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7 juin 2024 5 07 /06 /juin /2024 16:06

06-06-2024-921-Les Mayons-La plaine sauvage-G2

 

Il est 9h45 quand nous nous retrouvons sur le petit parking situé à hauteur du Vallon des Sauronnes, sous un magnifique ciel bleu et déjà une température de 23 degrés qui annonce une forte chaleur pour la suite.

Joël nous présente le profil et les caractéristiques de cette randonnée : "Randonnée facile vers le Lac des Escarcets, à la découverte de la Réserve naturelle de la Plaine des Maures, (Natura 2000), en partant du Val Rouvier et la Grande Pinède. En chemin de beaux points de vue sur les Préalpes du Haut Var."

C'est une randonnée classée "moyen x" de 13,9 km pour une dénivelée de 125 m

 

 

Nous sommes 17 et Gilbert sera notre serre-file.

 

 

Nous nous engageons sur la piste des Aurèdes qui nous offre rapidement une magnifique vue sur la réserve naturelle de la plaine des Maures. Comme nous l'a indiqué Joël à l'instant c'est une des dernières plaines sauvages de Provence:

"la faune et la flore sont ici d'une richesse exceptionnelle. Les roselières des lacs des Escarcets et des Aurèdes sont des lieux de nidification pour les oiseaux. Le maquis à bruyères qui s'imbrique avec des champs de vignes constitue l'habitat de la tortue d'Hermann. Orchidées, fougères, pelouses sèches, aulnes ou peupliers forment une mosaïque de milieux remarquables...".

 

 

En route pour les lacs nous ne pouvons manquer de noter les stigmates des incendies d'août 2021 qui détruisirent une grande partie de la réserve naturelle. Les pins surtout ont été affectés.

 

 

Les troncs des chênes-lièges sont noircis mais leur feuillage a repris, de même que le maquis se régénère à la faveur des pluies de ces derniers mois.

La faune, qui comptait 241 espèces animales avant les incendies de 2021, a été très touchée : les nombreuses espèces d'oiseaux qui fréquentent habituellement le maquis, les étangs et les mares, les batraciens et les reptiles habitués des mares et ruisselets temporaires, et surtout la tortue d'Hermann (espèce menacée) qui après avoir vécu pendant 35 millions d'années ne survit plus qu'en Corse et dans ce massif.

 

 

Les pistes et les sentiers, même s'ils offrent peu d'abris ombragés, ce que nous déplorerons au fur et à mesure de l'augmentation de la température, sont confortables.

 

 

 

De temps à autre nous pouvons tout de même profiter de l'ombre d'un chêne pour nous désaltérer,

 

 

avant de poursuivre notre chemin au coeur du maquis.

 

 

 

Nous notons la présence d'un véhicule de la Société Nationale de Protection de la Nature, qui gère la réserve naturelle depuis le 1er août 2022.

 

 

Beaucoup plus bruyant, nous serons accompagnés pendant une bonne partie de la matinée par cet hélicoptère de l'Armée, probablement destiné à l'instruction des pilotes, qui nous survolera régulièrement en multipliant les figures impressionnantes (points fixes, chandelles suivis de piqués, rase mottes, etc.).

 

 

Un spectacle inhabituel et passionnant, mais générant malheureusement un peu de pollution sonore...on ne peut pas tout avoir !

 

 

Nouvel arrêt pour se déshydrater.

 

 

La piste s'élargit en direction de la retenue d'eau des Aurèdes,

 

 

 

que l'on aperçoit bientôt à travers le maquis.

 

 

Nous approchons de ce petit lac,

 

 

bien en eau,

 

 

et qui abrite même, sans doute de façon éphémère, quelques petits poissons.

 

 

Sur ses bords, on trouve une végétation abondante dont de nombreuses fleurs, ici un pois de senteur vivace, et en son centre des nénuphars, dont l'un au moins est en fleur. Au-delà, une des roselières qui peuplent le lac.

 

 

Après une courte pause pour admirer d'autres variétés de fleurs,

 

 

nous poursuivons notre chemin en direction du Lac des Escarcets,

 

 

que nous atteignons bientôt.

