ROQUEBRUNE - 874 - Tout sur la Flûte - G1 - 23/11/2017
Nous nous retrouvons ce jeudi matin, à 23 randonneurs et randonneuses pour découvrir une randonnée inédite que nous a mitonnée Anne-Marie et qui va nous permettre de découvrir ou redécouvrir le massif de la Flûte sous un angle différent.
"Nous gravirons la face sud, puis redescendrons et remonterons la face est, puis nous redescendrons à nouveau la face sud. Les pentes sont raides, tant en montée qu'en descente, et un sentier de la face est est peu visible. La longueur estimée est de 16 kilomètres, la dénivelée de 760 mètres. Le niveau est Moyen ***.
Les points de vue sont magnifiques sur la baie de Fréjus et sur le golfe de Saint-Tropez.
Nous terminerons la randonnée vers 16 heures. Nous sommes ensuite attendus au Domaine de Planes, tout proche, pour une dégustation de vins."


C'est Patrick, qui aujourd'hui qui a la lourde responsabilité de veiller au grain en tant que serre-file.
La température est un peu fraiche au départ de cette randonnée, mais cela ne vas pas durer trop longtemps...
... Les moins frileux vont rapidement retirer une première épaisseur.
La montée du versant sud se fait de plus en plus raide.
Sur le bord du sentier, quelques arbouses finissent de mûrir au soleil.
Les mimosas devront attendre encore quelques semaines avant de nous offrir leurs superbes gerbes jaunes.
La baie de Saint Raphaël-Fréjus, dans la brume du matin, avec en arrière plan les différents sommets de l'Estérel.

"C'est bon Anne-Marie, on t'a reconnue sous ta casquette!!!"
On discute, on rigole ... l'ambiance n'est pas à la morosité.
Nous arrivons enfin au point le plus haut du massif de la Flûte.
La pause "banane" est appréciée de tous.

Superbe vue sur la plaine de l'Argens.
La photo de groupe est réalisée pour les 23 randonneurs, moins la photographe qui s'est sacrifiée pour la bonne cause.
Après cette courte pause, nous dévalons une première descente, chacun dans son style propre, mais pas de chute à signaler.
Qui a dit que les miracles n'existaient pas? Sur le bord de notre sentier, les premiers randonneurs de notre groupe découvrent une paire de bâtons bien en vue adossée sur un arbuste. Rapidement, quelqu'un se souvient que notre ami Patrice (présent aujourd'hui) avait égaré ses bâtons dans le secteur il y a quelques semaines. Celui-ci très surpris, reconnait effectivement que ces bâtons sont bien les siens. Tout est bien qui finit bien!!!
Anne-Marie nous avez prévenu: "nous allons emprunter un chemin à la végétation assez dense, donc ne pas laisser trop de distance entre vous"
Effectivement, la végétation est très dense, nous avançons à tâtons par moment.
Nous terminons ce passage délicat sans encombre grâce au sens de l'orientation d'Anne-Marie qui a su trouver la sortie de ce labyrinthe végétal.
Nous découvrons juste après cette vue sur le golf de Roquebrune.

En guise d'apéritif, nous voici dans l'ascension de la face sud du massif. Le pourcentage est de 25 % d'après les spécialistes présents.

Après ces efforts surhumains, la pause pique-nique tombe à pic.
A peine café et petites douceurs avalés qu'il faut déjà se remettre à l'oeuvre.

Pour les curieux, voilà de quoi préciser certains points remarquables.


Dernier effort avant de rejoindre nos voitures.
Merci Anne-Marie pour la découverte de cette nouvelle randonnée. Ce fut dur, mais ce fut beau.
Les photos ont été réalisées par Brigitte Ri, Claude Ca et Gilbert.
La semaine prochaine, jeudi 30 novembre 2017 - 7h 30', au programme:
Randonnée-restaurant G1 entre Cotignac et Sillans la Cascade, "Des Tours et des Remparts". N° 689.
Roquebrune - Pas de L'Eouvé - 804 - jeudi 23 novembre 2017
Roquebrune sur Argens – Pas de l’Eouvé – 804/G2 – jeudi 23 novembre 2017.

Nous voilà 26 randonneurs pour cette randonnée dans les Maures proposée par Jean-Marie de 12 kms et environ 200 mètres de dénivelé (280 en définitive).
ll fait beau et le terrain est sec ce qui n’était pas le cas de la précédente édition en janvier 2010, randonnée alors conduite par Roland.
Le lac Fournel, retenue collinaire, à proximité du parking de départ est peu rempli, sécheresse oblige.

Jean-Marie nous dit : « le secteur est très prisé par les cyclistes car le circuit est emprunté lors du Roc d’Azur. Nous risquons de rencontrer un certain nombre de vélos durant la balade aussi faudra-t-il faire attention » (en réalité un seul en cours de route).

Nous accueillons chaleureusement Françoise nouvelle inscrite au club qui a déjà marché lundi.

Jean-Marie nous propose si nous le souhaitons de nous rendre au domaine des Planes pour une dégustation en fin de randonnée. La décision sera prise au moment du repas.
Le début de la rando se fait principalement sur des chemins montant plus ou moins, craquelés par la sècheresse.


Pas d’eau dans le ruisseau, les gués sont à sec et la végétation est par endroit grillée.


Les mimosas tout comme les arbousier ont souffert .Les fruits ont séché avant de murir ou sont très petits.


Néanmoins quelques arbustes ont des fruits (myrte, pistachier ou autre?...)



Nous nous arrêtons quelques instants devant les ruines de la Ginestoue, pour un 1er effeuillage, puis un peu plus loin pour la pause banane.





Face à nous se dresse l’Estérel et au loin dans la brume et les nuages nous entre-apercevons les sommets enneigés du Mercantour (non visibles sur la photo).

Nous repartons tout d’abord sur une piste large et plate puis abordons à la queue leu-leu un petit passage sur grosses pierres en longeant le ruisseau qui brille par moments sous les reflets du soleil.

Chacun veille où il met ses pieds.



Arrivés au Pas de l’Eouvé (chêne vert en provençal), Jean-Marie au pied d’un chêne nous lit les explications données par Roland concernant le liège:

" Le liège, utilisé essentiellement pour la fabrication des bouchons est récolté au Portugal (50%), en Espagne (20%), en Sardaigne, Afrique du Nord et un petit peu en France. C'est l'écorce du chêne liège qui en est la source. La première écorce, dite mâle, récoltée après 15 ans, (de mauvaise qualité n'est pas utilisée). L'opération effectuée pour retirer l'écorce est appelée démasclage. Elle se pratique sur le tronc ou sur les très grosses branches. Le liège est retiré sur 1 m environ. 15 à 20 ans après, on récolte la seconde écorce, dite femelle qui sera utilisée pour les bouchons. Commence alors une longue série de traitements, le 1er , à l'eau bouillante pendant une heure permet de détruire tous les insectes contenus dans la matière. Après l'égouttage, le liège est séché pendant 6 mois, à l'abri de la lumière en hygrométrie contrôlée. Les futurs bouchons sont alors taillés en différentes épaisseurs de 36 à 46 mm. Puis les bouchons sont classés en 7 catégories selon la qualité : de 1/3, bons, jusqu'à 5/7, médiocres. Un traitement au dioxyde de carbone permet d'éviter les goûts de bouchon. Enfin les bouchons sont imprimés et lustrés pour les rendre plus glissants. »
La montée se poursuit tranquillement jusqu’au point culminant de la randonnée (178 m)


où nous nous arrêtons pour le pique-nique, alignés sur un semblant de muret ou regroupés au soleil. Dans notre dos, la Bouverie et le début de l’Estérel.

Quelle abondance aujourd’hui : apéritifs et vins divers, amuse-gueules, cake et papillotes (Noël approche)… aussi à la majorité pas de dégustation en fin de balade.


Avant de repartir nous faisons la photo de groupe. Pour une fois le groupe est au complet bien que la 26ème personne (photographe volontaire) ne soit représentée que par son ombre.

Nous amorçons la descente.

