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18 mai 2018 5 18 /05 /mai /2018 13:54

Notre Dame d'Afrique et les 3 cols-G2-883

A  nos ami(e)s qui ne marchent plus avec nous et à tous nos lecteurs et lectrices inconnu(e)s

 

Connaissez-vous les contreforts Est de l'Esterel, ces collines bordées d'un coté par la mer et de l'autre par le département du Var ?  Rolande et les 14 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris vont vous les faire découvrir au travers de trois boucles centrées sur le col de Théoule, plaque tournante où le groupe passera 3 fois. C'est effectivement un endroit qui permet de rayonner dans toutes les directions.

Avec nous, vous allez parcourir presque 11 km avec 400 m de dénivelée.

A partir du parking, nous empruntons le Vallon de l'Autel et très rapidement nous quittons la grande piste pour

emprunter le GR51 qui va, dans un premier temps longer la voie ferrée avant qu'elle ne pénètre sous la colline.

C'est dans un décor de verdure où les mimosas se croisent au-dessus de nos têtes que nous découvrons notre première fleur caractéristique, une magnifique campanule carillon (Campanula médium).

Le sentier a été bien creusé par les eaux de ruissellement et nous devons  monter prudemment sous le regard de notre animatrice.

Nous débouchons au col de Théoule et il est vraiment très central avec des pistes qui partent dans toutes les directions.

 Nous choisissons une piste plein Est, assez "rugueuse" dans sa première partie et vous allez pouvoir reconnaître du côté Var la grande et la petite Grue qui nous ont déjà

beaucoup fait souffrir lors de précédentes randos, avec en arrière plan le Pic de l'Ours et enfin à nos pieds la Pointe du Trayas et le petit port de la Figueirette.

Nous avons rejoint une large piste et déjà au loin, on peut apercevoir notre objectif pour la matinée, la gigantesque statue de ND d'Afrique.

Nous y sommes, elle est devant nous au bout du chemin. C'est là que nous allons faire la "pause banane" pendant que Rolande va nous donner quelques explications.

"12 mètres de haut et pesant environ 30 tonnes, cette statue fait partie du Mémorial dont la première pierre fut posée,en 1990 par Joseph Ortiz, président de l'Association crée pour construire ce monument voulut par les rapatriés d'Algérie. Elle est la réplique d'une statue de 1.5 m existant toujours à Bologhine dans la région d'Alger. Elle fut l'objet de controverses et inaugurée deux fois (!), la première en 2002 par un groupe "de nostalgiques les plus virulents" de l'Algérie Française, la seconde en 2014 par Christian Estrosi alors  président de la métropole Nice Côte d’Azur. Aujourd'hui la polémique est terminée et ce mémorial honore tous les morts de la Guerre d'Algérie." 

Mais nous nous posons une simple question, la statue est-elle éclairée la nuit ? Pour y répondre Rolande va interroger cet homme que nous pensons être un employé municipal en train d'ouvrir une grille.

Elle nous fait signe de la rejoindre car devinez qui est ce personnage ? C'est tout simplement le sculpteur qui a construit ce monument, Fortuné EVANGELISTI lui même, quelle chance nous avons !!!

 Fortuné EVANGELISTI  était ferronnier d'art à Montauroux et c'est son projet qui fut retenu pour construire cette statue.

Après nous avoir ouvert les grilles de la première enceinte, il nous ouvre la porte située à l'arrière de la statue où nous pouvons découvrir la grosse structure métallique supportant l'ensemble du monument. Ensuite  il va évoquer pour nous quelques épisodes de l'aventure extraordinaire qu'il a vécue.

La construction de la statue, faite essentiellement d'acier et de laiton a duré 14 ans, au rythme où l'apport financier par les membres de l'Association se complétait.

Initialement, elle devait être montée en dehors du site par boulonnage puis démontée et remontée sur place et rivetée. Mais le projet ne se développa pas comme prévu et l'essentiel du montage eu lieu sur place. Une entreprise locale offrit un échafaudage dont elle n'avait plus l'usage car ne répondant pas aux nouvelles normes européennes ce qui facilita considérablement le travail.

Il se réjouit par ailleurs que le GR passant au pied du mémorial, venant de Rome, soit maintenant intégré aux Chemins de Compostelle permettant ainsi à de nombreuses personnes venant de différents pays de découvrir ce qu'il souhaite être un monument de paix.

Merci M.EVANGELISTI

 

Ndlr : ce même chemin vers Compostelle passe par Boulouris.

