Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 octobre 2024 6 26 /10 /octobre /2024 12:21

2024-10-17-593-1-Aups-Montagne des Espiguières-G1

 

La météo n’est vraiment pas engageante ce jeudi matin 17 octobre lorsque les 42 randonneurs embarquent dans le bus pour Aups. Le ciel noir est zébré d’éclairs et la route se fera sous une pluie battante.

Les deux animateurs, Denis et Thierry sont en plein conciliabule quant à l’organisation des randonnées compte tenu de la météo du jour.
 

Passé Draguignan un coin de ciel bleu apparait dans la direction d’Aups.

Rapidement le verdict tombe. La G1 est maintenue comme prévu et la G2 sera modifiée pour supprimer deux difficultés, le passage dans le Trou du Loup et la descente vers le vallon de la Brague. Cependant l’ordre de départ des randonnées est inversé. Ce sont les G1 qui démarreront en premier depuis Aups et le bus acheminera les G2 à leur point de départ.

Il n’est pas encore 9 heures lorsque les 9 G1 s’élancent à travers les ruelles médiévales de la petite ville d’Aups. La randonnée sera assez longue pour une matinée, 12,3 kilomètres et 420 mètres de dénivelé. Il faudra bien marcher pour passer à table à l’heure prévue.

 

 

 

 

« Aups (« Alpes » en occitan) est située aux portes du Verdon sur les premiers contreforts des Alpes, à 500 mètres d'altitude. Elle est au pied de la montagne des Espiguières (880 m), rempart de tuf percé de nombreuses grottes et avens dont Sainte-Madeleine et Plérimond, et d'un plateau fertile arrosé par le torrent de la Grave et par de nombreuses sources qui coulent dans les fontaines de la ville.

À distance de 60 km de la mer et à 80 km des stations de ski, la ville vit dans un climat très sain, de style méditerranéen. La végétation est essentiellement composée de pins d'Alep, de chênes verts et pubescents pour la trufficulture et d'oliviers en plaine (forêt des Uchanes, de la vallée de l'Espiguière, de Pelenq…). À partir de 700 mètres d'altitude, sur les montagnes alpines au nord de la commune, les pins sylvestres, garrigues, buis et chênes kermès prospèrent. Ces montagnes sont notamment les Cuguyons (995 m) inscrits dans le blason du village, les montagnes des chapelles Notre-Dame de Liesse (985 m) et Saint-Priest (1 077 m).

La commune est intégrée dans le Parc Naturel Régional du Verdon depuis 2000 et dans la Communauté de Communes Lacs et Gorges du Verdon (CCLGV) depuis 2014.

Aups a pu conserver dans son patrimoine quelques vestiges historiques intéressants du XI° au XVI° siècle : remparts, ruines de château fort, tour de l'horloge, collégiale gothique... ».

 

 

Après être passé devant la collégiale, le groupe entame une montée de plus de 6 kilomètres, soit la moitié du parcours derrière l’animateur du jour, Thierry.

 

 

 

 

 

La montée n’est pas difficile mais longue et le temps est lourd. Un arrêt « effeuillage » est rapidement nécessaire.

Certains semblent peiner,

 

 

 

 

 

Quand d’autres gardent le sourire.

 

 

 

 

 

Le sommet semble approcher et tout le monde s’en réjouit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais, mauvaise nouvelle annoncée par l’animateur « Nous ne sommes qu’à l’antécime à 810 m d’altitude.

 

 

 

Le sommet culmine à 881m, il faudra encore grimper.

A l’ouest nous devrions voir Régusse et Moissac Bellevue et au nord Vérignon, malheureusement la végétation a bien poussé et la brume environnante bouche la vue.

Enfin la pause banane arrive vers 11 heures au sommet des Espiguières. Et toujours aucune goutte de pluie.

 

 

 

 

 

 

 

Pour la descente, Thierry annonce la difficulté du jour. Une descente un peu plus raide que la montée et surtout très caillouteuse,

 

 

 

 

que certains abordent avec beaucoup de prudence (La pente est plus raide qu’il n’y paraît sur les photos),

 

 

 

 

et le sérieux est de mise.

 

 

 

 

Au col du Bresc le groupe repart plein ouest vers Aups. La piste est large et facile, seul un passage cimenté fera craindre des risques de chute.

Le groupe chemine à présent sur une belle piste agréable quand il découvre une première grotte. Les curieux s’y précipitent.

 

 

 

 

Mais finalement elle n’aura pas grand intérêt.

 

 

 

 

Passé les Escarrans et la Croix des Pins l’animateur arrête le groupe pour s’engager dans un petit sentier en descente raide dans un agréable sous-bois. Le soleil revenu depuis un moment, ce nouveau tronçon est le bienvenu. La piste est très peu fréquentée et sa trace est difficilement lisible au sol.

Il nous mène à la chapelle Saint Marc (Le nom de notre restaurant), qui malheureusement est devenue privée et est en plein travaux.

 

 

 

 

Nous ne nous en approcherons pas trop.

L’aller-retour à la chapelle Sainte Trinité sera supprimé afin de respecter l’horaire, cette dernière ne présentant que peu d’intérêt, ce sera au profit des grottes de Saint Magdeleine.

 

 

 

 

Et il faut y monter.

 

 

 

 

Elles poussent à la curiosité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce sera le décor pour la photo de groupe.

