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Jack continue à faire découvrir aux deux groupes de randonneurs du Cercle la forêt communale des Arcs (forêts des Terriers et de Colobrère) : en 2017, nous avions marché vers les fours à Poix et découvert le dolmen et les menhirs du sommet des Terriers. En 2019 - 2020 nous avions parcouru le sentier forestier de La Tournavelle, qui offre une immersion dans la flore des Maures (Bruyères, immortelles, arbousiers, chênes-verts, chênes-lièges et pins parasols…). En 2020, nous sommes montés à la Cabredor et avons apprécié le beau site de la plage de Varsoris.
Cette année Jack nous propose une nouvelle randonnée dans la forêt de Colobrère, qui passe par les deux oppida de Cabredor et Castel Diaou.
Nous sommes 12 randonneurs au départ du parking situé entre le pont de la Tournavelle et le pont d’Aille. Nous souhaitons la bienvenue à Patrick D, nouvellement inscrit .
Nous passons sur le pont d’ Aille.
Nous vous invitons à relire l’historique de la construction de ce beau pont métallique, type Eiffel, sur le blog du 17/09/2020, que vous rejoindrez facilement avec le lien suivant :
Nous avons trouvé sur la toile (Source gallica.BNF) une photo de la confluence, prise en juin 1890 en rive droite de l’Aille, et illustrant le début de la construction du pont.
Nous regardons toujours avec intérêt le fait qu’en traversant ce pont nous passons deux fois le même fleuve, l’Argens, qui dans l'intervalle s’est chargé des eaux de l’Aille.
Confluence de l’Argens avec l’Aille
Selon les géologues, de l’or serait présent dans les eaux de l'Aille et ses affluents qui drainent la face Nord du massif des Maures, et en particulier le massif des Pommiers… Il en serait de même pour les eaux du Préconil, qui drainent le massif granitique de Plan de la Tour et celles du Pansart, qui drainent le " cirque " de La Londe-les-Maures. Mais, ne rêvez pas, ces eaux ne sont guère aurifères, seuls quelques grammes ayant été trouvés en une dizaine d’années !
Notre randonnée emprunte la piste des Bauquières
puis la quitte rapidement pour une petite sente plein nord, qui reste au plus près de l’Argens, visible au travers la végétation.
Nous apercevons, sur notre droite, notre premier objectif d'ascension, le sommet de Cabredor.
La montée vers l’Est est assez raide au départ (20%) puis s’adoucit jusqu’au sommet.
L’oppidum de Cabredor (habitat fortifié des I et IIe siècle av. J.-C.) culmine à 218m et domine la rive droite de l’Argens. C'est à l'occasion de travaux de débroussaillement, en 1989 qu'il a été prospecté et sondé.
Source Persee : L'occupation protohistorique du territoire communal des Arcs-surArgens (Var) Jacques Bérato, Franck Dugas, Claude Babillaud, Nicole Bérato, Dominique Lerat, Jean Reynier
Nous contournons le sommet pour rejoindre la piste des Bauquières et nous faisons la pause banane, près de la citerne.
A cet endroit, nous pouvons observer les crêtes du massif des Maures.
De l’autre côté, au NW de Canjuers, les sommets enneigés des Alpes du Sud, que nous détaillerons ultérieurement.
Nous poursuivons notre marche sur le PR vers Le Peynier, puis continuons plein sud vers le sommet de Castel Diaou.
Le lotissement des Canebières apparait sur notre gauche, avec au second plan les falaises rouges de la Colle du Rouet.
Nous avons une belle vue sur le Rocher de Roquebrune.
Les sommets de l'Estérel sont bien identifiables :
Mont Vinaigre
De droite à gauche, Cap Roux, Pic d'Aurelle, Pic de l'Ours, Dent de l'Ours, Petite et Grosse Grue
Après la dernière montée de la journée, en limite des deux communes des Arcs et du Muy, nous atteignons le point le plus haut de la commune des Arcs, qui culmine à 353m d'altitude.
Borne de limite communale
Au sommet une vue panoramique à 360° permet d'observer le Rocher de Roquebrune, Draguignan et les sommets alpins enneigés.
De l'autre côté, la Sainte Victoire à l'arrière gauche du Bessillon, parait très lointaine.
Nous pouvons aussi distinguer la Montagne de la Loube avec, en arrière plan le Mont Aurélien.
