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16 mars 2024 6 16 /03 /mars /2024 08:02

2024-03-14-884-Mouans-Sartoux-Le Grand tour de la forêt-G2

 

Il est 9H30 lorsque nous nous regroupons sur le parking de l'école François Jacob, sur la commune de Mouans-Sartoux. Il fait 12 degrés mais nous n'avons pas très chaud. Joël lance comme une boutade que c'est probablement l'altitude (101 mètres) qui provoque cette sensation, et la forte humidité ambiante.

Il nous présente le programme :"Randonnée en partie en forêt avec points de vue sur les montagnes du pays grassois et sur la côte, et les hauteurs de Mouans-Sartoux depuis le point de vue du Grand Jas. Possibilité de nombreuses fleurs le long du parcours.

C'est une randonnée classée moyen x de 8,9 km pour une Dh de 225 m, mais du fait de petites modifications liées à la présence de travaux à proximité du départ et à l'impossibilité de traverser à gué le cours de la Mourachonne, les données sont légèrement rectifiées : 9,5 km pour une Dh de 220 m.

Difficultés : une petite descente vers la fin du parcours.

Nous sommes 28. Jean Ma sera notre serre-file.

 

Nous partons sous un ciel voilé et entamons immédiatement un sentier en montée en suivant un balisage bleu. Il bifurquera à droite et deviendra très étroit et fortement encombré de broussailles. 

 

 

Mais nous déboucherons rapidement sur une piste large à travers la forêt de Mouans-Sartoux.

 

 

Un court arrêt après la montée,

 

 

et c'est reparti pour une alternance de montées et de descentes 

 

 

sur des sentiers, 

 

 

ou de larges pistes, avec, on le voit, un ciel qui s'éclaircit progressivement.

 

 

Nouvel arrêt, pour se désaltérer, à hauteur du Parc d'Activités de l'Argile.

 

 

Nous poursuivons sur une très belle piste en contrebas du Plan Sarrain.

 

 

De nouveau un sentier en montée, celui-ci bordé d'aubépines, 

 

 

et un nouvel arrêt pour souffler, en même temps nous sommes en G2...

 

 

Le paysage change à nouveau quand nous rejoignons la piste forestière des Maures. C'est dans ce secteur que nous ferons la rencontre d'une promeneuse occupée à cueillir des "pieds bleus", un champignon tardif, très comestible, qui pousse dès octobre et jusqu'à la fin de l'hiver dans les bois de feuillus et de conifères. 

 

 

La piste s'élargit encore,

 

 

mais nous la quittons rapidement pour prendre un sentier sur notre gauche, en direction de Pégomas.

 

 

Nous approchons du Grand Jas,

 

 

où nous ferons la pause banane, 

 

 

en profitant de belles vues sur Pégomas, vers le nord en direction de Grasse, du sommet de l'Audibergue et des plateaux de Caussol et de Callern jusqu'au Mont Lachens,

 

 

 

et, vers le sud, jusqu'à Mandelieu au bout de la Vallée de la Siagne, sous un ciel qui se couvre. 

 

 

Pendant cette pause, et immédiatement après avoir quitté le Grand Jas,

 

 

nous ferons quelques rencontres, en relation avec le centre  équestre que nous avions longé quelques minutes plus tôt.

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est reparti à travers les mimosas, dont la plupart sont à la fin de leur floraison à cet endroit, 

 

 

mais il ne faut pas se laisser distraire et choisir les bonnes pierres ou les branches posées au sol pour franchir les nombreuses flaques qui se sont formées à la suite des récentes précipitations.

 

 

Le sentier en descente

 

 

nous offre à nouveau de beaux panoramas en direction de Grasse et des sommets enneigés au-delà.

 

 

Quelques passages délicats sur ce sentier raviné que nous suivrons d'abord en descente, puis en montée,

 


jusqu'à rejoindre la D 209,

 

 

que nous emprunterons avec beaucoup de prudence sur une courte distance. 

