Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Articles récents

2022-11-17 - 740-4-5 - Andon-la-Moulière-Station l'Audibergue - G1-G2

20 Novembre 2022 , Rédigé par Claudette et Jacques

2022-11-17 - 740-4-5 - Andon-la-Moulière-Station l'Audibergue - G1-G2 

 

 

 

29 randonneurs se sont levés tôt pour se retrouver à 8 heures 30 sur le parking de la station de ski de l’Audibergue.

Tout de suite nous sommes accueillis par les cinq Saint Bernard de la station.

Aussitôt prêts, Denis qui doit mener la G1 demande aux personnes souhaitant marcher avec lui de se signaler. Seules quatre mains se lèvent. Les Animateurs décident alors de ne former qu’un seul groupe sur le parcours G2 qui ne manque ni d’attrait ni de difficultés. Les G1 pourront lâcher les chevaux après la pause banane.

Thierry, l’animateur du jour pour les G2 présente la randonnée devant le restaurant «Le Christiana», plus connu sous le nom de «Chez Huguette» oû nous irons après nos efforts.

 

 

 

Par rapport aux éditions précédentes le point de départ n’est plus à la Moulière mais au pied de l’Audibergue. La première partie du tracé est modifiée ce qui va réduire le parcours de quelques centaines de mètres et le dénivelé de quelques dizaines, mais surtout, il ne sera plus nécessaire de marcher après le repas ce qui est apprécié de tous.

Nous sommes à 1351 mètres d’altitude et nous allons parcourir 7,4 kilomètres pour un peu plus de 400 mètres de dénivelé. ENVIRON !

Il n’est pas neuf heures quand le groupe attaque la première montée sur une piste de ski verte appelée « Le Safran » en guise d’échauffement. Deux Saint Bernard nous emboitent le pas, l’un collé aux pieds de l’animateur. Ils nous suivront tout au long du parcours.

 

Une première petite pause et nous attaquons un agréable sentier étroit mais avec peu de dénivelé. Elle sera très rapidement suivie d’un bref arrêt déshabillage. Tout le monde est chaud.

 

 

 

Le cheminement se fait dans un très beau sous-bois de résineux

 

 

Nous en profitons pour admirer le Mercantour sous la neige mais il faut rester prudent car nous sommes en milieu géologique de type karstique avec des rochers qui peuvent être glissants.

 

 

Une nouvelle pause boisson lorsque nous retrouvons la large piste de l’ancien tracé et nous reprenons rapidement notre marche pour ne pas nous refroidir à l’ombre des sapins.

 

 

La piste est belle en légère descente. Les conversations vont bon train et le groupe s’étire. Nous croiserons le téléski Charbonnière et sa piste noire.

 

 

Nouvel arrêt au point 174 situé à 1357 mètres d’altitude pour une pause boisson et technique.

Encore 500 mètres à parcourir et nous arrivons au parking de la Moulière après avoir contourné une bergerie dont le bétail avait rejoint les pâturages.

 

Thierry nous emmène vers l’Aven de la Glacière où il nous explique que l’endroit est un haut lieu de spéléologie avec de nombreux avens, l’Ollivier, Isabelle, Vigneron, Beaulieu et que l’un d’eux dispose même d’une Via Souterrata qui permet aux non-initiés de découvrir la spéléologie en toute sécurité.

https://cotedazurfrance.fr/a-faire/activites-nature-et-sensations/via-souterrata-caille/

 

 

Nous ferons la pause banane à quelques mètres de là au pied du télésiège du Parc de la Moulière.

 

 

Nous sommes enfin au soleil, le ciel est bleu, pas un nuage, pas une goutte de pluie, contrairement à ce qui était annoncé par des prévisionnistes météo pessimistes.

C’est maintenant que les choses sérieuses vont commencer. Denis part devant accompagné des quatre marcheurs G1.

 

 

Le groupe G2 suit pour une montée de deux kilomètres qui va serpenter autour du téléski. La pente débute à 11% pour atteindre 22% dans la dernière partie.

 

 

 

 

Plusieurs pauses nous permettront d’admirer les sommets voisins dont le Mont Lachens

Arrivés au sommet du télésiège la vue nous permet d’admirer les massifs au loin et à chacun d’identifier un sommet qu’il connait.

 

 

Le vent est violent et le groupe reprend vite la marche en direction la table d’observation à 1602 mètres. Il faut être prudent, nous sommes proches de la falaise et le vent très puissant nous pousse vers elle.

 

 

 

 

 

Nous prenons cependant le temps de faire une photo de groupe. Il manquera les G1 et deux randonneurs qui n’ont pas fait ce petit détour.

 

 

Un peu plus loin un troupeau de chèvres paît tranquillement.

 

 

Nous poursuivons notre route le long de la crête vers l’arrivée du téléski de l’Aups. Là le spectacle à 360° est époustouflant. Chacun prend le temps d’en profiter et de faire des photos.

 

 

 

Chose amusante remarquée par certains, un des Saint Bernard est reparti vers l’arrière pour vérifier que les retardataires vont bien et suivent, tandis que l’autre accompagnera une randonneuse dans la tout dernière montée alors qu’elle manquait de souffle et la fera s’arrêter pour en reprendre.

 

 

Chacun a marché à son rythme prenant le temps de jouir du spectacle. Le timing est bon, nous avons de la marge.

Le groupe se reforme avant d’attaquer la descente raide. De 16 à 29%.

Rappel des consignes de sécurité, rallonger les bâtons, slalomer et privilégier la marche sur l’herbe quand c’est possible.

Et c’est parti pour la descente sur les pistes rouges, chacun dans son style.

 

 

Tout le monde arrivera en bas sans aucune chute, une demi-heure après les G1, mais largement à temps pour l’apéritif.

 

 

 

 

Les joyeuses agapes peuvent commencer et les regards pétillants des randonneuses et randonneurs disent tout le plaisir que chacun a pris.

 

 

Petit rappel du menu que l’on peut qualifier de pantagruélique ou de gargantuesque.

Farandole des entrées avec charcuterie de pays, terrine et fromage de tête maison, salade aux lardons et croutons.

 

 

Suivi du gigot d’agneau-haricots verts, daube de bœuf à l’ancienne, beignets de courgette, ratatouille et frites, toujours maison.

 

 

 

 

Plateau de fromages dont le redoutable « Bruccio » maison d’Huguette 

 

 

Et enfin les desserts

 

 

 

A la demande de Thierry, Huguette est venue nous saluer et nous avons pu l’ovationner.

 

 

Et pour terminer des randonneurs heureux.

 

 

Texte de Thierry et Joël. Photos d'Alain, Jean-Bo, Joël, Thierry, Marie-Jeanne, Denis , Michel, Marc...

 

La semaine prochaine, jeudi 24 novembre :

- G1-Grimaud -la-Quérières-545 par Denis

- G2- Lac-des-Escarcets-851 par Jean-Ma

 

Lundi 28 novembre :

- GL1-La-Flute-Sud-186 par Thierry

 

-GL2-Nécropole-Ferrières-266 par Jack

 

Lire la suite

2022-11-10-554-2-La Forêt Royale - G1

12 Novembre 2022 , Rédigé par Claudette et Jacques

2022-11-10- 554-2- La Forêt Royale - G 1

 

 

 

Aujourd’hui pas de blogueur présent, ça sera donc une composition à plusieurs mains avec Joël pour le texte, des photos de Jean, Thierry et Joël, et Jacques et Claudette pour la mise en page.

 

Une petite confusion sur le parking de départ car nous nous retrouvons, à une dizaine de véhicules, pile au moment où les mamans déposent leurs enfants à l’école toute proche, ce qui nous vaudra quelques remarques.

 

Mais très rapidement tout rentre dans l’ordre et nous pouvons récupérer les places libérées.