Le site de l'Oppidum de Castel Diaou, mis à jour en 1984, a été daté à la première moitié du Ve avant JC, grâce à des fragments de céramique. Il présente des traces d'habitat et un mur d'enceinte.
Nous nous installons à l’abri du vent pour déjeuner. Une jeune chienne de chasse, un peu perdue nous rejoint au sommet et nous suivra dans la redescente.
La propriétaire, prévenue par téléphone par un randonneur viendra la récupérer, quelque peu énervée par l’escapade de son animal depuis la commune du Muy.
La raide descente serpente en sous-bois. Tous les randonneurs la négocient avec brio.
Nous traversons la Blaquière par un gué bien praticable puis rejoignons la piste des Pommiers avant de de retourner au parking par la piste de départ.
Lors du pot de l’amitié, aux 3 Brasseurs nous sommes sollicités comme public test d’un nouveau tour de magie, future animation des lieux. Un très agréable moment.
Nous remercions tout particulièrement Jack pour cette belle et sympathique randonnée et pour ses commentaires descriptifs.
Les photographies sont de Claude et Patrick D. Merci à eux.
C’est sous la conduite de Jean Bo que nous allons marcher aujourd’hui.
Nous nous retrouvons à Cotignac comme il y a 14 mois mais sans les contraintes sanitaires. Souhaitons que dans le temps cela puisse se poursuivre ainsi. Le soleil est au rendez-vous accompagné d’une fraîcheur automnale.
« La rando prévue de 10,5 km et 300m de dénivelé sera réduite car nous devons rejoindre les G1 à Sillans la Cascade car aujourd’hui c’est rando-resto. Nous irons à la cascade du Gouffre en fin de randonnée si nous en avons le temps et ne monterons pas au Monastère Saint Joseph. Cotignac, village de 2000 habitants, les Cotignacéens est reconnu pour ses lavoirs, fontaines, monastères, maisons troglodytes… et ses richesses agricoles, vigne, oliviers et coings dont la fête a habituellement lieu le dernier dimanche d’octobre, mais après le covid l’an dernier c’est le gel cette année qui l’ont empêché d’avoir lieu. Parmi les personnalités attachées à Cotignac il y a Joe Dassin qui s’y est marié le 14 juin 1978. Dix ans auparavant il a chanté lors d’un gala gratuit. En remerciement la municipalité lui a offert un terrain sur les hauteurs de la ville où il a fait construire une maison provençale ». Allez-donc « siffler sur la colline »
Face à nous se dressent les tours sarrasines, départ par le passé de la randonnée.
Nous accueillons Michèle une nouvelle randonneuse. Beps et Patrick seront nos serre-file. Nous sommes 33.
Nous nous dirigeons par un fort raidillon au sanctuaire Notre Dame des Grâces.
De nombreux oratoires vont jalonner le chemin durant notre matinée.
Avant d'arriver au sanctuaire, Jean va nous conter son histoire : « L'église a été construite en 1519 après les apparitions de Notre-Dame de Grâces à un simple paysan, Jean de La Baume, sur ce même lieu. Des religieux sont affectés au sanctuaire et très rapidement rattachés à la congrégation de l'Oratoire. D'abord modeste sanctuaire régional, le lieu devient un site de pèlerinage de premier plan lorsque le frère Fiacreaugustin déchaussé, vient officiellement en pèlerinage depuis Paris pour y prier la Vierge afin d'accorder au roi Louis XIII un héritier. La grossesse de la reine Anne d'Autriche et la naissance du futur Louis XIV, sont vus comme un « miracle » accordé par Notre-Dame des Grâces. Cet événement attire l'attention sur le sanctuaire, et celui-ci restera lié à la monarchie jusqu'à la Révolution. À la Révolution, les révolutionnaires viennent, pillent et rasent totalement le sanctuaire. En 1810, l'église est reconstruite par les habitants du lieu. Elle est prise en charge par la congrégation des Oblats de Marie-Immaculée. Ceux-ci font réaliser des travaux d'aménagement dans le sanctuaire. En 1981, les Oblats transmettent la gestion du sanctuaire aux frères de la Communauté Saint-Jean. Aujourd'hui, ce sanctuaire accueille 140 000 pèlerins par an, ce qui en fait le premier site visité dans le département du Var. »
Arrivés au sanctuaire nous nous arrêtons pour la pause banane et faire la photo de groupe mais difficile de regrouper tout le monde.