 

Après la photo de groupe prise devant le mémorial, on ne pouvait faire mieux, le groupe va entamer un retour vers

le col de Théoule en empruntant un sentier, mérite-t'il ce nom, en descente très raide. Mais tout le groupe arrivera sans encombre au sentier principal au dessus de ll'énorme Croix de Lorraine placée au bord de la grande route.

Mais cette descente nous a permis de découvrir quelques beaux points de vue sur les belles villas de la pointe de la Galère avec les Iles de Lerins et la Maison Lovag-Bernard si caractéristique.

C'est ensuite sur la piste du retour que nous admirons une magnifique piscine qui en fit rêver plus d'un.

De retour au col, nous nous dirigeons maintenant vers le col du Trayas en retrouvant le GR, détourné lorsqu'il coupe

la grande piste car des fascines ont été posées en travers pour éviter l'érosion.

Avant d'arriver au col à 245 m, la montée assez raide est très ravinée. Mais courage, l'arrêt pique-nique est prévu au col.

Nous sommes maintenant à quelques centaines de mètres de la limite des deux départements.

Les traditions du G2 n'ont pas disparu comme la rando de la semaine passée aurait pu le faire croire, car, après le punch accompagné de petits fromages de chèvre, nous eûmes  rosé et rouge à profusion.

Le ciel qui était un peu mitigé ce matin est devenu bien bleu, la température a remonté mais comme nous allons descendre de façon continue, nous ne serons pas gênés par la chaleur.

Nous nous dirigeons maintenant vers un autre col, celui des Monges avec toujours de très beaux points de vue.

Il n'a eu droit qu'a l'appellation COLLET. C'est un peu injuste vis-à-vis des autres cols du secteur... Il se situe juste au pied du Rocher des Monges qui sera le fil rouge de l'après-midi.

C'est dans la descente que nous allons pouvoir bien

profiter de la flore avec des masses de Lavandes des Maures, Euphorbes hérisson, Immortelles d'Italie (Helichrysum italicum- la fameuse herbe à Maggi).

Pourtant l'une d'elle résistera à l'identification sur place et ensuite dans les bouquins. Pourtant elle parait banale. Que la nature est difficile à appréhender !

La descente se poursuit sans problème et nous nous retrouvons pour la troisième fois au Col de Théoule.

Petit arrêt pour se désaltérer et ce coup-ci nous emprunt ons la grande piste avec un dernier point de vue sur la mer.

Arrêt près d'un figuier couvert de fruits. Grosse discussion sur la reproduction du figuier. Pour lever  l’ambiguïté, un petit texte explicatif. Si la sexualité du figuier ne vous intéresse pas vous pouvez zapper la zone en italique.

 Au printemps, les figuiers portent de nombreuses figues, déjà formées au bout des rameaux, directement sur les tiges. Elles sont vertes, spongieuses, sèches à l’intérieur, et tombent sans jamais parvenir à maturité. Ces figues   ne sont pas comestibles. Elles abritent   le blastophage, Blastophaga psenes L., le fameux insecte responsable de leur pollinisation, un parent des guêpes et des abeilles, un hyménoptère de la famille des Agaonides.

Le figuier ne peut être pollinisé que par le blastophage et le blastophage ne peut se reproduire en dehors des fructifications du figuier : aucun des deux n’existerait sans l’autre.

Parasitées par des blastophages arrivés au printemps (mi-mai), les fleurs femelles des figues servent ainsi de couveuse à une nouvelle génération de blastophages qui ne tardera pas à éclore. S’en suit l’accouplement des jeunes blastophages à l’intérieur de la figue… Le destin des mâles, dépourvus d’aile, s’arrêtera là, tandis que les femelles fécondées prendront leur envol vers la mi-juillet vers un nouveau lieu de ponte. Pour s’échapper de la figue par l’ostiole elles devront passer à travers un tapis de fleurs mâles, alors fertiles, se badigeonnant ainsi les ailes de pollen.

La suite se passe chez le figuier domestique dont les variétés unifères fructifient une seule fois, en fin d’été.  

Les figues d’automne ou figues fruits souvent appelées aussi les « secondes »  constituent le plus gros de la production, et mûrissent de façon échelonnée de la fin du mois d’août jusqu’aux premières gelées pour les plus tardives. Ce sont elles qui accueillent mi juillet les blastophages tout juste sortis des figues sauvages. Ils s’y précipitent pour pondre dans les fleurs femelles. Ces figues comestibles s'installent au raccordement des feuilles sur la tige ce qui fait leur différence avec les précédentes.