 

 

Nous surplomberons le cours de la Mourachonne, avant de bifurquer à droite après le pont sur la piste du Tabourg, 

 

 

puis de suivre un sentier en montée sur la gauche qui nous conduira dans un secteur spécialement fleuri où nous pourrons admirer des jonquilles,

 

 

 

 

 

 

 

 

de belles anémones rouges, dites anémones couronnées,

 

 

 

 

 

 

 

 

et de nombreux parterres d'anémones de jardin.

 

 

Quelques montées plus tard 

 

 

 

nous amorçons la descente en passant à proximité de ce curieux monument dédié à la Vierge 

 

 

pour rejoindre la piste forestière des Aspres, une piste confortable.

 

 

Il est réconfortant de constater que l'eau a regagné le lit des ruisseaux.

 

 

Nous approchons de l'endroit choisi par Joël

 

 

pour notre pause pique-nique.

 

 

 

Ce sera un moment très convivial, comme on aime à les vivre en G2,

 

 

 qui sera suivi de la photo de groupe.

 

 

 

Nous reprenons la piste forestière des Aspres pendant quelques minutes, 

 

 

avant de suivre la piste des Canebiers en direction de la Mourachonne. Une courte pause, le temps pour Joël de nous renseigner sur ce qu'évoque le nom de cette piste. 

D'origine provençale le mot "canebiers" désigne les vendeurs de chanvre.

A titre d'exemple la Canebière, célèbre avenue marseillaise, était, à une époque très reculée, un marché de chanvre.

La culture du chanvre était répandue en Provence : "Souvent constituée de petites surfaces cultivées, proches des maisons, la chènevière, champ où l'on fait pousser du chanvre, demandait une surveillance constante pour conserver les graines convoitées par les oiseaux, tâche que l'on confiait aux enfants...et aux épouvantails de chènevière". Pratiquée dans la région de Mouans-Sartoux, elle était pour l'essentiel destinée à la fabrication de toile et de cordages pour les navires.

 

 

La descente, qui se poursuit, nous conduit vers le sentier botanique, que nous allons emprunter pour rejoindre le cours de la Mourachonne, une petite rivière de 14 km qui prend sa source sur la commune de Grasse et se jette dans la Siagne sur la commune de Pégomas.

  

 

De loin en loin des panneaux d'information renseignent sur la végétation présente : nom, hauteur, longévité, caractéristiques principales, usages possibles comme bois de chauffage, ébénisterie, etc., notamment pour les arbres qui peuplent cette forêt : pistachier, pin d'Alep, chêne vert, ou les arbrisseaux : salsepareille, filaire à feuilles étroites, genet d'Espagne, etc.

 

 

Nous atteignons le cours de la Mourachonne, bien en eau après les pluies récentes.

 

 

Il ne nous sera pas possible de traverser, la passerelle qui enjambait la rivière pour rejoindre les jardins familiaux, ayant été emportée lors des intempéries de fin 2019.

 

 

 

Nous suivrons donc la berge 

 

 

jusqu'au barrage et au débouché du canal qui surplombe la rivière : " l'eau de la Mourachonne était déjà canalisée au XVI ème siècle. A l'origine, les canalisations alimentaient deux moulins situés dans la plaine des Canebiers. Plus tard, les canaux d'irrigation ont servi à arroser les cultures de chanvre et de cresson. Aujourd'hui il faut les entretenir pour garder une trace du passé".

 

 

Avant d'arriver au pont et d'emprunter le chemin des Plaines qui nous ramènera vers nos véhicules, nous aurons pu apercevoir les ruines d'une ancienne bâtisse agricole :

"Sur les parcelles alentours on cultivait la vigne, le blé et les lentilles en rotation. Une association vertueuse : les lentilles, de la famille des légumineuses, vivent en symbiose avec des bactéries capables de fixer l'azote de l'air pour le rendre disponible dans le sol. L'azote est indispensable à la croissance des plantes. Il profitera au blé à venir ! "

 

 

Compte tenu des difficultés de parking dans le centre de Mouans-Sartoux, c'est sur le chemin du retour, au restaurant-bar les Trois Brasseurs, que nous prendrons le pot de l'amitié.

