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7 février 2024 3 07 /02 /février /2024 15:11

2024 - 01 - jeudi - 573 - Tanneron - Les Crêtes - G1

 

Nous sommes 27 à nous retrouver sur le parking "randonneurs" en dessous de la Place de la Mairie.  Nous y sommes arrivés un peu plus tard que prévu car nous n'avons pas pris l'autoroute jusqu'à la sortie Les Adrets comme prévu de peur d'être bloqués par les tracteurs.  

Il fait frais mais nous écoutons Joël nous présenter le programme du jour. 

 

Patrick se propose comme serre-file et nous nous mettons rapidement en marche.

 

Une fois cette montée gravie nous tournons à droite et pénétrons dans le Massif du Tanneron. 

 

Pas de soleil ce matin mais une brume épaisse.

Joël nous prévient que nous allons attaquer la montée la plus raide du parcours.  Il s'en suit un court arrêt effeuillage.

 

Les G1 sourient malgré les difficultés

 

et reprennent des forces à la pause-banane tout en écoutant Joël qui a sélectionné quelques passages d'anciens blogs que vous trouverez rédigés en bleu à plusieurs endroits:

Le massif principalement occupé par les forêts de mimosas et d'eucalyptus est formé de roches cristallines.  Il forme de ce fait un paysage symbolique du Var et des Alpes-Maritimes.  Il est le prolongement du Massif de l'Estérel à l'intérieur des terres, cependant il est plus proche du Massif des Maures par ses formes et sa structure.  Son altitude maximale est de 518m à la Gaëte.

 

 

 

 

Bref arrêt près de ce puits en pleine nature.

Nous longeons un champ de plantation d'eucalyptus et en apercevons d'autres au loin.

 

Les eucalyptus absorbent beaucoup d'eau ce qui en laissera moins aux mimosas qui envahissent le massif. Leurs feuilles sont vendues aux fleuristes pour la décoration des bouquets.

Le principe de récolte est très simple: il suffit de raser la plante au sens strict du terme.  L'année suivante on retrouvera la même qualité de feuilles et surtout la même quantité - en temps normal et sans sécheresse.  En effet, ce qui est recherché ce sont les jeunes feuilles, bleutées et ovales et non celles allongées et vert luisant qui se développent quand l'arbre vieillit.

 

Patrick pose avec les deux Christine devant des mimosas de culture d'un jaune beaucoup plus vif que celui des sauvages. 

 

Après un court passage sur une route,

nous bifurquons à gauche sur une nouvelle piste

à travers une forêt.

Elle nous mène à l'endroit où nous allons pique-niquer.

 

Certains sont à l'étroit mais se tiennent chaud

 

 

tandis que d'autres préfèrent un peu plus de confort

 

Ou beaucoup de place

Nous reprenons nos bâtons et voyons la verrerie de plus près.  Joël aurait aimé que nous y pique-niquions comme voici quelques années.  Il a bien essayé de contacter la mairie et Gîtes de France, mais n'a pas trouvé d'interlocuteur. 

 

Ancienne verrerie maintenant centre de vacances

Tanneron était couvert d'une magnifique pinède. De ce fait de nombreuses verreries voient le jour, les forêts alentour contribuant à alimenter leurs fours. Mais à la fin du 18e siècle un violent incendie ravage la majeure partie des forêts de Tanneron et le mimosa, importé d'Australie, commence à recouvrir le massif. 

Il est temps de faire la photo de groupe.

 

Comme le blogueur ou la blogueuse sont rarement sur les photos puisqu'ils les prennent aussi, Michel accepte de poser avec Dominique, la blogueuse de service.

 

Ces magnifiques mimosas de culture nous confirment que nous approchons de chez Vial, mimosistes à Tanneron chez qui nous nous arrêtons pour acheter des bouquets de mimosa, du sirop de mimosa ou encore de la bière au mimosa. 

Importé d'Australie, le mimosa se développa sur les rivages de la Riviera durant la seconde moitié du 19e siècle.  C'est un acacia en fait. Se souvenant de ses origines, il fleurit en été austral soit entre novembre et mars.

Chaque année des milliers de tonnes de fleurs coupées du Tanneron sont expédiées en France et à l'étranger.  Actuellement, une centaine de producteurs dans le Var et les Alpes-Maritimes envoient huit millions de bouquets dans le monde.

Et c'est au café des Voyageurs face à la mairie que nous prenons le pot de l'amitié.

 

 

Ces randonneurs jouent-ils à la dinette?

 

Nous remercions Joël pour cette belle randonnée toujours très appréciée ainsi que Patrick notre serre-file.

Les photos sont de Dominique G.

Jeudi 8 février:

G1 animée par Patrick: 

La Garde Freinet - Les Roches Blanches par le lac

G2 animée par Joël:

Circuit des Monges N3

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3 février 2024 6 03 /02 /février /2024 08:19

2024-02-01-716-2-St Aygulf-Villepey 2 G2

 

La température est de 6 degrés, sous un ciel couvert, lorsque nous nous retrouvons sur le parking situé juste avant le Pont des Etangs de Villepey. Le fort taux d'humidité dans l'air accentue la sensation de froid.

