Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 octobre 2019 5 25 /10 /octobre /2019 20:00

2019-10-24 - 844 - BELLE BARBE – PLAN PINET – G1

 

Après les intempéries de ces derniers jours et la vigilance orange ayant été levée dans la nuit, nous pouvons prendre le départ pour cette randonnée au cœur de l’Estérel, programmée par Anne-Marie.

Nous sommes 14 randonneurs au parking du col de Belle Barbe. Le temps est encore nuageux mais la température est douce.

Anne-Marie nous présente la randonnée d’un peu plus de 20 km, avec une dénivelée cumulée estimée à 744 m. Nous avions fait cette randonnée en décembre 2016 sous le soleil. Ce jour, les brumes qui s’élèvent donnent une luminosité particulière.

Alain s’étant proposé comme serre-file, nous prenons le départ à 8h25 : plein nord, en direction du col Aubert, nous commençons par une grimpette d’une centaine de mètres sur le flanc du pic du Baladou.

Les sentiers sont bien détrempés et nous devons faire des écarts pour passer de grosses flaques, voire marcher les pieds dans l’eau, l’Esterel ruisselant fortement ce jour.

Mais le moral de la queue de la file reste au plus haut.

Le soleil fait son apparition et illumine le profil du Perthus Oriental.

Mais le rocher de Roquebrune est toujours dans la grisaille.

Nous atteignons le col Aubert à 8h50.

Au col du Baladou, malgré l’humidité, nous observons le pic de l’Ours, celui du Cap Roux, le Pilon et le Saint Pilon.

Nous redescendons en zone boisée vers le col du Perthus.

Le Mont Vinaigre est visible en arrière-plan.

Nous commençons à voir, au fond de son ravin le Perthus, ruisseau d’un peu moins de 9 km.

C’est ensuite le beau panorama sur les deux Perthus, séparés par un ravin, véritable petit Colorado.

A la Baisse de la Petite Vache, que nous atteignons à 9h40, nous avons une belle vue sur le pic de l’Ours et la Dent de l’Ours, à sa gauche.

Les cascades visibles sur le flanc droit du chemin et qui coulent vers le Gourin, présagent-elles un gué difficile à franchir ?

Le gué du Gabre de Gourin (affluent du Perthus) ne se passera pas à pieds secs : diverses techniques sont mises en place et Pierre précise que l’eau n’est pas froide…

Anne-Marie nous indique que nous sommes à l’extrémité sud du lac de la Prison, que nous verrons cet après-midi. Elle nous fait observer, au travers la végétation, le massif de la Prison qui culmine à 302 m.

Elle nous précise également que « ce site ayant servi, pendant la deuxième guerre mondiale, pour le regroupement de français devant partir pour le STO, les ruines seraient celles de la baraque des gardiens ».

Une fine pluie se met à tomber.  Mais l’épisode pluvieux ne dure pas.

En dessous de nous, le lac de la Prison est un peu visible, avec sa tache de nénuphars.

Le mont Vinaigre se dégage rapidement de sa couverture nuageuse et le ciel bleu apparait. A sa gauche nous voyons les Malavalettes.

Il est 11h45 quand nous arrivons à la cascade.

Nous allons monter au Plan Pinet par le GR. Une photo de groupe est prise par Alain. 

Le Mont Vinaigre se présente sous son profil plus reconnaissable.

Après un passage auprès de magnifiques eucalyptus dénudés, nous atteignons le lac du Plan Pinet.

Nous reprenons nos bâtons vers la Baisse Violette où nous devons déjeuner. Les nuages se densifient. Une pluie fine nous accompagne en début de repas et se transforme rapidement en une forte ondée avec même de la grêle.

Nous mangeons (trop) vite et au café la pluie cesse.

Nous repartons rapidement pour nous réchauffer, en direction du col des Suvières. Il est 13h20. La vue sur les deux Perthus est grisâtre.

Nous retrouvons le soleil, qui ne nous quittera plus. cool

Passage en forêt, traversées de pierrier….

Et nous voilà au lac de la Prison. Mais le gué est infranchissable et nous devons remonter au nord pour franchir plus aisément le Gabre du Gourin, puis un nouveau détour hors-piste à l’ouest avant de franchir un petit ru dont le débit avait bien grossi en son aval.

Nous contournons le lac de la Prison : au fond, la barre rocheuse des Suvières apporte une touche minérale.

La fin de la randonnée suit le cours du Gabre de Gourin

 jusqu’au pont des Cantines, confluence avec le ruisseau de Maraval, puis le ravin du Perthus jusqu’au pont éponyme.

Nous regagnons nos voitures à 16h15, via le col du Mistral.

Le pot de l’amitié est pris au bar du Soleil, au Dramont.