 

 

Un grand merci à Joël pour cette belle randonnée présentant une grande variété de terrains, de végétation et de paysages, qui a bénéficié d'une météo plutôt favorable.

Merci également à Jean-Ma notre serre-file.

 

La semaine prochaine :

Lundi 18 mars :

 

GL1-186-La Flûte par Denis

 

 

GL2-277-Maubois par Patrick

 

 

Jeudi 21 mars :

 

G1-844-Plan Pinet par Anne-Marie

 

 

G2-728-Flayosc par Denis

 

 

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8 mars 2024 5 08 /03 /mars /2024 17:11

 

2024-03-07-870-Vallons de la Verrerie et de Maraval-G2

 

9h50 sur le parking situé en contrebas du centre du village des Adrets-de-l'Estérel : le ciel, uniformément bleu, et la température déjà agréable, sont de bon augure. Rien d'étonnant si l'on se souvient que le nom occitan provençal de la commune signifie "les versants ensoleillés".

Dominique nous présente la randonnée du jour, une création de Jean-Marie reprise en mai 2019 par Jean Masson : "elle commence par une agréable descente sur l'ubac de la Verrerie. Belles vues sur l'Estérel. Nous rejoindrons ensuite le vallon de Maraval et emprunterons le GR49 pour rejoindre le Planestel". 

C'est une randonnée classée "moyen x" de 12,1 km et 297 m de dénivelé avec, pour difficulté, une forte montée du GR49 pour rejoindre le Planestel.

 

 

Ce sera l'opportunité de découvrir, ou d'apprécier à nouveau, ce côté de l'Estérel que nous parcourons rarement.

Sur proposition de Dominique, c'est à une randonneuse que le groupe a souhaité cette fois confier la responsabilité de serre-file : Simone s'est immédiatement portée volontaire. Une heureuse initiative en cette veille de journée internationale des droits des femmes qui, nous l'espérons, suscitera des vocations pour les randonnées à venir.

Avant le départ, un petit coup d'oeil sur cette drôle de machine qui trône devant la Mairie : une locomobile à vapeur, couramment utilisée comme source motrice dans l'agriculture entre 1830 et 1950 pour faire fonctionner principalement des batteuses à grain.

 

 

Nous quittons le village en empruntant la rue du puits,

 

 

un puits que nous rencontrons donc sans surprise un peu plus loin : "L'eau courante est arrivée aux Adrets en 1957. Jusque là, dans tous les quartiers du village, les puits et les sources étaient les seuls moyens d'approvisionnement en eau de la commune. Le hameau du Planestel, le plus peuplé, comptait 22 puits dont certains se trouvaient à l'intérieur des maisons. Ce puits communal en pierre témoigne de cette époque. Il alimentait la fontaine publique, un abreuvoir, et un lavoir qui se trouvait face à la Mairie. Typique des puits provençaux fermés, il est construit en pierre avec une voûte en maçonnerie qui couvre la margelle pour empêcher l'évaporation de l'eau en été et éviter l'intrusion de saletés".

  

 

Depuis le haut du Planestel nous avons une belle vue  vers les sommets environnants,

 

 

dont certains sont encore coiffés d'un manteau neigeux, suite aux précipitations récentes.

 

 

 

Comme annoncé nous suivrons la longue piste de l'Ubac de la Verrerie, pendant environ 8 km, tantôt à plat, 

 

 

tantôt en légère descente, à travers les pins,

 

 

ou le maquis.

Le soleil est présent et la température augmente dans cette zone dégagée. Un arrêt "effeuillage" est le bienvenu.

 

 

 

La descente en pente douce se poursuit à un bon rythme,

 

 

en offrant toujours de belles perspectives.