 

 

Dominique fait une rapide présentation du programme du jour : "Nous débuterons par le sentier des douaniers à partir du petit port de Saint-Aygulf jusqu'à la plage du Petit Boucharel. Par l'avenue du Grand Boucharel nous rejoindrons le sommet de Saint-Aygulf d'où une vue panoramique superbe nous surprendra. Nous suivrons la rivière Le Reydissart par un sentier par endroit très raide vers les Etangs de Villepey, pour emprunter le sentier découverte le long de cette réserve".

C'est une randonnée classée moyen xx d'une distance de 10,8 km pour un dénivelé de 175 m avec pour difficultés un bord de mer rocailleux et glissant et sur la deuxième partie du parcours un sentier en descente parfois très raide.

 

 

Jean Masson accepte avec enthousiasme une nouvelle mission de serre-file : nous sommes 23 et il est 9h35 lorsque nous prenons le départ en nous engageant sur le pont qui enjambe le Bras de l'Etang de Villepey, un cours d'eau de 5 km qui prend sa source sur la commune de Roquebrune-sur-Argens, au nord des étangs, et permet à ces derniers de communiquer avec la mer à la hauteur de la Galiote.

 

 

Juste après avoir traversé le petit port de Saint-Aygulf nous nous engageons sur le sentier des douaniers qui longe la Calanque des Romains.

 

 

Premier arrêt après une dizaine de minutes. Depuis ce promontoire sur la Pointe de Saint-Aygulf la vue s'étend, vers la gauche et par delà le Golfe de Fréjus, en direction de  Saint-Raphaël et des sommets de l'Estérel. Malheureusement, aujourd'hui la visibilité est réduite et le paysage se perd dans la brume.

 

 

Nous poursuivons notre chemin vers la Calanque du Pont de Bois en longeant le Parc Aréca, un jardin public de 3 hectares, aménagé en 2000-2001 et qui associe un ensemble d'arbres anciens d'essences exotiques à une végétation méditerranéenne spécifique aux zones littorales.

 

 

 

Nous longeons les Calanques de Saint-Aygulf, 

 

 

accompagnés par les cormorans, dont nous observons les longues plongées suivies de séances de séchage sur les rochers.

 

 

Nous avons dépassé la Calanque des Corailleurs.

Jusque là le sentier est bien aménagé et nous en apprécions le confort, même si quelques obstacles se présentent de temps à autre.

 

 

 

Mais il devient bientôt beaucoup plus "naturel", parcourant les rochers des calanques

 

 

ou empruntant d'étroits passages en terre plus ou moins en dévers.

 

 

La pause banane est la bienvenue.

 

 

Malgré la faible luminosité la vue vers la Pointe de la Lauvette est agréable.

 

 

Nous n'en n'avons pas terminé avec le sentier du littoral. Le plus dur est à venir.

 

 

 

Toutes les positions sont permises pour venir à bout  des passages délicats.

 

 

Mais la côte est spectaculaire et justifie nos efforts.

 

 

Un moment de répit sur cette petite plage du coté de la Calanque du Four à Chaux,

 

 

 

avant de reprendre le sentier en surplomb, bordé de beaux spécimens de figuiers de barbarie. Un choix épineux, c'est le moment de le dire, entre vide et piqures, une forte incitation à bien maitriser son équilibre.

 

 

Un dernier effort,

 

 

avant d'atteindre la plage du Petit Boucharel. 

Débriefing :

- nous ne sommes plus que 22, une randonneuse qui souffrait trop d'un pied ayant dû renoncer. Elle nous informera plus tard qu'elle a pu organiser sa logistique de retour et rejoindre son domicile sans problème.

- nous arrivons au bout de la première des trois parties de cette randonnée aux paysages variés : nous allons maintenant aborder la montée. Elle est impressionnante quand on se reporte au profil mais pas difficile car nous suivrons une route goudronnée bordée de lotissements, de belles villas et de vues agréables vers les Issambres.

 

 

 

Après environ une demi-heure de montée nous atteignons la lisière des Petites Maures. C'est là que nous ferons notre pause pique-nique.

 

``

 

Nous repartons en suivant un sentier qui alterne montées et descentes. Le panorama annoncé est beau malgré la brume et l'absence de soleil. 

 

 

L'essentiel de la descente est à venir. D'abord en empruntant une piste à travers les chênes-lièges,

 

 

 

pour rejoindre le cours du Reydissart, que nous suivrons ensuite  jusqu'à ce qu'il se jette dans le Bras de l'Etang de Villepey. Nous faisons une pause pour la photo de groupe.

 

 

 

Les choses se corsent à partir de maintenant. Nous avons du mal à distinguer le sentier qui nous attend au milieu du maquis.

 

 

Il est étroit, encombré de roches et de racines, et souvent en pente assez forte.

