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15 novembre 2024 5 15 /11 /novembre /2024 18:53

2024-11-14 - 727 - Seillans-la-Pigne - G1

 

Nous sommes 8 randonneuses et 10 randonneurs prêts à accompagner Joël en ce jeudi ensoleillé mais frais. 

Notre animateur présente le programme du jour du parking

 

 

 

et nous parle du village devant la porte sarrasine qui doit son nom à son type de fermeture - herse pointée vers le bas, dite à la Sarrasine - bâtie au 12e siècle. 

 

 

A quelques kilomètres de Fayence, Seillans a tout du village provençal typique: ses maisons étagées à flanc de colline, ses ruelles pavées, ses passages voûtés et ses placettes où chantent les fontaines, son climat ensoleillé et ses paysages de vignes et d'oliviers. L'endroit séduisit entre autres le peintre Max Ernst qui y vécut les dernières années de sa vie. 

Nous traversons quelques rues de ce charmant village qui compte parmi les plus beaux de France

 

 

 

et nous engageons bientôt sur un chemin bordé d'oliviers. 

 

 

 

Une pause effeuillage s'avère vite nécessaire. 

 

 

Nous avançons d'un bon pas sur un chemin étroit et raide accompagnés du chant de la rivière.

 

 

 

Pause-banane bien méritée car le petit-déjeuner est déjà loin. 

 

 

 

Nous arrivons à la Chapelle St-Arnoux sur laquelle nous ne savons malheureusement pas grand'chose malgré quelques recherches.  Joël se fait un plaisir d'ouvrir une belle porte en bois qui mène sur ... rien du tout - enfin, si, sur de la verdure! 

 

 

 

Peu de temps après, nous entamons une nouvelle montée sur la piste de la Pigne. Joël nous invite à nous hydrater et une randonneuse lui dit: "Et toi?" - comprendre: "et toi, as-tu bu?" A quoi notre animateur répond en fredonnant "E-toi-le des neiges" ... que tout le groupe se met à chanter!  

 

 

Joël nous invite à faire un petit aller-retour pour aller au sommet de la Pigne qui s'élève à 780m.

 

 

qui offre de larges perspectives sur la plaine de Fayence, les massifs de l'Estérel et des Maures.

 

 

 

Joël au sommet de la Pigne

 

Nous déjeunons à proximité dans un superbe cadre, à 765m d'altitude.  Nous sommes plutôt éparpillés aujourd'hui! Certains se sont confortablement installés dans l'abri ou au pied de ce dernier tout à côté du petit poste de vigie au service des pompiers et du comité des feux de forêt.

 

 

Après la pause-repas, Joël nous lit l'incroyable histoire de la Vicomtesse Savigny de Moncorps qui nous tient en haleine.

 

 

A la fin du XIXe siècle, elle offre au pays de Fayence une nouvelle prospérité.  Elle se marie trois fois.  En janvier 1866 elle épouse Jérôme Pignon qui décède en juin de la même année, lui laissant sa fortune. Rires et commentaires ... Son second époux, le marquis de Rostaing, possède une grande propriété à Seillans, où elle s'installe.  En 1870, une épidémie de choléra emporte le marquis qui lui laisse sa fortune ajoute Joël. Rires et commentaires reprennent ... Pour se consoler, la marquise voyage en Inde. De retour avec son troisième époux, le vicomte Savigny de Moncorps, elle trouve le village moribond.  En plus du choléra, le phylloxéra a ravagé les vignes qui sont le pilier de l'économie locale. La vicomtesse, amie d'Alphonse Karr, Jean Aicard, Guy de Maupassant et qui a même reçu la visite de la reine Victoria, n'est pas une femme du monde à rester sans rien faire. Une idée lui trotte dans la tête: redonner vie au village mais comment?

Un ami de la parfumerie de Grasse lui suggère de planter des fleurs que l'établissement pour lequel il travaille lui rachètera.  Finalement, elle dédide d'exploiter elle-même ses fleurs avec les villageois dans la parfumerie qu'elle crée à Seillans. 