Merci Anne-Marie pour cette belle randonnée et cette découverte des cascades et ruisseaux de l’Esterel, en crue.

Les photographies sont de Alain et Claude.

La semaine prochaine :

 

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2019 5 18 /10 /octobre /2019 19:23

2019-10-17 - N°743 - Flayosc- La Sigue - G1

 

Après avoir reporté à deux reprises cette randonnée pour cause de mauvaise météo, Jean Ma nous emmène ce matin du côté de Flayosc. La météo n'est pas au beau fixe aujourd'hui, mais les prévisions ne prévoient que quelques gouttes en milieu d'après-midi.

 

 

 

 

 

 

 

 

Devant une assemblée très à l'écoute, Jean nous donne quelques infos sur le contenu de cette randonnée classée moyen **: parcours en boucle de 15 km pour un dh de 480 m.Montée régulière sur la première partie du parcours, suivi d'un jeu de pistes pour trouver les ruines du château, puis descente facile jusqu'à Flayosc afin de découvrir les principales curiosités de ce village pittoresque.

 

 

 

 

 

 

Nous accueillons Daniel,nouvel inscrit au Cercle de Boulouris et qui vient grossir le nombre de marcheurs. Bienvenue à lui.

 

 

 

Premier travail de Dan, serre file du jour, au départ de cette randonnée : compter le nombre de participants. Nous sommes 27.

 

 

Vignes et oliviers sont toujours les principales cultures de la région.

 

 

 

 

Partie de cache-cache.

 

Quelques rayons du soleil nous obligent maintenant à retirer une première couche de vêtement.

 

Dans cette partie un peu pentue, tout les randonneurs sont aux taquets. Pas question de lever le pied!!!

 

 

 

 

De plus en plus rare dans notre région, ce magnifique cognassier semble nous offrir ses magnifiques fruits.

 

 

Le Cognassier (Cydonia oblonga) aussi appelé coing est une espèce d'arbustes ou de petits arbres de la famille des Rosacées originaire des régions tempérées du Caucase et d'Iran. Ses fruits sont des coings appelés aussi pommes d'or ou poires de Cydonie. C'est l'unique représentant du genre Cydonia.

 

Tout est sous contrôle. Le chef à la tête de sa troupe, donne le tempo.

 

 

Pause banane: amandes, dattes, pâtes de coing "maison" sont offertes et dégustées avec plaisir.

 

 

Concertation au sommet : Alain et Jean sont à la recherche du meilleur itinéraire pour nous amener sur les ruines du fameux château.

 

 

Après quelques hésitations, nous découvrons enfin ces quelques murs de pierres bien délabrés.

 

 

 

 

Jean reviendra quelques années en arrière, pour nous conter dans le détail l'histoire (la vrai) de ce château.

 

 

Autour du village ont été aussi découverts des vestiges de différentes périodes. Ainsi, l’oppidum du Castellard est un témoignage essentiel de la vie des hommes à l’Age du fer. A environ 3 kilomètres du village, près de la chapelle Saint-Pierre de Lavenon, de nombreux vestiges gallo-romains ont été découverts (pièces, fragments de poteries) ainsi qu’une stèle funéraire en hommage à Caius Julius que l’on peut admirer dans le hall de la mairie. Les alentours du village sont également connus pour leur très grand nombre de bâtiments religieux, dont la majorité est cependant privée : Chapelle Saint-Jean, chapelle Saint-Pierre de Lavenon, Chapelle Saint-Augustin, Chapelle Sainte-Marthe, Chapelle Notre-Dame de Berne, Chapelle Notre-Dame du Plan.
Le patrimoine rural de la commune est aussi très riche : cabanons, apiés pour les ruches, cabanes en pierres sèches, fours à chaux, aiguiers, puits sont très nombreux à Flayosc.


 

Rien à voir avec Chambord, et nous qui pensions être accueillis par le seigneur et son épouse à l'heure du repas. Nous devons nous contenter d'un pique-nique frugal.

 

 

 

 

 

Avant d'aborder la deuxième partie de notre randonnée, tous les participants posent pour la photo de groupe.

 

Une fois ce matin dans le sens de la montée, et deuxième fois maintenant pour le retour, nous empruntons ce sentier pierreux pas très confortable.

 

 

La rando était trop dure pour toi, Bernard?

 

 

Une randonneuse, dont nous tairons l'identité, prend la pose en pleine promotion pour une marque d'articles de sport bien connue!!!

 

 

Après avoir déposé sacs et chaussures aux voitures, nous allons visiter ce typique village de Flayosc.

