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2018/02/22 - G1 - Le Rayol Canadel - Mer et Crêtes

24 Février 2018 , Rédigé par Dominique

 

2018/02/22 - 881.2 -

Le Rayol Canadel - Mer et Crêtes - G1

 

Les conditions météorologiques ont obligé notre animateur Alain à annuler la randonnée prévue au Brec d’Utelle et pour la remplacer il nous en propose une inédite et tout en boucles au Domaine de Rayol Canadel-sur-Mer. 

 

 

Ce dénivelé ne tient pas compte des 2 ou 3 kms parcourus dans le Jardin des Méditerranées, ni des montées et descentes de ses allées

Nous sommes 18 – 9 messieurs et 9 dames - à nous retrouver sur le Pateck – pergola circulaire – pour quelques échauffements encouragés par notre coach Joël.  Il fait frais et nos muscles engourdis par le trajet en ont bien besoin.

 

Alain nous présente le programme du jour qui totalisera  13 kms pour 400 m de dénivelé.

 

Il ajoute des explications intéressantes sur l’histoire du Domaine de Rayol – voir plus bas - et sur le site même où nous sommes.  Le Pateck était le lieu où les moutons étaient rassemblés une fois remontés du bord de mer. 

 

 

Cet endroit majestueux domine la mer et les flancs des collines avoisinantes.

 

 

Face à la mer, le Rayol Canadel s'étend dans un cirque naturel de verdure, avec au nord de la commune le Massif des Maures et au sud, le littoral rocheux formé de caps, criques et baies abritant 4 plages de sables fins.  Le site est magnifiquement boisé de forêts de chênes-liège, de bruyères et de mimosas au sein desquelles se dressent de belles propriétés méditerranéennes.


Sur le cadastre de 1808, le territoire du Rayol-Canadel ne comporte que quelques cabanes de bergers ou d'exploitants de liège.  C’est vers 1925 que fut créée la station balnéaire et climatique du Rayol-Canadel par la « Compagnie d'entreprises immobilières pour l'aménagement et l'extension des villes » sur 300 hectares des versants sud des collines de front de mer de la commune de La Môle.

Ce développement a été facilité par la ligne des Chemins de fer de Provence en 1889  qui reliait Saint-Raphaël à Hyères.

 La commune du Rayol-Canadel a été constituée le 30 août 1949 par une scission de la commune du Môle, à tradition plutôt agricole à l'époque, de celle de Rayol-Canadel résolument orientée vers le tourisme.

Le 15 août1944, les plages de la commune servirent à l'opération AnvilDragoon lors du débarquement de Provence.

La station prend finalement son plein essor dans les années d'après-guerre. Son caractère calme et familial en fait une destination de vacances très appréciée. Des personnalités peuvent y passer leurs vacances loin de l'agitation des médias, comme Sacha Distel, Christian Lopez ou Jacques Loussier, tout en appréciant néanmoins sa proximité avec Saint-Tropez.

Grâce au respect du plan d'origine du lotissement des années 1920 et aux règles d'urbanisme de l'époque, et malgré quelques excès, la commune du Rayol-Canadel est aujourd'hui une des zones du littoral méditerranéen français les plus préservées.

 

Retour à la réalité après cette petite leçon d’histoire!  Nous passons devant la jolie chapelle et attaquons d’emblée un sentier raide

 

qui sinue parmi de belles villas dont les jardins regorgent de plantes méditerranéennes et qui donnent sur la mer.

 

Un peu plus loin, nous apprécions le panorama sur la Baie de Cavalaire et le Cap Lardier.

Notre première étape est le Col de l’Etoile que nous atteindrons en gravissant des chemins raides tantôt de terre battue, tantôt pierreux. La végétation verdoyante ajoute une note de couleur à ce jeudi matin sans soleil.

 

Une longue descente en lacets va nous reposer quelque peu et certains relèveront le défi d’Alain qui propose des raccourcis assez pentus pour éviter les virages.  Nous concluons ensuite qu’après de tels efforts, il est vraiment temps de faire la pause banane !

Nous continuons sur la Corniche des Maures et atteignons un carrefour qui surplombe la mer.  Alain nous invite à faire un tout petit détour pour découvrir l’oratoire situé devant les grilles de l’imposante propriété aux murs blancs – Casteu dou Souleu - qui domine la mer et que nous verrons à maintes reprises sous différents angles.  Cet oratoire est dédié à Notre Dame de la Mer comme le précise le texte gravé dans la pierre.

Estelo de la Mar

Prega  per Nostre. 

Nous regagnons le carrefour et Alain nous informe que nous passerons sous ce même chemin au retour, dans le tunnel de l’ancienne voie ferrée Saint-Raphaël – Hyères mentionnée plus haut.  Nous descendons ce sentier du littoral  très accidenté sur certains endroits

 

et qui continue en surplomb de la mer.

 

Nous nous laissons bercer par les chuchotements du vent qui font écho à la mélodie des vagues.  Quelques randonneurs s’attardent au Point de Vue

mais Nadine notre serre-file nous rappelle à l’ordre et nous reprenons la route.

Nous arrivons ainsi à l’heure à la plage de Bonporteau sur la commune de Cavalaire où nous allons reprendre des forces. 

 

 

 

 

Une fois repus et réchauffés par le café et les petits chocolats offerts, nous nous enfonçons dans le vallon ombragé du Fenouillet.  Nous remontons le ruisseau du même nom sous le couvert de la végétation en l’enjambant à deux reprises grâce à des passerelles. 

Nous continuons notre chemin parmi les joncs

 

et atteignons la route goudronnée qui a remplacé la voie de chemin de fer. Nous empruntons le tunnel creusé sous la roche comme expliqué par Alain ce matin

et nous retrouvons sur une piste bordée de mimosas avec la mer à notre gauche.  Nous sommes surpris de voir quelques ânes dans un enclos que notre passage semble laisser indifférents.

Il est 14h10, nous approchons du Domaine du Rayol et de l’Hôtel de la Mer construit sur le modèle des villas d’hiver du 19e siècle où nous visiterons le Jardin des Méditerranées. 7 ha de jardin ont été aménagés par Gilles Clément, jardinier, paysagiste, botaniste, entomologue, biologiste et écrivain français sur les 20 ha du Domaine. La visite guidée est à 14h30 ce qui nous laisse le temps de déposer sacs à dos et bâtons dans un bureau et de flâner dans la boutique. 

Ci-dessous quelques explications pour situer ce domaine remarquable dans son contexte historique:

 

Propriété d'Alfred Théodore Courmes qui l’achète en 1909, puis à partir de 1940 du constructeur aéronautique Henry Potez, le Domaine du Rayol a été acquis en 1989 par le Conservatoire du Littoral.


Aussitôt, la réhabilitation et la restructuration des jardins exotiques du domaine s'engagent.
Gilles Clément choisit d’y créer un jardin planétaire associant des flores vivant sous les mêmes conditions climatiques mais séparées par des milliers de kilomètres et ayant comme caractéristiques communes de résister au feu et à la sécheresse. 

Son motto :



On y admire aujourd'hui les cactus du Mexique, les bambous de Chine, les fougères arborescentes de Nouvelle-Zélande : rêve et dépaysement vous attendent à chaque détour de sentier...


Sachez que la très grande majorité du film Renoir a été tournée au Domaine pendant l'année 2011.

 

 

Notre guide nous accueille, nous présente une jeune stagiaire en écologie et le parcours que nous ferons.  Il nous explique que les plantes méditerranéennes sont des plantes qui se sont adaptées à la sécheresse en développant des stratégies spécifiques.  Certaines sont des plantes pyrophiles pour qui le feu, qui peut se limiter à un éclair sec tous les 60 à 70 ans, est régénérateur et favorise la reproduction des espèces.

 

Avant d’aller explorer certaines allées du Jardin, notre guide nous indique de la belle terrasse à l’arrière du bâtiment principal en rénovation

les îles de Port-Cros et du Levant qui s’étalent au loin dans la brume ainsi que la pointe Est de l’île de Porquerolles.

Nous commençons notre périple au Jardin des Canaries où nous admirons des dragonniers qui sont des herbes et non pas des arbres malgré leur taille.

 

Nous passons en Australie et nous arrêtons devant une brousse dominée par les eucalyptus et les mimosas.   Celui ci-dessous a presque 100 ans (1925) et perd son écorce. 

Il en existe 680 espèces dont une dizaine seulement comestibles pour les koalas.  Nous connaissons tous les propriétés antiseptiques et antibactériennes de ces arbres qui sont par ailleurs arrivés en Corse en 1880 pour assécher des zones marécageuses.  S’ils se plaisent, des forêts naissent ce qui a d’ailleurs créé un problème au Portugal qui fait dorénavant face à un désert de biodiversité. 

Quant aux mimosas il y en a près de 1000 espèces.  L’acacia ou mimosa est arrivé en France en 1890.  En réalité c’est une peste végétale.  On retrouve l’acacia Delbata partout car il libère du tanin. 

Nous admirons une plante pyrophile de 200 ans qui pousse de 1 cm par an.

Notre guide s’arrête ensuite près d’un callistemon, plus connu sous le nom de rince-bouteilles, plante pyrophile aux fleurs riches en nectar dont les graines ne se disséminent dans le milieu naturel qu’après le passage du feu. 