Comme nous n’allons pas aller au Monastère Saint Joseph Jean nous explique alors qu’en ces lieux le 7 juin 1660, un jeune berger, Gaspard Ricard est assoiffé. St Joseph lui est apparu. "Je suis Joseph, soulève ce rocher et tu boiras". Gaspard s'exécuta et une source, qui coule encore aujourd'hui, se met à jaillir.
Tout de suite les habitants du village commencèrent la construction d'une chapelle. Cette chapelle, agrandie en 1663 fut confiée aux Pères Oratoriens qui édifièrent un petit couvent. Vint la révolution et si la chapelle resta debout, le couvent, abandonné, tomba en ruine. En 1975 les Bénédictines de Saint Benoit de Médéa (Algérie) revinrent en France et redonnèrent vie au sanctuaire.
En quittant le monastère nous passons devant la chapelle Saint Bernard
et voici que sur notre droite se dresse la statue de Joseph de la Marche devant laquelle sont pris en photo notre animateur et les serre-file pour une fois mis à l’honneur.
Nous passons devant la glacière Saint Martin « Rares étaient les villages qui ne possédaient pas de glacière. La glacière Saint Martin de Cotignac fut achevée en 1701. Elle ne fut exploitée que quelques années faute de revenus suffisants. Les premiers blocs de glace étaient posés sur des troncs d'arbre, et afin d'assurer une isolation, des bottes de paille étaient plaquées contre les murs. On abritait le tout avec des planches et de la paille, puis on fermait la glacière jusqu'à la fin de printemps.On transportait alors ces blocs entourés de peau. » avant d’arriver à la source Saint Martin.
Nous passons devant la chapelle du même nom fermée, entourée de vignes rougissantes et d’oliviers.
« La chapelle est mentionnée pour la première fois en 1174 lorsque le Pape Alexandre III, par sa bulle du 6 des Calendes de juin 1174, place des prieurés de Saint Marie et Saint Martin de Cotignac sous la dépendance des chanoines réguliers de Saint Augustin de Pignan.
Malgré la construction de 1266 de l’Eglise paroissiale Saint Pierre sur le site actuel du Village, le cimetière du Village restera situé à la chapelle jusqu’en 1582, preuve de l’attachement des villageois à ce lieu.
A la révolution le prieuré fut vendu à différents propriétaires et transformé en bâtiments agricoles ; il faudra attendre 1840 suite à la donation de la chapelle par la famille Allemand pour que celle-ci retourne au culte. Les autres parties de l’ancien prieuré sont restées la propriété de particuliers.
Après huit siècles d’Histoire tumultueuse, la chapelle Saint Martin, a besoin d’être profondément restaurée. De plus les peintures murales découvertes récemment dans la chapelle Nord, datées du XIII ou XIVème siècle, donnent de par leur qualité artistique et leur rareté en Provence, un caractère exceptionnel à cet édifice. (villages de caractère du Var) »
Nous empruntons maintenant des calades empierrées et commençons notre descente vers le village par une série d'escaliers.
Nous découvrons alors la falaise faite de travertin, tuf d'origine sédimentaire et déposé par la rivière. La descente nous permet d'admirer les toits du village. C’est alors que nous découvrons le rocher avec ses anciennes maisons troglodytes. Possibilité de les visiter en prenant rendez-vous à l’office du tourisme.
Ci-dessous la blogueuse recopie les explications trouvées dans Wikipédia par Jean-Marie l’an dernier.