Les plantes bénéficient d'un ingénieux procédé d'irrigation que la vicomtesse a découvert pendant ses différents voyages. Il lui vaudra d'être la première femme à recevoir l'Ordre national du mérite agricole avec la promotion au grade d'officier. "Et son mari, et son mari ?", entend-on dans les rangs! "Il va mourir aussi!" répond Joël du tac au tac!

En 1883, les premières récoltes ont lieu et un parfum est produit. Il est baptisé "Parfum de Seillans". La vicomtesse est la première à décliner la fragrance (le parfum) sur toute une gamme de produits : eau de toilette, crème parfumée, savon et poudre de riz. Le succès est immédiat auprès de la clientèle féminine.

En 1885 au décès de son troisième époux, (rires ...) l'usine continue et rencontre un certain succès nous précise Joël. La vicomtesse va mettre en place une approche commerciale innovante en utilisant les chemins de fer. En août 1900, elle est l'une des premières femmes à recevoir la Croix des Chevaliers du mérite agricole puis celle des officiers en 1905.  Elle est élevée au grade de Commandeur en 1912. 

Elle est passionnée d'automobile et est en 1901 la première femme dans le Var à passer son Certificat de capacité à conduire et va visiter la France à bord d'une Renault C dite l'Intrépide.  En 1904 elle fait installer l'électricité à Seillans et continuera de payer les factures pendant de nombreuses années. En 1912, elle devient vice-présidente de la Croix-Rouge à Saint-Raphaël.

 

Pendant la guerre de 14, la vicomtesse transforme la parfumerie en hôpital de campagne.  Entre 1914 et 1915, elle accueille 50 blessés de guerre. Par la suite, elle poursuivra en tant qu'infirmière bénévole à l'hôpital militaire de Boulouris jusqu'en mars 1919.  En 1921, elle reçoit la Reconnaissance de la nation française pour toutes ses actions patriotiques mais sans indemnité d'Etat. A 80 ans, la vicomtesse n'a plus le coeur à relancer l'exploitation. Elle vend sa parfumerie et se consacre aux autres jusqu'à sa mort en 1932 à l'âge de 84 ans. Elle repose en Côte-d'Or. 

La parfumerie connaîtra un nouvel essor après les années 30 avec Pierre Chauvet qui développe l'usine dans le monde entier. Certains à Seillans se rappellent encore Guerlain venant choisir ses essences. Elle ferme ses portes en 2010 mais existe toujours aujourd'hui. 

Nous remonterons d'ailleurs la Rue de la Parfumerie en fin de randonnée.

Nous reprenons nos bâtons et traversons un hameau, le Haut-Meaulx.  Nous sommes amusés par un panneau au bas d'une porte 

 

 

et le beau gosse sort, ravi de voir autant de belles randonneuses! 

 

 

 

Nous continuons notre chemin sur une piste sans difficultés puis en bord de route en file indienne 

 

 

 

et nous retrouvons bien plus tard dans le joli village de Seillans.

 

 

 

 

 

C'est à la brasserie Le Charlot située sur une jolie placette avec fontaine et lavoir que nous prenons le pot de l'amitié et remercions Joël pour cette très belle randonnée. Merci aussi à la patronne du café qui a eu la gentillesse de garder son établissement ouvert après le service du déjeuner afin de nous accueillir. 

 

 

Nous avons parcouru 17 kms pour 503m de dénivelé. 

 

 

Merci également à Alain W notre serre-file.

Les photos sont d'Alain W et Dominique G.

 

La semaine prochaine:

Lundi 18 novembre:

GL1: 225 - Col des Lentisques: Ravins de l'Ecureuil                       et  Dent de l'Ours - Moyen ***Denis

GL2: 231 - Cabre-Capellan - Moyen ** - Patrick

 

Jeudi 21 novembre:

G1:  589  - Salernes-Saint-Barthelemy - Moyen *** -                   Patrick


G2:  879-1 L'Endre et les Flacs - Moyen * -                                  Dominique L

 

 

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9 novembre 2024 6 09 /11 /novembre /2024 15:23

2024-11-07-659-1-St Cassien des Bois-Val de Tignet-G2

 

Nous sommes 24 randonneurs réunis sur le parking de La Chapelle de St-Cassien des Bois.

