Ste Maxime – Le Mas Saint-Donat
Aujourd’hui, Jean B nous propose non pas une, mais deux randonnées dans le massif des Maures, sur la commune de Sainte Maxime.
Jean emmènera un premier groupe au Vieux Revest.
Un deuxième groupe, conduit par Daniel et Jacky, ira aux Trois Vallons.
Les deux groupes se retrouveront pour déjeuner au restaurant du Mas Saint-Donat.
Mais revenons au premier groupe.
Nous voici au col de Valdingarde, entourant Jean qui nous annonce : « On sera 41 au restaurant ».
Nous nous comptons, une fois, deux fois ... cinq fois. Ca y est : Nous sommes 21.
Le groupe 2, joint au téléphone déclare qu’ils sont 18.
« 21 + 18 + 6 – 4 = 41. Le compte est bon » nous dit Jean.
(Si vous n’avez pas compris, sachez que certains ne marchent pas et que d’autres ne mangent pas).
Jean nous présente la rando. Et pour commencer, voici la surprise du chef : « On va commencer par une descente. Mais quelle descente ! ». Si c’est toi qui le dis, Jean …
« Après être descendus de 100 mètres, nous suivrons un cheminement assez plat, avant de monter au Vieux Revest ».
Ce qui nous fera 15 km et 600 m de dénivelé, contre 12 km et 300 m pour le groupe 2.
Nous attaquons la descente, très très raide au départ. (Nous l’avions grimpée en 2009. Jean avait parlé d’une pente moyenne de 37 %, avec un passage à 65 % !)
Mais la pente très raide ne dure pas. Après elle est seulement raide et encombrée de rochers et de branchages.
Ce qui n’empêche pas Annie de prendre la pose.
Et Martine de se retourner pour la photo.
Et Xavier garde le sourire.
Un peu plus bas, la pente devient raide, rocailleuse … et humide.
Nous marchons dans le lit d’un ruisseau.
Ce qui nous vaut quelques belles positions acrobatiques.
Encore quelques minutes et nous en aurons terminé avec cette descente.
Il est temps de lever la tête et d’admirer le paysage.
Un peu plus loin nous nous arrêtons pour la pause banane. Il est à peine 10 heures.
Profitons-en pour faire la photo de groupe.
« Maintenant nous attaquons la partie facile. Nous allons faire 2 km sur route ».
La piste est agréable, le terrain est plat.
On a même le temps de regarder le paysage.
D’ici nous apercevons le Vieux Revest où nous allons grimper.
Puis voici sur la droite le Château de la Mère, dont Jean nous parlera plus tard.
Quel bonheur de marcher sans regarder ses pieds …
…en profitant du soleil.
Et en admirant la vue – un peu brumeuse hélas – sur le massif des Maures.
« A présent on va grimper au Vieux Revest » nous prévient Jean.
Petite grimpette sans difficulté, avec en ligne de mire les ruines du village.
Nous atteignons l’église.
« Ne vous approchez pas trop des murs » nous dit Jean.
Jean nous ayant envoyé un document très complet sur le Vieux Revest que (presque) tout le monde a lu, est-il nécessaire d’en parler à nouveau ? Oui, en quelques mots.
« Le Revest devint seigneurie ; en 1297, " Noble Seigneur " Guillaume d'Arène était le propriétaire du château. Le terroir agricole était aménagé en restanques, au flanc des collines, et il nourrissait, en 1315, 185 habitants (37 feux).
Le castrum, pourtant perché au sommet d'une colline abrupte, fut détruit à la fin du siècle par les bandes du vicomte de Turenne.
En 1380, Raymond de Beaufort, vicomte de Turenne profita de la mort du comte Louis 1er d'Anjou pour réclamer à sa veuve, Marie de Blois, d'anciennes possessions de sa famille en Provence. La reine ayant refusé, il engagea une armée de brigands qui ravagea systématiquement les villes et les bourgs qu'il revendiquait.