Nous faisons maintenant face à un escalier de pierres, construit par le second propriétaire, bordé de cyprès et qui s’achève de nos jours sur des pins d’Alep, omniprésents dans nos paysages depuis que les forêts de chênes verts diminuent, ainsi que par des eucalyptus pour donner une idée de finitude. Cette perspective ou « grand degré » est l’axe structurant du Jardin des Méditerranées et a été créé par Gilles Clément. 

Veuillez noter qu’entre chaque jardin s’exprime librement la flore méditerranéenne locale.

Nous descendons la première partie de l’escalier et nous arrêtons devant un spécimen du jardin d’Afrique du Sud

puis admirons agaves et aloe-veras au pied de la pergola qui était le jardin des premiers propriétaires, les Courmes. 

Nous rejoignons le jardin d’Amérique subtropicale et croisons un palmier bleu d’Argentine qui reflète le côté luxuriant des paysages sub-tropicaux. 

Nous remarquons que du lierre recouvre le tronc de certains arbres et apprenons que ce n’est pas un parasite.  Il utilise en fait la plante comme tuteur.

Nous voici face à une étendue de stipa, herbe sèche où paissent les moutons en Nouvelle-Zélande et très tendance maintenant. Vous en verrez décorer de nombreux ronds-points !

Nous nous émerveillons ensuite devant les fougères arborescentes, vestiges de l’ère primaire.  Elles nourrissaient les dinosaures et sont plus vieilles qu’eux !

Notre guide nous conduit ensuite au Jardin de la Mer, garage à bateau à l’origine. Notez que les fonds marins se découvrent en palmes, masque et tuba l’été.  Le guide nous explique l’importance de la posidonie et nous parle de l’entretien de la plage du domaine où en fait ce qui pourrait nous paraître devoir être retiré (branche de bois mort par exemple) est en réalité un élément important, le seul déchet étant le plastique.

Nous nous arrêtons plus tard devant le plus vieux chêne-liège du domaine. 

Il a 2 ou 3 siècles et il faudrait le couper pour connaître son âge exact.  Les bouchons se font avec l’écorce-mère sous l’écorce mâle visible à l’œil nu car elle est plus lisse et plus régulière mais il faut attendre 12 ans avant de pouvoir l’utiliser.  L’écorce mâle sert à protéger l’arbre du feu.

La prochaine photo vous projette en Asie subtropicale.  Regardez ces bambous, des graminées géantes ! 

Le puits vers lequel nous nous dirigeons nous fait réfléchir à la gestion de l’eau au Jardin tandis que se dresse derrière une grotte en béton comme il était à la mode d’en construire dans les années 1920.  Un autre exemple se trouve à Paris aux Buttes Chaumont. 

Pas de photo pour le Ginkgo, plante archaïque, mais sachez que c'est le seul arbre qui ait survécu à Hiroshima.

Nous passons devant l’ancien verger et l’ancien potager, admirons des cactus géants,

écoutons notre guide nous parler de la différence entre garrigue et maquis – la première au sol calcaire sur lequel poussent des plantes rabougries, le second caractérisé par un sol acide où poussent des plantes plus hautes comme l’arbousier et que l’on trouve dans l’Estérel et en Corse.

 

Nous passons devant la ferme construite en 1910 et qui fut la première demeure des Courmes maintenant le Café du Jardinier

 

et l’ancienne étable, maintenant la Galerie botanique.

 

Notre visite s’achève, nous remercions notre guide et la jeune stagiaire puis quittons à regret cet endroit féérique avec l’envie pour certains d’aller photographier les plantes rencontrées dans leurs pays d’origine.

Nous quittons ce beau bâtiment,

puis gravissons l’escalier monumental fleuri qui remonte de la mer et celui du centre

qui nous ramène au Pateck.

 

Nous allons nous réchauffer au Restaurant Bistrot Maurin des Maures où nous sommes bien accueillis.  Boissons et gourmandises sont appréciées de tous.

Il est ensuite l’heure de reprendre la route, enchantés par cette merveilleuse journée.

Merci à Alain pour cette randonnée de remplacement qui nous a tous ravis.  Merci également à Nadine, notre  serre-file et à nos chauffeurs.  

Les photos sont d'André et de Dominique.  

 

La semaine prochaine, jeudi 1er mars, G1:

Flayosc la Sigue - 743, moyen **,

15 kms,  D: 400m, départ 8h

Découverte du magnifique panorama du Puy de la Sigue - parking: Jeu de boules à Flayosc. Animateur: Jean Ma

 

 

 

 

 

 

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2018-02-22 – 658 - St Paul en Forêt-Adrech du Bataillon-G2 

23 Février 2018 , Rédigé par Claude C.

2018-02-22 – 658 - St Paul en Forêt-Adrech du Bataillon-G2 

 

Toujours pas de blogueur dans le 2ème groupe, alors Jack, l'animateur du jour, va prendre dès le retour la plume et Claude C. va essayer de faire revivre cette belle randonnée qu’elle avait reconnue en début d’année.

Ce sont 21 randonneurs qui se sont regroupés sur une aire de stationnement le long de la D56 , après le Château de Grime.

Jack présente le parcours de 10 km et 250 m de dénivelée,  « principalement  en forêt, aux sources du Reyran et de ses nombreux petits affluents, avec un tronçon hors-piste pour le franchissement du gué du Reyran. Ensuite le déjeuner se fera au bord du lac de la Garoute et nous reviendrons par l’Adrech de Bataillon et le vallon du Broch. A proximité, à partir d’un petit chemin d’accès à un club d’aéromodélisme du Jas de la Maure, se dressent les menhirs  ».

C’est Jean Claude qui sera le serre-file du jour.

Nous quittons rapidement la route et pénétrons un sous-bois clairsemé, par une belle piste.

 

Une trentaine de ruches, endormies selon Michel, reprendra son activité dans quelque temps.

Nous quittons la piste pour un sentier à  droite qui va contourner le collet d’Arène et sa tour de guet. Sur la gauche, le vallon du Gros Ubac et le vallon du Péchier, qui forment le Malvallon, rejoignent le Reyran à l’est de notre circuit. « Celui- ci à 10 affluents, traverse Fréjus du Nord au Sud, en partie canalisée et se jette  dans l’Argens à hauteur de la Base Nature de Fréjus. »

Nicole est en plein travail.

Nous découvrons les montagnes de Gréolières, sous un ciel voilé et une visibilité médiocre.

Nous passons le point culminant (344 m)  et après cet effort la pause banane se justifie.

 

Gérard va déguster son traditionnel pain au chocolat

Nous descendons vers  le Reyran par des sentes de plus en plus étroites, voire en ornière.

Le sentier disparait le long du Reyran que nous suivons vers l’ouest, jusqu’à trouver un gué approprié.

L’utilisation du sécateur est utile à notre progression.

Le Reyran fait un mètre de large au gué, pour 10 cm d’eau environ  et un petit empierrage permet de passer à pied sec.

« Le débit du Reyran est à son maximum moyen annuel en février soit 1, 14 m3/s ( 1970-2016). A Fréjus, il ne cause pas d’inondations de plaine, comme l’Argens, mais plutôt des crues torrentielles exceptionnelles et du ruissellement urbain, comme le font la Garonne et le Valescure à Saint Raphaël… Son débit instantané maximal observé sur 50 ans (QIX 50) passe à 150 m3/s. Le plus fort débit instantané de crue a été observé le 3 octobre 2015 à 237 m3/s,  en même temps que la hauteur maximale instantanée de 3m…. »

Le Reyran passé il nous faut trouver un chemin pour remonter. Daniel fait l’ouvreur et teste plusieurs percées  plein sud selon le tracé de la reconnaissance; Jack au sécateur dégage la voie choisie. A travers « la jungle » comme le dit Marie  le groupe atteint un bon sentier  et se dirige vers le lac de la Garoute.

Nous sommes maintenant sur une bonne piste bien marchante et nous allons bon train vers notre lieu de pique-nique, en hauteur sur un petit promontoire ensoleillé face au lac.

Le G2 est à hauteur de sa réputation de convivialité : vin d’orange de Daniel, rouge de Josette, rosé de Marie, Mirabelle de Guy, café de Béatrice et Gérard avec ses petits gâteaux, chocolats de Jean Claude et Jack….
Ouah ! et pourtant ils repartent.

Nous passons un vrai pont sur le Reyran et laissons à gauche l’Adrech de Bataillon et la source du Reyran, à 2 km à vol d’oiseau.

Nous quittons la piste pour un petit chemin sur la droite et longeons  le vallon du Broch, encore un affluent du Reyran, de 2, 2 km de long, que nous allons traverser sans peine, en ne mouillant que nos semelles.

Nous voyons  au-dessus de nos têtes la tour de guet du vallon d’Arène à proximité de laquelle nous sommes passés ce matin.

Nous rejoignons la D 56, que nous longeons, au niveau du château de Grime, ancienne maison bourgeoise aujourd’hui à l’abandon.

Le moto-club Les Pitchouns reste  silencieux de toute activité en ce jour de semaine, hors vacances scolaires.

Nous rejoignons nos voitures et quittons nos chaussures boueuses.

Nous n'irons pas voir les pierres levées de Verrerie-Vieille, vues à la reconnaissance.

Nous nous séparons après le pot de l’amitié pris au chaleureux pub Public House de Fréjus.

