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4 mai 2018 5 04 /05 /mai /2018 17:33

2018-05-03 - N°838 - Le Siou Blanc - G1

Sous la houlette de Joël, nous sommes 14 randonneurs présents ce matin sur le parking de la Bergerie dans le massif de Siou Blanc à une quinzaine de kilomètres de la petite ville de Solliès-Toucas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Joël nous fait la présentation de cette randonnée :

"La dernière édition de cette randonnée date de avril 2011, menée par Jean Bo, elle a été passablement perturbée par de fortes pluies et elle a été écourtée par la force des choses. Aujourd'hui, il y a un risque de pluie prévue vers 17 h, ce qui devrait nous permettre d'aller au terme de cette randonnée. Ici nous sommes sur un relief karstique. De nombreux avens sont présents sur ce site. Nous en découvrirons quelques uns.

Cette randonnée fait 19 km et 580 m de dénivelé."

 

 

 

Le massif de Siou-Blanc ou massif des Morières est bordé au nord par le massif de la Sainte-Baume, à l'est par la vallée du Gapeau et le massif des Maures et au sud par les Monts toulonnais. Son point culminant est la Colle de Fède qui culmine à 826 m d'altitude.

 

Il est 9h 15' quand nous quittons notre parking situé à 640 m d'altitude.

 

 

 

Rapidement il faut retirer une première couche de vêtement car la température grimpe au même rythme que notre sentier.

 

 

Maurice, notre serre file du jour, veille au grain.

 

 

 

Nous arrivons maintenant dans une zone recouverte de dalles de calcaire appelées "lapiaz" avec de nombreuses fissures appelées "diaclases".

 

 

 

 

Le lapiaz, qu'est ce que c'est?

Formation géologique résultant du ruissèlement dans les roches de type calcaire en forme de ciselures d'une profondeur pouvant atteindre plusieurs mètres. L'été il est possible de trouver de la neige au fond des lapiaz les plus profonds.

Et les diaclases?

Une diaclase est une fissure affectant certaines roches, les granites notamment.

Épisode géologique pendant lequel une roche va se fendre en deux sans déplacement de l'une ou l'autre partie perpendiculairement au sens de stratification (généralement verticalement). Elle apparaît lorsque la roche est soumise à des pressions ou des mouvement tectoniques. La diaclase n'est pas à confondre avec une faille.
Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-3636-diaclase.html
Une diaclase est une fissure affectant certaines roches, les granites notamment.

Épisode géologique pendant lequel une roche va se fendre en deux sans déplacement de l'une ou l'autre partie perpendiculairement au sens de stratification (généralement verticalement). Elle apparaît lorsque la roche est soumise à des pressions ou des mouvement tectoniques. La diaclase n'est pas à confondre avec une faille.
Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-3636-diaclase.html
Une diaclase est une fissure affectant certaines roches, les granites notamment.

Épisode géologique pendant lequel une roche va se fendre en deux sans déplacement de l'une ou l'autre partie perpendiculairement au sens de stratification (généralement verticalement). Elle apparaît lorsque la roche est soumise à des pressions ou des mouvement tectoniques. La diaclase n'est pas à confondre avec une faille.
Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-3636-diaclase.html
Une diaclase est une fissure affectant certaines roches, les granites notamment.

Épisode géologique pendant lequel une roche va se fendre en deux sans déplacement de l'une ou l'autre partie perpendiculairement au sens de stratification (généralement verticalement). Elle apparaît lorsque la roche est soumise à des pressions ou des mouvement tectoniques. La diaclase n'est pas à confondre avec une faille.
Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-3636-diaclase.html
Une diaclase est une fissure affectant certaines roches, les granites notamment.

Épisode géologique pendant lequel une roche va se fendre en deux sans déplacement de l'une ou l'autre partie perpendiculairement au sens de stratification (généralement verticalement). Elle apparaît lorsque la roche est soumise à des pressions ou des mouvement tectoniques. La diaclase n'est pas à confondre avec une faille.
Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-3636-diaclase.html

Fracture dans une roche sans que les parties disjointes ne s’éloignent ou ne se décalent l’une de l’autre ! Ne pas confondre donc avec une faille.
Les diaclases peuvent apparaître dans les roches du fait de
pressions auxquelles les roches sont soumises : pression des roches situées au-dessus, contraintes liés à des mouvements tectoniques légers… Elles apparaissent lorsque les contraintes dépassent les capacités de déformation de la roche.

 

Plein sud, le Mont Faron qui culmine à 584 m au dessus de la rade de Toulon.

