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2018/09/13 - N°553 - Fondurane- Le Haut Serminier - G2

14 Septembre 2018 , Rédigé par Rolande

Fondurane – Le Haut Serminier - n°553 - G2 - jeudi 13 septembre 2018

 

Pour cette 2ème randonnée de la saison nous sommes 30 à nous retrouver, dont une grande majorité de G1 pour cette randonnée proposée par Jack. Nous accueillons 3 nouveaux, Marc, Bernard et Robert qui lui marchait le lundi l’an dernier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«  La randonnée de 14.4 kms et 410 m. de dénivelé ne pose aucune difficulté si ce n’est une longue montée de 2 kms à partir du 2ème km. ». La randonnée sera en définitive de 16.8 kms et 480 m. de dénivelé. Vous aurez les explications plus tard.

Avant de partir Jean-Marie nous donne une petite information. « Vous avez le bonjour de Mickaël. Si certains un jour se rendent en Bretagne et passent par Guérande, vous pourrez découvrir dans l’église une statue qu’il a réalisé en sel durci. Mickaël a trouvé une nouvelle occupation. »

Avant de partir Jack nous donne quelques explications sur la réserve biologique de Fondurane que nous allons longer au départ.

 « Classée en Arrêté de Protection de Biotope, depuis 1988, par le Préfet du Var, pour garantir la conservation des milieux naturels, la réserve biologique de Fondurane accueille une faune et une flore riches et variées, qu'il convient de préserver.

La diversité des roches mères (calcaire et solice) et les activités ancestrales ont conditionné la mosaïque des milieux. La réserve concentre ainsi de nombreuses espèces végétales tantôt de milieux ouverts, tantôt de milieux forestiers. Au fur et à mesure, une végétation sensible à l'eau (peupliers, saules, roselière…) s'est implantée près des berges du Lac.

Au-delà de la limite supérieure de l'eau, les formations végétales n'ont pas varié et nous pouvons observer des formations forestières originales (charmaies, suberaies, pinèdes…) qui concentrent des espèces remarquables. Mais la spécificité du site est largement portée par le chêne Quercus crenata.C’est un hybride du chêne-liège et du chêne chevelu (on l'appelle d'ailleurs aussi le "faux chêne"). Découvert grâce à un recensement effectué lors de la mise en eau du barrage de Saint-Cassien, sa forme est très élancée et son écorce en liège très épaisse. Son nom "Crenata" lui vient de la forme de la forme de ses feuilles, dentelée. Très rare, il ne se maintient que dans les endroits où le climat local est favorable. Il affectionne les sols profonds, argileux ou sablonneux, pauvres en calcaire actif, toujours humides et légèrement acides. Les bois frais de la réserve de Fondurane en font un lieu parfait pour le développement de cet espèce, et représente la plus belle forêt française accueillant des chênes de ce type.

Vous découvrirez en toute saison de nombreuses espèces d'oiseaux (185 recensées en 2012), parmi les plus menacées de France : Blongios nain, Bihoreau gris, Héron pourpré, Chevalier guignette, Busard des roseaux, Sarcelle d'hiver, et autres oiseaux migrateurs…
Fondurane est aussi un site archéologique de grande importance, puisque l'aqueduc romain qui alimentait en eau, la ville de Fréjus, traverse la réserve ; les vestiges d'un moulin du XVIIIème siècle sont encore visibles. » . extrait de Estérel Côte d’azur.

Patrick et Patrice seront nos serre-file. Nous traversons le pont, le niveau du lac est bien bas.

A un croisement faut-il aller à droite ou à gauche. A droite, mais au bout de 100 m, demi-tour et nous empruntons la piste de gauche. Le groupe s’étire.

Jack autorise les marcheurs qui le souhaitent à marcher à leur rythme, plus vite sous la conduite de Daniel, le chemin étant tout droit.

Les bruyères sont en fleurs.

Un premier arrêt effeuillage avant la grimpette annoncée.

Difficile de résoudre le problème de Danielle malgré l'intervention de plusieurs: sa pipette neuve semble bouchée.

Admirez le chapeau improvisé de Jack.

Longue, longue la montée.

Nous apercevons en contrebas le lac de Saint Cassien. Certains descendent au point de vue tandis que les autres s’installent pour la pause banane.

Nous sommes au sommet.

Sont-ce des vrais ou faux chênes-liège?

Après avoir monté il faut descendre. Nous passons allégrement un croisement et continuons à gauche.

Nous arrivons à une ruine.

Eh bien non ce n’est pas la bastide Saint Louis. Nous nous sommes trompés de chemin. Demi-tour aussi un bon km de plus. Nous retrouvons l’embranchement et nous nous engageons sur la piste des crêtes.

Nous voyons au loin un village. Désaccord entre certains : Callian, Tourrettes, Montauroux.. ?

Rolande sort sa boussole et la pose sur la carte de Patrice. C’est bien Montauroux. Daniel fait une photo indiquant tout ce que l’on peut voir.

A un détour au loin l'Estérel.

Nous longeons ensuite une plantation d’eucalyptus

et au sommet nous nous arrêtons pour le pique-nique : petits saucissons, rosé , café et liqueur de myrte sont offerts par les uns et les autres.

Il est temps de repartir.

Jack nous propose  un petit détour pour aller voir des menhirs peu connus qui se trouvent sur la commune de Tourettes.

Nous longeons un champ en plein retournement, à proximité du terrain d’évolution de modèles réduits avant d’arriver à ceux-ci.

"Les Menhirs de Verrerie-Vieille Tourrettes ( Var )  http://pons.robert.free.fr/DolmensMenhirs/. Les mégalithes de la Verrerie Vieille forment un ensemble de trois monolithes et un dolmen (que nous n’irons pas voir.) Les pierres levées sont dans le bosquet d'arbres, localisation très facile. Les pierres sont de dimensions identiques 1.35 m de haut et de section carré 0.60 de côté . Elles sont espacées de 1.90 m. Six grosses cupules y sont creusées."

Nous faisons demi-tour jusqu’au chemin qui longe la conduite de gaz, bordée par endroit de magnifiques bruyères,

Le chemin descend et certains s'inquiètent quand de loin il le voit remonter, la pente semble raide, mais c'est plus un problème de perspective.

Celui-ci nous conduit à la bastide Saint Louis où nous faisons la photo de groupe.

Nous voilà maintenant sur la commune de Callian, Nous passons devant le haras des Hauts Villards où en plus des chevaux nous pouvons voir des lamas, alpagas ou guanaco, qui peut nous préciser?

avant de prendre la piste du Haut Serminier. Une dernière petite montée avec arrêt cueillette de figues pour certains

et nous retrouvons la piste de ce matin. Nous retraversons le pont et arrivons à nos voitures un peu plus loin.

C’est au bord du lac de Saint Cassien que nous allons prendre le verre de l’amitié.

Merci Jack pour cette agréable balade, un peu longue et surtout très chaude.

Les photos sont de Daniel, Jean-Marie, Nicole et Rolande.

 

La semaine prochaine :

890- Les falaises et la chapelle de Saint Quinis

Animateur Joël – Moyen** - 10 kms – déniv. 382 m.

Randonnée inédite à la découverte d’une rivière verdoyante l’Issole puis d’un magnifique point de vue sur les villages de Besse/Issole et de Ste Anastasie/Issole

Parking des Ferrades à Ste Anastasie/Issole – Coût du trajet AR : 41 €

 

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2018-13-09 – VIA CORDATA DU DRAMONT – G1

14 Septembre 2018 , Rédigé par Claude C.

2018-13-09 – VIA CORDATA DU DRAMONT – G1

 

Nous sommes 12 randonneurs, dont Daniel notre aîné de 80  ans,  pour découvrir (ou redécouvrir pour trois d’entre nous)  cette activité proche de l’escalade.

Nous ferons cette expérience sous la direction d'un moniteur, extérieur au Cercle de Boulouris, Erwan.

Nous avons rendez-vous au petit port du Poussaï où nous attendrons un peu que le rocher sèche, suite aux pluies de la veille au soir et du petit matin. Nous pouvons observer l’Ile d’Or, que nous verrons tout au long de notre matinée.