Merci à Jack pour cette « chouette journée, avec de l’aventure ; J’ai traversé une jungle….avec un guide très rassurant, et une seule arme…. un sécateur !!! Tous les participants étaient très contents …»

Et merci aux photographes, Nicole et Jack.

La semaine prochaine, sous réserve de modification liée au pied encore douloureux de Jean-Louis, jeudi 1er mars :

G2    Départ : 8 H 30    Jean-louis    761-2 Argens Bras et Cauron    facile    13 km    Dh : 170 m
Belle randonnée sur les bords de l'Argens au départ du petit village de Bras
Parking : 11 rue Octave Gérard à Bras 
  

 

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Le lac de Carces-G2-15/02/2018

16 Février 2018 , Rédigé par Jean-Marie

Lac de Carces- G2-674

Pas de blogueur sur cette rando. Vous devrez vous contenter de photos de Nicole et de Jean Bo.

Carcès, superbe village du Haut -Var. C'est Jean Bo qui anime cette rando. 21 marcheuses et marcheurs pour cette grande classique.

Les ruchers

Lecture de l'ancien blog. Ce jour-là il y avait un blogueur !!!

le Canal est toujours aussi bien entretenu.

La traditionnelle "pause banane" avec un drôle de téléphone.

Gouyette-Les Vieux de la Vieille !

Le Grand Retour !

Merci Jean, tout d'abord pour avoir palier l’absence Jean-Louis et ensuite de nous avoir ramenés sur les bords de ce lac que nous ne cessons d'admirer.

La semaine prochaine- Le 25/01/2018

Départ :9H -Jack- 658-Adrech du Bataillon
moyen* 13,5km Dh:315
Belle ballade en forêt aux sources du Reyran et de ses premiers affluents
Parking : Le Château Grime à St Paul en Forêt Coût du trajet A/R :16 €

 

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2018-02-15- 548-3 - Marsaou - Suvieres de Pont St Jean - G1

16 Février 2018 , Rédigé par Claude C.

2018-02-15 - 548-3 - Marsaou-Suvieres de Pont St Jean - G1

 

Notre serre-file en plein labeur de comptage

 

Nous étions nombreux ce matin sur le parking de Pont Saint Jean (Saint Jean de Cannes), sur la D7, à la limite des départements Var/Alpes Maritimes. Est-ce dû à la popularité de notre animateur, Jean Ma., au départ tardif ou à la beauté des paysages promis?... Seule certitude, ce n’est pas la météo,  puisque le ciel nuageux ne nous quittera pas de la journée et ne nous permettra  ni de voir des panoramas dégagés ni d’obtenir de  jolies couleurs sur nos photos.

Quoi qu’il en soit, notre serre-file Bep’s a compté 29 randonneurs ce jour.

 

 

 

 

Jean Ma. présente le parcours d’environ 14 km et 600 m de dénivelée avec les montées au Marsaou (547m) et aux Suvières (559m) et la découverte du beau site de la Clavette.

Nous commençons la randonnée, en direction de la Baisse du sablier, par une douce montée qui chemine au travers des mimosas bien en fleurs  et de grands eucalyptus. Nos nez sont charmés par leur essence florale.

Après un premier effeuillage nous continuons notre grimpette vers la Baisse du verre. A notre gauche le sommet Pelet  commence à apparaitre entre les branches.

Puis le Marsaou est visible à droite.

Nous contournons une large flaque  et atteignons la Fontaine du Marsaou, qui va désaltérer Frédéric.

Pas trop fraîche?

Nous continuons sur une belle piste, en direction du Col des Trois Termes, où nous faisons la pause banane.

Nous pouvons observer d'un côté Cannes et l'arrière pays et d'un autre côté le Pic de l’Ours et son antenne, dans la brume.

 

Vous pouvez également voir le panorama sur la vidéo avec un clic sur le lien : https://drive.google.com/file/d/14iRrC8GJVFnJxkqB8iFhMZ7bOaNrE3yO/view?usp=sharing

Passée la maison forestière des Trois Termes, nous nous arrêtons pour observer la paon et les wallabys. Le petit qui était encore dans la poche ventrale de sa mère en avril dernier a bien grandi!

Puis nous empruntons le chemin qui grimpe à droite en direction de la Baisse des Pourraques.

Nous voilà dans cette petite clairière de la Baisse des Pourraques (480m), point de départ des deux montées vers les deux sommets du jour. Nous commençons par le Marsaou : la dénivelée n’est pas importante (480-547m) mais la distance étant courte (un peu moins de 250m), la pente est raide.

Les marcheuses gardent le sourire dans l'effort

Au sommet, la prairie offre une vue sur la baie de Cannes et les Iles de Lérins toujours dans la brume et, si l'œil est aguerri, sur  le Mercantour enneigé.

La redescente est un peu plus délicate car les pierres de la sente ne demandent qu’à rouler.

Puis nous enchaînons par la montée vers le sommet des Suvières, par un chemin qui monte plus calmement au départ, en forêt. Nous devons franchir plusieurs arbres déracinés et couchés.

Le parcours du combattant

La phase d’ascension terminale se fait sur les rochers et l’aide des mains est parfois nécessaire.

Le  panorama à 360 degrés est impressionnant, avec les roches de rhyolite rouge pointant dans la verdure, les Iles de Lérins, le lac de la prison en contrebas et la baie de Saint Raphael  et le Mont Vinaigre.

Nous pique-niquons en ce sommet mais rapidement car nous nous refroidissons assez vite, même en l’absence de tout souffle de vent.

Après l'eau, le rosé...

La redescente achevée nous faisons la photo de groupe à la Baisse des Pourraques.

Nous  repartons par un sentier à gauche et nous voilà en direction de la Baisse Violette. Un beau pierrier que certains randonneurs ont déjà monté en trace directe l’an passé.

Mais aujourd’hui prudence, d’autant plus que nous faisons le parcours en sens inverse : nous restons sur le sentier qui serpente dans ce  pierrier.

Après une  bonne demi-heure de marche nous arrivons à La Baisse  Violette et nous prenons le premier sentier à droite, après une petite halte pour prendre la photo sur les deux Perthus.

Nous arrivons au site de La Clavette (363m), un des plus beaux de l’Estérel avec ses rochers tordus, aux  formes que seule l’imagination et les phantasmes nomment de noms d’animaux divers ou de personnages.

Après un petit passage délicat pour descendre du rocher de la Clavette, nous marchons sur un agréable sentier en sous-bois jusqu'au Pas de la Cèpe. 

Notre boucle se termine à la Fontaine du Marsaou et nous retournons alors aux voitures par le même chemin qu’à l’aller, à une variante près.

Nous prenons le temps de cueillir quelques brins de mimosas avant de nous quitter.

 

Nos remerciements vont à Jean Ma. pour avoir proposé et animé cette très belle randonnée et aux photographes Brigitte, Claude C., Dominique et Gilbert pour les belles illustrations.

La semaine prochaine, jeudi 22 février :

G1

Départ : 7H

Alain

823-Brec d'Utelle

moyen***

12km

Dh:800

 

Superbe randonnée sur un sommet à 1604m dans la vallée de la Vésubie ; attention passages alpins.

 

Parking : sur la gauche à la sortie d'utelle

Coût du trajet A/R :68 €

 

 

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840-2-La Garde Freinet-Les Roches blanches-G2-08/02/2018

10 Février 2018 , Rédigé par Jean-Marie

 La Garde-Freinet-Les Roches Blanches-G2
 

C'est par grand froid mais un beau soleil que les 20 marcheurs (G2) du Cercle de Boulouris se sont réunis sur le beau parking des Treilles, équipement sanitaire Premium. Le trajet par la côte  a été un peu perturbé par des travaux dans Ste.Maxime mais il s'est avéré plus facile que par le Luc, avec une durée de 1 h15.
C'est Jean-Marie qui anime cette rando."Pourquoi La Garde-Freinet ? La Garde parce c'est un col qui contrôle le passage de la plaine du littoral à celle de l'Argens. Pourquoi Freinet ? Cela vient de l'ancienne région du Frainex (de Ste Maxime à Cogolin) où poussait quoi … une petite voix proposera "des Frènes" gagné ma jolie !" Un autre participant proposera une autre hypothèse concernant un homme qui freinait… Pas retenue !
 

Cette rando de 10 km et 475  m de dénivelée avait déjà été faite par le G1 en 2016 en montant tout d'abord au Fort Freinet comme Jean-Marie le montre, puis en passant

directement à la Croix des Maures  par un sentier très difficile. Il a donc préféré monter directement à la Croix , se réservant un aller-retour au fort, en fin de randonnée, pour ceux qui le souhaiteraient. De même il a supprimé une partie du retour, une descente très technique et une autre très facile, sans intérêt au milieu des villas.
Mais malgré toutes ces suppressions, nous dit-il, vous allez vous régaler.
A 10 h, nous quittons le parking, bien emmitouflés, en traversant le village avec sa fontaine aux trois bassins encadrés de mascarons.

Jean-Marie nous fait remarquer certains vieux murs où apparaissent des blocs de schiste, cette pierre sera le fil rouge de la journée.
 

Puis il nous arrête devant le panneau indiquant les itinéraires d'accès au Fort et à la Croix avec les passages à risque.
 

Et c'est la montée vers la Croix d'abord en sous-bois puis en plein soleil. Mais il ne fait pas encore assez chaud pour faire fondre la glace qui s'est formée par endroit. A éviter.