Il est 9h30, la température est de 15 degrés, le ciel est couvert.

Denis nous présente cette randonnée classée moyen xx de 12,3 km pour une Dh de 350 m :

"Agréable randonnée qui nous conduira sur les rives gauche et droite de la Siagne:

Nous ferons deux boucles : une première, au départ, en remontant la Siagne sur sa rive droite en direction des Moulins des Veyans avant de prendre à gauche vers les Croisières et de revenir vers le parking en frôlant la pointe nord du lac de St-Cassien, et une seconde, après avoir pris notre pique-nique sur les bords de la rivière, en direction des Planasteaux, puis de la Grosse Colle avec retour en longeant la rive gauche. Difficulté : un petit raidillon pentu en descente".

Alain W. sera notre serre-file.

 

 

Nous suivons tout d'abord  un sentier agréable, ombragé, alternant de faibles montées et descentes

 

 

 

 

en bordure de la Siagne dont nous pouvons admirer les magnifiques couleurs à travers les arbres.

 

 

Nous saisissons les opportunités qui nous sont offertes de nous rapprocher de la rivière, dont le murmure nous accompagne depuis le départ, pour mieux la contempler.

 

 

 

 

 

 

Le sentier s'élève un peu de temps à autre laissant la Siagne encore visible à travers la végétation. 

 

 

 

 

Nous marchons depuis un peu plus d'une heure,

 

 

 c'est le moment de la pause banane.

 

 

Certains randonneurs choisiront de revenir légèrement sur leurs pas et de descendre à nouveau vers le cours de la rivière afin de profiter de cette pause pour faire quelques photos.

 

 

 

 

 

 

Nous quittons le cours de la rivière un peu avant le Pont Vieux et amorçons la montée le long des Freyères en suivant un sentier plus difficile, assez raviné et pierreux,

 

 

ce qui n'entache en rien notre bonne humeur.

 

 

Après avoir traversé le Ruisseau de Vernatelle qui se jette à l'extrémité nord du lac de Saint-Cassien, très proche, nous poursuivrons la montée jusqu'à la hauteur de Vernatelle,

 

 

et prendrons le temps d'une pause au soleil,

 

 

avant d'amorcer le retour en descente vers la Siagne, en avançant prudemment sur un sentier étroit envahi par les branches et les ronces.

Il y a eu des modifications depuis la dernière reconnaissance effectuée par Denis quelques mois plus tôt. Elles nous obligeront à couper à travers la végétation.

 

 

 

La descente se poursuit sur un sol jonché de châtaignes.

 

 

Depuis un certain temps déjà nous sommes accompagnés par ce petit chien qui tente de nous faire partager son jeu de balle. Il restera un long moment à nos côtés et disparaitra avant 

 

 

notre jonction un peu acrobatique avec la D94.

 

 

La forêt que nous longeons maintenant est beaucoup plus hospitalière. Nous approchons de la Siagne et sommes sur le point d'achever notre première boucle.

 

 

Quatre randonneurs mettront à profit notre passage à proximité du parking de La Chapelle de Saint-Cassien des Bois pour nous quitter, parmi lesquels une randonneuse qui avait fait une chute au début du parcours. Cette chute ne l'avait pas empêchée de poursuivre sa marche mais avait provoqué une blessure à l'arcade, immédiatement traitée par les personnes compétentes présentes dans le groupe, mais suffisamment sérieuse pour consulter. Denis recevra ultérieurement des nouvelles rassurantes sur son état.

 

 

Le reste du groupe atteindra bientôt la Siagne qu'il faudra traverser pour passer sur la rive gauche.

 

 

L'occasion d'admirer à nouveau cette magnifique rivière

 

 

 

sur les rives de laquelle nous nous installerons bientôt pour notre pique-nique.

