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2018-04-19 - N°690 - CORRENS - Val d'Argens - G1

20 Avril 2018 , Rédigé par Gilbert

2018-04-19 - N°690 - CORRENS - Val d'Argens - G1

Réveil matinal aujourd'hui pour les 20 randonneurs du G1 présents à Correns, mais la promesse d'une belle journée estivale ainsi que d'une pause déjeuner prévue à l'auberge des Templiers à Monfort, a vite gommé les petits tracas d'une nuit écourtée.

L'animateur du jour, Jean Bo, nous présente maintenant le menu du jour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"C'est une randonnée facile, sans grande difficulté. Les randonneurs présents lors des précédentes éditions, 2008,2013 ou 2015, auront la surprise de découvrir d'autres paysages suite aux importants incendies qui ont eu lieu sur la commune de Correns en juillet 2016.

A l'heure du déjeuner nous retrouverons nos amis du G2 au restaurant Le Mas des Templiers à Monfort/Argens, où nous serons accueilli par le chevalier du même nom."

Dernières infos, Jean Bo nous donne maintenant les données techniques de cette randonnée classée moyen 2*: distance à parcourir 14,2 km et dénivelé cumulé de 456 m.

 

 

 

Top départ à 8h 30'. Nous démarrons cette randonnée par une visite rapide du charmant village de Correns niché au coeur de la Provence Verte.

Nous découvrons tour à tour la façade imposante du Fort Gibron, la porte à herse Saint Germain, ainsi que plusieurs fontaines.Le village de  Correns comptabilise 17 fontaines et 2 lavoirs.

 

 

 

 

 

 

Connaissez-vous l'origine du surnom donné aux habitants de Correns? Non!!!

Et bien, je vous donne la réponse:

Un soir où la lune brillait ardemment dans le ciel son reflet étincelant dans la rivière au dessous du pont, un brave corrensois, la canne à la main, les yeux rêveurs, pêchait silencieusement.

Un nuage farceur passa au devant de Dame Lune et le bonhomme, un peu naïf, crût alors l'avoir pêchée.

Depuis cette nuit là les corrensois sont surnommés "Pesco Luno" (pêcheurs de lune).

 

 

Ne jetez pas vos vieux vélos!!! La preuve.

 

Nous quitterons Correns après avoir emprunté ce vieux pont de pierre qui enjambe l'Argens.

 

 

 

 

 

Saint Jean Bo et Saint Jean Ma, priez pour nous. Désolé pour notre animateur: "mais même avec ton portable 4G, tu sais bien Jean que les voies du seigneur sont impénétrables!!!"

 

 

N'oublions pas Jean-Claude, notre serre-file du jour.

 

Journée très printanière, les premiers bermudas ont fait leur apparition ce matin. A l'heure de la pause banane, il est temps de retirer une épaisseur et de se restaurer.

 

Dans la foulée, photo de groupe pour le G1.

 

 

Nous abordons peu après cette pause, la partie des terres qui a été dévastée lors de ce terrible incendie de juillet 2016.

 

 

 

Au loin se dessinent les crêtes du gros Bessillon (814 m)et du petit Bessillon (668 m). Celui-ci sera au programme d'une future randonnée conduite par Jack début juin.

 

 

 

 

L'édition VAR-MATIN de l'époque détaille les évènements vécus par les habitants de la région:

L'incendie qui fait rage depuis lundi à 13h dans le secteur de Correns et Montfort, n'est toujours pas fixé ce mardi à 11h.

Le feu de forêt qui a déjà parcouru plus de 600 hectares et brûlé environ 450 hectares de végétation n'est toujours pas fixé, même s'il baisse en intensité.

Les sapeurs-pompiers s'emploient actuellement à contenir l'avancée de l'incendie vers la commune de Cotignac.

 

Vingt-neuf groupes de sapeurs-pompiers venus du Var et des départements limitrophes, soit plus de 600 pompiers, et 170 engins luttent contre cet incendie. Les moyens aériens, deux hélicoptères bombardiers et le Dash de Sécurité civile, ont repris les largages à partir de 6h30 ce mardi matin.

Des élus du conseil départemental ainsi que la gendarmerie sont sur place.

La RD22 entre Montfort et Cotignac et la RD222 entre Carcès et Montfort sont toujours fermées à la circulation.

Aucune victime n'est à déplorer et aucune évacuation contrainte n'a été mise en oeuvre. Pour faire face à l’urgence en cas de forte reprise nocturne, la protection civile avait toutefois installé une cinquantaine de lits dans la salle des fêtes de Montfort.

L'incendie a brûlé lundi deux véhicules de pompiers et ravagé une dépendance du domaine des Aspras. Peu après, une maison située à proximité était elle aussi allègrement léchée par les flammes.

 

 

Côté positif de la chose: nous pouvons admirer ces restanques en parfait état que nous n'aurions certainement pas aperçu sans le ravage de cet incendie.

 

 

 

 

Passé ces paysages de désolation, nous abordons des sentiers plus verdoyants.

 

Adossé à un mur végétal ayant échappé aux flammes, nous découvrons le chateau du domaine de Robernier.

 

Le chateau de Robernier a été dans la même famille noble pendant 400 ans, jusqu'en 2005.
La famille, la lignée de Robernier remonte à la dynastie capétienne, la plus grande et la plus ancienne maison royale européenne.

Le château de Robernier remonte au 16ème siècle, où la structure principale du château a été construite. Au 18ème siècle, le château principal, la chapelle, l'orangerie et la salle de bal ont été construits. L'architecture de la façade principale, avec ses deux tours rondes et pointues, est unique en Provence.

Chemin faisant nous entrons dans le village de Monfort sur Argens, pour arriver enfin devant le Mas des Templiers.

 

 

Nous sommes accueillis à bras ouverts par le chevalier de Monfort.

 

 

Pour se mettre en appétit, un apéritif à base de vin blanc ou rosé du pays, accompagné de divers amuses gueules nous est servi sur la terrasse du restaurant.

 

 

 

Serait-ce à cause de l'attirance du titre, mais notre chevalier fait un tabac auprès de ces dames  semble-t-il.

 

 

Mais passons aux choses sérieuses, prenons place à table pour un moment très convivial.

 

 

 

 

 

 

 

Ce succulent repas est agrémenté par des interventions hautes en couleurs de notre hôte.

 

Mais deux randonneurs, Xavier et Jean Ma , ne sont pas en reste, et nous font l'étalage de tout leur talent. Pour preuve, vous pouvez visionner les deux vidéos suivantes:

https://drive.google.com/file/d/1_qYVj0MIO_hh_2oGMs72L2SDyZ3bypmw/view?usp=sharing

 

Jean Ma "histoire de Tetons"

Après un excellent café, nous prenons congé du chevalier de Monfort , et c'est les deux groupes réunis que nous prenons le chemin du retour vers Correns.

 

 

Nous passons devant la maison natale de l'inventeur du ciment armé: Joseph Lambot.

 

 

En 1848, il réalise la première barque en ciment armé connue et l'essaye sur le lac de Besse-sur-Issole. Le prototype original est conservé au musée de Brignoles. Cette barque est brevetée le et présentée à l'exposition universelle de 1855. Dans son brevet qu'il dépose à la préfecture de Marseille le , il indique : « Mon invention a pour objet un matériau nouveau servant à remplacer le bois en construction navale et partout ailleurs où il est confronté à l'humidité, comme les planchers en bois, les réservoirs d'eau et les bacs à plantes. Ce nouveau matériau de substitution consiste en un treillis métallique constitué de barres et d'étrésillons ligaturés entre eux ou assemblés en une corbeille de forme déterminée. Je donne à ce treillis la forme la plus adaptée à l'objet que je veux produire et le noie ensuite dans du ciment hydraulique, ce qui règle aussi le problème des joints éventuels ». Joseph Lambot appelle ce nouveau matériau le "Ferciment". Son bateau-ciment et son brevet passent inaperçus dans le bric-à-brac de l'exposition universelle.

 

 

Brigitte, mais d'autres encore, auront moins le sourire quelques minutes plus tard, en découvrant leur pantalon maculé de graisse qui enrobait cette vis sans fin.

 

 

G1+G2 = 37 randonneurs.

 

 

La digestion est difficile, le groupe s'étire en longueur...

 

... comme les flots de l'Argens.

 

Merci à Jean Bo qui encore une fois, a mené cette randonnée de façon chevaleresque.

Reportage photographique de : Brigitte Ri, Claude Ca, Gilbert et Jean Bo.

Votre prochaine randonnée:

Jeudi 26 avril 2018

Départ 7h 30' Jean Ma  789-Gréolières Les Miroirs  moyen***  12 km

Magnifiques paysages sur les hauteurs de Gréolières à 1200 m avant de descendre dans la vallée du Loup pour retrouver le village.

Parking : 120 rue de la Faïsse à Gréolières       Cout du trajet A/R : 50 €

 

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Correns-Monfort-690-2-G2-19/04/2018

20 Avril 2018 , Rédigé par Jean-Marie

CORRENS-MONFORT-690-2-G2

 

Une nouvelle fois, c'est la quatrième, nous nous retrouvons à Correns autour de Rolande pour cette rando-resto qui devient une grande classique chez les marcheurs du Cercle de Boulouris: 2008, 2013, 2015, 2018. La version de 2008 n'eut pas droit au qualificatif "resto", elle se faisait  à partir de Monfort. C'est ainsi que Rolande va présenter Correns aux 16 marcheuses et marcheurs qu'elle va accompagner :

" Correns est le premier village Bio de France. En effet, la totalité de ses agriculteurs cultivent selon les principes de l'Agriculture Biologique depuis 1997 soit environ : 80 agriculteurs : une cave coopérative, trois domaines viticoles, deux éleveuses de volaille et productrices d’œufs, un apiculteur, un éleveur de chèvre installé par la commune dont le troupeau permet une bonne gestion de la forêt (dont le risque d'incendie) et la fabrication prochaine de fromages de chèvres, un céréalier, deux maraîchers, un spécialiste des plantes à parfum aromatiques et médicales a créé une distillerie pour la production d'huiles essentielles".

