2021-11-04-804-Roquebrune-Pas-de-l'Eouvé-G2
Nous sommes 32 au départ de cette randonnée animée par Jean Masson, qui est une reprise de celle créée en 2017 par Jean-Marie, avec quelques variantes.
Jean souhaite la bienvenue à Marie, nouvelle venue au club, et nous présente le parcours du jour : c'est une belle boucle d'environ 12 km et 200 m de dénivelé, typique du massif des Maures, avec forêt, ruisseaux et grandes pistes. De bons chemins dans l'ensemble avec un retour par les crêtes se terminant par une descente un peu pentue avant de rejoindre les voitures en longeant la route sur quelques dizaines de mètres.
Il termine sa présentation en nous faisant partager la difficile condition d'animateur confronté aux indications de distance et de dénivelé parfois sensiblement différentes d'un logiciel à l'autre et sollicite notre indulgence s'il s'avérait que les données constatées diffèrent légèrement de celles annoncées.
Nous l'assurons qu'elle lui est acquise et c'est dans une atmosphère empreinte d'empathie que nous quittons le petit lac du Fournel, dont le niveau a baissé de l'ordre de 2 mètres du fait de la sécheresse.
Alain sera notre serre-file.
l'impact de la sécheresse est très visible
Il est 9h10. Nous nous engageons sur une piste large et confortable
Le ciel est bleu mais la température est fraiche pendant la première demi-heure
Nous passerons deux gués pratiquement à sec avant de faire une première pause au lieudit Ginestou, surplombé par les ruines d'une ancienne ferme.
la piste se poursuit entre les chênes. Un peu plus de relief mais nous apprécions d'être pour un moment à l'abri du vent
les vues sur le Massif de l'Estérel, et au-delà sur les sommets enneigés du Mercantour, sont magnifiques. Alain nous signale qu'on peut distinguer le sommet du Mont Gelas qui culmine à 3143 mètres.
Un court arrêt, le temps pour Jean de nous dire quelques mots sur l'exploitation passée des chênes-lièges dans ce massif. Le chêne-liège est un arbre unique en son genre car son écorce, qui par ailleurs procure à l'arbre une bonne protection contre l'incendie, se régénère une fois extraite. la première écorce, mâle, est extraite au bout d'une quinzaine d'année. Les écorces suivantes, femelles, pourront être prélevées pour l'exploitation du liège. L'opération pourra se répéter à plusieurs reprises durant la vie de l'arbre à un rythme régulier( tous les 10 à 15 ans).
Nous verrons, tout au long de notre randonnée, les traces du gros incendie qui avait touché le massif en 2003.
La piste large se poursuit, tantôt au milieu des chênes, tantôt bordée de mimosas
Un arrêt au soleil après environ une heure de marche
Après avoir passé un nouveau gué pratiquement à sec, concertation entre Jean et Alain sur la route à suivre
C'est reparti...
nous dominons le vallon du Fournel
avant d'arriver au gué. Le niveau de l'eau est faible. Aucune difficulté pour la traversée.
Le ruisseau du Fournil rejoindra le petit lac du même nom que nous avons vu au départ avant de se jeter dans l'Argens.
C'est l'heure de la pause banane. Le soleil commence à nous réchauffer.
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Après avoir emprunté un sentier plus étroit et pierreux le long de la rivière pendant une vingtaine de minutes, c'est le moment de la traditionnelle photo de groupe, dont se charge Jean-Marie
Nous poursuivons avec un sentier en montée alternant l'ombre et la lumière
Arrivés au sommet, recherche d'un coin au soleil pour la pause repas. Pas facile de trouver un endroit confortable à l'abri du vent qui reste très frais
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Nous ne nous attarderons pas et prendrons un chemin de crête en traversant une propriété réservée à la chasse
La vue sur le Massif est magnifique
Nous sortons de la réserve de chasse
Nous continuons à profiter du panorama, qui s'étend par endroit jusqu'à la mer, pendant une vingtaine de minutes avant d'aborder une assez longue descente par un sentier étroit et caillouteux qui nous ramènera jusqu'à la route et à nos voitures
Les bars ouverts dans les environs étaient rares. Nous avons finalement pris le pot de l'amitié dans le centre du vieux village de Roquebrune, avec vue sur le Rocher par delà la Chapelle Saint-Michel.
Le moment de remercier Jean pour cette belle randonnée.
Nous remercions également Alain, notre serre-file, et Jean-Marie, pour leur contribution à ce blog.
La semaine prochaine :