 

 

 

Bientôt un nouvel arrêt pour la pause banane.

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est reparti ! On ne se lasse pas de ce large panorama.

La pente s'accentue au fur et à mesure que nous descendons vers l'autoroute A8, que nous devrons plus tard longer par la gauche sur quelques centaines de mètres.

 

 

On aperçoit bientôt le lac de Saint - Cassien, tout proche.

 

 

C'est bientôt la fin de la descente. La piste s'élargit et devient légèrement boueuse,

 

 

 

avant de laisser place à un sentier plus ombragé,

 

 

qui porte lui aussi les traces des pluies récentes.

 

 

 La piste s'élargit à nouveau.

 

 

 

Nous longeons la forêt sur notre gauche,

 

 

en arrivant en vue de l'autoroute A8.

 

 

La piste part sur la gauche en direction de Vallon de Maraval, un petit cours d'eau qui viendra alimenter, de l'autre côté de l'autoroute, le Vallon des Oures, lui-même affluent du Reyran.

 

 

 En attendant, cette large piste alterne montées et descentes

 

 

 

pour nous conduire vers le GR49 que nous emprunterons en forte montée pour retourner vers les Adrets-de-l'Estérel.

 

 

 

Un arrêt dans une des rares zones ombragées. Il fait chaud, il est environ 12h30 et tout en s'abreuvant certains commencent à s'enquérir de l'heure prévue pour la pause pique-nique.

Dominique nous donne des éléments de réponse : encore une dizaine de minutes de marche sur cette piste avant d'arriver au bas de la forte montée prévue au programme.

Il y aura alors concertation sur le point de savoir si nous choisissons de faire notre pause au bas de la montée, au milieu de la montée, ou en haut de la montée.

 

 

C'est avec cette perspective que nous reprenons notre chemin.

 

 

Nous y voilà : c'est l'heure du choix. Finalement, compte tenu de l'heure avancée, une majorité se dégagera pour faire la pause pique-nique avant la montée.

 

 

Un bon moment de repos et de détente,

 

 

avant de faire notre photo de groupe,

 

 

 

et d'entamer l'épreuve du jour.

 

 

Une montée continue sur environ un kilomètre, fortement pentue, surtout dans sa première partie,

 

 

que chacun abordera à son rythme. Finalement, le groupe s'avèrera assez homogène, et tout le monde atteindra le sommet sans problème.

 

 

 

 

 

 

 

 

Et cela en valait la peine, avec, pas très loin, ce panorama somptueux vers le lac.

 

 

Encore quelques faux plats boréliens,

 

 

égayés de belles vues sur la forêt et les sommets au-delà.

 

 

 

Un dernier regard vers le Mont Vinaigre,

 

 

et vers la baie de Cannes et les Iles de Lérins, avant de rejoindre le village après avoir finalement marché 12,9 km  pour un dénivelé de 385 m, donc un peu plus que ce qui était prévu.

Les deux bars du centre étant fermés, nous avons repris nos véhicules,

 

 

et c'est au bar-restaurant Horus, sur le chemin du retour, que nous nous sommes arrêtés pour le pot de l'amitié. Nous y avons été accueillis, comme les fois précédentes, avec beaucoup de gentillesse et d'efficacité, et c'est donc dans une très bonne ambiance que nous avons conclu cette belle journée favorisée par une météo idéale.

  

 

Un grand merci à Dominique, notre animateur, et à Simone, notre serre-file.

 

La semaine prochaine :

Lundi 11 mars :

GL1 - Col Notre Dame - 073 par Patrick

 

GL2-Gué du Pommier-229 par Anne-Marie

 

Jeudi 14 mars :

G1 - Gourdon 834 par Patrick

 

G2 - Mouans-Sartoux 884 par Joël

 

 

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5 mars 2024 2 05 /03 /mars /2024 13:27

2024 - 02 - jeudi 29 - Tourtour-la Bidousse - 541-2 - G1

 

Ce sont quarante-neuf randonneurs qui se retrouvent sur le parking à Tourtour.  Vingt-six d'entre eux suivront Thierry en G2 et vingt-trois Denis en G1.