Denis mettra à profit cette pause pour nous dire quelques mots de la Siagne: 

"Bien que souvent nommée rivière la Siagne est bien un fleuve. Celui-ci, long de 44,3 km, prend sa source au pied de l'Audibergue, sur la commune d'Escragnolles, et se jette dans la Méditerranée à Mandelieu. Il traverse 12 communes du Var  et des Alpes Maritimes, dont 4 du Pays de Fayence : Mons, Callian, Moutauroux et Tanneron. Il forme une vallée qui abrite le canal de la Siagne qui alimente en eau potable les villes de Grasse et de Cannes...

"La Siagne a seize affluents référencés, dont la Siagnole (5,8 km) et le Biançon (14 km) qui alimente le Lac de Saint-Cassien depuis la construction du barrage en 1962. L'activité humaine a été autrefois très présente sur les rives de La Siagne. De nombreux vestiges de moulins sont encore visibles sur ses rives".

 

 

 

Ce site magnifique servira de décor à notre photo de groupe.

 

 

 

Un dernier regard vers le Pont de Lignières avant de quitter ce très bel endroit.

 

 

Un autre pont est visible sur notre gauche au moment du départ. Il enjambe un ruisseau qui vient se jeter dans la Siagne.

 

 

Comme nous l'avait dit Denis, et comme le montrait le profil de la randonnée, une belle montée nous attend. 

Elle démarre avec cette succession de marches,

 

 

et se poursuit par un étroit sentier qui nous conduit en direction de Peymeinade et du Tignet.

 

 

Nous aurons à franchir ce gué qui ne présente pas de difficulté,

 

 

avant d'atteindre Le Tignet, une commune en extension, située dans les Alpes Maritimes et séparée du Var par la Siagne.

Un temps de récupération,

 

 

et nous nous engageons pour une longue descente assez pentue sur un sentier raviné et pierreux.

 

 

De retour sur les berges de la rivière nous longeons l'ouvrage qui soutenait le viaduc de la Siagne: 

"Le pont de chemin de fer du Tignet (bombardé lors de la retraite des Allemands en 1944) est une curiosité. Ce viaduc, érigé sur les plans de Gustave Eiffel, un pont métallique de 72 m de hauteur,  faisait partie de la ligne de chemin de fer "Central Var", qui reliait Nice à Meyrargues via Grasse et Draguignan. C'était une des trois lignes du réseau "Sud France" repris en 1925 par la société de Chemins de Fer de Provence, fermée en 1950."

 

 

Nous ne nous lassons pas de contempler la rivière

 

 

 

et nous scrutons les flancs de la colline opposée à la recherche des vestiges des supports de l'ancien viaduc, que nous finirons par distinguer au milieu de la végétation.

 

 

André aura su mettre à profit un rayon de soleil pour saisir sur les eaux de la Siagne le reflet du pont et des randonneurs qui s'apprêtent à le traverser.

 

 

De retour sur la rive droite nous ne serons pas encore tout à fait au bout de nos peines. Il nous faudra alterner, le long de la rivière, de courtes montées et descentes plutôt exigeantes 

 

 

avant de retrouver le parking et la petite Chapelle de Saint-Cassien des Bois.

Denis prendra le temps de nous en dire quelques mots :

"Au Xème siècle, la villa Narbonne et ses églises, dont Saint-Cassien et Notre-Dame-d'Ambrian à Montauroux appartenaient à Maïeul, abbé de Cluny. Au gué de la Siagne, la Chapelle était la porte d'entrée des domaines lériniens. Ce passage fermement gardé, était la limite du fief d'Antibes. Un péage était instauré (octroi), source évidente de revenus pour l'Abbaye de Lérins qui détenait depuis 1030 la majorité des chapelles sur la Colle Narbonne et ses alentours...Un ancien moulin à blé et à huile se cache encore sous la végétation...La tour carrée que l'on aperçoit en arrière-plan a été bâtie où se trouvait autrefois le "castrum tanaroni". Ses parties les plus anciennes remontent au XIIème siècle..." (pour en savoir plus "Wikipedia Tanneron").

 

 

 Un dernier coup d'oeil à la rivière, en contrebas de la Chapelle, 

 

 

avant de nous retrouver au café des Voyageurs à Tanneron pour le pot de l'amitié.

