2018-31-05/ n°832 - G2 - Le Thoronet : le Canal de Sainte-Croix
Le Thoronet : Canal de Sainte-Croix 832/G2 – jeudi 31 mai 2018

21 randonneurs se retrouvent sur le parking de l’office du tourisme du Thoronet pour la 2è édition de cette balade conduite par Jean Bo dont 6 récidivistes (nous étions 35 en mai 2016) à destination de l’Argens et du canal de Ste Croix.
« C’est une randonnée de 11.8 kms et d’environ 200 mètres de dénivelé (230 en définitive), sans difficulté particulière. Nous commencerons par un petit tour dans le village, puis après avoir traversé de petits hameaux nous arriverons au bord de l’Argens où nous pique-niquerons, après avoir longé le canal de Ste Croix . »
Nous avons le plaisir d’accueillir Michèle et Hervé, nouveaux à St Raphaël depuis quelques jours et inscrits au cercle.

Le soleil est au rendez-vous et la température agréable. Michel et Beps seront nos serre-file. Nous nous arrêtons devant un chariot rappelant que dans le secteur des mines de bauxite étaient autrefois exploitées,

puis nous dirigeons vers la place de la mairie (en restauration) et de l'église.

Avant d’entrer dans l’église Jean nous donne quelques informations sur l’Argens.

« L’Argens est un fleuve côtier français, dont le cours est entièrement situé dans le Var. Il se jette dans la mer Méditerranée. La longueur totale de l'Argens est de 115,6 kilomètres. Il prend sa source à Seillons-Source-d'Argens, à 280 mètres d'altitude, Sur son parcours, l'Argens forme par endroits de belles cascades. Il rencontre aussi de vastes plaines agricoles, notamment dans sa basse vallée. De tout temps, les agriculteurs ont équipé le cours d'eau d'une multitude de prises d'eau donnant naissance à des canaux d'irrigations. »

Nous quittons le village en passant par un gué à sec (malgré les nombreuses pluies de ces dernières semaines) et une petite forêt.

Nous partons par le chemin des Moines et attaquons la principale difficulté : une longue montée sur route bitumée.

Finie la route, nous allons prendre une large piste quasiment plate.

Nous nous arrêtons pour la pause banane. Jean Bo et Jean Be comparent leurs cartes (versions différentes). Un petit cours est fait sur les diverses représentations : forêts, vignes, vergers...

Face à nous nous pouvons voir l’emplacement d’anciennes mines de bauxite et les petit et grand Bessillon.



Nous longeons maintenant une oliveraie, dont les arbres sont lourdement chargés. La récolte sera bonne.

puis passons près d'un clapier (amas de pierres regroupées par l'homme pour dégager un terrain agricole ou pastoral).

Tout du long nous pouvons admirer multitude de fleurs, pâquerettes, pois de senteur, glaïeuls sauvages, cystes cotonneux, coquelicots entre autres, seringa peu odorant et arbuste à fleurs jaunes dont personne connaît le nom. Si vous connaissez l'espèce merci de nous le dire.

Nous longeons alors des vignes et pouvons voir que celles-ci remplacent peu à peu la forêt. Des zones ont été déboisées et d'autres sont en cours.


Passant devant une ancienne maison de vigneron restaurée Jean nous dit que nous aurions pu en cas de mauvais temps pique-niquer à l’abri.

Le chemin nous conduit au le hameau du Clapier,


puis au canal de Ste Croix, qui alimente toutes les propriétés environnantes. Jean nous donne quelques explications concernant le canal.


