2022-02-25 : Profils des randonnées Semaine 9
2022-02-25 : Profils des randonnées de la semaine 9
=> Lundi 27 Février :
GL1 : 137 - Carrefour Castelli - Pont Migranier animée par Denis
GL2 : 268 - Tour du Dramont Cap Esterel animée par Patrick
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=> Jeudi 2 Mars :
-G1 : 508 - Belle Barbe - Baisse des Sangliers - Pic d'Aurelle animée par Patrick
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-G2 : 851 - Lac des Escarcets animée par Jean Ma
2023-02-16 : 814 - 2 Mont Saint Martin depuis Maure Viel - G2
2023-02-16 : 814 - 2 Mont Saint Martin depuis Maure Viel - G2
Ce matin il fait 7 degrés lorsque nous arrivons au parking de Maure Viel au dessus de Théoule sur Mer.
Thierry nous présente cette randonnée adaptée de celle effectuée en Avril 2022 par les G1.
Une randonnée sans grande difficulté vers le Mont Saint Martin, le Mont Pelet et le Rocher des Monges avec juste une belle montée à 24%.
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Notre boucle fera 13,03 kms et 395 m de dénivelé, données constatées à la fin de la randonnée.
Il est 9h25, derrière la barrière les randonneurs sont comptés par notre serre file du jour Jean.
Nous sommes 26 .
Nous commençons par une belle piste bordée de mimosas
On y va tous d'un bon pas de G2,
Le chemin passe parmi les chênes liège,
Quelques petites montées,
Et descentes,
Avant d'arriver a l'ancienne verrerie et la Chapelle Notre Dame du Labeur.
Et là,
il y a les bons élèves qui écoutent les explications très intéressantes de Thierry,
Et les autres….qui bavardent…
Si vous voulez tout savoir sur la Verrerie et la Chapelle.
Nous reprenons notre chemin en longeant le ravin de Viel Maure
où nous ferons notre photo de groupe au pied du pont Sarrazin.
Traversons le pont Sarrazin situé à une altitude de 63m et bordé de mimosas à cette saison.
Malgré le ciel couvert, les roches de l'Esterel se détachent par leur couleur.
La pause banane se fait au pied du Mont Saint Martin où Thierry nous donne quelques explications sur l'oppidum situé un peu plus haut.
Aujourd'hui il n'y a pas d'amateur pour monter .
Mais où ai-je mis ma banane moi…
Maintenant il faut passer aux choses sérieuses sur un chemin plus étroit,
bordé de pins, il faut entamer la montée.
Et justifier les 24% annoncé ce matin.
Quelques marches,
Mais courage,
Encore des marches,
et l'arrivée est au bout!
Devant nous une belle et large piste.
Nous l'empruntons,
Et découvrons plus loin un point de vue sur la baie de Cannes,
Ainsi que les Iles de Lérins.
Regardez bien en face le chemin qui serpente,
nous y serons un peu plus tard dans la journée.
Mais que regardent 'ils tous ?
Simplement la beauté des paysages qui nous entourent,
même si le temps reste couvert.
Le sentier s'élève pour aller au milieu d'une foret.
L'endroit est idéal pour faire la pause pique-nique,
certains ont même trouvé leur banc.
Avant le départ, Thierry nous narre l'histoire de l'évasion des pilotes depuis l'aérodrome de Cannes Mandelieu :
"En juillet 1943, le Général Mollard, ex gouverneur de la Corse et résistant, recherché par la Gestapo et la police française cherche à s’évader pour l’Afrique du Nord en compagnie de son fils, polytechnicien ainsi que Jean Turck, ingénieur spécialisé dans les bombes volantes et Maurice Hurel, officier de marine et pilote qui travaille aussi sur un projet de bombes volantes accompagné de ses trois fils…"
Retrouvez l'intégralité de l'histoire à la fin de ce blog.
Et voilà l'avion dont il s'agit un prototype qui n'avait jamais volé.
Les moteurs sont aussi des prototypes et n’auront tourné que quelques dizaines de minutes avant le décollage.
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Après ce moment culturel très intéressant,
la fraicheur se faisant ressentir par tous, nous reprenons notre parcours.
En direction du Col de la Cadière à 243m d'altitude,
avec au loin le Pic de l'Ours
Apres avoir passé celui-ci nous retrouvons une belle piste arborée.
Avant de regagner la piste du Raccord des Monges
Groupés sur un petit promontoire,
une belle photo avec la baie en arrière plan.
Un petit raidillon pour regagner la piste,
Que voici.
En regagnant la DFCI des Mineurs,
nous devrons faire attention aux engins en plein travail de débroussaillage avant de regagner notre point de départ.
Le bar habituel du Dramont étant fermé, nous n'avons pas l'occasion d'échanger autour du verre de l'amitié.
Merci à Thierry pour nous avoir emmené sur des chemins variés avec de superbes vues.
Les photos sont de Michel et Véronique.
La semaine prochaine :
=>Lundi 20 Février:
GL1 : 271 - La Louve Porfait animée par Anne Marie
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GL2 : 011-1 Ubac Font du Pommier et Vallon de la Cabre animée par Jack
=> Jeudi 23 Février:
G1 : 669 - La Chapelle Notre Dame l'Amaron La Loube animée par Patrick
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G2 : 923- Flassans-La Voie Romaine animée par Jean MA
L'intégralité de la page d'histoire racontée par Thierry
Source " Entre Ciel et Mer, le Commandant Maurice Hurel raconté par Jean Marie Hurel, préfacé par Jacques Noetinger - Edition Imagine 1995
En 1936, le gouvernement du Front Populaire veut réorganiser le secteur de la construction aéronautique en prévision d’un éventuel avec l’Allemagne.
Par une loi promulguée le 11 juillet 1936Il nationalise les diverses entreprises de l’époque. Bloch, Potez, CAMS, Lioré et Olivier, Romano, Gnome et Rhône, Breguet, Loire Nieuport, etc pour fonder en 1937 les
Société Nationales de Construction Aéronautiques déclinées en
SNCAC comme Centre
SNCASE et SNCASO comme sud-est et sud-ouest qui deviendront Sud Aviation puis Aérospatiale (Marignane)
SNCAN comme nord qui deviendra Nord Aviation
SNCAM comme Midi (Toulouse) devenue Airbus
SNCAO comme Ouest
En juillet 1943, le Général Mollard, ex gouverneur de la Corse et résistant, recherché par la Gestapo et la police française cherche à s’évader pour l’Afrique du Nord en compagnie de son fils, polytechnicien ainsi que Jean Turck, ingénieur spécialisé dans les bombes volantes et Maurice Hurel, officier de marine et pilote qui travaille aussi sur un projet de bombes volantes accompagné de ses trois fils.
Ils font une tentative à partir de Touloise sur Bloch 161, petit quadrimoteur.
Par suite d’un orage la piste en herbe est impraticable le vol est remis et l’évasion n’est plus possible sur ce prochain vol en raison de la présence d’officiels allemands.
Les Futurs évadés et techniciens retournent à leur vie normale pour les vacances, à Paris, Deauville etc.
Toute l’équipe technique de Toulouse part début août à Cannes-Mandelieu travailler sur un nouvel avion, le SO90, un bimoteur de 10 places.
L’avion, un prototype (Les moteurs sont aussi des prototypes et n’auront tourné que quelques dizaines de minutes avant le décollage) est presque prêt mais n’a jamais volé. Le 10 août les Allemands, à Aix refusent une autorisation de vol d’essai.
Le 12 août les ingénieurs de Messerschmitt arrivent à Cannes mais Maurice Hurel arrive à endormir leur méfiance en les invitants à un déjeuner à Monaco. Il est en revanche conscient de l’urgence à partir.
Les Candidats au départ son le Gal Mollard, son fils, Maurice Hurel et ses deux fils Jean Turck, et l’ingénieur Weil
Le 13 août ils font une check-list du projet. Ont-ils une carte. Non, mais une carte Michelin fera l’affaire, sachant que la destination est Philippeville en Algérie (Est du pays), point le plus proche de Cannes. Les comptas est il compensé, pas vraiment. On aligne l’avion parallèle au hangar pour vérifier.
Ils décolleront face au sud, et voleront dans cette direction jusqu’au bout. L’avion fera son premier virage à l’arrivée. Si l’avion doit s’écraser au premier virage, autant que ce soit à l’arrivée et non au départ.
Problème, pas d’aéroport à Philippeville, donc ils se poseront sur la plage.