Après la distribution des équipements nous rejoignons le sentier du Cap du Dramont .


Nous arrivons sur le site du Rocher Cathédrale, notre point de départ. Il s’agit d’un piton de rhyolite qui forme un à pic sur la mer, infranchissable par le sentier littoral qui en contourne la base.

Nous nous équipons et notre moniteur du jour contrôle le bon positionnement des baudriers.

 

Et nous voilà partis : Erwan ouvre la voie en l’équipant d’une corde, « ligne de vie » sur  laquelle  nous accrochons nos deux mousquetons qui assurent notre sécurité.

Nous commençons par un passage quasi horizontal  de contournement : nous sommes face au rocher et nous avons rapidement la mer sous nos pieds.

Mais que la vue est belle !

Puis nous attaquons  la traversée de la paroi qui descend verticalement sur la mer. C’est quand même impressionnant.

Certains secteurs permettent de petites pauses.

Pourquoi jouent-ils à cache-cache?

La fin de l’ascension est plus facile et nous arrivons au sommet pour profiter de la vue.

Une nouvelle expérience nous attend avec  le passage d’un pont de singe pour relier le sommet suivant : deux filins sont tendus ; sur l’un nous posons nos pieds et sur l’autre nous accrochons nos longes et nos mains pour traverser le vide en sécurité.

Grimper c’est bien et nous l’avons fait sans trop de difficultés, les prises étant nombreuses et sûres. Mais, après cette escalade en traversée d’environ 200 mètres, il nous faut maintenant redescendre.  Et ce qui s’offre à nous,  ce sont 35 mètres  à  avaler en rappel. Heureusement Erwan nous assure, pour le cas où nous ne contrôlerions pas notre descente. Il nous aide également à nous positionner dans le vide.

Daniel notre doyen  maîtrise grave ...

Nos techniques de rappel sont vraiment à travailler : Nous avons tous, plus ou moins, dansé  dans le vide lors du passage en creux dont nous ignorions l’existence avant de nous élancer. Deux alpinistes occupant une partie de la falaise, notre point de départ a été un peu déporté vers la mer.

Mais nous sommes fiers d’avoir descendu ainsi ce piton.

Nous retrouvons le sentier littoral qui nous ramène au Poussaï. Une table nous attend au restaurant C le Mieu où nous prendrons le déjeuner de l’amitié.

 

Merci Joël pour avoir organisé cette matinée atypique mais enthousiasmante. Merci aussi aux photographes Alain, Claude C. Joël et Michel, dont la tâche n’était pas aisée ce jour.

 

La semaine prochaine, jeudi 20 septembre :

G1 : Départ: 6h30 – Alain -  Lac Nègre   Pas du Préfouns -         Sportif **       19 kms  Dh : 1000 m

Parking : Parking de Salèse altitude 1670m, route du Col de Salèse.       Coût du trajet A/R : 78 €

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2018 - 09 - 06 - N° 889 - LE GARLABAN ET LE TAOUME - G1

7 Septembre 2018 , Rédigé par Dominique

2018-09-06 - N°889 - LE GARLABAN ET LE TAOUME 

 

 

Pour commencer la nouvelle saison 2018-2019 Joël avait choisi, pour la première randonnée G1, de continuer la découverte du Massif du Garlaban, commencée l’an dernier.

 

Nous serons 10 courageux pour cette reprise sur une randonnée classée moyen***, mais qui s’avérera, selon les propos d’Alain, une « petite sportive ». Nous aurions dû être 11 si la malheureuse blogueuse du jour, notre amie Dominique, n’avait eu un petit problème de santé de dernière minute. Notons aussi la présence de deux nouveaux, Roseline et Pierre, qui avaient téléphoné la veille à Joël pour demander à participer à cette sortie.

Ce sont donc 3 voitures qui se retrouvent au Parking des Pins d’Aubagne par un temps un peu maussade. Joël présente brièvement la randonnée et promet un rythme raisonnable pour la reprise. Petite  visite au « Puits de Raimu » très proche, en fait un puits factice uniquement construit pour le tournage de quelques scènes du film « la fille du puisatier », et la randonnée commence par une montée facile jusqu’au Col d’Aubignane.

Là, première découverte du magnifique massif minéral du Garlaban,

avec le Pic du Garlaban - 714m - en ligne de mire.

 

La marche se poursuit par de larges pistes bordées de petits bouquets de chênes verts nains, et de romarins en fleur.

 

La chaleur étant humide, l’animateur marque plusieurs arrêts boissons, ce qui permet aux randonneurs de se désaltérer régulièrement et suffisamment, y compris Alain... Emportés  par notre élan, nous dépassons de quelques mètres la descente vers la grotte de Manon ; cette dernière étant accessible par une descente très escarpée, et la probabilité d’y rencontrer Manon étant faible, la majorité décide de s’éviter cet aller-retour! 

Nous arrivons alors au site des « Pierres gravées de Louis Douard », une véritable curiosité que ces pierres plates gravées de textes extraits de l’œuvre de Marcel Pagnol, ou de dessins représentant  les thèmes traditionnels de la vie provençale.

C’est là que se fait la pause-banane bien méritée.

 

Nous attaquons ensuite la montée raide et courte au somment du Pic du Garlaban.

 

Nos efforts sont récompensés par l’extraordinaire vue à 360° que nous découvrons au sommet : la ville de Marseille,

les Iles du Frioul,

l’Estaque et même le Dôme du Stade Vélodrome (c’est peu de dire l’émotion qui étreint à ce moment là les fans de football), puis les villes d’Aubagne,

d’Allauch, les hameaux de la Treille et des Camoins, et même, émergeant des nuages, le sommet du  Pic de Bertagne 

où Alain nous emmena randonner récemment.  Après cette petite ascension nous quittons les belles pistes de ce paysage de roches pour nous enfoncer dans un petit vallon secret et très vert,

fleuri de « buplèvre arbusif » d’ « euphraise jaune », de cistes et de romarins en fleur.

 

Cette descente nous conduit au coin choisi par Joël pour le pique-nique avec un pin pour l’ombre, et des pierres pour s’asseoir. Cette pause sera malheureusement écourtée par l’arrivée d’une pluie assez soutenue. Enfilage collectif de capes,

et hop ! nous voilà repartis ! 

Après être passés devant le Puits du Murier (une des rares sources du Garlaban), nous attaquons la montée au Pic du Taoumé - 667m -

deuxième petite difficulté de la journée, mais une nouvelle  vue sur le Garlaban que nous venons de gravir récompense nos efforts.

Parvenus au sommet nous pouvons encore admirer un paysage magnifique d’autant que la pluie a cessé.

 

 

 

La première partie de la redescente un peu raide

 

 

 

 

et qui mettra à rude épreuve les genoux d’une randonneuse, nous permet de découvrir la « grotte du grosibou » - encore une allusion au roman de Pagnol.

 

 

La descente se poursuit vers le hameau de la Treille 

 

où nous passons devant la maison dans laquelle le petit Marcel passait ses vacances.

Il ne reste plus qu’un coup de collier à donner par un petit sentier en sous-bois pour remonter au col d’Aubignane et rejoindre nos véhicules. Le pot récupérateur sera pris au centre d’Aubagne.

Belle randonnée de remise en jambes appréciée par l’ensemble des participants.

Un immense merci à Joël pour avoir non seulement mené la randonnée mais aussi rédigé le texte du blog.  Merci beaucoup également à Alain pour les photos.  

La semaine prochaine, jeudi 13 septembre - G1:

Départ:  0830h - Joël - Via Cordata du Dramont

Inscription préalable obligatoire auprès de Joël le plus vite possible.

Nouvelle expérience! Matériel fourni.

Venez évoluer entre ciel et mer dans le cadre magnifique de la Via Cordata du Dramont, accompagnés d'un guide professionnel.  Accessible à beaucoup - voir les participants de l'an dernier et lire le blog du samedi 21 avril 2018. 

Possibilité de terminer le parcours (environ 3 heures) au charmant petit restaurant du Poussaï. 

