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26 octobre 2024 6 26 /10 /octobre /2024 12:21

2024-10-17-593-1-Aups-Montagne des Espiguières-G1

 

La météo n’est vraiment pas engageante ce jeudi matin 17 octobre lorsque les 42 randonneurs embarquent dans le bus pour Aups. Le ciel noir est zébré d’éclairs et la route se fera sous une pluie battante.

Les deux animateurs, Denis et Thierry sont en plein conciliabule quant à l’organisation des randonnées compte tenu de la météo du jour.
 

Passé Draguignan un coin de ciel bleu apparait dans la direction d’Aups.

Rapidement le verdict tombe. La G1 est maintenue comme prévu et la G2 sera modifiée pour supprimer deux difficultés, le passage dans le Trou du Loup et la descente vers le vallon de la Brague. Cependant l’ordre de départ des randonnées est inversé. Ce sont les G1 qui démarreront en premier depuis Aups et le bus acheminera les G2 à leur point de départ.

Il n’est pas encore 9 heures lorsque les 9 G1 s’élancent à travers les ruelles médiévales de la petite ville d’Aups. La randonnée sera assez longue pour une matinée, 12,3 kilomètres et 420 mètres de dénivelé. Il faudra bien marcher pour passer à table à l’heure prévue.

 

 

 

 

« Aups (« Alpes » en occitan) est située aux portes du Verdon sur les premiers contreforts des Alpes, à 500 mètres d'altitude. Elle est au pied de la montagne des Espiguières (880 m), rempart de tuf percé de nombreuses grottes et avens dont Sainte-Madeleine et Plérimond, et d'un plateau fertile arrosé par le torrent de la Grave et par de nombreuses sources qui coulent dans les fontaines de la ville.

À distance de 60 km de la mer et à 80 km des stations de ski, la ville vit dans un climat très sain, de style méditerranéen. La végétation est essentiellement composée de pins d'Alep, de chênes verts et pubescents pour la trufficulture et d'oliviers en plaine (forêt des Uchanes, de la vallée de l'Espiguière, de Pelenq…). À partir de 700 mètres d'altitude, sur les montagnes alpines au nord de la commune, les pins sylvestres, garrigues, buis et chênes kermès prospèrent. Ces montagnes sont notamment les Cuguyons (995 m) inscrits dans le blason du village, les montagnes des chapelles Notre-Dame de Liesse (985 m) et Saint-Priest (1 077 m).

La commune est intégrée dans le Parc Naturel Régional du Verdon depuis 2000 et dans la Communauté de Communes Lacs et Gorges du Verdon (CCLGV) depuis 2014.

Aups a pu conserver dans son patrimoine quelques vestiges historiques intéressants du XI° au XVI° siècle : remparts, ruines de château fort, tour de l'horloge, collégiale gothique... ».

 

 

Après être passé devant la collégiale, le groupe entame une montée de plus de 6 kilomètres, soit la moitié du parcours derrière l’animateur du jour, Thierry.

 

 

 

 

 

La montée n’est pas difficile mais longue et le temps est lourd. Un arrêt « effeuillage » est rapidement nécessaire.

Certains semblent peiner,

 

 

 

 

 

Quand d’autres gardent le sourire.

 

 

 

 

 

Le sommet semble approcher et tout le monde s’en réjouit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais, mauvaise nouvelle annoncée par l’animateur « Nous ne sommes qu’à l’antécime à 810 m d’altitude.

 

 

 

Le sommet culmine à 881m, il faudra encore grimper.

A l’ouest nous devrions voir Régusse et Moissac Bellevue et au nord Vérignon, malheureusement la végétation a bien poussé et la brume environnante bouche la vue.

Enfin la pause banane arrive vers 11 heures au sommet des Espiguières. Et toujours aucune goutte de pluie.

 

 

 

 

 

 

 

Pour la descente, Thierry annonce la difficulté du jour. Une descente un peu plus raide que la montée et surtout très caillouteuse,

 

 

 

 

que certains abordent avec beaucoup de prudence (La pente est plus raide qu’il n’y paraît sur les photos),

 

 

 

 

et le sérieux est de mise.