 

 

 

Facétie de la nature, cet éléphant de pierre remarquablement imité.

 

 

Attirés par la perspective de découvrir un très joli panorama, nous suivons Joël dans un labyrinthe végétal épais : chêne vert,genévrier, cade qui en égratigneront plus d'un.

 

 

Quelques instants plus tard, Joël se ravise et décide de faire demi-tour. Nous en profitons pour faire la pause banane.

 

 

 

Ci-dessous, un des nombreux avens existants sur ce massif de Siou Blanc : l'abîme des Morts, environ 40 m de profondeur. Les photographes auront du mal à réaliser des clichés montrant la réelle profondeur de ces cavités car la plupart sont protégés par des barrières ou grillages de protection empêchant tout risque d'accident.

 

Un peu de révision de SVT, avant les épreuves du BAC:

Ces « cavités naturelles » issues d’un processus de dissolution et d’effondrement se situent dans des secteurs calcaires ou karstiques.
À l’origine les avens se forment de la façon suivante :sous terre la force de l’eau courante chargée en sable, graviers, galets, est responsable du phénomène d’érosion (action mécanique et chimique qui cause l’usure de la roche). L’eau, en surface acide, entre dans les fentes du calcaire, les attaque et les ronge, ce qui les élargit et les agrandit. De ce fait, l’eau prend encore
plus de vitesse et de force. Le phénomène s’accélère,ainsi le trou devient une cavité, puis une salle, une grotte,et ainsi les fissures se transforment en gouffres ou avens. Le calcaire étant perméable, il laisse l’eau s'infiltrer et creuser ces gouffres.
Les spéléologues ont recensé plus de 800 cavités.
Parmi elles, 24 dépassent les 100 mètres de profondeur (370 m pour l’aven du Cyclopibus)

 

Respectant à la lettre le code de la route, c'est vêtu d'un magnifique gilet jaune que Joël nous emmène sur cette portion de route heureusement fort peu fréquentée.

 

Nous abordons la sente des Marquands : nous traversons une forêt dense peuplé de chênes verts. Le manque de lumière explique la présence de mousse sur les rochers et sur les troncs des arbres.

 

 

 

Au sud et au deuxième plan, la ville de La Ciotat.

 

 

Au Nord, le Mourre d'Agnis (919 m), la montagne de la Loube et les crêtes de Mazaugues.

 

 

Arrivés au point culminant de notre randonnée, nous apercevons au fond de ce vallon les fameuses Aiguilles de Valbelle que nous découvrirons dans l'après-midi.

 

 

Pour l'instant, c'est l'heure du casse-croûte : "Bon appétit à tous".

 

 

 

 

 

 

Nous aurons le plaisir de déguster un très bon Gamay de Touraine rouge offert par notre animateur.

 

Et après le café servi par Claude et Monique, n'oublions pas la photo de groupe, juste avant de reprendre notre chemin.

 

Dés le départ, la digestion est contrariée par un passage un peu délicat mais heureusement pas très long.

 

 

Après une petite demie-heure de marche, sculptées au fil du temps par l'érosion, nous découvrons les magnifiques aiguilles de Valbelle.

 

 

 

 

 

 

 

Toujours à la recherche de sensations, notre camarade Alain joue les explorateurs en herbe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Ces aiguilles sculptées par l’érosion (vent, pluie et gel)sont issues de la dolomie (roche sédimentaire composée de calcium et de magnésium). Leur nom provient du comte Guillaume de Valbelle qui était le seigneur des lieux.
Au crépuscule, vous aurez peut-être la chance d’observer le départ en chasse d’une chauve-souris : le Molosse de Cestoni et entendre le chant du Hibou grand-duc (plus grand rapace nocturne d’Europe).

 

Nous passons devant ce monument qui rend hommage aux résistants qui ont combattu dans ce secteur du département du Var.

 

Le 6 juin 1944. Les troupes alliées débarquent en Normandie. La France Libre ordonne la reprise des combats pour la libération de notre patrie. Le comité clandestin de la libération nationale du Var a choisi cette ferme pour le ralliement des forces résistantes de la région de l'ouest varois. Plus de 400 hommes rejoignent le maquis de Siou blanc - Valbelle. Cette action n'a pas été vaine, puisque les Allemands se sentant pourchassés dans notre région maintiennent le maximum d'effectifs facilitant ainsi l'avance des troupes alliées vers Paris. Hélas, dans cette action dix jeunes maquisards furent arrêtés et fusillés.

 

Quelques gouttes de pluie viennent nous accompagner dans les derniers instants de notre randonnée, alors qu'une profusion d'asphodèles s'offrent à nos yeux.