 

 

 

Nous accompagnons le Reydissart qui est presque à sec.

 

 

Certains passages sont délicats mais nous gardons le sourire.

 

 

Nous atteignons bientôt le bas de la descente et une piste confortable

 

 

qui nous conduit vers les étangs. Nous abordons la troisième et dernière partie de cette randonnée. Elle commence par un beau sentier qui serpente au milieu des mimosas,

 

 

dont la plupart sont en fleurs pour le plus grand plaisir de certains d'entre nous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il se prolonge sous les pins parasols

 

 

 

jusqu'à atteindre le sentier de découverte du Pas des Vaches qui longe les étangs en renseignant sur les différentes zones traversées, ripisylves, fourrés à Tamaris,

 

 

prairie humide, zones lacustre et lagunaire.

 

 

 

Nous passerons quelques minutes à observer les oiseaux présents dont certains paraissaient marcher sur l'eau. 

Un des groupes scolaires que nous croiserons attirera notre attention sur la présence d'un cormoran huppé, une espèce assez rare, strictement maritime, dont l'aire de répartition est cantonnée à la rive est de l'Atlantique nord et à la Méditerranée. 

Nous y verrons aussi ce que nous avons pensé être un héron cendré, malgré les efforts faits par cet animal malicieux pour cacher à notre vue son long cou, en le dissimulant entre ses ailes.

 

 

Nous nous quitterons après le pot de l'amitié partagé dans un bar accueillant du centre de Saint-Aygulf.

 

 

Un grand merci à Dominique pour cette belle randonnée aux paysages variés.

Merci également à Jean notre serre-file.

 

La semaine prochaine :

Lundi 5 février :

GL1 : Auriasque n° 279 animée par Anne-Marie

 

 

GL2 : Gorges du Perthus n° 042 animée par Patrick

 

 

Jeudi 8 février :

G1 : La Garde Freinet n° 840-4 animée par Patrick

 

 

G2 : Circuit des Monges 3 n° 801 animée par Joël

 

 

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31 janvier 2024 3 31 /01 /janvier /2024 17:21

2024 - 01 - jeudi - 945 - 1 - Avellan par Mare Trache - G1

 

En ce dernier jeudi de janvier les G1 et G2 vont découvrir le lac d'Avellan par deux itinéraires différents et se retrouver en fin de randonnée à la villa Clythia pour tirer les Rois.  Patrick  va mener la G1 et Denis la G2. 

Patrick nous présente le programme du jour et les 15 G1 le suivent d'un bon pas en colonne.  Il fait frisquet. 

 

 

 

Des lambeaux de brume s'étirent à l'horizon.

La pente monte progressivement.

Nous la quittons pour prendre à gauche une large piste qui traverse la forêt moins dense qu'auparavant. 

Après une descente, nous arrivons au lac d'Avellan

où nous faisons la pause-banane. Le soleil est maintenant au rendez-vous.

Après avoir repris des forces, nous attaquons la piste Mare Trache qui est très raide.  

Sur notre droite, les vestiges d'anciennes mines de bauxite

Nous évoluons maintenant le long d'un chemin ombragé, étroit et caillouteux qui longe les gorges d'Avellan.

Jolie petite cascade

Après quelques passages périlleux,

nous voici de retour au lac. Nous en avons fait le tour et allons maintenant pique-niquer dans ce havre de paix qui sera troublé uniquement par le bavardage des randonneurs.

Interdit de se baigner dans le lac mais on peut y pêcher.

A vous de trouver le pêcheur

Une fois rassasiés, nous reprenons nos bâtons. 

et admirons le paysage.

Soudain, problème:  Où est donc passé le chemin que Patrick veut emprunter?  Maurice aide et envoie Monique en éclaireuse mais ce sont Bernard et Peter qui dénicheront le chemin dont l'entrée était masquée par la végétation.  Patrick les remercie vivement. Si l'oignon fait la soupe, l'union fait la force :)

Quelques passages délicats nous attendent avant de traverser la route au loin.

 

Nous terminons notre marche sur un chemin agréable bordé par une forêt de pins. 

Il est 14h30 quand nous retrouvons nos voitures au Col du Testanier. Nous avons parcouru 15,2 kms pour 500 m de dénivelé.

Nous remontons en voiture pour nous retrouver à la Villa Clythia où de délicieuses galettes nous attendent.  Cidre et jus d'orange les accompagneront. 

Comme le montrent les photos ci-dessus, la journée s'est très agréablement terminée.

Un grand merci à Patrick notre animateur et à Claude notre serre-file.

Nous remercions également Joël pour l'organisation de la galette et la Direction de la Villa Clythia qui a bien voulu à sa demande ouvrir spécialement leur établissement ce jour-là pour nous accueillir.

 

Les photos sont de Dominique G. 

 

Jeudi 1er février: 

G1: Tanneron-les-Crêtes avec Joël

G2: St-Aygulf-Villepey 2 avec Dominique

 

 

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