 

 

 

 

Au col du Bresc le groupe repart plein ouest vers Aups. La piste est large et facile, seul un passage cimenté fera craindre des risques de chute.

Le groupe chemine à présent sur une belle piste agréable quand il découvre une première grotte. Les curieux s’y précipitent.

 

 

 

 

Mais finalement elle n’aura pas grand intérêt.

 

 

 

 

Passé les Escarrans et la Croix des Pins l’animateur arrête le groupe pour s’engager dans un petit sentier en descente raide dans un agréable sous-bois. Le soleil revenu depuis un moment, ce nouveau tronçon est le bienvenu. La piste est très peu fréquentée et sa trace est difficilement lisible au sol.

Il nous mène à la chapelle Saint Marc (Le nom de notre restaurant), qui malheureusement est devenue privée et est en plein travaux.

 

 

 

 

Nous ne nous en approcherons pas trop.

L’aller-retour à la chapelle Sainte Trinité sera supprimé afin de respecter l’horaire, cette dernière ne présentant que peu d’intérêt, ce sera au profit des grottes de Saint Magdeleine.

 

 

 

 

Et il faut y monter.

 

 

 

 

Elles poussent à la curiosité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce sera le décor pour la photo de groupe.

 

 

 

 

 

 

 

Le retour est un peu acrobatique.

 

 

 

 

 

Et juste à côté la chapelle troglodyte Sainte Magdeleine

 

 

 

La randonnée va se terminer en passant à coté de la fontaine Saint Sébastien et le moulin à huile.

 

« Aups - Ville Oléicole avec 60 000 oliviers :

La récolte débute généralement fin-octobre et se poursuit jusqu’à la fin décembre. La région PACA (Provence Alpes Côte d’Azur) assure 75% de la production française dont 20% sont couverts par le seul département du Var.


Récoltées par machines ou plus traditionnellement ramassées à la main ou par filets, Aups traite, suivant les années, dans sa coopérative oléicole et son moulin à huile, entre 500 et 600 tonnes d’olives. Il faut environ 5 kg d’olives pour obtenir 1 litre d’huile.

 L’huile d’olive se définit :

- par son goût : le seul possible est celui de l’amertume (plus ou moins importante)
- par son fruité (ensemble de sensations aromatiques).


On distingue (en fonction du ramassage plus ou moins tardif) le fruité vert (aux arômes dominants d’artichaut cru et de fruits verts), le fruité mûr aux parfums d’amande et de fruits rouges et jaunes et le fruité noir issu d’un procédé spécifique de fermentation, aux notes de champignons et de vanille.

Pour les huiles destinées à la consommation, on note 3 qualités, en fonction du goût et du degré d’acidité oléique.


- l’huile dite extra vierge : totalement naturelle et sans aucun mélange, le  goût doit-être « parfaitement irréprochable » et le taux d’acidité maximal inférieur à  0.8g pour 100g
- l’huile dite vierge: goût « irréprochable » et taux d’acidité maximal ne dépassant pas les 2 g.

- l’huile d’olive simple : mélange d’huile vierge et d’huile raffinée, donc moins naturelle.
A noter : comme les grands vins, certaines huiles possèdent le label AOC, gage d’authenticité et de qualité. »

Le Moulin Gervasoni créé en 1748, qui compte à ce jour jour environ 2 000 apporteurs. Le moulin utilise une chaîne en continu par extraction à froid. Il reçoit en moyenne 600 tonnes d'olives par récolte et produit des huiles d'olive reconnues en AOC Provence ainsi que des huiles d'olive de France. Ce moulin a reçu en 2016 : 2 médailles d'argent au Concours Général Agricole de Paris, 2 médailles d'or et 2 médailles d'argent au concours de la région PACA, 2 médailles d'or et 2 médailles d'argent à la foire de Brignoles et 1 médaille d'argent au Concours national des Huiles d'olive de France en Appellation d'Origine. »

 

La jonction entre les deux groupes sera concomitante et tout le monde se retrouve autour de l’excellente table du restaurant le Saint Marc vers 13 h.