Nous nous approchons de qui est noté comme un petit lac sur la carte, espace retourné par endroits vraisemblablement par les sangliers venus chercher un peu de fraîcheur, puis passons devant les ruines de la Bastide Martin.


Le chemin devient un moment plus caillouteux et raviné puis plus étroit.


Nous découvrons les restes d’une construction en arc de cercle inachevée avec les vestiges de sanitaires (lavabos et WC cassés, ballon d’eau…) avec présence de regards tout au long de la fin de la descente. " Le service urbanisme de la commune consulté ne voit pas où celle-ci est située et de quoi il s'agit. Il faudrait aller sur place avec les relevés exacts pour voir sur le cadastre."

Encore un petit effort

et voilà nous rejoignons la départementale. Prudents les uns derrière les autres nous faisons la dernière centaine de mètres avant de regagner le parking de départ.

Les randonneurs du G1 partis du même endroit sont déjà repartis. Une paire de bâtons laissée contre un arbre sera récupérée par Jean-Marie qui après un coup de fil a su à qui ils appartenaient. Chut!
A défaut de dégustation, nous allons partager le verre de l’amitié sur la place de mairie à Roquebrune.
La photographe est désolée mais elle a « oublié » de faire des photos.
Merci Jean-Marie pour cette agréable randonnée automnale et ensoleillée.
Les photos sont de Rolande
Prochaine randonnée G2 : Jeudi 30 novembre 2017 à Sillans-La Cascade avec Rolande– départ 8 heures.
10 kms – 180 m. de dénivelé – moyen * - coût du trajet 37 €
Parking : face aux remparts – Sillans la Cascade.
A 12h30 nous retrouverons le G1 au restaurant le Grand Chêne pour le déjeuner.
2017/11/16–830–Les Veissières–Mont Vinaigre–G1
2017/11/17 – N° 830 – Les Veissières – Mont Vinaigre – G1

Anne-Marie a répondu instantanément à un changement de programme inopiné et nous propose en remplacement une randonnée, en partie inédite, dans l’Estérel.
Elle nous explique que « nous emprunterons un premier sentier pas forcément évident…mais ça ne dure pas longtemps et, après la stèle de l’aire de l’Olivier un second sentier exotique…. » Mystère, mystère !!!
Anne-Marie nous promet aussi la visite d’une grotte et nous annonce que divers bancs seront à notre disposition sur notre parcours, de 17,4 km et 600m de dénivelée.


22 randonneurs accompagnent notre animatrice en cette belle journée ensoleillée d’automne, même si la température matinale est un peu fraîche.
Le groupe joyeux et bavard prend la direction du carrefour Castelli. Nous pouvons observer au loin le pic de l’Ours.

Rapidement le Bonnet du Capelan (étymologie : curé) apparait au NW, sous son beau profil, le rendant ainsi identifiable. Il s’agit en fait "d’un oppidum, presque inaccessible de tous côtés, sauf au Nord où l'on trouve, ainsi qu'au Nord-Ouest des murs de protections. Sur le plateau qui forme le sommet (216m) des vestiges de constructions restent visibles et des restes de poteries ont été retrouvées".

Anne-Marie est tentée par son ascension future; nous aussi, car le panorama doit être joli du haut de cet ancien volcan. En effet rappelons que le massif de l’Estérel est issu d’une activité volcanique qui va débuter à la fin de l‘ère primaire, il y a 290 millions d'années et qui va durer 30 millions d’années, expliquant des remontées de lave par des fissures puis par de très nombreux volcans, qui s’écoulent et forment des « nappes » successives de rhyolite, roche effusive très riche en silice et dont la couleur rouge orangé est due à la présence d’hématite (oxyde de fer).
Une seconde phase d’activité volcanique, correspondant au cycle alpin, a lieu à l’ère tertiaire (Oligocène), il y a environ 30 millions d’années et donne naissance au « porphyre bleu » ou estérellite visible vers Agay et au cap Dramont et encore exploitée à la carrière des grands Caous et dont Jean-Louis nous a longuement parlé lors d’une récente randonnée.
Le Bonnet du Capelan, tout comme le Mont Vinaigre, sont des volcans qui ont eu une phase d’activité de type explosif strombolien. "Le Bonnet du Capelan va subir à l'ère secondaire (Mésozoïque), il y a 150 millions d'années, une forte érosion. La pluie et le vent vont continuer leur action et détruire les bords du dôme volcanique : va apparaître alors un neck volcanique, qui correspond à la cheminée du volcan, fermée par les roches magmatiques de la phase terminale, pétrifiées. De par sa physionomie, avec ses parois abruptes, le Bonnet du Capelan a été un atout utilisé par les peuples celto-ligures qui vont y édifier un oppidum."
Au carrefour Castelli, Anne-Marie nous indique que nous aurons deux possibilités de retour : la première par les lacs, mais la sécheresse a abaissé fortement leur niveau d’eau, mettant en péril les tortues et les carpes et, la seconde par la base du Capelan. Dans cette dernière hypothèse, nous arriverons par ce sentier.

Nous poursuivons dans le vallon de la Cabre, petit ru que nous franchissons grâce à un pont : les pluies de la semaine dernière expliquent sans doute la présence d'un peu d’eau dans les marmites.

Nous quittons rapidement la piste Castelli pour nous diriger plein Nord vers le carrefour de Colle Noire.
A la maison forestière des Malavalettes, nous quittons la piste pour emprunter une petite sente qui doit nous mener au sommet du même nom.

Nous serpentons, au départ, dans les Eucalyptus. "Leurs feuilles, bleutées, ont une curieuse caractéristique : sur les jeunes arbres, elles sont opposées, sessiles, ovales et glauques, et quand l'arbre grandit, elles deviennent alternes, pétiolées, très allongées, parfois un peu courbées comme des lames de faux, et d'un vert luisant. Les deux types de feuillage cohabitent dans les mêmes forêts, donnant l'impression qu'elles sont constituées d'arbres différents."

Puis ce premier petit sentier « confidentiel » progresse parmi les pins et les bruyères en fleurs et présente quelques passages délicats.


Le chemin nous offre de belles vues tant sur Saint Raphael et sa baie que sur le Mont Vinaigre.


Il est 10 heures et nous atteignons le sommet des Malavalettes (370m).
La pause banane est la bienvenue. Mais pas de fatigue en vue : le banc n’est utilisé que pour recevoir nos sacs .
Nous repartons et quelques centaines de mètres après le col de l’aire de l’Olivier, au-dessus de la piste nous atteignons la grotte que nous pensons être celle de l’Olivier, selon une fiche que la blogueuse a donnée à Anne-Marie, et qui explicite les fouilles archéologiques menée en 1983. "Grotte sépulcrale chalcolithique réoccupée au Haut moyen-age. Peintures chalcolithiques sur la paroi Est du porche. Sous ce panneau, la fouille a mis à jour un squelette humain en position contracté, brûlé sur place".

Nous cherchons en vain les peintures à l’intérieur de la grotte. Vous pourrez les voir en cliquant sur le lien : http://pons.robert.free.fr/DolmensMenhirs/Les%20Grottes%20et%20Abris/Grotte%20Olivier/Grotte1.html
S’il est certain que nous avons bien visité une baume, ce n’est pas l’ une des 4 grottes de l’Olivier répertoriées dans « le fichier des cavités du var », et encore moins La Grotte de l’Olivier 1, même si ses peintures ont disparu sous l’effet de l’érosion. Nous sommes très légèrement trop à l'est.
Les choses sérieuses reprennent et nous repartons pour l’ascension du Mont Vinaigre (616 m selon la carte) par le sentier « exotique » annoncé, au travers la garrigue ou la caillasse.

Quand nous atteignons la plateforme sommitale nous sommes récompensés par de très belles vues sur le Mercantour enneigé, sur la baie de Cannes et les Iles de Lerens.
La photo du groupe est prise, mais derrière qui Babette se cache-t-elle?

Nous redescendons pour prendre une position abritée, favorable à notre pause repas.