Parking: Port du Poussaï, coût de la prestation: 35 Euros

 

 

 

 

 

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2018-09-06 - N° 887 -TOURVES-GORGES DU CARAMY - G2

7 Septembre 2018 , Rédigé par Claude C.

2018-09-06 - N° 887 -TOURVES-GORGES DU CARAMY - G2

 

 

Coucou les vacanciers, nous revoilà pour vous conter notre première randonnée de cette nouvelle saison. Et tout d'abord il faut vous dire une belle nouveauté puisque Anne-Marie, qui anime des randonnées du lundi et du G1, est pour la première fois notre guide.

Au parking du stade à Tourves, nous sommes 13 autour de notre animatrice, qui a créé et reconnu ce nouveau parcours dans les Gorges du Caramy, de 13km et 400m de dénivelée.

 

Pas de blogueur au départ mais Xavier,  pour les photos et Jack, pour le texte, ont permis le montage de ce blog. Merci à eux.

Le Caramy sera notre guide toute la matinée.

Dans le sens amont vers aval, le Caramy visite les communes de  Mazaugues (source), Tourves, La Celle, Brignoles, Vins-sur-Caramy, Cabasse, Carcès (confluence avec l’Argens). L’Issole est un affluent du Caramy.

Le 06 novembre 2015 à Brignolles a eu lieu la signature du Contrat de Rivière Caramy-Issole( 21M€ sur 5ans) « Afin que l’eau devienne support du projet de territoire » :

 

- Améliorer la qualité de l’eau

- Restaurer et gérer les milieux aquatiques

- Gérer le risque inondation

- Gérer quantitativement la ressource en eau et protéger durablement la ressource en eau potable 

- Valoriser les usages récréatifs de la ressource en eau : action de valorisation du patrimoine lié à l’eau (lavoir, fontaine…), mise en valeur des sentiers de promenade existants.

(Source : http://www.gesteau.fr/sites/default/files/signature_du_contrat_riviere-communique_de_presse.pdf)

Environ 80% du budget est consacré à l’aménagement des stations d’épuration et à l’amélioration des performances en assainissement. Nous pouvons en constater les bénéfices sur la belle qualité de l'eau de la rivière.

La sortie de Tourves par le chemin du Moulin nous amène au Pont Romain que nous traversons pour rejoindre  la rive droite. 

Une grimpette et nous voilà à la pause banane, agrémentée de baies de Goji et de dattes.

Avant de repartir la photo du groupe est prise.

 

Nous redescendons maintenant vers les berges du Caramy et suivons un sentier ombragé en bord d’une eau limpide et nous observons régulièrement des truites d’eaux vives.

Arrivés au bout du sentier, au niveau d’une petite cascade, le faible niveau d’eau nous a permis d’effectuer la traversée du Caramy et nous avons pu rejoindre le sentier sur l’autre rive sans avoir à revenir en arrière jusqu’au Pont Romain.

Avant d’amorcer la montée vers Saint Probace, nous avons continué à suivre les rives du Caramy,  jusqu’à ce que le sentier oblique vers l’autre rive de la rivière. Nous avons alors rebroussé chemin jusqu’au panneau de retour vers Tourves. 

Nous avons monté le sentier à forte pente du jour et déjeuné en haut de la côte, dans un endroit dégagé ce qui fut une décision pertinente : à la remise en route, à 13h00, c’est l’arrivée de la pluie orageuse, une pluie de plus en plus forte, avec des bourrasques avant l’arrivée à la chapelle de Saint Probace. Cette pluie  a mouillé les shorts, les maillots, les chaussettes  et les chaussures.

La chapelle est pleine comme un jour de procession, occupée par des randonneurs internationaux qui attendaient un ciel plus clément pour redescendre. Pressés de retrouver les voitures à 2km pour nous sécher, nous repartons les premiers de Saint Probace après la pluie.

Saint Probace avait la réputation de faire tomber la pluie. Lorsque la commune manquait d'eau, les villageois descendaient  sa statue dans l'église paroissiale, et ne la ramenaient dans sa chapelle qu'après l'ondée reçue.
Nous avons vu la pluie mais pas le retour de la statue …

De nombreux ex-votos des XVIII et XIX ème siècle témoignent de l’attachement des Tourvains à leur saint protecteur.

Sur le chemin du pot de l’amitié Xavier, notre photographe attentionné du jour, a été retenu par les fontaines de Tourves. Le village en a compté jusqu'à 17 au siècle dernier.

La fontaine au coin de l’église est une réinstallation en 1792 de l’ancienne fontaine du marché qui « gênait » la circulation des charettes. Saint Joseph veille sur elle dorénavant.

Le portail de l'église
Saint Joseph dans sa niche

 

La fontaine de la place de l'Hotel de Ville est constituée d'une grande urne provenant du parc du château de Valbelle. Erigée en 1799, elle a aussi été déplacée suite au trafic automobile et sa casse par un camion à la libération en août 1944.

 

Les habitudes n'étant pas encore reprises, pas de photos de notre pot au bar de la place de l'hôtel de ville.

Nous remercions Anne-Marie de cette très agréable randonnée, à refaire sans orage... 

La semaine prochaine, jeudi 13 septembre, G2

Départ : 8h00    Jack    553- Fondurane-Le Haut Serminier    Moyen**    14,4km    Dh :450 m

Paysage boisé sur les hauteurs du joyau du canton de Fayence : le Lac de St Cassien.

Parking : Chemin de Fondurane à Montauroux    Coût du trajet A/R : 22€

 

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SEJOUR DANS LE BRIANCONNAIS - 24-29/06/2018

30 Juin 2018 , Rédigé par Brigitte, Claude C.et Rolande

SEJOUR DANS LE BRIANCONNAIS - 24-29/06/2018

 

En cette fin de saison 60 randonneurs se retrouvent au centre de Vacances de la Salle les Alpes le dimanche en fin d'après midi. Certains avaient déjà découverts la région, la vieille ville de Briançon ou avaient profité des installations du centre (piscine, sauna, hammam, jacuzzi).

 

Après un apéritif d'accueil Joël nous présente le programme des randonnées.

 

Lundi 25/06/2018

  • G1 : Le lac des Cordes

26 randonneurs se retrouvent auprès de Jean Ma. pour un parcours de 10kms dans la vallée de la Cerveyrette avec une dénivelée de 750m.

Déjeuner au col de Marsailles (2601m) après être passés devant de lac des Cordes et dans un névé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour jusqu'au petit village des Fonds, perdu au fond de la vallée où nous prendrons le pot de l'amitié.

 

 

  • G2 : Col de Bousson–  Avec Jack - 7 kms Dh : 315 m - 26 participants

Randonnée d'alpage à la découverte de la vallée de la Cerveyrette, au départ du Bourget jusqu’au Col de Bousson (2154 m) quelque peu retardée par le tournage d'un film "Alex HUGO - la balade sauvage". C'est en Italie que nous pique-niquerons. En cours de montée découverte de plusieurs petits lacs et tout au long de la journée de magnifiques champs de fleurs.

 

 

  • G3 : La vallée de la Cerveyrette

Une petite ballade à pied pour atteindre le refuge des Fonds où nous déjeunons. 

Ensuite mini, très mini, circuit par un petit chemin très agréable, à l’ombre et sans grosse difficulté pour aller voir deux très belles cascades  qui nous avaient été indiquées par le restaurateur.

Nous verrons arriver le 1er groupe dont certains sont un peu fatigués (mais si peu) puis le second groupe qui lui aussi prendra « un pot » bien mérité, ensuite nous visiterons le village constitué de quelques maisons ,et notre groupe se scindera une partie repartira à pieds jusqu’aux voitures, une partie attendra le retour d’un véhicule.Nous continuons en voiture jusqu’au bout de la route pour admirer les paysages et rentrerons sagement à l’hôtel.

 

Mardi 26/06/2018

  • G1 : Le Fort de la Lausette (8km - Dh 654 m)

Nous sommes 21 randonneurs prêts à visiter cet ouvrage d'infanterie construit  à 2339 m d'altitude en 1887-89.

De  Laus (1778 m), sous la direction de Alain, nous grimpons tout d'abord sous les mélèzes, le long de la Combe du Malazen. Nous franchissons cette dernière par une sente serpentant dans cet immense pierrier. Puis nous alternons en forêt, parmi les rhododendrons et en empruntant l'ancienne piste militaire.

