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30 mars 2024 6 30 /03 /mars /2024 16:04

2024-03-28- 912 - VENCE - LES BAOUS - G1

Il est 9h45 ce jeudi matin lorsque nous nous retrouvons sur le parking de "Plan des Noves les plaines" à quelques kilomètres du Col de Vence la température est de 8° et le ciel bien plombé.

Thierry nous présente le tracé de notre randonnée classée 3* qui nous emmènera au plan des Noves puis vers les Blaquières à 809m d'altitude.

Nous ferons deux aller-retours pour aller au Baou des Blancs surplombant Vence puis au Baou des noirs surplombant Saint Jeannet.

Compte tenu des pluies récentes et de la météo les consignes de prudence sont recommandées notamment pour les passages dans les lapiaz.

 Claude qui est notre serre file a la charge de nous compter,
nous sommes 19 .

Nous prenons le sentier en légère descente,

Sur notre gauche on peut apercevoir les ruines d'un bâtiment et des murs de pierres sèches. 

 Nous suivons le GR51 parmi les chênes,

il faut regarder où l'on mets les pieds, le sol pierreux est glissant.

Les pluies récentes ont laissées de belles flaques.
Nous les éviterons, enfin pas tous… 

Nous voici arrivés au plan des Noves.

Ancien "grenier" du pays vençois, évoque ce passé agricole par sa toponymie ("Noves" vient du latin "terrae novae" "terres nouvelles").

Domaine du pastoralisme hivernal, le Plan des Noves a vu quelques champs renaître grâce aux cultures à gibier (blé, sarrasin, sainfoin), donnant ponctuellement au site son visage d’antan, lorsque les cultures de céréales y abondaient. Quelques grandes bâtisses à l'abandon rappelle que ces vastes espaces à la terre fertile abritaient jadis une population de paysans sédentaires malgré l'absence de source ou de ruisseau.

Nous traversons le plateau,  

La visibilité est toujours réduite,

Dans le brouillard Thierry nous laisse imaginer la Combe Martine.

 Et sur le lapiaz nous nous posons pour la pause banane.

 Tout savoir sur le lapiaz

Nous continuons en direction des Blaquières point le plus haut de notre randonnée culminant à 809 m.

Nous voici arrivés à la balise 124,
celle-ci nous indique la direction des deux Baous .
 

Le ciel s'est dégagé, 
en route pour le Baou des Blancs. 

Et toujours des pierres! 

Une croix datant de 1896, une table d'orientation et un banc 
nous sommes au sommet du Baou des Blancs à 673m d'altitude.

Mais qu'est-ce qui les fait rire ?

 Bien installé, Thierry nous donne quelques explications:

Le terme "Baou" principalement utilisé dans le sud de la France fait référence à un escarpement dont le sommet est souvent plat.

Les "Baous" jumeaux des Noirs et des Blancs se font écho en rappelant la mémoire des confréries de pénitents qui jouèrent au Moyen Age un rôle important de secours et d'assistance au delà de leur vocation spirituelle.

Le Baou dit "des Blancs" est ainsi nommé parce que la confrérie vençoise des Pénitents Blancs y montait annuellement en procession.

L'homme du néolithique occupait déjà la place, on a retrouvé des traces dans les grottes. Le sommet est devenu un oppidum dès l'âge du Bronze...jusque vers 750 avant J.C. C'était là sans doute la capitale du peuple ligure des Nerusii avant la fondation de Vintium (Vence). Au moyen Age, le site devient le Castrum Saint-Laurent, une place fortifiée dont on peut découvrir encore aujourd'hui les nombreuses ruines, les murs d'enceintes avec des tours semi-circulaires. Cette bastide servira de refuge lors des invasions entre le VIème et le Xème siècles. Pendant les guerres de religion, le castrum sert de camp retranché pour les protestants. Sa démolition est ordonnée en 1591 mais sera effective plus tard sous l'administration de Richelieu".

 Le baou des blancs surplombe la ville de Vence et la cote en arrière plan.

c'est l'endroit idéal pour le pique nique.

Ainsi que pour la traditionnelle photo de groupe .

Et oui Denis c'est dur, il faut résister mais rassure toi c'est la dernière!

C'est un aller-retour, donc il faut revenir sur nos pas. 