 

 

Le village de Flayosc est situé au cœur du département du Var, en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Il s’élève sur un piton rocheux et s’est construit autour de l’Eglise Saint-Laurent rendue célèbre par son campanile.
Flayosc est la porte du Haut-Var. Le village est en effet situé sur la route du fameux lac de Sainte-Croix, à mi-chemin entre la mer et les gorges du Verdon. Les villes les plus proches sont Draguignan, Lorgues, Salernes, Ampus et Tourtour. Situé en hauteur (environ 300m d’altitude), il bénéficie d’un climat méditerranéen : les hivers sont doux, les étés chauds, et le village est protégé des vents par le massif du Malmont et le massif occidental des Selves.

A Flayosc même, vous trouverez des vestiges de différentes périodes historiques. Du castrum médiéval ne subsiste qu’un pan de mur dans le bas-côté de l’église actuelle, remaniée plusieurs fois depuis le XIIIème siècle. Devenu demeure seigneuriale des marquis de Villeneuve, le château fut le premier du Var à être démantelé par la population en mai 1792. Trois portes, toujours visibles, permettaient d’accéder au centre: la porte Dorée, la porte de Paris, à côté de la place Bremond où il y avait un ancien relais de poste, et la porte de la Reinesse au-dessus de la place du même nom. Le nom de « reinesse », viendrait de « rainette », (petite grenouille qui était l’objet d’un culte païen) ou peut-être encore de la reine Jeanne qui aurait dit-on fondé le canal d’irrigation en 1365. Ce qui fait le charme de cette commune, ce sont ses nombreuses fontaines parsemées dans le village, ainsi que ses lavoirs à l’image du lavoir couvert du XIXème siècle à l’entrée du village, et son canal d’irrigation qui le traverse.

 

Le canal d'irrigation.

 

 

 

 

L'église Saint-Laurent.

 

 

 

 

 

Admirez ce magnifique pied de vigne!!!

 

 

La place de la Reinesse.

 

Les premières gouttes de pluie annoncées, font leur apparition. Il est grand temps de se mettre à l'abri pour prendre le pot de l'amitié.

 

 

 

 

 

Merci à Jean Ma, bien secondé par Alain, pour la découverte de ce joli coin de la Dracénie.

Les photos sont de : Brigitte Ri, Claude, Dominique et Gilbert.

 

Votre prochaine randonnée G1:

Jeudi 24 octobre 2019

Départ : 08:00

ANNE-MARIE

MOYEN xxx 20,4 km Dh : 744 m

844-Plan Pinet depuis Bellebarbe

Un classique du massif de l'Estérel : Col du perthus oriental, Plan Pinet, Baisse Violette, col des Suvières, lac de la Prison, vallon du Perthus ... on ne s'en lasse pas !

Parking : Col de Belle Barbe

Cout du trajet A/R : 7 €

 

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2019 5 18 /10 /octobre /2019 13:44

Les Mayons-La Plaine Sauvage-G2
 

C'est sous un temps bien gris et bien humide (pauvres photographes !) que 24 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris se rassemblent au sud de la plaine des Maures, tout près des Mayons. Joël, l'animateur du jour leur a proposé une rando facile autour du lac des Escarcets.


Rappelant que ce groupe a déjà plusieurs fois marché dans ce secteur, il présente sa randonnée qui, à l'opposé des précédentes éditions, part du sud pour remonter vers le nord. C'est un parcours facile sur de bonnes pistes avec une toute petite dénivelée: 14 km et 125m.. La météo est moyenne pour ce matin mais plus mauvaise pour l'après-midi.
 

Nous nous dirigerons d'abord vers le petit lac des Aurèdes où nous ferons la" pause banane".


Avant de partir il nous présente Nadine qui marche habituellement le lundi. Bienvenue Nadine.
 

Nous partons tranquillement, il fait plutôt frais et nous attendrons un peu pour faire un "effeuillage".

Très vite apparaissent les premières bruyères. Ce sera le fil rouge de la

journée et nous ferons la photo de groupe au milieu d'un véritable champ.
 

Parmi le végétaux qui nous entourent, un buisson porteur de petits fruits violets va faire l'objet de  débats et ce n'est qu'en fin de rando que Michel S et Jean-Marie, à coup de smartphones, se mettront d'accord sur le filaire a feuille étroite (Phillyrea angustifolia).Attention les fruits sont toxiques

Le filaire à feuilles étroites est appelé en Provence, daradé, taradéou ou taradeau.
 

Nous arrivons au niveau de la retenue des Auredes. Déjà quelques beaux reflets, l'absence de vent transformant la surface de l'eau en miroir parfait…mais nous verrons mieux un peu plus loin.

Comme prévu, arrêt pour la traditionnelle "pause banane".
 