Elle nous présente ensuite la rando, 11,5 km et 250 m de dénivelée, sur de bons chemins, avec une forte montée au début et une forte descente à l'arrivée. Le G1 a une demi-heure d'avance sur nous mais 3 km de plus à parcourir.

Commence ensuite la visite du village par l'église, mais celle-ci n'est pas ouverte. C'est dommage, car si sa façade n'est pas très attirante, l'intérieur comporte un superbe retable en bois doré à l'or fin.

"Eglise de style classique élevée entre 1736 et 1741 pour se rapprocher des habitants qui se sont déplacés autour du Fort Gibron. En effet elle succède à l’église du Prieuré « Sainte Marie », possession des moines bénédictins de Montmajour (Arles). A l’intérieur se trouve un magnifique maître-autel baroque du XVIIIè siècle en bois de noyer, recouvert de feuilles d’or et surmonté d’une gloire. Cette église accueille le Pardon. Il s’agit d’une cérémonie dotée « d’indulgences : en échange de donations ou de communion, les fidèles sont remis de leurs péchés". 

Encore deux particularités du village, tout d'abord la Fontaine des 4 saisons

et le Fort Gibron.

" Le Fort Gibron date du XIIè siècle. L’abbaye de Montmajour jouissait de la Seigneurie du bourg de Correns et l’abbé possédait

le château dit du fort Gibron, autour duquel se groupaient les maisons. C’est une construction massive dʼart roman provençal, capable de résister aux menaces armées que le Moyen Age connaissait de façon habituelle. Son architecture a été modifiée au cours des siècles mais d’une manière générale, ces transformations n’ont que peu modifié sa structure médiévale.
 

Aujourd’hui, le Fort reçoit expositions et évènements culturels. Il a été restauré en 2008 après 10 mois de travaux".

Les rues de la ville sont toutes en chantier montrant ainsi le dynamisme de cette commune rurale; mais cela nous

privera de faire une jolie photo de la Porte St Germain qui date du 14 ème siècle : "La commune a mis en place une action forte pour un développement de l'éco-construction et la haute qualité environnementale (Mairie réhabilitée selon cette démarche, conseils gratuits lors des demandes de permis de construire).Un chauffage urbain à partir de plaquettes forestières (chaudière bois-énergie) a été installé.

Le village n'a pas perdu son âme et a été sauvegardé sans que ses habitants aient eu besoin de renoncer à l'économie principale (la viticulture), sans avoir eu besoin de céder aux sirènes de l'immobilier (le vendre aux promoteurs). "

Mais n'oublions pas ce petit joyau naturel qui traverse le village, l'Argens.

Après avoir franchi le joli pont qui l'enjambe à la sortie du village nous attaquons notre marche vers le restaurant le Mas des Templiers à Monfort. Mais il est encore loin et nous commençons à grimper sur la petite route qui se transformera en large piste jusqu'au point le plus élevé de la rando à 308 m.

Alors qu'il faisait un peu frais ce matin, le soleil et les calories dégagées par la montée nous imposent un arrêt effeuillage.

Ce champignon, très minéral n'arrêtera pas le groupe bien

parti dans la montée mais aura quand même sa photo.Nous retrouvons les très petites orchidées et les amélanchiers au bord du chemin tels que nous avions pu les observer en 2015.

Quelques jolis sous-bois agrémentent la montée, idéals pour une petite sieste.

Arrivés au point culminant, il est l'heure de la traditionnelle pause-banane.

Il fait très beau, pas trop chaud encore et la perspective d'une zone plus plate nous pousse à l'optimisme. Au Nord-est le grand et le petit Bessillon.

Nous abordons la descente et en même temps la zone brûlée par l'incendie de juillet 2016. Devant nous et plus à

gauche, le terrain a été complètement débarrassé des arsins et c'est étonnant de voir comme le terrain, en pente, sans aucune protection végétale sera fragilisé vis-à-vis de l'érosion.

Plus loin sur notre droite les arbres calcinés sont restés debout.

Pour tous les anciens qui ont connu cette zone très boisée, c'est méconnaissable.

Aux Hautes Canebières, nous partons plein sud sur une nouvelle petite montée et rentrons dans cette zone qui n'a as pas été nettoyée.

Mais l'incendie a aussi dégagé des points de vue et l'absence de végétation nous permettra de découvrir ces belles restanques et cette vigne au fond du vallon, elle nous était cachée autrefois. Maigre consolation !

Maintenant nous basculons dans la grande descente annoncée. Elle est très plaisante et le paysage a changé,

nous avons quitté la forêt brûlée pour un large perspective sur la vallée de l'Argens, Monfort n'est plus qu'à 2 km environ.

Ces oliviers ont été rajeunis de façon drastique. Dire que dans deux mois, ils seront couverts d'olives... enfin, peut-être.

Ces oliviers sont plus jeunes mais ont repoussé sur les vieilles souches des oliviers ayant gelé au siècle dernier.

Nous abordons le village par le lieu dit Le Clou et nous apercevons le château.C'est à son pied que nous ferons la photo de groupe après le dernier briefing de Rolande.

" En pierres apparentes et flanqué de 2 tours carrées, le Château de Montfort fut l'une des très rares commanderies templières du Var..
 

Les templiers qui vont le recevoir de différentes familles nobles en font une vraie forteresse et le seul château détenu par l’ordre dans le Var.
Après l’arrestation des Templiers et la disparition de l’ordre du Temple en 1308, les biens passent aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Le château est partiellement détruit par les ravages du moment. Il est reconstruit et érigé en commanderie en 1411 puis il devient résidence des chevaliers de Malte comme l'atteste la croix de l'Ordre des Hospitaliers, au-dessus de la porte d'entrée.
Les façades et les toitures sont classées. C'est actuellement une propiété privée."

Nous poursuivons dans les ruelles de ce charmant village

pour retrouver nos amis du G1 à l'Auberge du Mas des Templiers où nous sommes accueillis par le maître des lieux en tenue traditionnelle.

Autour de l'apéritif, somptueux, pris debout sur la terrasse, nous retrouvons, outre nos amis du G1, 8 de nos camarades venus avec "l'ambulance", en fait, "les" ambulances.

 Et nous passons à table, 45 convives, pas mal !!!

La maître des lieux nous fera son discours d'accueil habituel, voir la vidéo 

 

La voici

 

 

Mais la vedette, inattendue, sera notre ami Xavier qui entonnera une chanson à boire. Si vous voulez le voir et l'écouter, cliquez sur le lien suivant mais baissez un peu le son, il a un bel organe, le bougre.  

 

https://drive.google.com/file/d/1_qYVj0MIO_hh_2oGMs72L2SDyZ3bypmw/view?usp=sharing

Pour ne pas s'en tenir là, Jean Ma prendra la parole pour

nous conter une histoire très compliquée qui déclenchera les rires.Pour lui, ce n'est pas une surprise nous connaissions ses talents. Bon, Maurice, et son "Ami Jean-Pierre", n'étaient pas là, loin dans l'hémisphère sud, mais la succession est assurée.

Notre hote nous ramenera à un peu plus de culture avec Victor Hugo

« Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous
…………. Tout le monde connaissait la suite et accompagna le narrateur sur la dernière phrase………….
" Donne-lui tout de même à boire ", dit mon père »

 

Puis avec le "Mariage de Roland", là, il est équipé de pied en cape:

« Ils se battent - combat terrible! - corps à corps.

(…)

Tout à coup Olivier, aigle aux yeux de colombe,

S'arrête et dit :  Roland, nous n'en finirons point.
Tant qu'il nous restera quelque tronçon au poing,
Nous lutterons ainsi que lions et panthères.
Ne vaudrait-il pas mieux que nous devinssions frères ?
Ecoute, j'ai ma soeur, la belle Aude au bras blanc,
Epouse-la.  Pardieu ! je veux bien, dit Roland.

Et maintenant buvons, car l'affaire était chaude. -

C'est ainsi que Roland épousa la belle Aude

 

 

Revivez cet instant

 

 

Le repas s'achève, il nous reste 5 km et 46 m (ça va être dur !!!) de dénivelée.

Jean Bo nous déclare : "les deux groupes marcheront ensemble avec une animation bicéphale (belle expression borélienne-ndlr), Rolande et moi-même".

Adieux à nos amis des "ambulances" et départ en direction de la maison de Jean-Louis LAMBOST, inventeur du ciment armé, d'où il naît une discussion sur ciment et béton armé.

Place aux spécialistes.

Le groupe n'est pas très discipliné dans sa progression, pourtant, avec deux chefs! 

Mais cette petite route est si peu fréquentée…

On se croirait en Toscane...

Nous retrouvons l'Argens près de la superbe écluse et Jean

Bo entraînera son groupe au-delà de l'entrée du bief pour montrer combien les G1 sont souples et audacieux. Il ira jusqu'à mettre les pieds dans l'eau pour photographier ce passage délicat.

Une dernière photo du grand groupe des 37 marcheuses et marcheurs.

Nous longeons l'Argens le long des vignes puis regagnons la route pour revenir ensuite au milieu des vignes avec en perspective la Croix de Basson.(Pour les curieux avides d'histoire, allez voir le blog de la rando "Les ruchers de pierre"-07-09-2017).Mais il nous parlera surtout des Pêcheurs de Lune surnom donné aux habitants de Correns.

"Un soir où la lune brillait ardemment dans le ciel son reflet étincelant dans la rivière au dessous du pont, un brave corrensois, la canne à la main, les yeux rêveurs, pêchait silencieusement.

Un nuage farceur passa au devant de Dame Lune et le bonhomme, un peu naïf, crût alors l'avoir pêchée.

Depuis cette nuit là les corrensois sont surnommés "Pesco Luno" (pêcheurs de lune).

Encore un petit kilomètre, un dernier coup d'œil à l'Argens

et nous retrouvons nos voitures.

Merci Rolande pour cette rando si bien documentée et merci à Jean pour cette agréable journée.

Merci à Claude Ca et Jean-Marie pour leurs vidéos et à Jean Bo, Nicole, Rolande et Jean-Marie pour les photos.