Voici l’extrait trouvé sur le site de l’office du tourisme :
"Le canal de Sainte-Croix est une petite merveille de fraîcheur et de verdure qui porte l'eau de l'Argens sur les communes du Thoronet et de Lorgues.
Conçu sous le règne de Charles X par une poignée d'hommes avisés, il fut réalisé entre 1843 et 1846, autorisé par une ordonnance royale de Louis-Philippe.
Il étire ses quelque trente kilomètres -c'est le plus long canal d'irrigation du Var- du hameau de Sainte-Croix jusqu'au Pont d'Argens d'où il se divise en deux branches secondaires.
Accolé au pont, le canal de la rive gauche traverse l'Argens et, sillonnant le territoire lorguais, rejoint le fleuve au Plan de la Vache. Le canal de la rive droite, lui, reste sur les terres du Thoronet jusqu'au hameau des Mauniers.
Avant le passage du canal, les terres étaient alors réservées à la culture du blé, de la vigne et des oliviers. La proximité de l'eau et la possibilité d'arroser sans dépendre des conditions climatiques a soulevé l'enthousiasme et transformé en verdoyantes prairies et en généreux potagers les rives autrefois incultes de l'Argens.
Le canal de Sainte-Croix est parsemé d'ouvrages d'art, lavoirs, aqueducs, ravissants ponts de pierres, qui furent construits par des ouvriers talentueux sous la direction des ingénieurs des Ponts et Chaussées.
Aujourd'hui géré par une ASA, association syndicale autorisée, représentant un groupement de propriétaires, le canal est entretenu par un aygadier.
Ses berges accueillent une faune et une flore remarquables."
Nous traversons le hameau du Moutas dont les habitants sont pleins d'humour. Il faut prendre le temps de regarder les diverses décorations et inscriptions. C’est devant la maison de maison de Monsieur « Tranquillou » que nous faisons la photo de groupe avec lui au balcon (nom attribué par Jean).


Face à sa maison un magnifique cadran solaire. Il est midi moins dix.

Le village est bien entretenu. Les maisons neuves ont un certain cachet et les anciennes sont bien restaurées. Nous retrouvons le canal et nous nous dirigeons vers l'Argens, au bord duquel nous allons-pique-niquer.



Le paysage est splendide. Nous nous installons. Que d’abondance ! Rivesaltes proposé par notre chef et vin d’orange de Nicole, avec petits saucissons au chèvre et biscuits salés, vin blanc, rosé et rouge… On est bien dans un groupe G2. Merci à tous ceux qui régalent.




Durant le repas le ciel s’est méchamment couvert. Et voilà que le tonnerre gronde et qu’apparaissent des éclairs. De grosses gouttes commencent à tomber puis c’est le déluge. Précipitamment capes, impers ou k-way sont enfilés et le départ est immédiatement donné par Jean.

Nous longeons le canal en file indienne. Quel magnifique défilé coloré.


Nous passons sous un pont perdu dans la végétation sur lequel passe le canal. Jean y grimpe pour la photo. Désolée mais le temps se prête peu aux photos.

Nous évitons (décision unanime) un chemin pentu et caillouteux qui risque d’être glissant en continuant sur la route bien qu'allongeant de quelques centaines de mètres le parcours.
Admirez le chic de Jean, avec son parapluie pour protéger la carte, dira-t-il !!!

A un croisement nous retrouvons le chemin emprunté ce matin. Dans ce sens pour rejoindre le village la pente est raide. Nous arrivons au parking bien mouillés. Après avoir quitté chaussures et posé les sacs nous retournons dans le village pour partager le verre de l’amitié. Pas de terrasse aujourd’hui. Et surprise en partant. Le soleil est de nouveau au rendez-vous.


Merci Jean pour cette agréable randonnée doublement bien arrosée.
Les photos sont de Nicole, Jean, Jean-Marie et Rolande.
Prochaine randonnée G2 – Jeudi 7 juin 2018 – Animateur Jack
« Barjols-Pontevès » - 11 kms – 350 m.de dénivelé – moyen*
Parking de Barjols – Coût du trajet AR – 58 €
2018-05-24-N°886- Les Sources de l'Huveaune- G1/G2
2018-05-24 - N° 886 - Les Sources de l'Huveaune - G1/G2
Il fait beau ce jeudi, l’heure de départ est tardive et les deux groupes de marche sont réunis : nous sommes donc nombreux à nous retrouver sur le petit parking du Pont Coulomb, sur la D 560, a proximité de St Zacharie. Mais à la descente de voiture Jean Be constate qu’il a égaré sa pochette contenant papiers et téléphone. Il décide donc de repartir…Tout va bien se terminer car un voisin l’aura récupérée sur le parking de sa résidence.

Nous sommes donc 37 à écouter les explications de nos 2 animateurs, Joël pour le G2 et Alain pour le G1. Quand, au moment de prendre le départ, surgissent en courant Béatrice et Jean–Pierre qui nous attendaient en fait, un peu plus haut en prenant un café au restaurant Le Sambuc.
En définitif, 39 randonneurs se mettent en marche à 10h15 dont, selon Joël, 28 G1 qui exploreront la Grotte, seule différence de parcours entre les deux groupes.

