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20 décembre 2019 5 20 /12 /décembre /2019 11:26

Les Grues par Les Collets Redon-812-3-G2

Pas de blogueur pour cette dernière randonnée de l'année en G2. Heureusement dans ces cas-là il y a toujours des bénévoles pour palier cette carence. Aujourd'hui c'est Anne-Marie pour le texte et Jean Be pour les photos qui ont été mis à contribution. Merci beaucoup à tous les deux.

« La pluie du matin n’arrête pas le pèlerin », dit le proverbe. Nous étions 15 pèlerins à 9 heures du matin au col Notre-Dame, Patrice compris, et nous écoutions Patrice qui présentait la randonnée. Si les conditions météo se dégradent, il sera possible de réduire le circuit. Sinon, nous passerons 5 cols (Notre Dame, le Trayas, la Cadière, les Trois Termes, les Replats), nous ferons un peu plus de 13 kilomètres et un peu plus de 400 m de dénivelée. Une descente caillouteuse requerra toute notre attention.

Nous accueillons un nouveau randonneur, Guy.

Anne-Marie est serre-file.

Nous prenons le GR 653A, en direction du col du Trayas.

Les Grues à notre gauche, la mer à notre droite.

Peu après notre départ, nous voyons un petit oratoire nouvellement édifié. Les pèlerins que nous sommes s’y recueillent.

Nous poursuivons notre route, regrettant un peu que le soleil ne vienne pas illuminer les rochers et la mer.

Arrivés au col du Trayas, la pluie se fait sentir et nous sortons les capes

pour continuer notre chemin sur le GR51 vers le col de la Cadière. A l’abri sous les arbres, la pluie se fait moins sentir. Le mont Saint-Martin est bien ennuagé.

Pause banane au col de la Cadière. Il ne pleut plus.

Nous empruntons ensuite la piste des Œufs de Bouc et c'est le moment de faire la photo de groupe.

Puis nous parvenons au col des Trois Termes.

Nous y faisons une petite halte pour contempler la carte toute neuve, Patrice nous explique le chemin restant à faire, et nous montrer le coin repas au col des Replats.

Nous empruntons la route goudronnée, admirons au passage la vue sur les Suvières et le Marsaou, et la maison des Trois Termes blottie au creux des rochers.

Nous quittons la route après environ 1,5 km, et prenons un sentier à droite avec un panneau qui nous indique « Lac de l’Ecureuil ». 300 mètres après, nous parvenons au col des Replats pour le déjeuner et, enfin, le soleil se dévoile et vient nous réchauffer ! Avec un arc en ciel en prime !

Nous repartons après déjeuner.

Patrice nous avait prévenus : un sentier difficile nous attend jusqu’à la rivière. De fait, de nombreuses crevasses et des pierres font obstacle à notre marche.

Nous parvenons à la rivière et traversons le gué sans difficulté.

Restent ensuite 3 kilomètres de montée continue par le GR51. La montée n’est pas difficile, la pente est régulière, mais les troupes sont fatiguées, et Michel souffre de sa jambe.

Le retour se fait donc à petite allure, autant de haltes que nécessaire, pour

se désaltérer et se détendre, et nous parvenons enfin au col Notre-Dame vers 15 h.

Sur le chemin du retour, nous faisons une pause bien méritée au café du Soleil, au Dramont.

Merci, Patrice, pour cette magnifique randonnée !

  Merci à Jean Be, notre photographe, pour avoir assuré infatigablement le reportage tout au long de notre trajet !

Bonnes fêtes de fin d'année à tous les randonneurs et à tous nos fidèles lecteurs. A l'année prochaine

Prochaine randonnée le jeudi 2 Janvier 

 

 

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13 décembre 2019 5 13 /12 /décembre /2019 11:00

2019-12-12 - N°684 - Mont Vinaigre depuis le Testanier - G1

 

Ce matin, Louis nous a donné rendez-vous sur le parking du col du Testanier pour une randonnée inédite, même si beaucoup d'entre nous ont déjà empruntés une ou plusieurs parties de ce circuit. 13 randonneurs et randonneuses sont présents malgré un mistral assez soutenu. Aussi bonnets et gants sont de sortie pour la première fois de la saison.