La semaine prochaine, le jeudi 26 avril- G2 Départ : 8 h 30-Jean-Marie-728-Flayosc-Sud-Moyen * 14 km Dh: 300m
Gentille balade empruntant partiellement l’ancienne ligne Nice-Meyrargues. Des vignes, des chênes truffiers,
des oliviers et la terrible Floyère.

Parking à Flayosc-centre du village-Jeu de boules. Coût du trajet : 28€/voiture

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2018-04-05 –  N° 734-3 –  LE GRAMONDO DEPUIS CASTELLAR  – G1

6 Avril 2018 , Rédigé par Claude C.

2018-04-05 –  N° 734-3 –  LE GRAMONDO DEPUIS CASTELLAR  – G1

 

Alain nous propose ce jour l’ascension du Grand Mont ou Gramondo, ou encore Grammondo en version italienne, qui culmine à 1379 m, une randonnée sportive 2*.

Nous sommes 9 courageux, dont 6 femmes à prendre le départ, avec une météo clémente : il fait doux et aucune pluie n'est annoncée.

Alain nous présente le tracé d’une bonne quinzaine de kilomètres : la première moitié du trajet correspond à une montée permettant d’atteindre la première cime du Gramondo, côté français ; nous rejoindrons sur terrain plat la deuxième cime, côté italien, où nos déjeunerons.  Ensuite nous redescendrons par un sentier en balcon avant de retrouver une montée pour atteindre le col du Berceau. Une descente un peu difficile nous permettra d'atteindre  le  GR 51, qui nous ramera à Castellar.

 

Il est 9 heures quand nous quittons le parking du cimetière et nous prenons la piste cimentée et un peu glissante, qui nous mènera au Col Saint Bernard, dans 3,5 km et après 400 m de dénivelée.

Après une dizaine de minutes de montée, nous avons de beaux points de vue sur le village de Castellar et la baie de Menton.

Nous passons devant un petit  monument érigé en mémoire de P. Leschiera,  berger assassiné : « Tiré comme un lièvre, achevé comme un chien galeux. Alors qu'il regagnait à moto sa bergerie au petit matin du 17 août 1991, Pierre Leschiera, trente-trois ans, à la sortie du village de Castellar au-dessus de Menton, avait été foudroyé dans le dos d'une balle de fusil de chasse puis, à terre, avait reçu le coup de grâce en pleine tête… Après huit ans d'enquête rocambolesque et trois juges d'instruction, deux procès aux  asises, les suspects successifs ont été acquittés ….Un procédure  contre l’état est toujours en cours … »

Nous continuons à monter sur cette  piste désagréable et nous découvrons sur notre gauche le rocher de la Penna, site historique puisque abritant un avant-poste d’infanterie  de la ligne Maginot  occupé en son temps par une garnison de 27 hommes.

Alain nous fait ensuite remarquer les restanques de la Mourga, où nous ferons la pause banane. Joël nous précise que le terme provencal pour restanque est bancau, prononcé « bancaou ».

Nous faisons un petit détour par la chapelle Saint Bernard avant de revenir sur nos pas pour prendre la sente qui va monter à la Mourga. 

 

La ferme St Bernard au dessus de la piste cimentée et la baie de Menton

Nous  faisons la pause banane, promise par notre animateur dans une belle prairie au dessus des restanques.

A la Mourga (Balise 15, 820 m) nous rejoignons le GR 52 et nous dirigeons alors plein Nord, vers la Baisse de Faïche Fonda. Le sentier passe ensuite en sous-bois de chênes et de résineux.

La montée depuis la Mourga sous le ciel bleu

Nous passons à côté de l’ancienne ferme de Mourga, halte buvette pour les randonneurs et permaculture, tout un programme !

Le chemin forestier nous permet déjà d'apercevoir voir le Grand Mont.

Impressionnant ce  bloc éboulé en bord de sente !

Nous arrivons à la baisse de Faiche Fonda. Ici, en 1940, des combats d’une rare violence ont opposé des éclaireurs skieurs français aux troupes italiennes.

Les premières entrées maritimes nous ont rejoints et nous enveloppent d’un fin et frais brouillard, avant de disparaitre, puis d’être remplacées par de nouvelles . Nous aurons alors des phases successives de « j’enlève une couche – je remets une couche »…

La piste forestière nous amène à la baisse et aux ruines de Colla Bassa (balise 16, 1107 m). Les sommets enneigés du Mercantour apparaissent.

Nous quittons le GR  pour un chemin sur la droite qui va rapidement se transformer en un sentier escarpé, pierreux et rocheux.

Puis la pente devient abrupte jusqu’au sommet du Grand Mont. Depuis Colla Bessa la pente est de 30% en moyenne et les nuages montent vite.

Nous sommes bien contents de voir la croix qui marque la fin de notre ascension matinale.

Alain nous précise à nouveau  que Le Grand Mont est un sommet bifide : le premier est situé à proximité de la frontière franco-italienne et le second en Italie à environ 200 m à l'Est. Les 2 sommets ont la même altitude, 1378 m ou 1379 m selon les cartes et leur échelle. Le  sommet en Italie est signalé par un cairn sur lequel est placé une croix tandis qu'à proximité du sommet français il y a une stèle. Le Grammondo (1378 m) est situé à 5 km de la mer à vol d'oiseau. Sa vue est à 360° : du Mercantour à la Corse car il domine les sommets qui lui proches : Cime de Baudon (1266m), Mont Ours (1239m), Mont Razet (1287m), Mont Mulacié (1326m), Mont Méras (1245m), Punta Renuit (1299m), Punta Monetto (1246m), Roc d'Orméa (1132m) et Cime de Restaud (1148m).

Mais bon, la réalité est tout autre ! Nous sommes entourés de nuages. Ce n’est pas ce jour que nous verrons la Corse ! La visibilité, variable, nous permet de voir le sommet italien et de deviner le Roc d’Orméa.

Nous nous rapprochons de la stèle devant laquelle nous ferons une photo de groupe:

La croix en fer à été montée en 2004. 

 

En dessous, une plaque commémorative est à la mémoire de Patrick Berhault, alpiniste et guide niçois qui s'est tué le 28 avril 2004, à 47 ans, dans les Alpes valaisannes, en Suisse. « Patrick Berhault et Philippe Magnin étaient engagés depuis le 2 mars dans un voyage alpin au long cours, un défi physique et technique sans précédent : l'enchaînement de la totalité des 82 sommets de plus de 4 000 m des Alpes...  Progressant le plus souvent par les voies normales d'ascension, rendues parfois ardues par les conditions hivernales, ils reliaient toutes les cimes à pied, à travers les Alpes françaises, italiennes et suisses. Quelques heures avant l'accident, les deux complices avaient atteint leur 66e objectif, le Taeschhorn, relié par une longue arête au sommet du Dom des Mischabel. Comme à leur habitude, ces deux alpinistes d'exception, reconnus pour leur maîtrise de la progression en haute montagne, n'étaient pas encordés, afin de progresser plus vite…En fin de matinée, Patrick Berhault avait atteint une altitude d'environ 4 500 m sur l'arête du Dom lorsqu'une portion neigeuse s'est effondrée sous ses pas. Précipité dans le versant nord, escarpé et rocheux, il n'a pas survécu à une chute de plusieurs centaines de mètres.»

Nous nous dirigeons vers le sommet Est du Grammondo, en passant par l’oratoire de la Madonne : Joël remplit le livre d’or pour le groupe.

Avant la cime, nous cherchons une place abritée pour la pause repas.

Malgré la faim qui nous tenaille nous guettons la dissipation des nappes nuageuses pour apercevoir les sommets du Mercantour et la côte vers Vintimille. Mais souvent nous avons à peine le temps de sortir l’appareil photo que les voilà à nouveau cachés. C’est donc grâce aux prouesses des photographes que vous pouvez observer ce que nous avons entr’aperçu :

Le Petit et le Grand Mounier enneigé
La cote italienne (Vintimille)

Ayant repris des forces, nous repartons vers le 2ème sommet et nous y faisons une nouvelle photo de groupe, contre le cairn portant la croix.

Nous entamons la descente du versant italien.

Puis nous bifurquons sur la droite pour rejoindre un sentier en balcon, qui serpente en dessous de la crête frontalière. Mais toujours pas de vue sur la Méditerranée.

Avant d' atteindre le Pas de la Corne (1046m), nous observons La Cime du Restaud et le Roc d’Orméa séparé par le col du Berceau.

Nous repassons sur le versant français après une petite montée qui nous permet de voir les ruines du Vieux Castellar, avant de rejoindre le GR 52 (balise 12).

La dernière montée du jour, vers le col du Berceau, est courte (environ 500 m) mais les 140 m de dénivelée paraissent difficiles en fin de journée.

Nous sommes récompensés de nos efforts : la vue sur la côte de Menton à Monaco est dégagée.

Nous nous reposons un peu avant d’entreprendre la dernière difficulté de la journée : une longue descente d’environ 1 heure, caillouteuse et avec des pentes fortes, pouvant dépasser les 25% par endroits, qui expliquent quelques glissades sur les fesses.

A la balise 11, nous quittons le GR 52 qui descend vers Menton et nous dirigeons, plein Ouest, vers Castellar par le GR51. La descente par ce sentier encore caillouteux devient presque confortable. Nous  voyons la falaise de l’Orméa et ses abris sous roche. 

L’un d’eux, appelé l’abri Pendimoun est un site remarquable, puisque des sépultures et 5 squelettes humains datant du Néolithique ancien y ont été découverts. Aller relire le beau blog de Brigitte pour en savoir plus en cliquant sur le lien http://randosboulouris2.over-blog.net/2017/02/cime-de-restaud-roc-d-ormea-23/02/2017-636.html

Nous retrouvons la civilisation avec la vue de l’autoroute derrière le village de Castellar.

Pas de pot au café du village, la bistrotière ayant pris sa retraite depuis quelques mois. Mais nous avons acheté des canettes bien fraîches, que nous avons dégustées au soleil avec quelques douceurs sucrées.

Merci Alain pour cette très belle randonnée, malgré l’absence de panoramas pourtant annoncés, mais cachés par les nuages. Et bravo aux photographes, Alain, André, Dominique et Claude C.,  qui ont su saisir les bonnes vues au bon moment.