Le village commence à se découvrir en contrebas et ça y est nous sommes sur le schiste.
 

Un petit collet et nous gagnons très vite la Croix des Maures où Jean-Marie va nous faire part de la légende qui l'entoure : "La Croix fut inaugurée le 3 mai 1900, jour de la St Clément, patron du village par l'abbé Mathieu qui en était le commanditaire. De 6 m de haut, il l'avait fait construire  dans l'axe de la place principale, en face de la maison du plus riche propriétaire du village, athée notoire. "Jusqu'à la fin de tes jours, tu auras le Christ en face de toi" lui disait-il."
La croix servait de paratonnerre pour le village et fut restaurée en 1978.

 

Quittant la Croix après une belle photo de groupe, Jean-Marie déclare la "pause banane" au petit collet.
 

Puis nous rejoignons un petit parking d'où s'amorce la route des Crêtes Marc Robert, interdite à la circulation. Nous ne l'empruntons  pas mais attaquons un petit sentier en ligne de crête dans la forêt. Vraiment une bonne grimpette dans le schiste mais tout le groupe suit.

Nous sommes sortis de la forêt et le paysage commence à se dévoiler. Vers l'ouest Jean-Marie nous fait découvrir le lac des Escarcets, où nous randonnons presque tous les ans, et la décharge de Balençan, d'actualité. Nous abordons la descente qui va nous ramener à la route forestière que nous ne ferons que frôler, préférant rejoindre la ligne de crête par un sentier.
Premier passage difficile au bord de cette mare gelée car même les lisières sont glissantes. Mais personne ne mettra le pied dans l'eau.

 

Maintenant ça se complique, dans une forte pente c'est une véritable petite cascade de glace qui envahit la montée.

La meilleure solution est de contourner en marchant carrément hors du sentier. Mais nous passons cet obstacle

et le "Pylone", c'est son nom, est en vue. D'abord, arrêt photo pour ce magnifique cairn. Jean-Marie nous en promet un plus gros…
 

Après un petit passage escarpé nous atteignons le pylône

avec une vue superbe vers l'est et la baie de St Tropez et le château de Grimaud.
Encore un petit effort et à 12 h 20 nous atteignons notre objectif, ce filon de quart blanc qui brille dans le soleil.

Jean-Marie explique que les schistes ici présents sont à l'origine de ce filon.
 

Le schiste métamorphique provient d'une argile qui sous l'action de la pression et de la température présente un feuilletage régulier en plans parallèles : la « schistosité ». Le plan de schistosité est oblique à la direction d'aplatissement (la stratification). Deux épisodes de déformation de directions différentes conduisent à la formation de deux directions de schistosité différentes, et à la création de "frites" (morceaux de roche allongés, de section assez petite, typiquement 1 cm ou moins).
 

Parmi les schistes notables, l'ardoise, très plane et de schistosité marquée, se débite en fines dalles servant à la couverture des toitures. On peut aussi utiliser la lauze de schiste, plus épaisse. On parle de micaschiste dans le cas d'un métamorphisme de plus haut grade, qui conduit à la présence de micas blancs (muscovite) ou noirs (biotite) dans le plan de schistosité
La chaleur qui a accompagné la formation de ces schistes a fait " suer" la roche et libérer   des eaux chaudes minéralisées en silice qui ont donné des filons de quartz blancs   apparaissant lorsque l'érosion a "usé" les roches tendres qui les entouraient.
Cf  Wikipédia.

Photo de groupe incontournable.
Nous reprenons le sentier pour rechercher un endroit abrité du vent et aussi pour s'approcher de l'énorme cairn qui mesure plusieurs mètres de haut. Sa forme est maintenant cylindrique alors qu'elle était conique à l'origine comme tout bon cairn.. Jean M. et Annie T vont élargir sa base faute d'augmenter sa hauteur.

 

Difficile de trouver un coin abrité pouvant accueillir 20 randonneurs affamés et le groupe va se partager en trois dans un cercle de 50 m de diamètre mais, protégés par les rochers, ils sont invisibles les uns des autres.
 

Pour une fois le groupe est assez sobre, le G2 deviendrait-il raisonnable ou bien est-ce la présence de nombreux G1 qui nous a phagocytés ?
Jolie coup d'œil sur la baie de St. Tropez qui méritait ce coup de zoom.

 

Nous ne traînerons pas, la sieste et les jeux de cartes ne sont pas au programme et nous repartons vers le "Pylone". Mais là nous empruntons une large piste "confortable", en descente vers la route forestière. Attention encore à quelques zones de glace.
Par la route forestière, nous rejoignons le parking de la Croix et nous entamons la descente vers le village.

 

Une remarque importante : aujourd'hui, aucun effeuillage nous sommes toujours aussi emmitouflés.
Arrivés à la grande piste, tous les participants décident de remonter au fort. Par de nombreux lacets assez pentus nous gagnons l'extérieur du fort.

 

Arrivés au sommet, Jean-Marie nous expliquera qu'en fait ce n'est pas un fort mais un castrum, un village médiéval entourant un château, le tout ceinturé pour moitié par un fossé servant à la fois de défense et de réservoir d'eau équipé d'un déversoir faisant office de décanteur.

L'ensemble aurait été construit autour des Xème-XIIème siècle soi-disant par les Sarrasins. Mais les fouilles n'ont jamais pu confirmer leur présence en ce lieu. Au XIII ème siècle le village fut abandonné au profit du Col de la Garde. Le château fut détruit en 1589 lors des guerres de religion.
 

Montée au château par un escalier qui donna le vertige (surtout en pensant à la redescente) à plus d'un ou une, puis tour des ruines du château, 120 m2 et vue

panoramique puis descente dans "la rue principale" du village.

Le four à pain et le grenier.
Finalement la descente par l'escalier se passa bien en s'appuyant à droite sur le rocher.

 

Il est temps d'aborder les lacets qui nous ramèneront à la grande piste.

Quelques minutes avant l'accident

A deux lacets de l'arrivée, un des randonneurs glissa et tomba entraînant Yvette qui marchait devant.
Aidée par deux autres randonneurs elle put rejoindre la grande piste où une voiture la ramena au parking. De là, L’Hôpital de Fréjus-St.Raphaël, fracture de la cheville plâtrée immédiatement.
Dommage de terminer ainsi cette belle journée.
Merci Jean-Marie, tous les participants ont apprécié les découvertes qu'ils ont faites et meilleurs vœux de prompt rétablissement à Yvette. 
Merci aux photographes André, Jean-Marie et Nicole.

La semaine prochaine
G2- Départ :8H30 Jean Bo-674-Lac de Garces
Facile -11km -Dh :250

Voir une des merveilles de la Provence Verte, Carcès joli village aux 6 rivières, son Lac et les chutes du Caramy.

Parking : 393 bis route de Bagnols à Carcés-Coût du trajet A/R : 34 €
 

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Les ISSAMBRES - La Garonette - G1 - N° 526 - 08/02/2018

9 Février 2018 , Rédigé par Gilbert

Les Issambres - La Garonette - G1 - N°526 - 08/02/2018

Boulouris n'ayant pas le "privilège" d'être situé en région parisienne cette semaine, Joël s'est résigné à annuler la rando-raquettes initialement prévue à Gréolières, faute de neige.

En remplacement, Joël nous propose une randonnée bien connue des randonneurs du cercle de Boulouris, sur le territoire des Issambres.

12 randonneurs sont présents ce matin malgré la température plutôt fraiche ( entre 2 et 3°c) et la présence d'un petit vent glacial.

Aussi pour ne pas risquer l'accident musculaire, Joël nous propose un petit échauffement suivi de façon très sérieuse.

 

 

Avant de donner le top départ, Joël nous donne les principales infos sur cette randonnée:

"Nous suivrons la Garonette durant la première partie de notre marche, puis une montée progressive nous amènera au col de Valcologne. Et enfin, après la pause déjeuner, la grosse difficulté du jour, la montée très raide de Cabasse, suivie d'une descente tout aussi raide. La distance à parcourir est de 16,7 km et le DH de 460 m."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dominique Gil dans un numéro d'équilibriste, franchit finalement sans encombre ce premier gué sur la Garonette.

 

Bonnets, gants et doudounes sont fortement appréciés ce matin.

 

Un peu plus loin, nous découvrons sur la rive gauche de la Garonette une stèle à la mémoire d'un jeune pompier disparu lors d'un incendie datant de 1982.

 

 

"Et au milieu coule une rivière...". La Garonette dévalle tranquillement jusqu'à la mer.

 

 

 

Difficile de dire qui est qui. Avez vous deviné?

 

Nous profitons des installations de cette cabane de chasseurs pour reprendre des forces: c'est la pause banane.

 

 

Adossé à un amandier en fleur, nous posons  pour la photo de groupe.

 

 

Nous reprenons notre route en direction du col de Valcologne.

 

 

Sur ce tronçon facile, la présence du soleil et maintenant l'absence de vent nous donne l'opportunité de nous  découvrir.

 

 

Tête baissée, la troupe suit son chef sans rechigner.

 

 

Sous ce ciel bleu azur, le massif des Maures est superbe.

 

Il est 11h 30' environ, et nous atteignons maintenant le col de Valcologne. Nous devinons au loin la crête enneigée du plateau de Caussols.

 

 

Nous sommes dans le massif des Maures, et ici aussi le roi de de la forêt est le chêne liège.