Les G1 auront parcouru 12,31 kilomètres et 420 mètres de dénivelé en 3 heures et 49 minutes.

 

Mais, il n’y a que des G2 ?

 

 

 

 

 

 

Si, il y a aussi des G1

 

 

 

 

 

Une des entrées : Brochette de caille et figatelli, glace à la courge, émulsion au lard

 

 

 

La seconde : Crumble de champignons du moment, œuf parfait et jambon cru

 

 

 

 

Et le dessert, Entremet chocolat et framboise, macaron à la vanille.

 

 

 

 

Une promenade dans la ville facilitera la digestion, avec la collégiale Saint Pancrace

 

 

 

 

« Edifiée hors les murs par l'architecte Broulhoni de 1489 à 1503 pour remplacer l'église du village devenue trop petite, de style gothique provençal avec une façade Renaissance, elle est érigée en Collégiale en 1499 avec la venue du chapitre des chanoines de Valmoissine (ancien monasterium des Alpes) qui y resteront jusqu’à la Révolution.


Recevant les reliques de St Pancrace, jeune chrétien romain martyrisé en 302 sous Dioclétien, elle est connue sous ce vocable depuis lors.

Ne subsiste de l'époque de la construction que la porte de l'ancienne sacristie puisque les guerres de religion détruisirent tout le mobilier et brûlèrent le magnifique tympan. Outre le médaillon de la devise des chanoines, s'ajoute sur le fronton, en 1905 lors de la séparation des biens de l'église et de l'état, la devise républicaine « Liberté, égalité et fraternité».


On accède à l’intérieur par 7 marches descendantes (la hauteur de la place actuelle correspondant aux alluvions déposées parles crues successives de la Grave). L’édifice comporte une nef et trois collatéraux, terminés par un chevet plat. »

 

Et le platane de la place Duchâtel

 

 

 

 

Platane qui aurait été planté en 1603 sous le règne d’Henri IV, soit 421 ans. Pas très grand en hauteur, il présente un bel embonpoint à sa base de 7,10 m de circonférence. Serait-ce son emplacement privilégié sur la terrasse d’un restaurant qui expliquerait son excessif tour de taille ?

Quoiqu’il en soit, il s’en porte toujours très bien et montre une très bonne santé. 

Encore une fois une journée qui s’annonçait très mal se déroule parfaitement, sans aucune goutte de pluie. Randonnées et repas qui semblent avoir été appréciés par tous.

 

Le texte est de Thierry.

Crédit Photo : Annyck T, Thierry P, archives.

Mise en forme : Jacques et Claudette.

 


 

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26 octobre 2024 6 26 /10 /octobre /2024 08:13

2024-10-24-912-2-Vence-Baou des Noirs-G2

 

 

Il est 9h30 quand nous nous retrouvons sur le parking de "Plan des Noves", peu avant le Col de Vence, au sud du Parc National des Préalpes d'Azur.

Nous sommes 15, dont 6 randonneuses. Le ciel est légèrement nuageux, l'atmosphère humide et il fait 15 degrés.

Thierry nous décrit la randonnée, classée moyen xx, de 12,3 km pour une Dh de 425 m, avec pour difficulté une piste rocailleuse (karst), parfois technique :

"Le Bau des Noirs, avec le Bau des Blancs, celui de Saint-Jeannet et celui de la Gaude constituent la limite sud de l'arc de Castellane. Le Bau des Noirs surplombe la vallée de la Cagne, la ville de Saint-Jeannet et son Bau éponyme. Vous passerez entre les paysages karstiques et une flore de garrigue. Les panoramas de mer et de montagne sont à couper le souffle ".

Il nous présente le profil montrant une alternance de descentes et de montées. Nous ferons une boucle par le Grand Plan des Noves à l'aller et le Petit Plan des Noves au retour, et des parties communes à l'aller et au retour via les Blaquières, le point culminant de la randonnée.

Pierre accepte d'être notre serre-file.

 

 

Au moment de nous engager sur le GR51 Thierry nous conseille d'être attentifs car l'humidité a pu rendre les roches glissantes. Les prévisions météo ne sont pas excellentes mais si nous maintenons un bon rythme nous devrions pouvoir être de retour sur le parking avant la pluie, annoncée pour 15 heures.  