En effet le parcours du jour est un aller-retour aux sources de l’Huveaune où nous déjeunerons (soit pour le G2, 12,6 km et 190 m de dénivelée) et un aller-retour supplémentaire à la Grotte de la Castelette (soit pour le G1, 14,2 km et 294 m de dénivelée).
Les serres files du jour Jean-Claude et Patrice auront fort à faire avec ce long groupe qui s'étirera et le sifflet résonnera, sans parfois être entendu par la tête.
Rapidement nous apercevons le fleuve Huveaune (et oui ce petit ru est bien un fleuve puisqu’il se jette à la mer).

Si vous n’aimez ni l’eau, ni les promenades bucoliques, ne poursuivez pas la lecture car l’Huveaune est et sera notre seul fil conducteur, rive gauche à l’aller, rive droite au retour.
D’une longueur de 48,4 km, ce fleuve provençal a un bassin versant de 373 km2. Sa source ou plutôt ses sources, multiples et variables selon les saisons, se situent autour de la grotte de la Castellette, dans la Commune de Nans-les-Pins (83), à 590 m d’altitude, en versant nord du Massif de la Sainte-Baume. Après avoir reçu l’eau de 18 affluents il se jette en Méditerranée à Marseille (13)
Continuons par un peu d’histoire avec quelques repères, paragraphe issu de la toile :
"Le cours de l’Huveaune a considérablement varié avec l’histoire
v. – 20.000 ans. La Méditerranée est à environ à 120 m sous son niveau actuel. L’Huveaune se jette dans la Méditerranée vers Carry-le-Rouet après avoir traversé l’actuelle rade de Marseille.
– 8500. Des fouilles archéologiques mettent à jour une très forte consommation d’escargots sur ce territoire de la vallée de l’Huveaune.
v. – 8000 ans. Le cours de l’Huveaune, comme ceux du Rhône et de l’Argens, se stabilise avec le niveau de la mer.
3000 dernières années. L’histoire de fleuve est particulièrement agitée:
Les Celtes le nomment Ubelka (dévastatrice, capricieuse, outrancière mais aussi sacrée) en raison de sautes d’humeur et de ses crues brutales
Antiquité. L’Huveaune joue un rôle historique considérable avec sa vallée entourée de collines élevées....et les Grecs et les Romains ont su en faire bon usage...Les Romains développent une voie de passage (via) pour rejoindre Toulon (Telo Martius) et surtout la Voie aurélienne (Via Aurelia) entre l’Espagne et l’Italie). Le Pont Romain de Saint-Marcel est construit pour passer de la rive droite (Marseille) à la rive gauche où la voie romaine est établie.
1er s. Marie-Madeleine se serait installée non loin des sources de l’Huveaune. D’où la légende de ses pleurs comme origine du fleuve.
La vallée de l’Huveaune reste très humide pendant une très longue période avec des méandres actifs ou morts et des marais. La plaine constitue un milieu instable et paludéen avec ses moustiques.Le travail des moines de l’Abbaye de Saint-Victor combiné avec celui de nombreux propriétaires permet une certaine domestication de l’Huveaune, la stabilisation de son cours et de ses rives.
995. Le nom du fleuve Ubelka devient l’Uvelne.1536. Charles Quint fait passer ses troupes par la vallée de l’Huveaune. Il fait un double siège de Roquevaire dont il finit par raser le château mais il échoue devant Marseille
1834, 1892, 1907, 1973, 1978, 1994 : Grandes crues de l’Huveaune.
A partir des années 80 la pollution des eaux devient intense
1986. Le fleuve voit la majorité de son cours déviée vers la station d’épuration des Eaux de Marseille afin de ne plus polluer les plages de la ville... Ses eaux sont également rejetées dans la calanque de Cortiou et, en cas de trop fortes précipitations, le trop plein est évacué par son ancien lit naturel."
Nous marchons sur un beau sentier ombragé et confortable, le GR9 ou « piste S39 de l’Huveaune le Sambuc » selon Alain.

Mais de face, nous sommes plus beaux...




Après une heure environ de marche le premier gué est devant nous. Une lame d’eau d’une bonne dizaine de centimètres s’écoule et doit être franchie. Diverses techniques sont mises en place par les randonneurs et les sacs poubelles sont bien efficaces compte tenu du sol plat et de l’absence de pierres.


Le deuxième gué est atteint après une dizaine de minutes de marche.

La pause banane s’impose après tant d’efforts !

Les deux derniers gués se succèdent rapidement et sont également sources d’attractions divertissantes.



L'ensemble des passages de ces gués
Nous repassons l’Huveaune grâce à un petit pont de bois.

Au détour du chemin le massif de la Sainte Baume se dresse devant nous.