 

  Nous reprenons la grande piste nous conduisant à la partie ombragée du parcours, garantie fraîcheur, puis

directement au parking.

 

Voilà, vous venez de faire, avec nous, une jolie balade au-dessus de Théoule. C'était bien n'est-ce pas.?

Il nous reste à aller prendre le pot de l'amitié à Agay. Venez avec nous.

 

Merci Rolande pour cette journée originale et pour cette rencontre inouïe au Mémorial.

 

Merci pour les photos à Nicole, Rolande et Jean-Marie.

 

La semaine prochaine : G2- Départ : 8H30- Joël- 886-2-Les Sources de l'Huveaune Moyen* 12,6 km Dh: 190 m

Randonnée inédite à la découverte des sources de ce petit fleuve, des gours, et des résurgences dans la fraîcheur des sous bois.

Parking : D560 Pont du Coulomb Saint-Zacharie Coût du trajet A/R : 70 €

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17 mai 2018 4 17 /05 /mai /2018 19:33

2018-05-17 -n° 820 - ESTEREL MER ET MONTAGNE -G1 -

18 randonneurs se retrouvent sur le parking du col de Belle Barbe pour une randonnée menée par Anne Marie, dans l'Estérel.

Le temps est couvert au départ mais très vite le soleil sera de la partie. 

Anne Marie nous présente la randonnée, 15 kms avec une dénivelée de 535m

 

 

 

 

Dan sera notre serre file.

Il est 8h30 nous démarrons en direction du Rocher du Gravier

en passant devant le ravin du Mal Infernet où déjà certains enlèveront une couche

Direction le Rocher du gravier qui porte bien son nom

en admirant les immortelles sur notre passage

Anne Marie nous indique le Perthus oriental en arrière plan

La mer à droite et à gauche le St Pilon et le Cap Roux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dommage le temps est encore couvert !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En face nous avons le Pic de L'Escale que nous contournerons

pour nous diriger vers le Pic d'Aurelle

Pic de l'Escale
Pic d'Aurelle

Nous rejoignons la baïsse des sangliers, traversons la route en sens unique qui descend du col des Lentisques pour monter au Pic d'Aurelle (323m).

Petit arrêt avant la montée, pour admirer la mer et imaginer les Iles de Lérens.

Hâtons le pas, la-haut nous ferons la pause banane

Après cette pause sous le soleil, il faut descendre pour rejoindre le col des Lentisques 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous traverserons 2 fois la route de Service qui mène au Pic de l'Ours

Nous atteignons la dent de l'Ours et avant de déjeuner, nous descendons à la grotte

Chacun choisit son endroit sur la Dent pour se restaurer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pic de l'Ours en arrière plan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du haut de son rocher, Alain est fier de ses exploits!!!

Il est 13h, nous quittons cet endroit merveilleux où nous avions un super paysage (les Suvières, le Mont Vinaigre, St Raphaël/Fréjus, les grosses vaches, le Perthus oriental et le Perthus occidental etc ...

le Mont Vinaigre en arrière plan et les grosses vaches
St Raphaël/Fréjus

Le soleil commence à chauffer, nous apprécierons le passage sur un chemin boisé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

en direction du Lac de l'Ecureuil où nous ferons la photo de groupe

La prochaine étape devait être le col Aubert, mais il a été décidé compte tenu de l'heure et du beau temps de rallonger le parcours. Une petite boucle supplémentaire nous fera passer par la Baïsse de la grosse vache, la Baïsse de la petite vache sur une piste très agréable;

puis vers le bas du Perthus oriental et le col du Baladou pour nous retrouver au Col Aubert.

En passant devant le lac (sans nom) nous aurons le plaisir de contempler et de photographier trois belles oies.

Un autre regard sur les deux Perthus avec cette faille entre les deux et la vallée de Perthus.

Anne Marie nous donne l'explication de Perthus qui veut dire " Porte Percée "

Et quel plaisir de passer devant ce petit lac avec ses nénuphars!

de remarquer ces jolies fleurs jaunes, et celles ci d'une couleur mauve/rose fushia

pois de senteur
Lin jaune

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant de reprendre la piste pour rejoindre nos voitures.