La semaine prochaine, jeudi 12 avril :

G1    Départ : 9 H    Joël    Via Ferrata    moyen***        
Initiation et découverte des plaisirs de la via ferrata autour du phare du Dramont ; je serais présent pour aider et conseiller, mais l'activité sera encadré par un moniteur agréé. Coût de la prestation, prêt du matériel compris, 35 €. Inscription obligatoire avant le jeudi 7 mars.
Complément d'explication à venir.
Parking : Port du Poussaï – Le Dramont  
 

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Callian-Vallon de la Camiole-679-G2-2018-04-05

5 Avril 2018 , Rédigé par Jean-Marie

 

 

Callian-Vallon de la Camiole-679-G2

Callian, ce superbe village perché d'où nous partons régulièrement en rando, aussi bien vers l'est que vers l'ouest, nous accueille une fois de plus autour de Jack,

notre animateur. Il est censé conduire le G2 mais ce sera plutôt un groupe mixte G1/G2, presque moitié-moitié qui se retrouvera sur le parking de l'Office de Tourisme avec 36 participants. Cette composition et cet effectif un peu particulier sont la conséquence du choix de l'animateur du G1 qui proposait un dénivelé de 1300m…

Pour essayer d'avoir une vue d'ensemble du groupe lors de la présentation de Jack, il fallait mieux rechercher une position élevée.

La rando est prévue pour 13 km et 330 m de dénivelé.

Nous monterons jusqu'aux ruines du  Castrum de Venasque mais nous ne pourrons pas trop nous approcher car le site est dangereux (chutes de pierre). La difficulté principale, aux dires  de Jack, sera la traversée de la route après avoir franchi la Camiole. Nous, nous avons une perception un peu différente.

A 9 h 40 après un dernier décompte de notre serre-file, Patrick, nous quittons le village par une route en descente  très accentuée.

La lumière du matin nous offre des verts lumineux.

Nous remarquons vite qu'en tête, Jack est entouré de ses collègues habituels du G1 qui impriment une bonne cadence. Pas trop grave, ça descend.

Puis nous reprenons une route bien plate qui passe devant l'ancien centre de convalescence   transformé en maison de retraite.

Ensuite nous traversons la Camiole par un gué très bien équipé. A peine de quoi mouiller ses semelles, nous avons connu cette rivière plus tumultueuse et même parfois infranchissable.

Petit arrêt d'effeuillage car il fait déjà chaud. Ah! Oui, j'avais oublié de vous parler de la météo. C'est comme les trains qui arrivent à l'heure, on les oubli. 

Car effectivement la météo est super aujourd'hui.

Plein d'orchis de Robert dans ce secteur.

C'est alors que survient la fameuse traversée de la route. C'est vrai qu'il y a beaucoup de circulation mais tout se passe bien et tout le groupe, en trois vagues successives, se retrouve en bas du sentier qui grimpe dans la forêt.

 

L'effeuillage a été efficace car maintenant nous sommes dans la grimpette avec des pourcentages de 15 à 25%.

Heureusement ce n'est pas très long et nous quittons le raidillon pour arriver sur une grande piste plate où Jack va nous offrir la "pause banane".

Il en profite pour nous briefer sur la suite du parcours qui comprend un aller-retour aux ruines de Venasque.

"La période troublée du haut Moyen-Âge favorisa la multiplication de « castra », villages fortifiés ou places fortes. Les archéologues ont pu répertorier dix sites fortifiés, dont  le premier château de Tourrettes qui fut construit par Bertrand de Villeneuve, seigneur de Tourrettes à partir de 1321. Il n’en reste que la Tour de l’Horloge.  Du castrum de Pibresson et du castelet de  Velnasque il ne reste aujourd’hui que des ruines, le site de Tassy a complètement disparu.

La plus ancienne mention connue du castellum de Valmasca figure dans la liste des localités du diocèse de Fréjus soumises au comte de Provence en 1232-1244. Velnasque était probablement un satellite de Tourrettes. En 1320, la seigneurie appartenait, comme celles de Tourrettes et de Pibresson, à la famille de Villeneuve, qui le conserva jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. L'abandon du castrum remonte probablement à la guerre de l'Union d'Aix, (1382-1388) dans les dernières années du 14e siècle, mais une réoccupation partielle et temporaire au siècle suivant n'est pas exclue. Le toponyme aujourd'hui attaché au site, Saint-Laurent, indique l'existence d'une église, sans doute celle du castrum, dont l'emplacement n'est pas connu. Les ruines ont été partiellement fouillées en 1978 par Guy Désirat, qui a dressé un plan des vestiges.

Comme nous ne pourrons rentrer dans le site, j'ai trouvé une vidéo que le blogueur mettra à votre disposition en cliquant sur le lien qui lui a été communiqué".

https://www.youtube.com/watch?v=BvJbMOk06Eo

Les murailles sont impressionnantes en longueur et en hauteur mais la végétation masque les ruines.

Le long du chemin, découverte d'une superbe orchidée.

Nous repartons donc d'abord sur la grande piste puis sur un sentier qui va monter doucement au milieu d'une forêt étrange.

Elle a certainement été éclaircie il y a quelques années mais les jeunes arbres restant sont envahis par la salsepareille (vous savez cette plante dont les fruits sont la nourriture des Strumpfs !).

Un groupe de 36 en file indienne, ça s'étale sur plus de cent mètres !

Maintenant nous abordons une nouvelle partie de la forêt en cours d'exploitation et les pistes sont devenues très larges, mais un peu défoncées par les engins.

Nous arrivons  au lac de Giraud ou un peu d'eau permet à quelques canards de barboter.

Lors de sa reconnaissance, Jack l'avait trouvé désespérément sec. Le site est étonnant, perdu au milieu de cette forêt.

Ces jolies dames discutent très agréablement... en arrière du serre-file. Où va t'on?

Après un très large virage, Jack nous arrête dans une jolie clairière pour le pique-nique. Un tronc de pin couché va servir de siège à une grande partie du groupe.

Mais aujourd'hui est un jour spécial, celui de l'anniversaire de Jack et à cette occasion il fera le tour de tous les randonneurs une bouteille de Vermouth à la main. De plus il y aura quelques fromages de chèvre sous forme de bouton, une rondelle d'excellente saucisse de Vire et même un peu de foie gras. Le repas se terminera avec chocolats, biscuits divers. Quelle abondance !

Merci à tous ceux qui on chargé leur sac de ces délicieux suppléments.

Une belle photo de groupe, 36 moins la photographe !

Nous quittons cette clairière aux coordonnées  N43° 38.525’ E6°43.435’ ( pour ceux qui emprunterons cette route dans l'avenir)et poursuivons notre cheminement en traversant la Camiole par un gué complètement sec.

 Quelques fleurs en sous-bois, violettes, hépatiques si délicates, hellébores de Corse , enfin le printemps.

Oh ! Oh! Ginou, ne piétine pas ces petites hépatiques !!! Bien évitées, merci pour elles.

Enorme pin renversé, le géant, comme tous les individus de l'espèce, ne tenait que par un ensemble de racines à fleur de terre.

 Celui-ci était plus jeune, il a cassé.

Nous débouchons sur une large piste en descente. Jack va nous expliquer que nous sommes sur l'Aqueduc de la Siagnole qui part en dessous de Mons et rejoint Fréjus. Dans cette zone, il est enterré. Cet aqueduc construit par les Romains est toujours en service sur certains passages. Sur d'autres il emprunte des conduites forcées mais sur l'ancien tracé.

Nous allons le suivre sur un kilomètre environ…sauf que plusieurs arbres couchés en travers du chemin nous obligent à quitter la piste pour contourner cet obstacle. Le vent a du souffler très violemment ici pour mettre bas tous ces arbres.

Le chef surveille le retour sur la piste, prêt à aider pour ce

passage délicat.  

Nous reprenons notre progression après cet intermède.

Et très vite nous nous retrouvons dans les faubourgs de Callian avec de belles propriétés et des pelouses remplies de dimorphotécas, superbes.

Nous abordons la grande descente très raide qui nous permet d'avoir une vue remarquable sur le château.

Elle nous conduit au  2ème lavoir du village (nous avons longé le 1er ce matin sans que quiconque ne s'y intéresse).

Il ne reste plus qu'à remonter jusqu'au parking, changer de chaussures pour aller prendre le pot de l'amitié sur la place de la fontaine toujours aussi belle.

Merci Jack , ta tâche n'a pas été facile avec cet effectif mais tu as parfaitement assumé sur cette belle rando.

 

Merci aux photographes, Jean-Marie, Nicole et Rolande.

 

La semaine prochaine, jeudi 12 avril, départ : 8 h 30-Jean-Marie-728-Flayosc-Les Vallons Sud-Moyen * 14 km Dh: 300m
Gentille balade empruntant partiellement l’ancienne ligne Nice-Meyrargues. Des vignes, des chênes truffiers,
des oliviers et la terrible Floyère.
Parking à Flayosc-centre du village-Jeu de boules. Coût du trajet : 28€/voiture

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2018/03/29 - 654 - AUPS - MONTAGNE DES ESPIGUIERES

31 Mars 2018 , Rédigé par Domiique

2018/03/29 - 654 - AUPS - MONTAGNE DES ESPIGUIERES - G1 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes 13, 6 dames et 7 messieurs, à nous retrouver sur le parking du charmant village d’Aups en ce jeudi matin grisâtre.  Nous chaussons nos souliers, fermons k-ways ou capes et écoutons solennellement

 

Jack nous présente la randonnée que nous allons faire dans le sens inverse de celle réalisée en 2007, c’est-à-dire que nous allons monter ce que nos prédécesseurs avaient descendu et vice-versa, et ce, afin de ménager nos mollets.

 

 

Nous traversons rapidement le village et laissons ses remparts derrière nous

 

mais d’autres photos vous attendent à la fin du blog, avec le soleil en prime !

