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2018/12/06 - 716 /G2- Saint Aygulf - Etangs de Villepey

7 Décembre 2018 , Rédigé par Rolande

Saint-Aygulf – Etangs de Villepey –G2 – jeudi 6 décembre 2018

C’est sur le parking en bord de mer à Saint Aygulf que nous nous retrouvons où Patrice pour qui c’est une première en tant qu’animateur nous a donné rendez-vous. Nous sommes 17 et le soleil est bien là. Il fait 10°.

« La randonnée fera 12 kms (en réalité un peu moins de 11) pour 290 m. de dénivelé et de niveau moyen**.

Nous débuterons la randonnée par le sentier des douaniers  à partir du petit port jusqu'à la plage du petit  Boucharel puis rejoindrons le sommet de St Aygulf  et suivrons la rivière Le Reydissart par un sentier par endroit très raide vers les Étangs de Villepey, où nous emprunterons  le sentier découverte le long de cette réserve biologique ».

Beps et Daniel seront nos serre-file.

En file indienne nous traversons le pont pour rejoindre le sentier des douaniers après être passé devant le port. Patrice attire notre attention sur une villa construite sur un ancien bunker et un peu plus tard nous parlera de Saint-Aygulf.

« Saint Aygulf était un Abbé de Lérins né en 630 à Blois sous le règne de Clotaire III et mort en martyr en 675, son vrai non était d’abord Ayoul puis dérivé en provençal Aïgou et enfin Saint Aygulphe, sa fête locale est le 4 septembre. Il fut d’abord connu pour avoir ramené en France les restes de la dépouille de Saint Benoit à l’Abbaye de Saint Benoit sur Loire (ou l’on peut d’ailleurs y vénérer les reste de Saint Benoit placés dans un reliquaire et un autel dédié à Saint Aygulphus). Il fut assassiné par des moines avides de pouvoir pour prendre le contrôle de l’Abbaye de Lerins et devint un martyr. Saint Aygulf station balnéaire de la côte d’azur doit son nom à ce moine car selon la légende c’est sur ce rivage qu’échoua la barque ramenant les reste de Saint Aygulphe. Une procession venant de Roquebrune sur Argens est organisée tous les 4 septembre en mémoire de ce dernier.

Il a été construit en 1898 une chapelle en l’honneur de Saint  Aygulphe avec une souscription publique, chapelle intégrée par la suite à l’église de Notre Dame de l’Assomption en 1956, (curiosité architecturale de Saint Aygulf la Chapelle se trouve à l’intérieur de l’église actuelle. Mais l’histoire de Saint Aygulf remonte bien plus loin que celle de l’abbé de Lerins, en effets les premiers vestiges Romains remontent au début du 1er siècle avant Jésus Christ et l’ensemble de ces maisons se trouvent dans le quartier de Villepey. Ce nom Villepey qui fut abandonné vers le 18 ème siècle pour être remplacé par Saint Aygulf veux dire ville des pécheurs, Villepiscis en latin, s'il est aujourd’hui un quartier de Saint Aygulf, il a été l’endroit où se sont installés les premiers habitants. De nombreux vestiges furent trouvés à Saint Aygulf, dont les restes d’une galère dans les étangs de Villepeys et bien d’autres sont encore visibles, notamment les citernes Romaines de la ferme Perroud et la 1 ère chapelle de Saint Aygulphe. »

Nous passons  tout d’abord par la calanque des Romains, puis en contrebas du parc Areca (Aménagé en 2000-2001 cet espace paysager de 3,5 hectares est un mélange de beauté et d'exotisme. Il associe un ensemble d’arbres anciens d’essence exotiques à une végétation méditerranéenne spécifique aux zones littorales. Vous découvrirez d’étonnantes espèces de palmiers originaires des quatre coins du monde ainsi qu’une superbe bambouseraie. Et c’est en traversant une chênaie suivie d’une pinède que vous arriverez sur le balcon du belvédère. Une fois sur place, une magnifique vue sur la grande bleue s’offrira à vous. Un sentier botanique et une table d’orientation agrémentent le parcours ombragé de cet espace hors du commun).

Le sentier bien aménagé au départ devient rocailleux et parfois escarpé et glissant. Des troncs d’arbres, branches, ronces et cactus gênent notre progression. Les calanques se succèdent : calanque du Pont de bois, calanque des Louvans, des Corailleurs, du Four à chaux où nous nous arrêtons pour la pose banane.

A  l'est comme à l'Ouest la vue est magnifique.

Jean-Marie et Yvette, qui a fait une chute avec plus de peur que de mal, vont alors emprunter la route tandis que le reste du groupe continue sur le sentier des douaniers. Nous traversons la plage du Pébrier et passons à la pointe de la Lauvette avant de rejoindre la plage du Petit Boucharel. Nous y retrouvons Yvette et Jean-Marie. C’est là que nous quittons le sentier du littoral.

Après avoir traversé la route nous attaquons la principale grimpette de la journée sur route bitumée en empruntant l’avenue du grand Boucharel qui coupe l’ancien tracé du train des Pignes , puis la corniche varoise, l’avenue des corailleurs et celle de l’agriotier, passant au milieu de belles propriétés aux magnifiques jardins pour atteindre le point culminant de la journée.

A la croisée avec le chemin par lequel nous devons aller Patrice nous propose un petit détour pour aller à un point de vue (point culminant de la rando). Pas de chance. Une maison va être construite, des terrassements sont en cours et des barrières sont mises. Sur un espace dégagé nous en profitons pour faire la photo de groupe. Même le ou la photographe sera présent/e par son ombre.

Il est un peu tôt pour le déjeuner, aussi nous continuons et Patrice de nous dire : "maintenant il ne nous reste que de la descente». On devine à quelle école il a été formé car plus de montées que de descentes se succèdent.

Les arbousiers sont chargés de quantités de fruits rouges, aussi multiples arrêts de certains.

Nous découvrons sur notre gauche les Petites Maures.

C’est au soleil en bordure d’un grillage que nous nous arrêtons pour le pique-nique. Patrice arrose sa 1ère rando en tant qu’animateur. Il offre le champagne avec des biscuits salés. Grand merci à lui. Il a même apporté des flûtes pour tout le monde.

Puis ce fut distribution de punch et petits saucissons. Tout serait mieux si nous n’étions pas cernés par une multitude de moustiques affamés. Obligation de se cacher pour certains sous les capuches et de brasser l’air. Parmi nous s’est glissée une personne voilée qui boit du vin rouge. Où va-t-on ?

Cà y est cette fois nous descendons principalement sur la rive droite du Reydissart. La vigilance est de mise car racines et pierres glissantes se trouvent en travers du chemin.

La traversée du cours d’eau se fait sans problème. Les rochers des rives sont magnifiques.

Une petite montée et nous voilà sur le site des étangs de Villepey.

« Les étangs de Villepey forment une des rares zones humides littorales de la région et constituent un site particulièrement intéressant pour sa flore, sa faune, ses paysages. Cet espace naturel protégé de 260 ha a été formé dans le delta de l’Argens, par les divagations du fleuve au fil des siècles et par les activités humaines d’extraction de sable. Aujourd’hui propriété du Conservatoire du Littoral, ce site est un lieu de préservation et de découverte de la richesse et de la fragilité de notre environnement. C’est le conservatoire du littoral qui, entre 1982 et 1997 fait l’acquisition des étangs de Villepey pour la qualité environnementale de la zone. Par la suite, ils sont requalifiés en Z.N.I.E.F.F. (Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) et entrent dans la zone NATURA 2000 des Embouchures de l’Argens. En 2008 les étangs sont inscrits dans la convention internationale de RAMSAR ce qui donne à la protection de la zone une dimension mondiale. Ce qui caractérise le mieux les étangs de Villepey ce sont ses oiseaux, avec plus de 270 espèces recensées sur le territoire ! Le cadre est idéal pour la biodiversité, avec ses différentes aires de repos, de nourrissage et de reproduction pour les animaux sédentaires et migrateurs. Les étangs de Villepey permettent également d’observer une faune plus discrète : reptiles, amphibiens, poissons, petits mammifères... Véritable bâtisseuse des étangs, la flore joue un rôle prédominant dans l’équilibre biologique de la zone. Les racines de la végétation fixent le sable de la dune alors que les plantes font barrière au vent. Ce cadre exceptionnel favorise la présence de plantes rares et protégées sur le territoire, comme les asperges maritimes et l e Lis de mer. » (extrait Estérel Côte d’Azur)

Après avoir longé le camping où Henri étudie à son habitude les champignons

et traversé la départementale nous entrons au Pas des vaches sur la partie site protégé de la réserve biologique des étangs.

Après un cours arrêt à l’observatoire nous regagnons nos voitures.

Il est 15h30 et nous nous rendons au bar-hôtel-restaurant de Saint-Aygulf pour partager le verre de l’amitié.

Merci Patrice pour cette agréable balade et ta gentille attention. Tu devais être stressé mais pour une première c’est réussi !