 

Comme de coutume, mais après avoir pas mal tournicoté dans le village de Sollies-Toucas pour trouver enfin un café, nous terminons cette journée par le pot de l'amitié.

 

 

 

 

 

 

Merci Joël de nous avoir fait découvrir cette région du Var, qui était pour tous les présents une première.

Les photos sont de : Brigitte Ri, Claude Ca et Gilbert.

Votre prochaine randonnée G1 du jeudi 10 mai 2018 :

Départ :08h

Jean Ma

743 - Flayosc la Sigue  Moyen **  15 km  Dh : 400 m

Parking : Place du 8 mai 45 (jeu de boules) à Flayosc

Coût du trajet A/R : 24 €

 

 

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4 mai 2018 5 04 /05 /mai /2018 10:23

St Cassien des Bois-Val de Tignet-G2

 

Comme en 2015, les randonneurs du G2 se retrouvent sur le parking de la petite chapelle de St Cassien-des-Bois. Aujourd'hui c'est  Jean Ma qui va conduire le groupe de 19 marcheuses et marcheurs du cercle de Boulouris.

Il fait beau et doux. La météo nous annonce un risque de pluie dans l'après-midi.

Jean Ma nous explique que cette randonnée conçue par Mikaël comportait deux boucles de 6 km. Lors de la reconnaissance, il a constaté qu'elle s'avérait un peu difficile pour le G2 et  a pris la décision de la réduire. (Merci Jean)

Nous ferons  une boucle normale le matin, côté Var, puis l'après-midi un aller-retour le long de la Siagne, côté Alpes Maritimes, car c'est la Siagne qui fait "frontière", ce qui donnera environ 11 km et 300m de dénivelée.

Il ajoute que  ce matin nous aurons à traverser une propriété privée avec l'autorisation du propriétaire obtenue lors de la reconnaissance par le truchement d'un voisin.

Nous partons direction nord dans une forêt épaisse en direction de la Siagne.

Jean nous avouera qu'il est amoureux de cette rivière dont il découvre cette partie du cours, plus familier avec la zone en aval, en-dessous de St Cézaire.

Et nous commençons à l'apercevoir au travers de la végétation, avec ses reflets bleutés. Son niveau n'est pas très important.

Nous poursuivons sur un chemin facile en direction des ruines du viaduc que nous commençons à apercevoir.

Un peu d'histoire,

Ce Viaduc à l'origine était long de 231 m et situé 72 m au dessus de la Siagne, il a nécessité 900 tonnes de ferrailles et 8 mois de travaux d'Octobre 1889 à Juillet 1890. Il fut la fierté de la ligne Nice-Meyrargues jusqu'au 24 Août 1944, où il fut détruit par un commando allemand juste après la libération de Grasse afin de retarder la progression des alliés.

La célèbre entreprise "Eiffel " soumissionna pour sa construction, mais n'emporta pas le marché attribué par l'intermédiaire du Baron De Reinarch à la société des Ponts et chaussées associée à la compagnie du Sud .

Cet ouvrage s'inspirait cependant de celui dessiné par Eiffel.

Nous sommes en dessous du pilier restant. Dans notre rando du Lac St Cassien-Nord nous allons au-dessus, c'est  alors très impressionnant.

Aujourd'hui nous poursuivons jusque aux ruines du Pont Vieux dont nous ne savons rien si ce n'est qu'a partir des deux piles restantes des ruines nous pouvons en déduire que c'était un pont et qu'il était vieux !!!

Mais c'est là que nous ferons "la pause banane" avec les premières euphorbes "hérissons" et les sénés d'un si joli bleu.

Il nous faut repartir sud-est et nous attaquons une mauvaise montée mal empierrée, heureusement assez courte et nous retrouvons un petit sentier perdu dans les buissons. Si rien n'est fait sur la végétation, dans deux ans nous ne pourrons plus passer.

Nous débouchons sur l'ancienne voie ferrée Nice-

Meyrargue déjà citée et profitant d'un regroupement Jean-Marie va tenter d'identifier cette jolie petite fleur  d'un bleu intense.

En 2015, il avait échoué et s'était fait chambrer par le blogueur. Aujourd'hui, après réflexion et consultation  de la littérature spécialisée il se risquera à "une variété de Myosotis".

Maintenant nous avons une colline à franchir : montée assez longue et semble-t'il suffisamment forte pour avoir besoin d'une petite pause au sommet, n'est-ce pas Martine.