 

Pour libérer le parking plus vite Joël nous fait une brève présentation de la randonnée : "randonnée dans la belle Forêt Royale, créée et animée par lui en 2016 et plus réalisée depuis, et dont la seule difficulté réside dans la longueur du trajet de 19,3 km".

 

C’est Alain qui accepte le rôle de serre-file et qui confirme que nous sommes bien 32.

 

 

Nous voilà partis par un temps légèrement frais et quelques nuages, mais sans la brume annoncée par un randonneur « pessimiste » .

Une première petite descente sur un chemin étroit et rocheux, mais heureusement non glissante nous emmène au lac du Rioutard :

 

«  Créée en 1974 cette retenue collinaire occupe une superficie de 5,8 Ha. Elle est située en amont de l’Endre et permet l’écrêtement des crues. Ce lac constitue prioritairement un réservoir d’eau dans la lutte contre les incendies de forêt. Classé Natura 2000 depuis 2006, la zone humide du Lac du Rioutard offre un habitat permanent pour de nombreuses espèces animales utilisant les roselières comme lieu de reproduction. C’est aussi devenu un lieu de pêche très prisé ».

 

Découvrir ce lac au matin, avec les arbres et les roseaux qui se reflètent sur sa surface plane, et son calme, est toujours un enchantement. On le contourne par le parcours botanique (créé en 2008 par l’Association Respire) richement documenté, mais traitre avec son étroitesse et ses racines émergentes. Tout se passe bien et on aperçoit même quelques habitants du lieu : des pêcheurs et un crapaud pélobate.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une petite montée, suivie d’une longue descente facile au milieu de la forêt aux essences inhabituelles dans la région et parée des magnifiques couleurs d’automne (un randonneur dira « on dirait la Forêt de Fontainebleau, les rochers en moins ») nous emmène au dessus du Lac de Meaulx :

« Le Lac de Méaulx, lac artificiel créé en 1981 comme réserve d’eau de protection d’incendie, par les trois communes de Fayence, Seillans et Saint Paul en Forêt réunies en syndicat intercommunal –SIACSE- a une capacité de 755000 m3. Il constitue aussi un espace de loisir pour les pêcheurs, randonneurs et cyclistes. En 2006 suite à l’observation de fuites provenant de l’aval du barrage, et après de nombreuses expertises, un arrêté préfectoral prescrit la vidange du lac, et la réalisation de travaux de confortement et de mises aux normes, avant de pouvoir le remettre en eau. Après diverses péripéties administratives, et quatre ans de travaux, le lac retrouvera son apparence d’avant en début 2017. »

 

 

 

 

 

 

Une deuxième montée facile, suivie d’une grande descente, nous emmène tranquillement au bord de ce lac pour un pique nique agréable en plein soleil.

A la fin du pique-nique Joël prend le temps de donner toutes les explications utiles sur les deux lacs du jour.

 

 

 

 

 

 

 

Sur le chemin du retour, découverte d’un ancien moulin sur l’Endre qui laisse supposer que cette rivière a du connaitre un tout autre niveau et débit qu’aujourd’hui.

 

 

 

Après un petit passage obligé le long de la D55, retour dans la forêt, et arrivée au village par une belle calade typique mais assez raide.

Le pot pris au camion bar sur la place du village permet une détente méritée et appréciée de tous. Tout le monde remercie Joël pour cette belle randonnée, longue mais agréable.

 

 

 

La semaine prochaine 17-11-2022 rando restaurant : 

G1 : 740-4-Andon-Station l'Audibergue par Denis

 

G2 : 740-5-Andon-La Moulière-Station L'Audibergue par Thierry

 

lundi 21-11-2022 :

GL1 : 262- Vallon du Porfait par Joel

GL2 : 173 - Plan Esterel par Denis

 

Lire la suite

2022-11-03 - 570-1-Montauroux-Bois du Defens - G1

4 Novembre 2022 , Rédigé par Claudette et Jacques

2022-11-03 - 570-1-Montauroux-Bois du Defens - G1

 

 

La randonnée initialement prévue par lui ayant été annulée pour cause d’intempéries, qui risquaient de la rendre dangereuse, Patrick a décidé de la remplacer par une randonnée moins sportive et plus traditionnelle à Montauroux.

 

Sûrement découragés par le temps maussade, seul un petit groupe de 11 randonneuses et randonneurs se retrouvent sur le parking du stade à la sortie de la ville.

 

Patrick nous présente brièvement la randonnée, un circuit d’environ 15 km et une dénivelée de 530 m, qui nous emmènera sur les bords de la Siagne, et comportera deux belles montées et deux belles descentes. Il nous prévient aussi d’un risque de dégradation pluvieuse en début d’après midi.

 

 

 

 

Montauroux-Le bois du Defens-n 570-1.JPG

La température est idéale pour une randonnée, et c’est d’un pas décidé que le groupe homogène entame rapidement la première descente en forêt par un chemin étroit et un peu chaotique. Chacun s’adapte au terrain et nous parvenons sur le beau chemin plat qui longe la rive droite de la Siagne. On découvre, ou redécouvre, avec plaisir cette rivière à la fois transparente et à la couleur d’un beau vert soutenu. Et nous sommes agréablement surpris de voir que le niveau de l’eau est resté conséquent.

 

 

 

La pause banane se fait juste avant la descente, courte mais raide, qui mène au fameux Pont des Tuves ou Pont des Gabres. La halte au Pont des Tuves permet à à Patrick de nous parler du Pont, et de la Siagne, et aux photographes de se faire plaisir :

"Le pont des Gabres à Saint-Cézaire a été construit en 1802 pour franchir la Siagne, puis restauré en 1978.

Le fleuve Siagne prend sa source au pied du mont Audibergue. Il longe ensuite la falaise de Saint-Cézaire et passe sous le pont des Tuves, puis traverse le massif du Tanneron en alimentant par dérivation le lac de Saint-Cassien avant de se jeter à Mandelieu dans la mer.

La vallée de la Haute Siagne aujourd'hui sauvage, a longtemps été habitée par des paysans, des charbonniers et des bûcherons. En témoignent les restes de moulins, de maisons en terre et de restanques.

Naguère, l'accès au village de Saint-Cézaire depuis Montauroux et Callian n'était pas facile. Seule une piste permettait d'y parvenir directement. Le pont des Tuves fut longtemps le seul lien de communication entre ces trois villages.

Ce site intégré dans une zone classée "Natura 2000" est très sensible et mérite une attention particulière." 

 

 

 

 

 

 

Le parcours continue sur la rive de la Siagne parsemée de belles plages naturelles ; chemin qui demande de l’attention car parfois les berges sont un peu détériorées.

Nous arrivons, après avoir entrevu les ruines de la Papeterie de la Siagne, au Pont de Rey surplombé par le village de Saint Cézaire/Siagne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous attaquons alors la première belle montée de la journée. Après l’effort, le réconfort, et c’est dans une belle clairière que nous faisons notre pique nique. Le temps devenant menaçant, nous repartons pour la deuxième descente assez technique qui nous ramène sur les rives de la Siagne. Quelques gouttes de pluie nous incitent à nous équiper, mais l’alerte sera de courte durée.

 

 

 

Nous quittons le bord de la rivière pour une dernière montée tranquille qui débouchera dans une forêt de chênes centenaires impressionnants.

 

 

Et c’est pile à 14H30, alors que la vraie pluie commence que nous parvenons aux voitures. Quel timing !!

Cette belle journée se termine au traditionnel bar de la place centrale de Montauroux, mais pour une fois, à l’intérieur où chacun remercie Patrick pour cette belle randonnée rafraichissante et dynamique, et parfaitement minutée.

Merci aux photographes Thierry et Joël. Texte de Joël.