C'est le moment de photographier cette Daphné joli cœur. Elle est en fleur,

floraison très courte, les petits fruits orange suivront dans quelques semaines. Les tiges très droites de cet arbuste étaient utilisées autrefois en Provence comme aiguilles à tricoter…avant le plastique. Allons-nous réexploiter cet arbuste ? Mais où sont les tricoteuses ? Au Cercle de Boulouris bien sur !
 

Nous repartons sur la grande piste des Aurèdes et après avoir coupé la piste de la Tyre, par un mauvais sentier, nous arrivons au lac des Escarcets.
Les rochers qui nous entourent sont très caractéristiques par leur formes douces (aplatis ou en affleurements, parfois rappelant des dos d'animaux). Ils sont constitués de grès rose que les lichens ont rendu grisâtres.
 

Joël aura beaucoup de mal à obtenir le silence (Ah ! ces vieux gamins !) pour donner quelques explications sur ce site. 
 

C'est un lac artificiel avec un barrage en béton situé à son extrémité Nord. Il a été construit en 1969 et a une double vocation, protection contre l'incendie et irrigation.
 La superficie du lac est de 14 hectares. Sa largeur approximative est de 200 mètres. Sa longueur approximative est de 500 mètres. Son volume est d'environ 500 000 mètres cubes et sa profondeur est de 5 m. Il est situé dans la Réserve naturelle nationale de la plaine des Maures classée Natura 2000. Deux ruisseaux l'alimentent : les Mines et St.Daumas
Ses abondantes roselières abritent une faune très variée. 

Nous remontons plein nord sur la rive du lac jusqu'au barrage. Le niveau de l'eau est assez bas.

 

Mais là encore l'absence de vent va permettre à Rolande de réaliser ces deux formidables photos où l'on peut voir le ciel tourmenté se refléter dans l'eau. Bravo ! Et ce sont des photos en couleur, on ne le croirait pas !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous continuons plein nord afin de passer sur l'autre rive et c'est là que nous rencontrons la conduite forcée qui avait été installée pour irriguer les terres agricoles en aval du barrage.

Quelle souplesse Marie !
 

Nous repartons maintenant direction sud en revenant vers le barrage par un sentier bien marchant, suivant par endroit un ruisseau presque à sec.

Mais là, au niveau du barrage, une barrière a été installée qui empêche d'approcher. C'est pourquoi Joël nous propose de nous installer sur les rochers un peu plus haut pour le pique-nique.
 

Pique-nique classique pour le G2 dont la durée sera réduite vu les risques de pluie dans l'après-midi.
Nous repartons donc par une piste en légère montée qui nous permettra d'admirer (!) la plaine, sauvage, qui mérite bien son nom, et sa limite sud constituée des premiers contreforts des Maures.

 

Mais subitement surprise nous nous retrouvons au soleil et il faut s'effeuiller. Mais ça ne durera pas.
 

Nous partons maintenant plein est et allons traverser les deux ruisseaux qui alimentent le lac. Tout d'abord celui dit des Mines, complètement à sec

puis celui de St Chaumat où une flaque atteste d'un remplissage récent.

Il a effectivement beaucoup plu il y a quelques jours dans ce secteur du Var, les nombreuses flaques rencontrées  en sont le témoignage.
 

C'est d'ailleurs dans un passage bien glissant et bien mouillé que notre ami Henri s'est retrouvé allongé dans la boue. Il a eu besoin d'un sérieux nettoyage pour repartir. Mais l'essentiel, il ne s'est pas blessé.
 

Nous abordons maintenant un secteur de vignes.

Quelques maraudeurs sont très déçus, les machines à vendanger ont été impitoyables et il ne reste plus un seul grain à se mettre sous la dent.

Un vieux pin déjà mort s'est couché au travers du chemin, il faudra le contourner.
 

Nous pénétrons dans une forêt bien sombre, est-ce la densité des arbres ou bien le ciel qui se couvre.
 

Nos deux serre-files, Jean-Marc et Jean-Claude protestent car à la dernière bifurcation il n'y avait plus personne pour leur indiquer le bon chemin. C'était un peu du cinéma car ils avaient une carte, mais en tout cas leur remarque était justifiée. C'est une habitude que nos marcheurs ont du mal à prendre: ne pas oublier ceux qui suivent.
 

Mais avant de terminer, encore un superbe champ de bruyère.

Le ciel s'assombrit de plus en plus et il était temps d'arriver au parking, une petite pluie nous y avait précédés. Mais ce fut un petit crachin sans conséquence juste pour justifier les prévisions.
Le pot de l'amitié sera pris près de la gare du Cannet des Maures.

 

Merci Joël pour cette rando-cool qui nous a fait retrouver une zone de plaine si rare dans la région.
 

Merci aux photographes Rolande et Jean-Marie et à nos deux serre-files, Jean-Claude et Jean-Marc.
 

 

Partager cet article
Repost0