 

Nous apprécions ces larges pistes, d'autant plus que cet après-midi le menu sera plus indigeste.

 

 

 

A propos de menu, c'est le moment où Joël nous propose la pause pique-nique. Tel un balcon sur la mer, nous nous installons à flanc de colline avec pour décor la grande bleue et au deuxième plan la presqu'île de Saint Tropez.

 

 

 

- "Non, mais Joël, tu vas la lâcher ta bouteille de rouge: oui ou non!!!"

- "Eh, Annie. Si je veux.C'est qui le patron ici???"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une heure plus tard, il est temps de lever le camp.

 

 

 

Le massif des Maures à perte de vue.

 

Surplombant la méditerranée, le massif des Maures fier de 60 km de long pour 30 de large occupe une superficie de 135 00 hectares dans le département du Var. Autrefois il englobait la Corse et la Sardaigne, c'est pourquoi les paysages y sont si semblables.

La flore est une flore méditerranéenne essentiellement composée de châtaigneraies, de forêts de chênes lièges, de pins parasols et de zones de maquis. Les genêts, les lavandes stoechas, les narcisses mais aussi l'immortelle embaument ses pentes, alors que cistes, asphodèles et bruyères colorent le paysage.

Plus de 130 espèces protégées sont répertoriées dans le massif dont des espèces endémiques comme la renoncule de Revelière. On y trouve aussi des orchidées sauvages comme les Ophrys, les Serapias, ou même des Spiranthes, mais aussi des fougères et des mousses rares.

 

Nous voici au pied de la difficulté majeure de cette randonnée : la montée de Cabasse.

Joël nous accorde une petite pause avant de nous lancer dans cette ascension.

 

 

 

Derrière Joël et Marc loin devant, le reste de la troupe s'étire doucement, chacun montant à son rythme.

 

 

 

Magnifique vue sur le golf de Fréjus- Saint Raphaël.

 

 

La descente n'en est pas moins périlleuse.

 

 

Mais les 12 randonneurs du jour sont des randonneurs aguerris. Personne ne manque à l'appel au bas de cette descente.

 

Nous parcourons les derniers hectomètres de cette rando en tous points réussis avec une météo exceptionnelle.

 

 

 

 

Arrivés aux voitures, Joël précise que nous venons de parcourir 18 km et 557 m de dénivelé cumulé.

Puis nous nous retrouvons dans ce bar de Saint Aygulf, pour achever cette belle journée.

 

Remercions Joël pour cette super randonnée, et espérons que la sortie "raquette" sera possible l'année prochaine.

Les photos sont de Gilbert.

 

La semaine prochaine, jeudi 15 février :

Départ :8H30 Jean Ma 548-Sommet du Marsaou
moyen***
14,5km
Dh :700
Vues magnifiques sur les sommets de l'Estérel avec sentiers parfois très raides
Parking :sur N7 en direction de Cannes avant le
Pont St Jean
Coût du trajet A/R : 16 €

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92018/02/01 – N°  555- G1 et G2 – CABASSE

3 Février 2018 , Rédigé par Claude C.

2018/02/01 – N°  555- G1 et G2 – CABASSE

 

 

Les deux groupes de  marche retrouvent  le même parking, à la sortie de Cabasse, direction Carcès, face à l’ancienne usine de bauxite, avec un décalage d’une trentaine de minutes.

 

Deux animateurs, Joël pour le G1 et Jean Bo. pour le G2 nous proposent des trajets en ce lieu, riche en Histoire.

 

Les deux parcours très légèrement différents mais avec les mêmes centres d’intérêt, dont nos retrouvailles au restaurant de Cabasse pour la pause déjeuner.

 

 

 

 

Concernant les cotations, il est annoncé : 15 Km et 600 m de dénivelée pour le G1, 10 km et 380 m de dénivelée pour le G2, avec au départ pour les deux groupes une pente courte mais un peu raide.

 

Joël nous présente la marche du jour et les 14 randonneurs descendent au bord de l’Issole, affluent du Caramy, qu’il rejoint au Nord de Cabasse et donc sous-affluent de l’Argens. Bien que  sa période de hautes eaux se situe statistiquement en janvier-février, il n’y a pas d’eau sous le pont.

Notre sentier, régulièrement marqué de points jaunes,  grimpe alors en sous-bois épais et peu lumineux,avant de déboucher le long la falaise.

Nos 25 amis du G2 emprunterons le même trajet, justifiant ainsi l’abandon de l’appelation « Petites jambes ». Jean présentera son parcours en fôret.

Le G2 pendant l'effort

La falaise du Trou aux fées surplombe l’Issole.

Des habitations troglodytes ont été construites dans la falaise.

« La maison de la fée (Oustéou dei Fado) à Cabasse habitat troglodytique censé avoir fonctionné comme maladrerie […] domine le pont de l’Issole […]. Creusée dans une faille élargie sur la rive droite de l’Issole, obstruée sur toute sa hauteur (15m) par un mur au mortier, elle abrite des locaux habitables 200m2 sur quatre niveaux (six ou sept d’après le bulletin de la société préhistorique  française de 1923) mais n’est accessible que par une plate-forme rocheuse suspendue à une douzaine de mètres au-dessus du sol…. Pendant les guerres du 18 ème, l’Oustéou dei Fado sert de grenier ou de cache pour les habitants et les caisses contenant les papiers importants de la communauté sont placés sous la garde quotidienne d'hommes.»

Après un passage sur des dalles calcaires le long d’un à-pic, nous repassons en sous-bois .

Nous atteignons rapidement la plate-forme de Notre Dame du Glaive, quelques centaines de mètres plus loin.

Madame Passeron, qui  a la gentillesse de nous faire découvrir le patrimoine de Cabasse, nous y attend. Elle nous accompagnera lors des visites des trois édifices religieux de la journée .

Notre guide nous explique alors pourquoi  les  cabassois sont très attachés à ce lieu : « Les sarrasins, débarqués d’Espagne, installés dans les forêts et terres de la côte, vont souvent servir de mercenaires aux conquérants du pouvoir. Pour paiement de leur aide, ils ont le droit de razzias sur toute la région. Plusieurs fois ils vont passer par le défilé pillant tout sur leur passage. Le mardi de PAQUES 760, les Sarrasins viennent une nouvelle fois piller à CABASSE mais cette fois-ci les habitants se défendent. Une violente bataille s'engage au pied de la colline dans la plaine de St Loup ; les cabassois adressent alors une prière à la VIERGE pour qu'elle leur donne la victoire. Elle leur apparaît armée d'un glaive menaçant ; les envahisseurs s'enfuient pour ne plus revenir. Les vainqueurs reconnaissants bâtissent un oratoire dédié à la VIERGE et y déposent leurs armes en témoignage de grâce. La chapelle sera construite ensuite sur le site,  rebatie en 1621, puis rallongée d’une  travée de nef.  Durant le 18ème siècle, NOTRE-DAME est invoquée  à plusieurs reprises, pour protéger les cabassois, soit lors des guerres soit lors  d’épidémies ...  Au 19ème siècle, les pèlerinages du mardi de Paques passent  au lundi. »

Le bleu de la peinture représentant une vierge auréolée portant un bouquet de fleurs, et entourée de colombes  illumine la façade.

Devant la chapelle, un calvaire avec  une piéta (Marie tenant son fils mort dans les bras) correspond  à l’avant-dernière station du chemin de croix qui part du village en face de l’église.

Sur le côté, un autel entouré de bancs de pierre en hémicycle  a été construit pour les messes en plein air.

De l’autre côté une allée mène au jardin de la Vierge à l’enfant.

Par suite de vandalisme, la statue initiale a du être remplacée par une nouvelle, sans enfant.  Le dolmen du Pont, érigé sur le plateau à proximité du confluent de l'Issole et du Caramy et menacé par l'extension de la carrière de bauxite, a été entièrement démonté et remonté avec la même orientation. Nous passerons à côté sans le voir.

L’intérieur de la chapelle renferme de nombreux ex-votos. De part et d’autre de l’autel des cabinets en bois renferment des statues de la vierge, tout de blanc vêtue, l’une en cire fragile et l’autre, sa copie qui est sortie pour les pèlerinages.

 

 

A gauche de l’entrée, une statue de Saint Joseph et à droite, une fresque datée de 1739 et découverte lors de grattage des murs illustre que la chapelle était administrée par les Pénitents.

 

 

 

 

Nous quittons le site en empruntant les marches du chemin de croix.

Nous découvrons la Chapelle Saint Loup. 

« On trouve des premières traces de sa construction en  1526, mais elle pourrait être plus ancienne. Située près d'une villa antique, la partie sud de sa nef a été bâtie au XVème ou au XVIème siècle, la partie nord entre 1616 et 1622. Elle fut complétée au XVIème siècle par un ermitage, détruit au XIXème … Les saints protecteurs du village sont Saint Pons, Romain converti et Saint Loup évêque de Troyes qui revenant du monastère de Lérins fit halte à Cabasse. »

Le deuxième groupe visitera l’intérieur qui permet de voir les deux chapelles et les grandes fresques  récentes qui illustrent l’histoire du bourg.

Après une brève pause banane, les deux groupes vont terminer leur  descente et atteindre  la plaine argileuse et ses vignobles.

 

Les  randonneurs du deuxième groupe vont  emprunter la route directe pour rejoindre le départ du sentier menant au dolmen de la Gastée.

