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25 février 2022 5 25 /02 /février /2022 16:16

2022/02/24 – 821-3 – Gratteloup – les trois vallons – St Donat – G2
 

C’est sous un ciel plus ou moins menaçant que nous nous retrouvons à 25 dans les Maures au col de Gratteloup à 225 m. d’altitude pour une randonnée G2 concoctée par Jean Bo, randonnée qui va se terminer par un repas au Mas St Donat.
La randonnée est annoncée de niveau moyen* d’une longueur de 9.9 kms et 326 m. de dénivelé (en définitive 11 kms le tracé ayant été modifié par rapport à celui de la rando créée il y a une quinzaine d’années).
Ci-dessous vous trouverez le tracé emprunté.  

 

  
Patrice, accompagné souvent de Gilbert, d’Alain, Ramon, Thierry sera notre serre-file. Il est 9h15. C’est par un petit raidillon hors-piste que nous commençons la randonnée, ce qui évite de marcher sur la départementale très fréquentée.

Au sommet nous devons cependant marcher longuement sur le bitume car la piste empruntée il y a quelques années est fermée.

Un élevage asin y est installé.

Nous bifurquons enfin et prenons une piste où descentes et montées plus ou moins accentuées et caillouteuses vont se succéder.

Les chemins plats sont les bienvenus.

Les photographes vont être mis à mal aujourd’hui le ciel étant bien sombre par moment mais nous aurons la chance d’éviter toute averse.

Des haltes pour se désaltérer sont nécessaires.

Un gué doit être traversé mais avec le peu de précipitations des derniers mois pas de problème il est quasiment à sec.

Tout au long de la matinée nous allons cheminer au milieu de chênes-lièges.

Je vous en parlerai un peu plus tard.
Lors d’un arrêt effeuillage Jean nous montre le profil de la rando. Oubli au départ ou oubli volontaire pour ne pas nous effrayer à la vue des montées et descentes.

Le printemps n’est pas loin. Quelques cistes et lavandes romaines comment à fleurir comme un peu plus loin prunellier et amandier.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En contrebas c’est une plantation d’eucalyptus qui attire notre attention.

Et un peu plus loin nous commençons à apercevoir le domaine viticole des Beaucas mais il est temps de s’arrêter pour la pause banane. C’est là que nous croisons les G1. Difficile de faire une photo des 2 groupes réunis. 48 personnes dont certaines jouent à cache-cache ou sont indisciplinése. En regardant les 2 photos vous allez peut-être repérer l’ensemble des participants.

Nous poursuivons alors notre montée, puis longeons le domaine viticole, qui aux dires de Jean produit de très bons vins.

Du sommet nous avons une vue sur Ste Maxime et le golfe de St Tropez et le cap Camarat.

Nous voilà de nouveau sur le bitume pour rejoindre le village du Revest. Vigne et mimosas bordent la route.

C’est devant le puits au centre du village que nous faisons la photo de groupe du G2.

Juste au-dessus de nous se trouvent une plaque du village et des sorcières. Quelle est leur signification ?

Après avoir traversé le village nous retrouvons les magnifiques chênes-lièges. Ci-dessous quelques informations pour ceux qui sont intéressés.

 « La subériculture est l'exploitation des chênes-lièges. La production mondiale, 300 000 tonnes par an, est assurée pour moitié par le Portugal. La France produit 4 000 tonnes en Corse, dans les Pyrénées-Orientales et surtout dans le Var, où la filière est relancée avec de nouveaux enjeux.
Des chênes-lièges, il y en a par milliers, essentiellement dans des forêts mixtes avec des châtaigniers dans le département du Var. Il faut dire que le terrain siliceux est propice. D'ailleurs, l'écorce de cet arbre, utilisée pour faire des bouchons ou pour l'isolation des maisons a des propriétés bien connues depuis l'Antiquité. Le liège servait alors à fermer les amphores ou encore pour fabriquer des articles de pêche.
Le chêne-liège est un arbre étonnant : il résiste aux incendies (le feu n'atteint pas l'aubier, la partie vivante), et son écorce très épaisse se régénère dans les années qui suivent son extraction. 
La production subéricole dans ce département a longtemps fait vivre de nombreuses familles. Au XIXe siècle, on dénombrait 2000 bouchonniers, et chaque village ou presque avait une bouchonnerie (il y en avait plus de 150 dans les Maures et l'Estérel). Les forêts domaniales et privées représentent une superficie totale de 50 000 hectares et dans les années 50, 800 millions de bouchons étaient ainsi produits chaque année. Mais le plastique et la concurrence portugaise sont passés par là, ce qui a sonné le glas de l'activité.