Les photos sont d’Eliane, Nicole, Jean-Marie et Rolande.

La semaine prochaine – jeudi 13 décembre 2018

G2

 

Départ: 9h

Alain

895 – Malpey- Plan Pinet

Moyen**

14kms

Dh : 400 m

 

 

Belle randonnée dans l’Esterel avec de jolis points de vue

 

Parking : Col du Testanier

Coût du trajet A/R : 10€

 

 

                   

 

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2018-12-06 - 576 - CLAVIERS-COL ST ARNOUX - G1

7 Décembre 2018 , Rédigé par Brigitte

2018-12-06 - 576 - CLAVIERS-COL ST ARNOUX - G1

La plupart des randonneurs ne connaissaient pas Claviers, ce joli petit village près de Bargemon.  Jean (Ma), notre animateur,  nous donne rendez vous près de la poste pour une randonnée que nous ferons sous le soleil.

Jean (Ma) nous présente sa randonnée (16km2) DH 550m.

Après une montée assez raide sur 2 kms, seule difficulté de la journée, nous poursuivrons avec petites montées et descentes tranquilles. 

Nous traverserons la forêt du Puy avant de monter vers le bois de la Pigne qui nous conduira à la chapelle St Arnoux (lieu de notre pique-nique)

 

 

 

Nous accueillons un nouveau randonneur du Jeudi, Alain, qui a déjà marché avec nous le lundi

Notre serre file sera Jack.

Il est 9h15, les 17 randonneurs démarrent d'un pas décidé en direction de la chapelle Ste Anne

Un premier effeuillage s'impose avant de prendre un petit raccourci très sympathique à travers la végétation.

Gilbert aurais-tu un petit coup de fatigue ???

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour nous retrouver vers 10 h à la chapelle Ste Anne

La Chapelle Sainte Anne

Située à 624 m d’altitude sur le sommet ouest du plateau du Puy, la chapelle date du début du XVIIe siècle.
Sa façade possède un encadrement de porte dans le style roman ainsi qu’un sobre oculus, l’impressionnant fronton est couronné par deux fines rangées de tuiles plus connues sous le nom de “génoises”.

Une Photo de groupe devant la Chapelle et une vue sur le village de Claviers

 

Nous traversons la forêt du Puy et ferons un aller/retour jusqu'aux ruines d'un oppidum celto ligure qui ont été mises au jour. Des ossements datant de l'âge du fer ont été trouvés, lors de fouilles, dans les grottes du bois de Puy, en 1863 et 1920.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est 10H45, après avoir fait 4 kms nous nous arrêtons pour la pose banane

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et nous dirigeons vers le Clos Fournier. Nous apercevons en contre bas un  grand bâtiment. Jean (Ma) qui s'était renseigné, nous pose la question suivante : qu'est ce que ce bâtiment? Tout y passe pour arriver à la réponse suivante : un élevage abandonné de environ 30 000 lapins.

Une petite montée avec tous les randonneurs regroupés, nous distinguons notre serre file en rouge.

Dommage il est trop tôt, nous ne profiterons pas du refuge des chasseurs où il est également indiqué que les promeneurs peuvent s'y arrêter

Les enfants s'amusent mais remettent tout en place

 

 

 

Nous arrivons au départ de la boucle que nous prendrons à droite et qui nous conduira dans le bois communal de la Pigne.

Un aller/retour pour le panorama. Certains ont reconnu l'endroit, en effet nous y avions déjeuné lors d'une randonnée.

BARGEMON

Et une descente sur un chemin pierreux en direction de la Chapelle de St Arnoux. Nous nous installerons autour de cette chapelle pour y déjeuner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après le déjeuner, c'est le café et le pousse café : la liqueur de myrte faite par Claude est fort appréciée et miracle, la blogueuse retrouve sa voix….

Il est 13h30, Jean (Ma) nous invite à reprendre la route alors que nous étions bien au soleil.

Nous refermons la boucle et finirons par le bois de l'Ubac sur 3 kms avant de regagner nos voitures

Un arrêt pour revoir Bargemon avec son point culminant au nord de la commune qui est le Pierrion (1087m)

Il est 15h30, nous retrouvons Claviers avec ses oliviers, ses restanques, ses fontaines, son église et sa place Ste Sylvestre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'histoire de Claviers :

Altitude : 400  mètres                   Origine du mot Claviers : CLAVERO  au XIe siècle Superficie : 1589 hectares            (un clavier est la personne qui porte les clefs) Population : 657 habitants             Le nom CLAVIERS est définitif au XIVe siècle.   Blason  attribué en 1707 :   «  D’azur à deux clefs d’or suspendues à un annelet d’argent… »
 
Le  village est construit en amphithéâtre sur le versant d’une colline de 626 mètres, la colline du Puy, dominant le Riou, autrefois nommé ENSIAY. Le terrain accidenté, en grande partie retenu par des murs de soutènement appelés  « restanques » est planté  de chênes verts, de  pins et d’oliviers, dont la cueillette était une ressource principale ; Claviers a compté jusqu’à sept moulins à huile. Le blé, cultivé jusqu’à la chapelle Ste Anne, était la principale production en 1805, selon le Préfet Fauchet. Claviers possédait deux moulins à farine.  Mais la forêt a gagné suite à l’abandon de cette culture. La vigne qui donnait un vin riche en alcool s’est raréfiée à cause des ravages du phylloxéra à la fin du XIXe siècle. Claviers  possède encore deux vignobles, celui de Méaux et le domaine Martel de Moreri.  Il y a quelques années, des privés faisaient encore leur vin et on pouvait voir le pressoir de Monsieur Charles sur la place du  village. Jusqu’à une période assez récente, il y avait également de nombreux élevages de vers à soie. On récoltait aussi pendant les mois de mai et juin les fleurs de genêt et de tilleul que l’on portait à Grasse pour la fabrication des parfums.

Nous ne pouvons pas nous quitter sans prendre le pot de l'amitié, 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons passé une superbe journée dans la bonne humeur, un grand merci à notre animateur Jean (Ma).

Merci également aux photographes : Claude, Gilbert et Brigitte R.

 

Prochaine sortie G1

Jeudi 13 décembre  2018

 

G1

Départ : 8H30

Jean Bo

896-Cabris La Chêvrerie du Bois d’Amon

Moyen **

 15,9 km

Dh : 427

 

 

Parking : Cabris-allée Albert Camus

Coût du trajet A/R :28  €

 

 

 

 

 

 

 

 

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2018-11-29 – 629-3 – THORENC-LE CASTELLARAS – G1

1 Décembre 2018 , Rédigé par Claude C.

2018-11-29 – 629-3 – THORENC-LE CASTELLARAS – G1

 

Nous sommes 17 randonneurs  arrivés sur l’aire de stationnement prévue à La Pinée, à proximité de la balise 156. Mais une voiture est manquante …

Notre animateur, Jean Bo. s’inquiète et téléphone à l’un des passagers qui le rassure : il s’agit d’une simple erreur de pilotage.

Au soleil, Jean Bo. fait la présentation de la randonnée (16,2 km et 823 m de dénivelée), aux randonneurs présents et nous avertit des risques de neige et ou de verglas quand nous marcherons sur les versants exposés au nord.

Le véhicule attendu arrive avec une bonne demi-heure de retard. En définitive nous sommes 21 à prendre le départ, à 9h35. Jean Ma, sera notre serre-file du jour.

Nous commençons par une descente en ubac, un peu glissante car effectivement enneigée.

Après 1 km, parcouru en 10 minutes, pour les plus lents, voici le premier gué (970 m) qui va nous permettre de traverser Le Loup : les gros cailloux présents nous permettent de passer à sec.

Nous entamons alors une longue montée qui doit nous mener au Castellaras (1400m).

Le rythme du groupe d’animateurs en tête est soutenu. En conséquence les randonneurs se dissocient en trois groupes,  avec un écart si important  pour le dernier que le sifflet de Jean Ma. demeure inaudible  en tête… notre sympathique serre-file va accompagner et prendre soin d’un randonneur qui, ne voulant pas décrocher s’est trouvé en difficulté par le rythme de marche trop rapide. Ces derniers auront, au final et hors pause banane, grimpé du gué au Castellaras près de 350 m/h !

A mi- montée les couleurs automnales donnent de jolies vues sur le vallon et les barres calcaires.

Nous retrouvons un peu de neige sur le sentier.

  

Le Castellaras apparait, à droite de la barre rocheuse.

La pause banane est faite avant la balise 146 et la montée finale au Castellaras.

Elle  est courte et  Bernard n’arrive  pas à dépouiller totalement l’églantier de ses fruits.

Dernier effort et les ruines sont atteintes vers 11h20. Les murs d'enceinte se fondent aux remparts naturels formés par la crête rocheuse.

En souvenir de l'ancienne entrée ?