Ils passent le long du domaine viticole du Château Requier, Celui-ci s’est développé sur l’ancienne ferme des Templiers.

Les marcheurs du premier groupe vont faire une boucle  d’un peu plus de 4 km pour rejoindre Colles d’Anvignes, environ 150 m plus haut, puis redescendre par  les Bouissières.

Leur chemin fait alors prendre de grands risques en longeant des travaux forestiers!!

La pluie s'intensifie et il faut protéger tant les marcheurs que les sacs.

Les randonnées nous offrent parfois des vues surprenantes, tel ce phaéton hippomobile parmi les oliviers.

Le sentier étroit qui nous mène au dolmen va serpenter en forêt. 

Soudainement le premier groupe entend des voix et des rires, puis apparaissent des corps : nos amis du deuxième groupe sont déjà  sur le site du dolmen et nous accueillent.

Ils vont prendre le chemin pour le restaurant mais, avant ils nous laissent un défi : l’évaluation du poids de la pierre supérieure du dolmen. Nous ferons moins bien que Michel dont l'estimation a été exacte à 10% près.

En effet, la dalle de couverture est décrite à 5 tonnes à l'origine (elle a  été trouvée par terre et cassée à un coin).

« Les fouilles pratiquées ont révélé entre autre la présence de quelque 80 corps et une trentaine de kilo d'os calcinés. Sa chambre carrée est séparée en deux par une dalle verticale et ouvre sur un couloir de 2m de long. On a trouvé 1600 dents et ossements, et près de 80 corps ensevelis… Des poteries ou parures campaniformes d’origine ibérique, y ont été retrouvées, preuve du déplacement d’individus ….  ».

Sur le chemin de retour les filles sont bien patriotes.

Nous retrouvons nos amis déjà attablés mais nous attendant pour trinquer avec la sangria.

Un agréable repas suit (terrine de campagne maison, suprême de pintade aux champignons, tarte poires et amandes) et après le café nous retrouvons « l’ami Jean-Pierre » qui fait chanter les randonneurs.

La pluie a cessé  et nous prenons la direction de l’église Saint Pons, avec Madame Passeron qui nous a rejoint pour partager le dessert.

« L’église de cabasse, placée sous le patronage de Saint Pons, a remplacé au XVIè siècle un édifice du XIIè s. dont il ne reste que le clocher. Le portail est de style gothique flamboyant. Mais le tympan, en argile,  bien plus récent contraste…

Sans l'assistance d'un précieux éclairage électrique, l'intérieur serait très sombre (les étroites baies percées dans les murs sont décorées de beaux vitraux qui laissent peu passer la lumière)….

La décoration est des plus soignées : des retables en or, une reconstitution de la grotte de Lourdes avec la Vierge et Bernadette, de nombreux arcs doubleaux des croisées d'ogive retombent sur des culs-de-lampes représentant divers symboles (anges, têtes grimaçantes, coquilles, animaux...).

Le collatéral accueille une petites collections de pièces anciennes découvertes dans la région : autel-cippe paléochrétien, chapiteau de l'ancien château médiéval représentant une joute entre deux chevaliers, urne cinéraire du Ier siècle, morceau de miliaire romain, ancien autel médiéval... »

Le retable en bois doré sculpté en 1543 est d'Antoine Imbert. Les Saints Protecteurs entourent le tabernacle, à gauche Saint Loup et Saint Michel, à droite Saint André et Saint Pons.

Après une photo des deux groupes, nous quittons Madame Passeron en lui adressant nos chaleureux remerciements.

Le deuxième groupe qui va rejoindre le parking directement. Le premier groupe va faire une dernière boucle et monter sur la ligne de crête face à notre trajet du matin. La route en sortie de Cabasse s'élève raidement et le cycliste peine autant que nous.

Nous empruntons ensuite la piste Le Défens.

En haut, nous passons devant une stèle aux combattants du maquis, malheureusement  dégradée : ce plateau servit de lieu de parachutage durant la seconde guerre mondiale.

"Le problème crucial à résoudre est celui de l’armement du maquis. Il faut prévoir des parachutages d’armes et de munitions […]. Pour ce faire,
on a créé à Londres la S.A.P. (Section Atterrissage et Parachutage) dont la responsabilité pour le Var est confiée au Commandant Berthe. Le sud
du département étant trop surveillé par les allemands, les parachutages ne seront possibles que dans le centre et dans le nord. […]. Dans la nuit
du 27 au 28 mai, quinze conteneurs et dix paquets sont largués sur le plateau du Défends près de Cabasse. L’équipe de Vins récupère armes,
munitions et matériel divers et le transporte […] dans la grotte de la Baume de Savoye."

Sur la plate forme, près de l'antenne, sous un ciel gris, nous avons une nouvelle vue sur le village et sur la falaise de Cabasse.

Une dernière descente un peu raide et glissante nous ramène le long de l'Issole.

Nous quittons nos chaussures bien chargée d'argile avant de reprendre nos voitures.

Nos remerciements vont à nos animateurs Jean Bo. et Joël pour cette randonnée très agréable, riche en informations sur le patrimoine du Var et pour l'organisation de ce repas convivial au restaurant. Les photos sont de Claude C., Jean Bo. et Nicole ; merci à eux.

La semaine prochaine, jeudi 8 février :

G1

Départ :

Joel et Jack

Sortie raquettes

moyen**

6,5km

Dh :400

Sortie inédite pour une ballade en raquettes des neiges à Gréolières ;le parcours sera adapté à la situation et aux participants ; il faudra se faire connaître à l'avance pour prévoir la location du matériel

En cas d'absence de neige, Joël prévoit une randonnée de remplacement

Parking : Gréolières Les Neiges Bld du Grand Pré

Coût du trajet A/R :60 €

G2

Départ :8H30

Jean
Marie

840-2 Les Roches Blanches

moyen*

10km

Dh:320

Objectif : les Roches Blanches, une curiosité géologique à découvrir

Parking : Parking du stade à La Garde Freinet

Coût du trajet : 32 €

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2018/01/25 – N°879 - G1 et G2 – L’Endre-Les Flacs

27 Janvier 2018 , Rédigé par Claude C.

2018/01/25 – N°879 - G1 et G2 – L'Endre-Les Flacs

 

 

Ce jour, c’est notre traditionnelle « Rando-Galette ». De nombreux gourmands se sont donc réunis, bravant les pronostics de pluies,  sur le parking de la piste de Palayson, pour une ballade en plat pays. Effectivement le ciel est bien gris et menaçant. Mais pas de précipitations au départ.

Nous avons deux animateurs, Anne-Marie et Alain, qui nous ont concocté un parcours nouveau dans la Forêt Domaniale de la Colle du Rouet et qui vont guider les deux groupes toute la matinée, la séparation n’intervenant qu’après le déjeuner : le G1 fera  une boucle légèrement plus longue que celle du G2 (en bleu sur la carte), avant de rejoindre les voitures.

Il nous est donc annoncé 13 km pour le G1 et 12 km pour le G2, avec environ 210 m de dénivelée (+ ou - 10% selon le groupe).

Nous avons également deux serre-files, Joël et Frédéric.

 

Deux randonneuses, s’étant un peu perdues sur la route, annoncent leur retard au départ. Joël profite donc de ce délai pour échauffer le groupe, dans une ambiance détendue et quelque peu dissipée, comme vous pourrez le constater en regardant la vidéo prise pour notre Maître blogueur, qui s’est ainsi dispensé de quelques élongations…. Cliquer donc sur le lien suivant et vous pourrez élire le randonneur le plus sérieux dans l’exercice ou retrouver la propriétaire de ces belles chaussures bleues toutes neuves….

 

En piste!

 

 

La dernière voiture étant arrivée, le départ des 48 randonneurs est donné. Parmi eux nous ont rejoint Marie-Christine, habituellement marcheuse du lundi 14 h et une invitée, Pauline, fille de Dominique G. Nous quittons rapidement la piste de Palayson pour prendre une sente à gauche, direction le Trou de la Jarre. Le groupe s’égrène rapidement, les conversations soutenues prenant le pas sur le rythme de marche.

 

 


Nos serre-files sont en bonne compagnie.

La plaine de Palayson est cernée par trois unités de ryolite amarante : le massif de Roquebrune, l’Estérel et le massif de la Colle du Rouet. Elle correspond à la dépression permienne dans laquelle des alluvions se sont déposés au Quaternaire. Ses terres sont donc riches en matières organiques et fertiles.

Le rocher de Roquebrune dans la brume matinale

La forêt présente de très beaux pins parasols et le maquis bas est constitué de différentes espèces de cistes, de bruyères et de plus rares lavandes.

Au fond l'extrémité du Massif de la Colle du Rouet

La zone est également caractérisée par la présence de mares cupulaires et de ruisseaux temporaires.

 

Le chemin qui descend maintenant va nous faire traverser le premier gué. Mais force est de constater l’absence de ruissellement important.

Les randonneurs font quand même de gros efforts pour ne pas se mouiller les pieds.

Le deuxième gué est à sec.

 

Voilà enfin un ruisseau qui s’écoule, mais son gué est également quasi sec.


Nous voilà arrivés sur le site traditionnellement dénommé « le trou de la Jarre ».