Il y a eu ensuite des années de sécheresse à partir de 2003, quelques incendies de forêt, puis un ravageur, le platypus, qui a attaqué les arbres sans oublier de nombreux  vols sur des parcelles privées. Les levées de liège ont été suspendues, et l'activité réduite au minimum.
Richard Cappara est chef du projet subériculture à l'ONF depuis 2020 et il travaille sur la  redynamisation de l'activité depuis plusieurs années. 
Les prélèvements de liège ont recommencé ces trois dernières années avec du personnel en provenance de l'étranger. L'épidémie de Covid-19  a tout compliqué pendant une récolte qui s'effectue traditionnellement au printemps et en été.
Les déplacements étaient difficiles, la main d'oeuvre a manqué.  Et relancer l'activité, c'est fédérer les différents partenaires : les propriétaires privés, les collectivités, les deux familles qui vivent encore du liège dans le Var, mais aussi une association d'intérêt public, l'ASL Suberaie varoise, et un groupe sarde qui a une antenne dans les Alpes-Maritimes, le Group Gavino Palitta. Cette année à la mi-août dans les Maures, 20 tonnes ont été produites sur 25 hectares pour faire des bouchons. Sur le territoire du Muy, 4 autres tonnes ont été prélevées et une demi-parcelle a été remise en production.
La récolte, c'est l'écorçage et l'opération est délicate. L'arbre a entre 20 et 25 ans, il ne faut pas le blesser. Impossible donc d'utiliser un outil électrique, tout se fait à la hache pour lever ce liège "mâle". Le liège pour les bouchons (liège femelle)  ne sera produit que 18 ans plus tard, au troisième écorçage ! Ne reste plus qu'à effectuer le chargement.
L'ONF espère faire plus d'écorçage dans les prochaines années. En croisant les doigts pour que le liège retrouve sa place d'antan, dans le département du Var. »
(france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-côte-d-azur – août 2020)

 

Après une longue descente nous arrivons au Mas St Donat. Parfaite synchronisation. Nous arrivons en même temps que les G1. Il est 13h.
Merci aux 2 chauffeurs du G1 qui vont conduire les 8 du G2 pour récupérer leurs véhicules situés au col 1.5 km en amont, évitant aux randonneurs de marcher le long de la départementale après le déjeuner. Nous retrouvons également 5 personnes n’ayant pas marché.

Comme pour chaque rando-resto le menu arrêté par Jean est excellent. La salle est très agréable et le service de son côté est parfait. Au menu nous avions : kir, salade paysanne, cuisse de canard à la forestière, tarte au citron, le tout accompagné de vin rouge et rosé et café.

C’est un peu lourds que nous nous quittons vers 15h45.

Merci Jean pour cette agréable balade et cet excellent repas.
Les photos sont de Jean, Claudette et Rolande.

La semaine prochaine :

G1

G2


 

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18 février 2022 5 18 /02 /février /2022 21:05

2022 - 02 - 18    820-1 

L’ESTEREL ENTRE MER ET MONTAGNE - G1

 

 

 

 

 

 

Nous sommes 18 à nous retrouver sur le parking du Col de Belle Barbe pour admirer de nouveau certains sommets de l’Estérel avec Thierry notre animateur. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il fait 7 degrés mais le soleil est au rendez-vous.  Thierry nous présente le programme du jour en détail et nous l'écoutons attentivement.

 

 

 

Voyez comme il l'aime cette randonnée!

 

" Nous allons descendre dans la vallée du Grenouillet, passer le gué et « attaquer » la montée du Rocher du Gravier comme il dit et les termes sont bien choisis.  Nous irons ensuite au Pic d’Aurelle où nous ferons la pause-banane puis atteindrons le Pic de l’Ours.  Il s’agit là du plat de résistance nous précise-t-il. Comme il avait raison ! Nous descendrons alors vers la Dent de l’Ours où nous pique-niquerons.  Petit supplément pour ceux qui souhaiteront voir La grotte d’Uzel que nous atteindrons par le Ravin de l’Ecureuil puis nous monterons au Ravin de Malfernet par le Col Aubert et le Pic du Baladou. L'intérêt de cette rando est que nous allons monter différents sommets et en voir beaucoup d'autres sans oublier les magnifiques paysages alentour ".