La descente n'est pas facile car les feuilles mortes cachent les cailloux qui roulent. Pourtant tout se passe bien et nous arrivons à la route que nous allons emprunter sur une centaine de mètres, bien disciplinés, en file indienne, à gauche. Le bas-côté est couvert d'ornithogales.

Quittant la route nous montons maintenant une large piste qui nous conduira à l'ancienne ferme-auberge au lieu dit Vernatelle. Pour Jean-Ma, c'est un passage important car nous allons rencontrer le propriétaire qui a obtenu de son voisin l'autorisation de traverser son terrain, fermé par des clôtures électriques.

C'est lors de sa reconnaissance que Jean Ma avait entamé cette démarche diplomatique qui s'est avérée payante. Bravo à notre animateur.

  Très confiants nous abordons cette descente.

En ouvrant et refermant les diverses clôtures nous traversons cette propriété sans rencontrer ni hommes ni bêtes. 

A 12 h 30 nous arrivons à la Chapelle de St Cassien-des-Bois et descendons au bord de la Siagne pour pique-niquer.

Le site est remarquable. La rivière se rétrécit et chute de quelques mètres.

Depuis ce matin, le ciel s'est un peu voilé et la température est très agréable lorsque nous nous installons sur les rochers.

Aujourd'hui le G2 sera sobre, une bouteille de vin pour 19…

L'accès au bief du moulin est quasi impossible à moins de mettre les pieds dans l'eau et là, le photographe renoncera.

A 13 h 15 Jean donnera le signal du départ pour un aller-retour sur l'autre rive de la Siagne, environ 4 km.

Photo de groupe sur la passerelle et départ sur un sentier en sous-bois avec des arbres bien droits.

Quelques puits bien maçonnés intriguent le groupe.

Le sentier est un peu accidenté ce qui permet de beaux points de vue sur la rivière.

Nous passons au pied de l'autre pilier du viaduc et

poursuivons jusqu'à l'arrivée du sentier qui descend du Tignet et emprunté en 2015.

Retour par le même chemin et lorsque nous retrouvons nos voitures, le ciel s'est bien assombri mais finalement nous n'avons pas eu de pluie.

C'est Chez Pierre, au bord du lac que nous prenons le pot de l'amitié.

Merci Jean, ce fut une très belle randonnée.

 

Photos de Jean-Ma et Jean-Marie

 

La semaine prochaine, Jeudi 10 mai 2018

 Départ: 8h00- Alain-885 -Sur les traces de Manon des Sources- Moyen ** 16 kms Dh : 250m

Sur les traces de Marcel Pagnol, lieux de tournage du film « Manon des Sources » de Claude Berri.

Parking : sur la D2 entre Signes et Cuges-Les-Pins au rond point de la carrière Lafarge Coût du trajet A/R: 67 €

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27 avril 2018 5 27 /04 /avril /2018 08:48

FLAYOSC – Les Vallons Sud - G2/n°728 – jeudi 26 avril 2018

Aujourd’hui ce sont 16 randonneurs qui se sont retrouvés à Flayosc pour la 4è édition de cette randonnée proposée pour la 2è fois par Jean-Marie uniquement à des G2. La grisaille est au rendez-vous ce matin, ce qui ne fera pas l’affaire des photographes.

"Randonnée prévue de 14 kms et un peu plus de 300 m de dénivelé (14.2 et 400 m. à l’arrivée). Randonnée facile sur de bons chemins et routes. Nous emprunterons deux fois l'ancienne voie ferrée de Meyrargues à Carroz et ses 3 tunnels et nous aurons peut-être la chance d'admirer la cascade sur le Rinalté. Une belle grimpette pour terminer la rando. Sans oublier la terrible Floriyère"

Nous commençons la randonnée par une rapide traversée du village où se trouvent plusieurs fontaines. Comme à chaque fois nous nous arrêtons devant la plaque de la « rue des fainéants » et faisons poser Claudine et Josiane qui font la randonnée pour la 1ère fois. Les fainéants auraient été les éleveurs des vers du mûrier à soie.

Nous pouvons admirer au passage le campanile de l’église Saint Laurent datant du 11è siècle. Puis nous passons devant une fontaine, place de la Reinesse  dont  le nom de « reinesse », viendrait de « rainette », petite grenouille qui était l’objet d’un culte païen ou peut-être encore de la reine Jeanne qui aurait dit-on fondé le canal d’irrigation en 1365.

et arrivons sur une aire de battage bien verte et fleurie aujourd'hui.