Nous aurons finalement parcouru 12,5 km pour une Dh de 400 m.
 

 

Un grand merci à Denis pour cette magnifique randonnée et à Alain notre serre-file.

(les photos sont d'Alain, André, Claudette et Jacques).

 

La semaine prochaine :

 

lundi 11 novembre :

 

GL1- Ravin Dent de l"Ours-90 par Joël

GL2-L"Esquine-4 par Pierre

 

 

jeudi 14 novembre :

G1-Seillans la Pigne-727 par Joël

 

G2-Barre de Roussiveau-552 par Alain

 

 

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1 novembre 2024 5 01 /11 /novembre /2024 16:57

2024-10-31-855-2-Ravin de la petite Maurette-G2

 

Gros succès pour cette randonnée qui va réunir G2 et G1 : nous sommes 31 au rendez-vous, et nous sommes proches de la parité. La météo se présente favorablement. Il fait 15 degrés pour le moment mais le soleil est présent, le ciel est bleu et la température devrait s'élever progressivement.

Pierre présente cette randonnée G2 classée moyen XX de 13,5 km pour une dénivelée de 328 m (environ...) : "Jolie randonnée le long de la Petite Maurette. Déjeuner au bord du Lac des Clos, avant de suivre la rivière qui coule en cascades. Retour par le sentier botanique. Nous aborderons aussi le côté culturel : le monastère ND de Pitié, un vieux moulin et les 25 Ponts".

Pas de difficultés particulières, mais suite aux intempéries, le terrain pourrait s'avérer par endroits boueux et glissant et nous aurons à franchir plusieurs gués dont on ne peut présager de l'état actuel.

Nous aurons deux serre-files expérimentés : Pierre et Michel.

 

 

Il est environ 9 heures quand nous quittons le parking du cimetière, 

 

 

pour emprunter bientôt un sentier assez agréable en montée.

 

 

Nos serre-files sont en plein effort et vigilants.

 

 

Une première halte dans cette clairière au pied du monastère Notre Dame de Pitié. 

 

 

La signalétique est abondante et retrace l'histoire de ce site depuis le XIII ème siècle. La Chapelle actuelle a été achevée en 1649 et diverses adjonctions ont été faites par la suite jusqu'à la construction, fin du XVIII ème siècle, d'une grande bastide englobant la chapelle. En 1948 le site est racheté par l'ordre des Carmes déchaux, une branche réformée de l'ordre du Carmel. Ce monastère est un "Saint désert", c'est à dire qu'il n'y a aucune activité en vue de diffuser la foi chrétienne. Quatre frères y vivent en ermitage et se réunissent uniquement pour les prières et les repas, mais des membres masculins de cet ordre peuvent être admis pour une retraite spirituelle, et des prières sont ouvertes au public.

Pour la petite histoire le site a fait l'objet d'une perquisition en janvier 2018 dans le cadre de l'enquête sur l'affaire Xavier Dupont de Ligonnès, après que deux fidèles aient cru le reconnaître, vêtu en habits de moine, lors d'une messe célébrée dans ce monastère.

Il y avait bien un moine devant la bastide au moment de notre passage, mais aucune confusion possible avec le fugitif.....

 

 

La vue est belle quand nous quittons le monastère pour suivre la piste des Campons, avec ce champs d'oliviers au premier plan.

 

 

 

Nous quitterons bientôt la piste pour un sentier en descente en direction du lac des Clos.

 

 

Le Rocher de Roquebrune est bien présent, par-delà le Ravin de la Maurette.

 


Une courte pause,

 

 

avant d'aborder la montée sous un soleil qui commence à bien réchauffer l'atmosphère.

 

 

Nous entrons dans une zone plus ombragée à proximité du cours de la Maurette. 

 

 

 

Nouvelle pause à l'ombre : c'est une G2.

 

 

Mais le rythme va s'accélérer en reprenant la Piste des Campons, au milieu de la garrigue.

 

 

La piste a subi quelques dégâts du fait des dernières précipitations. Des engins sont à l'oeuvre.