Quelques notes sur ce village avant de vous entraîner sur les pistes :

Après l’expulsion des Sarrasins en 972, le comte de Provence confie la région d’Aups aux Pontevès. Le château est mentionné en 1048/61. En 1113, les Blacas issus des Pontevès, sont cités à leur tour comme seigneurs. Ils le resteront jusqu’à la fin du Moyen Age. Leurs fiefs s’étendaient sur Aups, Aiguines, Baudinard, Fabrègue, Moissac et Vérignon. Suite à un procès débuté en 1346 et qui dura presque quatre siècles l’opposant aux Ducs de Blacas, le village obtient en 1712 de ne dépendre juridiquement que du Roi de France.

 

La période des guerres de religions reste l’une des plus noires du village avec le massacre en 1574 de 250 personnes par les Hugenots.

 

Après le coup d’état de Louis Napoléon Bonaparte en 1851, Aups, républicaine, devient le centre de l’insurrection varoise anti bonapartiste.

Sévèrement réprimé, ce soulèvement populaire sera commémoré par l’élévation de la chapelle Notre-Dame de la Délivrance (1853) ainsi qu’un obélisque sur la place du village.

 

Aups fut un foyer des plus virulents de la résistance à l’occupation allemande ce qui valut au village la décoration de la croix de guerre avec palmes à titre collectif.

 

Nous empruntons un étroit chemin pentu et pierreux et nous arrêtons bientôt devant la chapelle Sainte-Trinité sans nous y attarder

 

Nous continuons sur un chemin de terre battue qui nous conduit à un sous-bois.  Le soleil fait une apparition soudaine, juste le temps d’illuminer les tufs calcaires et ses cavités, les grottes des Fées,  que nous longeons et dont la beauté nous interpelle. 

 

 

Curiosité supplémentaire : la petite chapelle troglodyte Ste Magdeleine qui occupe une grande grotte dont l'entrée a été fermée par un mur maçonné. Jack nous invite à y pénétrer

 

et nous en ressortons charmés.

 

 

D’après les archives communales, la grotte aurait été aménagée en chapelle en 1635, par les habitants du village. Ils ferment cette anfractuosité par un mur de façade avec porte et fenestron.  D’abord petit lieu de culte, elle devient un ermitage en 1666 (Papon). Une messe y était dite le 22 juillet. Plus tard, elle est abandonnée comme d’autres chapelles environnantes. Vers 1860, elle est visitée par quelques Aupsois lors des fêtes votives, notamment au cours de la fête de la Cible.

 

Nous repartons à travers les sous-bois et approchons la chapelle St-Marc qui fait dorénavant partie d’une propriété privée. 

 

 

Petit arrêt pour la première photo de groupe 

 

 

 

avant de reprendre notre montée, séduits par les parfums de la nature environnante.

 

Nous rencontrons un groupe de randonneurs de Flayosc avec lequel nous échangeons quelques propos amicaux mais que nous ne reverrons plus car les grandes jambes que nous sommes feront un parcours différent et plus long.

 

Il est 11h, nous sommes sur du plat et Jack récompense nos efforts en suggérant la traditionnelle pause-banane que nous ferons sous la pluie.

 

 

La nouveauté ce sont les délicieuses amandes rôties enrobées de graines de sésame que nous distribue Anne-Marie!

Nous repartons plein d’entrain

 

et traversons une forêt de chênes et de pins

tandis que se dresse sur notre gauche la crête sur laquelle nous cheminerons l’après-midi.

 

 

Nous gravissons 500 m de plus avant de faire un petit arrêt vestimentaire sous les arbres car la météo nous joue des tours et nous obligera à retirer ou remettre une couche ou un k-way à plusieurs reprises.

 

 

 

Une fois repartis, Claude attire notre attention sur Saint-Raphaël et le Lion de Mer qu’elle distingue à l’horizon.

 

On devine aussi le Mont Vinaigre, le Cap Roux et le Saint-Pilon. 

 

Il est 13h, nous arrivons à la chapelle Saint-Priest, plantée sur la crête de la colline qui sépare les communes d'Aups et de Vérignon et qui daterait de l’an 1098. Peu entretenue au cours du temps, elle est actuellement en mauvais état. Nous en poussons la porte et ne sommes pas surpris de constater qu’elle est vide mais son autel de pierre et ses parois montrent des traces d'anciennes peintures.

 

 

 

 

Toutefois, elle est située dans un cadre agréable, avec de vertes prairies et des arbres dont nous ne rechercherons pas la fraîcheur aujourd’hui.  Nous nous installons confortablement sur les pierres du beau tapis d’herbe qui l’entoure et sortons les casse-croûtes !  

 

 

Joli point de vue sur le Grand Bessillon dans les nuages.  Quand Jack a reconnu la randonnée avec Alain W, ils voyaient la Barre des Ecrins au-dessus de Gap mais il n’en est rien aujourd’hui.

 

Il est 13h30, nous reprenons nos bâtons et remarquons le camp d'entraînement militaire de Canjuers qui s’étale  sous nos yeux.

 

Ne nous étant pas encore éparpillés, nous décidons de faire une nouvelle photo de groupe et sourions aux Petit et Grand Bessillon qui nous font face.  Nous sommes alors à 1060m d’altitude.  A leur droite, la Sainte Baume et la Sainte Victoire

 

 

 

Après une nouvelle petite montée raide nous commençons la descente promise par Jack

 

et sommes ravis de voir les premiers crocus. Nous continuons de descendre sur un chemin pierreux tout en bavardant.  Un hélicoptère fait du sur place au-dessus de nos têtes mais nous n’en saurons pas davantage malgré les suppositions qui fusent.

 

 

 

Nos pas nous mènent à la Chapelle Notre-Dame  de Liesse

 

 

dont l’autel garni de statuettes, de photos ainsi que le livre d’or, retiennent notre attention.

 

D'après la tradition, au Moyen-âge une noble dame de la famille des Blacas avait pris l'habitude de monter tous les jours sur cette colline, pour y guetter le retour de son fils parti en croisade. Elle fit le vœu de faire construire une chapelle si son fils revenait. C'est ce qui se produisit, et les habitants édifièrent la chapelle dans la liesse générale en l'honneur du fils retrouvé.

 

 

Nous refermons la porte de bois et descendons de nouveau, tout en appréciant le paysage alentour, les falaises calcaires, les forêts de la montagne des Espiguières,

 

 

 

et peu de temps après le lac Sainte-Croix, la touche bleue au centre de la photo ci-dessous.

 

 

Un petit cairn reconstruit scrupuleusement par Jack lors de sa reconnaissance avec Alain lui rappelle qu’il faut tourner à gauche.   Nous empruntons donc cet étroit sentier qu’il serait si facile de rater pour nous retrouver bientôt sur un chemin de terre battue et plat que nous ne quitterons que pour retourner au village.  Nous croisons des ânes qui broutent paisiblement

 

 

puis de belles oliveraies derrière de larges murs en grosses pierres qui furent retirées de ces terres ingrates pour permettre les plantations et réutilisées à bon escient.

 

 

 

Un champ de chênes-truffiers encore jeunes et encerclés de grillages protecteurs nous intrigue.  N’oublions pas qu’Aups est la capitale régionale de l’olive et de la truffe noire !

 

 

 

Un arbre planté au sommet d’un rocher nous surprend au détour d’un chemin

 

 

 

 

et peu après nous apercevons des maisons qui signalent la proximité du village d’Aups

 

 

 

 

 

dont nous découvrons les ruelles étroites que nous nous promettons d’explorer plus longuement une prochaine fois.

 

 

 

 

 

Notre-Dame de la Délivrance

 

 

Chapelle Notre-Dame de la Délivrance

Cette chapelle date de 1853. Elle fut érigée sur les ruines de l’ancien château des Ducs de Blacas , en ex-voto à la Vierge pour la remercier d’avoir épargné la mise à feu du village et le massacre de ses habitants, lors des combats qui opposèrent violemment  en 1851 les partisans du coup d’état de Napoléon III et les républicains Aupsois . Chère au cœur des villageois, une association créée en 1986 s’est fixée pour but sa sauvegarde et sa restauration.Chaque année dans la nuit du 15 août, la Vierge de Notre-Dame de la Délivrance est portée en procession dans les rues du village. Quelques concerts de musique ou de chants sacrés sont aussi programmés chaque été dans la chapelle.

 

Collégiale de Saint Pancrace

Ci-dessous, quelques renseignements sur la Collégiale St Pancrace dont la devise retient notre intérêt.

 

 

Ne subsiste de l'époque de la construction (1489 0 1503) que la porte de l'ancienne sacristie puisque les guerres de religion détruisirent tout le mobilier et brûlèrent le magnifique tympan. Outre le médaillon de la devise des chanoines, s'ajoute sur le fronton, en 1905 lors de la séparation des biens de l'église et de l'état, la devise républicaine « Liberté, Egalité et fraternité».

 

Tour de l'Horloge - XVIe siècle

  

Mairie et Platanes Place de la Mairie

 

Notre aventure se termine au Café du Cours sur la place du village.  L’accueil est chaleureux et les biscuits qui accompagnent nos rafraichissements sont les bienvenus.

 

 

 

Nous avons parcouru 19 kms pour un dénivelé de 730 m.

 

Merci à Jack pour cette belle randonnée dans un écrin de verdure et aux photographes Claude C, Gilbert P et Dominique G.

 

Jeudi prochain:

G1 - Le Grammondo - 734 - 3 avec Alain W. 

Sportif ** - 16 kms - D: 1300 m -

Départ: 7h du parking du Manoir.

 

 

 

 

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Les Aguilles de Valbelle-G2-29/03/2018

30 Mars 2018 , Rédigé par Jean-Marie

Les Aiguilles de Valbelle-G2

 

2 marcheuses, 8 marcheurs vont accompagner ALAIN sur cette nouvelle rando, inédite, mais décrite par Bruno. C'est à partir de son texte de présentation qu'Alain nous apportera des informations. Il attirera notre attention sur le travail qui avait été fait par Bruno et qui est toujours utilisé par les animateurs. C'est aussi une façon de faire revivre celui qui a beaucoup fait pour le groupe de marche.

