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2023-10-26-598-1-Cassis-Falaises de Soubeyranes-G1
Une nouvelle fois G1 et G2 se regroupent pour partager en partie une randonnée. La longueur du trajet jusqu'au site de Cassis et cette possibilité de regroupement ont incité les organisateurs à innover en organisant un transport par car, une formule qui semble avoir reçu un accueil unanimement favorable.
Les deux animateurs du jour, Thierry pour le G1 et Denis pour le G2, rassemblent les participants : 45 marcheurs au total dont 18 en G1 et 27 en G2.
"Entre Cassis et la Ciotat, nouvelle randonnée sur les falaises de Soubeyranes culminant à 394m au-dessus de la mer entre le Cap Canaille et le sémaphore du Bec de l'Aigle, paysages magnifiques sur les calanques, l'île Riou, puis sur la Ciotat et le cap Sicié. Retour par l'aride parc national des Calanques avec ses grottes et ses anciennes carrières".
Les deux groupes emprunteront le même itinéraire, à un rythme différent, durant la première moitié de la randonnée, puis les G1 s'écarteront à deux reprises pour des extensions qui porteront leur trajet total à 13,8km pour une dénivelée de 567m, contre 11,1km et 420m pour le G2.
Les G1, partis avec un peu d’avance afin de maintenir un écart entre les deux groupes profiteront de la même vue époustouflante sur la forêt domaniale des calanques ou de prochaines randonnées sont en préparation.
NB : par commodité il a été réalisé deux blogs séparés mais on pourra éventuellement se reporter au blog G2 pour davantage d'informations sur les parties communes.
La calanque de Port Miou, de Port Pin et d’En-Vau, puis les iles îles de la Jarre, de la Plane, et la plus importante, celle de Riou.
A noter qu’un randonneur pressé ce matin aura pris deux chaussures différentes, avec heureusement un pied droit et un gauche
Tous profiteront des points de vue spectaculaires depuis ces falaises, qui sont les plus hautes falaises maritimes de France avec 394 mètres d’altitude,
Parfois on se demande comment des arbres ont pu pousser à cet endroit.
Les deux groupes progressent lentement au fil des points de vue et des diverses explications données par les animateurs (voir texte en annexe)
Ils restent cependant à vue au fil des différentes montées et descentes.
Arrivés au sémaphore du Bec de l’Aigle, les G1 font un aller-retour vers la carrière de la Vigie pour mieux voir le Bec de l’Aigle, l’île Verte, les anses du Mugel, du Sec et la chapelle de Notre Dame de la Garde, de La Ciotat.
Après la pause repas, les G1 vont quitter le trajet commun au kilomètre 7,5 pour monter vers les formations géologiques étonnantes, à commencer par la dent du Chat.
Des grottes, des restanques et des carrières
Les lieux furent occupés dès la Préhistoire, comme en témoignent les objets et ossements découverts à Terrevaine, datés du Néolithique. Les grottes à proximité servaient notamment de nécropoles…
Autres vestiges : ceux de l’agropastoralisme, dont les pratiques remontent à l’Antiquité et qui ont perduré pendant des siècles, jusqu’à disparaître avec les déprises agricoles successives du XXe siècle. Les restes de bergeries, fermes, cultures céréalières, vivrières, potagères en restanques (notamment oliviers et chanvres qui demandaient peu d’eau) sont aujourd’hui rendus à la nature.
De même pour les anciennes carrières du Loin et de la Vigie, aujourd’hui désaffectées, mais encore bien visibles par les profondes entailles qu’elles ont laissées dans la roche. Le grès qui en était extrait servait pour la construction, la fabrication de meules, le pavage des rues, la sculpture ou encore les digues du port de plaisance et des chantiers navals.
Un patrimoine architectural atypique
Des monuments hétéroclites parsèment le massif : le sémaphore du bec de l’Aigle, la chapelle Notre-Dame de la Garde et, en contrebas de celle-ci, la résidence du même nom. Cet édifice en forme de médina, labellisé patrimoine du XXe siècle, a été bâti à la fin des années 60 pour les ouvriers du chantier naval.
C’est aussi là que s’implantent les villas des « trois Suisses » : René Teychené, Walter Spaeny et Michel Simon (dans le sens de la pente, du haut vers le bas). Du premier, on ne sait pas grand-chose, sauf qu’il fit bâtir sa maison… sur un bâtiment élevé en 1944 par l’armée allemande : une station radar en partie détruite par l’aviation américaine ! Les murs de l’ouvrage d’origine, notamment les socles du radar et d’un canon anti-aérien, compartimentent encore la villa.
L’arche de Terrevaine et les cavernes.
La carrière du Loin.
Et enfin les formations du Bau Rous.
Après une belle descente au milieu des chênes Kermes,
les deux groupes se rejoignent pour parcourir ensemble un peu plus d’un kilomètre avant de se séparer pour la dernière montée vers le parking où les attend le bus pour le retour à Boulouris.
Après avoir quitté Cassis nous profitons encore d’une magnifique vue sur la montagne Saint Victoire.
Les groupes auront effectué :
G1 : 14,70 km, 580 mètres de dénivelé en 6h32
G2 : 12,00 km, 440 mètres de dénivelé en 6h31
soit un peu plus de distance et de dénivelé que prévu.
Un grand merci aux organisateurs de cette magnifique randonnée dans un cadre exceptionnel.
(texte de Thierry, photos de Hervé et Michèle F., Jean-Marie B, Michel B, Thierry P.)
La semaine prochaine :
Lundi 30 octobre :
GL1 : Massif de Malpasset n° 097 animée par Thierry
GL2 : Barban Péguières n° 249 animée par Anne-Marie
Jeudi 2 novembre :
G1 : Vallons des Vallons Mégalithes n° 687 animée par Denis
G2 : Vallons Mégalithes n° 687-1 animée par Thierry