 

La semaine prochaine : 

Jeudi 10 novembre :

G1 par Joel : 554-2-La Forêt Royale

 

 

G2 par Patrick : 507-Colle-Douce-Mont Aigre

 

Lundi 14 novembre :

GL1 par Alain : 140 - Sommet des Grues

 

GL2 par Patrick : 025 - Lac de l'Ecureuil

 

Lire la suite

2022-10-27 - 515-2-St Vallier-Ponadier-G2

31 Octobre 2022 , Rédigé par Claudette et Jacques

 

 

2022-10-27 - 515-2-St Vallier-Ponadieu-G2

 

Ce sont 32 randonneurs qui se retrouvent ce matin sous un ciel dégagé sur le parking de la grotte de la Baume Obscure à Saint Vallier de Thiey pour cette sortie proposée par Jack. Le parking se trouve bien chargé avant même l’ouverture des visites. Le groupe comprend des G2 assidus et plusieurs G1 qui discrets au milieu du groupe assisteront quelques marcheurs et contribueront à la sécurité de la randonnée.

 

 

«  C’est une randonnée de 10,5 kms et 300 mètres de dénivelé qui nous conduira tout d’abord vers l’Arche naturelle du Ponadieu, puis à proximité de la grotte des Deux Goules avant de déjeuner à la station de pompage du Rousset. Ceux qui le voudront pourront visiter le Souterroscope au retour ; il y aura possibilité de couper le parcours à divers endroits . L’attention et la vigilance seront de mise lors de quelques courts passages pierreux roulants et de quelques surfaces rocheuses humides ».

 

 

 

 

 

Le serre-file du jour est Patrick mon complice depuis des années; Alain W et Jean Ma se sont postés en milieu de colonne pour sécuriser la marche et aider les marcheurs les plus prudents.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Peu après notre départ de la Baume Obscure et sitôt traversé le vallon de la Combe nous voyons une grotte à investiguer. 

 

 

 

 

Nous redescendons dans le vallon de la combe que nous traversons sur un pont de bois et remontons à la station de pompage du canal de la Siagne à la balise 80.

 

 

 

 

 

Nous prenons la pause banane après la balise et entamons la descente vers l’arche de Ponadieu. 

 

 

 

 

Le faible étiage causé par la faiblesse des pluies nous permet de descendre dans le lit de la Siagne. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

et de voir l’ouverture de l’arche 

 

 

 

 

En 2018 cette photo de Clauce C. montre la puissance de la Siagne contrainte par l’arche presque bouchée par le flot.

 

 

 

 

Le temps passe et c’est le moment de déjeuner nous remontons sur le haut de l’arche et passons rive droite mi ombre mi soleil pour le pique nique. 

 

 

 

 

La réduction de parcours s’impose pour arriver dans les heures de visite de la grotte de la Baume Obscure. Toutefois à défaut de passer à la station du Rousset où nous avions déjeuné en 2018 Jack nous expose l’importance des canalisations des « Siagnes » de Mons et d’Escragnolles au début du 20eme siècle.

La carte ci-dessous montre notre parcours du jour (7.8km et d+=200 m) en noir.

 

 

 

En bleu les canaux de la Siagne en amont de Saint Cezaire:

Les 2 canaux se rejoignent à la station de pompage du Rousset. Cette station est gérée par EDF. La priorité de répartition des eaux est à l’alimentation en eau potable.

En bas de la carte les usines électriques et de traitement des eaux.

Centrale Electrique de la Siagne

 

 

 

 

Centrale de la SIAGNE

 

Centrale au fil de l'eau alimentée par la Siagne, mise en service en 1908. Hauteur de chute de 374 m.Elle produit chaque année l'électricité nécessaire à 15 700 personnes.

(Source  "EDF Hydraulique dans la région PACA")

A l’origine, l’exploitant fournissait gratuitement au village la consommation en éclairage public. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Elle est alimentée par une conduite forcée à partir des bassins de Saint-Cézaire-sur-Siagne. Visible sur la carte IGN.

 

Usine de traitement des eaux de Camp long

La Régie des eaux du canal de Belletrud et de l’usine de Camp long située sur la commune de St-Cézaire-sur-Siagne. Construite en 1981, elle traite l'eau provenant de la Pare et de la station du Rousset. Sa capacité de traitement est de 500 m3/h.

La Siagne ses affluents et ses canaux en aval de St Cezaire jouent un rôle important dans l’alimentation en eau de Grasse et Cannes.

Nous reprenons notre retour vers la Baume Obscure

 

 

 

Une vue en direction de l’Audibergue et la source et le canal de la Siagne d’Escragnolles.

 

 

 

 

La photo du groupe :

 

 

 

 

André a assuré photos vidéos et montage de notre rando : https://youtu.be/rvtkRU2aLrE

 

Le pot de fin de randonnée est pris à la buvette de la Baume Obscure.

 

Pour en savoir plus sur le Souterroscope : "Le Souterroscope de la Grotte de Baume Obscure"

Les eaux de la cavité forment un des nombreux affluents de la rivière de la Foux de Saint Cézaire sur Siagne : Depuis quelques années, suite à de nombreuses découvertes spéléologiques (plus de 20 km de réseaux explorés et topographiés !) on sait que les eaux de Baume Obscure vont rejoindre en aval les vastes galeries où coule la rivière principale . Celle-ci collecte en effet la plus grande partie des eaux provenant du plateau de Saint Vallier de Thiey et qui sort à la Foux de Saint Cézaire, dans les gorges de la Siagne.

 

11 marcheurs ont fait la visite dont voici les photos pour vous donner envie .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mes remerciements aux contributeurs photos de ce blog Alain Ba, Alain Bl, Alain W, Joice, au cinéaste André, aux bloggeurs Jacques, Claudette, Véronique et au Souterroscope pour son accueil.

 

 

La semaine prochaine :

 

Jeudi 3 novembre :

 

G1 par Patrick : La Chapelle Notre Dame l'Amaron la Loube

 

G2 par Jean Ma : le Thoronet Canal de Sainte Croix

 

 

Lundi 7 novembre :

 

GL1 par Patrick :

 

 

GL2 par Joël : 

 

Lire la suite

2022-10-27 : 789-1 Gréolières - Les Miroirs G1

29 Octobre 2022 , Rédigé par Véronique

2022-10-27 : 789-1 Gréolières - Les Miroirs G1

Ce matin il fait 13° et la journée promet d'être clémente pour ce petit groupe de 14 randonneurs dont 5 randonneuses qui se sont donnés rendez vous sur le parking du village de Gréolières à 850m d'altitude.

Thierry nous présente le parcours de la journée avec une belle ascension de 1,5 kms jusqu'à 1160 m suivi d'une belle descente et une partie inévitable sur l'asphalte.

Notre premier objectif de la journée sera de monter à la chapelle St Etienne, construite au XIIIème siècle.

Nous démarrons cette longue ascension de 1,5 kms.

Au bas nous avons une vue sur Gréolières, village situé sur le versant sud de la montagne du Cheiron et qui surplombe la rivière du Loup.

Et ce n'est que le début.

Nous empruntons le GR4 qui s'élève rapidement pour arriver,

Au pied des ruines du château de Hautes Gréolières et de la chapelle St Etienne,

"le mur des lamentations" où les randonneurs déjà en tenue plus légère, regardent … 

Le village de Gréolières d'où nous sommes partis,

Gréolières

Et maintenant tous de face pour la photo.

Nous continuons à prendre de la hauteur, le village s'éloigne.

Nous avons toujours le sourire.

Et pourtant cela grimpe toujours.

Nous longeons la montagne du Cheiron .

Patrick pose sous un majestueux chêne.

Allez encore un petit effort.

Il est 10h45, nous arrivons au point le plus haut 1164 m,

Et la pause banane est la bienvenue.

Nous levons même la tête pour admirer le vol de rapaces.

Et oui nous aussi nous y sommes arrivées!!!

Nous repartons toujours d'un bon pas en direction des "Miroirs"

Joël nous donnera l'explication : les dolines occupant le plateau se transforment en hiver en patinoires brillantes au soleil.