« le Castellaras de Thorenc  est une place fortifiée construite au sommet d'un piton rocheux pyramidal . Il date de l'époque romaine . Ce Castellaras, qui couvre plus de 8000 mètres carrés, comptait 18 feux (familles) en 1263 (document figurant aux archives de Cannes). On raconte que le site était occupé par les Templiers et, bien sûr, qu'ils y avaient caché un trésor...En fait les historiens pensent plutôt que ce sont les Hospitaliers qui y étaient présents... Pendant tout le Moyen-Age, il fut l’objet de convoitises : la famille d’Andon, Romée de Villeneuve, premier baron de Vence, le Comte de Provence, un pillard du nom de Vita de Blois au service du Comte de Savoie… La place a été détruite en 1391 après des combats opposant les différents clans successeurs de la Reine Jeanne. » Si vous avez oublié la légende de cette reine napolitaine, relisez le blog Duranus-Rocca Sparviera .

La chapelle romane St Pierre (XIIème s) a conservé une partie de son toit voûté en pierre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les murs du château

Quel magnifique panorama  s’offre à nos yeux !  Nous prenons le temps d’écouter les commentaires de Jean Bo. et d’admirer:

le Bauroux (1644m), la montagne de Bleine (1657 m) et le col de Bleine (1439m),

A gauche, le Bauroux
La montagne et le col de Bleine dominent Thorenc

au Nord la montagne de Thorenc et le Pic de l'Aigle (1644m) et plus vers l'Est une belle vue sur la Réserve des Monts d'Azur «qui a réussi à acclimater de grands animaux sur son vaste domaine (élans, cerfs élaphes, bisons d'Europe et chevaux de Przewalski)»

A droite du pic de Fourneby, le Mercantour enneigé

 

Qui reconnait le Gélas, le Capelet, le grand Bouc?
Souvenir pour Joël

Voici une photo de groupe prise à proximité du point géodesique.

Nous redescendons rapidement jusqu’à la balise 146 et  retrouvons la neige quand nous cheminons au travers des résineux.

Nous longeons un affluent  de la Lane  que nous devons traverser avant d’atteindre la D2 que nous  allons emprunter sur quelques cents mètres.

Une dernière vue sur le flanc Nord du Castellaras

Nous atteignons Thorenc en passant le long du Château des 4 tours, résidence seigneurale estivale (XIIIème s).

« Thorenc est surnommée "La Suisse Provençale" : située sur un vaste plateau d'altitude, la station est entourée de paysages boisés (sapins et peupliers) et montagneux splendides qui la gardent à l'abri des vents alpins. … L'hygiénisme du XIXe siècle va créer la mode de séjour à Thorenc comme station climatique en été à partir des années 1880 pour l'aristocratie française, russe et britannique qui séjournait alors sur la Côte d'Azur :la vallée de Thorenc et le village sont dotés au tournant du XXe siècle de grands hôtels, d'un casino, d'un hippodrome, de tennis drainant une richissime clientèle cosmopolite, d’où cette architecture d’influence anglo-russe qui se retrouve dans quelques résidences qui ont été conservées. À partir de 1903, Thorenc est l'une des premières stations de pratique des sports d'hiver : luge, bobsleigh, patinage sur le lac et ski de fond sont alors pratiqués. À partir des années 1920, ce tourisme de luxe décline et la station s'enfonce peu à peu dans l'oubli, déclin accentué après la Seconde Guerre mondiale….Les maisons de l’époque ont été restaurées et Thorenc connait un certain regain touristique »

Nous poursuivons vers le lac de Thorenc à proximité duquel nous déjeunons.

Nous repartons à 14 h, en longeant le lac, alimenté par la Lane, affluent de l’Artuby. Nous la traversons grâce à une passerelle de bois.

Pour la  suite de la randonnée, jusqu’au Col de la Baisse, nous sommes dans de magnifiques paysages hivernaux.

Puis nous redescendons au soleil jusqu’au Pont du Loup.

La dernière partie de la randonnée sera beaucoup moins agréable puisque nous allons souvent patauger dans la boue du fait de travaux forestiers.

Nous arrivons aux voitures  à 16H20.

Le traditionnel pot est pris à Saint Vallier de Thiey.

 

Voilà la fin d'une très belle randonnée avec de magnifiques paysages. Merci à Jean Bo. pour l'animation et à Claude C., Brigitte et Gilbert pour les photos.

La semaine prochaine, attention changement d’horaire et de programme :

Jeudi 6 décembre  2018, :

G1   Départ 8h      Jean Ma.

576 Claviers-Col St Arnoux

 L=16,2km, D=550m, Moyen***

  Coût du covoiturage A/R   24€   

 

 

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697-3-La Colle du Rouet-G2-29-11-2018

30 Novembre 2018 , Rédigé par Jean-Marie

La Colle du Rouet-G2

 

Aujourd'hui c'est Jack qui va accompagner les 26 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris.

Il a choisi un parcours de 12.6 km et 406 m de dénivelée, classé moyen**,autour du château du Rouet.

Comme il nous l'expliquera dans sa présentation c'est une "petite" deuxième étoile, qui sera un peu contestée à l'arrivée mais n'anticipons pas. Il précisera aussi que dans la première partie nous monterons sans s'arrêter, sauf peut-être pour un "effeuillage" et nous ferons la pause banane en fin de montée.

Avant de partir un superbe myrte attire quelques participant par son abondance de fructification ce qui fera rêver certain(e)s à de futurs vins et alcools de myrte. Bien repéré pour une future cueillette.

Ce matin il fait frais, 5°, très humide mais la journée sera belle selon la météo. Déjà que d'eau au sol !

Nous attaquons donc cette première montée avec une succession de raidillons à 17 et 22%.

Bien sur le groupe s'étire mais un effeuillage permet un regroupement.

Comme prévu par Jack nous nous arrêtons pour la pause banane près d'une citerne, sur une aire bien plate autour d'un arbre solitaire.

Les pâtes de coing de Françoise sont bien appréciées, elles vont nous donner des ailes pour la suite de la randonnée.

 

Nous repartons pour découvrir les superbes paysages promis par notre animateur avec ces rochers rouges dispersés dans   le vert de la Forêt de la Colle du Rouet ou bien rassemblés en barres ou en amas impressionnants.

A notre gauche, la mer dans la baie de Fréjus, le Rocher de Roquebrune (vu d'ici, il parait tout petit), le massif des Maures et tout à droite le Grand Bessillon et une pointe du Petit où Jack avait accompagné les G1 il y a quelques semaines.

Et, en fond de décor, les Maures, avec des bancs de brume.

 

Nous revenons un peu sur nos pas pour tester un  nouveau raccourci que Jack souhaite intégrer dans cette rando.

D'abord le sentier en descente est assez encombré par la végétation  puis devient plat en coupant au travers des bruyères. Bon aperçu sur le rocher de la Fille ISNARD. Patience, nous parlerons d'elle un peu plus loin.

Le sentier part maintenant à 90° en longeant un petit ruisseau très creusé que nous franchissons aisément.

Très belle bauge à sangliers. Ils ont du se régaler.

Nous débouchons maintenant sur la grande piste du Pas de la Vache, le raccourci est OK.

Que d'eau, que d'eau !

Petit arrêt au niveau du Pas du Confessionnal où Jack nous parlera de l'histoire de la Fille Isnard. Jean-Marie fait un résumé de cette légende et promet d'en donner le récit complet sur le blog.

 

« Il y avait autrefois, un riche propriétaire qui habitait entre Callas et Bargemon avec sa femme Rainaude. C’était un peu un chaud lapin.

 

Il se mit à faire de la politique et devint député. Il allait voir les bonnes et les servantes mais cela ne lui suffisait plus.

Un de ses copains lui dit qu’il y avait dans le coin, près d’un rocher, une fille magnifique qui était très « accueillante ». Il la rencontra, une fois, deux fois, puis très régulièrement en faisant attention de ne pas alerter sa femme.

Mais un jour, au lieu-dit maintenant Pas de Rainaude, il tomba sur elle se promenant dans le coin. Elle ne se fâcha pas, trop contente de ne plus subir les assauts sexuels de son mari qui la faisait tomber enceinte systématiquement. Elle lui demanda par contre d’aller se confesser à chaque fois en se faisant accompagner de son abbé, d’où le Pas du confessionnal. Les femmes de cette époque choisissaient souvent ce moyen de contraception »

Mais c'est une version selon notre ami Jean-Louis. Nous avons quelques doutes sur son authenticité car pendant très longtemps, il y a eu un véritable mystère, puis cette "révélation".

Enfin, c'est peut-être ainsi que les légendes se créent. Ainsi dans quelques années, grâce à Randosboulouris2  et à Internet, elle deviendra peu-être officielle.

Nous passons ensuite au pas de Rainaude et nous gagnons une zone de grosses masses rocheuses en face d'une très longue falaise. Jack nous indiquera que derrière elles se trouvent les Gorges de Pennafort, superbe lieu où nous avons aussi une randonnée.