Essence, les Italiens qui ont la responsabilité de l’aéroport leur donnent lors de chaque essais moteur ou roulage la quantité d’essence nécessaire. En trichant, ils ont réussi à avoir une petite réserve, mais pas suffisante. La résistance fournit le complément.
L’avion se trouve dans un hangar et pour chaque sortie il faut demander l’autorisation aux italiens.
Hurel explique aux italiens que les Allemands vont envahir l’Italie à la suite du débarquement des alliés en Sicile. Il propose aux militaires d’emmener l’appareil en Italie pour échapper aux allemands et donner l’avantage aux italiens. Le Lieutenant qui n’est pas très vif accepte une intensification des essais.
Hurel leur explique qu’il doit tester les freins et pour cela l’avion doit prendre de la vitesse. L’italien propose de faire les essais entre le hangar et les barbelés interdisant l’accès à la piste. Comme il faut une vitesse minimale de 60 km/h, le lieutenant accepte l’accès à la piste avec l’engagement sur l’honneur de revenir au hangar.
Test positif et retour au hangar. Le lieutenant est rassuré.
Maurice Hurel lui annonce qu’il faudra encore d’autres essais les freins ne donnent pas totalement (bluff) satisfaction et il faut les tester avion chargé.
Il annonce à tous qu’ils feront de nouveaux essais demain dimanche 15 août.
Pendant cet essai sur piste, les italiens ont fait un essai eux aussi, de pointage de la tourelle de canon de petit calibre…sur l’avion.
Le départ est programmé pour le lundi 16 août à 13h30, heure de la sieste
Le dimanche matin Maurice Hurel va à la plage se baigner. Un ingénieur de l’usine arrive en tenue de plage avec une serviette, mais pas de plage, un porte document. Les deux hommes discutent boutique quand Hurel suggère à l’ingénieur d’aller à Paris voir leurs collègues des usines de la SNCAC. L’ingénieur répond que c’est une bonne idée, il partira lundi matin. Hurel lui répond non, vous partez aujourd’hui même. L’ingénieur ne comprend pas pourquoi mais que c’est un ordre. Il va se baigner et Maurice Hurel repart à l’aéroport avec la serviette porte documents sous la serviette de plage. Elle est remplie de plans qui échapperont aux allemands.
Le lendemain soir il comprendra cet ordre après avoir appris l’évasion du groupe.
Le soir des bandes tricolores sont peintes sur les ailes et les extrémités en jaune canari comme les demandent les occupants.
L’avion n’était manifestement pas prêt, pas de sièges passagers, problèmes de train, mais il faut partir pendant les vacances du personnel pour qu’il ne soit pas inquiété. Malgré la guerre il y a du monde sur la Côte d’Azur et tout le monde ne pense qu’à la mer et au soleil.
Le 16 août l’avion est sorti, les moteurs mis en routes, les pleins faits, Maurice Hurel aux commandes, l’ingénieur Weil co-pilote assis sur des sièges tubulaire provisoires.
Six autres personnes embarquent assises sur un plancher en sapin. Tous sont venus à l’aéroport par divers moyens, habillés en ouvriers ou techniciens pour cet « essai de freinage en charge ». Les Italiens ouvrent les barrières fermant l’accès à la piste
L’avion accélère et décolle cap au sud à très basse altitude. Le train ne sera jamais rentré en raison d’un système hydraulique pas encore au point, du coup le vol sera beaucoup plus lent et bas que ce d’il devrait.
Sur le terrain une fois l’avion disparu à l’horizon, un homme arrive à vélo, torse nu et en bottes. C’est le lieutenant italien qui était à la plage. Il mettra plus d’une demi-heure à prévenir les autorités allemandes et les servants du canon dormaient.
La chasse allemande ayant décollé de Marignane va chercher le SO90 beaucoup plus haut et plus loin qu’il n’est et plus à l’ouest direction Alger.
Le carburant baisse dangereusement lorsque l’avion arrive sur les côtes algériennes. Philippeville est tenu par les Britanniques et disposent d’une DCA. Les Américains ont construit une piste en plaques de tôles. La résistance avait prévenu de l’arrivé de l’avion mais le message n’est pas arrivé d’Alger à Philippeville. Heureusement les Français sont là pour démoustiquer les installations anglaises et tout le monde est de bonne humeur. Les Anglais ont envie de faire un carton sur cet avion inconnu qui arrive mais y renoncent à la demande des français.
L’avion se pose sans problèmes, il sera temporairement saisi, l’équipage envoyé à Alger. Il continuera la lutte chacun dans sa spécialité. Jean Turck sera récupéré par les Anglais pour travailler sur leurs bombes volantes
A cannes, le peu de personnel présent est enfermé dans un hangar et gardés par des hommes en arme. Ils seront interrogés mais seules trois personnes seront arrêtées interrogés par les Allemands et déportés, le Frère de M. Weil, ingénieur, le chef atelier et le directeur de l’usine. Ils seront libérés à la libération.
Le jeune homme qui a fait les pleins est en âge de partir au STO. Il est convoqué le lendemain matin pour le départ. En attendant le lendemain il peut rentrer chez lui prendre des affaires. Ce qu’il fait et se rend à la Kommandantur le lendemain matin, mais au lieu d’y rentrer, il prend un bus à la gare routière se trouvant juste devant la Kommandantur et se rend à Bauduen pour rejoindre la résistance.
2023-02-09-699-2-Le Peyragu 2-G2
2023-02-09-699-2-3 -Le Peyragu-G2-G1 -
Avertissement : en l'absence de blogueurs en G1, et compte tenu du fait que les deux parcours comportent de nombreux tronçons communs et un déjeuner ensemble au restaurant, il y aura un blog unique, essentiellement G2, avec insertion ici ou là d'un texte G1 préparé par Thierry, assorti de quelques photos fournies par Thierry, Michel F. et Marie-Jeanne. Pour faciliter la lecture le texte G1 apparaîtra en rouge.
Nous sommes 34 randonneurs présents au départ de cette G2 : un beau succès compte tenu de la température négative qui nous accueille au chemin du Jas de la Paro, mais la perspective de déjeuner au restaurant dans la foulée n'y est certainement pas étrangère.
Denis présente le programme :
"C'est une randonnée de 9,5 km pour 175 m de dénivelé classée moyen X. Le parcours comprend une petite montée de mise en jambes, au départ, qui nous permettra de prendre de la hauteur pour admirer le Rocher de Roquebrune sous un angle insolite, le sommet des Terriers et le Haut Var. Puis la marche se poursuivra en contournant la base du Peyragu (217m) le long des rives de L'Argens pour se terminer au milieu des vignes et des plantations d'eucalyptus avant de rejoindre le restaurant. La seule difficulté est la petite montée au début"
Patrick sera notre serre-file.
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G1 : 10 randonneurs G1 se retrouvent sur le parking du Jas de la Paro pour cette randonnée restaurant.
Tiens les G2 ne sont pas encore partis !
Ont-ils trainé en route ?
Cela permet à un onzième randonneur, Bernard G. de quitter le groupe des G2 pour rejoindre celui des G1 et aux animateurs du jour de faire un rapide point sur les présents.
Compte tenu de la température, -2°, Thierry fait une présentation rapide de tracé. Il n’y aura pas de serre-file compte tenu du nombre de randonneurs.
Il s’agit d’une variante de la G1 faite par Denis l’an passé, adaptée au format Rando-Resto.
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Il est près de 9 heures quand le G2 s'élance sous un ciel tout bleu, un beau soleil, mais une température plutôt fraiche. Nous abordons tout de suite la montée annoncée par Denis,
avec le sourire,
et sous le regard bienveillant d'un animateur retraité,
et d'un animateur assistant : un encadrement de luxe !
Un encouragement nécessaire car la plupart d'entre nous a hâte d'arriver au bout de cette belle montée abordée à froid.
Le sommet nous offre une belle vue vers le Muy et les Gorges du Blavet.
Après 100m de terrain plat le groupe G1 se lance dans la première montée, la même que les G2. 1km de long, des pentes de 14%, 90 m de dénivelé. Les muscles sont rapidement chauds. En plus le soleil nous darde de ses rayons.
Une petite marche sur le plateau du Défens nous permet de voir le Rocher de Roquebrune sous un autre angle ainsi que les gorges du Blavet, de Pennafort et les montagnes environnantes.