 

Au sommet le panorama à 360° est grandiose, avec vue sur la barre des Ecrins d'un côté et le Grand Peygu de l'autre.

Notre redescente initialement prévue par les châlets d'Izoard va être stoppée au niveau de la combe du Maluzen, du fait  de glissements de terrain ayant effondré en plusieurs endroits la sente coupant de très raides pentes.

Nous retournons donc sur nos pas et regagnons le Laus par le même chemin que la montée.

 

  • La Casse déserte

Notre randonnée s'étant terminée plus tôt que prévue, nous nous rendons dans ce cirque "lunaire" situé sur le versant méridional du col d'Izoard (2220 m). 

Nous observons les pinacles en cargneule,

les cheminées dolomitiques,

qui s'élèvent au milieu des pentes d'éboulis (casses).

 

  • G2 :  Le Lac Rond et le Lac Long

 

Temps radieux pour les 17 randonneurs qui se regroupent au fond de la vallée de la Clarée pour monter au Lac Rond, sous la direction de Jean Ma.

La vallée est large et le paysage grandiose tout alentour.

Le groupe progresse sur des tapis de rhododendrons sauvages.

Plus haut, sur un reste de névé

et plus haut encore les ruissellements d’eau se feront plus importants.

L’une d’entre nous glissera sur la roche. Après les premiers soins, le chef de groupe appellera les secours pour la remettre entre les mains de professionnels.

Après des nouvelles rassurantes, on peut dire que ce fut une belle journée.

 

  • G3: Le Chemin de la Guisane par Saint Chaffrey– Avec Rolande -  9,5km   Dh  108 – 16 participants.

Belle balade le long d'un sentier botanique (arbres) permettant d'admirer la ville de Briançon vue du haut, de découvrir la chapelle Saint Arnould (fermée), le village de St Chaffrey et son pont levis, puis de suivre la Guisane aux eaux tumultueuses jusqu'au retour à Briançon.

 

Mercredi 27/06/2018

  • G1 : L'Aiguille Rouge

Alain nous donne rendez vous à Roubion, petit hameau de Névache dans la vallée de la Clarée, pour une randonnée de 13 kms et une dénivelée de 940m. Nous sommes 15 participants.

Passage devant les Demoiselles coiffées plus communément appelées "cheminées de fées"

et direction vers l'Aiguille Rouge (2545m).

Notre animateur est fier de nous avoir conduits jusqu'au sommet;

et redescendons en direction du lac de Chavillon où nous déjeunerons.

pour revenir par le Vallon des Thures . Une dernière photo illustre notre exploit.

 

  • G2 : Le lac de l’Orceyrette - Avec Joël -  9.5 km  Dh 400 m – 24 participants

Belle balade où la petite montée raide du début a été récompensée par la découverte de la plus belle forêt de pins cembro de l'arc alpin et de nombreux rhododendrons fleuris et au retour du magnifique lac de l'Orceyrette aux eaux limpides et vertes. Par deux fois un casse-noix (oiseau) s’est fait entendre mais personne n’a pu le voir.

 

 

  • G3 : Névache

Après une mise en jambes très agréable d’environ 2 kms sur le bord de la rivière dans la  vallée de la Clarée, nous découvrons le vieux village de Névache et l’Auberge de la fruitière où nous prenons notre repas. Nous continuons en voiture jusqu’au bout de la route pour admirer les paysages et rentrerons sagement à l’hôtel.

 

Jeudi 28/06/2018

  • G1 : Le Mont Chenaillet (14 km -  Dh 820m)

Au départ de Montgenèvre, 21 randonneurs vont découvrir cette montagne issue du volcanisme sous marin et culminant aujourd'hui, suite à la formation des Alpes, à 2650 m, sous la direction de Joël.

Passées les sources de la Durance, nous atteignons la cabane des Douaniers (2300 m) et empruntons le sentier géologique qui monte le long de l'arête SW de Chenaillet.

 

Basalte en coussin

 

Nous déjeunons au sommet et profitons de 3 magnifiques panoramas sur le massif des Ecrins, le massif du Queyras, Montgenèvre et le Chaberton.

Le Pic de Rochebrune culmine au fond

Nous redescendons par le Collet Vert (2518 m).

Belle illustration des pillow lavas

Nous loupons le chemin qui nous aurait ramené directement vers Montgenèvre et poursuivons en Italie avec une descente "sportive".

Nous  retrouvons un chemin plus confortable qui nous ramène aux voitures. Nous aurons donc parcouru 16,5 km  avec 1070 m de dénivelée. Une délicieuse tarte aux myrtilles portée par Joël nous fera oublier toute fatigue.

 

  • G2 : D'Ailefroide au refuge Cézanne- Avec Rolande – 10.2 kms Dh 420 m – 16 participants

Balade au pied des contreforts du Pelvoux jusqu'au mythique Pré de Madame Carle et au  refuge Cezanne(1874 m) longeant le Gyr (à savoir qu'en aval de Vallouise cette rivière rejoint l'Onde pour former la Gyronde), tout d’abord au milieu de prairies puis d’un véritable chaos de pierres, roches et énormes blocs. L’attention de tous a été nécessaire pour trouver des  petits cairns et avancer sur un chemin montant fortement pentu .

Après le retour fait par la route, arrêt à Vallouise pour visiter l'Eglise St Etienne et goûter pour certains aux bières de la brasserie Luc Alphand.

 

 

  • G3 : Une bonne bière

Pour cette dernière journée Le pré de Madame Carle nous accueille pour un agréable parcours qui nous mène jusqu’à la montagne enneigée et sur laquelle sautillent quelques torrents.

Nous revenons à l’auberge pour y déjeuner.  Là nous voyons arriver le second groupe qui prendra son pique-nique sur une aire aménagée tout près de nous.

Après les agapes nous prenons la direction de Vallouise que nous n’avons  pu visiter ce matin en raison du marché.

La visite des vieilles maisons et l'église peinte sont des sites bien attrayants... mais pas autant, pour certains seulement, que la brasserie Luc Alphand où nous nous devions de faire une dégustation et de nous approvisionner avant le retour.

 

  • Remerciements

Au nom de tous les participants, très heureux de ces quelques jours passés à découvrir cette belle région, nous remercions Joël pour son organisation parfaitement réussie et ses guidages ainsi que  les autres animateurs du séjour, Alain, Jack, Jean Ma, et Rolande.

Merci aux blogueuses et à Jacqueline et Nicole qui nous ont apporté leur texte quand nous n'y étions pas : vous avez ainsi des souvenirs complets de ces beaux moments.

Merci à tous les photographes qui illustrent ce blog ou qui partagent leurs oeuvres pour vous faire un beau reportage photographique : Les participants pourront le consulter avec un lien qui leur sera communiqué dans quelques temps.

André nous a concocté un joli film.

Que voici

 

Profitez bien de l'été et rejoignez nous en forme en septembre

 

 

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2018-06-21 - N° 888 - Du Trayas aux Grues - G1

22 Juin 2018 , Rédigé par Gilbert

2018-06-21 - N° 888 - Du Trayas aux Grues - G1

Aujourd'hui, 21 juin, premier jour de l'été, mais aussi jour de la fête de la musique, c'est Alain Wa qui a écrit la partition de cette randonnée inédite. Alain a été obligé de composer après un concours de chaises ... musicales, puisque cette randonnée n'était pas prévu dans le planning initial, mais les caprices de miss Météo en ont décidé autrement.

Nous sommes 9 : 2 randonneuses et 7 randonneurs, au départ de cette randonnée, sur ce parking habituel de la calanque de Maupas du Trayas.

 

 

Alain nous fait un topo rapide sur cette randonnée:

"Randonnée inédite dans l’Esterel, sur de très beaux sentiers et piste, d’environ 15 kms pour
700 m de dénivelé +.

Nous ferons l’ascension des Grues par la face Sud en partant du littoral, avec un palier au col
Notre Dame. On reviendra à ce col par la piste, côté Est, et on terminera notre randonnée par
une boucle via la Dent de l’Ours et le Col des Lentisques.
Ce parcours pourrait être simplifié, compte tenu de la chaleur dans l’Esterel, en ce premier
jour de l’été.
Niveau de difficulté moyen***"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous démarrons cette randonnée face à la gare du Trayas bien décorée par ce superbe massif d'hortensias.