Le paysage est magnifique et nous dépayse.

Nous continuons en descente sur le sentier où se mêle des odeurs de thym,

puis à travers une belle foret de chênes,

Pour atteindre le hameau de Saint Pons situé sur le versant sud de montagne du Cheiron.

Allez maintenant nous avons 2 kms à faire sur une route goudronnée, 

où il faut rester en file indienne,

avant de retrouver un sentier arboré qui descend à flanc de coteau.

Au bout de la descente, passage d'un petit gué.

Là dans une petite clairière nous posons nos sacs pour la pause repas bien méritée .

Il faut repartir et la montée suivante nous semblera bien dure.

Nous sommes tous captivés par les adeptes du vol libre qui tentent de prendre leur envol.

Nous étions là bas au loin derrière le terrain d'envol.

Et nous posons pour la photo finale de la journée.

 Avant l'arrivée au village, les ruines de la chapelle Notre Dame de Verdelay

Un étrange crucifix se dresse dans le ciel.

Nous avons bien marché, il est 14h40 et nous entrons dans le village.

Attention nous sommes surveillés.

Un petit tour derrière l'église,

pour voir le panorama sur la montagne.

Nous avons déposés nos sacs et au pied des ruines du château nous sommes prêts a aller prendre le pot de l'amitié.

A la petite Auberge, Michel que nous remercions offrira le pot pour célébrer une journée bien particulière… 

Un grand merci à Thierry pour nous avoir fait découvrir une superbe randonnée annoncée difficile.

Les paysages étant si magnifiques que nous en avons oublié les montées !

Nous avons fait au final une boucle de 13 km avec un dénivelé constaté de 620m.

Merci aussi à Patrick notre serre-file du jour.

Et nous n'oublions pas tous nos photographes du jour : Marie Jeanne, Véronique, Claude, Joël et Michel qui ont permis l'illustration de ce blog.

 

En savoir plus sur le patrimoine de Gréolières

 

La semaine prochaine :

Jeudi 3 Novembre :

G1 : La Chapelle Notre Dame n°669 animée par Patrick

G2 : Le Thoronet - Canal de Sainte Croix n°832 animé par Jean

 

Lundi 7 novembre :

GL1 : L'oppidum n°182 animée par Patrick

GL2 : L'esquine n°2 - n°153 animée par Joël

 Novembre :

Lire la suite

2022-10-20 : 837 Cogolin - Le Val d'Astier G1

21 Octobre 2022 , Rédigé par Véronique

2022-10-20 : 837 Cogolin - Le Val d'Astier G1

Ce matin, nous sommes 22 randonneurs pour suivre Denis dans le massif des Maures à travers la forêt de Cogolin.

C'est sous un ciel couvert que Denis nous présente la randonnée d'une longueur prévue de 17 Kms avec un dénivelé de 530m.

Et voici notre programme de la journée :

une belle montée suivie à mi parcours d'une descente supérieure à 15%

mais tout cela sur de belles pistes.

Il est 9h30 après avoir été comptés par Patrick notre serre file du jour nous pouvons partir.

Sourire aux lèvres et d'un bon pas nous commençons notre montée sur une large piste.

Et nous avons tous déjà un peu chaud.

Au bout de 5kms, nous passons proches des ruines du hameau du Peinier où nous ferons notre pause banane.

Le ciel est couvert, mais apercevez vous là bas l'antenne ou nous devons aller?

Nous continuons sur la crête à travers des chênes lièges et pubescents.

Attention première petite descente pour se "chauffer".

Et c'est parti tous derrière Denis…

Au loin nous pouvons apercevoir Cavalaire.

Gérard lequel est-ce ?

Et bien celui-là c'est une coulemelle.

Quel succès Gérard, tout ce monde autour de toi ! 

Nous voici arrivé au pied de la tour de communication qui coiffe le sommet du Montjean à 460m d'altitude.

Qu'allons nous découvrir derrière ?

Et sous ce ciel menaçant nous pouvons apercevoir sur la gauche le Cap Lardier.

Un petit sentier au sud de l'enceinte des installations nous conduit à l'oppidum où Denis nous donne les explications.

L'oppidum de Montjean est un site archéologique situé sur les communes de Cavalaire sur Mer et La Môle.

Construit par les Ligures, cet oppidum a été implanté entre les VIe et IVe siècles avant J-C.

Il semble que le site fut abandonné au IVe siècle après J-C.

Des fouilles ont été faites de 1963 à 1979. Elles ont permis de mettre à jour des poteries et céramiques, tant de production locale, que d'origine Phocéennes, qui permettraient de supposer un commerce de vins.

L'oppidum est partiellement inscrit au titres des monuments historiques par arrêté du 29 novembre 1996.

Certain semble très pensif par ces explications…

Revivez l'expérience de l'oppidum du Montjean en 3D

 

Face à la piste de l'Aéroport de la Môle,

et peut-être sur les restes du rempart principal

nous posons nos sacs pour le pique-nique, n'est-ce pas Denis

Il est temps de repartir.  

La descente s'effectue sur une large piste.

Non, nous ne prendrons pas la piste en face, mais continuons simplement à descendre d'un bon pas.

Avec Cavalaire en arrière plan nous faisons notre photo de groupe.

Et on repart avec sur notre droite,

la vue sur le Cap Lardier.

La descente dans le Val d'Astier.

Nous sommes bientôt arrivés au bout de la descente.

Ils arrivent.

Quelques arbouses sur notre parcours,

et quelques champs de vignes.

Allez encore un petit effort !

Maintenant ce n'est que du plat jusqu'au bout.

Mieux vaut vérifier l'itinéraire avant de s'engager

à travers bois.

Mais au fait, chercher l'erreur

Au détour du chemin, petite halte devant un projet réalisé par des écoliers, où chaque arbre est représenté sur une céramique.

Notre chemin se poursuit au milieu des vignes.

C'est à l'habituelle brasserie "le Passage" à Grimaud que nous prenons le pot de l'Amitié.

Avez-vous trouver où était notre animateur du jour ? car ce n'était pas volontaire… 

Un grand merci à Denis pour cette journée où nous avons tous eu bien chaud, que ce soit dans les montées ou les descentes et même si le temps était couvert.

Merci aux photographes : Alain, Michèle et Véronique

Jeudi prochain :

G1 : Gréolières - les Miroirs animée par Thierry

G2 : St Vallier - Ponadieu animée par Jack

 

Lire la suite

2022/10/20 - De la Colle Douce à l'Essuyadou 894-2

21 Octobre 2022 , Rédigé par Rolande

De la Colle Douce au col de l’Essuyadou 894-2/ G2 – jeudi 20 octobre 2022

 

31 randonneurs se sont donnés rendez-vous pour la 3è édition de cette randonnée proposée par Jean Ma. La température est agréable et le ciel légèrement laiteux.

« Nous allons emprunter la piste Castelli qui nous mènera à 3 petits lacs, et nous contournerons le sommet du Bonnet Capelan pour arriver par une montée facile au col de L’Essuyadou. Après le carrefour de Roche noire, nous pique-niquerons au carrefour de Jausier (beau point de vue sur la Baie). Retour par le pas de la Louve et le pont de la Bécasse. C’est une randonnée facile de 10.2 kms et 310 m. de dénivelé ».

Jean-Claude et Patrick sont nos serre-files.

Du carrefour de la Colle Douce, nous empruntons la piste Castelli qui descend tout d’abord vers le pont de Barban et le parking des Péguières.

Arrivés au 1er lac nous constatons que son niveau est bien bas et l’eau est trouble. Le Capelan ne s’y reflète pas et les tortues se sont cachées.

Nous nous dirigeons vers le 2è lac qui est complètement à sec.

Le 3è lac a un peu d’eau. Arrêt effeuillage et pour se désaltérer avant d'attaquer la montée par un sentier plus ou moins caillouteux qui contourne le Bonnet du Capelan.