 

 

 

 

 

 

 

Le retour est un peu acrobatique.

 

 

 

 

 

Et juste à côté la chapelle troglodyte Sainte Magdeleine

 

 

 

La randonnée va se terminer en passant à coté de la fontaine Saint Sébastien et le moulin à huile.

 

« Aups - Ville Oléicole avec 60 000 oliviers :

La récolte débute généralement fin-octobre et se poursuit jusqu’à la fin décembre. La région PACA (Provence Alpes Côte d’Azur) assure 75% de la production française dont 20% sont couverts par le seul département du Var.


Récoltées par machines ou plus traditionnellement ramassées à la main ou par filets, Aups traite, suivant les années, dans sa coopérative oléicole et son moulin à huile, entre 500 et 600 tonnes d’olives. Il faut environ 5 kg d’olives pour obtenir 1 litre d’huile.

 L’huile d’olive se définit :

- par son goût : le seul possible est celui de l’amertume (plus ou moins importante)
- par son fruité (ensemble de sensations aromatiques).


On distingue (en fonction du ramassage plus ou moins tardif) le fruité vert (aux arômes dominants d’artichaut cru et de fruits verts), le fruité mûr aux parfums d’amande et de fruits rouges et jaunes et le fruité noir issu d’un procédé spécifique de fermentation, aux notes de champignons et de vanille.

Pour les huiles destinées à la consommation, on note 3 qualités, en fonction du goût et du degré d’acidité oléique.


- l’huile dite extra vierge : totalement naturelle et sans aucun mélange, le  goût doit-être « parfaitement irréprochable » et le taux d’acidité maximal inférieur à  0.8g pour 100g
- l’huile dite vierge: goût « irréprochable » et taux d’acidité maximal ne dépassant pas les 2 g.

- l’huile d’olive simple : mélange d’huile vierge et d’huile raffinée, donc moins naturelle.
A noter : comme les grands vins, certaines huiles possèdent le label AOC, gage d’authenticité et de qualité. »

Le Moulin Gervasoni créé en 1748, qui compte à ce jour jour environ 2 000 apporteurs. Le moulin utilise une chaîne en continu par extraction à froid. Il reçoit en moyenne 600 tonnes d'olives par récolte et produit des huiles d'olive reconnues en AOC Provence ainsi que des huiles d'olive de France. Ce moulin a reçu en 2016 : 2 médailles d'argent au Concours Général Agricole de Paris, 2 médailles d'or et 2 médailles d'argent au concours de la région PACA, 2 médailles d'or et 2 médailles d'argent à la foire de Brignoles et 1 médaille d'argent au Concours national des Huiles d'olive de France en Appellation d'Origine. »

 

La jonction entre les deux groupes sera concomitante et tout le monde se retrouve autour de l’excellente table du restaurant le Saint Marc vers 13 h.

Les G1 auront parcouru 12,31 kilomètres et 420 mètres de dénivelé en 3 heures et 49 minutes.

 

Mais, il n’y a que des G2 ?

 

 

 

 

 

 

Si, il y a aussi des G1

 

 

 

 

 

Une des entrées : Brochette de caille et figatelli, glace à la courge, émulsion au lard

 

 

 

La seconde : Crumble de champignons du moment, œuf parfait et jambon cru

 

 

 

 

Et le dessert, Entremet chocolat et framboise, macaron à la vanille.

 

 

 

 

Une promenade dans la ville facilitera la digestion, avec la collégiale Saint Pancrace

 

 

 

 

« Edifiée hors les murs par l'architecte Broulhoni de 1489 à 1503 pour remplacer l'église du village devenue trop petite, de style gothique provençal avec une façade Renaissance, elle est érigée en Collégiale en 1499 avec la venue du chapitre des chanoines de Valmoissine (ancien monasterium des Alpes) qui y resteront jusqu’à la Révolution.


Recevant les reliques de St Pancrace, jeune chrétien romain martyrisé en 302 sous Dioclétien, elle est connue sous ce vocable depuis lors.

Ne subsiste de l'époque de la construction que la porte de l'ancienne sacristie puisque les guerres de religion détruisirent tout le mobilier et brûlèrent le magnifique tympan. Outre le médaillon de la devise des chanoines, s'ajoute sur le fronton, en 1905 lors de la séparation des biens de l'église et de l'état, la devise républicaine « Liberté, égalité et fraternité».


On accède à l’intérieur par 7 marches descendantes (la hauteur de la place actuelle correspondant aux alluvions déposées parles crues successives de la Grave). L’édifice comporte une nef et trois collatéraux, terminés par un chevet plat. »

 

Et le platane de la place Duchâtel

 

 

 

 

Platane qui aurait été planté en 1603 sous le règne d’Henri IV, soit 421 ans. Pas très grand en hauteur, il présente un bel embonpoint à sa base de 7,10 m de circonférence. Serait-ce son emplacement privilégié sur la terrasse d’un restaurant qui expliquerait son excessif tour de taille ?

Quoiqu’il en soit, il s’en porte toujours très bien et montre une très bonne santé. 

Encore une fois une journée qui s’annonçait très mal se déroule parfaitement, sans aucune goutte de pluie. Randonnées et repas qui semblent avoir été appréciés par tous.

 

Le texte est de Thierry.

Crédit Photo : Annyck T, Thierry P, archives.

Mise en forme : Jacques et Claudette.

 


 

Partager cet article
Repost0

commentaires