 

 

Il fait déjà très chaud sur ce sentier, et les portions ombragées sont rares.

Le tempo donné par Alain, nous permet de grimper à allure modérée cette première difficulté.

 

 

Rapidement le besoin de s'hydrater se fait sentir.

Certains randonneurs expérimentés, ont bien anticipé en glissant dans leurs sacs des bouteilles d'eau sortant du congélateur.

 

Droit devant en pleine lumière le pic d'Aurelle (alt. 323 m).

 

 

Tel un maréchal armé de son bâton de marche, Alain nous montre le chemin à suivre.

 

 

 

Il est 10h 20', et nous voici arrivés au col Notre Dame. Forte chaleur, il est grand temps de faire une longue pause "banane".

 

 

Nous prenons le temps d'admirer la Dent de l'Ours, et le Pic de l'Ours (alt. 488 m) surmonté de sa tour émettrice.

 

 

Compte-tenu de l'état de fraicheur de certains randonneurs, Alain propose pour ceux qui ne souhaitent  pas faire l'ascension des Petites et des Grosses Grues de se séparer en deux groupes et de se retrouver environ une heure et demie plus tard au col de la Cadière.

En résumé, 4 randonneurs vont s'abstenir  et les 5 autres valeureux vont continuer le programme initial.

Ci-dessous, le groupe des 5, prêt à en découdre avec les Grues.

 

Petites ou grosses Grues, il vaut mieux avoir bon pied, bon oeil pour franchir certains obstacles.

 

 

 

 

La chaleur est accablante, aussi les pauses sont nombreuses.

 

 

 

 

 

 

Quelques vues sur les sommets familiers des randonneurs du Cercle : le mont Pelet, le Marsaou et les Suvières.

 

 

 

 

Pendant ce temps la bande des 4, dévale la piste amenant au col de la Cadière en toute décontraction.

 

 

Après le regroupement des 9 randonneurs, il est grand temps de se mettre à table.

 

 

Avant de reprendre notre route, deux photos de groupe sont mises dans la boite.

 

 

 

 

Ci-dessous, Sidi Ben Bernard, émir de Saint Raphaël. Mais n'en parlez à personne, car il est là incognito.

 

De temps en temps nous percevons le chant des cigales qui célèbrent elles aussi à leur manière la fête de la musique mais surtout l'arrivée de la chaleur.

 

 

Deuxième passage de la journée au col Notre Dame. Pour nous éviter de subir plus longtemps cette chaleur harassante, Alain nous propose de raccourcir cette randonnée en évitant la partie Pic de l'Ours, et en récupérant le col des Lentisques par un sentier plus direct.

Sous la canicule, têtes basses, la troupe avance à petits pas.

 

 

Pendant que nous suons sang et eau, d'autres s'amusent à faire des ronds dans l'eau.

 

Entre ciel et mer, une dernière pause pour profiter de ce magnifique décor.

 

 

Nous devinons les îles de Lérins dans la baie de Cannes.

 

 

Sur la gauche de ce piton rocheux, un escarpin parfaitement ressemblant.

 

La randonnée touche à sa fin, mais vous pouvez voir que les randonneurs présents gardent le sourire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour quelques secondes, nous ratons la correspondance avec ce TGV (non gréviste) en direction de Nice!!!

 

 

C'est sur la terrasse de notre bar habituel d'Agay, que les bières -pression et autres boissons sont sifflées à une vitesse impressionnante.

 

 

Merci Alain pour ce parcours inédit, un peu tronqué à cause de la météo, mais à refaire dès que possible dans son intégralité.

Reportage photo de : Alain, Brigitte et Gilbert.

Randonneurs et randonneuses, veuillez noter votre dernière randonnée de la saison 2017-2018, conduite par Anne-Marie:

Jeudi 28 juin  départ: 8h00

N°806-Villepey La Gaillarde  Moyen*  14,5 km  Dh : 250m

Tour de Saint-Aygulf par la mer et par la montagne : à l’aller, le sentier du littoral jusqu’à La Gaillarde. Au retour, les hauts de Saint Aygulf et le vallon du Reydisart.

Parking : Fréjus. avant le pont de Saint-Aygulf

Coût du trajet A/R : 6€

Votre blogueur du jour vous souhaite un bel été à tous et à toutes, et rendez-vous début septembre pour de nouvelles aventures ...

 

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Moans-Sartoux-Tour de la Forêt-2018-06-21

22 Juin 2018 , Rédigé par Jean-Marie

Tour de la forêt de Mouans-Sartoux-884-G2-

C'est presque la fin de la saison 2017-2018 et, avant le séjour à Briançon, le G2 va aller faire un tour dans les Alpes Maritimes sur un parcours inédit  concocté par Rolande. C'est donc autour d'elle que vont se regrouper 11 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris. Il fait déjà très chaud  et les prévisions pour la journée annoncent une température ressentie de 33°.

Après nous avoir déclaré qu'elle cessera de conduire les randos G2 à partir de la prochaine saison, déjà fort occupée par diverses responsabilités au Cercle telles que les excursions à la journée, les balades du mardi matin, et les blogs, elle nous présente le programme de la journée. Rando facile de 9,5 km environ pour 315 m de dénivelée sur de bons chemins en grande partie ombragés,

succession de montées et de descentes. Nous emprunterons la D209 sur 150 mètres avec beaucoup de précautions en respectant strictement la règle.

A 12, il fallait bien un serre-file, nous en avions 2 !

Et nous allons commencer par rechercher puis suivre des

marques bleues, parfois "discrètes", parfois un peu confuses comme là où le groupe est un peu "paumé".

 

 

 

 

 

 

 

Mais Rolande nous remet sur la bonne piste ce qui nous permet de découvrir un nid de fourmis en pleine activité. On dirait qu'elles sont en train de vider un grenier qui contenait du vieux fourrage ???

Jusqu'où va l'imagination du blogueur!!!

Sur cette belle piste, nous pouvons constater que dans les Alpes-Maritimes, il y a les mêmes incivilités que dans le Var.

Pour l'instant nous avons retrouvé notre balisage bleu  mais il y a tellement de pistes, sentiers, traces dans ce secteur qu'il faut être très attentif et tous les participants découvrent des marques bleues, même parfois où il n'y en pas.

C'est l'heure de la pause banane et notre guide en profite pour faire une petite reconnaissance.
 

Ok, c'es tout bon, nous nous dirigeons maintenant vers le lieu-dit le Grand Jas où nous aurons un point de vue dégagé sur la région.

Tout d'abord nous débouchons sur de grandes dalles de grès, bien balisées en bleu  et sur une large piste.

Le Grand Jas est devant nous. C'est un large espace occupé par une prairie de Scabieuses de Crête.

Nous pouvons maintenant identifier toutes les fleurs que nous rencontrons grâce à l'application Plantnet signalée par Rolande la semaine passée. Plus besoin de Jean-Louis, Annette et Guy, Jean-Marie…c'est dur de voir les robots nous remplacer!

Grand tour d'horizon, avec, à nos pieds, le village de

Pegomas, sur la colline en face celui de Tanneron, au nord,

l'Audibergue et les plateaux de Caussol et de Callern,

jusqu'au Mont Lachens enfin vers le sud, la mer dans la région de Mandelieu, tout au bout de la vallée de la Siagne.

Je vous avais dit qu'il faisait chaud au départ ce matin, vous vous doutez que la température a encore monté, surtout ici, sans un poil d'ombre ni souffle de vent.

Nous retrouvons un peu de fraîcheur en rentrant dans la forêt et débouchons sur la D209 que nous empruntons

prudemment sur quelques centaines de mètre en franchissant la Maurachonne dont nous aurons l'occasion de reparler.

Quittant la départementale, nous attaquons une montée

sur le bitume puis sur un petit sentier qui longe la route.

Là, ça commence vraiment à chauffer: la pente puis l'absence d'ombre. Mais rien ne nous arrête et nous continuons à partir du hameau de Tabourg vers le Vallon des Aspres.