Sur le parking au bord du Gapeau, petit fleuve côtier de 47 km qui prend sa source à Signes à 316 m d'altitude, beaucoup de voitures et même deux minicars. Nous dénombrons au moins 5 groupes, de petite taille, heureusement.

Et nous commençons à monter au bord d'un ruisseau à petit débit jusqu'à un oratoire où Alain va nous présenter sa rando. Une petite vidéo par le lien ci-dessous vous permettra de vivre ce moment.

https://drive.google.com/file/d/1-wAUHrHYky3HQkFjevYH_kTf1AWu9naS/view?usp=sharing

Environ 15 km et 500 m de dénivelé à parcourir avec une longue montée qui prendra presque toute la matinée.

Nous empruntons une large piste qui monte régulièrement avec des pentes de 10 à 15 % au milieu d'une belle forêt de chênes blancs actuellement privés de feuilles.

Au passage, Alain nous montre une prairie.

Bon, il faudra l'envoyer en Normandie pour réviser! Ah, c'était de l'humour !

Puis il nous arrête  pour une pause-boisson avant d'attaquer le raidillon qui nous conduira au sommet.

Le temps est toujours couvert. La météo nous annonce un petit risque de pluie entre 11 et 13 h puis du soleil pour l'après-midi. Pour l'instant les photographes ne sont pas gâtés par la lumière, mais ils feront avec…

Maintenant mous abordons le fameux raidillon où les pentes évolueront autour de 25%. Tout le monde monte gaillardement.

Alain nous arrête à mi-montée car une trouée dans la végétation permet d'apercevoir la Chartreuse de Montrieux –le-Jeune devant laquelle nous passerons au retour.

Plus étrange, du même endroit on aperçoit une vaste étendue couverte de panneaux solaires, de là on dirait un lac.

Un peu plus loin, un énorme cairn semi-naturel marque le sentier. Il est constitué de deux gros rochers superposés sur lesquels les passants ont déposé leur propre pierre…de plus petite taille.

Nous reprenons la montée et vers 11 h 30, nous débouchons dans une clairière avec un beau chêne en plein milieu. Pause-banane, photo de groupe et briefing sur la famille de Valbelle.

 

Omer de Valbelle, protecteur des Chartreux, mourut le 17 novembre 1778. Il était maréchal des camps et armées du roi, et avait du mal à compter ses titres : comte d’Oraison, marquis de Tourves, de Rians et Montfuron, baron de Saint-Symphorien et de Meyrargues, comte de Valbelle et de Sainte-Tulle, viconte de Cadenet, seigneur de Cararache, Rougiers, Venel, Peyrolles, Cucuron, etc. Son buste était à l’origine, flanqué de quatre statues féminines qui représentaient : Sainte Monique, la Provence, l’Espérance et la Religion, et qui furent renversées lors de la Révolution,  En  1822 le préfet du Var décida d’intervenir et le buste et les statues furent répartis ans différents musées locaux. On a prétendu que les quatre statues avaient eu pour modèles quatre maîtresses du comte de Valbelle, et que, en particulier, Sainte Monique serait le portrait de la comédienne Claire-Josèphe-Hippolyte-Leyris de Latude, surnommée la Clairon. Cette hypothèse, si elle consterne les pieux gardiens de la Sainte-Baume, divertit fort les esprits frondeurs de Draguignan. Cf.Bruno Guérin

 

Nous reprenons la montée après avoir croisé un groupe aperçu sur le parking ce matin. Très vite nous débouchons sur une grande piste et atteignons le point haut de la randonnée à 628 m.Nous sommes sur le GR9 comme le montre ce panneau presque "avalé" par le chêne sur lequel il était fixé.

 Là, Alain nous fait découvrir un énorme champignon de pierre à droite de la route puis un point de vue sur la presqu'ile de Giens et Porquerolles de l'autre côté. On aperçoit aussi le Coudon, en direction de Toulon.

Nous commençons notre descente sur une piste bitumée, très raide. Elle nous conduit dans une zone très plate où la piste a été tracée au milieu d'une plantation de cèdres superbes. Que font-ils ici ???

Puis, sur notre droite, Alain nous signale les ruines du hameau de Valbelle.

Un chêne majestueux attend le retour des beaux jours pour nous montrer son feuillage. Aujourd'hui c'est  seulement un énorme squelette.

Nous croisons un nouveau groupe de marcheurs : secteur très fréquenté…En face de nous une grande falaise qui borde un plateau, Le Grand Puy.

Nous n'allons pas y grimper mais Alain nous conduit dans un vallon où nous allons découvrir les premières aiguilles au pied  desquelles nous allons pique-niquer. L'endroit est superbe, impressionnant et d'un calme remarquable.

Aujourd'hui c'est un G2 très sobre, seulement un délicieux vin d'orange apporté par Nicole.

Beps est royal sur son trône mais comme tous ses petits camarades il s'inquiétera à cause de deux gouttes d'eau mélangées à un rayon de soleil. Mais ce fut une fausse alerte.

L'ambiance était à la rigolade et Xavier nous contant ses exploits de lundi déclara imprudemment : "j'ai monté la Grande Grue comme un chef !"Ce à quoi, une participante (à quoi pensait-elle?) lui fit remarquer que sa formulation était ambigüe, ce qui déclencha une hilarité générale.

Comme la semaine dernière Gérard va chanter, petite mise en scène car il va déclarer sa flamme à Nicole. Allons-nous avoir une ritournelle chaque semaine ?

Si vous voulez en profiter, cliquer sur le lien suivant mais avant, montez un peu le son, les conditions d'enregistrement étant "rustiques".https://drive.google.com/file/d/1gtJ6dZ-gXJhmUcNKmwGeghmkPk1bV4jp/view?usp=sharing

Merci Gérard.

Passant du"fil en aiguille" comme le fait remarquer Beps,

Alain nous parle des …Aiguilles de Valbelle.

Non loin du château de Cancerille, se dressent de fantastiques dolomites, émergeant comme des crocs au dessus des aulnes et de sapinettes. Ces Aiguilles de Valbelle évoquent les formes les plus étranges : on y

reconnaît « le vase de Sèvres », « l’Urne fantastique », « l’Eléphant troué », « les Pèlerins encapuchonnés ». Près du vase de Sèvres, si vous avez de bons yeux, vous serez peut-être ébloui un court instant par un reflet métallique : là-haut, dans une niche creusée à même la dolomite, un moine acrobate a placé un Saint Joseph d’argent.

La dolomie est   une roche sédimentaire composée principalement de dolomite (entre 50 et 100 %) et de calcite, qui n'ont pas la même densité (dolomite : 2,87 ; calcite : 2,71), jouant un rôle fondamental dans l'érosion de la roche.cf Bruno Guérin

On trouve de grandes formations de dolomie dans le Trias des Alpes, notamment les Dolomites dans le nord de l'Italie.

On observe aussi des paysages dits « ruiniformes » sur les causses (Larzac par exemple) dont certains sont fameux : le cirque de Mourèze dans l'HéraultMontpellier-le-Vieux sur le causse Noir, ou encore Nîmes-le-Vieux sur le causse Méjean ; il s'agit de lapiaz géants creusés par l'érosion dans la dolomie, véritables labyrinthes de rocs dont certains affectent parfois des formes excentriques: arches, silhouettes anthropomorphes, visages, etc.

Les massifs provençaux : Alpilles aux Baux-de-Provence ; massif de l'Étoile : Pilon du Roi, montagne du Baou Traouquas, massif de la Sainte-Baume localement au massif secondaire de la Lare ; plateau d'Agnis et de Siou Blancmontagne de la LoubeBarre de Cuers, Gros Bessillon, etc.

Nous repartons vers le GR9 et dans un virage en surplomb nous découvrons l'ensemble des Aiguilles du côté gauche de la route.

Dommage le soleil n'est pas de la partie et les roches sont un peu trop grises au goût des photographes, mais l'ensemble est impressionnant et nous allons immortaliser notre passage par une photo de groupe.

Nous continuons notre descente et abordons la Porte de Valbelle, deux énormes aiguilles qui encadrent le chemin.

A partir de là Alain nous laisse quartier libre pour découvrir toutes ces merveilles.

Mais nous n'identifierons pas « le vase de Sèvres », « l’Urne fantastique », « l’Eléphant troué », « les Pèlerins encapuchonnés ».

Pourtant, c'est un régal et les photographes guettent un rayon de soleil pour choisir les plus beaux sujets.

Nous quittons ces lieux et abandonnons le GR 9 qui conduit vers Cancerille et empruntons la piste 3 des "Excursionnistes Toulonnais" que nous suivrons jusqu'à la Chartreuse.

Mais Alain a un objectif, trouver la grotte signalée sur la carte. Lors de la reconnaissance, il avait échoué.

Elle figure bien sur la carte au bord du chemin mais pas de grotte. Nous considérerons, avec beaucoup d'imagination que cette entrée d'un incertain trou serait l'entrée de la grotte.

Un peu plus loin nous apercevons la Chartreuse à travers les arbres.

Alain nous donnera quelques informations alors qu'un autre groupe passe à toute vitesse, même pas intéressé par l'exposé de notre animateur.

Bâtie en 1137, la chartreuse de Montrieux est un lieu à l'écart du monde, interdit à tous ceux qui ne font pas partie de l'ordre. « Ont accès à la chartreuse uniquement ceux qui souhaitent y rentrer définitivement », précise dom Bruno. Les moines chartreux vivent dans le dénuement le plus complet et ne possèdent aucun effet personnel. La chartreuse dépend financièrement du « gouvernement central », qui redistribue aux trois maisons de l'ordre - la Grande-Chartreuse de Grenoble, la chartreuse de Portes, dans l'Ain et celle de Montrieux -, les recettes tirées de la vente de la Chartreuse, cette fameuse liqueur dont le secret est détenu par deux moines seulement.