Le travertin se forme aux émergences de certaines sources ou cours d'eau à petites cascades, par précipitation/cristallisation de carbonates à partir d'eaux sursaturées en ions Ca2+ et HCO3-. Cette cristallisation n'est généralement pas spontanée. Elle résulte des effets conjugués • d'une chute rapide de la pression partielle de CO2 de l'eau ; • d'une hausse de la température ambiante ; • d'une augmentation de l'oxygénation ; • de la turbulence des eaux ; • d'algues (ex : Phormidium, Schizothrix), éventuellement au milieu d'une zone de bryophytes ; • des hépatiques, qui comme les mousses peuvent s'encrouter ; • de champignons, sous forme de filaments mycéliens (ils sont présents dans la plupart des travertins composés à partir d'algues et - rarement - ils abritent des lichens ; • de bactéries (cyanophycées généralement); • de bryophytes (Les roches fabriquées par des bryophytes sont parfois dites bryolithes). La végétation repousse de manière continue sur la structure au fur et à mesure qu'elle se calcifie et meurt. Au sein de la roche qui se forme, la nécromasse se décompose progressivement (débris végétaux tels que feuilles et branches qui fermentent puis disparaissent) pour ne pratiquement laisser que la matrice minérale. Ce cycle est entretenu tant qu'un apport d'eau sursaturée en carbonate se poursuit et que les algues et bryophytes croissent plus rapidement que le travertin ne se forme. Le travertin est très fin quand il s'est formé en présence de biocénoses d'algues fines et/ou de bactéries encroutantes. Il est au contraire grossier, poreux et riche en microcavités s'il est plutôt produit sur des tapis épais de mousses (bryophytes de type Brachytecium sp., Bryum sp., Cratoneuron sp., ou Gymnostonum recurvirostrum (Hedw.). Les algues peuvent coloniser des mousses et il en résulte un faciès intermédiaire. Dans les travertins grossiers, se trouvent parfois aussi des feuilles ou branches ou racines fossilisées.
Nous traversons ensuite le village avec ses anciennes boutiques, son ancien moulin à huile, ses vieilles maisons avec des cariatides en hauteur, son église, ses fontaines, ses lavoirs….
Au vu de l’heure nous ne pouvons aller à la cascade aussi Jean nous fait une proposition honnête à savoir y revenir après le repas puisque nous repassons par Cotignac. Nous regagnons nos voitures pour nous rendre à Sillans La Cascade au Vieux Chêne où nous retrouvons les G1 afin de partager comme à chaque fois un excellent repas : au menu - apéritif, assiette campagnarde et crudités, suprême de pintade à la tapenade, tomme de montagne, farandole de desserts, vin rouge et rosé en carafe, café.
Le repas festif comme à l’accoutumée est accompagné de chansons interprétées par Jean Ma, Anne-Marie, Hervé et Nelly. Anne-Marie rend à sa façon un très bel hommage à Brassens dont cette année marque les 100 ans de sa naissance.
Les G1 partis, seule la moitié des G2 décide de s’arrêter de nouveau à Cotignac pour se rendre à la cascade du Gouffre. Nous voilà cheminant dans le vallon Gai qui longe la Cassole.
« Longue de 17,5 km la Cassole prend naissance sur le flanc est du Gros Bessillon à 735 m d'altitude, sur la commune de Pontevès. Le village est niché au pied de ce rocher. En 1776 une crue en amont du rocher a envahi le village et causé la mort de deux personnes. Un mur-digue a alors été construit pour canaliser l'eau vers l'extrémité ouest du rocher où la rivière s'écoule en deux cascades appelées les trompines.
Elle contourne le village dans un lit très encaissé (Le vallon gai). Elle a parcouru alors la moitié de son cours. Aucune crue notable n'a été enregistrée depuis celle citée ci-dessus.
Elle se jette dans l'Argens à la hauteur du village de Carcès, à 117 m d'altitude.
Avant l'installation des habitants la rivière Cassole passait par le sommet du Rocher et se déversait par une large cascade sur l'emplacement du village actuel. Vers 1032, dès la construction du château et des premières habitations, des travaux sont entrepris pour déplacer le lit de la Cassole ce qui fut effectif en 1740, permettant une meilleure utilisation de la force motrice de l'eau (moulins à huile, à blé, à papier…et usine hydro-électrique en 1897). (Wikipedia) ».
Le chemin est humide. Nous devons faire attention à ne pas glisser. Au bout d’un petit kilomètre nous l’atteignons.
Malgré les pluies des dernières semaines l’eau ne coule pas abondamment.
Merci Jean pour cette courte mais agréable randonnée et pour l’organisation du repas toujours aussi bon.
Les photos sont de Jean Bo, Nelly, Michèle F. Véronique et Rolande.
La semaine prochaine :
Attention pour les G2 – Ampus fait partie en théorie des communes du Var concernées par l’arrêté « équipement des véhicules avec des pneus hiver ou possession de chaînes » mais semble-t-il il devrait y avoir tolérance cette année.