Là le chemin diffère de celui des G2 et le groupe descend à nouveau de 90m vers les Déguiers par un chemin étroit et broussailleux avec 20% de pente.
Les G2 abordent la descente par un sentier qui serpente au milieu du maquis.
Un premier arrêt boisson. Tout le monde est encore bien couvert.
Nous poursuivons la descente vers le cours de l'Argens.
G1 :Une première pause boisson permet de retirer une couche de vêtements avant d’attaquer la longue piste en terrain plat qui longe l’Argens.
Rapidement nous arrivons à la première exploitation agricole. Passage en sous-bois, puis les falaises crées par l’érosion de l’Argens avec leur sentier étroit.
Les G2 atteignent les rives de la rivière vers 10 heures. Le sentier qui longe l'Argens est parfois étroit et un peu "sauvage"
comme l'est le cours de l'Argens, dont les rives portent les traces de ses crues répétées. Un fleuve de 115,6 km qui prend sa source à Seillons-Source-d'Argens et coule d'ouest en est pour se jeter dans la mer Méditerranée dans la commune de Fréjus.
Jack, autre animateur présent dans le groupe, attire notre attention sur les collines qui surplombent l'autre rive et qui abritent notamment l'immense Parc Résidentiel de Loisirs des Canebières créé en 1967 sous forme d'un caravaning et racheté par ses occupants en 1980 : un domaine de 275 hectares, comprenant plus de 700 parcelles, en plein coeur du massif forestier des Maures.
Nous pourrons également observer au flanc de ces collines des plantations d'eucalyptus.
C'est l'heure de la pause banane.
Les G1 rattrapent les G2 qui en sont à la « pause banane ».
Nous en profitons pour saluer joyeusement ceux que nous n’avons pas vus au départ. Cet arrêt permet aux animateurs de résoudre une énigme. Nous sommes 52 inscrits au restaurant, 2 absentes malades, 34 et 11 randonneurs, et 7 non marcheurs.
Nous arrivons toujours à 52 !
Il y avait deux randonneuses qui n’avaient pas prévu de déjeuner qui se sont jointes à nous. Mystère résolu.
Nous reprenons rapidement la marche et traversons une zone très broussailleuse et pourtant les animateurs sont passés par deux fois avec les sécateurs pour déblayer le chemin.
Nous arrivons à la fameuse casse où sont entassées des carcasses de voitures, motos, quads, bateaux, bref un véritable bric-à-brac.
Heureusement de sympathiques ânes viennent nous saluer.
Le groupe arrive au km 5 ou il va quitter temporairement le tracé commun.
Thierry propose de faire la « pause banane » avant d’attaquer la difficulté du jour, une montée de 140m sur 1 km avec des pentes à 17%.
La piste est caillouteuse mais large et le groupe atteindra sans difficulté le sommet à la citerne d’eau du Peyragu et le Lou Roumaniou à notre gauche.
Nous en profitons pour faire une nouvelle pause boisson et une photo de groupe avec toujours le Rocher de Roquebrune en arrière-plan. Thierry en profite pour rappeler que lors de la G1 de l’an passé la pause banane avait eu lieu à cet endroit et qu’à partir de là notre itinéraire change.
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En effet nous empruntons une belle piste en descente douce sur la gauche et qui doit nous mener à Roque Rousse. Une dernière petite montée avant d’arriver à ce sommet peu fréquenté quand Thierry nous fait quitter la piste pour passer à travers bois pour nous montrer un rocher percé de petites grottes. L’imagination de chacun travaille et on y voit tour à tour un visage déformé, un monstre ou un animal.
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Après cet intermède, un passage escarpé et broussailleux nous ramène vers la piste et un rapide aller-retour jusqu’au point de vue sur le centre logistique des Arcs.
Nous repartons pour la descente sur un terrain très varié où il faut bien regarder où l’on pose les pieds. Branches, cailloux roulants, broussailles, et aussi belle piste.
Au bas de cette descente nous rejoignons le tracé commun. Mais où sont les G2, devant ou derrière ?
Nous étudions le sol pour voir des traces de pas. Ils sont 34, cela devrait marquer, mais la terre est encore bien gelée.
Finalement nous les rattraperons vers le km 9 le long de l’autoroute.
Après le départ des G1 les G2 reprennent leur marche en suivant le cours de l'Argens.
Un sentier parsemé d'obstacles qui permettent à chacun de mettre en pratique sa technique personnelle.
Ce sentier "nature", souvent encombré de ronces,
débouche malheureusement de temps à autre sur des clairières qui sont autant de décharges ou de casses sauvages,
et des habitations rustiques, comme celle-ci, qui sera l'occasion pour certaines d'admirer et de caresser les ânes en liberté.
Quelques minutes plus tard nous profiterons de cet endroit dégagé au bord de la rivière pour faire la traditionnelle photo de groupe.
Puis nous ferons d'autres rencontres animales..
avant de poursuivre notre chemin sous le regard vigilant de Patrick, notre serre-file.
Nous abordons la montée qui était annoncée aux environs du km 6.
Il y a décidément une forte densité d'animateurs, en activité ou non, dans ce groupe.
Le sentier est devenu boueux car les flaques d'eau qui le jalonnent ont commencé à dégeler.
Après la jonction avec les G1 nous abordons la portion de piste qui longe l'autoroute et ne tardons pas à atteindre la célèbre borne 116, chère notamment aux coeurs de Bruno, de Jean-Marie, de Jean Borel, et de bien d'autres, à tel point qu'elle avait fini par donner son nom à certaines randonnées organisées dans ce secteur (cf. "Peyragu et la borne 116" dont le blog de Jean-Marie du 29 décembre 2008 comportait la photo de Jean Borel dans l'attitude qui inspirera Joël quelques années plus tard).
La photo en question, extraite du blog de Rolande du 4 avril 2019 "Le Peyragu-699-2", est insérée c-dessous.
Merci Rolande pour nous avoir signalé cette anecdote.
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Nous reprendrons nos véhicules pour rejoindre le restaurant "le Mas de Saint Donat" à Sainte Maxime où nous attendait un excellent repas dans une atmosphère très conviviale .
Un grand merci à nos deux animateurs, Denis et Thierry, pour cette magnifique journée.
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Merci également à Patrick, notre serre-file et à tous ceux qui ont apporté leur contribution à ce blog : Thierry pour le texte G1 et ses photos, Michel F., Rolande et Marie-Jeanne.
La semaine prochaine :
Lundi 13 février :
-GL1 : 186-1 La Flute par Thierry
-GL2 : 035 Dent et Pic de l'Ours par Anne-Marie
Jeudi 16 février :
-G1 : 756-3 Puget Rocbaron par Denis
-G2 : 814-2 Mont Saint Martin depuis Maure Vieil (en remplacement de la randonée de Joël, initialement prévue)
Pour le profil se reporter au mail de Joël du 12/02/2023 "changement de programme"
2023-02-02-769 - Roquebrune-4 sommets-G1
2023-02-02-769 - Roquebrune-4 sommets-G1
Ce sont 20 randonneuses et randonneurs (égalité presque parfaite) qui se retrouvent au lieu de rassemblement préconisé par Joël, l’animateur du jour, devant la Chapelle Saint Roch. Et là grosse surprise, un énorme panneau indique une interdiction de circuler pour se rendre sur les lieux de départ des randonnées sur le rocher, et nous oblige à nous garer sur un nouveau parking « flambant neuf » créé pour les besoins de la cause ; et c’est ce que nous faisons.
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L’animateur, un peu désemparé par cette situation inattendue présente la randonnée qui devait se faire – longueur de 8,3 km et dénivelée de 497 m- et précise que vu les circonstances il va improviser la meilleure marche d’approche, en évitant au maximum la route, mais ne garantit pas la possibilité d’effectuer l’intégralité du parcours prévu.
En fait, l'animateur aurait-il disjoncté?
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Maurice est auto-désigné serre-file et doté d’un talkie-walkie (qui jouera son rôle), et Alain, seul autre animateur présent, jouera le rôle de « pompier volant ».
La marche d’approche permet par un sentier en montée régulière, d’arriver, après 3,7 km, à rejoindre notre tracé d’origine un peu en amont du point de départ initial.
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Joël décide de la pause banane avant d’attaquer la montée, et en profite pour donner les dernières consignes et notamment sur l’inutilité des bâtons dans certains passages.