 

 

 

Nous abordons avec prudence la descente en direction du Grand Plan des Noves.

 

 

 

 

En arrivant sur le plateau, première pause boisson, que Thierry met à profit pour nous parler du Parc Naturel Départemental du Plan des Noves :

"C'est un plateau de 896 hectares acquis en 1987. Cette mosaïque biologique offre une vue grandiose sur l’arrière-pays, le Cap d’Antibes et la chaîne du Mercantour.

Ponctuellement, des bosquets de chênes majestueux attirent le regard. Les taillis d'églantiers ou de prunelliers abritent une multitude de passereaux. Dans certaines cuvettes, il existe encore des noyers, qui seraient à l’origine du nom du site…

Tel un désert fait de roches. Cet ancien “grenier” du pays vençois, évoque ce passé agricole par sa toponymie (Autre origine du nom “Noves” vient du latin «terrae novae» = « terres nouvelles »). Des terres clairsemées de tumulus de 4 à 15 mètres de diamètre qui datent de l’Age de Bronze et autres anciennes constructions en pierre (petits abris et murs) qui rappellent que ces vastes espaces abritaient autrefois une population de paysans sédentaires, et ce malgré l’absence totale de ruisseaux et de sources. Entre les XVIIIème et XIXème siècle, lorsque les cultures de céréales y abondaient, les cultivateurs empilaient des pierres pour former des restanques. Quant aux bergers ils se fabriquaient des bories, de drôles de cabanes en pierre, qui évoquent des igloos méridionaux. Ils y trouvaient un toit, un abri contre le vent et le froid, tout en restant aux côtés de leur troupeau. De cette époque, le pastoralisme hivernal a subsisté. Un pastoralisme qui contribue à la sauvegarde de la biodiversité, et grâce auquel le Plan de Noves retrouve son visage d’antan lorsque les cultures de céréales abondaient".

 

 

 

Après cette parenthèse culturelle nous reprenons la route, en empruntant cette fois un sentier confortable, 

 

 

et la bonne humeur règne au sein du groupe.

 

 

 

Une pause "effeuillage" s'impose bientôt, avant d'amorcer la montée vers les Blaquières, point culminant de la randonnée.

 

 

Le paysage sauvage, de garrigue, caractéristique de ce plateau, s'étend à perte de vue, sous un ciel qui s'assombrit progressivement.

"Seules quelques graminées et des plantes résistantes, comme le calycotome épineux ou les genêts cendrés, subsistent aux longs mois de sécheresse estivale et hivernale. 55 espèces végétales sont protégées.

Ces milieux ouverts attirent reptiles et insectes, le cortège des oiseaux y est particulièrement riche: les 125 espèces comptabilisées ont permis le classement en zone d’intérêt communautaire Natura 2000.

Le climat, les spécificités géologiques et les pratiques agricoles ancestrales confèrent à ce lieu une identité particulière, dont l’aménagement a été limité pour accueillir les promeneurs".

 

 

 

 

A la hauteur de la Combe Martine, rencontre avec un autre groupe de randonneurs : nous sommes à la fin de notre première boucle. Nous allons poursuivre vers la gauche en direction des Blaquières. Au retour c'est à cette jonction que nous prendrons la direction du Petit Plan des Noves en passant par "Mangia Pau".

 

 

Nous voici bientôt au point culminant de la randonnée, à une altitude de 809 m.

C'est l'heure, bienvenue, de la pause banane.

 

 

 

Thierry nous indique la direction du Mercantour, visible d'ici par beau temps, mais que nous ne verrons pas aujourd'hui.

 

 

Nous passons en surplomb d'une doline.

"Les dolines résultent d'une forme caractéristique d'érosion des calcaires en contexte karstique. Ce sont des dépressions fermées, généralement de forme circulaire ou elliptique, de dimensions petites ou modérées (quelques mètres à 50 m) et généralement moins profondes que larges".

 

 

Nous longeons ces amoncellements de roches et aurons aussi à traverser une zone de lapiaz en étant attentifs à ne pas mettre le pied dans les fissures qui séparent les roches. 

