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5 février 2023 7 05 /02 /février /2023 15:19

2023-02-02-769 - Roquebrune-4 sommets-G1

 

Ce sont 20 randonneuses et randonneurs (égalité presque parfaite) qui se retrouvent au lieu de rassemblement préconisé par Joël, l’animateur du jour, devant la Chapelle Saint Roch. Et là grosse surprise, un énorme panneau indique une interdiction de circuler pour se rendre sur les lieux de départ des randonnées sur le rocher, et nous oblige à nous garer sur un nouveau parking « flambant neuf » créé pour les besoins de la cause ; et c’est ce que nous faisons.

 

 

L’animateur, un peu désemparé par cette situation inattendue présente la randonnée qui devait se faire – longueur de  8,3 km et dénivelée de 497 m- et précise que vu les circonstances il va improviser la meilleure marche d’approche, en évitant au maximum la route, mais ne garantit pas la possibilité d’effectuer l’intégralité du parcours prévu.

 

                           En fait, l'animateur aurait-il disjoncté?

 

 

 

                         

 

Maurice est auto-désigné serre-file et doté d’un talkie-walkie (qui jouera son rôle), et Alain, seul autre animateur présent, jouera le rôle de « pompier volant ».

La marche d’approche permet par un sentier en montée régulière, d’arriver, après 3,7 km, à rejoindre notre tracé d’origine un peu en amont du point de départ initial.

 

 

Joël décide de la pause banane avant d’attaquer la montée, et en profite pour donner les dernières consignes et notamment sur l’inutilité des bâtons dans certains passages.

 

 

 

 

 

La montée au sommet numéro 1 commence par un sentier classique, avant que l’on aborde très rapidement un passage sur dalles rocheuses assez raides, et des grimpettes sur blocs de rochers avec parfois l’assistance d’un câble. Mais avec l’aide, pour certains, de Joël et Alain qui tirent et poussent, tout se passe bien.

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons au fameux sommet des Trois Croix (une grande première pour beaucoup de participants) où après la traditionnelle photo de groupe, Joël nous donne la signification de ces trois croix.

« le Rocher des 3 Croix, nom véritable du Rocher de Roquebrune, a toujours fasciné les hommes qui y dressèrent jadis ( on en trouve la trace sur une peinture datée de 1707) trois croix aujourd’hui disparues. Celles que l’on voit à présent sont l’œuvre du sculpteur Bernard Venet, établi au Muy depuis plusieurs années. Sensible à la beauté du lieu, il souhaita signer ce paysage grandiose et mystique à la fois, en y dressant 3 croix différentes inspirées des tableaux de trois artistes majeurs de l’histoire de l’art. Il s’est donc inspiré de trois crucifixions, du peintre italien Giotto du 14° siècle, du peintre allemand Grunewald du 15° siècle, et du peintre espagnol Le Greco du 16° siècle. »

 

 

 

Puis commence la partie la plus technique, et peut-être la plus impressionnante du parcours, le passage câblé pour descendre du sommet 1 vers le sommet 2. Mais là encore grâce aux conseils techniques de l’animateur, et à l’aide efficace apportée par lui-même et Alain, tout le monde passe ce passage sans encombre.

 

 

 

 

 

 

Nous parvenons sur l’antécime du sommet 2 vers 12H40, une belle plateforme rocheuse ensoleillée et à l’abri du vent, et décidons d’y faire la pause pique-nique bien méritée. Quelques courageux monteront quand même tout en haut du sommet 2.

 

 

 

 


 

 

 

Après le repas la redescente, parfois scabreuse, vers la Draille du Facteur, et en pleine digestion, n’est pas des plus faciles.

Après une petite marche sur du plat (ouf !! ça fait du bien) nous attaquons la montée au sommet n° 3. En cours de route une petite halte pour découvrir l’ancien village de Sainte Candie daté du Vè Siècle.

« Ce site situé à plus de 360 mètres d’altitude, est à l’origine un village occupé par les gaulois, entre le quatrième et le premier siècle avant J.C, avant l’invasion romaine ; sondé dans les années 2000 on y a trouvé un oppidum. Puis ce secteur sera abandonné lorsque les romains se sont installés à Fréjus. Il faut imaginer qu’à l’époque la végétation n’était pas la même et que le village était entouré de terrasses avec des cultures et de l’élevage. On a découvert 17 hectares de terrasses et une sonnaille de bœuf. Il y avait certainement des routes carrossables pour amener les produits achetés dans les ports comme Marseille et Fréjus car on y a retrouvé des amphores africaines, ainsi que du mobilier métallique et du verre provenant de Palestine et d’Egypte.  Les bâtiments sont construits en blocs de rhyolite grossièrement taillés dans le rocher ; l’agglomération était entourée de remparts (on a retrouvé des traces de négatifs de pieux et trois lignes de poteaux laissant supposer un chemin de ronde) et s’étendait sur 8 hectares. On évalue à plusieurs centaines la population de ce village. Il a également été retrouvé une sépulture contenant un squelette bien conservé d’un homme de 1,80 m, mort entre 680 et 720, les os du bassin cassés et la jambe coupée, ainsi qu’une tombe d’un enfant mesurant 1,10 m avec une tuile marquée d’une inscription en latin cursif et munie d’une croix. »

Arrivés au sommet 3, chacun en profite pour souffler et admirer le paysage, ce qui n’empêche pas certains d’escalader la partie la plus haute et la plus acrobatique du sommet.

 

   ( Le sommet n°4 vu du sommet n°3, sur la première photo ci-dessous)

 

 

 

 

 

 

 

Et c’est la redescente durant laquelle le petit égarement de certains est vite résolu par l’usage des talkies-walkies.

Arrivés au pied du sommet 3, l’animateur constatant la fatigue de certains, et considérant le temps qu’il reste décide (avec l’approbation de la quasi-totalité du groupe) de ne pas faire la montée au sommet 4. Nous faisons tout de même un petit détour pour découvrir la curieuse grotte de l’ermite (apparemment absent), puis le fameux rocher des « 2 Frères ».

 

 

 

Pour le retour Joël choisit un sentier différent de celui de l’aller, qui s’avère fort agréable, et nous parvenons à notre parking à 17H30, heureux mais fourbus. Nous aurons finalement fait 12,7 km et 500 mètres de dénivelées.

Le pot pris à la brasserie habituelle permettra de récupérer un peu. Et Joël promet de concocter de nouveaux tracés qui permettront de résoudre ce problème de parking, et d’aller une prochaine fois voir le sommet numéro 4.

Merci à Joël pour cette très belle randonnée plutôt sportive, et pour partie improvisée, et pour l’entraide de chacun dans les passages délicats.

Le texte est de Joël, et les photos sont de  Alain, Brigitte, Catherine, Joël et Marc.

 

La semaine prochaine :

 

Lundi 6 février :

-GL1 : 118-2 Col du Coucou par Patrick

-GL2 : 128 Vallon de Mourrefrey par Joël

 

Jeudi 9 février randonnées restaurant :

-G1 :699-3 Le Peyragu par Thierry

-G2 : 699-2 Le Peyragu par Denis

 

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