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La montée au sommet numéro 1 commence par un sentier classique, avant que l’on aborde très rapidement un passage sur dalles rocheuses assez raides, et des grimpettes sur blocs de rochers avec parfois l’assistance d’un câble. Mais avec l’aide, pour certains, de Joël et Alain qui tirent et poussent, tout se passe bien.
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Nous arrivons au fameux sommet des Trois Croix (une grande première pour beaucoup de participants) où après la traditionnelle photo de groupe, Joël nous donne la signification de ces trois croix.
« le Rocher des 3 Croix, nom véritable du Rocher de Roquebrune, a toujours fasciné les hommes qui y dressèrent jadis ( on en trouve la trace sur une peinture datée de 1707) trois croix aujourd’hui disparues. Celles que l’on voit à présent sont l’œuvre du sculpteur Bernard Venet, établi au Muy depuis plusieurs années. Sensible à la beauté du lieu, il souhaita signer ce paysage grandiose et mystique à la fois, en y dressant 3 croix différentes inspirées des tableaux de trois artistes majeurs de l’histoire de l’art. Il s’est donc inspiré de trois crucifixions, du peintre italien Giotto du 14° siècle, du peintre allemand Grunewald du 15° siècle, et du peintre espagnol Le Greco du 16° siècle. »
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Puis commence la partie la plus technique, et peut-être la plus impressionnante du parcours, le passage câblé pour descendre du sommet 1 vers le sommet 2. Mais là encore grâce aux conseils techniques de l’animateur, et à l’aide efficace apportée par lui-même et Alain, tout le monde passe ce passage sans encombre.
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Nous parvenons sur l’antécime du sommet 2 vers 12H40, une belle plateforme rocheuse ensoleillée et à l’abri du vent, et décidons d’y faire la pause pique-nique bien méritée. Quelques courageux monteront quand même tout en haut du sommet 2.
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Après le repas la redescente, parfois scabreuse, vers la Draille du Facteur, et en pleine digestion, n’est pas des plus faciles.
Après une petite marche sur du plat (ouf !! ça fait du bien) nous attaquons la montée au sommet n° 3. En cours de route une petite halte pour découvrir l’ancien village de Sainte Candie daté du Vè Siècle.
« Ce site situé à plus de 360 mètres d’altitude, est à l’origine un village occupé par les gaulois, entre le quatrième et le premier siècle avant J.C, avant l’invasion romaine ; sondé dans les années 2000 on y a trouvé un oppidum. Puis ce secteur sera abandonné lorsque les romains se sont installés à Fréjus. Il faut imaginer qu’à l’époque la végétation n’était pas la même et que le village était entouré de terrasses avec des cultures et de l’élevage. On a découvert 17 hectares de terrasses et une sonnaille de bœuf. Il y avait certainement des routes carrossables pour amener les produits achetés dans les ports comme Marseille et Fréjus car on y a retrouvé des amphores africaines, ainsi que du mobilier métallique et du verre provenant de Palestine et d’Egypte. Les bâtiments sont construits en blocs de rhyolite grossièrement taillés dans le rocher ; l’agglomération était entourée de remparts (on a retrouvé des traces de négatifs de pieux et trois lignes de poteaux laissant supposer un chemin de ronde) et s’étendait sur 8 hectares. On évalue à plusieurs centaines la population de ce village. Il a également été retrouvé une sépulture contenant un squelette bien conservé d’un homme de 1,80 m, mort entre 680 et 720, les os du bassin cassés et la jambe coupée, ainsi qu’une tombe d’un enfant mesurant 1,10 m avec une tuile marquée d’une inscription en latin cursif et munie d’une croix. »
Arrivés au sommet 3, chacun en profite pour souffler et admirer le paysage, ce qui n’empêche pas certains d’escalader la partie la plus haute et la plus acrobatique du sommet.
( Le sommet n°4 vu du sommet n°3, sur la première photo ci-dessous)
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Et c’est la redescente durant laquelle le petit égarement de certains est vite résolu par l’usage des talkies-walkies.
Arrivés au pied du sommet 3, l’animateur constatant la fatigue de certains, et considérant le temps qu’il reste décide (avec l’approbation de la quasi-totalité du groupe) de ne pas faire la montée au sommet 4. Nous faisons tout de même un petit détour pour découvrir la curieuse grotte de l’ermite (apparemment absent), puis le fameux rocher des « 2 Frères ».
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Pour le retour Joël choisit un sentier différent de celui de l’aller, qui s’avère fort agréable, et nous parvenons à notre parking à 17H30, heureux mais fourbus. Nous aurons finalement fait 12,7 km et 500 mètres de dénivelées.
Le pot pris à la brasserie habituelle permettra de récupérer un peu. Et Joël promet de concocter de nouveaux tracés qui permettront de résoudre ce problème de parking, et d’aller une prochaine fois voir le sommet numéro 4.
Merci à Joël pour cette très belle randonnée plutôt sportive, et pour partie improvisée, et pour l’entraide de chacun dans les passages délicats.
Le texte est de Joël, et les photos sont de Alain, Brigitte, Catherine, Joël et Marc.
La semaine prochaine :
Lundi 6 février :
-GL1 : 118-2 Col du Coucou par Patrick
-GL2 : 128 Vallon de Mourrefrey par Joël
Jeudi 9 février randonnées restaurant :
-G1 :699-3 Le Peyragu par Thierry
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-G2 : 699-2 Le Peyragu par Denis
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2023-02-02-931-La Gaillarde et le Reydissart-G2
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Nous sommes 24 randonneurs réunis sur le parking du cimetière, sous un ciel assez couvert pour le moment, une température de 10 degrés et une atmosphère un peu chargée en humidité.
Thierry nous présente le parcours G2 du jour, dessiné depuis longtemps mais pas encore réalisé sous cette forme, même si le secteur de La Gaillarde a déjà fait l'objet de plusieurs randonnées antérieures en G1 et en G2.
"C'est une randonnée de 11km environ pour un dénivelé de 320 m, classée moyen xx, autour du domaine de Roqueyrol par de belles pistes avec la vue sur les Issambres. Nous passerons par le Dolmen de l'Agriotier et la Bergerie Chieusse, et le retour se fera par le Vallon du Reydissard."
Nous prenons le départ en défilant devant Denis, notre serre-file, qui procède au comptage.
Nous empruntons le chemin de la Gaillarde, une belle piste en légère montée qui longe en surplomb le cours d'eau éponyme.
Tout le vallon sur notre droite est peuplé de mimosas en fleurs qui illuminent le paysage malgré une couverture nuageuse qui ne laisse pour le moment passer que de rares rayons de soleil.
Un premier arrêt pour se désaltérer. Mais il fait encore un peu frais pour commencer à se dévêtir.
Une belle vue sur les Issambres et le golfe de Fréjus malgré la faible luminosité,
en poursuivant notre marche sur cette belle piste confortable.
De temps à autre un rayon de soleil éclaire le golfe de Fréjus et l'Estérel au delà, jusqu'à la pointe du Dramont.
Nous quittons le chemin de la Gaillarde en laissant le Col de Bougnon sur notre gauche.
Une nouvelle piste large, en légère montée, nous conduit vers la Suberaie.
Le chêne-liège était jadis utilisé pour alimenter la bouchonnerie de Roquebrune-sur-Argens et les branches de l'arbre étaient transportées jusqu'à une charbonnière située à proximité pour la confection du charbon de bois.
La piste bordée de chêne-lièges fait place à un sentier plus étroit qui nous conduit jusqu'aux ruines de Roqueyrol,
aux abords desquelles nous ferons notre pause banane.
Un panneau d'information renseigne sur ce site : "le site de Roqueyrol, situé à quelques dizaines de mètres d'une source, est habité à l'époque romaine. On y élève des chèvres et des moutons et on y cultive quelques vignes.
Abandonnée à la fin de l'époque romaine à cause de l'insécurité liée aux invasions par terre et par mer, la ferme est de nouveau habitée au XIXème siècle.
On y cultive l'olivier et le mimosa, et on y élève chèvres et moutons.
Elle sera définitivement abandonnée après un grand incendie, en 1923".
Avant de quitter le site Thierry attire notre attention sur les plantations d'oliviers alentour.
Cette oliveraie a une histoire récente : "En 2003, les Petites Maures affrontent un terrible incendie qui ravage la végétation. Entre 2004 et 2006, les élèves de la commune participent alors à des journées de sensibilisation à l'environnement, sur le site naturel protégé du conservatoire du littoral. Ils se relaient pour participer au reboisement, et plantent aussi sur le site de nombreux oliviers. Ainsi est née l'oliveraie du Vallon de la Gaillarde, à proximité des ruines de Roqueyrol.