Dans le vallon de la Castelette, par un petit sentier, nous redescendons vers le fleuve dont le débit est important pour la saison.

Nous atteignons les fameux escaliers mais les vasques en forme de bénitier, appelées gours, ne sont pas vraiment observables, la lame d’eau étant trop importante et les recouvrant. La couleur turquoise annoncée n’est pas là non plus : le débit actuel ne permet pas le développement massif des Cyanobactéries .


Comment se forment ces structures particulières ? « L’eau de pluie ruisselant sur le massif calcaire dissout la roche en s’infiltrant au niveau des diaclases et des failles, déposant dans de vastes salles, de l'argile résiduelle propice par la suite, à l’installation des végétaux. Les sécrétions acides végétales et le gaz carbonique (CO2) se combinent à l'eau pour former de l'acide carbonique, qui acidifie le milieu aquatique et qui accélère la dissolution de la roche calcaire en contribuant au creusement de cavités et à la formation d'un cirque, par éboulements et écroulements de ces grottes. Les particules les plus fines sont entraînées, vers l'aval, par le flux hydraulique.
Au contact de l'air, au niveau des résurgences des sources, la réaction chimique se déclenche en sens inverse à partir d'une eau très minéralisée et provoque au fil de l'eau le dégazage du CO2 et la précipitation du carbonate de calcium (CaCO3), grâce à la présence de cyanobactéries. A partir de ce cheminement, la rivière va traverser une zone boisée, particulièrement dense et sauvage, où vont se succéder des vasques ou des gours, en forme de bénitiers blanchâtres formés par le dépôt de cet élément chimique minéralisé, qui recouvre par endroits, bois morts, feuilles, blocs, cailloux, plus ou moins encroûtés. Les reflets bleu-vert et turquoise opalescents de l'eau, qui s'écoule lentement sur ces concrétions, sont dûs à la présence de colonies gélatineuses d'algues bleues, la plus ancienne forme de vie apparue sur terre, capable de transformer l'énergie lumineuse en énergie chimique. Ces bactéries, contenant un pigment bleu-verdâtre, la phycocyanine, contribuent à rendre féerique le lit mineur de l’Huveaune, et à le recouvrir de calcaire blanc (travertin). »
Ce pouvoir d’encroûtement, de fossilisation et de colmatage des supports a été utilisé au siècle dernier dans l’artisanat de l’osier : les paniers étaient déposés dans les gours du fleuve pour y être superficiellement pétrifiés, les rendant ainsi imperméables et imputrescibles.
Nous passons à côté de deux cuves métalliques, restes de l’activité charbonnière. En effet il s’agit des parties haute de forme tronconique (à gauche) et basse (à droite) d’un chaudron servant à la fabrication de charbon de bois.

Le couvercle manque mais des modèles similaires sont retrouvés en forêt :

« Le four à charbon de bois de type Magnien a été développé entre les deux guerres. Les producteurs de charbon de bois recherchaient un appareil mobile, d'une conduite facile et demandant moins de technicité que la meule traditionnelle. Le cycle de carbonisation était rapide : en moyenne 48 heures pour 8 m3. L'élément bas cylindrique était préalablement installé sur un bourrelet de terre, dans lequel, seront pratiqués les cheminées d'évacuation de gaz et les entrées d'air (fonctionnement en tirage inversé). Les éléments étaient ensuite chargés en bois rangés horizontalement, tout en laissant le centre de la meule libre. Ceci permettait le chargement en braise et petit bois lors de l'allumage. Rendement estimé : entre 20 et 25% du poids de bois. »
Nous arrivons dans la zone des sources. L’eau sort de terre entre les éboulis et coule sur les pierres couvertes de mousse.

Plusieurs groupes se sont déjà installés pour déjeuner, mais nous trouvons quelques rochers pour nous poser à proximité du chemin plus aval. Jean-Marie commence à nous servir le vin d’orange (Yvette ta production de cette année est un régal ! consolide ton pied et reviens nous vite…)

Quand une chorale s’avance vers lui pour lui souhaiter un bon anniversaire : 83 ans ce jour et toujours vert, sur les pistes et à l’ordinateur pour la préparation des tracés et profils et aussi pour la rédaction des blogs…. Grand respect, félicitations et encore de nombreuses années de marche avec nous. Pour revivre ce beau moment cliquer sur le lien
Plusieurs bouteilles de vin sont débouchées… Mais Jean Ma boit de l’eau...(photo à l’appui Monique !!!)