 

 

Nous atteignons le point de bifurcation vers le Baou des Noirs.

 

 

L' horizon est bien sombre.

 

 

Nous arrivons à proximité d'un panneau indiquant la présence d'un dolmen : sans vouloir mettre en doute cette information nous aurons bien du mal à en distinguer les contours.

 

 

Nous ne sommes plus très loin du Baou des Noirs. On distingue à gauche ce qui fait l’originalité du site, la crête panoramique qui ouvre sur le baou de Saint-Jeannet et le canyon de la Cagne qui coule en contrebas. En certaines circonstances on peut, en s'en approchant, entendre le bruissement de ses eaux généreuses.

 

 

La vue vers le littoral, entre le Cap d'Antibes et Nice est malheureusement très voilée.

Nous regretterons bien sûr que les conditions météorologiques ne nous permettent pas de profiter pleinement des superbes panoramas annoncés, et que les photos réalisées n'aient pas la qualité qu'on aurait pu espérer.

 

 

 

Une éclaircie, à l'approche de Saint-Jeannet et du Baou éponyme nous permet tout de même d'avoir une visibilité vers le baou et la ville qui s'étend à ses pieds.

La Cagne qui coule en contrebas n'est pas visible depuis notre position.

 

 

 

Nous atteignons bientôt le Baou des Noirs, surmonté de sa croix et nous nous installons pour notre pique-nique,

 

 

au cours duquel Thierry nous dira quelques mots du Baou des Noirs : 

"Le Baou-des-Noirs est le second d'Ouest en Est des quatre caps rocheux qui dominent Vence et Saint-Jeannet. Son altitude est de 680 m. Il surplombe les gorges de la Cagne 460 m plus bas. Il fait face au Baou de Saint- Jeannet (807 m), éperon barré totalement dénudé par l'érosion. Adossé au plateau des Blaquières et au Plan de Noves, il est limité, à l'Est et au Sud, par des falaises et, à l'Ouest, par le vallon encaissé de l'Abey. Au Nord, une simple dépression autrefois aménagée en terrasses de cultures le sépare des Blaquières

Historique : L'habitat perché et fortifié du Baou-des-Noirs près de Vence couvre une superficie d'environ 1,5 ha. Il a été exploré entre 1972 et 1976, ce qui a permis la reconnaissance générale du site ainsi que celle des principaux murs de défense. Plusieurs sondages établissent des séquences stratigraphiques de la fin de l'Age du bronze au IIème s. av. J.-C. C'est très certainement à la fin du VIème siècle, ou peu après, qu'il faut rapporter la principale fortification ; elle parait être tombée en désuétude au moment de l'abandon du site. Au IIIème s. ou au début du IIème siècle, le secteur sommital est réaménagé, avec la création d'une tour monumentale, quadrangulaire, dont une partie de l'élévation peut se reconstituer en blocs de tuf, soigneusement taillés. Le rapprochement avec la tour de Mauressip (Gard) s'impose à l'esprit".

 

 

Nous profiterons de ce cadre pour réaliser deux photos de groupe,

 

 

 

avant de revenir sur nos pas en direction des Blaquières, sous quelques gouttes de pluie qui nous conduiront, à plusieurs reprises sur le chemin du retour, à enfiler puis à retirer alternativement nos vêtements de pluie.

 

 

 

 

 

La visibilité ne s'améliore pas. Nous nous consolons en admirant les dernières petites fleurs encore visibles en cette saison, et notamment les pâquerettes qui bordent le chemin.

 

 

Nous laisserons sur notre gauche l'aven, que nous renoncerons à rejoindre d'un commun d'accord pour ne pas nous retarder compte tenu de la menace de pluie, et, au-delà, le baou des Blancs, non prévu aujourd'hui au programme de cette G2.

Comme le rappelait Thierry :

"Le Baou dit « des Blancs », que l'on voit de Vence, culmine à 673 m d'altitude. Il est ainsi nommé parce que la confrérie vençoise des Pénitents Blancs y montait annuellement en procession.