Nous nous installons pour le pique-nique dans ces rochers.

Le paysage est superbe avec cette rhyolithe rouge qui sera le fil rouge (lui aussi) de cette journée. Comme d'habitude notre repas est bien accompagné de divers extras et clôturé par la dégustation d'un alcool de myrte. Jean-Marie trouvera une certaine similitude avec un sirop pour la toux !!! Pardon Claude.

Il est temps de repartir mais avant il faudra faire la traditionnelle photo de groupe.

Après une descente accidentée nous abordons une montée très courte mais très raide bien encombrée de grosses pierres.

Très beau point de vue sur les différentes falaises rouges.

Coucou Nicole, contente d'arriver en haut ?

Maintenant il ne nous reste plus que de la descente, mais quelle descente !

Très raide par endroit sur de grandes dalles elle se poursuit dans le lit d'un ruisseau, très creusé où il faudra passer d'un bord à l'autre, ou à cheval sur les deux bords ou carrément au fond.

Là, Nicole fait sa vedette, à la fin de cette galère.

Enfin nous retrouvons un vrai chemin, toujours très caillouteux où nous constatons brusquement un changement complet, plus un seul caillou et une poussée d'herbes fines comme l'atteste la photo.

Enfin nous rejoignons la grande piste, OUF !

Le gué du vallon des Gourbieres est franchi sans problème puis voici la stèle dédiée au chasseur tué accidentellement, le panneau lui rendant hommage a disparu ?

Encore un petit gué à franchir et nous nous dirigeons vers le Château du Rouet, domaine viticole célèbre pour sa cuvée "BellePoule".

Encore 1 km et nous retrouvons nos voitures. La descente a été beaucoup moins rapide que prévu et finalement, notre guide reconnaîtra que la deuxième étoile était bien méritée.

Comme d'habitude nous irons prendre notre pot à l'Actu Bar à la Bouverie.

Merci Jack, les paysages étaient superbes, nous avons passé une très bonne journée, et nos jambes oublierons vite, nous l'espérons, les efforts  subits.

 

Les photos étaient de Nicole, Rolande et Jean-Marie.

 

La semaine prochaine le 6 décembre

G2

Départ: 9H

Patrice

716-Saint Aygulf-Villepey

Moyen*

 14,5 km

Dh : 290 m

Belle randonnée d’hiver en bord de mer pour aboutir aux étangs de Villepey.

Parking : avant le pont de Saint Aygulf

Coût du trajet A/R : 8 €

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2018-11-22 -670-CIRCUIT DE PEIROL-G1

23 Novembre 2018 , Rédigé par Brigitte

2018-11-22 -670 -CIRCUIT DE PEIROL -G1

La seule journée de la semaine annoncée sans pluie avec peut être quelques averses vers 15/16h....

 

Jack, notre animateur du jour, nous invite donc à nous retrouver sur le parking du Ball Trap, entre Pierrefeu du Var et Collobrières.

 

 

Jack nous présente le parcours : Randonnée principalement sur pistes d'une longueur de 16kms et une Dénivelée de 670m. Il nous annonce une longue descente de 2kms. Il prévoit le pique nique sur les roches de Maucouar. Il souhaite nous offrir de beaux points de vue tels que la plaine de Cuers-Pierrefeu et les Iles d'Hyères en passant par le sommet du Grand Baudisson et les roches de Maucouar.

 

 

 

Avant de prendre le départ,  Jack nous présente un nouveau randonneur inscrit de la veille qui se prénomme Patrick. Nous lui souhaitons la bienvenue.

 

 

Alain sera notre serre file.

Il est 9h30, nous empruntons la piste à gauche de celle du Blavier entre les chênes lièges et les eucalyptus

Les pistes sont larges, nous pouvons échanger

sans jamais dépasser l'animateur sauf dérogation, l'avantage d'être blogueur (se)!!! 

Un petit raidillon avant d'arriver à la cabane des gardes pour la pose banane

 

 

et une vue sur le Massif des Maures 

 

 

 

 

 

 

Jack nous avait réservé un endroit idéal avec table et bancs, debout les randonneurs assis les sacs….

Nous continuons en direction de Collobrières par la piste, en longeant le vallon de Maraval, dans la forêt Domaniale des Maures.

Nous nous dirigeons vers la piste de Baudisson en apercevant en arrière plan, la barre de Cuers

Nous quittons le chemin du Balcon des Maures pour 150 m de montée en direction du Grand Baudisson (557m) 

Un arrêt pour la photo sur les Iles d'Hyères, appelées aussi Iles D'Or

qui sont un archipel de trois îles ( Porquerolles, Port Cros, du Levant) et deux îlots français en Méditerranée, situées au large de la presqu'île de Giens (commune d'Hyères) et du Cap Bénat (commune de Bormes les Mimosas) dans le département du Var. Elles sont administrativement rattachées  à la ville d'Hyères. Une partie des îles et de la zone maritime environnante constitue le parc national de Port-Cros

 

et nous atteignons le sommet  du Grand Baudisson

Il est 12h30,  Jack nous propose en fait de déjeuner sur ce sommet, nous nous installons en escalier et le déjeuner ne durera que 30 mn, pas à cause de la pluie mais des moustiques.

Regardez Jack et Alain, même au travers de leurs capuches ils auront été piqués...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir repris nos sacs allégés, nous descendons en direction de Maucouar (485m) au travers des chênes lièges

des arbousiers en fleurs voire même avec des fleurs et des fruits.

 

 

 

 

 

 

 

 

A 13h15 nous sommes au Maucouar (485m), Jack nous pointe l'aéroport de Cuers/Pierrefeu avec la barre de Cuers en arrière plan, le Mont Coudon et Collobrières

Aéroport Cuers/Pierrefeu avec la barre de Cuers en arrière plan
Le Coudon très loin dans les nuages!!
Collobrières

Jack nous annonce 1 km de descente, en nous demandant de respecter les distances de sécurité.

Nous passons sur le Blavier, et nous nous arrêtons devant les vignes, avec le Maucouar derrière nous, pour faire la photo de groupe.

Nous poursuivons notre randonnée sur la piste des vignes du Peirol

et à 15h chacun d'entre nous enfile son vêtement de pluie par précaution pour arriver à nos voitures vers 15h30

Nous nous retrouvons autour du verre de l'amitié au bar " le BAOU " à Pierrefeu dans une bonne ambiance et un cadre agréable.

La randonnée aura été de 16kms comme annoncé avec une dénivelée réelle de 720m, ajoutons que nous avons marché à 4kms/h et que la durée de marche aura été de 4h. Pas mal du tout!!!!!

 

Merci à Jack pour cette agréable journée, nous étions 15 randonneurs avec toi et nous étions tous satisfaits de ce bon moment passé ensemble.

Merci également aux photographes : Claude, Gilbert et Brigitte R

Prochaine sortie : le Jeudi 29 Novembre 2018

G

Départ: 7H30

Jean Bo

629-3 Thorenc-Le Castellaras

Sportif*

16,2 km

Dh : 823 m

Randonnée dans le cadre grandiose de la « petite suisse nicoise » au cœur des Préalpes d’Azur. Avec découverte de la Vallée du Loup, des ruines du village médiéval de Castellaras et du Lac de Thorenc

Parking : La Pinée D5 Balise 156 ; 2,5 km avant le pont du loup

Coût du trajet A/R : 40 €

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Vallons de la Verrerie et de Maraval-22/11/2018

22 Novembre 2018 , Rédigé par Jean-Marie

Vallons de la Verrerie et de Maraval-870

 

Jean Ma nous a invités à le rejoindre sur le parking du Planestel pour une rando inédite dans le vallon de la Verrerie.

 

Pour les 15 randonneurs prêts à avaler les 12.6 km et environ 300 m de dénivelée tout était OK pour une bonne journée.

 

 

 

Jean Ma était en pleine forme et après nous avoir expliqué que nous allions descendre toute la matinée sur 7 km, nous aurions, sur le retour, une bonne grimpette de 2 km avec un passage à 20 % , mais accompagnant le geste à la parole il nous déclara : " Dans les montées, tant que le genou n'arrive pas au menton, tout va très bien".

Nous voici donc partis avec deux serre-files, Jean-Claude et Beps, dûment équipés d'une carte.

Mais en attendant la descente, il va falloir monter et très sèchement sur une piste bétonnée  jusqu'à l'amorce du chemin. Jean Ma nous avait prévenus, "les pistes sont larges et vous pourrez discuter à votre aise".

 

 

 

 

Nous y voici à cette fameuse descente, très douce pour l'instant.

Joli coup d'œil sur les montagnes de l'arrière-pays, un peu encombrées de nuages et de neige ???

Il a beaucoup plu et les chemins sont détrempés.

Ah, oui, je n'avais pas évoqué la météo. Les prévisions sont bonnes pour toute la journée avec beaucoup de nuages.