La collation terminée, les randonneurs courageux G1 du jour passent un petit pont et prennent un petit chemin qui monte et laisse voir une nouvelle résurgence.

Nous sommes en dessous de la barre de la Cayre.

La pente est un peu raide et le sol devient pierreux. Mais rapidement nous atteignons l’entrée principale de la Grotte de la Castelette.

Munis de nos lampes nous pénétrons dans la chambre et pouvons observer les concrétions calcaires en plafond.


Au fond, la nappe apparaît sous la voûte.

Nous pouvons ressortir par une deuxième ouverture qui donne sur le vallon rocheux et humide et regagnons un peu plus haut le chemin.
Nous redescendons pour retrouver nos amis G2 et réalisons la photo de groupe.

Il nous faut maintenant effectuer le retour vers les voitures. Nous allons marcher en rive droite, tout au moins au départ et nous éloigner de l'Huveaune.

12 randonneurs de fin de peloton feront une trace légèrement différente de celle de la tête, plus près de l’Huveaune.
Ils retrouveront le groupe sur la rive gauche avant de repasser les 4 gués de l’aller.
Nous prendrons notre habituel pot de fin de randonnée à St Zacharie.


Merci à Alain et Joël pour cette randonnée inédite au Cercle mais bien prisée par les randonneurs locaux et marseillais.
Merci également aux photographes du jour, Claude C., Nicole, Rolande et Jean-Marie.
La semaine prochaine , Jeudi 31 mai 2018 :
G1 Départ: 7h30 Jack 785-2 - Ste Agnès- Siricocca- Mt OURS Moyen*** 9,1 km Dh :695 m
La Pointe de Siricocca, sommet panoramique, tour de guet idéale, domine Sainte-Agnès, village littoral le plus haut d’Europe . Panoramas sur la Riviéra et le Mercantour Parking : 06500 Sainte-Agnès
G2 Départ: 8h30 Rolande 883 - Notre Dame D’Afrique et les 3 cols Moyen* 10,5 km Dh : 400m
Randonnée dans l’Estérel à la découverte d’une végétation variée avec de magnifiques points de vue. Première partie du circuit inédite
Parking : Rue J.B . Pastor
ND d'Afrique et les 3 cols-G2-883-2018-05-15
Notre Dame d'Afrique et les 3 cols-G2-883
A nos ami(e)s qui ne marchent plus avec nous et à tous nos lecteurs et lectrices inconnu(e)s
Connaissez-vous les contreforts Est de l'Esterel, ces collines bordées d'un coté par la mer et de l'autre par le département du Var ? Rolande et les 14 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris vont vous les faire découvrir au travers de trois boucles centrées sur le col de Théoule, plaque tournante où le groupe passera 3 fois. C'est effectivement un endroit qui permet de rayonner dans toutes les directions.
Avec nous, vous allez parcourir presque 11 km avec 400 m de dénivelée.
A partir du parking, nous empruntons le Vallon de l'Autel et très rapidement nous quittons la grande piste pour
emprunter le GR51 qui va, dans un premier temps longer la voie ferrée avant qu'elle ne pénètre sous la colline.

C'est dans un décor de verdure où les mimosas se croisent au-dessus de nos têtes que nous découvrons notre première fleur caractéristique, une magnifique campanule carillon (Campanula médium).

Le sentier a été bien creusé par les eaux de ruissellement et nous devons monter prudemment sous le regard de notre animatrice.
Nous débouchons au col de Théoule et il est vraiment très central avec des pistes qui partent dans toutes les directions.

Nous choisissons une piste plein Est, assez "rugueuse" dans sa première partie et vous allez pouvoir reconnaître du côté Var la grande et la petite Grue qui nous ont déjà
beaucoup fait souffrir lors de précédentes randos, avec en arrière plan le Pic de l'Ours et enfin à nos pieds la Pointe du Trayas et le petit port de la Figueirette.
Nous avons rejoint une large piste et déjà au loin, on peut apercevoir notre objectif pour la matinée, la gigantesque statue de ND d'Afrique.