Si la communauté vit en autarcie quasi totale, elle dispose tout de même de quelques équipements modernes : une cuisine spacieuse, une forge et une buanderie. Pour le reste, « il faut s'adapter aux moyens du bord » reconnaît le frère Jean-Marie, 72 ans. Entré il y a trente-neuf ans chez les chartreux, cet ancien instituteur qui a un oeil sur tout, s'affaire à la fois en cuisine et aux petits travaux d'entretien : électricité, plomberie, réparation des tracteurs... Infatigable, il explique :« Notre maison prend de l'âge, il nous faut donc réparer et, comme le matériel évolue très rapidement, je descends parfois à Toulon faire quelques achats. »

Mais l'avenir de la chartreuse de Montrieux est menacé. Les cellules se vident. Ils ne sont plus que douze moines - sept pères et cinq frères. Le benjamin a 52 ans. Certains anciens ont quitté la chartreuse pour finir leurs jours dans les maisons de retraite voisines ou chez les Petites Soeurs des pauvres. Mais tous reviennent un jour à la chartreuse de Montrieux, dans le petit cimetière tourné vers l'église. Avec pour dernière demeure, une simple croix de bois sans aucune inscription.

Alain nous précise que seule la chapelle Ste Roseline attenant au monastère est accessible au public.

Après une photo de groupe, nous allons effectivement visiter cette petite chapelle qui comporte deux grandes fresques dont une rappelle la mort de la sainte.

Au-dessus de la fontaine, un panneau rappelle un épisode de la libération de Toulon en 1944.

Un petit pont ou bien le passage d'un aqueduc fait l'objet de débats mais cette question restera aussi fermée que

cette belle chartreuse qui fut à l'origine de la Chartreuse de la Verne que nous visitons souvent lors de deux randonnées dans ce secteur.

Encore un petit kilomètre en descente et nous rejoignons nos voitures.

Nous nous retrouvons à Belgentier sur la place de l'église pour le pot de l'amitié en face d'un superbe fresque évoquant le passage de Louis XIV et de sa mère Anne d'Autriche venus en pèlerinage à Cotignac pour remercier la Vierge d'avoir permis à la reine d'avoir un fils.

Merci Alain pour cette très belle rando.

Merci aux photographes Nicole et Jean-Marie.

La semaine prochaine, le 5 avril 2018- Départ: 8h30-Jack- 679- Callian-Vallon de la Camiole-Moyen** 13km Dh : 330m
Agréable parcours à travers les forêts de pins et de chênes, conduisant aux vestiges de Pibresson place forte
à l’origine de Tourettes et offrant de larges vues sur l’Esterel.
Parking : 83440 Callian Coût du trajet A/R : 26 €

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2018-03-22 - 878 –Maisons forestières et lacs – G2

24 Mars 2018 , Rédigé par Rolande

 

Maisons forestières et lacs – G2 – n° 878 -jeudi 22 mars 2018

En l’absence de pluie cette semaine 25 randonneurs, contents de pouvoir marcher se sont retrouvés à la maison forestière du Roussiveau pour une randonnée proposée par Rolande qui faute d’autre blogueur cumulera les fonctions d’animatrice et de blogueuse. Nous accueillons dans le groupe la sœur et le beau-frère de Michel J. et un certain nombre de G1. Il ne fait que 3° et le soleil est au rendez-vous.

« Après quelques centaines de mètres sur la piste, nous attaquerons la principale difficulté de la journée, la montée à la maison forestière des Charretiers par un étroit sentier partiellement pierreux, puis nous rejoindrons la maison forestière des Malavalettes, et le col de l’Essuyadou. Nous redescendrons par les lacs de la Péguière et regagnerons la maison du Roussiveau par la large piste du Castelli  après avoir parcouru 13.5 kms et 390 m. de dénivelé, en définitive 15 kms et 550 m.»

Nous sommes accueillis par les moutons et les patous de la fermière.

Jean-Marc sera notre serre-file.

Nous nous élançons sur la piste Castelli que nous quittons rapidement à proximité du pont du Sigallon. Nous empruntons sur la droite  le sentier en sous-bois, peu humide, mais plus ou moins pierreux qui va nous conduire à la baisse Andoulette.

Un passage délicat que tout le monde franchira sans problème. Le sentier monte régulièrement. Quelques regroupements sont nécessaires; chacun en profite pour se désaltérer, ou enlever une pelure.

Le chemin devient plus large et la vue se dégage. D’un côté vue sur la mer au loin et les Maures et de l’autre sur l’Estérel

Arrivés à l’ancienne maison des Charretiers, nous faisons la pause banane. Les chauve-souris nocturnes ne montrent pas le bout de leur nez. Un arbre a pris racine sur le toit.

Nous nous dirigeons alors vers la maison des Malavalettes

puis changeons de direction afin de regagner le col de l’Essuyadou. Le chemin est long et plus ou moins caillouteux. Le groupe s’étire d’où plusieurs regroupements.

Le coin est venté aussi nous continuons en empruntant le sentier balisé jaune par l’ONF qui passe au pied du Capelan. Tout à coup nous apercevons la forêt de mimosas en contre-bas et le le 1er lac de la Péguière où nous avons prévu de nous arrêter pour le pique-nique.

Il ne semble pas loin mais le chemin sinue.

Cà y est. Nous arrivons.

Chacun s’installe au soleil. Stanislas, petits chèvres et saucisson ouvre l’appétit. Du vin rouge accompagne les sandwichs ou salades, et au dessert en plus du café, cake et biscuits, aujourd’hui vin chaud. « C’est au départ qu’il aurait fallu l’offrir » diront certains, car il est vrai la température est nettement plus élevée.

Gérard soudain entonne une chanson et fait quelques pas de danse avec la petite Annie.

Mais il est temps de repartir. Après être passé au milieu de magnifiques mimosas et s’être arrêtés près du deuxième lac où nous faisons la photo de groupe,

nous regagnons la piste Castelli que nous allons suivre jusqu'à notre point de départ.

Un petit arrêt auprès du lac Bresson, où certains ont aperçu au loin deux tortues, puis au pont de la Cabre.

Encore un petit effort et nous voyons le parking.

Pour terminer la journée nous nous retrouvons au bar d’Agay pour partager le pot de l’amitié.

Merci Rolande pour cette agréable balade.

Les photos sont de Nicole et Rolande

Prochaine randonnée G2 – jeudi 29 mars 2018

Animateur : Alain – 774-1 – Les Aiguilles de Valbenne

15 kms  et 500 m de dénivelé annoncés – moyen**

Départ :  8h00 – RV : Parking de la Chartreuse de Montrieux

Coût du trajet : 63 €

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2018-03-22 - 877 -Les Marmites du Grand Vallon - G1

23 Mars 2018 , Rédigé par Brigitte

2018-03-22 -877-Les Marmites du Grand Vallon -G1

Aujourd'hui, Joël nous a préparé une randonnée inédite dans le Massif de Garlaban. Il ne fait pas chaud mais le ciel est bleu et le restera toute la journée.

Il est 9h30, 19 randonneurs se retrouvent au stade, sur le chemin de l'Ouert à Lascours dans les Bouches du Rhône.

Après un échauffement, Joël nous présente la randonnée

 

Au départ de Lascours, direction le Grand Vallon pour découvrir les Marmites, déjeuner au Puits de l'Aroumi puis passage au Col du Marseillais.

Distance : 11 Kms DH 580m

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mètres sur le bitume, et nous atteignons très vite la direction du Grand Vallon avec une vue sur le Massif du Garlaban

 

 

Nous sommes en admiration devant ces beaux paysages qui sont différents de ceux de notre région.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd'hui nous sommes bien encadrés!!!

et celles et ceux qui les suivent marchent également d'un bon pas. C'est que le début d'une grande aventure...

Nos deux serres files 

Nous allons rentrer dans le vif du sujet, nous atteignons le creux du vallon et les choses sérieuses commencent !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

sous l'œil attentif de nos" leaders"

Après ces quelques efforts, prenons de forces pour le passage des marmites. Il est 11 h c'est la pause banane.

Nous sommes à quelques pas du passage des marmites, nous aurons à utiliser des câbles mais aussi des chaînes!!!

Pour certains ce sera une première ....

Une photo de groupe avant d'entamer l'escalade.... avec ce qui nous attend en arrière plan!!!

Et c'est parti, 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce fût une belle expérience pour certains mais quel bonheur de l'avoir fait...

Après avoir repris nos bâtons, nous nous dirigeons vers le puits de l'Aroumi

 

en nous arrêtant devant la Baume Plate

Et près d'un talus recouvert de neige

Même si le temps est un peu brumeux, nous avons une vue sur la Ste Victoire et le col du Marseillais avec en arrière plan la Montagne de la Loube

 

 

Nous apercevons le puits de l'Aroumi , c'est l'endroit où nous pique-niquerons.

Le riesling de Guy fera le tour des randonneurs; 

le café de Nadine, Brigitte D. et Béatrice également, accompagné de friandises...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pause repas est terminée, direction le col du Marseillais. Nous contournerons le Grand Vallon pour emprunter la descente sur un terrain caillouteux.

Joël nous indique le Massif de la Sainte Baume avec en arrière plan le Mont Ventoux enneigé

et la Saint Victoire un peu plus dégagée.

Il est 14h30 Jean Bo nous propose une photo de groupe au col du Marseillais

Une photo du Massif de Garlaban

et du Pic de Bertagne (randonnée prévue par Alain prochainement)

Nous sommes sur le chemin du retour vers Lascours où nous retrouverons nos voitures

 

 

Nous prendrons le pot de l'Amitié en terrasse à Lascours, désolée j'ai oublié de prendre une photo...

Nous avons fait 14 kms et une DH 585m

Merci à Joël pour cette superbe randonnée, nous sommes prêts à la revivre mais n'attends pas trop longtemps!!!!

Un grand merci également aux nombreux photographes : Alain, André, Xavier, Jean Bo, Patrick et Brigitte R

Prochaine sortie : Jeudi 29 Mars 2018

Départ : 7h30 Jack  - 654- Aups-Montagne des Espiguières  Sportif      19kms DH 710m

Parking : 83630 Aups   Coût du trajet A/R : 40 €

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2018-03-08 n°570-2 -Montauroux - le Bois du Défends - G2

9 Mars 2018 , Rédigé par Rolande

Montauroux- Le bois du Défends – G2 - jeudi 8 mars 2018 -n°570.2

Aujourd’hui, Joël nous a donné rendez-vous au parking du stade à Montauroux pour une randonnée qui sera en définitive de 12 kms et 360 mètres de dénivelé. Nous sommes 15 et le soleil est au rendez-vous. C’est fort appréciable après les pluies des dix derniers jours, d’autant plus qu’il ne nous abandonnera pas durant toute la balade.