Autour de nous les bruyères commencent à fleurir et les arbousiers à se couvrir de fruits plus ou moins mûrs.

Nous surplombons le 3ème lac et puis petit à petit le paysage se dévoile sur Frejus et St.Raphaël, la baie et les Petites Maures.

La piste nous mène au col de l’Essuyadou où nous nous arrêtons pour la pause banane. Nous faisons alors la photo de groupe avec en arrière-plan le Mont Vinaigre.

Une petite grimpette de 70 m. de dénivelé nous amène à notre point culminant, le carrefour de la Roche Noire à 250m d’altitude.

Claudette et Jacques ayant eu un appel téléphonique pour une livraison vont devoir nous abandonner sur la piste du Porfait qu’ils prendront jusqu’au parking du départ. Le groupe va emprunter prudemment un sentier étroit et bien abîmé, après avoir bien écouté les consignes de Jean, sentier qui va nous conduire au carrefour de Jausier.

C’est sur des rochers un peu en hauteur que nous nous installons pour le pique-nique d’où nous profitons de magnifiques paysages, bien que partiellement voilés.

Claudette et Jacques nous envoient alors un SMS pour dire qu'ils avaient rejoint le parking sans problème. Véritable pique-nique de G2 du début à la fin dira Jean. Merci à tous.

La descente se fait par un sentier qui rejoint la route d’Italie, qui, quand elle était ouverte à la circulation était bien fréquentée entre le Col du Testanier et Fréjus.

Nous ne restons pas sur celle-ci.

Un sentier passe par la" Forêt des Enfants", zone brûlée, où les enfants des écoles de Fréjus ont participé au reboisement.

Nous voilà de nouveau sur la route que nous longeons quelques dizaines de mètres avant d'emprunter la Voie Aurélienne, à l’étonnement de certains car cela nous éloigne de notre destination, mais non.

Jean nous a réservé une petite surprise : petit détour par un sous-bois au milieu de ronces, lianes et branchages avant de nous retrouver sur la route d’Italie que nous allons suivre jusqu’au pont de la Bécasse.

Petit arrêt lorsque la blogueuse a raté un nid de poule et s’est retrouvée sur le bas-côté. Chute sans conséquence. Quelques égratignures.

Une petite variante est alors proposée : passage devant la maison forestière de La Louve en empruntant le chemin des Cèdres jusqu’au parking.

C’est au bar du Dramont que nous allons partager le pot de l’amitié.

Merci Jean pour cette agréable balade.

Les photos sont de Jacques et Rolande

La semaine prochaine :

G1 Animateur Thierry à Gréolières

G2 Animateur Jack à St Vallier-Ponnadieu

 

Lire la suite

2022-10-13-585-Bargème-Le long de l'Artuby-G2

16 Octobre 2022 , Rédigé par Claudette et Jacques

 

2022-10-13-585-Bargème-Le long de l'Artuby-G2

 

 

Depuis le parking de Bargème, situé au pied du village, à une altitude de 1060 m, on a une vue superbe sur les montagnes alentour, et sur les ruines du Château des Pontevès en surplomb.

Du soleil, quelques nuages, une légère brume au fond de la vallée : il fait un peu frais, de l'ordre de 12 degrés, mais la journée s'annonce très belle.

Joël présente le programme : "nous suivrons le tracé légèrement modifié d'une randonnée créée par Bruno mais jamais réalisée. Très belle randonnée de 12 km et de 390 m de dénivelé, classée moyen x, qui part du plus haut village du Var pour suivre l'Artuby, rivière de montagne, avec ses gués, son pont antique et ses vestiges historiques ; des vues magnifiques avant de terminer par la découverte du village et de son château. Une petite descente le matin et une douce montée de 2,5 km en fin de parcours ".

 

 

Bernard, notre serre-file, annonce le résultat du comptage : nous sommes 19.

Dès le départ nous avons un aperçu de la beauté et de la variété du paysage environnant.

 

 

 

 

Nous empruntons une petite route sur quelques centaines de mètres,

 

 

 

avant de nous engager sur un sentier en montée sur la gauche.

Nous ne nous lassons pas d'admirer le paysage sublimé par les couleurs d'automne. 

 

 

 

La petite descente annoncée par Joël compte tout de même quelques épisodes de montée mais la fraicheur du matin les rend agréables : mise en jambes parfaite.

 

 

 

Une courte halte pour la pause banane.

 

 

Nous reprenons notre route en suivant un large chemin pierreux,

 

 

qui nous conduit vers la forêt. Progressivement, la piste que nous suivions fait place à un étroit sentier qui se fraye un chemin entre les buissons, l'occasion d'admirer les toiles d'araignée mises en valeur par la rosée matinale,

 

 

puis serpente entre les pins.

 

 

 

La descente offre de belles vues sur les monts environnants.

 

 

Le sentier est confortable et propice à la convivialité. 

 

 

Nous atteignons bientôt le premier gué sur l'Artuby. Le niveau de l'eau est faible. Pas de gros problèmes pour le franchir. Et Joël est là pour assurer les passages un peu délicats.

 

 

 

Ce premier gué marque la fin de la descente. Le paysage change complètement au niveau des Gabres et du Castellas.

 

 

 

Il nous donne envie de faire nos premières photos de groupe, avec en toile de fond le petit hameau du Plan d'Anelle.

 

 

 

Nous ferons un petit détour pour le traverser en passant devant La Chapelle Saint-Joseph et son joli clocheton. 

 

 

Le hameau est désert à cette époque mais bien restauré et entretenu. Le site est magnifique.

 

 

Joël nous propose de faire notre pause pique-nique dans une clairière au bord de l'Artuby : un moment de repos et de calme apprécié par tous.

 

 

 

 

En longeant le cours de l'Artuby nous atteignons le Pont de la Serre. Joël nous livre quelques informations sur cet ouvrage particulier. "Le pont actuel date de 1735. En enjambant l'Artuby, il permet de rejoindre Bargème, de l'autre côté de la montagne de Brouïs. Sa forme en dos d'âne, à une seule arche, et l'étroitesse de la voie sont caractéristiques des ponts d'intérêt local, reprenant les anciens chemins muletiers de la région.

Il permettait à l'ancienne route royale Draguignan-Castellane de franchir la rivière et desservait aussi l'ancien village de la Martre alors implanté au flanc de la colline.

La Serre, passage étroit entre deux vallées, évoque l'implantation géographique du pont, mais les habitants de la Martre l'appellent plus volontiers le pont de Madame, en souvenir d'Hélène Isard de la Martre, qui finança sa construction".

 

 

Nous ne profitons pas du pont pour traverser l'Artuby et continuons à longer son cours pendant quelques dizaines de mètres jusqu'au site d'une ancienne scierie.

 

 

"Les débuts du fonctionnement de la scierie de la Martre se situeraient vers la fin du XVIème siècle. Un canal de 290 m de long alimentait la scierie en eau, la propulsion se faisant essentiellement à l'origine grâce au charbon issu de la combustion du bois prélevé dans la forêt de Brouis, plusieurs charbonnières fonctionnant près de la scierie.

A priori la scierie a connu un essor important au XIXème siècle avant de réduire son activité après la deuxième guerre mondiale.

Les archives laissent également supposer la présence d'un moulin sur ce site".

Vestiges de charbonnière sur cette photo, et sur la gauche, non visibles ici, les ruines de la scierie.

 

 

Nous approchons rapidement du second gué. Chacun choisit sa voie pour le passer, mais encore une fois le niveau de l'eau permet de franchir la rivière sans trop de difficultés.

 

 

 

Nous poursuivons notre chemin dans la forêt .

 

 

 

Les conditions sont favorables pour la cueillette des champignons. Nous croiserons quelques amateurs aux paniers bien remplis, essentiellement de lactaires sanguins, non spécialement prisés des connaisseurs, mais appréciés semble-t-il par les provençaux.