Denis et Thierry en pleine observation….
des sommets au loin. 

La montée au Baou des Noirs était incertaine en début de journée du fait de la météo couverte, mais les éclaircies venues nous pouvons maintenant la faire et tout le monde suit…

 Sur notre gauche, nous avons une vue sur le Baou Saint Jeannet culminant à 802m qui domine la commune de Saint Jeannet à son pied. 
En contrebas nous en entendons les chiens d'un refuge .

 Il aurait été dommage de ne pas voir ce magnifique panorama du Baou des Noirs à 680m.

Au fond la baie de Nice et Cannes

On repart avec pour objectif les chênes verts au loin. 

Nous traversons des champs et...des tas de pierres .

Mais que regardent 'ils tous ? 

La neige sur les sommets du Mercantour,
difficile à imaginer sur la photo et pourtant elle est bien là! 

Nous traversons un paysage assez lunaire
et 
passons sur le site de "Mangia Pan" constitué d'anciennes bergeries.

Nous sommes de retour au Plan des Noves, mais là la vue est dégagée!

Notre dernière montée de la journée,
le GR51 descendu ce matin qui nous ramène au parking.  

Nous prenons notre pot de fin au "Select Bar" où nous sommes accueillis avec le sourire.

Un grand merci à Thierry pour cette belle randonnée aux panoramas à couper le souffle et pourtant ce n'était pas gagné au départ.

Un vrai plaisir pour les yeux et les jambes avec montées et descentes sur 15,46 Kms avec un dénivelé de 542m effectués en 6h52.

Les photos sont de Véronique

La semaine prochaine :

- Lundi 1er Avril 2024 : 

GL1/GL2 : Col des Sacs - 181-1  animée par Thierry

- Jeudi 4 Avril 2024 : 

G1 : La Maline - 786  animée par Patrick

G2 : Mont Saint Martin - 814-2  animée par Anne Marie

 

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29 mars 2024 5 29 /03 /mars /2024 16:30

2024-03-28-506-Belle Barbe-Maraval-G2

 

9h25 sur le parking du col de Belle-Barbe, dans l'Estérel. Le ciel est couvert, la température est de 14 degrés, mais la météo prévoit un rayon de soleil dans la matinée.

Malgré tout, les précipitations de la veille ont dû dissuader nombre de randonneurs, puisque nous ne sommes que 8 au rendez-vous, dont deux ex-animateurs. Nous serons bien encadrés...

Le moral est bon, Alain P. peut nous présenter le programme :

"Très joli parcours dans l'Estérel, dans les ravins du Perthus et du Maraval, sur des pistes larges sans difficultés. Une seule montée (8Om sur 500m) jusqu'à la baisse des Charretiers et nous contournerons la barre du Roussiveau avec une belle descente caillouteuse. Retour par le pont du Perthus et le col du Mistral".

C'est une randonnée classée moyen xx, de 14,3 km pour une Dh de 331 m.

 

 

C'est parti, par un sentier en légère montée, au milieu de plantes dont la floraison a été accélérée par l'alternance de pluie et de soleil, principalement des cystes cotonneux et des asphodèles blancs à cet endroit.

 

 

 

Il fait rapidement chaud, ce qui justifie un arrêt "effeuillage".

 

 

Nous nous dirigeons vers le col du Mistral,

 

 

et empruntons la route qui mène au pont du Perthus.

 

 

C'est une grand satisfaction de voir à nouveau de l'eau dans l'Estérel !

 

 

Nous suivons le ravin du Pertus,

 

 

 

en longeant les parois du pic du Perthus Occidental,

 

 

jusqu'au pont des Cantines. Nouvel arrêt pour la pause banane. Jean Borel en profite pour attirer notre attention sur les points IGN, incrustés dans le parapet du pont, aussi bien au pont du Perthus, nous avions pu l'observer tout à l'heure, que sur celui-ci :

"Ces points géodésiques sont répertoriés par l'Institut National de l'Information Géographique et Forestière... mis en place à partir du XIXe siècle, ils sont très importants car ils ont la particularité d'être des points dont on connait précisément les coordonnées géographiques et ils jouent, ou ont joué, un rôle dans la cartographie par triangulation".

 

 

 

Nous reprenons la piste en suivant le cours du ruisseau du Perthus en direction du pont du Pigeonnier.