Nous y sommes, elle est devant nous au bout du chemin. C'est là que nous allons faire la "pause banane" pendant que Rolande va nous donner quelques explications.
"12 mètres de haut et pesant environ 30 tonnes, cette statue fait partie du Mémorial dont la première pierre fut posée,en 1990 par Joseph Ortiz, président de l'Association crée pour construire ce monument voulut par les rapatriés d'Algérie. Elle est la réplique d'une statue de 1.5 m existant toujours à Bologhine dans la région d'Alger. Elle fut l'objet de controverses et inaugurée deux fois (!), la première en 2002 par un groupe "de nostalgiques les plus virulents" de l'Algérie Française, la seconde en 2014 par Christian Estrosi alors président de la métropole Nice Côte d’Azur. Aujourd'hui la polémique est terminée et ce mémorial honore tous les morts de la Guerre d'Algérie."
Mais nous nous posons une simple question, la statue est-elle éclairée la nuit ? Pour y répondre Rolande va interroger cet homme que nous pensons être un employé municipal en train d'ouvrir une grille.

Elle nous fait signe de la rejoindre car devinez qui est ce personnage ? C'est tout simplement le sculpteur qui a construit ce monument, Fortuné EVANGELISTI lui même, quelle chance nous avons !!!
Fortuné EVANGELISTI était ferronnier d'art à Montauroux et c'est son projet qui fut retenu pour construire cette statue.
Après nous avoir ouvert les grilles de la première enceinte, il nous ouvre la porte située à l'arrière de la statue où nous pouvons découvrir la grosse structure métallique supportant l'ensemble du monument. Ensuite il va évoquer pour nous quelques épisodes de l'aventure extraordinaire qu'il a vécue.

La construction de la statue, faite essentiellement d'acier et de laiton a duré 14 ans, au rythme où l'apport financier par les membres de l'Association se complétait.

Initialement, elle devait être montée en dehors du site par boulonnage puis démontée et remontée sur place et rivetée. Mais le projet ne se développa pas comme prévu et l'essentiel du montage eu lieu sur place. Une entreprise locale offrit un échafaudage dont elle n'avait plus l'usage car ne répondant pas aux nouvelles normes européennes ce qui facilita considérablement le travail.

Il se réjouit par ailleurs que le GR passant au pied du mémorial, venant de Rome, soit maintenant intégré aux Chemins de Compostelle permettant ainsi à de nombreuses personnes venant de différents pays de découvrir ce qu'il souhaite être un monument de paix.
Merci M.EVANGELISTI
Ndlr : ce même chemin vers Compostelle passe par Boulouris.
Après la photo de groupe prise devant le mémorial, on ne pouvait faire mieux, le groupe va entamer un retour vers
le col de Théoule en empruntant un sentier, mérite-t'il ce nom, en descente très raide. Mais tout le groupe arrivera sans encombre au sentier principal au dessus de ll'énorme Croix de Lorraine placée au bord de la grande route.
Mais cette descente nous a permis de découvrir quelques beaux points de vue sur les belles villas de la pointe de la Galère avec les Iles de Lerins et la Maison Lovag-Bernard si caractéristique.
C'est ensuite sur la piste du retour que nous admirons une magnifique piscine qui en fit rêver plus d'un.
De retour au col, nous nous dirigeons maintenant vers le col du Trayas en retrouvant le GR, détourné lorsqu'il coupe
la grande piste car des fascines ont été posées en travers pour éviter l'érosion.

Avant d'arriver au col à 245 m, la montée assez raide est très ravinée. Mais courage, l'arrêt pique-nique est prévu au col.
Nous sommes maintenant à quelques centaines de mètres de la limite des deux départements.
Les traditions du G2 n'ont pas disparu comme la rando de la semaine passée aurait pu le faire croire, car, après le punch accompagné de petits fromages de chèvre, nous eûmes rosé et rouge à profusion.

Le ciel qui était un peu mitigé ce matin est devenu bien bleu, la température a remonté mais comme nous allons descendre de façon continue, nous ne serons pas gênés par la chaleur.
Nous nous dirigeons maintenant vers un autre col, celui des Monges avec toujours de très beaux points de vue.
Il n'a eu droit qu'a l'appellation COLLET. C'est un peu injuste vis-à-vis des autres cols du secteur... Il se situe juste au pied du Rocher des Monges qui sera le fil rouge de l'après-midi.
C'est dans la descente que nous allons pouvoir bien
profiter de la flore avec des masses de Lavandes des Maures, Euphorbes hérisson, Immortelles d'Italie (Helichrysum italicum- la fameuse herbe à Maggi).
Pourtant l'une d'elle résistera à l'identification sur place et ensuite dans les bouquins. Pourtant elle parait banale. Que la nature est difficile à appréhender !
La descente se poursuit sans problème et nous nous retrouvons pour la troisième fois au Col de Théoule.
Petit arrêt pour se désaltérer et ce coup-ci nous emprunt ons la grande piste avec un dernier point de vue sur la mer.
Arrêt près d'un figuier couvert de fruits. Grosse discussion sur la reproduction du figuier. Pour lever l’ambiguïté, un petit texte explicatif. Si la sexualité du figuier ne vous intéresse pas vous pouvez zapper la zone en italique.