« Flayosc est connue pour ses vignes, ses olives et sa coordonnerie. Une fabrication de chaussures existe depuis 1921. Le nom parlera à tous car il y a un magasin à Saint Raphaël - Vallagnosc. »

Nous traversons tout d’abord le bois des amoureux. La commune a superbement aménagé le site et des cognassiers ont été plantés,

puis empruntons une route passant devant la station d’épuration. Bouchons-nous le nez.

Nous cheminons alors sur une partie de l'ancienne voie ferrée Meyrargues-Carroz avant d’arriver à la chapelle Saint-Jean, qui se trouve auprès d'un 1er cours d'eau "Le Figueret", au débit beaucoup plus important qu’en 2016. Nous nous y arrêtons pour faire la pause banane.

Pourquoi y-a-t-il tant de statuettes de la Vierge en particulier de Lourdes et quelle est la signification de la forme de la croix?

Après avoir traversé le cours d’eau nous longeons des vignes, puis passons devant le domaine de "La Bernarde".

En cours de route de nombreuses fleurs de toutes les couleurs nous accompagnerons tout au long de la journée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soleil a fait son apparition et avec lui la chaleur. Des haltes sont nécessaires pour se désaltérer à l'ombre des arbres.

Petit passage boueux mais pas de glissade.

C'est, arrivés au pont médiéval qui traverse " la Floriyère" que nous nous arrêtons pour le pique-nique. Chacun trouve sa place à l’ombre ou au soleil avec les pieds dans l’eau, n’est-ce pas Claudine ? Stanislas et Macvin du Jura en apéritif sont à la carte aujourd’hui ainsi qu’un succulent cake au citron préparé par la femme de Jean-Marc au dessert.

Il y a de l’eau mais le débit est peu important et dire qu’en 2010 ce cours d’eau avait emporté le pont de Taradeau.

Il est temps de repartir car nous n'avons parcouru que la moitié du chemin. Nous faisons une photo du groupe sur le pont.

Nous passons devant le muret limitant des chênes truffiers, puis devant de magnifiques oliviers.

Nous sommes sur une petite route mais bien fréquentée. Il faut un peu de discipline et marcher à la queue-leu-leu. Les « attention voiture » fusent.

Jean-Marie attire notre attention sur un pigeonnier,

puis nous arrivons devant une cascade à sec. Difficile de s'imaginer de la voir couler. Nous nous arrêtons pour nous désaltérer et faire une 2è photo de groupe. Nous sommes face au 3è cours d'eau, "le Rinalté".

Jean-Marie sort alors une feuille de papier. Qu’a-t-il à raconter? « Interrogation orale : contrôle suite aux conseils donnés à chacun par Joël en début d’année : qui a dans son sac une 2è paire de chaussettes, une serviette, un couteau multilames, une lampe électrique, un sifflet, une couverture de survie, sa carte vitale… ? Vous devinez les réponses à chaque objet énoncé.

Nous passons par le hameau de Sauve Clare avant lequel nous nous mouillons un peu les pieds.

Hameau  où se trouve la chapelle Saint Augustin datant du 18è siècle, «édifiée par la famille VAILLE et restaurée en 2001. Petit arrêt pour se désaltérer.

« Maintenant pour terminer la randonnée il nous reste principalement trois choses importantes la voie ferrée et ses tunnels, la montée raide et l’arrêt au bar. »

C'est alors que nous retrouvons le chemin de l'ancienne voie ferrée, où nous sommes accueillis par le braiment d’un âne. Josette n’est pas là pour lui donner à manger.

Oh surprise, la voie a été bitumée tout du long sauf sous les 3 tunnels et est ouverte à la circulation. Les lampes de poche sont à peine nécessaires

Nous abandonnons la voie ferrée et attaquons la montée raide par le chemin des escruvelettes (petits écrevisses) bien caillouteux.

Encore un effort et nous apercevons le village.

Une petite descente et nous revoilà au centre du village où nous nous arrêtons au café du midi pour partager le verre de l'amitié.

Ayant vu au passage un panneau indiquant le canal d’irrigation nous décidâmes de faire marche arrière et de le longer un moment avant de retraverser le village pour regagner nos voitures. La balade a été rallongée d’un kilomètre mais cela aura été une découverte pour la majorité d’entre nous.

Merci Jean-Marie pour cette très agréable balade.

Les photos sont de Jean-Marie et Rolande

La semaine prochaine : Jeudi 3 Mai 2018

"St Cassien - Val Tignet" Animateur : Jean Masson 

12,2kms - 350m de dénivelé - moyen *

Parking: Chapelle Saint Cassien des bois - Coût du trajet : 24 € AR

 

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