Non Rolande, Jean-Marie ne connait pas la signification "des Aspres". Il a recherché, c'est un quartier de Grasse, un village de l'Orne, un cru de vin des Pyrénées orientales mais aussi le nom du hameau, droit devant nous…

Pour le moment c'est un vallon assez aride nous permettant de rentrer dans la forêt et de trouver un coin agréable pour  pique-niquer. Mais avant cela, admirons ce magnifique Arbre à perruque (Cotinus coggygria)-imbattable Plantnet.

Respect des traditions, une bouteille de rosé accompagnée de petits chèvres au jambon cru et une bouteille de rouge accompagnent nos agapes. Est-ce cette abondance de boisson où la chaleur ambiante (il fait 30°5 à  l'ombre),

  c'est un groupe d'allongés que Rolande va photographier. Ces deux là par contre dissertent sur Viewranger, perturbant le sommeil de leurs voisins.

A 13 h 30, tout le monde sur le pont, nous repartons pour

finir la montée et déboucher sur le sentier botanique où

nous allons découvrir un très vieux chêne pubescent vieux de 300 ans et d'autres espèces régionales.

Nous arrivons ensuite dans une prairie couverte d' Egilopes à inflorescence ovale, localement appelée Blat du Diable (Aegilops Ovata),que nous sommes savants !. C'est une graminée très courte et envahissante.

Et c'est à nouveau La Maurachonne, petit affluent de la Siagne. C'est là que nous ferons la photo de groupe avant

d'aller faire un petit tour le long de ses rives pour découvrir la suite du sentier botanique.

Cette petite rivière est vraiment très jolie, bordée par endroit par de fines presles.

Un canal d'irrigation la suit, 1.5 m plus haut, issu d'un petit barrage en amont.

Nous ne remonterons pas jusque là,  nous avons presque fini notre parcours. Il nous reste à découvrir les jardins familiaux : 23 familles y font pousser fleurs et légumes près d'un tir à l'arc.

Nous retraversons encore une foi la départementale 209 et sans difficulté, par un sentier ombragé, nous retrouvons nos voitures restées bien au frais sous le couvert épais des arbres du parking.

Comme Rolande n'a pas voulu nous faire rentrer dans le village de Mouans-Sartoux pour le pot de l'amitié, elle avait prévu une glaciaire avec tout ce qu'il fallait : bière, cidre, jus de fruit, tout cela bien frais et très apprécié après cette très chaude journée.

Merci Rolande, d'abord pour les rafraîchissements, puis pour ce parcours très agréable, dans un secteur que nous n'avions pas l'habitude de fréquenter. Merci aussi de nous avoir guidés au cours de ces dernières années avec beaucoup de dévouement.

 

Merci aux photographes Rolande ,Daniel Ma et  Jean-Marie

 

La semaine prochaine, pour une partie des deux groupes ce sera Briançon, ses sommets et ses prairies fleuries.

Pour les autres le  Jeudi 28 juin 2018

G1 et G2 Départ: 8h00- Anne-Marie- 806-Villepey La Gaillarde Moyen* 14,5 km Dh : 250m

Le tour de Saint-Aygulf par la mer et par la montagne : à l’aller, le sentier du littoral jusqu’à La Gaillarde. Au retour, les hauts de Saint Aygulf et le vallon du Reydisart.

Bonnes vacances

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2018-06-14 - N°892- GEMENOS-PIC DE BERTAGNE/PARC DE ST PONS G1

16 Juin 2018 , Rédigé par Brigitte

2018-06-14 - N°892 - GEMENOS-PIC DE BERTAGNE/PARC DE ST PONS- G1

Aujourd'hui, le temps ne nous empêchera pas de randonner, le soleil est avec nous et le restera toute la journée.

Alain, notre animateur, nous a préparé une randonnée inédite dans le Massif de la Sainte Baume, pour nous faire découvrir le Pic de Bertagne (1042m) sur lequel a été implantée une station radar et radio de l'Aviation Civile.

Nous nous retrouvons à 11 randonneurs sur le parking du Parc de Saint Pons à la sortie de Gémenos (13).

Alain nous présente la randonnée : 18 kms DH 1041 m à caractère sportif.

Nous quitterons le Parc par le vallon de Cabrelle, atteindrons le col de l'Aigle pour grimper jusqu'au col du Fauge. Un aller retour à l'extrémité du Pic de Bertagne où nous déjeunerons. Retour par le col de Bertagne en visitant une ancienne glacière. Descente vers le Parc de St Pons.

 

Il est 9h, nous traversons une petite partie du parc. Alain nous promet au retour une plus grande découverte de ce parc tellement bien aménégé 

Nous traversons la D2, et poursuivons sur un sentier qui va s'élever.

Au passage les Dents de Roque Forcade, le Garlaban où nous ferons une prochaine randonnée, avec en premier plan Aubagne et plus sur le littoral, Marseille.

Les Dents de Roque Forcade
Le Garlaban en arrière plan à droite

La pente s'accentue, et le pic de Bertagne est encore loin!

nous distinguons à peine la station!!!
 

 

 

Nous quittons la délimitation de l'entrée du parc et poursuivons la piste en faux plat pour rejoindre le

GR 98 en direction du Pic de Bertagne jusqu'au col de Fauge

 

 

 

Il est l'heure de faire la pause banane, nous essayons de trouver un peu d'ombre car le soleil commence à chauffer.

 

Ouvrez grand les yeux et vous distinguerez Notre Dame de la Garde

Poursuivons sur le GR 98 en longeant le Vallon de Cabrelle

 

 

La montée est raide entre le col  de l'Aigle et le col du Fauge, mais nous nous rapprochons du Pic…

 

Une autre vue des Dents de Roque Forcade

 

Nous quittons le GR 98, peu avant le Col du Fauge, en suivant des repères jaunes jusqu'au Pic de Bertagne.

 

Le GR98 continue vers la crête de la Sainte Baume, la Grotte Sainte Marie Madeleine, le Saint Pilon (1000m) et par le GR 9 vers la partie Est du Massif de la Sainte Baume, le Joug de l’Aigle (1118m), le Signal  des Béguines de la Sainte Baume (1148m) et à l’extrémité Est, le Pas de l’Ai.

 

La montée, à travers les roches blanches est moins pentue, jusqu’à la route de service que l’on prend  en direction des installations de l’aviation civile.

 Mais avant d'arriver au Pic, il faut contourner la station

Il est 13 h, nous atteignons le Pic de Bertagne pour la pause pique-nique, très attendue, sur les rochers.

Quelle splendeur tout autour de nous avec une vue à 360° époustouflante!.

Alain nous annonce:

A la pointe nous admirons devant nous le magnifique panorama sur le Vallon du Fauge, la route de l’Espigoulier, les Dents de Roque Forcade, et le Garlaban, plus au Sud, sur le littoral, Marseille, Aubagne, vers l’Ouest les Monts Toulonnais, le circuit du Castelet Paul Ricard et au Nord  la Montagne Sainte Victoire.

Ste Victoire en arrière plan
La route du col de l'Espigoulier
le circuit du Castelet Paul Ricard
La Ciotat en arrière plan

En complément une vidéo que vous pourrez voir en cliquant sur le lien

https://youtu.be/KRv6lChIW7U

Avez-vous remarqué que Jack a changé une partie de sa tenue. Je vous aide : il est passé du jaune au bleu!!!

Photos de groupe avant de repartir , 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est 14h Départ du Pic de Bertagne

 

On revient sur nos pas, à l’endroit où on a récupéré la route en montant. On repère un petit sentier marquage jaune sur la glissière de sécurité qui nous permettra de descendre à gauche par la face Nord, en face de cet arbre magnifique.

 

Nous arrivons à une partie qui descend fortement à flan de paroi. 

Alain se régale et immortalise nos exploits par ses photos, la blogueuse le remercie.

 

 

Une fois en bas de la paroi on reprend le sentier qui passe à travers un petit bois jusqu’au Col de Bertagne et à une intersection, un monument à la mémoire des Excursionnistes morts pour la France.

 

Une nouvelle photo de groupe près du monument

Nous arrivons à la glacière, impressionnante construction :

Les glacières datent du XVIIIe siècle, ce sont des puits profonds d'environ 20 m destinés à entreposer la glace 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous prenons le chemin sur la droite marqué Gémenos qui nous rapproche de la D2.