Au printemps, les figuiers portent de nombreuses figues, déjà formées au bout des rameaux, directement sur les tiges. Elles sont vertes, spongieuses, sèches à l’intérieur, et tombent sans jamais parvenir à maturité. Ces figues ne sont pas comestibles. Elles abritent le blastophage, Blastophaga psenes L., le fameux insecte responsable de leur pollinisation, un parent des guêpes et des abeilles, un hyménoptère de la famille des Agaonides.
Le figuier ne peut être pollinisé que par le blastophage et le blastophage ne peut se reproduire en dehors des fructifications du figuier : aucun des deux n’existerait sans l’autre.
Parasitées par des blastophages arrivés au printemps (mi-mai), les fleurs femelles des figues servent ainsi de couveuse à une nouvelle génération de blastophages qui ne tardera pas à éclore. S’en suit l’accouplement des jeunes blastophages à l’intérieur de la figue… Le destin des mâles, dépourvus d’aile, s’arrêtera là, tandis que les femelles fécondées prendront leur envol vers la mi-juillet vers un nouveau lieu de ponte. Pour s’échapper de la figue par l’ostiole elles devront passer à travers un tapis de fleurs mâles, alors fertiles, se badigeonnant ainsi les ailes de pollen.

La suite se passe chez le figuier domestique dont les variétés unifères fructifient une seule fois, en fin d’été.
Les figues d’automne ou figues fruits souvent appelées aussi les « secondes » constituent le plus gros de la production, et mûrissent de façon échelonnée de la fin du mois d’août jusqu’aux premières gelées pour les plus tardives. Ce sont elles qui accueillent mi juillet les blastophages tout juste sortis des figues sauvages. Ils s’y précipitent pour pondre dans les fleurs femelles. Ces figues comestibles s'installent au raccordement des feuilles sur la tige ce qui fait leur différence avec les précédentes.
Nous reprenons la grande piste nous conduisant à la partie ombragée du parcours, garantie fraîcheur, puis
directement au parking.
Voilà, vous venez de faire, avec nous, une jolie balade au-dessus de Théoule. C'était bien n'est-ce pas.?
Il nous reste à aller prendre le pot de l'amitié à Agay. Venez avec nous.
Merci Rolande pour cette journée originale et pour cette rencontre inouïe au Mémorial.
Merci pour les photos à Nicole, Rolande et Jean-Marie.
La semaine prochaine : G2- Départ : 8H30- Joël- 886-2-Les Sources de l'Huveaune Moyen* 12,6 km Dh: 190 m
Randonnée inédite à la découverte des sources de ce petit fleuve, des gours, et des résurgences dans la fraîcheur des sous bois.
Parking : D560 Pont du Coulomb Saint-Zacharie Coût du trajet A/R : 70 €
2018-05-17 -n° 820 - ESTEREL MER ET MONTAGNE -G1-
2018-05-17 -n° 820 - ESTEREL MER ET MONTAGNE -G1 -
18 randonneurs se retrouvent sur le parking du col de Belle Barbe pour une randonnée menée par Anne Marie, dans l'Estérel.
Le temps est couvert au départ mais très vite le soleil sera de la partie.
Anne Marie nous présente la randonnée, 15 kms avec une dénivelée de 535m
Dan sera notre serre file.
Il est 8h30 nous démarrons en direction du Rocher du Gravier
en passant devant le ravin du Mal Infernet où déjà certains enlèveront une couche
Direction le Rocher du gravier qui porte bien son nom
en admirant les immortelles sur notre passage
Anne Marie nous indique le Perthus oriental en arrière plan
La mer à droite et à gauche le St Pilon et le Cap Roux
Dommage le temps est encore couvert !
En face nous avons le Pic de L'Escale que nous contournerons
pour nous diriger vers le Pic d'Aurelle
Nous rejoignons la baïsse des sangliers, traversons la route en sens unique qui descend du col des Lentisques pour monter au Pic d'Aurelle (323m).
Petit arrêt avant la montée, pour admirer la mer et imaginer les Iles de Lérens.
Hâtons le pas, la-haut nous ferons la pause banane
Après cette pause sous le soleil, il faut descendre pour rejoindre le col des Lentisques
Nous traverserons 2 fois la route de Service qui mène au Pic de l'Ours
Nous atteignons la dent de l'Ours et avant de déjeuner, nous descendons à la grotte
Chacun choisit son endroit sur la Dent pour se restaurer
Du haut de son rocher, Alain est fier de ses exploits!!!
Il est 13h, nous quittons cet endroit merveilleux où nous avions un super paysage (les Suvières, le Mont Vinaigre, St Raphaël/Fréjus, les grosses vaches, le Perthus oriental et le Perthus occidental etc ...
Le soleil commence à chauffer, nous apprécierons le passage sur un chemin boisé
en direction du Lac de l'Ecureuil où nous ferons la photo de groupe
La prochaine étape devait être le col Aubert, mais il a été décidé compte tenu de l'heure et du beau temps de rallonger le parcours. Une petite boucle supplémentaire nous fera passer par la Baïsse de la grosse vache, la Baïsse de la petite vache sur une piste très agréable;
puis vers le bas du Perthus oriental et le col du Baladou pour nous retrouver au Col Aubert.
En passant devant le lac (sans nom) nous aurons le plaisir de contempler et de photographier trois belles oies.
Un autre regard sur les deux Perthus avec cette faille entre les deux et la vallée de Perthus.
Anne Marie nous donne l'explication de Perthus qui veut dire " Porte Percée "
Et quel plaisir de passer devant ce petit lac avec ses nénuphars!
de remarquer ces jolies fleurs jaunes, et celles ci d'une couleur mauve/rose fushia