Le castrum fut détruit grâce à la trahison d’un curé. Les habitants, surpris, furent égorgés avant d'avoir eu le temps de s'armer et le seigneur, lui-même, tomba sous les coups des assaillants. Ses filles, seules, échappèrent au massacre ; le curé leur avait prescrit de se rendre, ce jour là, dans un château voisin qui s'est appelé depuis, Château des Dames. La guerre apaisée, elles se partagèrent la seigneurie et formèrent ainsi les quatre " quartons " entre lesquels, de temps immémorial, a été divisée la terre du Revest ».
Nous nous promenons parmi les ruines du village.
Avant de prendre quelques photos.
Nous attaquons maintenant la descente. Direction le restaurant.
Nous traversons bientôt une zone où il est bon de garder le silence, pour ne pas déranger une propriétaire grincheuse.
« Evitez de trop piailler ! » nous dit Jean, s’adressant à … mais à qui donc ???
La descente est caillouteuse au départ puis plus facile à l’approche du restaurant.
Nous voici enfin arrivés.
Nous nous installons sur la terrasse pour attendre le deuxième groupe.
Quel bonheur de se réchauffer sous les rayons du soleil !
Trois quarts d’heure plus tard nous sommes rejoints par les PJ.
Les Petites Jambes ? Non. Mais les Plus Jeunes. A en juger par les photos de Claude L.
Nous attaquons avec appétit la salade paysanne, arrosée d’un petit verre de vin.
Puis vient un excellent sauté de canard aux olives.
Et pour finir en beauté, voici une tarte abricot amandine. Délicieuse.
Nous terminons ce bon repas par un café.
Pendant que Maurice se prépare pour son fameux grand show.
Les préparatifs sont un peu laborieux, semble-t-il.
En grand professionnel, Maurice a d’abord chauffé la salle en faisant entonner à son public un chant traditionnel : « Des gamelles, des bidons » (dont vous trouverez les parole sur www.paroles.net/chansons-paillardes/)
Autre chant traditionnel, voici « L’ami Jean-Pierre ».
On voit ici l’ami Jean-Pierre, en pleine action.
Le revoici, la louche pendante … il est 5 heures du matin.
Mais les meilleures choses ont une fin. C’est l’heure du départ. Les deux groupes se séparent.
Nous reprenons la descente de ce matin … en sens inverse.
Donc ça grimpe !
Jean imprime un rythme assez rapide. Sans doute pour nous faire digérer pêle-mêle notre salade paysanne, notre sauté de canard et notre tarte abricot amandine.
Arrivés à un carrefour, une discussion s’engage.
Joël, qui a un rendez-vous, veut rejoindre le col de Valdingarde par un raccourci.
Alors que le parcours de Jean prévoit de nous faire monter au Roucas des Lauquiers (519 m).
Joël entraîne avec lui quelques randonneurs … puis tout le groupe.
L’idée du raccourci l’emporte sur la grimpette au Roucas. Nous ne verrons pas le point G (G comme géodésique) qui devait être notre point culminant.
Mais un raccourci, ça se paye. Il faut d’abord grimper. Et la grimpette est raide.
Enfin nous atteignons le sommet.
Il ne nous reste plus qu’à redescendre jusqu’au col.
Mais la descente est raide et la piste est terriblement caillouteuse.
Descente épouvantable… surtout en fin de rando !
Enfin nous atteignons le parking.
Alors qu’il ne reste plus que deux voitures, Beps nous fait le coup de la panne. Panne de batterie. Il nous faut pousser sa voiture sur 50 mètres ! C’est ce qui s’appelle finir en beauté.
Merci Jean pour cette très belle randonnée agrémentée d’un restaurant très agréable.
Merci aux photographes : Claude C, Claude L, Gérard, Jean B.
Et voici des photos du groupe des Plus Jeunes conduit par Daniel et Jacky :