 

 

Louis nous présente rapidement cette randonnée:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Parcours varié avec, pour commencer l’ascension du mont Vinaigre depuis le col du Testanier. Du sommet, vue à 360 ° sur toute la région. Ensuite nous descendons vers la maison forestière de la duchesse, puis poursuivons sur une piste jusqu’au col du logis de Paris près des Adrets-de-L’Estérel. Après traversée de la DN7, nous empruntons un chemin vallonné passant par le Pey Servier puis descendons jusqu’au lac de l’Avellan. Nous remontons ensuite tranquillement jusqu’au parking par un petit sentier."

Nous partons pour une marche de 15,8 km avec un dénivelé de 630 m.

 

 

Après avoir quitté le col du Testanier, nous traversons une parcelle peuplée d'eucalyptus en pleine mue. Au pied de chaque arbre,  un amoncellement d'écorce jonche le sol.

 

 

Bien que l'eucalyptus (ou gommier), arbre de la famille des Myrtacées, soit originaire d'Australie et de Tasmanie et qu'on l'associe volontiers aux climats chauds, certaines de ses espèces s'avèrent très rustiques et peuvent sans problème s'adapter à nos latitudes. Les dimensions de l'arbre varient selon les espèces (de quelques mètres de hauteur à plus de 100m dans leur milieu d'origine) .

Les feuilles de l'eucalyptus sont persistantes, effilées, gracieuses et odorantes quand on les froisse, et elles arborent des tons de gris bleuté. Quant à l'écorce beige, brune ou rouge, elle se renouvelle chaque année et desquame en créant de jolis contrastes de couleurs. Enfin, la floraison estivale, blanche ou rouge, produit des fleurs légères semblables à de petits pompons.

 

Le soleil aidant, l'impression de froid s'estompe et nous avançons d'un bon pas.

 

 

 

 

A l'ouest, nous repérons la vallée de l'Argens et le rocher de Roquebrune.

 

 

 

Une, deux, une, deux ... la troupe suit son chef.

 

 

On ne les présentes plus : nos deux serre file du jour, Dominique et Elisabeth.

 

 

Une petite pose pour profiter du paysage.

 

Au nord-est, les cimes du Mercantour sont bien enneigées.

 

 

Après une ascension sans difficulté, nous arrivons au sommet du Mont Vinaigre. La photo de groupe est faite rapidement, car la haut le vent est glacial.

 

 

Le mont Vinaigre est le point culminant du massif de l'Estérel. Il culmine à 614 m d'altitude. Il se trouve sur la commune de Fréjus. Il dispose d'un héliport sous son sommet.

Le mont Vinaigre était le repaire de brigands : Gaspard de Besse (1757-1781), qui détroussait les voyageurs et agents du fisc au XVIIIe siècle, s'y abritait. Son histoire inspira Jean Aicard pour son roman Maurin des Maures. C'était aussi le refuge des forçats évadés du bagne de Toulon.

 

Nous entamons notre descente en direction de la maison forestière de la Duchesse.

 

 

Magnifique point de vue sur la forêt qui nous entoure.

 

 

La forêt domaniale de l'Estérel s'étend au nord-est de Saint-Raphaël et de Fréjus, du mont Vinaigre, son point culminant (614 m) jusqu'au rivage méditerranéen. Ce vaste massif au relief escarpé offre des paysages somptueux marqués par le contraste entre les roches rouges provenant de son lointain passé volcanique, les peuplements de pins maritimes et de chênes-lièges, et l'horizon lumineux de la Méditerranée. C'est un site classé au titre de la loi sur les paysages de 1930.

 

Nous découvrons maintenant la maison forestière de la Duchesse qui est, semble t'il, en cours de rénovation.

 

A coup sûr, la Duchesse est bien gardée!!!

 

L'essentiel à retenir:

 

A l'arrière du bâtiment, il y a encore du travail  de remise en état à prévoir.