En 2017, une violente tempête s'abat sur la commune. Le vent, avec des rafales à 150 km/h est tellement violent sur le vallon qu'il va déraciner 40 oliviers. En mai 2019, plusieurs classes, à la demande de la commune, se mobilisent à nouveau pour remplacer les oliviers qui n'ont pas résisté."
Avant de reprendre notre route un dernier regard au panorama vers l'Estérel, par-delà l'oliveraie, sous un ciel devenu presque uniformément bleu.
Cette visite aux ruines de Roqueyrol nous a obligés à un petit aller et retour par un sentier en pente.
Pour le retour, deux options : reprendre le chemin parcouru à l'aller,
ou emprunter un raccourci comportant une pente à 30 degrés. C'est cette dernière option que choisiront Bernard et Alexis,
qui nous attendront à proximité de notre point de jonction avec aux lèvres le même sourire que quand nous les avions quittés : même pas essoufflés...
Le chemin qui nous conduit au point culminant de la randonnée offre vraiment des vues magnifiques avec, à présent, une belle luminosité.
Un paysage, ici vers le Pic de la Gardiette, qui incite à la contemplation.
La montée se poursuit dans ce magnifique environnement,
jusqu'à l'arrivée à la table d'orientation, que nous atteindrons après avoir dépassé une colonie de ruches et aperçu sur notre gauche le Rocher de Roquebrune.
Table d'orientation depuis laquelle nous pourrons embrasser un large panorama vers les étangs de Villepey,
le golfe de Fréjus et l'Estérel et chercher à repérer les villages et les sommets environnants.
Après cette agréable pause contemplative nous reprendrons notre route vers le Dolmen de l'Agriotier : "Le Dolmen de l'Agriotier fait partie du groupe de dolmens à couloir et à petite chambre de Provence orientale. L'ensemble chambre - couloir est englobé dans un tumulus de pierre de forme ovale. Le dolmen de l'Agriotier présente des caractères différents et originaux puisqu'il n'a pas abrité vraisemblablement de sépulture collective, et que sa dalle de couverture a servi uniquement pour sceller la tombe..."
Thierry attire notre attention sur l'orientation du dolmen, son couloir ouvrant à 270 degrés, c'est à dire plein ouest. Une théorie voudrait que l'orientation des monuments mégalithiques obéissent à des critères d'orientation astronomiques, comme ici par exemple en référence au solstice d'été. Cette théorie, qui en dirait long sur les facultés d'observation et les connaissances de nos lointains ancêtres paraît admise par les uns et contestée par d'autres.
Après une trentaine de minutes de marche depuis le dolmen, au cours de laquelle nous aurons pu apercevoir en contrebas le site de la Bergerie Chieusse, nous atteindrons le lieu retenu par Thierry pour notre pause pique-nique. Un bel endroit, confortable, où nous aurons plaisir à prolonger un moment très convivial.
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Après cette pause nous aborderons la descente, via le Vallon du Reydissard, agrémentée de vues toujours aussi magnifiques,
devant lesquelles nous ferons notre photo de groupe.
Nous profiterons dans un premier temps de cette agréable piste,
qui sera suivie par un sentier plus pentu et étroit, avec une succession de courtes montées et de longues descentes.
Nous terminerons la descente en empruntant un sentier ombragé mais plus étroit et raviné.
C'est enfin dans le centre de Saint-Aygulf que nous prendrons le pot de l'amitié pour conclure cette belle journée dans les Petites Maures.
Un grand merci à Thierry pour cette magnifique randonnée qui aura bénéficié d'un temps idéal. Nos remerciements vont également à Denis notre serre-file. (les photos sont de Marie-Jeanne, Claudette et Jacques).
La semaine prochaine :
Lundi 6 Février :
-GL1 : 118-2 Col du Coucou par Patrick
-GL2 : 128 Vallon de Mourrefrey par Joël
Jeudi 9 février randonnées restaurant :
-G1 : 699-3 Le Peyragu par Thierry
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-G2 : 699-2 Le Peyragu par Denis
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2023-01-26 : 853 - Ecureuil - Petite Vache - G2
2023-01-26 : 853 - Ecureuil - Petite Vache - G2
Ce jeudi matin, Jean Ma notre animateur du jour remporte un vif succès,
Nous sommes 35 à écouter religieusement la présentation de cette randonnée d'hiver qui part du Col de Belle Barbe.
Le parcours s'annonce sans difficulté sur de belles et larges pistes
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Il est nécessaire de compter tout le monde,
Jean Bo sera à la tache et de ce fait notre serre-file de la journée.
Il est 9h30 et nous pouvons y aller.
Jean Bo confirmera nous sommes bien 35.
Il fait frais ce matin et la température frôle les 0°.
D'un bon pas nous sommes partis sur la piste qui surplombe le Ravin du Grenouillet.
Le soleil est là mais les abords de la piste sont encore bien blancs.
Nous longeons le ravin du Mal Infernet
qui abrite de lit de la rivière d'Agay.
Le Mal Infernet rappelle l'époque où l'on jetait les malades de la peste
"le mal infernal" au fond du ravin.
Vous avez tous reconnus l'animal qui se dresse devant nous?
Nous pouvons admirer sur notre parcours l'ancien déversoir du lac qui était recouvert par une cascade lorsque autrefois le lac débordait…
Nous continuons,
Avant de nous engager sur une piste bordée d'eucalyptus
Au bout du chemin,
nous poserons nos sacs au soleil pour la pause banane,
et la pause photo…
Toujours d'un bon pas nous poursuivons
jusqu'à notre arrivée au lac niché parmi les roseaux
où se reflète le sommet des Suvières.
Reprenons nos bavardages,
tu es bien d'accord semble dire Nicole à Anne Marie…
Là, on est beaucoup plus sérieux et on se concentre sur ses pas.
Le paysage et les couleurs sont magnifiques,
ici la Baisse de la Grosse Vache.
Petite vérification entre Gérard et Jean Ma.
En face de nous le Pic de L'Ours
La piste qui nous emmène au col Baladou est toujours aussi large.
Il est 12h30, nous arrivons au Col du Baladou à 165m,
Jean nous propose de s'arrêter pour pique niquer.
Vous avez le choix : ici au Col ou là haut au Pic ?
Et bien nous restons ici au Col.
Monique semble en pleine communion avec le soleil.
Certaines se dévouent pour garder nos sacs,
Tandis que d'autres vont partir à l'assaut du Pic du Baladou.
Le chemin est peu emprunté, parfois il y a juste de quoi passer
Ah oui,
la vue méritait bien ce petit détour.
Nous nous regroupons sur le rocher.
Il est temps de redescendre pour rejoindre l'autre partie du groupe.
Toujours au Col du Baladou nous ferons notre photo de groupe.
Apres cette petite variante, nous reprenons la piste vers le Col de Mistral.
Arrivé au Col du Mistral, nous laissons les larges pistes pour revenir par un petit chemin où fleuriront des Asphodèles mais elles sont encore rares .
Il est maintenant temps de regagner nos voitures en direction du Dramont au Bar du "Soleil" pour le traditionnel Pot de l'Amitié.
Au bout de cette journée, nous avons parcouru 13,3 Kms avec un dénivelé de 285m.
Merci à Jean Ma pour cette belle randonnée dans ces paysages de l'Estérel.
Les photos sont de Véronique.
La semaine prochaine :
=> Lundi 30 Janvier
GL1 : 188 - La Louve et le Jausier par Patrick
GL2 : 272 - Colle Noire Malavettes par Anne Marie
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=> Jeudi 2 Février
G1 : 769 - Roquebrune 4 sommets par Joël
G2 : 931- La Gaillarde et le Reydissart par Thierry
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Il ne fait que 3 degrés lorsque nous arrivons au parking situé à proximité du domaine de la Lieutenante, une température qui n'a pas découragé les 25 randonneurs présents.
Patrick nous présente cette randonnée classée moyen xx de 11,2 km pour un dénivelé de 351 m avec pour seule difficulté un chemin escarpé que nous prendrons sur le retour dans le sens de la descente :
"Cette randonnée au départ de la Lieutenante nous fera découvrir, sur une belle piste, la forêt puis deux petits lacs, tout au long d'une ascension sans difficultés particulières. Ensuite, arrivés au Col du Coucou, nous emprunterons un sentier ombragé et nettoyé par des équipes de jeunes en réinsertion qui nous fera découvrir la Forteresse où nous déjeunerons avec un très joli point de vue sur la région. Nous repartirons par un chemin escarpé en descente vers les meules, le rocher de l'écureuil, avec une belle boucle en descente pour terminer cette journée."