 

 

Deux photos du ruisseau du Perthus, comme nous n'avions pas pu le voir depuis quelque temps.

 

 

 

Nous voici au pont du Pigeonnier.

 

 

A partir de maintenant nous allons suivre, un temps, le cours du ruisseau du Maraval, et entamer la principale difficulté de la journée, une piste en montée de 80m de dénivelé sur 500m de distance,

 

 

 

pour atteindre la maison forestière des Charretiers. Elle est malheureusement en ruines, comme la plupart des maisons forestières de l'Estérel. Cela ne nous empêchera pas d'en faire le décor de nos premières photos de groupe.

 

 

Si certains sont intéressés par une brève histoire de ces maisons forestières de l'Estérel, au nombre d'une dizaine, il est possible de se reporter à un blog spécifique réalisé pendant le confinement de 2020: blog du 18 avril 2020, édité le Ier mai 2020 "confinement n°7-les maisons forestières de l'Estérel-2020-05-01".

Un sujet qui revient dans l'actualité au moment où une pétition est lancée sur change.org intitulée "qui a déshabillé la Duchesse ?".

 

 

C'est bientôt l'heure de notre pique-nique, installés sous les chênes, à l'abri du vent, au moment d'amorcer notre retour vers le col de Belle Barbe.

 

 

 

Depuis notre lieu de pique-nique nous avions l'opportunité  d'apprécier cette belle vue, à travers les feuillages, vers Saint-Raphaël, Fréjus et les Issambres.

 

 

Un peu plus tard, après avoir suivi un sentier pierreux en descente, c'est à proximité de la baisse Andoulette que nous nous arrêtons quelques minutes,

 

 

pour faire de nouvelles photos de groupe,

 

 

 

et pour contempler le panorama à 180 degrés qui s'offre à nous, d'abord vers Saint-Raphaël et Fréjus,

 

 

 

 

 

vers le pic du Cap Roux,

 

 

 

 vers le pic de l'Ours,

 

 

et vers les sommets des Grues.

 

 

Un peu plus tard, pendant la descente sur les flancs de la barre du Roussiveau, nouvelle vue sur le golfe de Fréjus

 

 

avant de longer le vallon de l'Apié de Sigallon, de passer sous une grotte signalée par Alain comme s'étant récemment effondrée,

 

 

et d'affronter quelques passages délicats.

 

 

 

Nous voici sous la barre du Roussiveau.

 

 

 

Au lieu de descendre en direction du parking de la maison Forestière du Roussiveau, comme nous aurions pu le faire, pour rejoindre la route, Alain nous propose de remonter légèrement pour emprunter un sentier qui nous mènera en descente sur les flancs du pic du Perthus Occidental, vers le pont du Perthus, que nous apercevons ici. 

 

 

 

Nous suivrons un moment la route qui relie le pont du Perthus au col du Mistral, en coupant par des sentiers, 

 

 

dont celui-ci, déjà emprunté à l'aller.

 

 

Un dernier arrêt contemplatif, avant de rejoindre le parking de Belle Barbe,

 

 

à travers les cystes et les asphodèles.

 

 

C'est au bar-restaurant "Le soleil", au Dramont, où l'accueil est toujours sympathique, que nous prendrons le verre de l'amitié. 

Le fait d'avoir choisi d'utiliser quelques sentiers ici ou là plutôt que la route aura légèrement réduit la distance parcourue, de l'ordre de 13,2 km au lieu de 14,3 comme prévu, mais augmenté le dénivelé, 360 m contre 331 m.

 

 

Un grand merci à Alain pour cette belle randonnée, qui aura finalement bénéficié d'un temps clément, ce qui nous aura permis de profiter de belles vues sur la mer et sur les sommets de l'Estérel.

(les photos sont de Jean-Bo, Claudette et Jacques).

 

La semaine prochaine :

Lundi 1er Avril :

GL1 /GL2 : Col des Sacs-181-1- par Thierry

 

 

Jeudi 04 Avril :

G1 : La Maline-786- par Patrick

 

 

G2 : mont Saint Martin-814-2 par Anne-Marie

 

 

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16 mars 2024 6 16 /03 /mars /2024 08:02

2024-03-14-884-Mouans-Sartoux-Le Grand tour de la forêt-G2

 

Il est 9H30 lorsque nous nous regroupons sur le parking de l'école François Jacob, sur la commune de Mouans-Sartoux. Il fait 12 degrés mais nous n'avons pas très chaud. Joël lance comme une boutade que c'est probablement l'altitude (101 mètres) qui provoque cette sensation, et la forte humidité ambiante.