L’homme du néolithique occupait déjà la place, on a retrouvé des traces dans les grottes. Le sommet est devenu un oppidum dès l’âge du Bronze de 1350 avant JC jusque vers 750 avant JC. C’était là sans doute la capitale du peuple ligure des Nerusii avant la fondation de Vintium (Vence).

Au Moyen Age, le site devient le Castrum Saint Laurent, une place fortifiée dont on peut découvrir encore aujourd’hui les nombreuses ruines, les murs d’enceintes avec ses tours semi-circulaires. Cette bastide servira de refuge lors des invasions entre le VIéme et le Xéme siècle.
Pendant les guerres de religion, le castrum sert de camps retranché pour les protestants. Sa démolition est ordonnée en 1591 mais sera effective plus tard sous l’administration de Richelieu".

 

Malgré une météo défavorable le plateau conserve une beauté sauvage et dépaysante dont on ne se lasse pas.

 

 

Nous abordons une nouvelle montée,

 

 

en ayant en ligne de mire ce chêne caractéristique qui pourrait servir d'abri si d'aventure la pluie s'intensifiait.

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais nous bénéficions pour le moment d'une accalmie et nous poursuivons notre chemin en direction du Petit Plan des Noves, en passant par le site de "Mangia Pau", référence au passé céréalier du Parc.

 

Un regard en arrière sur le chemin parcouru,

 

 

 avant d'aborder une nouvelle montée,

 

 

qui nous donnera l'occasion de surplomber une des rares parcelles encore cultivées. 

 

 

Après avoir retrouvé le GR51 pour rejoindre le parking, c'est dans le vieux Vence que nous prendrons le traditionnel pot de l'amitié, en ayant été finalement assez épargnés par la pluie.

 

 

Un grand merci à Thierry pour cette belle randonnée, sous une météo qui ne nous aura malheureusement pas permis de profiter pleinement de la beauté des panoramas rencontrés, mais qui nous aura donné l'occasion de découvrir, ou de redécouvrir des paysages singuliers et attachants. Nous aurons finalement parcouru 12,830 km pour une Dh de 430 m.

​​​​​​​Merci également à Pierre notre serre-file. 

(Les photos sont de Alain W., Claudette et Jacques).

 

La semaine prochaine :

lundi 28 octobre :

GL1-GL2-38-2-Arcs Sénéquier par Denis

 

 

jeudi 31 octobre :

G1-G2-855-2-Ravin de la petite Maurette par Pierre

 

 

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17 octobre 2024 4 17 /10 /octobre /2024 18:28

2024-10-17 : 593-2 Aups Saint Barthelemy - G2

7h15 ce jeudi matin la partie n'est pas gagnée.
Les éclairs fusent dans le ciel, mais rando resto oblige le départ en bus se fait et nous scruterons le ciel durant tout le trajet.

Arrivée sur le parking à Aups, le groupe se sépare et nous laissons les 9 vaillants randonneurs du G1, pour continuer dans le bus jusqu'à notre point de départ un peu plus loin dans la nature.

Au vue de la météo pas trop engageante, Denis nous présente la randonnée qui sera quelque peu modifiée. 

Le passage par le trou du loup où nous devions passer dans un boyau est abandonné afin de rester "propre" pour la dernière étape de la journée…

 Pierre sera notre serre file du jour et il a pour première mission de compter tout ce petit monde et cela n'est pas simple car nous sommes un peu dissipés!
Nous sommes 33 à suivre Denis.

Peu de temps après le départ c'est déjà l'effeuillage,
 on enlève quelques épaisseurs !

C'est inespéré le soleil est là .

Nous progressons à travers une foret de feuillus et de chênes où les odeurs d'automne avec les récentes pluies chatouillent nos narines.

Nous quittons le sous bois,  

pour rejoindre une belle piste,

Juste une toute petite montée

qui nous amènera à la tombe mégalithique de la Lauve
où nous faisons la pause banane.

Tout savoir sur la tombe mégalithique de la Lauve 

Nous sommes tous très attentifs aux explications données par Denis.

Le ciel est toujours bien chargé

Il s'agit de faire un point de notre avancement nous sommes là
et Pierre qui veille au grain semble approuvé  !