 

Nous entendons le vrombissement des motards qui se régalent sur cette D2 qui monte en lacets vers le Col de l’Espigoulier.

 

Retournons nous et chacun d'entre nous dira ou pensera : "nous l'avons fait" merci Alain, nos enfants et petits enfants seront fiers de nous!!!

 

Peu avant d’arriver sur la route, on repère une petite sente non balisée, qui descend très fortement à gauche en direction de la rivière Le Fauge. On fait très attention, c’est très en pente. 

  

Une fois dans le parc, nous traversons la rivière par un petit pont en pierre sur notre gauche et arrivons ainsi à l’Abbaye cistercienne datant du XIIIème siècle.

 

Nous contournons cette Abbaye pour aller vers une source, résurgence qui sort à gros débit de la roche, puis vers une 1ère cascade magnifique avec un ancien moulin, puis 2ème cascade.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce parc de Saint Pons, c’est une merveille de la nature, des arbres magnifiques, l’eau qui ruisselle et jaillit de partout, les prairies ombragées et reposantes. Les anciennes bâtisses, tout inspire au calme et à la sérénité. C’est la cerise sur le gâteau de notre superbe randonnée.

 

Il est 18 h, nous nous retrouvons avec des chaussures plus légères, devant le pot de l'amitié à Gémenos.

Nous avons fait 19,2 kms avec une dénivelée de 1010m.

Un grand merci à Alain, c'est vrai elle était sportive mais nous sommes tous, tellement heureux de l'avoir faite. Nous en avons pris plein les yeux, grâce au beau temps qui était avec nous.

Merci aux photographes : Claude, Alain et Brigitte

 

La semaine prochaine :  Jeudi 21 Juin 2018

Animateur : Alain 

Du Trayas aux Grues -Esterel-

RV : 8h30 Parking du Manoir

Vous recevrez très prochainement toutes les indications d'Alain

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le Cannet des Maures - Le lac des Escarcets - 851/G2 - 14 juin 2018

15 Juin 2018 , Rédigé par Rolande

Le Cannet des Maures – Le Lac des Escarcets-851/G2- 14 juin 2018

15 randonneurs se retrouvent sous un magnifique soleil sur le parking de départ pour cette randonnée proposée par Jean-Marie. Pas de perdus cette année. Jean-Marie nous dit : « C’est la rando la plus facile du catalogue avec 11 km et un peu plus de 100 m de dénivelé. Nous sommes en zone Natura 2000 et nous ne devons cueillir aucune fleur ou ramasser quoi que ce soit. » 

Nous démarrons par un sentier qui longe la départementale,  puis des vignes

et arrivons à l’Aile, affluent de l’Argens. C’est à proximité du vieux pont médiéval de la Basse-Verrerie aux  magnifiques arches que nous faisons la photo de groupe. Le débit de l’Aile est à l’image des pluies des dernières semaines.

La large piste de la Tuilière longe des vignes. Le sol est par endroit bien mouillé.

Nous pouvons voir des fleurs inconnues de Jean-Marie le spécialiste. Rolande teste alors une nouvelle application enregistrée sur son téléphone « pl@ntnet » et nous apprenons qu’il s’agit de vesces de Russie.

Il fait chaud et il est nécessaire de se désaltérer : petit arrêt.

Quelques nuages blancs font leur apparition et voilà que Jean-Marie nous dit : « Ciel pommelé et femme fardée sont de courte durée. » Mais quelle est la réelle signification de ce dicton qui " découle d’une autre expression française dont les origines relèvent du domaine de l'agriculture à savoir "ciel pommelé, le vent va souffler". Dans cette expression, un ciel pommelé est supposé ne jamais garder cet aspect pour tourner à la pluie, comme les artifices de la beauté féminine qui ne sont pas durables. Le terme ciel est uniquement pris dans un sens météorologique.

A nos côtés les vignes sont bordées de multitudes de fleurs de toutes couleurs, pois de senteur, camomilles, cistes, fenouil, ….

Un petit coin à l’ombre après avoir franchi la clôture et nous faisons la pause banane. Un viticulteur traite ses vignes. Les grains de raisin sont déjà bien formés.

Une petite portion de chemin en partie à l’ombre

nous conduit tout d’abord à une petite rivière qui se jette dans un affluent de l’Aile et que nous traversons sans problème et à un secteur recouvert de dalles de grès rose.

Le paysage à l’entour se découvre.

Nous apercevons au loin le site d’enfouissement du Balancet.

Nous passons maintenant sur l’affluent de l’Aile avant d’emprunter un chemin qui longera la retenue aux magnifiques nénuphars des Aurèdes.

Quelques centaines de mètres et nous voilà au lac des Escarcets.

On recherche un peu d’ombre et on s’installe pour le déjeuner. Pas d’apéritif mais chèvres au jambon cru, vin rouge et rosé, café et biscuits sont offerts à tous.

Une petite sieste pour certains et nous voilà partis direction le barrage.

"Le lac des Escarcets est situé sur la commune du Cannet-des-Maures, au coeur des zones humides méditerranéennes de la Plaine des Maures, Réserve Naturelle Nationale.
Ce petit lac de 14 ha, propriété du Conservatoire du Littoral, est l'un des derniers territoires sauvages de la côte méditerranéenne.

Le lac abrite une faune et une flore d'une richesse remarquable. Le paysage constitué de dalles de grès rosé piquées de pins parasols et de chênes-lièges est tout à fait saisissant et unique en France.

Les roselières des lacs des Escarcets et des Aurèdes sont des lieux de nidification pour les oiseaux. Le maquis à bruyères qui s’imbrique avec des champs de vignes constitue l’habitat de la tortue d’Hermann. Orchidées, fougères, pelouses sèches, aulnes ou peupliers forment une mosaïque de milieux remarquables."

Puis c'est le départ  après une photo de groupe

De loin nous apercevons une tortue cistude qui semble se dorer au soleil et que les appareils essaient de zoomer.

Nous voilà maintenant à faire du gymkhana entre les arbustes et le chemin avant de longer une conduite venant du barrage.

Une petite montée, la seule de la randonnée avant de regagner un chemin parallèle à la route qui nous mènera aux voitures.

C’est place de la Libération au Cannet des Maures que nous allons partager le pot de l’amitié gentiment offert par Jean-Marie qui annonce que c’est sa dernière randonnée en tant qu’animateur. Gérard prononce quelques mots de remerciement en relatant les péripéties d’une certaine randonnée.

Doublement merci Jean-Marie pour cette agréable randonnée et pour tout ce que tu fais pour les marcheurs. A très bientôt avec tous pour d’autres randos.

Les photos sont de Nicole, Jean-Marie et Rolande

Prochaine randonnée  G2 – jeudi 21 Juin 2018

884 - « Le grand tour de la forêt de Mouans-Sartoux » - animatrice Rolande

Départ : 8h30 - 9.5 kms – 315 de dénivelé – moyen *

Parking : en contrebas de l'école François Jacob – route de Pégomas (Mouans Sartoux) – prix du trajet AR – 31 €

 

 

 

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2018-05-31 - N°785-2 - SAINTE AGNES–MONT OURS – G1

2 Juin 2018 , Rédigé par Claude C;

2018-05-31 - N°785-2 -  SAINTE AGNES – MONT OURS – G1

 

Cinq randonneuses et six randonneurs se retrouvent sur le parking  du Col des Banquettes qui se situe à 2 km environ de la chapelle de Sainte Agnès (06).

 

La température est encore fraîche, 16° à 9 heures, et les prévisions météo se sont améliorées depuis deux jours, seul persistant  un risque de quelques faibles pluies à mi-journée.

Notre animateur du jour, Jack, nous présente la randonnée. Il  nous indique avoir modifié le parcours existant initialement au catalogue, pour le rendre à la fois moins difficile en réduisant la dénivelée cumulée  et plus attrayant en cumulant l’ascension des trois sommets locaux, la pointe de Siricocca (1 050m), le pic de Garuche (1 089m) et le Mont Ours (1 239m). Ses sites sont remarquables du fait des vestiges de défense militaire, de type Séré de Rivières et Maginot.