Il nous présente le programme :"Randonnée en partie en forêt avec points de vue sur les montagnes du pays grassois et sur la côte, et les hauteurs de Mouans-Sartoux depuis le point de vue du Grand Jas. Possibilité de nombreuses fleurs le long du parcours.

C'est une randonnée classée moyen x de 8,9 km pour une Dh de 225 m, mais du fait de petites modifications liées à la présence de travaux à proximité du départ et à l'impossibilité de traverser à gué le cours de la Mourachonne, les données sont légèrement rectifiées : 9,5 km pour une Dh de 220 m.

Difficultés : une petite descente vers la fin du parcours.

Nous sommes 28. Jean Ma sera notre serre-file.

 

Nous partons sous un ciel voilé et entamons immédiatement un sentier en montée en suivant un balisage bleu. Il bifurquera à droite et deviendra très étroit et fortement encombré de broussailles. 

 

 

Mais nous déboucherons rapidement sur une piste large à travers la forêt de Mouans-Sartoux.

 

 

Un court arrêt après la montée,

 

 

et c'est reparti pour une alternance de montées et de descentes 

 

 

sur des sentiers, 

 

 

ou de larges pistes, avec, on le voit, un ciel qui s'éclaircit progressivement.

 

 

Nouvel arrêt, pour se désaltérer, à hauteur du Parc d'Activités de l'Argile.

 

 

Nous poursuivons sur une très belle piste en contrebas du Plan Sarrain.

 

 

De nouveau un sentier en montée, celui-ci bordé d'aubépines, 

 

 

et un nouvel arrêt pour souffler, en même temps nous sommes en G2...

 

 

Le paysage change à nouveau quand nous rejoignons la piste forestière des Maures. C'est dans ce secteur que nous ferons la rencontre d'une promeneuse occupée à cueillir des "pieds bleus", un champignon tardif, très comestible, qui pousse dès octobre et jusqu'à la fin de l'hiver dans les bois de feuillus et de conifères. 

 

 

La piste s'élargit encore,

 

 

mais nous la quittons rapidement pour prendre un sentier sur notre gauche, en direction de Pégomas.

 

 

Nous approchons du Grand Jas,

 

 

où nous ferons la pause banane, 

 

 

en profitant de belles vues sur Pégomas, vers le nord en direction de Grasse, du sommet de l'Audibergue et des plateaux de Caussol et de Callern jusqu'au Mont Lachens,

 

 

 

et, vers le sud, jusqu'à Mandelieu au bout de la Vallée de la Siagne, sous un ciel qui se couvre. 

 

 

Pendant cette pause, et immédiatement après avoir quitté le Grand Jas,

 

 

nous ferons quelques rencontres, en relation avec le centre  équestre que nous avions longé quelques minutes plus tôt.

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est reparti à travers les mimosas, dont la plupart sont à la fin de leur floraison à cet endroit, 

 

 

mais il ne faut pas se laisser distraire et choisir les bonnes pierres ou les branches posées au sol pour franchir les nombreuses flaques qui se sont formées à la suite des récentes précipitations.

 

 

Le sentier en descente

 

 

nous offre à nouveau de beaux panoramas en direction de Grasse et des sommets enneigés au-delà.

 

 

Quelques passages délicats sur ce sentier raviné que nous suivrons d'abord en descente, puis en montée,

 


jusqu'à rejoindre la D 209,

 

 

que nous emprunterons avec beaucoup de prudence sur une courte distance. 

 

 

Nous surplomberons le cours de la Mourachonne, avant de bifurquer à droite après le pont sur la piste du Tabourg, 

 

 

puis de suivre un sentier en montée sur la gauche qui nous conduira dans un secteur spécialement fleuri où nous pourrons admirer des jonquilles,

 

 

 

 

 

 

 

 

de belles anémones rouges, dites anémones couronnées,

 

 

 

 

 

 

 

 

et de nombreux parterres d'anémones de jardin.