 

Et dans la réalité, ils sont bien nombreux ces nuages et même, ils se permettent de lâcher quelques petites gouttes. Ces petites gouttes grossissent et deviennent envahissantes au point qu'il faudra s'arrêter pour sortir l'équipement de pluie.

Jean Ma se donne un quart d'heure pour envisager un retour immédiat. Nous continuons donc courageusement mais maintenant nous sommes trempés et nous ne pourrons pas attendre le quart d'heure de Jean. A l'unanimité moins une voix  nous décidons d'abandonner et notre guide donne le signal de la retraite.

Même la photo de cette débâcle est floue, la pluie ou la précipitation du photographe ?

Arrivés à l'intersection avec le chemin du retour normal…la pluie s'est arrêtée. Jean nous propose d'avancer sur la piste du retour jusqu'en haut de la grosse montée pour y faire la pause banane. Mais la pluie reprend et Michel nous déclare : "c'est le même nuage, un nuage chercheur de randonneurs".

Abandon de l'idée "Pause banane".
 De nouveau demi-tour avec une photo de groupe bien humide.

Nous voici de nouveau au parking où il y aura  dégustation du Beaujolais nouveau accompagné des petits fromages de chèvre de Rolande. Il fallait bien arroser le retour du soleil entre deux nuages.

 

Bilan de la journée :4,8 km-Dénivelée 111m- Durée 1 h 11-Bravo le G2

 

Merci Jean, c'était raté mais tu n'y es pour rien, on remettra ça aux beaux jours.

 

Les "malheureux" photographes étaient Nicole, Rolande et Jean-Marie

 

La semaine prochaine,

G2

Départ: 8H30

Jack

697-3-La Colle du Rouet-3 

Moyen**

13 km

Dh : 415m

Très beaux panoramas sur le rocher de Roquebrune la forêt de la Colle du Rouet et superbe vue  du Pic Rébéquier. Parcours en grande partie sur pistes.

Parking : D47, 83490 Le Muy

Coût du trajet A/R : 12€

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2018-11-15 - N°595 - SALERNES-Les Gorges de Plérimond - G1

17 Novembre 2018 , Rédigé par Gilbert

2018-11-15 - N°595 - SALERNES-Les Gorges de Plérimond - G1

 

Aujourd'hui, c'est rando/restau, donc l'occasion de se retrouver autour d'une bonne table dont Jean Bo a le secret, mais aussi de faire un bout de chemin en compagnie de nos amis du G2.

Au total 45 randonneurs (24 G1 et 21 G2) sont rassemblés au pied du site de Saint Barthélémy situé sur la commune de Salernes.

 

 

 

 

 

 

 

Jean Bo nous fait sa présentation habituelle pour les deux groupes avant que G1 et G2 ne se séparent, pour  se retrouver ce midi au restaurant Le Provençal à Aups.

 

 

Au menu du G1: découverte du site Saint Barthélémy avec sa chapelle, puis passage obligé par le fameux Trou du Loup, puis pistes faciles qui nous conduirons jusqu'à Aups. A la sortie du restaurant G1 et G2 feront route ensemble avant de séparer à nouveau pour un deuxième passage du Trou du Loup pour le G1, avant un retour au parking.

Distance à parcourir annoncée 16 km, dénivelé 495 m, pour cette randonnée classée Moyen ***.

 

 

 

 

Nous accueillons ce matin Pascale, nouvelle adhérente au Cercle de Boulouris, et à qui nous souhaitons la bienvenue.

 

 

Sous cette passerelle, coule la Brague, petit cours d'eau qui prend sa source au fond du vallon Saint Barthélémy. L'humidité ambiante nous surprend.

 

A une époque fort lointaine, les nymphes des bois avaient pour habitude de se baigner dans les eaux de la source du Vallon de Saint Barthélemy. Pour en interdire l'accès aux mortels, les dieux remodelèrent les rochers alentours en forme de hautes falaises. Un jour, des chevaliers parvinrent sur les bords de l'étang, effrayant sans le vouloir les nymphes qui disparurent. Les chevaliers en conçurent alors un profond désarroi. Pris de pitié pour ces malheureux humains, les dieux les changèrent en peupliers. C'est depuis ce jour que ces arbres grandissent sur les berges de l'étang.

 

Ci-dessous l'étang de Saint Barthélémy, bien rempli par le récent épisode pluvieux .

 

Creusé par les eaux anciennes d'un torrent, vallon de St Bathélemy est aujourd'hui un Espace Naturel Sensible et protégé.

 

De nombreuses cavités longent notre sentier.

 

 

« On a retrouvé dans une des grottes des ossements humains portant des stries de silex. Il semble ne faire aucun doute qu’il s’agit là d’un témoignage d’anthropophagie. […] Certains os ont été brisés pour en extraire la moëlle très appréciée ».

 

Nous découvons  un peu en hauteur la chapelle Saint Barthélémy.

 

 

A travers le grillage de la porte d'entrée, on peut admirer à l'intérieur les fresques de l'artiste Alain Dalmasso.

 

 

Cette chapelle a été érigée au XVIè siècle et a été transformée au cours du XIXè siècle.

Nous progressons maintenant vers le Trou du Loup, non sans admirer au passage ces belles couleurs automnales.

 

 

Nous y voilà enfin!!! Le point fort de la journée : le Trou du Loup.

Il s'agit d'un passage creusé dans la roche par l'eau, une sorte de conduit coudé de 3 mètres de long, pas facile à atteindre pour les petites jambes.

Pour nous permettre un passage facile, nous nous débarrassons de nos sacs à dos et de nos bâtons. A l'aide d'une corde fournie par notre animateur du jour, ceux-ci sont hissés  sur la partie supérieure de cet obstacle, tandis que les randonneurs empruntent ce court mais étroit boyau. Heureusement aucun de nous n'a la carrure d'un rugbyman et tout le monde franchit avec aisance cette curiosité de la nature.

Notre serre file du jour, Jean Ma, en plein effort.

 

 

Coucou: c'est nous que voilà!!!

 

 

 

 

Avec l'aide de Daniel Ma, tous les sacs à dos et bâtons sont récupérés par leurs propriétaires.

 

 

 

Après cette séquence "émotion", nous reprenons le cours de notre randonnée sur des sentiers plus paisibles. Nous en profitons pour faire une pause où une première couche de vêtement est rangée dans le sac.

 

 

 

 

 

Tiens, un gilet jaune qui s'est trompé de date et de lieu de la manif!!!

 

 

Pour ne pas déranger quelques chasseurs locaux présents, Jean Bo propose de retarder l'heure de la pause banane. Chose faite quelques hectomètres plus loin.

 

 

Et dans la foulée, la photo de groupe est mise en boîte.

 

 

Jean Bo nous explique que l'interdiction par les propriétaires de traverser une partie de leur terres, l'ont obligé à modifier le parcours par rapport à  la dernière randonnée faite en 2011 dans ce secteur.

 

 

 

Nous arrivons maintenant sur le territoire de la commune de Aups.

Vielle maison-musée, au décor très hétéroclite.

 

 

Principale ressource économique de la région, la culture de l'olive est très importante ici, puisque la commune d'Aups compte 60 000 oliviers.

 

 

La récolte débute généralement fin-octobre et se poursuit jusqu’à la fin décembre. La région PACA (Provence Alpes  Côte d’Azur) assure 75% de la production française dont 20% sont couverts par le seul département du Var.

Récoltées par machines ou plus traditionnellement ramassées à la main ou par filets, Aups traite, suivant les années, dans sa coopérative oléicole et son moulin à huile, entre 500 et 600 tonnes d’olives. Il faut environ 5 kg d’olives pour obtenir 1 litre d’huile.

 L’huile d’olive se définit:

- par son goût : le seul possible est celui de l’amertume (plus ou moins importante)
- par son fruité (ensemble de sensations aromatiques)

On distingue (en fonction du ramassage plus ou moins tardif) le fruité vert (aux arômes dominants d’artichaut cru et de fruits verts), le fruité mûr aux parfums d’amande et de fruits rouges et jaunes et le fruité noir issu d’un procédé spécifique de fermentation, aux notes de champignons et de vanille.
Pour les huiles destinées à la consommation, on note 3 qualités, en fonction du goût et du degré d’acidité oléique.
- l’huile dite extra vierge: totalement naturelle et sans aucun mélange, le  goût doit-être « parfaitement irréprochable » et le taux d’acidité maximal inférieur à  0.8g pour 100g
- l’huile dite vierge: goût « irréprochable » et taux d’acidité maximal ne dépassant pas les 2 g.
- l’huile d’olive simple: mélange d’huile vierge et d’huile raffinée, donc moins naturelle.

 

Arrivés dans Aups, Jean Bo nous fait découvrir ce platane vieux de 400 ans devant lequel nos randonneuses du G1 vont poser pour la postérité.

 

Mesuré en 2017, ce platane a une circonférence de 6,30 m environ!!!

Devancés de quelques minutes par nos amis du G2, nous nous installons à la table du restaurant "Le Provençal" pour un bon moment de convivialité et de bonne humeur.