 

 

 

La vue sur le lac est magnifique, avec le Massif des Maures en arrière plan.

 

 

 

Comme nous le précisera Joël, c'est un lac artificiel créé, dans le cadre de la lutte contre les incendies, par les services de l'Etat en 1969. D'une largeur approximative de 200 mètres et d'une longueur d'environ 500 mètres son volume est de l'ordre de 500 000 mètres cubes. 

Il est alimenté par deux cours d'eau, le Ruisseau des Mines, dont nous remonterons le cours ultérieurement, et le Ruisseau du Saint-Daumas. 

 

 

Une vue du barrage, dont l'accès est interdit. Le lac est ouvert à la pêche toute l'année, sauf pour le brochet et le sandre, dans sa partie nord. La partie sud est une réserve de pêche : la pêche depuis ses rives y est interdite toute l'année.

De nombreuses espèces peuplent le lac : brochets, sandres, perches, brèmes, carpes, etc..

 

 

Nous profiterons de ce bel environnement pour faire nos photos de groupe,

 

 

 

avant de nous diriger vers le nord en suivant le cours du ruisseau des Mines à la recherche d'un endroit ombragé, de préférence en bord de lac pour déjeuner.

 

 

Au passage une roche insolite, évoquant le Sphinx, 

 

 

et des arrêts au bord du ruisseau pour vérifier la présence de poissons,

 

 

et pour prendre la température de l'eau. Il faut dire qu'il fait maintenant très chaud et que la tentation d'une petite trempette est forte.

 

 

Après avoir traversé le ruisseau nous obliquerons vers le sud  et nous finirons par trouver un endroit propice pour notre pique-nique, en bord de lac, sur des rochers à l'ombre des chênes.

 

 

 

Un moment agréable et apprécié de tous, avant de prendre le chemin du retour.

Nous avons fait la moitié du trajet ; il nous reste environ 7 km à parcourir, sans beaucoup de dénivelée, mais avec une température élevée à laquelle nous ne sommes pas encore habitués.

 

 

 

Nous multiplions les arrêts pour nous hydrater dès que nous pouvons profiter d'une des rares zones d'ombre qui jalonnent le parcours.

 

 

Nous atteignons la zone où la vigne alterne avec le maquis.

 

 

 

Nous maintenons un rythme soutenu entrecoupé de petites pauses pour boire et récupérer de la chaleur,

 

 

 

ce qui ne nous empêche pas de profiter de ces paysages très sauvages et inhabituels.

 

 

Nous reprendrons finalement nos véhicules pour rejoindre le centre du Cannet des Maures où nous partagerons le pot de l'amitié, en profitant avec volupté de la fraicheur de la terrasse. 

 

 

Un grand merci à Joël pour nous avoir fait découvrir cette réserve naturelle très intéressante et ces paysages sauvages d'une beauté particulière.

Merci également à Gilbert, notre serre-file.

 

La semaine prochaine :

lundi 10 juin :

GL1 : Auberge des Adrets 49 par Joël

 

 

GL2 : 25 Ponts L'Escaillon 136-2 par Thierry

 

 

Jeudi 13 juin :

G1 : Cogolin le Val d'Astier 837 par Joël

 

 

G2 : Saint-Vallier 512-2 par Thierry

 

 

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1 juin 2024 6 01 /06 /juin /2024 13:05

2024-05-30 : 700 - Giens La Madrague - G2

Il est 9h30 ce matin, le soleil brille et la météo clémente avec 20°,
les filles sont en majorité 6 pour 4 garçons et tout ce monde est regroupé à 
la Madrague pour la quatrième édition de cette randonnée sur la presqu'ile de Giens qui est menée par Patrick.

Tous attentifs nous écoutons la présentation,
une succession de criques ourlées de graviers et de falaises abruptes sur le sentier du littoral.

Un sentier relativement escarpé qui permettra de découvrir des paysages remarquables quasi insulaires
avec un dénivelé constaté de 341m pour 10,2 kms.

Nous empruntons un chemin entre pinèdes et roseaux,

qui débouche sur la pointe de l'Ermitage.

Nous poursuivons sur une large piste.  