« La randonnée nous conduira au pont des Tuves, puis au Pont des Rey, et de là une longue montée progressive nous mènera au Bois du Défens et à ses chênes centenaires ».

Quelques exercices d’étirement proposés par Joël et nous nous mettons en marche.

 

Nous apercevons les premiers crocus

 

 

 

avant d’attaquer le sentier descendant, véritable parcours du combattant, troncs d’arbres en travers qu’il faudra alternativement franchir en passant dessus ou dessus, branches et ronces à écarter, flaques d’eau à éviter avec souplesse !!!…

mais merveille de la nature nous arrivons au bord de la Siagne à l’eau tumultueuse d’un vert émeraude magnifique, bordée par endroit d’un semblant de mangrove.

Nous nous arrêtons pour contempler et faire la pause bananes.

Nous poursuivons alors sur un large chemin. Regardez bien, Michel suit Joël du côté droit de la flaque

tandis que Rolande souhaitant prendre des photos part sur le côté gauche, et tout à coup flic-floc et Michel tombe à l’eau. Il voulait baptiser chaussures et pantalon neufs. Pas le temps de sortir l’appareil et voilà que Rolande se retrouvera assise par  terre mais elle évitera de se mouiller les pieds. Pas de photo mais imaginez la scène. Le restant du groupe préférera passer du côté gauche.

Et voilà que nous arrivons au Pont des Tuves, ouvrage en dos d'âne qui fut reconstruit en 1802 sur des vestiges romains. Le pont  constitue actuellement la frontière entre les Alpes Maritimes et le Var. Pas question aujourd’hui de passer sous la cascade. Le débit est trop important et le niveau de la Siagne presque au niveau du chemin. Nous faisons la photo de groupe.

Il est trop tôt pour le pique-nique aussi Joël décide de nous conduire jusqu’au pont des Rey après nous avoir donné quelques consignes, à savoir d’être vigilants à droite car à certains endroits le chemin étant étroit veiller à ne pas tomber dans l’eau et à gauche à proximité car présence du trou d’un puits.

Un petit détour : Joël veut nous montrer une belle plage de sable très fréquentée en été. Pas de chance elle est recouverte. A la couleur claire de l’eau on peut se l’imaginer.

Une petite montée. Nous surplombons la rivière. Par mesure de sécurité Joël s’arrête à proximité du puits annoncé.

Le bruit du courant et les nombreux bavardages vont rapidement être couverts par un hélicoptère survolant la zone. Mais que ou qui cherche-t-il ?

Soudain lors d’une éclaircie entre les arbres nous voyons qu’en contre-bas de Saint-Cézaire il largue du matériel (construction, protection de la falaise… ??)

Nous continuons en sous-bois et passons près d’une restanque où les sangliers s’en sont donnés à cœur joie.

Michel cherche à dégager le passage en arrachant les ronces. Rien n’y fait. Il s’y attaque à pleines dents.

Voilà un pont. La faim se fait sentir. Eh non ce n’est pas encore le pont des Rey.

De l’autre côté de la Siagne Joël nous montre ce qu’était autrefois la  papeterie de la Siagne.

Cà y est nous voilà au pont des Rey ou des Moulins. Il est presque 13h.Cela sent bon l’apéritif. Chacun s’installe sur le muret : abondance de biens (vin d’orange ou stanislas avec petits saucissons au chèvre, Bordeaux ou Côtes du Rhône, Bourgogne blanc…) et dire que la difficulté du jour (longue montée) sera au programme dès le départ.

Avant d’attaquer la grimpette Jean Ma nous explique que les moulins à eau n’étaient pas sur la rivière mais sur les biefs en parallèle de celle-ci.

Nous voilà reparti. La montée est régulière mais caillouteuse par endroit. Des haltes de regroupement sont nécessaires.

Quelques hépatiques fleurissent par ci, par là.

 

 

 

Nous apercevons au loin un peu plus haut Saint Cézaire et le Mont Thiéry  enneigé.

Nous entendons des voitures. Nous approchons du sommet. Quelques centaines de mètres en file indienne, à gauche de la route (consignes rappelées de Joël) et nous voilà sur le plateau.

                                      Nous traversons le sanctuaire des vieux chênes, centenaires pour certains et regagnons tranquillement notre point de départ.

C’est sur la place de Montauroux que nous allons partager le pot de l’amitié. Désolée. Les photographes ont chômé.

Merci Joël pour cette agréable balade.

Les photos sont de Nicole et Rolande.

 

Prochaine randonnée G2 : Jeudi 15 mars 2018

Fayence- les Chapelles – Animateur : Jean Bo - Départ 8 h 30.

12.4 kms – 238 m. de dénivelé – moyen * - coût du trajet 26 €

Parking : Ecomusée de Fayence

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2018-03-08 - 688 - VINS SUR CARAMY - G1

9 Mars 2018 , Rédigé par Brigitte

2018-03-08 - 688 - VINS SUR CARAMY-G1

Après quelques randonnées annulées à cause des mauvaises conditions météorologiques, nous sommes heureux de nous retrouver à 21 randonneurs sur le parking du centre ville de VINS SUR CARAMY.

 

 

 

Aujourd'hui, c'est Anne Marie qui nous accompagne pour une randonnée de 16 Kms et une DH de 400m

C'est devant le château du XVe siècle de VINS qu'Anne Marie nous présente la randonnée

" Nous commencerons par franchir un pont romain avec barrage et écluse, puis monterons sur un plateau et redescendrons vers une ferme templière . La suite de la randonnée nous emmènera devant la stèle des résistants, puis auprès d'un éperon rocheux sur lequel fût bâti le Château Sainte Suzanne"

 

 

Patrice sera notre serre file, muni de la carte et d'un sifflet, nouvelles consignes pour la sécurité de chacun d'entre nous.

 

 

Un regard vers l'Eglise St Vincent et le château sur une autre face.

Nous nous dirigeons vers le pont médiéval à trois arches avec barrage et écluse, qui enjambe le Caramy. Il aurait été construit en 1660 remplaçant un pont en bois. En 1781, il est restauré, 7 ans après une arche s'écroule, rendant impossible la communication entre les deux rives. En 1862 le pont fait l'objet de gros travaux de restauration sur la rive gauche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après un arrêt devant des plaques sur le chemin des Résistants

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous entamons une montée en direction d'un plateau

 

 

Ensuite nous ferons un aller retour à La Ferme Templière datant du XIIe siècle, qui appartenait à un ordre religieux et militaire au Moyen Age. Ce domaine était une source de financement pour les activités militaires.

Avant de rejoindre la ferme, nous passerons devant un centre Equestre original qui nous présente deux tigres!!!, interpellation de chacun d'entre nous jusqu'à la vue des chevaux paisiblement regroupés dans un enclos.

 

 

 

 

Il est 10h30, nous ferons la pose banane près de la Ferme, dommage que ce merveilleux endroit soit près de l'autoroute!!!

 

Après être revenu au départ de notre aller retour, nous prenons la direction des Cheneviers.

Nous emprunterons un chemin avec de grandes flaques d'eau, que nous éviterons parfois en contournant sur le côté.

 

 

Nous n'irons pas jusqu'à la grotte des Résistants, par contre nous nous arrêtons devant la stèle des résistants de la dernière guerre mondiale, sur le plateau Vermicel.

 

 

 

Le 29 Juillet 1944, les allemands fusillèrent quatre résistants dont trois membres d'une même famille.

 

 

 

 

 

 

Photo de groupe devant la stèle et André, en hommage à la journée de la femme, emprunte l'appareil de la blogueuse pour une photo de toutes les femmes... Quel beau geste!!!!

Après cette halte à la fois culturelle et pleine d'attention envers les femmes,

 

 

 

 

suivons Anne Marie qui nous conduit vers un sentier très agréable en sous bois.

 

 

 

 

A la fin de la descente, vers 12h30, nous décidons de nous arrêter dans cette clairière bien adaptée pour le pique nique. 

 

 

Il est 13h15, Anne Marie donne le départ. 

Nous traversons à nouveau le Caramy, la hauteur des Cheneviers,

 

 

  empruntons un bout de route

 

 

 

 

 

pour nous retrouver à nouveau en sous bois,

en direction du Château Sainte Suzanne.

Site très beau pour une nouvelle photo de groupe sur ces pierres en escaliers.

André propose une nouvelle fois ses services en prenant le serre file avec la blogueuse!!

Nous atteignons les ruines du Château de Sainte Suzanne, nous n'irons pas au pied, l'accès est fermé à cause des chutes de pierres.

Edifice du XIIe siècle, vestiges du premier village et de son château surplombant le Caramy. C'est à la fin du XVe siècle que des familles descendirent près de la rivière, vivant de la vigne et de l'agriculture. Les vins excellents sont recueillis et ont donné le nom au village.

Sur notre retour, à l'intersection de L'Ubac de Viera, une plaque indiquant un refuge à Vins pour les pèlerins du chemin de Compostelle, avec la direction de Rome vers la gauche et de Compostelle vers la droite.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est 15h15, nous passons dans les rues paisibles de Vins sur Caramy 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

pour nous diriger vers le seul bar qui a bien voulu ouvrir ses portes, suite à l'appel d'Anne Marie.

Elle est forte notre Anne Marie!!!!

Chacun s'installe dehors, pour partager le pot de l'Amitié.

Notons que nous avons fait 16k600 et une dénivelée de 448m

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un grand merci à Anne Marie pour ce circuit touristique dans la bonne humeur et sous le soleil.

Merci aux photographes Gilbert et Brigitte R.

 

Prochaine sortie : Jeudi 15 Mars 2018

Départ 7h30   Jack   880-Barjols-Le Petit Bessillon

Moyen *** 15 kms Dh 600m

Parking : 83670 Barjols - Coût du trajet A/R : 58 €

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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