 

Nous avons fait 20 kms avec une dénivelée de 850m

Nous nous retrouvons pour le pot de l'amitié à Agay 

Un grand merci à Anne Marie pour cette belle journée dans l'Esterel

Merci aux photographes : Xavier, Alain, Daniel M.et Brigitte 

 

Prochaine randonnée : Le Jeudi 24 Mai 

Départ 8h30 -G1 et G2 avec Alain et Joël - 886-1 Les Sources de l'Huveaune 

G1 : Moyen ** 14.2kms DH 294m

G2 : Moyen *   12.6kms DH 190m

Parking : D560 Pont du Coulomb Saint Zacharie

Coût du trajet AR : 70€

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11 mai 2018 5 11 /05 /mai /2018 09:14

« Sur les traces de Manon des Sources » - Signes – G2 – jeudi 10 mai 2018

22 courageux au vu de l’annonce incertaine de la météo la veille et de l’éloignement de Saint Raphaël, dont 11 randonneurs du G1  (pour qui la randonnée avait été annulée) et Danielle ,

nouvelle marcheuse  du lundi que nous accueillons parmi nous se sont retrouvés,  pour cette randonnée inédite proposée par Alain à Signes, randonnée qui sera en définitive de 17 kms et 335 m. de dénivelé, « sur les traces de Manon des Sources »

Nous démarrons du parking à 9h45 après quelques mots d’Alain sur Marcel Pagnol écrivain et cinéaste (ceux intéressés consulteront sur internet sa biographie, bibliographie et filmographie), non bercés par les vrombissements d’essai sur le circuit non loin du Castelet mais par le bruit des tondeuses et débroussailleuses d’ouvriers de service malgré ce jour férié,

par un chemin parallèle à la D2, chemin boueux, que certains éviteront en passant dans l’herbe sur le côté.

Nous pénétrons alors dans la forêt par le Vallon des Marseillais.  

Dans une clairière nous nous arrêtons près d’un puits qui marque l’emplacement de la bergerie du Vieux Mounoï. « Mounoï qui pouvait bien signifier «habitat des moines » ou du sieur Mounier, dans l’ancien temps. » et des ruines d'une ancienne bâtisse.

 

Nous empruntons un sentier montant tout d’abord, puis plus  loin prenons un petit sentier glissant sur la gauche qui descend à la Grotte du Mounoï. Prudence de mise d’autant plus que deux autres randonneurs ayant glissé nous ont alertés. Alain vient à la rescousse de certains.

Un grand aven avec de superbes concrétions au plafond s’offre à nous. Nous faisons une 1ère photo de groupe sans Dominique et Gérard qui n’étaient pas descendus et sans la photographe.

« C’est ici que les scènes du film de Claude Berri ont été tournées. Manon cherchant un agneau égaré trouve la source. Elle va vérifier que cette eau alimente bien le Bassin des Perdrix, bassin qui aliment lui-même la seule fontaine du village des Bastides Blanches. Sûre d’elle, ne pensant qu’à sa vengeance,   Manon va construire un petit barrage pour couper la source et priver le village d’eau potable, créant un émoi considérable. »

(photo extraite du film)

Nous remontons de la grotte et revenons sur nos pas. Nous nous arrêtons pour la pause banane. Il est 11h15 et le petit déjeuner est déjà loin.

Nous nous dirigeons  alors vers le vallon des Martyrs. La piste est bien détrempée. Equilibre, petite glissade mais pas de chute.

Nous arrivons alors dans une clairière avec une croix de Lorraine : La Nécropole des Martyrs ou Charnier de Signes, où les faits de cet épisode dramatique sont relatés.

 « 1944. Les actions des Résistants qui attendent depuis des mois le débarquement des forces alliées se multiplient. Un officier français aurait trahi les 38 martyrs du Charnier de Signes, tous issus du Mouvement uni de la résistance, pour quelques milliers d’anciens francs. Incarcérés aux Baumettes, ils furent interrogés et torturés.

Le 18 juillet 1944, un jeune garçon, Joseph Call, dont les parents travaillent dans la forêt, aperçoit un car déposer 29 prisonniers encadrés par les Allemands. Un bûcheron de Cuges, Maurice Percivalle, passant aussi par là, entend au loin La Marseillaise. Il voit les hommes creuser leurs propres tombes. Le 12 août, neuf autres résistants furent fusillés sur le même site. Mais pourquoi ont-ils été emmenés dans ce vallon ?