Après une petite heure de pause, nous continuons à descendre par le sentier des balcons du Mont Vinaigre et atteignons la Maison Forestière du Malpey.
Nous empruntons la route d’Italie, puis la piste du Porfait. Nous laissons le Mont Aigre à notre droite pour poursuivre par un sentier à gauche vers le carrefour de Roche Noire (250m).

Nous abandonnons le retour par les étangs et préférons poursuivre vers le Col de l’Essayadou (170m).

Le Bonnet du Capelan est-il moins joli de ce côté?.

Mais la vue sur le Cap Roux, le Pilon et le Saint Pilon nous ravit à nouveau en fin de randonnée.

Une dernière pause avant de rejoindre nos voitures.
Anne-Marie a même organisé le pot de l’amitié, avec du cidre bien frais accompagné d'une brioche et de petits gâteaux.

Merci Anne-Marie pour cette superbe randonnée et cette très agréable journée.
Les photographies sont de Brigitte et de Claude C.
La semaine prochaine : Jeudi 23 novembre 2017
G1 Départ : 8 H Anne-Marie 874-Roquebrune-Tout sur la Flûte moyen*** - 16 km Dh : 760
Randonnée inédite pour découvrir le Massif de la Flûte sur ses faces sud et est ; magnifiques points de vue sur le massif des Maures et la baie de Fréjus
Parking : Roquebrune -Le Fournel-43.397436 6.673774
2017-11-16-875-Bellebarbe-Pic d'Aurelle par les ravins-G2
2017-11-16-875-Bellebarbe-Pic d'Aurelle pr les ravins-G2
Aujourd'hui c'est Alain qui accompagne le G2 sur un nouveau tracé avec le Pic d'Aurelle comme objectif. 22 randonneurs au départ, comme le G1, 21 à l'arrivée…mais n'anticipons pas. Beau temps frais mais très bonne météo pour la journée.
Alain présente sa randonnée, 12.5 km et 270 m de dénivelée.
Des chemins caillouteux, normal c'est l'Estérel ! Quatre grands ravins seront empruntés : le ravin du Grenouillet, le ravin des Lentisques, le ravin de l'Ubac de l'Escale, le ravin du Mal Infernet.
Nous voici partis sous ce beau soleil d'automne sur la large piste du Grenouillet jusqu'au gué. Le ruisseau est complètement sec.

Tout de suite nous changeons de direction pour prendre un sentier qui contourne le Rocher du Gravier.

Jolie perspective sur le ravin que nous venons de quitter. Le chemin est étroit, plus question de marcher de front ce qui va limiter les bavardages, encore que...

Mais où cours donc notre blogueur, ce n'est pas encore l'heure de se mettre au clavier;
Alain propose un arrêt pour la pause banane, au soleil. Profitons-en pour alléger nos tenues car le soleil donne bien.
En face de nous voilà le Pic d'Aurelle, encore bien loin et bien haut… au zoom !
Alain comme d'habitude renseigne le groupe sur les particularités géographiques du parcours: "Là, le ravin du Saint Pilon…Là le ravin de la Sainte Baume " et comme le

groupe est dispersé sur le chemin, il revient sur ses pas puis en courant il rattrape la tête. Quel animateur !
La pente qui était légère jusque là s'accentue lorsque nous débouchons sur la route du col Notre-Dame.

"Puisque vous avez bien marché jusque là, je vais vous proposer une partie un peu plus dure sur environ un kilomètre" nous dit Alain.

Ce n'est pas un problème pour les vaillants marcheurs du G2. Lorsque nous sortons d'une forêt de bruyères
arborescentes plus hautes que nous, enfin une touche colorée, le premier sumac de la journée et il n'y en aura que deux alors que la semaine dernière ils avaient été le fil rouge de la journée.
Et récompense suprême, nous débouchons sur un croisement de chemin avec des vues extraordinaires. A gauche, le Pic de l'Ours, à droite le Pic d'Aurelle et au
milieu…la baie de Cannes, la presqu'ile d'Antibes et les Iles de Lérins avec tout au fond le Mercantour enneigé.

Quel spectacle !!! Tous les appareils photos et téléphones sont en activité.
Mais n'oublions pas l'objectif, nous devons monter au Pic d'Aurelle et ce sera un gros morceau à avaler. Pourtant tout le groupe y parvient mais il y souffle un très fort vent qui limitera notre séjour sur cette plateforme qui surplombe des à-pics impressionnants.

Alain aurait bien voulu faire notre pique-nique près du sommet mais le vent et l'ombre le conduisent, avec les sollicitations des randonneurs, à opter pour un repli sur le col des Lentisques.
Mais tout à coup un cri en tête du groupe. Alors que nous avions pratiquement fini la descente, une de nos amies vient de chuter brutalement. Elle souffre du coude et d'un genou. Il ne semble pas y avoir de fractures, elle peut marcher mais souffre lorsqu'elle doit prendre appui sur sa jambe. Heureusement le col n'est pas trop loin.
De là, elle appelle son conjoint qui viendra la rechercher car elle ne se sent pas capable de terminer la rando.

Par petits paquets, car la descente a été rude, tout le monde se rassemble au col et s'installe pour le pique-nique.

Comme d'habitude au G2 ce sera fastueux en boissons et divers accompagnements mais motus, il ne faut pas faire de jaloux.
Attention, la rando n'est pas finie et ces deux-là ne nous guideront peut-être pas à bon port. Ce n'était que du Morgon !

Notre animateur nous fait une petite démonstration de force en arrachant un chêne-liège ! Que les amoureux de la nature se rassurent, il était mort et risquait de tomber sur la tête de quelqu'un.
Photo de groupe avant le départ puis direction le ravin de l'Ubac de l'Escale.

Attention, il va faire plus frais car nous passons à l'ombre.

A ce moment, Alain se rappelle qu'il a oublié de nous parler de l'origine du nom du Pic d'Aurelle aussi nous arrête t'il pour nous faire un petit topo.
"Le nom même de " Pic d'Aurelle" nous rappelle que le tronçon côtier de la voie romaine dite "aurélienne" passe juste en-dessous. La Via Aurelia ou voie Aurélienne est le nom donné à la grande voie romaine de la côte méditerranéenne de l’Italie romaine et de l’ancienne Gaule. La Via Aurelia, qui avait été construite par tronçons à partir de 241 avant Jésus Christ et qui reliait Rome à Vintimille, est alors prolongée, sous l’Empereur Auguste, entre 27 avant Jésus-Christ et 17 après Jésus-Christ, par la Via Augusta.

Celle-ci traverse d’est en ouest ce qui est aujourd’hui le département du Var.Elle rejoint à la chapelle Saint Gabriel, près de Tarascon, la Via Agrippa qui venait de Lyon et la Via Domitia qui filait jusqu’en Espagne.
Cette Via Augusta fut rénovée au IIIème siècle par l’Empereur Aurélien. C’est pourquoi elle est passée abusivement à la postérité sous le nom de « Via Aurelia » alors qu'elle aurait du s'appeler "Augusta"
De Rome à Arles, la Via Aurelia parcourait près de 1000 km et constituait l'un des axes les plus important de l'Empire Romain.La Via Aurelia avait une largeur moyenne de 5m environ. En rase campagne la route était revêtue d'un mélange de sable et de gravier concassé, ou de galets soigneusement compactés, et elle était pavée de dalles en pierre dans la traversée des villes, des villages et dans les rampes (calades).
La Via Aurelia suit un axe assez facilement repérable sur une carte routière.Les routes actuelles, comme c’est souvent le cas, se superposent ou passent à proximité du tracé antique. C’est le cas de la Grande Corniche aux abords de la Côte d'Azur et surtout de l’ancienne RN 7 jusqu’à Salon de Provence.
Cependant, la Via Aurelia prenait parfois des chemins parallèles encore bien matérialisés actuellement.De nombreux vestiges, notamment des bornes miliaires particulièrement nombreuses le long de la Voie, jalonnent son itinéraire et permettent de bien le délimiter."
Nous poursuivons notre descente et lorsque le groupe s'arrête, on se demande quel est l'objet de ce regroupement.
C'est ce magnifique paysage qui a provoqué cet arrêt. Et effectivement c'est très beau avec cette lumière très particulière d'un après-midi d'automne.