En face au premier plan l'ile de la Redonne,
au loin nous pouvons apercevoir plusieurs sommets : le Mont Coudon , le petit Coudon et le Mathéron.

Le Mont Coudon - Le Petit coudon et le Matheron

La végétation est marquée par l'orientation du vent. 

Le trajet se poursuit par des courtes descentes 

et montées à travers un maquis méditerranéen,

à la végétation arbustive résistante aux embruns.

10h30, l'heure de la pause banane qui est toujours la bienvenue.

A la sortie d'un sous bois,
nous redescendons, la cote est déchiquetée on se croirait en Bretagne. 

Nous profitons de cette belle vue pour faire notre photo de groupe.

 Nous sommes au sud de la presqu'ile et atteignons la pointe des Salis.

Et c'est reparti pour une montée,
pas de marches 
juste des racines,
mais cela grimpe.

Nous étions tout en bas.

Il faut vraiment faire attention où l'on pose ses pieds.

Les points de vue sur les calanques sont magnifiques. 

A la pointe du Rabat nous contemplons l'île de Porquerolles.

La descente qui suit est assez raide.

 Des marches aménagées sécurisent les passages les plus exposés.

 Nous atteignons la crique d'Escampo-Barriou.

Ah quoi Michel peut-il songer face à ce bleu azur? 

La petite plage du Pontillon aux eaux cristallines. 

Il est bientôt l'heure de manger,
Patrick voit un lapin dans le rocher au loin c'est la pointe du Pignet! 
Nous poursuivons notre chemin. 

Et là face à la mer…
sur la plage de la Darboussière, nous posons nos sacs.

 Entourée par des eaux turquoises,

nous surplombons la pointe des Morts

 et ses nombreuses criques.

Nous reprenons le sentier arboré, apprécié de tous car le soleil tape,

en descendant jusqu'au port du Niel. 

Nous arrivons sur le petit port du Niel blotti dans une petite anse orientée vers le sud.
Niel est aussi un nom de famille provençale.

Nous continuons par la route jusqu'à notre point de départ,
en faisant un arrêt pour prendre le pot de l'amitié à la brasserie "L'Arbanais" face au port de la Madrague.

Il est 15h16, il reste quelques mètres à faire avant de retrouver nos voitures.

 

Un grand merci à Patrick, pour nous avoir fait découvrir ce sentier du littoral où les paysages marins avec ces eaux limpides nous ont fait rêver le temps d'une journée.

Et nous n'oublierons pas tous les photographes du jour : Claude, Michel, Thierry et Véronique.

 

La semaine prochaine :

Lundi 3 Juin :

- GL1 : 53-1 Les Petites Maures Roqueyrol par Thierry

- GL2 : 171 Autour du grand Porfait par Patrick

Jeudi 6 Juin :

- G1 : 629-1 Castellaras-Thorenc Village par Thierry

- GL2 : 921 Les Mayons - La plaine sauvage par Joël

 

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24 mai 2024 5 24 /05 /mai /2024 13:37

2024-05-23 : 951 - Coursegoules - Les gorges de la Cagne - G1

Il est 9h30 lorsque nous arrivons sur le parking après le col de Vence à 963 m d'altitude où la température de 13° nous semble un peu fraiche.

Devant 19 randonneurs Joël nous présente le tracé du jour,
légèrement modifié après la dernière reconnaissance par rapport a celui d'origine.

Une randonnée inédite pour découvrir les gorges de la Cagne, le pont de Vescagne, une ancienne mine ainsi qu'une pause au pied des chutes de Vescagne. 
Un beau programme en perspective!

Compte tenu de la météo annoncée et des pluies à venir,
nous ne tardons pas à prendre le départ,
Claude en habitué sera notre serre file.

Contrairement à l'habitude,
nous sommes partis pour une matinée de descente.

Le temps bien que nuageux,

 nous permet de découvrir au loin les baous ainsi que le littoral.

Nous nous enfonçons dans une foret de chênes .

 Il est 10h30, le petit déjeuner est loin et la pause banane la bienvenue.

Maintenant il s'agit de repartir, tout le monde est prêt? 

Alors on continue et toujours en descente.

Petit arrêt en file indienne,
le temps d'admirer le paysage. 

