2020-01-09- 663 - MONTFERRAT-FAVAS - G1
Pour sa première randonnée en tant qu’animateur, Patrick nous a donné rendez-vous à MONTFERRAT, dernier village de l’arrière-pays avant le camp militaire de Canjuers, sur la D955, route des Gorges du Verdon.
Nous sommes 28 marcheurs ce matin. Il fait frisquet mais le soleil est de la partie.
Patrick présente le parcours du jour, qui va nous faire découvrir deux points d’intérêt, la chapelle ND de Beauvoir et une double borie.
Les éléments techniques ci-dessous ont été élaborés après la randonnée (14,6 km, Dh 481m), à partir des éléments publiés par Patrick sur Visorando.


Il est 9h10 quand nous nous mettons en route, Patrick S. retrouvant son rôle de serre-file.
Après un bref passage dans le village, nous attaquons le chemin de Saint Pierre.
La montée est courte mais raide.
Le chemin, bordé de quatre oratoires, va nous mener à la chapelle N-D de Beauvoir, qui domine le village, à 660 m d’altitude.
Je vous invite à relire le blog de Rolande du 19/09/2019, qui vous donnera toutes les informations sur la chapelle ND de Beauvoir et sa visite, que nous ne ferons pas ce jour.
Brigitte, comme la tradition l’impose tirera la corde pour sonner la cloche.
De ce promontoire nous avons une vue sur la Nartuby.
« Cette rivière a deux sources, dans les calcaires du plan de Canjuers, à environ 1 000 m d’altitude. Elle traverse Montferrat et alimente un canal d'industrie et d'irrigation, appelé Pis, à Draguignan. Puis la Narturby s’engouffre dans des défilés où elle se précipite en cascades d'abord à Trans, au cœur du vieux village où elle forme des gorges spectaculaires bordées de moulins abandonnés, puis, au Saut du Capelan (30 m de hauteur), tout près de La Motte. Elle se jette dans l'Argens, au Muy, à une altitude de 20 mètres au-dessus de la mer et avec un débit oscillant, suivant la saison, entre 600 et 1060 litres par seconde. Dans tout son trajet, elle a successivement coulé sur des terrains permiens, triasiques et oolithiques. Son lit, de 15 m de largeur en moyenne, souvent aux trois quarts à sec, la fait ressembler à la plupart des autres rivières méditerranéennes. »
La visibilité est bonne et nous apercevons tout au fond le Coudon, un des principaux sommets des Monts toulonnais qui culmine à 702 mètres d'altitude.
De l’autre côté, c’est le camp de Canjuers
Nous repartons par une belle piste en direction du Plan et de ses pâtures. Des panneaux nous informent d’une chasse en cours.
Nous faisons la pause banane à 10 heures.
Nous sommes à proximité d’une pension pour chevaux réformés de l’armée et Patrick, notre animateur nous indique « que le cheval le plus âgé, environ 30 ans, a tiré l'affût de canon sur les Champs Elysées lors des défilés ».
Plus au loin une autre pension avec d’anciens chevaux de course ou de saut d’obstacle.
Les traces du froid de la nuit sont bien présentes.
Mais pourquoi Marc veut il faire de la « luge nature » ?

Nous passons à côté du Beaudron
puis arrivons dans une vaste zone de prairie ensoleillée avec des ruines.
Nous faisons une photo de groupe.
Nous entrons ensuite dans la forêt de Favas puis entamons la seconde montée de la matinée (et en fait de la journée) qui va nous mener, à 820 m d’altitude, à la double borie.
« A partir du XIXème, le terme « borie », dans la langue touristique relative à la Provence, désigne une cabane en pierre sèche qui servait de grange, d'écurie ou d'habitation saisonnière à un agriculteur dans une parcelle foraine (sur une autre commune) ou trop éloignée de sa ferme.
Ces cabanes en pierre sèche sont construites …selon la technique de l'encorbellement : des pierres plates, soit brutes, soit parfois retaillées, sont posées à plat l'une sur l'autre et légèrement inclinées vers l'extérieur de la construction, chaque pierre s'avançant un peu vers l'intérieur par rapport à la précédente. Cette technique, qui fait l'économie d'un cintre en bois, était à la portée des paysans auto-constructeurs, s'ils disposaient des dizaines de tonnes de pierres nécessaires à ce type d'ouvrage… ».
La particularité de cet édifice est un alignement de deux cabanes en pierre sèche en forme de nef, disposées l'une à la suite de l'autre, avec entrées opposées.
La vue de l’intérieur de la borie, à partir de l’entrée, montre l’épaisseur des murs.
Nous prenons notre déjeuner sur ce très beau site, au soleil.

Des chocolats et des truffes accompagnent notre café.
La suite de notre randonnée se déroule sur de belles pistes, larges, favorisant les discussions.
Nous passons le long de ruines d’une ancienne ferme.
Un très vieux chêne est imposant.
Les vaches ruminent tranquillement.
Nous rejoignons la D955 pour terminer notre boucle et regagner Montferrat.
Nous passons devant « l’atelier » des chasseurs : la chasse a été bonne et le boucher est en plein travail.
Nous regagnons nos voitures à 14h30 et nous dirigeons vers Figanières pour prendre le pot de l’amitié.

Une petite visite au lavoir terminera notre journée.
Merci Patrick pour cette agréable randonnée et bravo pour cette première.
Merci aux photographes Claude, Dominique et Gilbert.
La semaine prochaine,