Alain nous signale que de l'autre côté de cette crête, un chemin pratiquement parallèle à celui-ci mène à la grotte de l'Utel (salut Mikaël). Un peu plus loin en cette période de sécheresse, nous découvrons de l'eau dans l'Esterel Une petite source alimente une très jolie "piscine" dans un décor de fougères rousses.
La descente est terminée et nous rattrapons le célèbre Vallon du Mal Infernet.
Vu l'heure, Alain propose de faire un tour jusqu'au col Aubert. Mais les participants ne semblent pas très chauds et nous prendrons cette proposition pour une boutade de notre guide.
Il reste environ 2.8 km que nous parcourrons tranquillement sur cette bonne piste plate qui a été sérieusement élargie : un vrai boulevard. Petit arrêt sur le gué et nous repartons pour le dernier kilomètre.
Nous finirons la rando au café d'Agay comme d'habitude.

Merci Alain, que de beaux paysages tu nous a permis d'admirer.
Les photos étaient d'Alain, Jean-Marie et Rolande.Merci à tous les trois.
Encore une photo, pour le plaisir
La semaine prochaine, jeudi 23 novembre, 9 h, Roquebrune- Le Pas de l'Eouvé- avec Jean-Marie-moyen**-12 km-dh 300m-parking Lac du Fournel-N43.39632 E6.67222-9€- Repas sorti du sac.
Le Lac de la Prison -G2-09/11/2017
Le Lac de la Prison-G2

Météo très incertaine pour ce jeudi 9 novembre. C'est sûrement pour cela que seulement 11 marcheuses et marcheurs du G1 se retrouvent au parking de Bellebarbe avec Rolande comme animatrice. Tout en se chaussant, discussion sur les boissons du pique-nique (déjà). Mais la discussion n'est pas inutile car quelques bouteilles resteront dans les coffres.
Rolande nous présente sa rando, 11.5 km et 215m de dénivelée (270 en réel).
Ecoutez Rolande en cliquant sur le lien ci-dessous:
Pour le moment nous sommes toujours au soleil mais le ciel est très chargé sur les Alpes Maritimes.
Nous avons retrouvé Colette et Alain. Ce dernier vient tester son pied gauche, bon courage Alain !
Et nous partons en direction du Col Aubert en empruntant tout d'abord le sentier, puis le lit du ruisseau à sec. La saison n'est pas propice aux fleurs, encore que les bruyères roses sont en pleine floraison, mais surtout
nous allons passer la journée au milieu des sumacs qui ont pris leur couleur éclatante.
Passage au petit lac Aubert, baptisé ainsi par Jean Bo, puis devant l'ancienne carrière.

Nous arrivons au col Aubert pour la "pause banane".
Mais Rolande ne nous laisse pas trop nous refroidir car son objectif est d'arriver au lac de la Prison pour midi. Nous

nous engageons donc dans la montée vers col du Baladou. Il fait un beau soleil mais quelques gouttes viennent arroser le groupe. Averse légère et brève.
Ils rigolent mais malgré le soleil, il pleut...même si ça ne se voit pas.
Au col, Rolande nous explique que nous prendrons la grande piste car l'autre est en très mauvais état. Petit détour sans conséquence.
Nous quittons assez vite la grande piste pour rejoindre le col du Perthus avec de très beaux points de vue sur le ravin éponyme.
A partir de là un sentier plat qui surplombe les grands pierriers nous permet d'atteindre la Baisse de la Petite Vache.
Nous avons fini de monter pour la matinée et nous abordons la descente vers le lac de la Prison.
Près de la ruine du seul bâtiment restant, Rolande nous fait une courte présentation de l'utilisation de ces lieux par un Chantier de Jeunesse après l'armistice de juin 1940 :
"L'armistice du 22 juin 1940 ayant réduit les effectifs de l'armée française et supprimé le service militaire obligatoire, les chantiers de jeunesse furent créés, comme une sorte de substitut, le 30 juillet 1941. Les jeunes hommes de la zone libre et de l'Afrique du Nord française en âge (20 ans) d'accomplir leurs obligations militaires y étaient incorporés pour un stage de six mois. Ils vivaient en camps près de la nature, à la manière du scoutisme, mais avec le volontariat en moins, et accomplissaient des travaux d'intérêt général, notamment forestiers, dans une ambiance militaire. Dans l'Estérel il y en avait plusieurs dont celui-ci où on pratiquait le débroussaillage et la production de charbon de bois pour les gazogènes des camions. Ils étaient encadrés par des officiers d'active et de réserve démobilisés. Après l'invasion du sud de la France par les Allemands, l'institution fut utilisée comme base du STO (Service du Travail Obligatoire)."
Petite averse très courte, néanmoins il faut se rhabiller avant de partir vers le lac tout proche.
Mais le soleil sort grand vainqueur et cette superbe mante religieuse en profite sur sa pierre.
C'est au pied du chêne-liège que nous nous installons pour le pique-nique avec tout d'abord l'apéritif, soit kir rosé soit vin d'orange.
La suite sera de même nature.


Le lac est de plus en plus envahi par la végétation mais les nénuphars sont toujours là.

Un superbe arc en ciel se positionne à la limite des Alpes Maritimes où il semble pleuvoir. Nous, nous profitons d'un beau soleil qui ne nous quittera plus jusqu'à la fin.
Photo de groupe avant de repartir.

Après avoir repris des forces nous attaquons le retour, évitant le Cabre du Gourin, en rejoignant le Maraval où un petit filet d'eau nous montre qu'il a plu il y a quelques jours.

De magnifiques pierriers jalonnent la piste, on se croirait dans une carrière. Et toujours de somptueux massifs de Sumacs.
En arrivant au Pont des Cantines, encore des couleurs flamboyantes sur un groupe de fougères en bordure du ruisseau.


Plus que 3.5 km pour rejoindre le parking. Nous rentrons dans le ravin du Perthus par la grande piste plate qui longe

le ruisseau. Les rochers sont bien éclairés par ce soleil d'automne qui les fait ressortir sur le bleu du ciel.


Petite pause au Pont du Perthus avant de remonter
jusqu'au col du Mistral que nous éviterons par un sentier que Rolande nous fait découvrir. Puis c'est la dernière descente vers le parking.


Deux randonneurs sont venus au-devant de nous : Cathy et Claude La, empêchés de marcher, sont venus nous rejoindre pour le pot de l'amitié que nous irons prendre à Agay.