Le sentier est agréable et ombragé, 

mais rapidement se rétrécit 

et descend de façon très marquée

 au milieu d'une forêt dense.

Jusqu'au pont de la Vescagne qui enjambe la Cagne.

Mais la pluie nous a rattrapés et il faut enfiler les capes.

Dans la précipitation, Denis laisse échapper sa gourde qui tombe dans la rivière,
ce qui lui vaut une mission sauvetage non prévue.

  Une partie du groupe scrute l'autre, 

et doit se décider à traverser et rejoindre l'autre rive
car la pluie ne cesse pas. 

L'eau ruisselle sur le sentier, tant pis pour les chaussures! 

De toute façon on est inondé! 

L'orage gronde et la pluie redouble d'intensité,
nous sommes trempés mais il faut continuer.

Il  est 12h30 et peu de chance d'avoir une accalmie.
Heureusement un abri de fortune est sur notre passage, nous n'irons pas plus loin pour manger et décidons de poser nos sacs .
L'endroit est particulier, Patrick a même récupéré un fauteuil pour manger, quel luxe!
Et c'est au son de la pluie que nous prendrons notre pique-nique.

Chacun s'organise,
tous les moyens sont bons pour faire sécher ses vêtements

Fin de repas, on se prépare à repartir ???

Mais avant de repartir nous allons immortaliser le groupe car un endroit pareil, on en n'a pas tout les jeudis!

Nous repartons d'un bon pied, la pluie n'a pas cessé.

Les flaques d'eau ne nous font plus peur et nous ne craignons plus rien,
nous flottons dans nos chaussures .

Et voilà, ce que nous aurions pu voir, situé au fond d'un vallon…
un magnifique plan d'eau alimenté par une belle chute d'eau nichée dans la roche qui se déverse sur une hauteur de plus de 100m :
L
a cascade de la Vescagne.
Il faut dire que le pique-nique aurait été bien agréable ici,
mais la météo en avait décidée autrement!

Le chemin continue, sur notre droite coule la rivière aussi… 

Nous y voilà, il va falloir franchir celle-ci.  

 Et c'est sur la traverse que nous devons passer.
En période de Jeux Olympiques il est normal de marcher sur une poutre!
 
Joël sera le premier.

Vous avez vu c'est facile ! 

Allons y les uns après les autres. 

C'est parti on traverse !

Voilà une bonne chose de faite et sans chutes.
Et maintenant nous allons entamer la montée.

Nous continuons vers les vestiges de l'ancienne mine de Vescagne exploitée jusqu'en 1953. 
La pluie continuant 
Joël abrège ses explications.

 La lignite extraite était remontée jusqu'à la route de Coursegoules par un téléphérique dont il ne reste plus de trace.

La mine de Vescagne

Les épisodes de grêle ont laissé des traces sur notre parcours,
le sol est parsemé de grêlons tel un tapis de neige. 

Une éclaircie nous a permis de sécher un peu avant le retour aux voitures,
mais c'est mal connaitre les caprices de la météo aujourd'hui,
qui en a décidé autrement. 
 

Et c'est sous la pluie que nous retournons au parking et difficile de ne pas se mouiller! 
Comme nous avons eu beaucoup beaucoup d'eau,
nous avons préféré rentrer directement au chaud sans prendre le verre de l'amitié prévu à Vence.

 

Nous avons parcouru 12,9 kms et 492m de dénivelé sous nos capes en grande partie mais dans la bonne humeur.

Et pour finir la minute botanique de notre journée.

Un grand merci à Joël pour cette randonnée bien arrosée nous en garderons un bon souvenir, et si nous n'avons pas vu la cascade de Vescagne qu'à cela ne tienne tu nous la reprogrammera un autre jour en espérant que la météo sera avec nous!

 

Les photos sont de Véronique

 

La semaine prochaine :

Lundi 27 mai :

- GL1 - Les 25 Ponts n° 110-2 par Anne-Marie :

 

- GL2 - Tour du Dramont n° 268 par Patrick :

 

Jeudi 30 mai :

- G1 - Du Cap Lardier à Gigaro n° 726-1 par Alain

 

G2 - Giens la Madrague n° 700 par Patrick

 

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