 

Après cette présentation détaillée, nous nous engageons sur une piste plate mais entamons bientôt la première montée, celle du Rocher du Gravier qui porte bien son nom!  Thierry propose un premier effeuillage auparavant et nous rappelle de garder nos distances sur le pierrier.

 

 

 

 

 

Petit arrêt pour admirer la vue y compris les ruches que vous devinerez peut-être ci-dessous.

 


Nous voici face au Baladou (à gauche sur la photo) que nous contournerons par l’arrière. 

 

Pic du Baladou

 

Nous continuons en silence parmi la végétation sauvage.  Une nouvelle pause effeuillage s'avère nécessaire. 

 

 

 

Nous apercevons au loin l’étang du Grenouillet. 

 

 

Après avoir repris des forces sur une piste plate, nous nous aventurons sur l’un des cinq chemins indiqués sur la carte près du Pic de l’Ours et disparaissons dans un sous-bois.  

 

 

Et que découvrons-nous sans nous y attendre ? La mer qui ne cesse de nous émerveiller comme si nous ne l’avions jamais vue ! 

 

Route de la Corniche, Port de Figueirette, Baie de Cannes

 

Nous continuons de grimper en enjambant de grosses pierres

 

 

et faisons la pause-banane dans le cadre somptueux du Pic d’Aurelle qui domine la mer de 323m ainsi que Le Trayas et est caractérisé par l'alignement de "murs" de magma.

 

Le groupe presque au complet!

 

Les sommets enneigés du Mercantour à l'arrière-plan

 

Il faut repartir direction le Col des Lentisques à 263m d’altitude. 

 

 

Encore un pierrier !

 

Nous voici sur le bitume ce qui n’est pas désagréable après la montée pentue que nous venons de faire.  Le pic de l’Ours est bien visible mais il va falloir continuer de grimper pour l’atteindre.

 

 

C'est un massif de rhyolite A7 qui s'élève à 488 m et est structuré par deux failles Est-Ouest.

 

Nous y sommes presque !

 

Au pied du Pic de l'Ours avec la mer, la montagne et les îles Lerins derrière nous

 

 

 

Claude a repéré et photographié la Sainte Baume
ainsi que la Sainte Victoire - bravo!

 

Cette fois nous descendons, ce qui n’est pas plus facile que de monter car le chemin est rocailleux mais nous savons qu’il nous mènera à la pause-déjeuner.

 

 


Nous laissons derrière nous la Dent de l’Ours dont la rhyolite A5 émerge à 417 m avec sa forme bien identifiable 

 

Dent de l'Ours

pour descendre le Ravin de l’Ecureuil. 

 

Anne-Marie Z et Claude

 

Le chemin est fort mouillé suite aux pluies abondantes de lundi et il faut faire attention à ne pas glisser.

Thierry nous invite à nous frayer un chemin parmi des buissons de bruyère pour découvrir la grotte d’Uzel ce que plusieurs d’entre nous faisons.

 

 

De nouveau sur l’itinéraire officiel, nous apercevons les Suvières, deuxième plus haut sommet de l'Estérel - 559 m d'altitude après le Mont Vinaigre. Même s'il est de faible altitude, le massif de l'Estérel est un massif montagneux et son histoire géologique explique ses particularités: sa couleur rouge orangé flamboyante, ses reliefs et ses ravins. 

 

 

Nous devons bientôt négocier un passage délicat que Thierry nous aide à franchir. 

 

 

Une nouvelle difficulté se présente, à savoir la traversée d’un gué. Thierry est une fois de plus attentif et nous le traversons tous sans le moindre incident.  

 

 

Nous continuons d’avancer sur un chemin de pierres mouillées, traversons la passerelle 

 

 

et arrivons au Col Aubert à 86m d’altitude.  

 

 

Nos mollets fatigués apprécient le parcours sur le dernier tronçon qui ne présente aucune difficulté

 

 

et nous nous retrouvons sur le parking de départ à 16h. 

 

Nous avons parcouru 16 kms avec un dénivelé positif de 562m et un négatif de 548m.

 

Nous devions nous retrouver au Café du Soleil au Dramont pour le pot de l’amitié mais comme il était fermé, c’est au Bar Le Crisser à Boulouris que certains d’entre nous se sont détendus autour d’un verre.