Nous devrions  parcourir un peu plus de 9 km avec 700 m de dénivelée, avant de visiter le village se Sainte Agnès, plus haut village littoral d’Europe.

 

Xavier prend en charge la fonction de serre-file avec la remise de carte portant notre route. Nous prenons le départ et empruntons un chemin qui longe le ravin de Verroux et qui, après quelques cents mètres monte vers notre première étape, le Col de Verroux (934m).

Nous passons plusieurs gués.

Et le chemin s’élargit en «route militaire» pavée.

Les nuages remplissent les vallées et c’est à peine si nous distinguons, en vue arrière les cimes de Baudon et de Bausson.

En face, sur notre gauche le Mont Ours et le Pic de Garuche sont dans le brouillard, mais la vue sur Siricocca se dégage et nous pouvons entrevoir les fortifications.

Nous reprenons notre montée sinueuse et atteignons le Col du Verroux (935 m). Ce jour la vue surprenante sur Menton et le littoral découverte lors de la reconnaissance  est masquée par la brume.

Après une quinzaine de minutes de grimpette nous atteignons le Fort construit au sommet de la pointe de Siricocca.

«  En 1860, le Comté de Nice est rattaché à la France, ce qui crée une nouvelle frontière face à l’Italie qui s’allie avec l’Allemagne en 1882, après plusieurs tensions. Il faut donc protéger cette dernière , pour empêcher une invasion de l’Italie qui souhaite de plus en plus récupérer ces nouvelles terres françaises. Cette frontière sera protégé par 2 forts, 3 ouvrages, 2 chuises, 1 redoute, plusieurs postes et plusieurs batteries d’artillerie qui doivent  protéger…la place forte de Nice… selon le shéma défensif du  Général Séré de Rivières …  Le poste de Siricocca , situé au NE de l’avancée de Nice et à 5,46 km au SE du fort du Barbonnet a pour mission de contrôler un secteur en avnt de l’ouvrage du Mont Ours, en surveillant le vallon du Careï et le versant occidental de la crête frontière. Cet ouvrage est principalement occupé par des troupes mobiles. Il se compose d’un casernement défensif pour environ30 hommes, d’un mur d’enceinte servant aussi de mur à bahut pour l’infanterie et d’un emplacement pour pièces légères de 80 ou 9à de campagne. Le casernement  défensif possède une citerne en sous-sol alimentée par les eaux de pluie, mais l’ouvrage ne possède pas de latrines ni de locaux de vie... Cette fortification sera entretenue et utilisée jusqu’à la seconde guerre mondiale ».

Nous faisons la pause banane à proximité de la bâtisse en fort mauvais état.

Mais inutile de faire le chemin de ronde, nous ne pouvons découvrir aucun panorama sur la Riviera mentonnaise ou les cimes avoisinantes (Baudon, Mont Ours, Grand Mont, Roc d’Orméa) ou plus lointaines (cime du Gélas, Grand Capelet, Mont Bégo).

Nous redescendons donc rapidement vers le Col du Verroux . Une fois arrivés nous prenons tout droit sur une belle piste que nous quittons rapidement pour un petit sentier qui monte sur notre droite en serpentant en sous-bois.

Nous  nous dirigeons une dernière fois à droite ; le sentier devient caillouteux

Nous longeons la paroi rocheuse, passons au dessus de l'ouvrage sud, avant d'atteindre le sommet du pic de Garuche et l'ouvrage cuirassé.

Sur le toit du bloc

« Le fort de Garuche est une batterie d’artillerie du système Séré de Rivières , ouvrage d’intervalle entre les Banquettes, le Mont Ours et le Siricoca, bâtie à partir de 1874.  En 1914 il devient l’un des rares observatoires  de la ligne Maginot des Alpes Maritimes et contrôlait les deux  bassins de Menton et de Sospel . Il est cuirassé (recouvert d'une cuirasse en métal qui doit mettre ses occupants à l'abri des tirs d'armes légères ou des bombardements)  et est constitué de 2 blocs (ouvrages bétonnés) »

Le bloc cuirassé
Le toit de l'ouvrage d'artillerie côté sud

Le soleil est présent mais les nuages entourent le pic : nous sommes donc à nouveau privé de panorama et nous ne verrons pas le Grand Mont... 

Il est midi mais, collégialement, nous décidons de poursuivre vers le Mont Ours pour y déjeuner.

Nous revenons donc sur nos pas jusqu'à retrouver le large chemin que nous avions quitté quelques centaines de mètres plus bas.

Rapidement nous nous retrouvons dans un agréable sous- bois. Peu avant la Baisse du Loup, nous prenons à gauche une sente pentue, plus ou moins bien définie par quelques marques jaunes sur les arbres.

Nous découvrons rapidement les 2 antennes plantées au sommet du Mont Ours, poste de garde DFCI et arrivons au sommet après un dernier raidillon.

Nous nous installons pour déjeuner au pied du mur d’enceinte SW.

Après le café, nous explorons le site et nous nous dirigeons vers le fort.

Pour le panorama, comme depuis le début, c’est coton….

Nous ressortons par le portail sud et  François est ravi de la route bétonnée pour descendre. Mais dès la première épingle nous la quittons pour une descente raide (30 % environ) et un peu glissante. Nous serpentons parmi les chênes, de cairn en cairn ; les pierres roulent parfois sous nos pieds mais nous restons tous campés sur nos jambes.

Les moutons ne sont même pas craintifs.

Nous poursuivons dans les éboulis, avant de repartir en sous-bois.

La piste  qui va nous mener au bunker des Banquettes  apparaît en dessous de nous et Alain qui, « hop, hop,  hop.. » a dévalé la descente avec Michèle, peut nous photographier d’en face.

 

La descente devient plus facile et nous pouvons observer le toit du fortin.

 

Le village de Saint Agnès accroché à son rocher sort des nuages et nous apercevons la côte mentonnaise.

Nous allons au fort des Banquettes en aller-retour.

«  Il s'agit d'un petit ouvrage de trois blocs servant d'abri actif . Le casernement (44 places) est situé en souterrain, sous environ 12 m de roche et relié au PC à la cuisine, aux réserve par une galerie voutée de 52 m : il avait pour mission non seulement de protéger une section d'infanterie, mais aussi de renforcer la ligne de fortifications grâce à son armement sous béton. Construit en 1931- 1932, il fut utilisé par l'armée française d'août 1939 à juillet 1940, puis par les Allemands en 1944-1945. L'ouvrage faisait partie de la « ligne principale de résistance » de la ligne Maginot  des Alpes-Maritimes, dans le sous-secteur des Corniches. L'ouvrage du Col-des-Banquettes assure la continuité entre le pic de Garuche et Sainte-Agnès.»

Nous revenons sur nos pas pour prendre « le sentier pédestre » qui nous ramènera facilement aux voitures.

 

Nous nous retrouverons près du fort de Saint Agnès, non visitable ce jour.

 Nous pouvons enfin bénéficier d’un beau panorama vers le Sud et le littoral, de l’Italie à Roquebrune Cap Martin.

Nous faisons une ballade dans le joli village médiéval.

Les ruelles
les voûtes
L'église ND des Neiges

Nous découvrons  au Nord le beau panorama  dont vous pourrez profiter si vous cliquer le lien suivant :

Panorama Nord

 

Nous prendrons un verre en terrasse avant de regagner Saint Raphael- Boulouris.

L’ensemble des randonneurs, ravis de cette très belle randonnée remercie Jack et lui demande de la reprogrammer rapidement, mais en l’absence d’entrées maritimes !

Merci aux photographes Alain et Claude C.

Attention, la semaine prochaine, jeudi  7 juin, changement de programme pour le G1, la randonnée Le Lauvet d’Illonse est supprimée et remplacée par :

N° 635 : Cap Taillat- Gigaro  15,7 km De 590m

Départ : heure à confirmer par Jean Bo.

Sur la commune de La Croix-Valmer, en passant par le Cap Lardier , ce  parcours est situé sur le territoire du Conservatoire de l’espace littoral . Ce vaste espace protégé de 290 Ha est une réserve typique de la faune et de la flore méditerranéenne.

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