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Nous nous mettons en route vers 9h40. Le ciel est bleu, mais le soleil encore trop timide pour nous réchauffer.
Jean Masson sera notre serre-file.
Les premières flaques que nous rencontrons sont encore partiellement gelées.
La piste est large et confortable. le rythme est relativement soutenu
ce qui implique des regroupements nécessaires de temps à autre.
Nous arrivons bientôt au premier lac mentionné par Patrick.
L'endroit est très beau.
C'est une opération délicate qui est menée là : il s'agit de déplacer, pour le noyer, un nid d'hiver de chenilles processionnaires...mission accomplie.
Nous repartons sur cette belle piste et c'est le moment de la pause banane.
Arrivée au second lac mentionné au programme de cette journée.
Nous suivons un sentier ombragé, en légère montée,
qui débouche sur une piste encombrée d'engins de chantier. Des travaux importants sont en cours pour faciliter l'accès des pompiers et ralentir la progression de feux éventuels.
L'occasion de faire le point.
Il semble que Patrick, distrait par sa conversation avec des randonneurs passionnés, ait dépassé le chemin que nous aurions dû prendre sur la droite.
La sanction du groupe est immédiate : c'est le carton jaune, et le rappel à une meilleure concentration.
Mais Patrick nous rassure. Inutile de revenir sur nos pas : nous pouvons poursuivre sur cette piste et retrouverons très vite le tracé initial.
Nous profitons au passage de jolies vues au delà de la forêt que nous surplombons.
La montée est progressive et sans difficulté pour le moment.
Mais la pente s'accentue progressivement
et provoque de nouveaux étirements.
L'arrivée vers le sommet livre un beau panorama malgré une légère brume.
Nous profitons de ce cadre pour faire la traditionnelle photo de groupe
avant de poursuivre la montée par un sentier ombragé, plus pentu et plus étroit à travers la forêt, celui mentionné par Patrick lors de la présentation de la randonnée qui a été ouvert par des jeunes en réinsertion. Il est jalonné de panneaux indiquant la progression de leur chantier
ou les difficultés particulières qu'ils ont pu rencontrer.
Il nous amène au sommet de l'oppidum de la Forteresse,
d'où la vue est magnifique.
Nous dominons Bagnols-en-Forêt et apercevons au-delà le plateau de Caussols au sommet duquel Patrick croit pouvoir identifier une légère couche de neige.
Zoom sur Bagnols-en-Forêt.
C'est devant ce beau panorama que nous nous installons pour notre pause pique-nique.
Avant d'entamer notre descente Patrick nous propose une courte extension vers le lieu-dit Bayonne pour observer les pins déformés qui sont devenus une curiosité incontournable. Nous rencontrons rapidement quelques spécimens.
Patrick aurait voulu nous en montrer de plus spectaculaires. Mais il y renonce bientôt et nous faisons demi-tour pour éviter de prolonger davantage le tracé de la randonnée prévue.
Heureusement des blogueurs obstinés ont pu retrouver dans un blog antérieur un témoignage de ce que recherchait Patrick...
Au début de notre descente nous rencontrons un spécimen de meule. Comme le signalait jack dans un blog du 11 janvier 2018 "Bagnols-en-Forêt l'Oppidum de la Forteresse" rédigé par Jean-Marie, auquel on pourra se reporter : "ce site a été occupé de la période du Bronze Ancien (1800 à 750 avant J.C. jusqu'au 18ème siècle). A cette époque l'exploitation a brutalement cessé. Les meules étaient extraites de la roche-mère de l'Estérel, massif formé par les éruptions volcaniques de l'ère Permienne (250 à 280 millions d'années)...etc."
Un peu plus loin nous longeons le rocher dit de l'Ecureuil,
avant d'aborder un des passages les plus délicats de cette randonnée.
Patrick nous fait passer au "compte goutte" en nous donnant depuis le haut des indications sur la trajectoire la plus appropriée a suivre.
Un peu plus bas d'autres randonneurs prennent le relais pour faciliter la descente de chacun.
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Tout le monde fait preuve de patience et de prudence,
et ne cache pas sa satisfaction après que l'obstacle ait été surmonté par tous sans incident.
La vue est toujours aussi spectaculaire. On aperçoit en contrebas la piste qui nous ramènera au parking,
lorsque nous aurons achevé notre descente par ce sentier toujours un peu escarpé.
Voici la piste, que borde encore un arbre torturé,
avec ses points de vue dont on ne se lasse pas.
Elle nous ramène au lieu où nous avions rencontré les engins de chantier à la montée.
Nous ne sommes plus très loin du parking que nous atteindrons vers 15 heures.
Finalement, nous aurons parcouru environ 13,5 km pour un dénivelé de 400 m.
Nous nous arrêterons, sur notre route de retour, au pub situé face au Décathlon de Fréjus pour prendre le pot de l'amitié.
Un grand merci à Patrick pour cette agréable randonnée, et merci à Jean Masson notre serre-file.
(Les photos sont de Michèle, Véronique, Claudette et Jacques).
Randonnées à venir :
Lundi 23/01/2023 :
-GL1 : 269-Malavalettes Mont Vinaigre par Anne-Marie
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-GL2 : 122-Vallon du Saint Esprit par Denis
Jeudi 26/01/2023 :
-G1 : 847-Le Grand Noyer par Patrick
-G2 : 853-Ecureuil Petite Vache par Jean Masson
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Lundi 30/01/2023 :
-GL1 : 188-La louve et le Jausier par Patrick
-GL2 : 272-Colle Noire Malavalettes par Anne-Marie
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2023-01-12 : 867-2 Caldeira de Maure vieil - G2
2023-01-12 : 867-2 Caldeira de Maure Vieil - G2
Ce jeudi, 51 randonneurs sont présents au point de départ sur le parking pour effectuer cette randonnée autour de la Caldeira de Maure Vieil qui se terminera par la traditionnelle galette des Rois.
Le groupe se scindera en deux :
Les G1 menés par Patrick seront au final 14...
Et les G2, au nombre de 37 menés par Denis
accompagné par les deux serre-files du jours Joël et Michel.
Après les explications données par Denis sur cette randonnée sans grandes difficultés et principalement sur des pistes et la découverte du profil,
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Nous pouvons partir.
Il est 9h38, le soleil est présent et la température est de 8°.
Un peu de route pour commencer.
Denis nous avait prévenu, l'itinéraire initial a dû être modifié suite à un effondrement .
Nous ne prendrons pas à droite mais à gauche la piste des Œufs de Bouc.
Quel étrange nom, cela mérite bien une explication:
Nos anciens ont trouvé des espèces de pierres, des nodules sphériques ou ellipsoïdaux très durs aux surfaces boursoufflées entre 10 et 40 cm pour les plus grosses. Comme ils ignoraient la provenance de ces formations bizarres ils les ont diabolisées et les ont appelées Œufs de par leur forme et Bouc pour le diable.
Ce sont des lithophyses du grec lithos, pierre et phusa, bulle que l'on trouve dans les coulées à d'anciennes bulles de gaz qui ont été remplies par des vapeurs d'eau chaude et des éléments dissous soit au moment de l'éruption soit plus tardivement.
Cette eau a permis la précipitation de silice puis d'autres minéraux qui ont donc rempli plus ou moins ces cavités.
Maintenant que nous avons toutes les explications,
nous pouvons emprunter la piste.
Et si nous nous retournons,
nous laissons derrière nous la baie de Cannes et l'île Sainte Marguerite.
Le panorama sur le Mercantour enneigé est magnifique,
Maintenant à vous de trouver quel est le nom des sommets ci dessus…
Nous continuons sur une large piste
Regardez là bas le vallon de Maure Vieil
Nous empruntons la route forestière des 3 Termes.
Nous avons si bien marché que nous en avons oublié la pause banane…
A 11h20 il est temps d'y remédier !
Avec la vue sur le Pic de l'Ours.
Sourire aux lèvres nous repartons.
Et les conversations vont bon train elles aussi…
A travers les pins nous continuons à monter.