Au menu aujourd'hui: apéritif, salade fermière, épaule d'agneau et ses légumes, dessert et café.

 

 

 

 

Deux heures plus tard, nous récupérons sacs et bâtons pour reprendre notre marche.

Les deux groupes réunis profitent de cette piste facile à la sortie d'Aups, pour mêler digestion et discussion.

 

 

 

 

Voilà une belle photo de famille lorsque G1 et G2 se retrouvent.

 

Plus loin, nous découvrons cette construction circulaire dont la destination est énigmatique : enclos pastoral,  lieu de culte???

 

 

A la faveur d'un rassemblement, Jean Bo annonce que le G1 ne fera pas un deuxième passage par le Trou du Loup. Peut-être que certains ont peur de rester coincer dans ce passage après le repas de ce midi.

 

 

Ultime difficulté de la journée avant le retour au parking, et alors que la clarté du jour diminue rapidement : cette descente délicate abordée avec prudence.

 

 

Fin de la journée: grand merci à Jean Bo pour l'animation de cette belle randonnée et ce bon restaurant.

Les photos sont de: Brigitte Ri, Claude Ca, Gilbert et Jean Bo.

 

Au programme de votre prochaine sortie: Jeudi 22 Novembre

Départ: 8H00

Jack

670-Circuit de Peirol

Moyen**

16 km

Dh : 670 m

Cette randonnée en boucle, dans Les Maures, traverse de magnifiques forêts et offre de très beaux points de vue - Presque uniquement sur pistes.

 

Parking : D14, 83390 Pierrefeu du Var

Coût du trajet A/R : 60€

 

 

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2018/11/15 - 595/2 - Salernes- Les gorges de Plérimont

16 Novembre 2018 , Rédigé par Rolande

Salernes – Les gorges de Plérimont G2 – jeudi 15 novembre 2018.

Bien nombreux nous sommes à nous retrouver sur le parking du site de Saint Barthélémy à Salernes pour cette randonnée-resto en partie commune avec le G1, proposée par Jean Bo.

Jean présente rapidement les randonnées des deux groupes et rappelle les précédentes éditions, pas toutes parties du site de St Barthélémy.

C’est Joël qui conduit aujourd’hui les 21 randonneurs courageux du G2 qui se sont levés si tôt (départ de Boulouris à 7h30), ce qui n’est pas leur habitude. La température est fraîche mais le soleil est au rendez-vous.

Le parcours annoncé pour le G2 est de 13.3 kms et 312 m. de dénivelé (17.2 kms selon le GPS de Joël à l’arrivée et 395 m. de dénivelé)

Nous partons tout d’abord vers les grottes de St Barthelemy.

Le terrain est humide et glissant et l’eau arrive au niveau des pierres, aussi chacun évite de se mouiller les pieds.

C’est à l’entrée d’une grotte que nous faisons la photo de groupe,

puis nous faisons demi-tour, repassant près de l’étang. Direction la chapelle St Barthélémy, datant du XVIème siècle, transformée au XIXème , qui nous invite à regarder par le trou de la serrure ses peintures murales. A l'intérieur les fresques sont de l'artiste Alain Dalmasso. Celle-ci n'est ouverte que le 24 août, jour de pèlerinage pour la pluie. Tous les vœux ont dû être exaucés cette année.

Joël nous propose de faire la pause banane au soleil, le petit déjeuner ayant été matinal. Il en profite pour nous parler du site Saint Barthélémy.

" Cet étroit vallon a été creusé il y a fort longtemps par les eaux d'un petit torrent qui s'est depuis bien assagi. Il coule à présent tranquillement et accueille en son lit de belles écrevisses. Une légende est associée à cet étang. A une époque fort lointaine, les nymphes des bois avaient pour habitude de se baigner dans les eaux de la source du Vallon de Saint Barthélemy. Pour en interdire l'accès aux mortels, les dieux remodelèrent les rochers alentours en forme de hautes falaises. Un jour, des chevaliers parvinrent sur les bords de l'étang, effrayant sans le vouloir les nymphes qui disparurent. Les chevaliers en conçurent alors un profond désarroi. Pris de pitié pour ces malheureux humains, les dieux les changèrent en peupliers. C'est depuis ce jour que ces arbres grandissent sur les berges de l'étang.

S’agissant des grottes : on y a retrouvé dans une de celles-ci des ossements humains portant des stries de silex. Il semble ne faire aucun doute qu’il s’agit là d’un témoignage d’anthropophagie.  Certains os ont été brisés pour en extraire la moelle très appréciée . Doit-on attribuer ce cannibalisme à une pratique religieuse (culte des morts) ou à une période de grande famine ? »

Nous voilà partis direction Aups par sentiers et pistes majoritairement montantes, caillouteuses et parfois boueuses.

Il semblerait que nous soyons en sortie mycologie et non randonnée, tant de champignons arrêtent les marcheurs.

 

 

 

 

 

 

Mais nous ne sommes pas là pour la cueillette dira Joël. A défaut quelques photos et grâce à Guy le spécialiste les ignorants auront le nom et sauront s’ils sont bons, mais oseront-ils ultérieurement les ramasser pour certains.

 

 

 

Par ordre : 1 - lactaire à lait jaune  (non comestible) 2 - caprins chevelus (très bons comestibles à consommer très frais avant qu'ils ne noircissent) 3 - bolets (comestibles) - 4 - clitocybes de l'olivier , fausses girolles (toxiques) 5 - souchette armillaire couleur de miel (bon comestible) 6 - tricholomes ou petits gris (très bons comestibles) 7 - russule rouge (non comestible) - 8 - amanite solitaire (bon comestible)

Le chemin des Prés plat nous conduit à la départementale 557.

Après l'avoir traversée nous cheminons sur une petite route asphaltée qui nous conduit tout d’abord au domaine Bayard où nous passons devant une maison avec d’étranges plaques, vieux outils, pompe à essence et cheminée d’usine. Quel étrange personnage doit habiter ici!

Nous approchons d’Aups, des champs s’offrent à notre vue, tout comme des oliviers bien chargés et un magnifique érable.

Après avoir fait un petit tour dans le village pour voir l’église Saint-Pancrace avec son fronton portant la devise républicaine Liberté-Egalité-Fraternité, ce qui étonne bon nombre d’entre nous, mais dont l’explication nous est donnée par la plaque devant l’entrée « Les insurgés varois contre le coup d’état de Louis-Napoléon Bonaparte se réfugièrent dans la  collégiale Saint Pancrace lors de la bataille d’Aups du 10 décembre 1851. Lors de la promulgation de la loi de la séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905, les Aupsois décidèrent tout naturellement, comme d’autres communes du Haut Var, d’apposer la devise de la République française sur le portail de leur église",

puis la fontaine ronde qui porte également une colonne surmontée d’une Marianne et le platane vieux de 400 ans planté en 1603 sous Henri IV,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

nous nous dirigeons vers le Provencal, devant lequel se trouve une sculpture réalisée « Le Provençal en terro de Zaou ». par Régis LIVENEAU en 2003 où nous retrouvons l’autre groupe ainsi que Martine et Xavier, « blessés » qui nous avaient patiemment attendus pour partager le déjeuner. Au menu : apéritif de bienvenue, salade fermière, épaule d’agneau et petits légumes, dessert, café le tout accompagné de vin rouge et rosé.

Il est 14h20 et un strident « départ dans 10 minutes » retentit.

Les deux groupes partent ensemble, abandonnant Monique et Jean-Michel, fatigués qui préfèrent rester avec les blessés , le retour étant pour la quasi-totalité identique.

Les 43 randonneurs s’élancent au rythme G1 dont les marcheurs prennent la tête et qui en l’absence de circulation occupent la largeur de la route.

Dès le départ le groupe s’étire. Arrivés au  Bayard nous prenons un large chemin, puis la piste des Espouveries. De nouveau des champignons en vue, mais pas le temps de s’arrêter. Le chemin devient plus étroit.

Montée, puis 1ère bonne descente.

Après être passés devant d’anciens enclos de bétail faisant penser à des tholos nous sommes face à la difficulté annoncée.

Jean propose une photo des deux groupes réunis.

Tout le monde empruntera la descente, le G1 ayant renoncé de retourner au Trou du Loup. La pente est raide, caillouteuse, bien ravinée et glissante par endroits. Plusieurs regroupements sont nécessaires pour répondre aux coups de sifflet de l’arrière.

Face au nombre de marcheurs le groupe est étiré, très étiré… Enfin nous voilà à la route. Plus que 500 mètres.

C’est à temps que nous regagnons le parking de départ, la nuit tombant.

Merci Jean et Joël pour cette longue et agréable randonnée.