Raymond Aubrac, alors commissaire de la République de la région – premier signataire de la pétition pour la réhabilitation de la Nécropole de Signes – a fait exhumer les corps. « Certains portaient des marques de strangulation, signes de tortures antérieures; des corps ont été recouverts de chaux vive. D’autres ont été enterrés vivants.» Les familles ont dû reconnaître les corps mutilés au Pharo où ils furent transportés avant d’être inhumés à Saint-Pierre au cours d’un hommage républicain ; cinq d’entre eux n’ont jamais été identifiés. »

Nous quittons ce site où des roses ont été déposées ce mardi (8 mai) et reprenons le chemin qui se rétrécit. Nous sommes dans un étroit vallon bordé par un ruisseau à sec. Nous arrivons, après avoir enjambé une chaîne avec une flèche bleu à un grand bassin. « C’est la reconstitution du Bassin des Perdrix, qui décantant l’eau de la source, alimentait le village et qui a servi de décor pour le film Manon des Sources. »

Le ruisseau sera la grosse difficulté de la journée. La végétation et la falaise le bordant empêchant tout autre passage nous sommes obligés de  remonter son lit, fort heureusement à sec. Cailloux et roches chaotiques ralentissent la progression en particulier des G2.

Petite accalmie. Nous quittons son lit pour continuer sur un chemin mais où nous sommes gênés cette fois par la végétation. Eh non les réjouissances ne sont pas terminées nous revoilà dans le lit du ruisseau.

Regroupement : « C’est par ici que furent tournées les scènes où Ugolin entrain de chasser, voit Manon se baigner nue dans une baignoire naturelle. Puis celle-ci va danser, toujours nue, au son de son harmonica, mettant Ugolin dans tous ses états. ». Malgré la vue perçante de certains point de Manon à l’horizon.

                                                     (photo extraite du film)

Nous passons près de petites marmites remplies d’eau. Alain propose soit de faire la pause pique-nique ici soit de continuer jusqu’à la Bastide de Château Renard.

A l’unanimité : « On continue ». Les marcheurs préfèrent poursuivre la montée jusqu’au sommet plutôt que d’être arrêtés en pleine progression.

Au sommet nous contournons un champ fraîchement planté

et arrivons à la Bastide. « C’est la bastide des Romarins, la maison du Bossu qui a servi de décor pour les 2 films. »

De nombreuses personnes sont installées, aussi nous nous éloignons un peu après avoir admiré chevaux et attelages avec qui ils étaient venus.

Chacun s’installe. Il est 13h40. Pique-nique sobre aujourd’hui. Seuls des petits saucissons, navettes, amandes et fruits secs tourneront parmi les randonneurs.

Alain, imperturbable, au début, durant et à la fin du repas relate l’histoire complète des deux films (récit trop long pour l’intégrer au blog, mais peut-être avez-vous maintenant envie de revoir les deux films de Claude Berri « Manon des Sources » et Jean de Florette » ou de relire les deux volumes du roman de Maurice Pagnol « L’eau des collines »).

Le départ des personnes en calèche nous sortira de l'ambiance des films

 

Il est 14h 40 et temps de repartir. Nous n’avons parcouru que la moitié du chemin. Il reste 8 kms sur de bonnes pistes quasiment plates. Quelqu’un annoncera :« On en a pour 2h30 et Alain  lui 3h »

Qui dit mieux ? Passages boueux et piste abîmée par endroits par des engins forestiers.

Les G1 prennent les devants et accélèrent. Le groupe s’étire. De nombreux regroupements sont nécessaires.

Nous arrivons à la Bastide Crispin devant laquelle nous faisons une photo de groupe.

Alain dira aux pressés  « Vous pouvez filer. C’est tout droit. Attendez à la citerne verte »

Nouvelle difficulté. La belle piste deviendra vite  très empierrée. Certains commencent à fatiguer et peiner mais l'arrivée n’est plus loin. On arrive aux voitures. Le record des 2h30 ou 3 h annoncées a été battu : 2h05 arrêts compris. On est loin du rythme habituel des G2.

Etirements pour certains avant de traverser Signes et regagner le bar de l’Oustaou pour partager le verre de l’amitié bien mérité  après cette très longue balade, sur une petite place à côté d’un magnifique platane planté en 1750.

Merci Alain pour cette belle et  intéressante balade bien documentée.

Les photos sont de Brigitte, Alain , Jean-Marie et Rolande

Prochaine randonnée G2 – jeudi 17 mai 2018

Notre Dame d’Afrique et les 3 cols –  Animatrice Rolande

10,5 kms – 400 m de dénivelé – moyen*

Départ 8h30 – Parking rue J.B Pastor  à Théoule- Coût du trajet AR : 12 €

 

 

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