 

 

Un très grand merci à Thierry pour cette superbe randonnée dans l’Estérel.  Merci également à notre serre-file Jack et son assistant Michel 

 

 

sans oublier les photographes Michèle, Claude et Dominique.

 

Pour de plus amples informations sur ce massif, veuillez lire ou relire un blog très complet rédigé par Claude C lors du premier confinement.  Il est daté du 26 novembre 2020 et s'intitule Les Sommets de l'Estérel.  Ce qui est en italique en bleu ci-dessus est extrait de son blog. 

 

La semaine prochaine :

 

 

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18 février 2022 5 18 /02 /février /2022 09:18

2022/02/17- 822-2 - Bois de La Gaillarde - Dolmens

Randonnée faite plusieurs fois dans ce secteur avec plusieurs trajets différents et aujourd’hui Alain reprend un parcours adapté G2.

 Pour la séquence nostalgie, il présentera aux 23 participants présents quelques photos des éditions du 23 janvier 2014, 2 groupes menés par Jean Bo et Camille, du 5 mars 2015 avec Anne-Marie pour les Grandes Jambes et Camille pour les Petites Jambes, du 9 février 2017 avec Alain pour les G2,  le 9 novembre 2017 avec Alain pour les G1, le 27 janvier 2019 avec Joël meneur des G2 et le 30 janvier 2020 Alain animateur des G2. 

Météo France nous annonçait pour ce jeudi une vigilance jaune dans notre département pour vent fort. Notre secteur de randonnée des Petites Maures sur les hauteurs de Saint-Aygulf et des Issambres en fut épargné et nous avons pu bénéficier d’un ciel bleu bien dégagé avec une température agréable autour de 13/14°.

Alain présente le programme de la journée.

"C’est une randonnée d’environ 13 kms pour 400 à 450m de dénivelée positive.

Nous partirons vers l’Est jusqu’aux belles demeures du quartier de Boucharel par une montée régulière puis nous irons rejoindre la crête par une montée un peu plus pentue orientée Nord. Petit passage ensuite au dolmen de l’Agriotier où nous ferons la pause banane. Nous changerons de direction pour continuer sur cette crête vers l’Ouest en direction du Col du Bougnon. Sur le trajet, je vous proposerai éventuellement une option vers les ruines de Roqueyrolles. Nous atteindrons ensuite les hauteurs des Issambres au quartier de Maligour et après une dernière montée nous irons pique-niquer vers 12h30 dans le secteur de Notre Dame des Dolmens. Le retour à notre parking se fera par un joli sentier ombragé parmi les nombreux mimosas du Bois de la Gaillarde. Nous irons prendre le pot de l’amitié au Bar de La Renaissance sur la place de Saint-Aygulf."

Je vous souhaite une bonne randonnée.

Pas de blogueur (se) aujourd’hui. Alain rédigera un texte et fera quelques photos ainsi que Jean Bo et Michel B. Nous demanderons à Rolande de nous publier le blog. Merci Rolande.

C’est Jean Ma qui fermera la marche dans le rôle de serre-file.

Nous nous engageons sur la piste rendue bien humide par les pluies du début de la semaine mais très praticable dans ces vallons des Petites Maures.

La pente est régulière, nous faisons une 1ère pause effeuillage avant d’emprunter une montée plus pentue qui nous conduira sur une piste de crête où la vue sur le littoral, le massif de l’Esterel et le Mercantour est tout simplement unique.

C’est ici que nous ferons nos photos de groupe. Devinez qui prend les photos !

La nature reprend  ses droits après le terrible incendie de l’été 2003, seul les chênes lièges au tronc noirci ont subsisté et le maquis méditerranéen composé essentiellement de cystes s’est reconstitué.

L’horizon est bien dégagé ce qui nous permet d’admirer le panorama décrit par Alain. Les étangs de Villepey et la baie de Fréjus Saint-Raphaël, la chaîne de l’Esterel, le mont Lachens, l’Audibergue, la montagne de Thiey et  au loin les cimes du Mercantour et ses sommets à 3000m, de l’Argentera 3158m au Gelas 3100m.

 

Nous continuons sur cette piste vers l’Est jusqu’au Dolmen de l’Agriotier .

Site protégé au titre de l’archéologie par la loi du 27 septembre 1941.

Edifice protégé au titre des monuments historiques par la loi du 31 décembre 1913

Sauf autorisation du Ministère de la Culture, toutes recherches ou prélèvements sont interdits.