Les photos sont de Jean et Rolande

 

La semaine prochaine :

G2

Départ: 9h00

Jean Ma

870-Vallon de la Verrerie

Moyen*

12,1 km

Dh : 290 m

Version prolongée d’une randonnée du lundi sur la commune des Adrets de l’Estérel. Nous emprunterons la piste de l’Ubac de la Verrerie et le GR49 le long du Vallon du Maraval

Parking : le Planestel- Les Adrets de l’Estérel

Coût du trajet A/R : 11 €

               

 

 

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2018-11-08 – N° 823 - LE BREC D’UTELLE – G1

10 Novembre 2018 , Rédigé par Claude C.

2018-11-08 –  N° 823 - LE BREC D’UTELLE – G1

 

En cette période fortement pluvieuse, quand la météo n’annonce qu’une faible pluviométrie et des pluies éparses, il ne faut pas être si fou que çà pour prendre un départ matinal pour les Alpes Maritimes. Et oui 6h30 c’est bien tôt ! Mais, sur le trajet, nous en comprenons la raison : des travaux coupent la route d’accès à la vallée de la Vésubie de 9h à 16h15. Notre animateur, Alain avait tout anticipé. Nous arrivons donc à Utelle sans encombre.

Sur le parking, nous retrouvons Valérie et  Manu, deux amis Antibois de notre animateur.

Alain nous présente le parcours que nous allons effectuer « pour atteindre le Brec d’Utelle, sommet rocheux situé sur la ligne de partage des eaux Tinée-Vésubie, à 1604 m d’altitude, où nous aurons un panorama inoubliable sur les sommets du Mercantour, la côte d’azur et les vallées du Var, de la Tinée et de la Vésubie. Nous avons 3 heures de montée et 2 heures de descente, hors pauses.»

La présentation est quelque peu écourtée par une petite averse et il est 8H45 quand nous débutons la randonnée à la balise 111, à 820 m d’altitude.

Nous empruntons le GR 5 qui s’élève rapidement en terrain marneux, plein Nord.

La pluie a cessé, les sourires sont revenus.

Les nuages entrent dans la vallée et défilent rapidement. Nous avons toutefois le temps d’apercevoir les sommets du Mercantour déjà enneigés, dans la direction du  Grand Capelet ou de la cime du Diable, à plus de  2600 m.

Après cette première montée, en vue  arrière, le village d’Utelle apparaît déjà très petit.

Le sanctuaire de la Madonne d’Utelle est bien visible au loin.

Les soumacs illuminent le paysage de leur belle couleur rouge orangé et Alain nous fait remarquer la Tête des Pennes.

Nous contournons la Tête de Parabousquet  puis se dessine le Castel de Ginesté.

La vallée de la Vésubie découvre ses charmes.

Le chemin passe alors en maigre forêt, ce qui repose nos pieds après la montée dans le vallon pierreux.

Nous atteignons la balise 156, au col du Castel de Ginesté  où nous faisons la pause banane à 1220 m d’altitude. Mais qu’observe Marc ?

 

Une mer de nuages ou la Madonne ?

D’impressionnantes falaises calcaires nous dominent.

Le chemin contourne le Castel de Ginesté qui s’élève à 1344 m.

Nous traversons  plusieurs passages taillés en corniches dans la barre rocheuse et aménagés par des passerelles en bois.

Après une nouvelle traversée en forêt nous atteignons la balise 438 : Alain nous indique « le chemin par lequel Masséna fit monter une pièce de 4  (un canon) depuis Utelle, ce qui lui permit de déloger l’ennemi austro-sarde et de s’emparer en novembre 1793 de Castel Ginesté, du Scandoulier et du Brec d’Utelle. »

Le beau sentier muletier fait oublier la pente quand même soutenue qui nous mène à la brèche du Brec d’Utelle (balise 155).

Nous quittons le GR5 et rangeons nos bâtons.

Nous sommes moins habiles que les chèvres qui détalent rapidement devant nous.

Il nous faut escalader les écailles rocheuses, en à pic en phase terminale pour atteindre le sommet du Brec d’Utelle (1 604 m).

Nous imaginons la vue inoubliable promise car les nuages ne permettent pas de déterminer les sommets que nous aurions pu observer. Seul un aperçu mer est entrevu.

Après une photo de groupe, le repas est pris rapidement.

Nos invités nous gâtent avec un excellent cake aux olives. Le café est apprécié, d’autant plus qu’il est accompagné de chocolat, de gingembre et de fruits secs et suivi d'une succulente liqueur de myrte.

Manu pose une corde qui peut être utilisée comme main courante pour sécuriser la première partie de la désescalade.

Ensuite, la descente  ne présente pas de difficulté et se fait par le même itinéraire que pour l’aller. Nous sommes dans la brume, mais ViewRanger nous aide bien pour situer les points remarquables.

Nous rejoignons les voitures et changeons de chaussures avant une petite visite du village d’Utelle et, plus particulièrement la place de la République :

«l’ancienne mairie comporte deux cadrans solaires en angle, surmontant les armes de la maison de Savoie et celles de la commune d’Utelle, assez fidèlement reproduites puisque les armoiries officielles sont D’argent aux deux pals d’azur, à l’ours de sable, brochant sur le tout ».Telle qu’on peut la voir aujourd’hui, la fontaine date de 1898. Elle fut réalisée lorsque la municipalité fit capter des sources situées au quartier de Roubi, à plus de 2 km du village, parce que les 431 habitants du village se retrouvaient chaque été complètement dépourvus du précieux liquide. C’est un monument exceptionnel par son importance et par sa recherche architecturale. Jusqu’en 1934, ce fut le seul point de distribution d’eau au village. »

L’église paroissiale de Saint Véran est très intéressante :

« Reconstruite  vers 1500-1520  sur une église originelle du  XIIe siècle, puis sur  un édifice du deuxième tiers du XIVe siècle ruiné par un séisme (peut-être celui  de 1494 ?)…. Avant 1540, le porche fut rajouté à l ‘édifice. En 1651, surélevée, l’église reçut une voûte légère en plâtre. Entre 1772 et 1775 l’intérieur se vit embelli de retables et de gypseries et une sacristie fut accolée au sud-est. Dans son état actuel, la paroissiale Saint-Véran présente un plan basilical à trois nefs de quatre travées, séparées par deux rangées de colonnes ; le  chœur carré à chevet plat prolonge le vaisseau central. »

«  Le portail d’entrée en bois sculpté de 1542 est  composé de douze panneaux représentant les épisodes de la vie de saint Véran de Cavaillon et son combat contre la fameuse coulobre (ndlr:sorte de dragon)

Les fonts baptismaux est une  œuvre du maître stucateur Caldelaro ( 1775).

Le retable de la Passion, maître-autel, anonyme, non daté  est  une œuvre sculptée monumentale (9m de haut sur 5,70m de large), totalement enchâssée dans le chœur de l’église. La statue de saint Véran, saint patron de la paroisse a été  rajoutée au XVIIIe siècle. »

 

Notre amical pot de fin de randonnée est pris au bar du Plan du Var qui, comme à son habitude, nous accueille chaleureusement.

Merci à Alain pour cette très belle randonnée et aux photographes du jour  Alain, Claude C., Brigitte et Manu.

La semaine prochaine, jeudi 15 novembre, nos sacs seront allégés :

Départ G1:7H30    Jean Bo    897-1 Salernes-Gorges du Plérimond    Moyen***    15,8 kms     Dh : 490 m
Rando – restaurant au Provencal à Aups ; menu : apéritif de bienvenue, salade fermière, épaule d’agneau et petits légumes, dessert, café, vin en pichet rouge et rosé ; prix : 22 € ; chèque à l’ordre du Cercle avant le 8 novembre, à remettre à Jean Bo ou un autre animateur.
A la découverte des secrets des Gorges de Plérimond, du site de St Barthélémy, de sa forêt, des grottes, de la source, du lac et de la chapelle ; et le « Trou du Loup » passage secret d’une curiosité de la nature, insolite mais sans danger.
Parking : site de Saint Barthélémy à Salernes
Coût du trajet A/R :36  €

 

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08/11/2018 - 515/2 - Le Ponadieu - Baou de Douort

9 Novembre 2018 , Rédigé par Rolande

Le Ponadieu - Baou de Douort – 515/G2- jeudi 8 novembre 2018

Ce sont 15 randonneurs qui, privés de balade la semaine dernière à cause des intempéries,  se retrouvent ce matin sous un ciel gris sur le parking de la grotte de la Baume Obscure à St Vallier de Thiey pour cette sortie proposée par Jack. Seuls 8 marcheurs du G2 sont là. Ont-ils eu peur de la météo incertaine ?

«  C’est une randonnée de 12 kms et 360 mètres de dénivelé qui nous conduira tout d’abord vers l’Arche naturelle du Ponadieu, puis à proximité de la grotte des Deux Goules. Selon la météo et le désir ou non de visiter le Souterroscope au retour, il y aura possibilité de couper à divers endroits . Il  n’y a pas de difficulté notable mais attention et vigilance seront de mise lors de quelques courts passages pierreux ou surface rocheuse ».