Merci Rolande pour cette belle balade, un grand classique mais toujours agréable à faire et à refaire.
Les photographes du jour étaient Rolande et Jean-Marie.
La semaine prochaine, le 16/11, Alain W nous conduira au Pic d'Aurelle pour un nouveau parcours de 12.5 km et 270 m de dénivelée. Départ à 9 h.
-822-BOIS DE LA GAILLARDE DOLMENS- G1 JEUDI 9/11/2017
822 -BOIS DE LA GAILLARDE DOLMENS- G1 JEUDI 9 NOVEMBRE 2017
En remplacement de la randonnée « Le Grammondo » annulée pour cause de météo défavorable, Alain , notre animateur du jour, nous propose « le bois de la Gaillarde »
Il est 9h, 11 randonneurs dont 3 « nanas courageuses» se retrouvent sur le parking du cimetière des Issambres.
Sur les recommandations d’Alain, nous avons mis dans notre sac à dos le Kway, la cape, le parapluie !!!!
En fait nous n’aurons pas eu besoin de les sortir …..
Sous le ciel bleu (avec quelques nuages),
Alain nous présente la randonnée :
« 14 Kms environ et 470 m de dénivelée. Agréable randonnée panoramique avec des points de vue sur tout le bord de mer, les étangs de Villepey , sur la chaîne de l’Estérel et au loin si le temps est clair sur les sommets à plus de 3000 m sur le Mercantour. Nous découvrirons le Dolmen de L’Agriotier, les ruines de la Villa Gallo Romaine de Roqueyrol, le point de vue au belvédère du château d’eau, la Chapelle en plein air de Notre Dame des Dolmens, le dolmen de la gaillarde et la maison du Garum ».
Pas de serre file aujourd’hui, le chef a décidé…
Nous démarrons sur une piste très agréable avec une pente régulière.
Nous sommes dans le Massif des petites Maures, Alain nous rappelle le terrible incendie de l’été 2003 ;
Une première pose effeuillage sur le sentier Agriotier.
Un regard vers le pylône, dans notre dos , (il est très loin et peu visible) pour nous situer le point de vue du château d’eau. Le voyez-vous ?
Nous nous dirigeons vers l’Est et Alain nous montre en face, une côte assez longue qui grimpe avec un fort pourcentage .
Nous laissons sur la droite le Rédissart et continuons tout droit en direction du Dolmen de L’Agriotier.
Cap Nord Ouest, la pente est bien là, ça grimpe, chacun monte à son rythme ,
nous laissant le temps d’admirer (dommage le ciel n’est pas complètement dégagé) les magnifiques points de vue sur tout le bord de mer, les étangs de Villepey , la baie de Fréjus Saint-Raphaël, et sur la chaîne de l’Esterel.
Quelques faux plats montants pour reprendre son souffle et regroupement sur la piste pour une photo de groupe avec en arrière plan « notre » Méditerranée.
Nous prenons cette piste plein Ouest puis un petit sentier jusqu’au Dolmen de l’Agriotier. Vous remarquerez qu'ils sont tous en tête !!!! Même pas fatigués !!!!
Devant le dolmen, Alain nous raconte :
« Site protégé au titre de l’archéologie par la loi du 27 septembre 1941.
Edifice protégé au titre des monuments historiques par la loi du 31 décembre 1913
Sauf autorisation du Ministère de la Culture, toutes recherches ou prélèvements sont interdits.
Les dolmens sont des sépultures le plus souvent collectives édifiées aux environs de 3300 ans avant JC.
Le Dolmen de l’Agriotier fait partie du groupe de Dolmens à couloir et à petite chambre de Provence Orientale.
L’ensemble chambre - couloir est englobé dans un tumulus de pierre de forme ovale. Le Dolmen de l’Agriotier présente des caractères différents et originaux puisqu’il n’a pas abrité vraisemblablement de sépulture collective, et que sa dalle de couverture a servi uniquement pour sceller la tombe. »
Il est 10h30, c’est la pose banane, au point de vue de la Table d’Orientation quelques mètres plus loin
et toujours ce panorama admirable avec un dégradé de couleurs , qui d’ailleurs sera le fil conducteur de toute la randonnée.
Nous continuons notre parcours Sud Ouest sur un chemin plus ou moins plat en arrête sommitale, et le point de mire (pylône) est plus prêt de nous.
Nous arrivons sur une descente plutôt courte, qui nous amène aux ruines de Roqueyrolles.
Dans ce site le reboisement s’opère par des plantations d’oliviers.
Quelques mots d’Alain sur les ruines :
« A l’origine, dépendance d’une ancienne Villa Gallo Romaine découverte au début du 19ème siècle.
Les ruines actuelles sont les restes d’une ancienne ferme familiale composée de bâtiment d’élevage, de stockage, d’habitation.
Ce site a été abandonné au début de 1923 à cause d’un incendie de forêt. »
Le temps s’assombrit mais les couleurs sont toujours aussi belles, nous avons même un arc en ciel !!!!.
Juste avant le Col du Bougnon, nous prenons une nouvelle trajectoire Sud Est qui nous conduit au belvédère situé sur la plate forme d’un château d’eau.
La traditionnelle photo de groupe s’impose ; Arrière plan sur Saint-Tropez et toute la côte jusqu’au Cap Camarat.
Encore une autre avec notre animateur.
Abandonnons ce merveilleux endroit et prenons le boulevard des Gaulois puis l’avenue des Druides en direction de Notre Dame des Dolmens, chapelle à ciel ouvert, pour la pose pique-nique .
Site très agréable à respecter ,
Chacun d’entre nous recherche un petit coin au soleil. Alain nous arrose avec son Morgon, les deux « Brigitte « offrent le café accompagné du gingembre de François.
Il est 13h20, Alain nous indique que nous avons fait les ¾ de la randonnée !!!
Dernier site à voir : le dolmen de La Gaillarde.
Ecoutons Alain :
« La fouille de ce dolmen s’est effectuée en 1908 par le Dr Raymond qui a découvert des restes osseux humains et des pointes de flèches en silex. Les dépouilles étaient disposées dans la chambre, recouverte par une dalle dite de couverture. Un couloir permettait d’y accéder. Une fois les corps installés, la chambre et son couloir d’accès ont été comblés par un mélange de terre et de galets de rivière qui ne viennent pas du vallon de La Gaillarde. Tout l’édifice s’insère dans un tumulus circulaire (d’un diamètre approchant les 10 mètres).
Le dolmen de La Gaillarde a subi les outrages du temps et de l’homme. Seule une partie de sa charpente est visible. Elle est en mauvaise état, la dalle de couverture ne reposant plus que sur un des piliers.
Cependant, il demeure une ressource archéologique importante, témoin d’une trame sociale qu’il convient de préserver. »
Place à la descente parmi les mimosas , nous reviendrons pour les voir en fleurs….
Nous passons à côté de la Maison bien restaurée du Garum.
Dernière explication d’Alain :
« Le Garum était un condiment très apprécié à l’époque romaine élaboré à base de macération de poisson.
Cette sauce au fort goût salé, qui entrait dans la composition de nombreux plats, était fabriquée dans tout le bassin méditerranéen à base de chair ou de viscères de poisson fermentés dans le sel.
Le garum était produit ici, où on a retrouvé le vestige villa romaine dont dépendait le vivier gallo-romain de la Gaillarde, toujours en eau et classé au titre des Monuments Historiques ».
Alain nous annonce un dernier raidillon et un petit sentier bien escarpé avant de rejoindre nos voitures vers 14h40.
Nous aurons fait 15 kms, 600m de dénivelée, moyenne déplacement 3,9km/h, altitude maxi 270m
Rendez vous en terrasse sur la place de Saint Aygulf pour le verre traditionnel de l’amitié.
Un grand merci à Alain pour cette superbe randonnée à la fois merveilleuse et enrichissante.
Merci aussi aux photographes : Brigitte R et Alain
Prochaine sortie : Départ 8 h - Roland 808-St Cézaire Pont des Gabres moyen** 11,2Km DH 480m
Parking : à côté de la bambouseraie du Mandarin
Coût du trajet A/R : 24 €
643- LE MOURRE D'AGNIS JEUDI 2/11/2017
643 - LE MOURRE D'AGNIS JEUDI 2/11/2017
18 randonneurs se retrouvent vers 8 heures sur le parking de Mazaugues pour une randonnée menée par Joël. La température est de 5 degrés, il n'est pas prévu de pluie, le ciel est nuageux mais nous n'aurons pas froid.
Joël nous présente la randonnée : 18 kms avec une dénivelée de 650m, une montée progressive sur 9kms, passage sur la crête du Mourre d'Agnis et une descente raide et caillouteuse
Patrice sera notre serre file aidé de Joyce et Babette!!!!
Un petit échauffement avant de partir.
A 8h30 nous démarrons en passant dans le village,
sur notre passage quelques décors d'Halloween...
Nous quittons le village et entamons très vite la montée qui se fera dans les sous bois avec ses couleurs automnales jusqu'à la crête du Mourre d'Agnis.
Après 30 mn de montée, nous avons déjà chaud, un premier effeuillage... et regroupement...
A 782 m d'altitude, le ciel est nuageux, la vue n'est pas trop dégagé mais le panorama est tout de même présent revêtu de belles couleurs...
Il est près de 10h, une pose banane en admirant à nouveau le paysage coloré.
Joël nous annonce que nous ne pourrons pas visiter le musée des Glacières à Mazaugues (fermé pour raisons économiques), nous aurons tout de même quelques explications de sa part :
"Plusieurs glacières dans le massif de la Sainte Baume, la plus grande est la glacière de Pivaut ( bâtiment d'un diamètre de 19 m à 25 m de profondeur).
On entassait dans de vastes puits de la glace récoltée sur les plans d'eau en hiver. La fosse était généralement construite plein nord, chapeautée par un ouvrage maçonné, lui-même recouvert d'un monticule de terre pour une meilleure isolation. Dans la fosse, la glace était isolée du sol et de l'air extérieur par de la paille et des branchages. Pour réduire la circulation d'air, des seaux d'eau étaient régulièrement ajoutés, l'eau en coulant se solidifiait et permettait de combler les vides. L'eau de fonte était collectée dans une excavation aménagée en partie basse du puits pour faciliter son élimination"
Nous remettons une couche, nous aurons un peu de vent sur la crête du Mourre d'Agnis avec son point culminant à 911m.
Nous longeons une cédraie
et ferons une photo de groupe devant une petite glacière,
nous nous sommes tout de même demandés s'il s'agissait d'une petite glacière ou un grand cairn????
Par contre sur la photo suivante, pas de doute
avec une nouvelle photo de groupe (enfin il manque 3 personnes avec le photographe, à vous de trouver qui????)