 

 

Attention, comme on le sait, tous les champignons ne sont pas bons à cueillir. Quelques randonneurs éclairés dans le groupe auront vite identifié l'amanite tue-mouches" ou "fausse oronge", toxique et psychotrope.

 

 

Le plus dur reste à faire. Les montées annoncées se succèdent, avec des pentes plus ou moins prononcées pendant plus de 2,5 km.

 

 

laissant à admirer des paysages variés. Ici la barre rocheuse permet à chacun de donner libre cours à son imagination. La plupart identifieront au centre de la photo le visage d'un ancêtre éloigné.

 

 

Et à nouveau de magnifiques vues sur les montagnes boisées, sous un ciel moutonneux.

 

 

 

Au bout de cette longue montée nous débouchons sur le château des Pontevès. Il domine le village millénaire de Bargème, un des plus beaux villages de France.

Il est en cours de restauration.
 

 

 

Joël prendra quelques minutes pour nous conter l'histoire sanglante de la famille Pontevès qui a fait ériger ce château féodal au XIIIème siècle et en est restée propriétaire au fil des siècles, librement résumée comme suit par les auteurs du blog :  

"Appartenant à la famille de Pontevès depuis 1220 la seigneurie de Bargème est rattachée en 1342 à la viguerie de Castellane. Pendant les guerres de religion (1505-1579) le seigneur des lieux, Jean-Baptiste de Pontevès, un vieillard tyrannique n'hésitant pas à s'approprier les biens de ses sujets , est en procès avec les habitants de Callas. Craignant un jugement en sa défaveur il organise le pillage du bourg de Callas et fait rançonner ou tuer plusieurs de ses habitants pour obtenir un accord reconnaissant comme légitimes ses spoliations.

Dans les mois qui suivirent les habitants de Callas firent assassiner Jean-Baptiste de Pontevès, puis ses deux fils, et quelques années plus tard, deux de ses descendants. 

L'entreprise de démolition du château est commencée à cette époque, puis la justice par le truchement du Parlement du Dauphiné sanctionne les auteurs des crimes et la commune de Callas..."

Pour en savoir plus : "https://www.jaimemonpatrimoine.fr" ou encore "Bargème, rubrique histoire, sur wikipedia".

 

 

Nous traverserons ensuite les ruelles étroites de ce beau village pour rejoindre le parking en contrebas, après avoir accompli de l'ordre de 14 km pour un dénivelé légèrement supérieur à 400 m.

Il y avait beaucoup de monde ce jeudi dans Bargème en raison des funérailles d'un habitant du village. C'est à Comps-sur-Artuby que nous nous sommes finalement retrouvés pour boire le verre de l'amitié et remercier Joël pour cette magnifique randonnée. 

 

 

(Merci à Bernard notre serre-file - les photos sont de Jean Bo, Claudette et Jacques).

 

La semaine prochaine :

G1 : Cogolin-Val-d'Astier-837 par Denis

G2 : De Colle Douce au Col de l'Essuyadou-894-2 par Jean Ma

 

Lire la suite

2022-10-13 : 694 Les Calanques de Cassis G1

14 Octobre 2022 , Rédigé par Véronique

2022-10-13 : 694 Les Calanques de Cassis G1

 

Ce matin nous ferons une randonnée inédite dans les calanques de Cassis. Animée par Patrick et on peut dire qu'il a un succès fou… car nous sommes 27 randonneurs ce matin à vouloir découvrir le massif des Calanques pour lequel on en dénombre pas moins de 27 aussi…

La température clémente de 17° au départ du parking est idéale pour cette randonnée G1 très prometteuse.

 

 

Avec une belle montée au début suivie d'une descente un peu technique.

 

Le mot calanque ou calanco en provençal, désigne une vallée creusée par une rivière et récupérée par la mer.

Les calanques sont constituées d'une succession d'anses et de criques s'étendant sur plus de 20 kms de cotes.

Suivez cette magnifique journée qui nous à conduit de la calanque de Port-Miou à la calanque de l'oule pour revenir par un chemin en intérieur.

Nous commençons en direction de la Calanque de Port-Miou signifiant "meilleur port" en Provençal.

Echancrure de 1,4 kms m de long, elle est la calanque la plus orientale et la plus profonde entre Marseille et Cassis.

De tout temps les marins ont pu y mouiller et s'y mettre à l'abri des tempêtes. Enserrée entre le cap Cable à l'est et le cap Cacaù à l'ouest, elle est naturellement protégée du redoutable mistral et du vent d'est.

C'est la seule calanque qui se trouve sur la commune de Cassis, et semblable à un fjord provençal. Elle comprend plusieurs sources d'eau douce plongeant dans une eau turquoise, le tout entouré d'une belle pinède.

Cette ancienne carrière de calcaire exploitée de 1901 à 1982 est séparée de la rade de Cassis par une presqu'ile.

Laissons le port pour admirer devant nous,

La partie sauvage de la calanque.

La poursuite du chemin se fait le long de la calanque.

Apercevez vous le phare balise de la Cassidaigne ? 

Ce phare construit en 1859 d'une hauteur de 23m est situé à 7,5 kms au large des côtes.

 

Aperçu sur la mer au bout de calanque de Port-Miou.

Le sentier est étroit et s'élève doucement le long du littoral.

Nous ne nous lassons pas des vues plongeantes sur la mer.

Descente vers la calanque de Port Pin.

Il faut regarder où l'on met ses pieds,

la roche est glissante, polie suite aux nombreux passages de randonneurs.

La calanque de Port Pin dessinant une large échancrure dans la côte, elle est la plus petite des calanques et la plus intime. 

Etroite et profonde elle serpente dans la roches avec ses eaux cristallines reflétant le bleu du ciel et le vert de la foret.

Celle-ci doit sont nom aux pins d'Alep très présent dans le massif des calanques.

Savez vous qu'en 1970, cette Calanque a servi de lieu de tournage au film "Borsalino" avec Alain Delon et Jean-Paul Belmondo?

Au pied de cette roche calcaire dite "pierre de Cassis" aux couleurs beige clair, nous choisissons de faire notre photo de groupe.

Panorama sur la calanque de Port Pin.

L'itinéraire enchaine descentes et montées jusqu'à la pointe d'En Vau.

Point de vue typique sur les calanques avec pins et eau turquoise.

Depuis un belvédère une vue magnifique s'offre à nous sur la calanque d'En Vau.

La Calanque d'en Vau, calanque estuaire installée au bout d'une vallée de 2,5kms.

Plus on avance dans la calanque vers le large, plus la vallée rétrécit entre deux falaises pour finir par devenir un étroit petit canyon.

Mais il va falloir y arriver et nous devrons replier nos bâtons pour être plus à l'aise et effectuer cette belle descente.

Aperçu au large sur les iles de Riou, Plane et Jarre.

Alors prêts pour la descente abrupte au milieu des pierres ?

Car ce n'est que le début,

Et tous les moyens sont bons!

Non je ne sauterai pas !

Ce n'est pas fini,

Restons bien concentrés,

Et on les aimes nos arbres 

Mais qu'elles sont hautes ces marches!

Enfin nous voilà arrivés après la traversée d'un petit pierrier, sans chute ou presque

Le chemin est bordé par les falaises, encore un petit effort avant l'arrivée à En-Vau.

La Calanque d'En Vau signifiant "dans le Val",

Entourée de falaises vertigineuses, hérissée d'aiguilles  dont le pittoresque "Doigt de Dieu" (à gauche),

Sa petite plage de galets et son eau cristalline qui en a tentée certains

Et là aussi, cette calanque à servi de cadre au film "Fantômas" en 1964 avec Louis de Funes et Jean Marais, et oui ce n'est pas d'hier…

Il est 12h et assis face à ce cadre idyllique nous faisons notre pause banane.