 

 

 

 

 

On a même retrouvé une empreinte de dinosaure.

 

 

 

Nous profitons de cette halte pour faire la pause "banane".

 

 

En direction du col du Logis de Paris, la descente se fait à vive allure.

 

 

 

 

 

Peu après la traversée de la DN7, nous posons sacs et bâtons pour reprendre des forces.

 

 

 

Le pique-nique à peine terminé, nous reprenons aussitôt la route en direction du lac de l'Avellan.

 

 

 

Très certainement à cause des dernières pluies, celui-ci est bien plein.

 

 

Encouragée par tous les randonneurs présents, Dominique fera un sans faute dans la traversée de ce gué.

 

 

Enfin, dernière difficulté de la journée, il faut grimper une très longue piste qui nous ramène aux voitures.

 

 

Nous devons revenir sur Boulouris, pour trouver un bar pouvant nous accueillir. C'est ici que terminons cette belle journée.

 

 

 

Merci à Louis pour cette belle randonnée inédite et pour ce grand bol d'air.

Les photos sont de Dominique et Gilbert.

 

La semaine prochaine pour votre dernière randonnée G1 de l'année 2019:

Départ : 8H

JOEL

639-Malpasset-Aire de l Esterel

MOYEN xxx 19,2 km Dh : 694 m

Belle et longue randonnée d'hiver à la découverte des vallons de Font Freye et des Maravals pour aboutir au Logis de Paris et revenir à Malpasset par les Gorges de l'Avellan.

Parking : sur la D37, passez le gué puis sous l'autoroute et se garer au parking à gauche Cout du trajet A/R : 9 €

 

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13 décembre 2019 5 13 /12 /décembre /2019 09:23

Le Thoronet : La Vigie des Ubacs n° 929 – jeudi 12 décembre 2019

Privés de randonnée la semaine dernière suite aux fortes précipitations et inondations du week-end les G2, malgré la fraîcheur de 5 degrés et un peu de vent, sont contents de se retrouver autour de Jean devant l’office de tourisme du Thoronet pour une randonnée inédite. Nous sommes 22.

« La randonnée se présente comme une douce ascension de la barre des Ubacs longtemps terre de bauxite.  C’est un parcours en aller-retour de 8.5 kms et 339 m. de dénivelé. Au sommet, le panorama est immense, des Maures à la Sainte-Baume, de l’Esterel aux Alpes. Une tour de surveillance DFCI est accessible par un escalier en fer. Le point de vue à 400 grades est époustouflant. Le tracé initial a été revu à la baisse pour le confort des randonneurs , la pente est très régulière et les pistes sont d’excellente qualité. Un véritable billard ! ! ! (même si c’est un billard incliné . . .!!)»

Nous accueillons pour la randonnée Jean, le fils d'Henri venu du Canada. Jean Ma et Patrice sont nos serre-file.

Nous commençons par la traversée du village. La place Sidi Carnot sur laquelle se trouvent la mairie et l’église est superbement décorée. Eh non les cadeaux ne sont pas pour nous.

Devant la fresque de la mairie Jean donne quelques explications sur la région terre de bauxite dont vous aurez des précisions en fin de blog.

L’église est fermée et ceux qui ne la connaissaient pas n’auront que la possibilité de voir la petite crèche à travers des barreaux.

De l’autre côté de la départementale nous passons devant un logis de France renommé (mais non pas de rando-resto aujourd’hui) et une résidence séniors (on en reparlera dans quelques années !!!)

avant de quitter le bitume et d’emprunter la large piste des Lucoux. Au passage nous pouvons admirer de magnifiques pyracanthas.

Un bon point pour les chasseurs nombreux dans le secteur. Les cartouches ne sont pas abandonnées dans la nature.

La montée est régulière.

Arrêt en cours de route pour la pause banane.

Nous passons devant les ruines d’un ancien relais de poste.

En bordure de chemin les restanques nous rappellent qu’ici les terres étaient agricoles.

Nous quittons la large piste pour une petite sente qui grimpe bien, découverte par Jean lors de la reconnaissance et pour laquelle il a opté (la piste initialement prévue étant très caillouteuse, défoncée et en dos d’âne).