Profitons de ce ciel dégagé pour un nouveau clin d'oeil sur La Loube et pour admirer la barre rocheuse que nous avons empruntée.
Joël nous avait annoncé une descente raide, nous l'avons eu mais avec de la concentration et de l'attention, tout s'est bien passé.
Après l'effort, c'est l'heure du réconfort. Il est 12h30, installons nous et reprenons des forces pour faire les petits 8 kms restants.
Une bouteille de vin rouge distribuée par Joël, un peu de café voire très peu pour certains versé par Brigitte, tout ceci accompagné par des fruits secs et gâteaux....
Après s'être "restaurés" Joël nous propose de reprendre la rando pour rejoindre le GR99
La Glacière Pivaut n'est qu'à 4K300 mais ce n'est pas notre direction, nos voitures sont à Mazaugues.
Nous évoquons le souhait d'une rando incluant la visite de cette glacière. A méditer ....
A nouveau la barre rocheuse, nous étions la-haut....
De retour à Mazaugues vers 15h, nous prenons le temps de flâner dans le village, quelques petites particularités à observer ....
Et pour clôturer, le pot de l'amitié
Merci à Joël pour cette agréable randonnée sous les couleurs de l'automne. (18k200 DH 683m)
Prochaine sortie : Jeudi 9 Novembre 2017
Départ 7 H -Alain- 734 Le Grammondo - Sportif ** 16K DH 1300
Parking : en balcon à l'entrée de Castellar
Coût trajet A/R : 72€
Guillaumes Amen - 562-1 - G1- 26/10/2017
Guillaume - Amen - G1- 26/10/2017

Jean-Louis va ce jour se transformer en homme orchestre : non seulement il va mener la randonnée mais il rédigera le soir même le texte de ce blog et me transmettra les photos à inclure.
Aujourd’hui 22 lève-tôt (sans s au pluriel pour les grammairiens) , sont partis à 6h45 de Boulouris pour aller à Guillaumes , approcher les gorges rouges du Daluis , vers l’ancien village d’Amen. Prononcez « amé».
Deux heures et demi plus tard, les voitures se retrouvent au Pont des Roberts.

Cette randonnée a été menée en 2001 et 2007 par Bruno et en 2011 par Jean, avec un sous second groupe conduit par Daniel et Jacky.
Jean- Louis présente la randonnée de 12,7 km et 670 m de dénivelée.


Nous empruntons l’ancien sentier muletier.

Ce chemin est resté l’unique débouché de la haute vallée du Var, avant que ne soit creusée la route carrossable tranchée à travers les gorges. Le dernier habitant a fait ses bagages pour rejoindre le chef-lieu (Guillaumes) au lendemain de la seconde guerre mondiale. Jusque là, un curé et un instituteur veillaient sur le destin d’une population voisine d’une centaine d’âmes.
La tradition dit qu’il y avait une mine d’or à Amen, les habitants auraient abandonné leur village pour acquérir (avec quels moyens ?) de superbes exploitations agricoles en Provence. Les géologues prudents n’indiquent que la possibilité de découvrir du cuivre. Les plus audacieux admettent pourtant qu’on ait pu y exploiter un filon de pyrite aurifère. D’autre part, des galeries ont été forées dans la falaise surplombant vertigineusement les gorges sur la rive gauche du Var, et le seul attrait du cuivre, même à l’état natif, n’explique pas ces tentatives désespérées. Seule l’attirance aveugle, déclenchée par la soif de l’or, permet de concevoir qu’un homme puisse se suspendre par un filin à 80m au-dessus du vide, pour creuser au pic un boyau dans la roche.
Mais rares sont les documents d’archives ou les bilans d’exploitation susceptibles de renseigner le chercheur, seule information évidente : le témoignage de quelques anciens.
Historiquement, il semble que tout ait débuté au XVIIIe siècle lorsqu’un paysan du village découvre un échantillon de minerai métallique à l’éclat jaune vif, qu’il descend porter au marquis de Villeneuve, seigneur de Daluis. Ce noble personnage s’intéresse à la recherche minière, avec l’ambition d’exploiter les multiples filons cuivreux répartis le long des gorges. Prudent, le marquis expédia le minerai découvert à Aix, pour y être identifié par un savant de l’époque. Confirmation sera donnée qu’il s’agit bien d’une pyrite à forte teneur en or. Le marquis de Villeneuve seigneur du lieu, obtint de Louis XV une concession à cet effet ». Cette information étant confirmée et on y voit quelques temps plus tard une excavation assez profonde au fond de laquelle des paysans intrépides se glissent quelquefois malgré le danger et en détachent des morceaux d’une pierre cuivreuse portant or. Un minéralogiste plus hardi encore dit qu’il s’était fait attacher avec des cordes pour descendre le long de la montagne, à l’embouchure de l’excavation pratiquée dans son sein, et qu’il avait retiré des échantillons d’un minerai semblable au précédent. Mais, la pente vertigineuse de cette montagne est si périlleuse et la pierre de la roche si dure qu’on a déclaré cette mine inexploitable ...
La présence de l’or est donc bien attestée, mais l’exploitation minière, rendue difficile par les moyens de l’époque, sera différée d’un siècle en attendant l’usage pratique des percements par explosifs. Au traité de Turin de 1760, la frontière est rectifiée et le territoire de Daluis détaché du Royaume de France, au profit de celui de Savoie-Piémont-Sardaigne (rendu) sans ralentir l’exploitation entreprise par le marquis de Villeneuve.
En 1802, le village accueillait 123 habitants. A la fin du 19ème siècle, l'exploitation non rentable fut abandonnée.

Le début de la montée est assez facile, à l'ombre des chênes pubescents. La seconde partie est déjà plus pentue et s'effectue dans une forêt de pins sylvestres. La "pause banane" est la bienvenue.

Nous reprenons la montée, encore un peu plus raide. Elle nous permet d'admirer le mont St. Honorat avec ses 2 550m.

Jean nous montre la vallée de Daluis qui s'étale aussi à nos pieds. La route qui monte au village de Villeplatte, le mal nommé, se dessine parfaitement sur les contreforts du mont St.Honorat où il a mené une randonnée.

Pour finir, un petit mot sur les "pélites", ces terres rouges que vous avez remarquées en remontant la Vallée de DALUIS. "C'est à la fin de l'ère primaire, il y a 50 millions d'années que sont nées ces terres rouges. L'érosion d'un massif cristallin très ancien, aujourd'hui disparu, a engendré le dépôt de vases fines mêlées de cendre volcaniques dans une plaine inondable.
Au cours de leur accumulation, ces sédiments se sont transformés en pélites. Leur couleur lie de vin résulte de l'oxydation du fer qu'elles contiennent. L'érosion a ensuite joué son rôle et certaines particules fines proviennent de l'Esterel (mais oui, il s'agit bien du nôtre) par l'intermédiaire de petits torrents qui, à l'époque, coulaient du sud vers le nord."