Vous pouvez visionner le site grâce au lien suivant : https://drive.google.com/open?id=15o_m-4_GOambZw8Ve0lI66tDTB2A8g14

 

Anne–Marie et Alain nous indiquent que, selon des informations recueillies sur site « par une spécialiste » ce lieu serait en fait le Saut de l’Anguille, le trou de la Jarre correspondant à la mini mare croisée juste en amont. Mais nous restons quelque peu dubitatifs, notre trace ne croisant pas le ruisseau de la Font des Anguilles. Peut-être recevrons-nous des commentaires avisés qui nous éclairerons.

 

 

Il est l’heure de la pause banane mais le troupeau rencontré dégage une odeur peu apéritive.

"La chèvre du Rove est un animal majestueux avec de superbes cornes en forme de lyre. Elle est très rustique et parfaitement adaptée au climat méditerranéen aride. Elle est très appréciée des éleveurs ovins transhumants, elle produit peu de lait mais celui-ci a un très bon rendement fromager. Le bon taux de matière grasse de son lait confère à ses fromages une onctuosité remarquable et un goût subtil. La brousse du Rove est une fabrication fromagère faite à base de lait de chèvre du Rove et de vinaigre d’alcool et est généralement consommée avec du sucre ou du miel."

Notre  chemin contourne  un petit étang juste avant d'atteindre l’étang des Flacs. Les plus courageux y descendent pour sortir les bananes des sacs.

Le premier étang
L'étang des Flacs

 

Voilà la pluie qui fait sortir pèlerines et parapluies.

L’arrivée à l’aire de pique-nique est proche. Alain sera le seul à passé le gué de l’Endre, cours d’eau de 25 km et affluent rive gauche de l’Argens. 

Des petits groupes se forment pour le déjeuner, recherchant l’abri des arbres et des zones peu humides pour s’assoir.

La pause sera courte bien que la pluie se soit arrêtée. Et deux groupes se forment alors, 29 randonneurs pour le G1 et 19 pour le G2.

Nous laissons la plume à Jean-Marie pour nous relater le retour du G2 .

 

Alors que le G1 s'éloigne sur les bords de l'Endre, Alain présente le blog du 24 février 2011 relatif à une rando qui empruntait une partie du chemin que nous allons faire cet après-midi.

Tous les participants sont très intéressés malgré la pluie qui a repris. Alain, tout en marchant entreprend la lecture de ce document de plus en plus imbibé. Débat autour du rédacteur: Gérard ou Jean-Marie. Celui-ci ne reconnait pas son style et finalement, une phrase dans le blog confirmera bien la signature de Gérard.

Nous atteignons le bord de l'Endre au niveau du parcours de golf. Le sentier est agréable 

mais de nombreuses "embâcles" encombrent le lit de la rivière. Gare aux inondations !

Photo du groupe dans les embâcles.

Lorsque nous atteignons le Pont de L'Endre et son parking célèbre pour d'autres départs de randonnée, nous empruntons un petit sentier qui va nous ramener à nos voitures.

Alain proposera une petite prolongation de 500m jusqu'à un superbe pin parasol où nous ferons la photo de groupe. Mais il fallait choisir : ou le pin parasol et des randonneurs tout petits ou pas de pin parasol et de beaux randonneurs.

Le blogueur a tranché.

 

Lorsque nous arrivons aux voitures, nos amis du G1 sont déjà là, arrivés depuis peu, après une petite boucle supplémentaire.

 

En effet, le G1 a suivi le lac de l’Endre et le Golf de Saint Endréol avant d’atteindre  le Pont de l’Endre.

Nous terminons notre randonnée par la piste des Pins Pignons.

La marche est tranquille, l’ambiance est à la gaité et notre animatrice en profite pour rester branchée….

 

Après nos retrouvailles avec nos amis G2 nous allons rejoindre la Bouverie où l’Actu Bar va nous accueillir avec galette ou brioche et cidre. 

 

Nos remerciements vont à Joël pour l’organisation de ce très agréable et sympathique moment, à nos guides Anne-Marie et Alain pour cette belle balade, et à nos photographes Brigitte, Claude C., Gilbert et Jean-Marie qui illustrent ce blog.

 

La semaine prochaine, jeudi 1er février :

 

G1

Départ : 7H

Joël

555- Cabasse rando-restaurant

moyen***

14,6km

Dh:618

 

Parking : Pont sur l'Issole au carrefour de la D13 et la D79

Coût du trajet A/R :38 €

G2

Départ:7H30

Jean

idem

moyen*

9,7km

Dh:250

Dans la vallée de l'Issole à la découverte de sites préhistoriques, de maisons troglodytes, de rues étroites médiévales, de la chapelle ND du Glaive
Restaurant:La Table de Saint Pierre à Cabasse Sangria et tapenade, Terrine de campagne maison, Suprême de pintade aux champignons, Tarte aux poires et amandes, Vin en pichet et café. Inscription au restaurant avant le 25 janvier.

 

 

 

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SALERNES - Le tour du Babadié - G1 - 742 - 18/01/2018

19 Janvier 2018 , Rédigé par Gilbert

SALERNES - Le tour du Babadié - G1 - 742

Sur ce parking de Salernes, nous retrouvons ce matin les deux Jean (J.Bo pour la conduite de cette randonnée, et J.Ma en qualité de serre-file). La température extérieure se situe entre 6 et 7°C. Les conditions météo sont bonnes.  Le vent a bien faibli depuis la veille sur le département du Var.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean Bo nous fait une présentation rapide de cette randonnée, qu'il qualifiera de très tranquille:

"De belles pistes sans difficulté nous ferons découvrir la campagne Salernoise à travers bois, vignes et oliveraies autour du sommet local, Le Babadié, qui culmine modestement à l'altitude de 487 mètres."

La précédente mouture de cette randonnée date de décembre 2015, et à cette époque 38 randonneurs étaient présents.

Aujourd'hui, nous ne sommes que 26 participants, ce qui n'est déjà pas si mal.

 

 

 

Cette randonnée en boucle va nous faire parcourir 16,4 km, pour un dénivelé de 320 m.

 

 

 

 

 

Plus de trains, plus de rails, seulement une ancienne maison de garde-barrières dont nous reparlerons un peu plus loin, mais il nous reste cette ancienne voie ferrée transformée en chemin de randonnée pour notre plus grand plaisir et que nous allons emprunter dès le départ.

 

Petit historique de la ligne de chemin de fer reliant  Nice à Meyrargues:

1886 Début des travaux (à partir de Draguignan vers l'ouest) de la ligne Nice-Meyrargues.

1892 La ligne Nice-Meyrargues est achevée.

En août 1944, l'armée allemande détruit plusieurs ouvrages de la ligne pour couvrir sa retraite.

La Compagnie des chemins de fer de Provence étant dans l'impossibilité financière de reconstruire les ouvrages détruits, en  1954 l'état cède gratuitement l'emprise de la voie et tous les ouvrages aux communes.

 

 

Passage obligé, ce vieux pont de pierres enjambant un affluent de la Bresque, est toujours opérationnel malgré le poids des ans (et aussi le poids des randonneurs).

 

 

A défaut de regarder les trains passés, on s'occupe avec le passage des randonneurs.

 

 

Et pour se réchauffer, quoi de mieux que cette montée qui va rapidement faire éclater le groupe.

 

 

 

Il y a l'avant-garde...

 

... et puis il y a quelques attardés.

 

 

Heureusement, à la faveur de la pause "effeuillage", le regroupement est effectué.

 

 

Nous en avons presque terminé avec la principale difficulté du jour quand Jean Bo nous autorise la pause "banane".

 

 

Bananes et autres produits dopants avalés, le groupe est vite remis en ordre de marche.

 

Sur le plateau du Babadié, nous abordons maintenant la partie facile de notre randonnée sur des sentiers très roulants propices aux bavardages.

"Si ces dames veulent bien se taire !!!", comme dirait un certain Daniel Ro.

 

Voilà un randonneur heureux!!!

 

Mais les autres ne le sont pas moins.

 

 

A flanc de colline le village de Tourtour classé dans les plus beaux villages de France.

 

Perché à 635 m d’altitude, c’est à juste titre que Tourtour est surnommé « le village dans le ciel de Provence ». Les maisons de pierres coiffées de tuiles rondes, la place des Ormeaux et ses huit fontaines, les passages voûtés et les ruelles baignées de soleil... Tout y est ! L’enceinte du château médiéval et le château du XVIIe S racontent plusieurs passés du village.

 

Quelques flaques d'eau viendront perturber notre marche en avant. Aucun incident n'est à déplorer.

 

Jean Bo nous conte l'histoire d'un sentier disparu au fil du temps, mais miracle celui-ci semble avoir été à nouveau découvert si l'on en croit ce début de trace? Affaire à suivre.

 

 

A la faveur de cet arrêt, Jean nous fait la lecture des principales sources d'intérêt concernant le village de Salernes.

 

Situé dans la vallée de la Bresque, au confluent du Pelicourt et de la Grave, cette petite ville est une cité artistique et industrieuse.

C'est un village au patrimoine historique important à flanc de collines à l'abri des vents, dans la douceur du climat méditerranéen, il est agréable de flâner dans les ruelles étroites aux maisons pittoresques en admirant au passage l'église du XIème caractérisée par sa porte et ses 2 clochers, les nombreuses fontaines à l'eau si claire.