Les dolmens sont des sépultures le plus souvent collectives édifiées aux environs de 3300 ans avant JC.

A cette époque l’Homme devient plus sédentaire. Il apprend à cultiver les céréales, domestique et élève des animaux. Il modifie également ses rites funéraires et enterre ses morts au sein de monuments répondant à un modèle précis de construction.

Le Dolmen de l’Agriotier fait partie du groupe de Dolmens à couloir et à petite chambre de Provence Orientale.

L’ensemble chambre - couloir est englobé dans un tumulus de pierre de forme ovale. Le Dolmen de l’Agriotier présente des caractères différents et originaux puisqu’il n’a pas abrité vraisemblablement de sépulture collective, et que sa dalle de couverture a servi uniquement pour sceller la tombe.

Et puis c’est la pause banane bien méritée au point de vue de la Table d’Orientation et toujours ce panorama admirable qui d’ailleurs sera le fil conducteur de toute la randonnée.

Alain conduira un petit groupe de volontaires, par une descente pentue, jusqu’au ruines de Roqueyrolles pendant que Jean Bo continuera sur la piste une centaine de mètres  pour éviter ce petit détour avec le reste de la troupe.

A l’origine, dépendance d’une ancienne Villa Gallo Romaine découverte au début du 19ème siècle.

Les ruines actuelles sont les restes d’une ancienne ferme familiale composée de bâtiment d’élevage, de stockage, d’habitation.

Ce site a été abandonné au début de 1923 à cause d’un incendie de forêt.

Dans ce site le reboisement s’opère par des plantations d’oliviers.

La piste continue jusqu’au Col du Bougnon. Puis, nous prenons une nouvelle piste sur la gauche plein sud peu avant ce col jusqu’aux hauteurs des Issambres.

Nous quittons cette piste à hauteur du quartier de Maligur pour un sentier bien dégagé, et une dernière montée vers les belles villas des Issambres avec des points de vue exceptionnels. Le magnifique spectacle de la mer, des montagnes, du golfe et de la forêt fut la récompense de nos efforts.

Nous nous dirigeons maintenant, par un petit détour sur la route, vers la chapelle à ciel ouvert de Notre Dame des Dolmens pour une brève visite. Cette chapelle située dans un site boisé est constituée de 4 piliers soutenant un toit. Puis nous continuons notre randonnée à quelques encablures pour la pause pique-nique dans une très bonne ambiance G2.

Nous reprenons nos bâtons pour nous rendre au dolmen de La Gaillarde.

La fouille de ce dolmen a été effectuée en 1908 par le Dr Raymond qui a découvert des restes osseux humains et des pointes de flèches en silex. Les dépouilles étaient disposées dans la chambre, recouverte par une dalle dite de couverture. Un couloir permettait d’y accéder. Une fois les corps installés, la chambre et son couloir d’accès ont été comblés par un mélange de terre et de galets de rivière qui ne viennent pas du vallon de La Gaillarde. Tout l’édifice s’insère dans un tumulus circulaire (d’un diamètre approchant les 10 mètres).

Le dolmen de La Gaillarde a subi les outrages du temps et de l’homme. Seule une partie de sa charpente est visible. Elle est en mauvaise état, la dalle de couverture ne reposant plus que sur un des piliers.

Cependant, il demeure une ressource archéologique importante, témoin d’une trame sociale qu’il convient de préserver.

Deux autres sépultures mégalithiques ont été mises à jour non loin de là mais elles ont été détruites.

C’est maintenant la descente parmi les mimosas du Bois de la Gaillarde.

Nous passerons à côté de la Maison bien restaurée du Garum avant de retrouver notre parking.

Le Garum était un condiment très apprécié à l’époque romaine élaboré à base de macération de poisson.

Cette sauce au fort goût salé, qui entrait dans la composition de nombreux plats, était fabriquée dans tout le bassin méditerranéen à base de chair ou de viscères de poisson fermentés dans le sel.

Le garum était produit ici, où on a retrouvé le vestige de la villa romaine dont dépendait le vivier gallo-romain de la Gaillarde, toujours en eau et classé au titre des Monuments Historiques.

Nous allons boire notre verre traditionnel de l’amitié et combien mérité dans une brasserie sur la place de Saint-Aygulf.

Les randonneurs remercient chaleureusement leur animateur pour cette magnifique randonnée dont on ne se lasse pas.

La semaine prochaine : rando-resto

 

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