2020-02-20 - 923 - Flassans - la Voie Romaine - G2

Jean Ma nous rappelle que cette randonnée, prévue en octobre et qui avait dû être annulée, est une première : "la voie Aurélienne reliait Rome à Arles. Nous longerons l'Issole et rejoindrons l'ancien tracé de la voie romaine sur 2 kms. Retour vers Flassans par des sentiers larges. C'est une randonnée tirée d'un guide topo, de 12 à 12,5 kms pour un dénivelé de 270 m. Une seule pente raide mais très courte".
Nous sommes 31 sur le grand parking situé en bordure de l'Issole, une petite rivière encore bien en eau, qui est un affluent du Caramy et donc un sous-affluent de l'Argens.
Avant le départ, Jean-Marie intervient pour rappeler que le Cercle de Boulouris a adhéré à la FFRP (Fédération Française de Randonnée Pédestre) et encourager ceux d'entre nous qui ne l'ont pas encore fait à prendre la licence, d'un coût annuel de 24,40 €, en se rapprochant de Jacqueline Durand, qui centralise les demandes. Jack précise que ceux qui randonnent parfois en dehors du Cercle ont intérêt à souscrire la licence en ligne pour bénéficier de l'assurance lorsqu'ils marchent en dehors du Club.
Alain se porte volontaire pour être notre serre-file.

Sur les hauteurs nous pouvons distinguer les ruines du château de Pontevès. A l'issue de la randonnée nous aurons la possibilité, si nous le souhaitons, de prendre nos véhicules pour une courte visite du site avant de quitter Flassans.

Nous prenons le départ en empruntant un petit sentier ombragé et bucolique, en bordure de l"Issole. Il fait frais mais beau. Le chant des oiseaux nous accompagne.
De loin en loin des panneaux nous renseignent sur la végétation et la faune locales. Nous apprenons par exemple que la "ripisylve", le rideau végétal qui borde la rivière sur notre gauche, est ici composée principalement de frênes à feuilles étroites accompagnés d'érables et d'ormes champêtres.
Le sentier la sépare de la forêt méditerranéenne et de la garrigue, qui ont progressivement recouvert les anciennes terrasses cultivées que nous longeons sur notre droite : un des moments les plus agréables de notre randonnée.
Nous arrivons à un premier carrefour. A droite un sentier monte vers le Pigeonnier.

Nous poursuivons notre chemin en terrain plat vers le hameau de la Grande Bastide, niché dans une chênaie sur notre droite.

En G2 on prend le temps de regarder autour de soi, et parfois même, de scruter la cime des arbres ou des collines.

La vigne est bien présente au sortir de la forêt.
Nous nous éloignons de l'Issole par la droite après avoir passé la Grande Bastide.


Le sentier est large et confortable.

Après une petite montée nous changeons à nouveau de direction pour prendre plein nord.
Première courte pause pour se désaltérer.

Nouvelle montée.

C'est l'heure de la pause banane, que nous prenons à l'ombre de l'arbre aux pendus.

Après la pause banane nous reprenons la piste, relativement plate, au milieu de la garrigue. Le ciel est magnifique.

La file s'étire,

donnant lieu à des regroupements de temps à autre : du bon usage des sifflets...

Alternance de paysages variés sur cette succession de sentiers et de pistes assez linéaire.




Nous atteignons le début de la portion de voie Aurélienne que nous allons suivre pendant environ deux kilomètres.


Un arrêt pour se rafraîchir avant d'attaquer la montée la plus raide de la journée. Pas très longue mais avec une pente régulièrement supérieure à 15%.

Chacun monte à son rythme.



L'effort a parfois été rude, d'autant que les petites pierres du chemin combinées à la forte pente, rendaient la progression plus difficile.
Mais la vue au sommet est belle, et Jean nous assure que le moment du pique-nique est proche.
Encore une petite demie-heure, essentiellement en descente...

Nous y voila ! Nous nous répartissons sur les rochers avec soulagement.

La convivialité habituelle est au rendez-vous.

Première photo de groupe dans une ambiance plutôt euphorique.

C'est reparti. Il ne reste plus qu'environ trois kilomètres de montées et de descentes en pente douce à parcourir.


Guy, le raphaëlois d'origine, s'essaie à une tentative de lobbying en faveur du RCT dont il est semble-t-il un supporter inconditionnel, en arborant les couleurs de son club de rugby préféré. Son prosélytisme bon enfant suscite la sympathie et lui vaut les encouragements sonores du groupe dans les derniers mètres de la montée. ça n'ira toutefois pas jusqu'à la "ola".


La randonnée s'achève par des pistes larges suivies d'une portion de route pour traverser une partie de Flassans jusqu'au parking.

Concertation au bord de la rivière pour envisager la suite du programme. Nous décidons de reprendre les voitures pour aller visiter les ruines du château de Pontevès.

Un dernier regard sur l'Isolle avec le vieux moulin sur la gauche.

L'accès aux ruines se fait par la route après avoir garé les voitures en contrebas.

Jean nous fait la lecture de l'histoire du haut village, abandonné depuis le XV ème siècle pour redescendre en plaine, et de son château. Ce site constitue un exemple caractéristique des villages perchés de l'Europe méditerranéenne. Son évolution et sa typologie castrale sont similaires à celles d'autres sites perchés du département du Var.

Une autre photo du groupe, légèrement réduit, devant les ruines du château.
Comme on peut le voir ici une rénovation du site est en cours.
Selon un article de "La Provence" la commune s'est portée acquéreur du site en 2005 et en 2010 des bénévoles ont créé l'association pour la sauvegarde du château de Pontevès et commencé à entreprendre de colossaux travaux pour éviter sa disparition totale : "nous avons déblayé des tonnes et des tonnes de terre puis remonté une partie des murs et du donjon. Et si l'aspect massif du monument révèle plus la silhouette d'un fort que d'un château, c'est que nous avons face à nous les sous-sols. C'est au-dessus qu'il y avait les pièces, au nombre de 11" (propos recueillis en 2016 par "La Provence" auprès du Président de l"Association de l'époque).
Une association toujours active semble-t-il et animée principalement par des retraités passionnés.

Vue sur le village de Flassans depuis les ruines.

Arrêt place de la gare, au Cannet-des-Maures, pour le traditionnel pot de l'amitié.

Merci Jean pour cette agréable randonnée qui constituait une première. Merci à Alain pour avoir bien voulu être notre serre-file. Les photos sont de Jean-Marie, Claudette et Jacques.
La semaine prochaine :
A noter que pour le G2 Jean Borel raccourcira le parcours de 2 km environ.