Au sommet nous arrivons à une bifurcation.

Non ce n’est pas pour nous. C’est le trajet du G1 !!.

Nous nous dirigeons vers le sommet des Ubacs où se trouve la vigie du Thoronet. Cela monte, monte....

Nous y accédons par un escalier métallique. Une table d’orientation représentant une carte IGN s’y trouve.

Nous avons une vue panoramique à 360°. Nous voyons entre autres les sommets enneigés des Alpes de Haute-Provence, Le Coudon et les Maures.

Nous faisons alors la photo de groupe. Photo verticale ce qui n’est pas la coutume.

Le pique-nique ne peut se faire au sommet tant le vent souffle.

Nous redescendons au col où chacun trouve place à l’abri.

Comme à chaque randonnée la distribution commence avec en plus les fêtes approchant distribution de papillotes. Merci à tous.

Certains profitent de la pause pour faire la cueillette de thym.

Mais il nous faut redescendre. Et soudain retentit le tonitruant appel de Jean « départ dans dix minutes ! » puis « départ dans 10 secondes ! »

Chacun est vigilant car à la descente les pierres roulent sous les pieds et Jean de dire « Allongez vos bâtons ».

A un croisement Jean propose en option à ceux qui le souhaitent d’aller voir une ancienne mine de bauxite tandis que les autres attendront au soleil.

Le chemin descend bien. Il va falloir remonter et Jean n’est pas certain de l’emplacement de la mine aussi nous faisons demi-tour après que Rolande, faisant suite à la visite du musée des Gueules Rouges avec le Cercle ait donné quelques explications sur l’exploitation de la bauxite dans le Var : « Entre la fin du XIXe siècle et les années 1980, le Var a constitué le principal gisement de bauxite français et a tenu le rôle de leader mondial pendant plusieurs dizaines d’années jusqu’à la découverte de mines en Afrique, Australie et Amérique latine où la main d’œuvre était moins chère. Minerai de base de l’aluminium, la bauxite devient l’or de la Provence et est exploitée à ciel ouvert ou dans des mines souterraines.
Le Musée des Gueules Rouges de Tourves retrace l’histoire de cette activité minière, industrie qui a fortement marqué et façonné le territoire. Il relate également l’histoire de ces hommes, qui travaillaient dans des conditions éprouvantes et rentraient chez eux couverts de poussière rouge de bauxite, ce qui leur a valu le surnom de "Gueules Rouges ». 

Au loin se dessine le Rocher de Roquebrune.

Et nous revoilà à notre point de départ. Nous allons au bar de l’Avenir pour partager le verre de l’amitié,

Face au bar, un bistrot-restaurant rend hommage à ces « Gueules Rouges », tout comme la commune du Thoronet dont la mine a été une des activités essentielles jusqu’au 4 décembre 1989 date à laquelle «Les Gueules Rouges» viennent d’apprendre la fermeture de plusieurs sites varois d’extraction de bauxite, dont celui de Peygros. La Commune, sous l’égide de son Maire Gabriel Uvernet et du Conseil Municipal, tenait à ériger la Reconstitution d’une entrée de mine de Bauxite en remerciements à toutes ces générations de mineurs Thoronéens qui ont travaillé laborieusement et dangereusement pendant des décennies dans les exploitations de Peygros, le Rigoulier, le Recoux. Le Recoux était la meilleure mine de la région avec le plus grand nombre de travailleurs, qui bien souvent, ont commencé à descendre dans la mine dès l’âge de 14 ans.(cf panneau à côté de la reconstitution). 

Merci Jean pour cette agréable balade inédite.

Les photos sont de Jean, Nicole et Rolande.

La semaine prochaine  : jeudi 19 décembre 2019

Les Grues par St Raphael – Animateur : Patrice

Niveau moyen** - 10,3 km -  Dénivelé 441 m

Belle randonnée d'hiver à la découverte des beaux points de vue de l'Estérel

Parking: Col Notre Dame - Coût du trajet A/R: 10 €

 

 

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