 

 

Quelques montées plus tard 

 

 

 

nous amorçons la descente en passant à proximité de ce curieux monument dédié à la Vierge 

 

 

pour rejoindre la piste forestière des Aspres, une piste confortable.

 

 

Il est réconfortant de constater que l'eau a regagné le lit des ruisseaux.

 

 

Nous approchons de l'endroit choisi par Joël

 

 

pour notre pause pique-nique.

 

 

 

Ce sera un moment très convivial, comme on aime à les vivre en G2,

 

 

 qui sera suivi de la photo de groupe.

 

 

 

Nous reprenons la piste forestière des Aspres pendant quelques minutes, 

 

 

avant de suivre la piste des Canebiers en direction de la Mourachonne. Une courte pause, le temps pour Joël de nous renseigner sur ce qu'évoque le nom de cette piste. 

D'origine provençale le mot "canebiers" désigne les vendeurs de chanvre.

A titre d'exemple la Canebière, célèbre avenue marseillaise, était, à une époque très reculée, un marché de chanvre.

La culture du chanvre était répandue en Provence : "Souvent constituée de petites surfaces cultivées, proches des maisons, la chènevière, champ où l'on fait pousser du chanvre, demandait une surveillance constante pour conserver les graines convoitées par les oiseaux, tâche que l'on confiait aux enfants...et aux épouvantails de chènevière". Pratiquée dans la région de Mouans-Sartoux, elle était pour l'essentiel destinée à la fabrication de toile et de cordages pour les navires.

 

 

La descente, qui se poursuit, nous conduit vers le sentier botanique, que nous allons emprunter pour rejoindre le cours de la Mourachonne, une petite rivière de 14 km qui prend sa source sur la commune de Grasse et se jette dans la Siagne sur la commune de Pégomas.

  

 

De loin en loin des panneaux d'information renseignent sur la végétation présente : nom, hauteur, longévité, caractéristiques principales, usages possibles comme bois de chauffage, ébénisterie, etc., notamment pour les arbres qui peuplent cette forêt : pistachier, pin d'Alep, chêne vert, ou les arbrisseaux : salsepareille, filaire à feuilles étroites, genet d'Espagne, etc.

 

 

Nous atteignons le cours de la Mourachonne, bien en eau après les pluies récentes.

 

 

Il ne nous sera pas possible de traverser, la passerelle qui enjambait la rivière pour rejoindre les jardins familiaux, ayant été emportée lors des intempéries de fin 2019.

 

 

 

Nous suivrons donc la berge 

 

 

jusqu'au barrage et au débouché du canal qui surplombe la rivière : " l'eau de la Mourachonne était déjà canalisée au XVI ème siècle. A l'origine, les canalisations alimentaient deux moulins situés dans la plaine des Canebiers. Plus tard, les canaux d'irrigation ont servi à arroser les cultures de chanvre et de cresson. Aujourd'hui il faut les entretenir pour garder une trace du passé".

 

 

Avant d'arriver au pont et d'emprunter le chemin des Plaines qui nous ramènera vers nos véhicules, nous aurons pu apercevoir les ruines d'une ancienne bâtisse agricole :

"Sur les parcelles alentours on cultivait la vigne, le blé et les lentilles en rotation. Une association vertueuse : les lentilles, de la famille des légumineuses, vivent en symbiose avec des bactéries capables de fixer l'azote de l'air pour le rendre disponible dans le sol. L'azote est indispensable à la croissance des plantes. Il profitera au blé à venir ! "

 

 

Compte tenu des difficultés de parking dans le centre de Mouans-Sartoux, c'est sur le chemin du retour, au restaurant-bar les Trois Brasseurs, que nous prendrons le pot de l'amitié.

 

 

Un grand merci à Joël pour cette belle randonnée présentant une grande variété de terrains, de végétation et de paysages, qui a bénéficié d'une météo plutôt favorable.

Merci également à Jean-Ma notre serre-file.

 

La semaine prochaine :

Lundi 18 mars :

 

GL1-186-La Flûte par Denis

 

 

GL2-277-Maubois par Patrick

 

 

Jeudi 21 mars :

 

G1-844-Plan Pinet par Anne-Marie

 

 

G2-728-Flayosc par Denis

 

 

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