 

Notre animateur présente le programme du jour:

 

"Nous allons commencer par la visite du charmant village de Tourtour, perché à 635m d'altitude et ainsi surnommé "village dans le ciel de Provence". C'est l'un des quatre villages du Var classé parmi les plus beaux  de France.  Tout y est: les maisons de pierres coiffées de tuiles rondes, la place des Ormeaux et ses huit fontaines, les passages voûtés et les ruelles baignées de soleil.  Nous nous dirigerons vers le pont médiéval, les ruines de l'Abbaye de Florieyes et reviendrons par la voie romaine.  Nous rejoindrons alors les G2 au nombre de 26 pour un repas au restaurant Les Pins Tranquilles à Saint-Pierre sauf pour neuf personnes - le restaurant ne pouvant accueillir que quarante personnes dans sa grande salle - qui, elles, déjeuneront à la Farigoulette situé sur la place centrale du village.  Elles nous retrouveront au moment du café pour écouter le discours de Joël suite "au départ à la retraite" de l'animateur Alain W apprécié de tous". 

 

Nous faisons quelques pas pour admirer la très belle table d'orientation et le paysage à 180° qui s'offre à nos yeux, des Maures à gauche jusqu'au Mont Ventoux sans oublier le Petit Bessillon et la Sainte-Victoire.

 

 

 

Nous devinons aussi les villages de Villecroze, Salernes et Sillons-la-Cascade.

 

Il est 9h25 quand nous partons sous un beau soleil. 

 

Nous laissons sur notre droite l'église Saint-Denis construite au 11e siècle que nous retrouverons en fin de randonnée. Isolée auprès du cimetière, elle domine toute la région.

 

Nous approchons du village dont le nom vient de Tortor qui signifie point culminant en provençal et non pas nourriture comme le suggèrent quelques plaisantins! Ceci dit, d'après certains auteurs, le nom du village viendrait des tortures que les Romains infligeaient aux criminels. Les deux points culminants sont l'église et les vestiges du château. 

 

 

Place de la mairie

Sur la place, deux très belles sculptures en bronze réalisées par un enfant du pays, Bernard Buffet - 1928-1999 - s'élèvent vers le ciel.

 

Le papillon

 

Le scarabée

Le château est communal depuis 1952. Il est également occupé par les infirmières et médecin. Il a également servi d'école à l'époque. 

 

Zoom sur la mairie

 

Son jardin bénéficie aussi d'une vue panoramique assez rare dans la région.

 

 

 

L'une des huit fontaines

 

Nous allons passer sous cette arche pour continuer notre visite.

 

 

Peu de temps après, une belle surprise nous attend:  la fontaine pétrifiante.

 

 

Elle doit être cassée tous les quatre ou cinq ans afin d'éviter qu'elle ne bloque la route par son développement important. Le canal qui y amène l'eau de surplus du lavoir doit aussi être régulièrement entretenu pour ne pas se boucher.  Plus l'eau tombe de haut et plus elle pétrifie sur les mousses.

 

 

 

Un escalier nous mène à un théâtre en plein air construit en 2012. Il doit faire bon y venir en été pour assister à divers spectacles.

 

 

Et d'une ruelle à l'autre

 

 

nous arrivons au Moulin à huile toujours en activité.  Denis nous explique que les olives sont broyées avec leurs noyaux entre deux meules de façon traditionnelle dans l’ancien moulin communal alimenté par l’eau de la source St Rosaire. La pâte obtenue est pressurée artisanalement dans ce moulin qui tire sa fierté de ses pratiques ancestrales puisque pratiquement rien n’a changé dans ce lieu depuis la réception des derniers travaux en date du 30 août 1766. Après décantation, le rendement peut varier selon les années avec une moyenne de 5 à 6 kg d’olives pour 1 litre d’huile.