En réalité passages très longs qui auront eu pour conséquence retards et chutes sans conséquence. Pas de photo aussi on ne nommera pas.

Il est presque 9h30. Nous partons par le sentier découverte des grottes aménagé par le Souterroscope et pouvons admirer la végétation qui a pris ses couleurs d’automne. Mais n’oublions pas de regarder où nous mettons les pieds. Que cela sent bon le thym et la sarriette !

Après une courte descente,

cela commence à  monter et un premier effeuillage s’impose. Comme vous pouvez le voir, les photographes manquent un peu de luminosité.

Tiens voilà des champignons ! Les spécialistes ne les reconnaissent pas. Peut-être des clitocybes ?

Pas de chasseurs, ni de coups de feu, seulement quelques aboiements lointains et un poste de surveillance délaissé.

La montée est terminée.

Nous passons à proximité d’une conduite enterrée EDF, d'où nous pouvons voir la descente pentue par laquelle étaient passés les randonneurs du cercle lors de la précédente édition.

Et voilà pour nous une longue descente qui va nous conduire à l’arche Ponadieu. Avant de l’atteindre nous nous arrêtons dans une clairière pour faire la pause banane. Il est 11h20.

Par un chemin étroit et glissant nous irons au plus près possible de l’arche mais la Siagne est haute, grondeuse et tumultueuse aussi pas d’imprudence. Et dire qu’en 2013 les randonneurs avaient pique-niqué au pied de l’arche.

« Le Pont de Ponadieu résulte du dépôt de calcaire (tuf) d’une source disparue. C’est une roche légère (utilisée dans les bâtiments) dans laquelle on retrouve l’empreinte de végétaux.

Deux étymologies sont envisageables pour ce joli toponyme :“lou pont natiou”, pont naturel qui résulte du dépôt de calcaire (tuf) d’une source aujourd’hui disparue et “lou pont à Diou”, baptisé ainsi en offrande à la main divine qui a su le façonner si artistiquement. »

Voici 3 photos, la 1ère prise ce jour, la 2ème prise par Claude lors de la reconnaissance avec Jack et la 3ème, photo d’archive transmise par Jean-Marie.

Oh surprise nous devons faire demi-tour aussi longue remontée jusqu’à la conduite EDF.

Arrivés là Jack nous dit : « Voilà la difficulté de la journée !!!!  Espacez-vous et allongez vos bâtons". C'est la descente dans le vallon du Rousset jusqu’à la passerelle EDF puis de nouveau montée. Petit parcours du combattant, en partie débroussaillé par Jack lors de la reconnaissance.

Mais à quoi cela peut-il servir ? Installé par les chasseurs ou autres ?

La décision est prise de ne pas aller à la grotte des Deux Goules (chemin glissant et grotte sans grand intérêt d’autant plus que l’accès est dangereux. Jack a chuté lors de la reconnaissance). La grotte est en fait un simple aven. « Selon les superstitions orientales, les Goules étaient des démons femelles qui dévoraient les cadavres dans les cimetières. » 

De plus nos estomacs commencent à se manifester. Enfin nous arrivons à une piste G2 mais encore avec une bonne montée, piste que nous quittons pour le pique-nique.

Chacun prend place sur le muret de la conduite encastrée EDF. Il est 13h35. Pas d’apéritif aujourd’hui mais seulement petits fromages de chèvre et vin rouge.

Jack nous parle alors de la RECB Regie des eaux du canal de Belletrud et de l’usine de Camp long située sur la commune de St-Cézaire-sur-Siagne. « Construite en 1981, elle traite l'eau provenant de la Pare et de la station du Rousset. Sa capacité de traitement est de 500 m3/h. Le traitement est assuré par une filtration sur filtres bi-couche (sable + anthracite) et une stérilisation au chlore gazeux. L'ensemble du traitement est entièrement automatisé. Cette station dessert une chaîne de 9 réservoirs de stockage, répartis sur l'ensemble des communes de la Régie.

La Station de refoulement du Rousset dont les eaux viennent de la Siagne via le canal EDF, construite en 1994 en limite des communes de St-Vallier-de-Thiey et de St-Cézaire-sur-Siagne, permet de refouler un débit complémentaire de 25 l/s prélevé sur le canal EDF d'amenée d'eau à l'usine hydro-électrique de Siagne. Cet ouvrage assure depuis novembre 2008 le nouveau prélèvement d'eau de 100 l/s obtenu par l'ex S.I.C.C.E.A. L'eau y est injectée dans la conduite principale, en amont de la station de traitement de Camp-Long. La capacité maximale de refoulement de la Station du Rousset est de 120 l/s. Cette usine peut assurer la réalimentation totale de la conduite principale en cas de rupture et constitue un secours général de l'alimentation de la Pare en cas de nécessité majeure.

L’usine hydro electrique de Saint Cezaire, mise en service en 1906, a une puissance de 9 mégawatts et sa production correspond à la consommation annuelle d’une ville de 18 000 habitants ; ce qui est loin d’être négligeable. A l’origine, l’exploitant fournissait gratuitement au village la consommation en éclairage public. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, malheureusement. Elle est alimentée par une conduite forcée à partir des bassins de Saint-Cézaire-sur-Siagne. Cela a permis l’obtention de 5 litres d’eau par seconde pour la commune qui alimentent la fontaine des mulets, les lavoirs, le bassin de Barre et, bien entendu, le château d’eau des Pradons. Spectaculaire… Une surverse permet de réguler les bassins dans le cas d’une très forte pluviosité. L’eau peut alors s’écouler sur un dénivelé de 300 mètres au dessus du fleuve. Dans un site remarquable, un « chenal » taillé dans la roche permet d’évacuer les eaux des bassins jusqu’à la Siagne au lieu-dit « Les Canebières ». Deux mille litres par seconde peuvent être ainsi évacués dans la Siagne. »

Le ciel s’assombrissant, Jack propose de raccourcir la randonnée et de regagner le parking de la grotte Obscure en une heure, une heure quinze. Là nous pourrions partager le verre de l’amitié au snack et faire la visite de la grotte (fermeture de la billetterie à 15h45). Décision unanime « on coupe et on visite ». Peu de réseau téléphonique dans le coin mais Jack arrive à contacter le Souterroscope pour prévenir de notre arrivée.

Nous suivons un temps la canalisation, en contournant en partie le Baou de Douort, sans aller jusqu’au Clos du même nom.

C’est face où nous étions ce matin que nous faisons la photo de groupe, avant de couper et regagner le sentier des grottes qui nous conduit à destination.

Nous avons en définitive parcouru 9 kms avec 400 m. de dénivelé. Après avoir partagé le pot de l’amitié, nous allons visiter la grotte qui a surpris et enchanté le groupe.

« En surface comme en sous-sol les terrains calcaires ou karsts recèlent de véritables trésors dont il est utile de souligner la valeur patrimoniale ainsi que la fragilité et la vulnérabilité. La richesse et la diversité de ces espaces font de ce patrimoine naturel un authentique écomusée, un immense conservatoire de la biodiversité et une inépuisable “bibliothèque” ouverte sur le passé géologique, biologique et l’anthropisation des Préalpes d’Azur (effets de l’action humaine sur les milieux naturels). C’est donc au rythme de la musique, chants et commentaires que lampes et projecteurs s’allument et s’éteignent tout au long du parcours pour créer de splendides effets d’ombres et de lumières. Ils mettent ainsi en valeur les merveilleux trésors et paysages de la cavité : concrétions cristallines aux formes étonnantes et d’une rare finesse, coulées de calcite, draperies et fistuleuses, petits lacs, cascatelles et pluies de gouttes d’eau qui vont former, plus loin et plus bas, une rivière souterraine.

Un parcours varié sous la forme d’une traversée à travers la roche calcaire : on entre par une grotte pour sortir par une autre ! On entre par la grotte du Cyprès et on sort par la grotte de la Loube. Les deux orifices sont distants d’une centaine de mètres environ.

La longueur approximative du circuit est de 700 m dont environ 250 marches à descendre ou monter. Une descente d’abord jusqu’à l’eau par un réseau de galeries jusqu’à près de 60 mètres de profondeur. Ensuite une remontée jusqu’à la surface par une succession de salles étagées richement concrétionnées : salle du Balcon, salle des Gours, salle du Dôme (et des Grandes Orgues). » (extrait site du Souterroscope).

Merci Jack pour cette agréable randonnée et non moins intéressante visite non arrosée par le ciel mais par quelques stalactiques et qui ont fait souffrir quelques rotules.

Les photos sont de Claude (Arche), Jean-Marie et Rolande.

La semaine prochaine :  jeudi 15 novembre 2018

G2

Départ : 7H30

Joël

897-2 Salernes -Gorges du Plérimond

Moyen**

13,3 km

Dh : 312 m

Idem  randonnée G1 sans le Trou du Loup- mais avec le restaurant

Parking : site de Saint Barthélémy à Salernes

Cout du trajet A/R :36 €

               

 

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