Jean en profite pour évoquer la légende qui a donné le nom du pont de l'ancien tramway que nous avons vu en gagnant Guillaumes : le pont de la mariée. "Au 19ème siècle, après une noce, les mariés sont allés faire une promenade sur ce pont. Le lendemain, la mariée fut retrouvée dans le lit de la rivière, morte. Accident, suicide ou meurtre, le mystère resta entier."

Nous arrivons au village abandonné. Encore une petite montée et nous découvrons les toits du village.
La beauté du paysage vaut bien une belle photo de groupe.

Nous observons une maison aux volets neufs en cours de restauration et finalement en vente.


Nous redescendons le mauvais côté et nous retrouvons devant l'église Notre Dame des Neiges avec des fresques bien conservées visibles de l’extérieur par la grille.


Il est à peine midi trop tôt pour le repas et nous abordons une descente très raide difficile vers la Clue due à la pente (A vol d'oiseau 700m avec une dénivelée de 250m) et à la nature du sol, glissant dans les zones de pélites ou bien caillouteux. Mais quel paysage !

Il est temps de d’arrêter pour le repas sur un monticule.



Une fois chacun rassasié nous poursuivons la descente dans cette terre rouge .Nous pouvons parfaitement observer les " mud-cracks" (plaques de boues fossilisées) et les "ripple-marks" (traces d'écoulement d'eau déposant de la boue ultérieurement fossilisée).

Attention à la glissade : une randonneuse est rattrapée in extremis par le serre file.
Nous arrivons à l’embranchement qui permet de descendre vers la Clue d’Amen, défilé encaissé au fond des gorges. Photo prise par Jean B, descendu dans la clue, toujours prêt à tout pour immortaliser nos randos.

De ce pont part une rando canyoning, pour les pros, dans la clue qui rejoint le Var un peu plus bas.

Nous remontons pour rejoindre le sentier qui suit les courbes de niveau et permet de superbes vues sur les falaises des gorges.


Nous retrouvons notre sentier de départ. Des paris sont effectués sur l’heure du retour au parking. C’est Daniel M qui gagnera : l’expérience !!.


Le pot traditionnel est pris face aux fortifications Vauban d’Entrevaux. A ce propos, cherchez l'erreur...

Vous avez trouvé? .... oui il fallait identifier les intrus...qui n'ont pas participé à la marche.... et pour cause, cette photo ayant été prises le 6 octobre 2011.
Merci à Jean-Louis pour cette belle randonnée et aux photographes, Dominique et Jean B.
La semaine prochaine, jeudi 02/11, pour le G1 :
Départ: 7H Joël 643-Le Mourre d'Agnis moyen*** 16,5 km Dh 650m
Sur les crêtes du Mourre d'Agnis, au pays des glacières. Panoramas exceptionnels sur la Ste Beaume, la Ste Victoire et les iles d'Hyères ; deux descentes raides et caillouteuses !!!
Après la rando visite du Musée de la Glace.
Parking : Mazaugues-parking du jeu de boules, 35 av de la République.
Callian et Montauroux - Châteaux et Chapelles - 839 - G2 - jeudi 26 octobre 2017
Callian et Montauroux – "Châteaux et Chapelles" – G2 – jeudi 26 octobre 2017
Nous sommes 16 à nous retrouver à Callian, village perché à 325m d’altitude sur le parking au pied du Château Goerg pour une rando patrimoine proposée par Jean Ma. Il fait frais 7°.

« Randonnée sans difficulté de 12 kms et moins de 300 mètres de dénivelé (en réalité 400 mètres) qui vous permettra de découvrir le patrimoine culturel de Callian et Montauroux. Châteaux, chapelles, lavoirs, petites ruelles et peut-être au retour visite du cimetière où sont enterrées des figures emblématiques, telles la famille Dior, Sœur Emmanuelle, Nadia Léger… »
La précédente édition avec une version un peu plus longue a été proposée par Mickaël en janvier 2013 et avait regroupé 40 adeptes.
Pour commencer quelques mots sur le château Goerg puisque nous sommes là. (Tous les renseignements concernant les différents édifices et monuments proviennent du site de la commune.)


"Il tient son nom d’Edouard Goerg, peintre et graveur expressionniste français (1893 – 1969). Edouard Goerg s’est établi à Callian lors de l’immédiat après-guerre pour ne plus quitter la commune. Cette vaste demeure qu’il habitait est remarquable par ses tourelles. Construite dans un parc arboré, en restanques, cette bâtisse jouxte le centre du village. Elle est désormais propriété de la commune de Callian. L’artiste et sa femme reposent d’ailleurs dans le parc de la propriété." Au rez de chaussée se trouve l’office de tourisme.
Par une étroite ruelle nous nous dirigeons vers l’église Notre Dame de l’Assomption, « église inaugurée en 1685 remarquable par son clocher quadrangulaire en tuiles vernissées de style bourguignon, exécuté en 1703 par les compagnons du devoir.
L’église contient des retables sur les bas-côtés et les reliques de la patronne du village de Sainte-Maxime. Son abside est ornée d’un maitre autel monumental éclairé par des vitraux anciens, fidèlement restaurés. »


A côté de celle-ci se trouve la fontaine moussue ou « Cascade », alimentée par l’eau de la Siagnole, elle fut mise en service aux environs de 1875 après la mise en eau du nouveau captage des sources de la Siagnole. Elle apporte beaucoup de fraicheur à la place Honoré Bourguignon.

Du belvédère voisin nous pouvons voir Montauroux.

Nous nous dirigeons vers le château médiéval. Ses tours rondes du XIIe et XIIIe siècles qui le flanquent côté nord-ouest et sud-est, contrastent avec sa longue façade sud, percée de baies à croisillons (de style Renaissance depuis sa rénovation). Ordonnancé sur un plan en forme de quadrilatère autour de la cour principale où l’on pénètre à pied, le château abrita plusieurs familles de Grasse, de Villeneuve, de Raphaélis-Brovès, de Lyle Taulanne.

Sur un côté se trouve la tour de l’horloge ." En 1649, l’horloge est placée sur la maison de Sieur Louis Mourgues. En 1751, la commune ayant acquis une partie du château l’horloge fut transférée dans la tour. Le mécanisme d’origine est toujours existant mais il a été remplacé par un mécanisme plus moderne qu’il faut néanmoins remonter chaque semaine. Les voyageurs et les colporteurs pouvaient dormir dans cette tour, de nombreux graffitis sont les témoignages de leur passage."
Une petite curiosité (un petit cochon) attire l’attention, bien cachée au creux de la Tour de l’Horloge, sculptée dans la pierre et dont la maxime est : « O toi qui viens de loin, si tu frottes mon groin, à coup sûr, très grand bien à jamais sera tien ! » Ce que ne manqueront pas de faire certains.

De magnifiques linteaux ornent les portes.

Puis nous passons devant la Chapelle des Pénitents Blancs, chapelle romane du XII è siècle qui devint église paroissiale avec le développement du village autour de son château protecteur. Aujourd'hui désaffectée, elle sert de salle d'expositions et de concerts. Celle-ci est exceptionnellement ouverte des ouvriers communaux s'y trouvant.

Nous passons devant le lavoir Saint Roch, datant de la fin du XIXe siècle. Celui-ci permettait de se laver debout. Une barre d’étendage en bois surplombe le bassin. Une fontaine située à l’extrémité l’alimente. Ce lavoir, à l’écart des autres, servait au lavage du linge des malades de l’hôpital. Malheureusement à sec en cette période de sécheresse.
Nous quittons alors Callian, dont nous avons une très belle vue afin de nous rendre à Montauroux. Descentes et montées se succèdent avec beaucoup de bitume .

Nous arrivons à la Chapelle Saint Donat. Située au bas du village. Rien ne permet d’identifier formellement le Saint-Donat qui a donné son nom à la chapelle. Ce Saint fut de longue date révéré à Callian pour être « souverain de la guérison de l’épilepsie » et son tombeau attirait une foule nombreuse jusqu’au siècle dernier. Dans l’histoire plus récente de Callian, à l’occasion de la fête Saint-Donat (1er week-end du mois d’août), les processions conduisaient les communiants à la chapelle : elles en ont fait un témoin privilégié de la vie de village jusqu’à l’effondrement de sa toiture en 1944. La chapelle est en cours de restauration par l’association « Callian au Fil du Temps ».