Nous avons de belles vues sur la baie et les Iles de Lérins,
L'endroit est idéal pour notre photo de groupe.
Face à la caldeira de Viel Maure qui fait 2Kms de diamètre,
Denis nous donne des explications sur le volcanisme dans ce qui deviendra l'Esterel.
Le volcan s'est crée il y a 250 millions d'année et à été actif pendant 30 millions d'années en plusieurs phases, l'effondrement du dôme qui a donné naissance à cette caldeira a duré environ 2 millions d'années.
La formation d'une caldeira par effondrement peut se résumer en 4 phases :
- Tout d'abord on a un réservoir de magma en profondeur,
- Sous les pressions internes le magma se fraye un chemin jusqu'à la surface, c'est le volcan,
- Le réservoir se vide et le volcan s'éteint,
- La structure fragilisée s'effondre formant une immense cuvette appelée "la Caldeira".
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Nous pouvons reprendre la piste en descente.
En pleine contemplation à gauche…
Puis à droite…
Devant...le Mercantour et le littoral.
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Fini la belle et large piste,
nous allons devoir prendre un chemin rocailleux et pentu.
Restons prudents et attention où vous mettez vos pieds.
Je vous en prie, passez.
Nous continuons à descendre en file indienne,
Le G1 arrive sur nos pas et se mêle à nous,
Nous voici tous réunis avant de repartir pour le Col de la Cadière.
Le G1 repart d'un bon pas,
Alors ne perdons pas de temps, à notre tour!
Arrivé au Col de la Cadière à 243m tout le monde se retrouve,
nous posons nos sacs pour la pause repas.
Regroupement avant le départ sur la piste de la Cadière à l'ombre des pins.
La piste se dégage avec les roches rouges de l'Esterel toujours en fond,
Pour arriver au Pont Sarrazin situé à 63m d'altitude.
Au milieu coule une rivière,
le débit de la petite cascade est moindre que celui constaté par Denis suite aux pluies de ce week-end.
"Venez à moi chers randonneurs"
semble dire Denis devant la chapelle Notre Dame du Labeur.
Tout savoir sur la Chapelle Notre Dame du Labeur et la verrerie
On ne peut pas manquer les tags qui décorent les bâtiments .
Nous laissons la Chapelle pour reprendre la piste du Vallon du Maupas.
Les falaises se dressent sur notre gauche,
on peut observer les différentes couches de laves et de tufs.
Encore quelques mètres avant l'arrivée au parking,
14h40 nous sommes les premiers arrivés!
Nous aurons parcouru 12,9 kms pour un dénivelé de 370m.
Après l'effort le réconfort,
nous terminons cette journée par la dégustation de la Galette des Rois à la villa Clythia où nous accueillerons également d'autres amis randonneurs venus nous rejoindre.
Merci à Denis pour cette randonnée qui nous a ravi avec de superbes vues.
Les photos sont de Joël et Véronique.
La semaine prochaine:
=> Lundi 16 janvier
GL1 : 126 - Perthus Oriental N2-Mal Infernet par Alain
GL2 : 224 - Belle Barbe Col du Baladou Pont du Perthus par Jean
=> Jeudi 19 janvier
G1 : 902 - Les Grues et le Mont Pelet par Alain
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G2 : 842 - Col du Coucou Forteresse par Patrick
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2023-01-05-948-1-L'Endre par le Pas des Vaches-G1-G2
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"Nous sommes 27 randonneurs présents sur le parking du Pont de l'Endre, prêts à prendre le départ de cette première randonnée de l'année 2023.
Après les traditionnels échanges de voeux Anne-Marie présente le parcours, sans omettre de nous rappeler que la prochaine randonnée sera une randonnée "galette" à laquelle il n'est pas encore trop tard pour s'inscrire.
"La randonnée d'aujourd'hui est une belle marche dans la forêt de la Colle du Rouet, à la découverte des rives de l'Endre et du Trou du Gourmié, avec une belle montée raide jusqu'au Pas de la Vache. C'est un parcours "moyen ++" de 11,8 km pour un dénivelé de 136 m."
Comme cette randonnée accueille à la fois des G1 et des G2, Anne-Marie proposera au fil du parcours des variantes sur lesquelles elle guidera les randonneurs qui le souhaiteront pendant que les autres poursuivront sur le tracé initialement prévu, encadrés par Jean Masson qui accepte bien volontiers cette mission.
Le serre-file principal, pour les tronçons communs, sera Bernard.
Nous prenons le départ vers 9h40 sous un ciel bleu parcouru de quelques nuages et une température un peu plus fraiche qu'attendue.
Nous suivons le cours de l'Endre, partiellement à sec à cette hauteur.
Sur la piste des Pradineaux un soleil plus franc commence à nous réchauffer.
Anne-Marie explique que "Pradineaux" vient de "pré". Cet espace était une zone d'élevage comme le confirment les appellations que nous rencontrerons en amont "Pas des Vaches" et piste du "Pas des Vaches".
Nous poursuivons notre route sur cette piste confortable en direction du Trou du Gourmié.
Cet ancien moulin qui se reflète dans l'eau offre un paysage de carte postale.
Nous nous arrêtons quelques minutes pour le contempler.
Une pause à l'embouchure des gorges de l'Endre, avant d'aborder la montée vers le "Pas des Vaches". C'est ici que commence la première variante proposée par Anne-Marie. Le groupe se scinde en deux.
Les "G1" abordent en premier la montée, emmenés par Anne-Marie. Ils poursuivront ensuite par des sentiers sur les flancs du Pic Rébéquier jusqu'au gué du Vallon des Gourbières où tous les randonneurs se regrouperont pour partager la pause pique-nique.
Nous les suivons dans cette montée à travers un amoncellement de rochers.
Une pause au sommet le temps d'une photo de "sous-groupe" pour ce "G1" qui s'est lui-même rebaptisé "le Clan des 12".
Il poursuit sa route à travers la forêt domaniale de la Colle du Rouet,
Pendant ce temps le reste du groupe, emmené par Jean Masson, a amorcé lui aussi la montée, à un rythme moins soutenu, en prenant le temps de la contemplation,
et en s'accordant, près du sommet, une pause banane, en surplomb d'un magnifique panorama.
A la hauteur du Pas des Vaches, au lieu de prendre à gauche comme l'aura fait le "G1", nous nous engageons vers la droite sur la Piste de la Rogue Nord,
une piste ouvrant sur de larges panoramas vers la Colle de Rouet
qui nous amène au gué du Vallon des Gourbières.
C'est dans ce superbe environnement que nous ferons notre pause pique-nique, dès nous aurons été rejoints par le groupe "G1", ce qui se produit dans les minutes qui suivent.
Une pause confortable, agréable, au soleil, qui sera suivie de la photo du groupe au complet (presque, certains n'ayant pu s'arracher à une micro-sieste régénératrice).
Nous repartons en longeant la piste des Corbières.
Un court crochet pour découvrir un petit lac à nouveau en eau.
Regroupement sur le parking situé à la jonction de la Piste des Corbières et de la Piste de Palayson.
C'est ici que le groupe se divise à nouveau pour permettre à ceux qui le souhaitent de rejoindre plus rapidement les voitures au parking du Pont de l'Endre, accompagnés par Jean Masson.
Le "Clan des 12", légèrement remanié, suivra Anne-Marie pour une nouvelle variante en suivant la Piste de Palayson.
Premier arrêt de ce sous-groupe à la zone de Palayson "qui constitue un des cinq sites majeurs de mares temporaires méditerranéennes de Provence-Alpes-Côte d'Azur. La rareté de cet éco-système est ici prise en compte par la création d'une Réserve Biologique Dirigée protégeant non seulement le lit majeur de la mare de Catchéou, mais aussi son bassin-versant....".
Reprise de la Piste de Palayson jusqu'au "Terme Renversé",
avant d'emprunter un sentier sur la droite pour rejoindre le cours de l'Endre à la hauteur du Gué du Portail du Rouet.
A partir du gué nous longerons l'Endre par un sentier boisé très agréable qui autorisera notamment de belles vues sur quelques trous du magnifique Golf de Saint-Endréol situé sur la berge opposée de la rivière.
Nous retrouverons le Pont de l'Endre et nos voitures peu avant 15 heures.
Une partie du groupe fera un arrêt pour le pot de l'amitié au bar de la Bouverie que le sous-groupe guidé par Jean Masson venait juste de quitter.
L'occasion de remercier Anne-Marie pour cette belle randonnée très agréable.