 

 

Les contreforts des Maures émergent au-delà de la forêt sous un ciel voilé.

 

 

C'est bientôt l'heure de la pause banane.

 

 

 

Nous reprenons la large piste à un bon rythme,

 

 

et nous la quittons bientôt pour longer le Ravin du Clos,

 

 

avant de nous engager sur un sentier étroit et pierreux en montée.

 

 

 

Petit passage de gué en direction du Lac des Clos,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

que nous atteignons bientôt. Son eau est boueuse suite aux intempéries.

 

 

La description de la randonnée prévoyait de déjeuner sur ses bords mais nous sommes en avance. Nous allons poursuivre notre chemin 

 

 

en direction du Vallon des Enfers,

 

 

puis de celui de la Petite Maurette où nous devrions pouvoir trouver un endroit propice pour notre pique-nique.

En longeant ce ravin nous aurons la surprise de voir apparaître un 4/4, une présence plutôt incongrue sur cette piste très accidentée...

 

 

 C'est à cet endroit que nous prendrons notre "lunch", confortablement installés au soleil sur des rochers.

 

 

Nous profiterons de ce site pour faire nos photos de groupe. 

 

 

 

Nous avons fait plus de la moitié du parcours. Le chemin du retour va nous conduire tout au long du Ravin de la Petite Maurette.

Nous profitons de la douceur d'un temps magnifique pour apprécier le murmure de la rivière qui se mêle au chant des oiseaux. 

 

 

La Petite Maurette est calme mais on y voit les traces laissées par les récentes intempéries.

 

 

Nous suivons un long et étroit sentier en montée,

 

 

qui autorise de temps à autre de jolies vues sur la rivière,

 

 

 

et nous conduira aux abords du site de l'aqueduc des 25 Ponts, l'un des centres d'intérêts majeurs de cette randonnée.

Pierre prendra le temps de nous donner quelques informations sur cet aqueduc :

"Historiquement, jusqu'au début du XVIIIe siècle, les diverses sources et puits satisfaisaient les besoins en eau du village. Cependant, avec l'augmentation des besoins en eau, le co-seigneur de Roquebrune, Alexandre de Badier, fit don en 1774 de la source des Cavalières à la communauté. Suite à cette généreuse donation, les consuls décidèrent d'ériger l'aqueduc des 25 ponts afin d'acheminer l'eau depuis la source jusqu'à la fontaine du village. Le réseau de l'aqueduc resta en service jusqu'en 1886".

Et que se passa t'il donc en 1886 ?

"Cette année là un système de pompage fut installé dans la plaine de L'Argens. Cette modernisation garantissait un approvisionnement en eau régulier, en toute saison".

 

 

Demeurent aujourd'hui les imposantes arches de l'Aqueduc dont les blocs de pierre massifs témoignent de la puissance de cet ouvrage,

 

 

 

dont nous avons pu apprécier l'esthétique.

 

 

 Quelques belles vues sur Roquebrune-sur-Argens,

 

 

au fur et à mesure 

 

 

que nous nous rapprochons du lieu d'arrivée de notre randonnée,

 

 

situé à proximité immédiate de la belle chapelle Sainte Anne.

 

 

Nous avions prévu de nous retrouver tous pour un pot de l'amitié en centre ville de Roquebrune-sur-Argens après avoir garé nos véhicules au parking situé en contrebas, mais il était saturé et, compte tenu de la forte affluence régnant dans tout le village, nous avons dû nous résoudre à y renoncer et à nous quitter sans satisfaire à la tradition.

Un grand merci à Pierre pour cette belle randonnée qui a bénéficié d'une magnifique météo printanière, ainsi qu'à nos deux serre-files.

Nous aurons fait en définitive 12 km pour une dénivelée de 320 m.

 

La semaine prochaine :

 

lundi 04 novembre :

GL1-Bécasse Pont d'Adam-267-3 par Patrick

 

GL2-Lac de la Louve-240 par Alain

 

 

jeudi 07 novembre :

 

G1-Jas de Minaud-539-1 par Patrick

 

 

G2-St Cassien des Bois-727 par Denis

 

 

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