Avant de repartir nous faisons notre photo de groupe,
on ne sait jamais si la météo changeait…

Et maintenant une toute petite descente, nous n'y étions plus habitués. 

 Nous empruntons la passerelle, 

 sous laquelle coule la Brague.

La légende veut que ce soit le sang de St Barthelemy, écorché vif qui tache les cailloux du ruisseau.
Mais ces taches minuscules sont dues à une algue rouge "Hildenbrandia rivularis" l'une des rare algue rouge d'eau douce.

Un rayon de soleil nous accompagne juste lors de notre passage.

Nous voici arrivés à l'étang de Saint Barthelemy d'un vert limpide
ou une légende y est attachée.

"A une époque fort lointaine, les nymphes des bois avaient pour habitude de se baigner dans les eaux de la source du Vallon de Saint Barthélemy. Pour en interdire l'accès aux mortels, les dieux remodelèrent les rochers alentours en forme de hautes falaises. Un jour, des chevaliers parvinrent sur les bords de l'étang, effrayant sans le vouloir les nymphes qui disparurent. Les chevaliers en conçurent alors un profond désarroi. Pris de pitié pour ces malheureux humains, les dieux les changèrent en peupliers.
C'est depuis ce jour que ces arbres grandissent sur les berges de l'étang."

 Mais que regardent ils donc avec tant d'attention ?

Mademoiselle l'écrevisse dans son élément !  

Un dicton dit " A la St Barthelemy, les grenouilles sortent de leur lit"
On les cherche…regardez bien, mais non ce n'est pas le jour !

Et maintenant d'un bon pas en route pour la grotte .

Que voilà! 

Nous arrivons à "un bout du monde".
Le vallon dont les parois se sont resserrées, se termine par un cul de sac impressionnant .

"C'est un objet géologique appelé une reculée". Ce bout du monde est la preuve des  variations du niveau marin : plus le niveau marin est bas, plus l'eau dans les rivières est érosive, elle creuse le lit et il peut y avoir des effondrements des rives autour de la source qui va alors se déplacer plus en amont.
Le bout du monde forme alors un amphithéâtre rocheux qui est égal à une fin de vallée creusée

C'est l'automne, notre chemin est parsemé de nombreux champignons,
que nous laissons bien évidement sur notre passage! 

Après quelques marches nous découvrons la chapelle Saint Barthelemy, érigée sur son promontoire au XVIème siècle et remaniée en 1814 , qui n'est ouverte que le 24 août, jour de pèlerinage.
"Un pèlerinage pour la pluie qui rassemblait à une époque plus de 4000 personnes".
Nous n'apercevrons pas l'intérieur où les fresques ont été rénovées par Alain Dalmasso.

Nous arrivons à la fin de notre randonnée.
Nous retrouvons notre bus qui nous ramène à Aups afin de récupérer les randonneurs du G1 pour le repas tant attendu .

Après ce bon repas nous faisons une promenade digestive dans Aups,
qui signifie "Alpes" en provençal capitale du Haut Var et de la truffe.

Le tympan de la collégiale Saint Pancrace.

 Autre curiosité, un platane âgé de plus de 400 ans trône au milieu de la terrasse du restaurant. Mesuré en 2017 sa circonférence atteignait déjà 6,30m.

Merci à Denis pour cette sympathique randonnée même si parfois nous avons dû revenir sur nos traces… et en plus nous sommes restés secs !

Au final nous aurons fait 6,8 kms avec 120 m de dénivelé et cela en 2h52, il fallait bien cela pour se mettre en appétit. 

Et n'oublions pas le choix de l'excellente table du midi choisie par nos deux animateurs Denis et Thierry.

Un grand merci à tous les photographes du jour : Agnès, Frédérique, Nadine, Sylviane, Véronique, Alain.

La semaine prochaine :

  • Lundi 21 octobre  :

GL1 : 243 - Villepey Reydissart par Thierry

 

GL2 : Possibilité de marche commune avec la GL1

  • Jeudi 24 octobre  :

G2 : 912-2 - Vence Baou des Noirs par Thierry

 

G1 : Possibilité de marche commune avec la G2

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