Merci aussi à Jean Masson dont la disponibilité aura permis d'offrir à chacun des randonneurs présents le choix d'un itinéraire adapté à ses envies et à ses possibilités.
Merci enfin à Bernard, notre serre-file principal.
(Les photos sont de Claudette et Jacques).
Prochaines randonnées :
Lundi 9 janvier :
-GL1 : Joël => 190-1 Roussiveau et Perthus Occidental :
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-GL2 : Jack => 099 La Louve :
Jeudi 12 janvier :
-G1 : Patrick => 867-1 Caldeira de Maurevieille :
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-G2 : Denis => 867-2 Caldeira de Maurevieille :
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2022-12-01-679-Callian-Vallon de la Camiole-G2
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Nous sommes 23 au départ de cette randonnée animée par Joël. Le soleil est présent malgré un ciel légèrement nuageux, mais la température est fraiche.
Joël nous présente le programme : "au départ de Callian et de son piton rocheux surmonté du Château de Goerg nous suivrons un agréable parcours à travers les forêts de pins et de chênes.
Nous passerons près des vestiges du Castrum de Velnasque, place forte à l'origine de Tourettes.
Après avoir longé le Lac de Giraud, peut-être à nouveau en eau, nous rejoindrons Callian par la forêt domaniale de Tourettes et en marchant sur l'aqueduc souterrain de la Siagnole.
Une petite montée en début de parcours et une descente un peu marquée vers l'arrivée. Au total environ 13,4 km pour un dénivelé de 334 m".
Thierry sera notre serre-file.
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Dès le départ nous bénéficions d'une belle vue sur la campagne environnante, et pouvons apprécier les ruelles pittoresques que nous descendons pour sortir du village.
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Le ciel se dégage rapidement et la luminosité met en valeur les couleurs de l'automne.
Un coup d'oeil en arrière nous permet déjà d'admirer le château-fort médiéval que nous reverrons sous un angle différent vers la fin de la randonnée.
Callian est un très beau village qui, comme le signalera Joël, a su séduire des célébrités du monde des arts et des lettres, telles que Juliette Adam, femme de lettre de la fin du XIXème siècle, Christian Dior, qui fit restaurer La Chapelle Saint Barthélemy de Montauroux et qui repose depuis 1957 au cimetière du village.
Sur les hauteurs de Callian se trouve la villa de peintre Fernand Léger, dont le musée, à Biot, retrace l'oeuvre.
Enfin, près de l'église s'élève l'ancienne demeure d'Édouard Goerg, construite au 19ème siècle et acquise en 1957 par le peintre et graveur expressionniste. Elle porte aujourd'hui le nom de "château Goerg".
Le village est également célèbre pour abriter la sépulture de Soeur Emmanuelle, souvent surnommée "la petite soeur des chiffonniers", décédée et inhumée en 2008 à Callian .
Nous empruntons un court tronçon de route,
avant d'aborder la montée à travers la forêt.
Un premier effeuillage avant une montée
d'abord assez progressive sur une piste large qui nous amène à la pause banane.
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Joël propose à ceux qui le souhaitent un aller et retour jusqu'aux "ruines du Castellum de Velnasque, dont la plus ancienne mention connue figure dans la liste des localités du diocèse de Fréjus soumises au Comte de Provence en 1232-1234.
Velnasque était probablement un satellite de Tourrettes. En 1320, la seigneurie appartenait, comme celles de Tourrettes et de Pibresson, à la famille de Villeneuve, qui le conserva jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.
L'abandon du castrum remonte probablement à la guerre de l'Union d'Aix, dans les dernières années du 14ème siècle, mais une réoccupation partielle et temporaire au siècle suivant n'est pas exclue.
Le toponyme aujourd'hui attaché au site, Saint-Laurent, indique l'existence d'une église, sans doute celle du castrum, dont l'emplacement n'est pas connu.Les ruines ont été partiellement fouillées en 1978 par Guy Désirat, qui a dressé un plan des vestiges".
Les photos qui suivent montrent l'importance des ruines du site.
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La marche reprend sur une piste large et confortable,
qui se transforme en sentier à travers la forêt domaniale de tourrettes,
bientôt en montée assez marquée.
Après avoir longé le Lac Giraud, pratiquement à sec et semble t-il aujourd'hui propriété privée, Joël nous propose un arrêt dans cette clairière ensoleillée.
Nous y ferons notre pause pique-nique dans des conditions agréables dans un premier temps, avant que le soleil se cache progressivement et qu'un petit vent frais vienne abaisser sensiblement la température.
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Ce sera également le lieu choisi pour notre photo de groupe.
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Quelques centaines de mètres après avoir quitté la clairière nous faisons une rencontre insolite : de magnifiques spécimens de bovins en totale liberté au coeur de la forêt de Tourrettes.
Peu après cet épisode un des blogueurs, spécialement peu concentré au cours de cette randonnée, s'apercevra, mais un peu tard, avoir oublié ses bâtons sur le lieu du pique-nique. Sous-estimant la distance parcourue et certain de pouvoir identifier précisément le lieu de l'oubli il décidera de revenir sur ses pas, avec l'aide de Thierry, notre scrupuleux serre-file.
Il en résultera tout de même une immobilisation de 10 à 15 minutes de l'ensemble du groupe, qui accueillera le retour du fautif en manifestant de façon sonore mais avec beaucoup de bienveillance. Pardon à tous et merci pour votre compréhension.
La randonnée se poursuit dans la forêt en longeant des réserves de chasse.
Nouvelle pause pour permettre à Joël de nous dire quelques mots à propos de l'aqueduc souterrain de la Siagnoles qui se trouve sous nos pas : "Cet aqueduc romain, classé monument historique depuis 1886, alimentait la ville de Fréjus depuis Mons et Montauroux. Alimenté par deux sources différentes, dont la Siagnole, il est qualifié de bicéphale. Il part d'une altitude de 516 m et rejoint Fréjus, situé à 34 m d'altitude, en suivant une pente moyenne de 1,1%, l'eau mettant environ 17 heures à parcourir la totalité de l'aqueduc, à la vitesse moyenne de 2,4 km/h. La date de construction a été estimée au milieu du 1er siècle et il est resté en service 305 ans..".
En poursuivant notre route nous voyons sur la gauche des vestiges de l'ouvrage qui se trouve sous nos pas.
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Au sortir de la forêt le paysage change mais continue d'offrir de belles vues.
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Nous débouchons bientôt sur le village, surplombé de son beau château-fort médiéval. La vue est vraiment magnifique.
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Joël nous donne des informations détaillées sur la longue histoire de ce château qui commence vers 1038 et qui sera jalonnée d'une multitude de seigneurs :
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Une route en assez forte descente nous ramène au pied du village.
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En le traversant à nouveau nous pourrons admirer l'église et son clocher typique avec son toit de tuiles vernissées aux couleurs vives.
Une dernière information fournie par Joël : la randonnée porte le nom de "Callian - Vallon de la Camiole".
La Camiole est en fait le nom local donné au Biançon, un affluent de la Siagne d'une longueur de 24,6 km qui prend sa source sur la commune de Mons et coule du nord-ouest au sud-est en traversant le Lac de Saint-Cassien.
Le pot de l'amitié a été pris en terrasse au coeur du village, avec nos remerciements à Joël pour cette magnifique randonnée.
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Un moment convivial, malheureusement un moment perturbé par le même blogueur récidiviste, qui cette fois a cherché fébrilement ses clés de voiture pendant de longues minutes, allant jusqu'à envisager le pire, pour finalement les retrouver dans son sac à dos : nouveau mea culpa...
(Merci à Thierry, notre serre-file. Les photos sont de Michèle, Jean Bo, Claudette et Jacques)
Prochaines randonnées :
Lundi 5 décembre :
GL1 : 032-1-Pic du Cap Roux et Sainte Baume par Alain
GL2 : 264-Auriasque Piste de l'Esquine par Thierry
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Jeudi 8 décembre :
G1 : 846 - Roquebrune-Escaillon-Valdingarde par Thierry
G2 : 509-2-Lac de Saint-Cassien-Sud par Denis
Lundi 12 décembre :
GL1 : 267-Parc de Valescure-Roche noire par Anne-Marie
GL2 : 265-Diane Pra Baucous par Jack
Lundi 19 décembre :
GL1 : 165-Vallée du Reyran par Denis
GL2 : 103-Vallon de la Moure par Patrick