Nous en avons bien profité, maintenant il faut repartir et laisser ce petit paradis pour continuer notre chemin vers le col de l'oule.

Au loin l'archipel de Riou.

Du col de l'Oule, nous nous attardons devant les îles au loin.

Un peu plus loin sur le belvédère le point de vue est exceptionnel,

Et l'endroit idéal pour y faire notre pause repas.

14h15, nous repartons sur un large sentier pierreux entouré de pins .

et de végétation méditerranéenne.

Nous continuerons toujours à descendre en longeant la mer avec devant nous les falaises de Soubeyranes.

Nous voici à la fin de cette superbe journée et nous faisons de nouveau une ultime photo de groupe. 

Nous sommes arrivés tous très satisfaits après avoir parcourus 15 kms avec un dénivelé de 560 m, nous pouvons ôter nos chaussures jusqu'à la prochaine randonnée… 

Le café au bord de l'eau où nous devions nous rafraichir étant fermé notre déception est grande.

Qu'a cela ne tienne nous ferons un peu plus de kilomètres et nous nous retrouverons aux "3 Brasseurs au Puget" pour ce pot de l'amitié.

Merci à Patrick pour cette magnifique randonnée qui nous a sublimé par des paysages exceptionnels.

Nous remercions également tous les animateurs qui nous ont accompagnés: Alain, Denis et Thierry qui a fait office de serre-file du jour.

Et n'oublions pas tous les photographes sans qui ce blog n'existerai pas : Alain, Michel, Anne-Marie et Véronique.

 

Et si vous voulez être incollable sur les calanques de Cassis, alors n'hésitez pas!

 

La semaine prochaine:

G1 : Cogolin-Val-d 'Astier - 837 animée par Denis

G2 : De Colle Douce au col de l'Essuyadou animé par Jean Ma

 

Lire la suite

2022-09-29-857-1 - Les Grès de Sainte Anne d'Evenos et le Massif du Gros Cerveau

8 Octobre 2022 , Rédigé par Claudette et Jacques

 

 

2022-09-29-857-1 Les Grès de Sainte Anne d'Evenos et le Massif du Gros Cerveau-G1


Ce n’est pas un très grand ciel bleu mais la météo est bien clémente aujourd’hui, de beaux rayons de soleil, une température douce autour de 20°C avec un vent faible.

 

 

Le temps est idéal pour cette randonnée moyen*** de 12kms et 600m de dénivelé positif environ que j’ai créée en 2017.  Je la remets au programme ce jour.

 

 

19 randonneurs étaient présents à la version du 11 mai 2017 en G1, 
19 randonneurs étaient présents à la version du 04 mai 2017 en G2.

19 randonneurs sont présents aujourd’hui pour une version G1 identique à celle du 11 mai 2017.

Un chiffre constant, une participation appréciée qui motive et que je salue puisque cette randonnée éloignée de Boulouris demande 2 bonnes heures de voiture pour se rendre, à la sortie des Gorges d’Ollioules, sur le parking de la boulangerie industrielle de Sainte-Anne d’Evenos, départ de cette aventure. 

Je remercie sincèrement ce groupe nombreux, curieux  de découvrir pour la grande majorité cette randonnée qui se décompose en 3 parties.

Thierry se propose d’être notre serre-file, merci à lui. 

 

Une première partie dans un site classé exceptionnel de crapahutage et de grimpette pour explorer les Grès avec ces formations de taffonis et d’alvéoles sableuses en dentelle où nous passerons du temps à l’observation avec une progression lente.

 

 

Une 2ème partie, séparée de la 1ère par le Val d’Aren, pour l’ascension du Gros Cerveau, son fort et ses paysages à 400 grades avec des points de vue sublimes de la Rade de Toulon, du littoral, de La Ciotat à Porquerolles et de l’intérieur des terres, de La Cadière d’Azur au Revest, la chaîne de la Sainte Baume et les Gorges d’Ollioules. Nous y ferons la pause pique-nique vers 12h30.

Une 3ème partie pour un retour par le massif de La Colle et le parcours sportif d’Ollioules par un sentier accidenté, bucolique dans le maquis méditerranéen pour regagner le parking vers 17h.

 

Première partie : Le site classé des Grès de Sainte Anne d’Evenos.

Le sentier longe une vigne du domaine privé viticole biologique Dupuy de Lôme.
Sur la droite nous apercevons les premières sculptures de Grès.
Dans ces amoncellements, les randonneurs y reconnaissent, un batracien, un ballon de foot ou une tortue aux écailles hexagonales parfaites, un dos de cachalot échoué…l’imagination en éveil est débordante…

Puis, un peu plus loin, nous apercevons, cachée par la végétation, une autre barre de grès, découverte pendant la reconnaissance mais difficile d’accès, elle ne sera pas explorée avec le groupe.
Passé celle-ci, on laisse la vigne sur la gauche et notre chemin vers la droite bute sur la forêt très dense. C'est précisément ici que l'on trouve les premières traces bleues que l'on tentera de ne plus quitter. Il faut se concentrer sur le balisage car les sentes sont nombreuses autant que les occasions de s'égarer... L'itinéraire monte sérieusement et, les mains, avec l’aide des arbres, sont souvent les bienvenues.

 

 

 



On peut fréquemment s'écarter par la droite ou la gauche par des passages un peu exposés pour profiter de la vue et découvrir également les premières cavités ou taffonis.

 

 



On arrive alors à une partie impressionnante de la promenade avec des passages plus aériens à travers les blocs de grès.

 

 

 

 

 

 

 


Nous longeons ensuite une jolie vire ascendante qui nous conduit sous la falaise à quelques vestiges de murs et autres constructions, ruines d’une ancienne bergerie.

 

 

 

 

 


Nous faisons ici notre pause banane et j’en profite pour commenter le paysage sur les Monts Toulonnais que l’on observe de l’Est vers l’Ouest.

 



Les Monts toulonnais sont l'appellation générale des nombreuses montagnes se trouvant autour de Toulon. La plus haute est le mont Caume qui culmine à 804 mètres d'altitude, la moins élevée est le massif du Cap Sicié avec 358 mètres d'altitude. La plus à l’Est est le Coudon 702m avec une ouverture sur la plaine des Maures. Viennent ensuite le Mont Faron 584m, le Croupatier et le Baou des Quatre Ouro 576m qui domine les Gorges du Destel, et le Gros Cerveau 430m où nous sommes, la plus à l’Ouest.


Les monts toulonnais, comme le massif de la Sainte-Baume, sont issus des plissements géologiques émanant du rapprochement de la péninsule ibérique sur la plaque européenne il y a 65 millions d'années. Poussant vers le nord-est, les plissements se formèrent à la rencontre de la plaque européenne et plusieurs couches plus anciennes se retrouvèrent propulsées en surface et recouvrèrent les couches géologiques plus récentes.


Le massif du Cap-Sicié est une exception dans le paysage des monts toulonnais. En effet, il n'est pas issu du plissement provoqué par la remontée de la péninsule ibérique mais est un vestige de l'ancien massif aujourd'hui disparu, le massif pyrénéo-provençal. L'ouverture de la mer Méditerranée il y a plusieurs millions d'années provoqua la séparation de la Corse et de la Sardaigne du continent en laissant quelques vestiges sur le continent comme les îles d'Hyères ou encore le massif de l'Esterel. Ces massifs sont les vestiges de ce massif disparu et par la composition de la roche, schisteuse, le Cap-Sicié en fait également partie.


Sur la rive gauche de la Reppe, en vis à vis des grès en boules de Ste Anne, se trouvent, les falaises du Cimaï. Voilà une vingtaine d'année encore, elles étaient exploitées pour la production de marbre. Aujourd'hui c'est un lieu d'escalade international...et de spéléologie. Sous la falaise la grotte de la Foux s'enfonce à 400 m sous terre. Elle servit d'abri aux habitants d'Evenos en août 1944, lors de la libération.