 

Salernes, village du Haut Var, est réputé depuis le début du XIXe siècle pour sa production de carrelage rouge hexagonal appelé : « tomette ». Originellement, le village était basé sur une économie agricole. On produisait de l’huile, du vin, des figues, du blé, des haricots, des melons et des pêches. On trouvait également des filatures de soie, des fabriques de chapeaux et de draps grossiers.

Dès la fin du XVIIIe siècle, les habitants de Salernes ont commencé à exploiter la richesse des ressources locales pour améliorer leur niveau de vie d’agriculteur. Ils commencèrent à produire de la faïence comme à Varages, mais après la Révolution, le marché de la faïence diminue progressivement. Salernes se reconvertit dans la fabrication par la terre cuite. Ainsi à partir des années 1830, des dizaines de petits ateliers se sont créés sur le territoire : fabriquant des tuiles, des briques, des tuyaux, des malons et des poteries utilitaires, pour les besoins locaux.

Cependant, la qualité exceptionnelle des gisements d’argile de Salernes - argile rouge ferrugineuse - a poussé les fabricants de Salernes à se spécialiser dans la fabrication d’un mono-produit : le malon hexagonal rouge : appelé tomette.

 

Après avoir quitté la partie boisée de notre parcours, nous abordons maintenant un secteur consacré essentiellement à la culture de la vigne et de l'olivier.

 

Attirées par la belle couleur jaune de ces coings, quelques chapardeuses se contenteront d'une maigre récolte.

 

12h 30' bien sonnées. Il est temps de se restaurer. Nous retrouvons notre table habituelle bien exposée aux rayons du soleil.

 

 

 

 

 

 

 

 

Digestion difficile, Jean-Michel?

 

 

Et c'est reparti pour le dernier tronçon de cette randonnée.

Sur notre droite, un magnifique domaine viticole

 

Regroupement général, avant de réemprunter notre chère voie ferrée. Jean Bo nous explique que celle-ci devait respecter la règle des 2,5 % de pente. S'en suit une discussion hautement mathématique à coup de "courbature, hyperbole, etc, etc..."

 

 

 

 

 

 

 

Mesdames, messieurs, voici une  photo rare, à classer dans les archives nationales. Jean Bo nous présente les descendants directs du dernier garde-barrières ayant occupé la maison située en arrière plan.

 

 

Puis c'est sur un train d'enfer (normal sur une ancienne voie ferrée)  que nous effectuons les derniers hectomètres de cette randonnée.

 

 

La photo de groupe officielle  est réalisée un petit peu avant  l'arrivée à Salernes.

 

Pour ne pas perdre les bonnes habitudes, nous terminons cette magnifique journée au café des Négociants situé sur la place du village de Salernes, avec cette nouvelle photo de groupe prise par le patron du café.

 

Merci à Jean Bo pour cette très agréable et  très conviviale randonnée.

Merci aux photographes présents : Brigitte Ri , Claude Ca, Dominique Gi , Gilbert et Jean Bo.

Jeudi prochain 25 janvier, parcours royal puisque nous fêterons l'Epiphanie à l'issue de  cette randonnée:

Randonnée inédite et commune aux 2 groupes avec variantes sur les pistes de laforêt de la Colle du Rouet ; et la galette des rois en fin de randonnée.

Départ 8h 30' du parking de Boulouris

G1 avec Anne-Marie, 16,2 km et Dh 216 m, moyen**.

G2 avec Alain, 12 km et Dh 200m, moyen*.

Parking : D47 Piste de Palayson

Coût du trajet A/R : 14 €

 

 

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Roquebrune-La Cavaliere-les Campons-18 janvier 2018

18 Janvier 2018 , Rédigé par Jean-Marie

Roquebrune-La Cavalière-Les Campons-G2-855

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Hier encore il y avait une "vigilance orange" pour vent violent qui nous aurait empêchés de partir randonner. Mais ce matin le vent s'est "un peu" calmé et la vigilance a disparu. Néanmoins, le vent sera le fil rouge de la journée, disparaissant dans les vallons et revenant sur les crêtes.

C'est donc 24 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris qui se regroupent sur le parking du cimetière de Roquebrune-sur-Argens (je vous l'avais bien dit la semaine dernière, nous adorons les cimetières…) sous la houlette de Joël qui, reconnaissant n'avoir pas pu reconnaître l'itinéraire s'était fait assister d'Anne-Marie pour qui le G2 est une première.

Il accueille deux invités, Roselyne et Patrick, amis de Michel J et présente sa randonnée, environ 10 km et 350 m de dénivelé.

Nous avons aussi le plaisir de retrouver quelques anciens qui nous avaient un peu abandonnés ces derniers temps, Cathy, Beps et Jean Be.

Le vent est glacial sur le parking, les bonnets, les gants et écharpes sont sortis rendant certains participants complètement incognitos. Le petit échauffement proposé par Joël ne sera pas superflu.

A 9 h 20 nous attaquons le petit sentier botanique, joliment décoré de rochers peints identifiants des fleurs ou des plantes,  très souvent absentes au cœur de cet hiver.

Il monte un petit peu ce qui permet de se réchauffer.

Nous atteignons le lieu-dit des 25 ponts.

Ces soi-disant ponts sont en fait les arches d'un aqueduc à ne pas assimiler avec les aqueducs romains très nombreux dans la région. En tout cas, ils sont très beaux. 

Celui-ci ne date "que" de 1755. Il fut construit pour approvisionner les fontaines du vieux village.

Petit arrêt devant le panneau  informatif.

Lorsque nous repartons, petite difficulté pour retrouver la bonne piste. Il y en a tellement. Finalement c'est Anne-Marie qui va nous guider sur un joli sentier, plein sud, notre direction, suivant le ravin de la Petite Maurette. Nous sommes un peu à l'ouest du parcours normal mais nous allons le retrouver bientôt.

Point de vue sur le Rocher de Roquebrune sous un angle inhabituel. Nous allons provisoirement le perdre de vue.

 

La voici la petite Maurette et il y a même de l'eau.

Lorsque nous avons fait la randonnée du Pas de l'Eouvé, dans le même secteur, en novembre dernier, il n'y avait pas une trace d'eau dans les ruisseaux. Décembre avec ses 130 mm de précipitation est passé par là.

Tiens, un reste de l'incendie de 2003. cela s'appelle un ARSIN.

Joël est descendu dans les rochers au bord de l'eau et nous invite à le rejoindre pour la "pause banane".

Nous continuons dans le ravin mais nous passons sur l'autre rive par un petit gué bien équipé de grosses pierres qui ne posera aucun problème de traversée.

Nous retrouvons une large piste, un peu au nord de l'Escaillon et reprenons l'itinéraire prévu.  Nous allons contourner cette petite colline mais il faudra quand même gravir une courte côte très raide en s'élevant de 100 m.

Mais la récompense est là, une descente vers le lac de  Clos que nous apercevons à travers la végétation.

Nous avions pique-niqué sur ces rives en 2016, lors de notre dernier passage et il y avait aussi du vent mais d'une autre orientation et le lac était très remué.

Aujourd'hui, il est calme et il fait assez doux sur ses rives. Mais il est 11 h 35 et Joël préfère poursuivre son chemin.

Nous marchons maintenant plein nord sur une variante de GR51 dans le vallon du Clos, bien exposé au vent. Notre animateur va rechercher à droite du sentier une zone au soleil, protégée du vent. C'est là que le groupe va s'installer sur des rochers. Le site est agréable … mais très venté. Il est 12 h pile.

Tant pis, nous nous installons mais les photos montrent bien que les participants sont restés bien couverts.

Nous avons retrouvé le" Stanislas", toujours apprécié, puis les gâteries habituelles, foie gras, vins rosé et rouge.

Mais nous ne traînerons pas en ces lieux car le vent a forci. Une photo du groupe et  nous rejoignons la grande  piste en descente.

Il reste environ 4,5 km à parcourir.

Nous retrouvons le Rocher de Roquebrune que nous allons garder en ligne de mire.

Nous surplombons un joli ruisseau que nous allons

rejoindre un peu plus bas, à l'endroit où les mimosas commencent à se colorer.

Dommage, nous avons raté le Moulin de Font Blanche.

 

Toujours le Rocher, aussi majestueux et là, Joël va "suggérer" au photographe un angle de prise de vue, tout en précisant, petit clin d'œil, qu'il n'impose rien au blogeur. Celui-ci s'exécutera avec le sourire, le chef a parlé !

Autre vue du Rocher, le choix du blogueur

Un dernière grande montée nous conduit à un large point de vue sur le village de Roquebrune-sur-Argens avec, au cœur, le vieux village.

Et grâce à la persévérance de notre animateur c'est au cœur de la partie ancienne que nous allons enfin trouver un café ouvert (tous les jours de 8 h à 21 h) pour prendre le pot de l'amitié.

Merci Joël pour cette agréable rando mais la prochaine fois, arrête le ventilateur.

Merci aussi à Anne-Marie pour nous avoir fait découvrir le ravin de la Petite Maurette.

La semaine prochaineJeudi 25 janvier 2018

Randonnée inédite et commune aux 2 groupes avec variantes sur les pistes de la forêt de la Colle du Rouet  et la galette des rois en fin de randonnée

G1

Départ:8H30 Anne- Marie

La Bouverie moyen** 16,2 km Dh :216

G2 Départ:8H30 Alain

 La Bouverie moyen* 12 km Dh : 200

Parking : D47 Piste de Palayson Coût du trajet A/R : 14 €

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