Malheureusement, pas de photo pour illustrer ces propos - désolée!

 

Nous voici devant un musée

 

 

juste après lequel se situe ce beau lavoir. 

 

 

Il fut construit en 1778 suite à une plainte des habitants sur la mauvaise qualité des pierres servant à battre le linge le long du ruisseau. Sachez qu'il a été utilisé jusque dans les années 1960.

 

 

Il est  de l'heure de quitter ce petit bijou de village car il nous faut commencer la randonnée et arriver dans les temps au restaurant.  Nous sommes sur une belle piste large mais une montée raide nous attend.  

 

 

Nos efforts sont récompensés par la pause-banane.  

 

On repart d'un bon pas

et arrivons sur la voie romaine Julia Augusta.

 

 

Effectivement, les Romains avaient construit plusieurs petites villes autour de Tourtour jusqu'au 5e siècle avant l'arrivée des barbares.

 

Nous allons descendre jusqu'à la Florieyes.  Ce petit cours d'eau parfois très encaissé fait 26 kms de long et se jette dans l'Argens juste en-dessous de Taradeau. 

Aïe - un imprévu! Un arbre couché nous fait faire un peu de gymnastique à deux reprises puisqu'il nous faudra revenir sur nos pas.

 

 

Enjambant la Florieye de son arche unique, ce pont médiéval est une trace de la via Aurelia sur la route de Saint-Pierre de Tourtour. 

 

Pont romain

 

Qu'il sent bon le thym!

 

Les G1 sur le pont

 

Denis pointe ses bâtons vers les ruines de l'abbaye Sainte-Marie de Florieyes partiellement cachée par la végétation.  Elle se situe sur l'ancienne  voie romaine entre Tourtour et Flayosc et surplombe la Florieye. C'est la première abbaye cistercienne de Provence construite en 1136.  Douze moines cisterciens du Vivarais, au nord de l'Ardèche, sont venus s'y installer et n'y sont restés que vingt-et-un ans.  Ils sont ensuite partis au Thoronet dont la construction a commencé en 1157. 

 

 

 

La petite chapelle

 

La cour

Nous repartons avec entrain sachant que l'heure des retrouvailles et celle du repas avec les G2 approche. 

 

 

Il est 12h45 quand nous apercevons le superbe village de Tourtour au loin. 

 

 

Nous repassons devant l'église Saint-Denis pour laisser nos chaussures de marche dans les voitures avant de regagner le restaurant.

 

 

Les randonneurs qui ne peuvent pas se rendre aux Pins Tranquilles faute de place vont déjeuner et se régaler à la Farigoulette et retrouverons leurs copains à l'heure du café.

 

 

Ils arrivent donc deux heures plus tard pour écouter Joël prononcer un discours chaleureux de remerciement à Alain W, animateur qui a mené avec passion de nombreuses randonnées au cours des dix dernières années et qui a décidé de prendre une "retraite bien méritée".

 

 

A son tour, Alain prend la parole pour remercier les randonneurs, les animateurs et les blogueurs.  Joël en profite pour rappeler que ces derniers sont bien peu nombreux.  Avis aux amateurs ...

 

Alain est aussi très ému par tous les cadeaux qu'il reçoit

 

Petite surprise pour terminer: Anne-Marie Z a composé pour Alain une chanson adaptée du "Petit jardin" de Jacques Dutronc.  D'autres membres du club de karaoké l'accompagnent. 

 

 

Les G1 ont parcouru 10,7 kms pour un dénivelé de 250m.

Merci à Denis pour cette belle randonnée bien documentée, à Marie-Jo notre serre-file et à Jean B pour avoir déniché un excellent restaurant pour les randonneurs qui n'ont pas pu aller aux Pins Tranquilles.

Les photos sont d'Alain W et Dominique G.

Jeudi 7 mars: 

G1-Tour du Pic de l'Ours-518 par Alain P

 

G2-Vallon de la Verrerie-870 par Dominique L

 

 

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