Arrivés à Montauroux nous nous dirigeons vers la chapelle Saint Barthémémy (fermée). La chapelle Saint Barthélemy, située dans le cœur historique du village fut léguée par le célèbre couturier Christian Dior. Son intérieur spectaculaire avec sa voûte en berceau et ses murs entièrement recouverts de panneaux de bois peints lui valurent d’être classée au patrimoine des monuments historiques en 1958.

Du cimetière voisin nous avons une vue panoramique sur la vallée.

Nous profitons du site pour faire la pause banane avant d’emprunter le chemin Dior qui nous conduit à l’église paroissiale, l’église Saint Barthélémy. L’église date du XIIe siècle mais fut considérablement agrandie au XVIIe. Elle renferme des retables, statuaires et reliquaires remarquables.


En traversant le village nous pouvons admirer les maisons et enseignes avant de marquer un arrêt au belvédère.



Nous passons devant un lavoir (pas besoin de dire à sec)

puis continuons notre balade par un sentier pentu emprunté "aux risques et périls des randonneurs" comme indiqué par un panneau du maire. Des pierres lisses cachées par des feuilles auraient pu se révéler traitres. Tout le monde est arrivé en bas sans chute .

C’est par la route que nous arrivons à la chapelle Saint Michel, édifice religieux le plus ancien du village, datant du 11e siècle, inscrit au Cartulaire de Lérins avec un chevet en cul de four typique de l’art roman. Chapelle « accueil des coquillards » sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle.


Nous passons devant l’atelier de M.Lopez et pouvons admirer les statues dans son jardin.


Arrivés à la chapelle Notre Dame des Roses, dernier édifice religieux pour aujourd’hui nous faisons la photo de groupe. « En 1982, cet édifice a été inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Site archéologique d’époque gallo-romaine bâti à proximité d’une nécropole antique, il s’agissait d’un haut lieu de culte jusqu’au XIVe siècle. Prieuré de l’Abbaye de Lérins, maison claustrale, cité en 1038 dans le Cartulaire de Lérins. Le clocher (Xe et XIe) ornée d’arcatures lombardes, subsiste. C’est le plus ancien monument religieux de Callian. A partir de 1752, Notre Dame sombre dans le délabrement. Des travaux de restauration ont pu être entrepris, notamment la consolidation du clocher. ».


Cela fait 3 heures que nous avons débuté notre périple et il est temps de poser nos sacs pour la pause pique-nique.


Nous repartons par le chemin d’une ancienne voie ferrée et le chemin des moulins (mais pas de visite comme en janvier 2013, le bâtiment est fermé) mais oh miracle enfin nous voyons de l'eau


avant d’attaquer une rude montée pour certains (jusqu'à 30%) qui va nous conduire à hauteur du village.




Encore quelques centaines de mètres et nous apercevons le village.


Personne ne demande de monter au cimetière, la plupart le connaissant et c'est au bar devant la fontaine de la Cascade que nous allons partager le verre de l’amitié.


Merci Jean pour cette agréable randonnée à la fois sportive et surtout culturelle. On en redemande.
Les photos sont de Rolande.
Prochaine randonnée G2 – jeudi 2 novembre 2017 avec Roland
« Le Trophée d’Auguste » - Cap d’Ail - moyen * - 8,4 kms – déniv. 460 m. Départ : 7 h ou 6h53 par le train : coût du trajet 58 € A/R ou 28 € (train)
LE MASSIF DE LA LOUBE - 19.10.2017
LE MASSIF DE LA LOUBE - 19/10/2017
Ce sont 23 randonneurs qui se retrouvent en ce jeudi automnal sur le parking de l’Orbitelle à Roquebrussane. Le ciel est dégagé et la fraîcheur matinale nous réveille au sortir des voitures. Jean nous présente la randonnée, carte à l’appui.

Nous ferons 13,5 kms avec un dénivelé de 650m et découvrirons les rochers aux formes fantastiques de la Loube, cette montagne aux roches sédimentaires qui ne cessent d’émerveiller les marcheurs. Nous apprenons que ce nom propre signifie en provençal: scie à ruban à deux poignées ce que nous comprendrons au fur et à mesure de la journée.

C’est jour de marché sur la place du village mais nous ne souhaitons pas alourdir nos sacs à dos et résistons aux tentations!

Nous remontons la rue Clémenceau et prenons à droite le chemin des Baumes qui ne présente pas de difficultés. Nous longeons le jardin botanique Elie Alexis qui se visite – mais qui n’est pas au programme du jour!

Il faut vite se découvrir car les rayons du soleil nous réchauffent à travers les branches des pins.
Nous continuons sur un chemin rocailleux étroit qui monte

et rencontrons les premiers rochers ruiniformes qui se dressent parmi la végétation luxuriante.


Nous continuons de grimper.

Des murets en ruine attirent notre attention

et nous arrivons au Jas d’Emilien où Jean nous invite à faire la pause-banane au pied d’un chêne imposant.

Nous repartons allègrement

et arrivons au passage délicat dont nous avait parlé Jean.

Notre animateur nous aide à gravir ce rocher.

Nous oublions bien vite cette difficulté au vu du paysage qui s’offre à nos yeux car nous atteignons une vaste zone dolomitique où malgré l’effort, chacun pourra continuer en donnant libre cours à son imagination.

Plus loin, Jean-Michel et moi imaginons une tête d’homme moustachu aux sourcils épais. Peut-être serez-vous d’accord avec nous! Il lui reste même des cheveux!

Nous continuons notre progression dans une végétation dense qui semble nous engloutir et admirons les couleurs chatoyantes des feuilles de certains arbres en cette saison.

Nous entamons alors une montée raide par un sentier étroit sur le flanc de la montagne. Arrivés au sommet un gros rocher me fait penser à une grenouille qui domine la plaine illuminée par les rayons du soleil.

Nous passons devant la clairière où nous pique-niquerons mais ceux qui en ont l’envie et la force sont invités à se rendre au sommet de la Loube pour y admirer le panorama. Nous longeons donc les relais-télé et continuons de monter.

Nos efforts sont récompensés au sommet d’où nous dominons un immense panorama circulaire. A nos pieds la vallée où s’étend l’hippodrome tandis que se dressent au fond la Sainte Baume et la Sainte Victoire. Nous sommes à 830m d’altitude.



Nous redescendons nous installer dans la clairière pour le pique-nique

et prenons la photo de groupe avant le départ.

Jean explique que nous allons descendre une route sur 2 kms avant d’entamer un sentier raide. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages ce que vous remarquerez sur les photos suivantes mais nous continuons d’admirer ces roches fantastiques, de type dolomitique, qui couronnent la montagne de la Loube.








Une photo de groupe s’impose

avant de rejoindre l’intersection des deux chemins

Nous pénétrons dans une forêt mystérieuse où quelques randonneurs donnent libre cours à leur imagination

et empruntons un chemin qui nous mène à la chapelle Notre-Dame de l’Espérance ou de l’Inspiration, petite église construite au XIè siècle et restaurée au XIVè.

Ce lieu de pèlerinage

niché parmi les chênes et les cyprès est uniquement accessible à pied et offre un très joli point de vue.
De là, nous allons redescendre 500 m par un chemin rocailleux et pentu puis traverser le charmant village de Roquebrunasse pour arriver sur la place de l’église où nous prendrons le verre de l’amitié.


Un grand merci à Jean pour cette belle randonnée.
Les photos sont de Nadine, Alain et Dominique.
Programme du jeudi 26.10, pour le G1:
Superbe randonnée menant au village abandonné d'Amen par un sentier surplombant les Gorges de Daluis.
Animateur: Jean-Louis, départ du parking du Manoir à 0645h.
Moyen*** 12,7kms, D :670m