 


Face à Evenos et de son château en restauration, site médiéval classé, se détache l’imposant fort de Pipaudon. 
 


Pour la formation des grès, je reprends les explications de Claude C dans son blog de 2017 :


"Les grès de Sainte-Anne d'Evenos sont des roches friables, provenant de la sédimentation de sables déposés en milieu marin au Crétacé. Le sable provenait de l'érosion d'un massif cristallin et métamorphique situé plus au Sud. Sous l’effet de la pression ces dépôts détritiques vont sédimenter et s’indurer. Ultérieurement une phase de régression (retrait de la mer) conduit à l’assèchement du golfe dit de basse Provence. Puis des mouvements tectoniques de plissements et de soulèvements de la couverture sédimentaire se mettent en place. A l’Oligocène l’anticlinal du Gros  Cerveau  émerge et la barre de la Jaume se redresse. Pendant le Quaternaire, les variations climatiques provoquent une phase d’érosion intense qui donne naissance, d'une part aux taffonis des grès et, d'autre part à l’érosion karstique que nous observerons l’après-midi au Gros Cerveau".
«Le terme « taffoni »  ou « tafoni » vient du corse « tafone ». Il désigne une cavité arrondie dont les dimensions varient du décimètre à plusieurs mètres de profondeur et de diamètre. Ces cavités sont formées par l'érosion soit de roches magmatiques grenues comme le granite soit de roches sédimentaires gréseuses. Les taffoni naissent au flanc d'une paroi rocheuse à la suite de la désagrégation, en climat froid, de la roche dans ses parties protégées du soleil, sous l'action de l'humidité ambiante. Plus la cavité est vaste et s'ombrage elle-même, plus le taffoni se développe, en particulier vers le haut. L’action de l’érosion éolienne, en phase climat sec, devient alors primordiale : sous l’effet des vents violents, les grains de sable tourbillonnent dans les cavités, abrasent le conglomérat gréseux et conduit  au creusement de la grotte par la désagrégation de la roche. Cette excavation progresse vers le haut et l'intérieur. Les petites cavités sont appelées alvéoles. Quant aux grandes, elles ont toutes les apparences de grottes."


Après ces commentaires, nous reprenons notre marche pour rejoindre le versant nord par une minuscule brèche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Il faut donc continuer à monter la crête par une sente évidente en trouvant quelques traces de balisage rouge. On arrive très vite à une nouvelle minuscule brèche qui nous fait rebasculer coté sud. On retrouve nos rassurantes marques bleues.
Attention, 15 mètres après, la sente plonge vers le bas alors que notre chemin joue quelques temps encore les prolongations par une succession de montées et descentes avant de passer sous une dalle effondrée, avec sur la falaise de nombreuses voies d’escalade aux noms évocateurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


C'est seulement ensuite que la redescente s'effectue en désescalade dans les blocs.
Nous n’oublions pas, par quelques écarts sur la gauche de profiter des derniers taffonis et faire les ultimes clichés, chacun prenant la pose dans une magnifique excavation ocre jaune sur 2 niveaux tapissée de dentelles d’alvéoles.

 

 



Nous gagnons le fond du vallon, prolongé vers la droite par le Val d’Aren et sa spectaculaire carrière pour la 2ème partie de notre aventure, le Massif du Gros Cerveau. Le nom de Gros Cerveau dérive de l’appellation que les peuplades celto ligures avaient donnée à ce massif : Montagne du Grand Cerf, devenu « cervus » en latin pour se transformer en « cervis » nuque.
Par un sentier escarpé, bien pentu, en lacet à travers la végétation et les pierres, nous grimpons en file indienne jusqu’à l’intersection avec le GR51 que nous prenons sur la droite.
La dernière montée pour atteindre le sommet du Gros Cerveau, suit un chemin charretier avec de jolis murs en pierres sèches et empierrés de gros graviers. Le chemin zigzag sur le flanc de la colline. 
Au nord Est nous apercevons le va et vient des camions dans la carrière du val d’Aren exploitée depuis des décennies. Au Sud Ouest c’est la rade de Toulon, la presqu’Ile de Saint Mandrier, de Gien, les Iles de Porquerolles,  et au Nord, mille yeux nous regardent tel des masques énigmatiques voire terrifiants.

 

 



Nous arrivons au sommet du Gros Cerveau ceinturé par son fort qui date de 1890.

 



Nous en faisons le tour par l’Est où la vue sur le littoral et les monts toulonnais est admirable.
Côté Fort, nous observons, l’entrée murée du magasin à munitions, ses 10 emplacements de canons, et un dédale de galeries souterraines jusqu’à la caserne principale complètement restaurée qui pouvait accueillir 250 hommes.
Voir le blog G1du 11 mai 2017.
Nous faisons la pause pique-nique plein sud face au littoral, avec une jolie vue vers Six Fours, Notre Dame de Mai, la presqu’île du Gaou et l’île des Embiez, Sanary, le joli port ensoleillé de Bandol et l’île de Bendor, jusqu’au chantier naval de La Ciotat et le Bec de l’Aigle.

 


Le pique-nique terminé nous partons à travers le fort à la recherche des chèvres du Rove qui habituellement occupent cette zone en broutant les buissons épineux de ce massif. Elles sont bien là, dans le secteur nord du fort, ces chèvres aux immenses cornes en forme de lyre. Pour plus d’infos sur cette race vous pouvez vous reporter au blog G2 du 4 mai 2017, « Ascension et Tour du Gros Cerveau ». 

 

 



Nous regagnons le GR51 en contre bas du fort en passant par un petit pont de bois proche d’une table d’orientation. Nous observons, la carrière du Val d’Aren tout en bas de la falaise où les camions paraissent tout petits, la barre de la Jaume qui prolonge les Grès de Sainte Anne et à l’horizon le Massif de La Sainte Baume.


Nous quittons ce Fort du Gros Cerveau, plein Est. On progresse en descente dans un très beau sentier de lapiaz, roches blanches et cailloux calcaires laminés par l’érosion dûe au ruissellement jusqu’à une citerne et la route goudronnée qui marque le terme de cette 2ème partie de notre aventure.
3ème partie, le retour au parking par une longue boucle d’environ 8kms.
Direction Sud Ouest sur cette route peu passagère D2220 et fermée à la circulation des voitures du 1er juin au 15 septembre. Après 1,5kms face à un spot d’escalade, nous quittons la route sur la droite pour un sentier en descente, pittoresque, ombragé, escarpé, vallonné par quelques raidillons à travers cette garrigue méditerranéenne du Massif de La Colle.
Nous contournons le parcours sportif d’Ollioules, puis l’usine de traitement des eaux, Société du Canal de Provence pour revenir plein Est par le GR51. Cette partie du trajet nous permet d’avoir une vue sur une carrière qui n’est plus exploitée, sur la barre de Cimaï, les gorges d’Ollioules, de la Reppe et du Destel, sur la vieille ville d’Evenos et son château, le Fort de Pipaudon…..
…..et les Grès de Sainte Anne que l’on rejoint en prenant un sentier tout en descente directe le long de la carrière d’Aren.
Nous retrouvons la petite clairière puis les points bleus sur un chemin pittoresque revêtu de dalles rocheuses jusqu’aux vignes et au parking de la boulangerie. Nous prenons notre pot de l’amitié ici bien accueilli par la boulangère et ses gâteaux. 
Les randonneurs remercient chaleureusement Alain pour cette magnifique randonnée. 

(En l'absence de blogueurs à cette randonnée G1 Alain a écrit le texte et ordonnancé les photos qui sont de lui-même, Joël, Thierry, Denis, Anne-Marie, Jean-Marie, Claude, Peter et  Martine - insertion dans le blog par Claudette et Jacques).

 


 

 

 

Lire la suite