Avant de reprendre la piste pour rejoindre nos voitures.
Nous avons fait 20 kms avec une dénivelée de 850m
Nous nous retrouvons pour le pot de l'amitié à Agay
Un grand merci à Anne Marie pour cette belle journée dans l'Esterel
Merci aux photographes : Xavier, Alain, Daniel M.et Brigitte
Prochaine randonnée : Le Jeudi 24 Mai
Départ 8h30 -G1 et G2 avec Alain et Joël - 886-1 Les Sources de l'Huveaune
G1 : Moyen ** 14.2kms DH 294m
G2 : Moyen * 12.6kms DH 190m
Parking : D560 Pont du Coulomb Saint Zacharie
Coût du trajet AR : 70€
2018/05/10 - « Sur les traces de Manon des Sources » - Signes – G2
« Sur les traces de Manon des Sources » - Signes – G2 – jeudi 10 mai 2018

22 courageux au vu de l’annonce incertaine de la météo la veille et de l’éloignement de Saint Raphaël, dont 11 randonneurs du G1 (pour qui la randonnée avait été annulée) et Danielle ,

nouvelle marcheuse du lundi que nous accueillons parmi nous se sont retrouvés, pour cette randonnée inédite proposée par Alain à Signes, randonnée qui sera en définitive de 17 kms et 335 m. de dénivelé, « sur les traces de Manon des Sources »
Nous démarrons du parking à 9h45 après quelques mots d’Alain sur Marcel Pagnol écrivain et cinéaste (ceux intéressés consulteront sur internet sa biographie, bibliographie et filmographie), non bercés par les vrombissements d’essai sur le circuit non loin du Castelet mais par le bruit des tondeuses et débroussailleuses d’ouvriers de service malgré ce jour férié,

par un chemin parallèle à la D2, chemin boueux, que certains éviteront en passant dans l’herbe sur le côté.
Nous pénétrons alors dans la forêt par le Vallon des Marseillais.


Dans une clairière nous nous arrêtons près d’un puits qui marque l’emplacement de la bergerie du Vieux Mounoï. « Mounoï qui pouvait bien signifier «habitat des moines » ou du sieur Mounier, dans l’ancien temps. » et des ruines d'une ancienne bâtisse.



Nous empruntons un sentier montant tout d’abord, puis plus loin prenons un petit sentier glissant sur la gauche qui descend à la Grotte du Mounoï. Prudence de mise d’autant plus que deux autres randonneurs ayant glissé nous ont alertés. Alain vient à la rescousse de certains.


Un grand aven avec de superbes concrétions au plafond s’offre à nous. Nous faisons une 1ère photo de groupe sans Dominique et Gérard qui n’étaient pas descendus et sans la photographe.


« C’est ici que les scènes du film de Claude Berri ont été tournées. Manon cherchant un agneau égaré trouve la source. Elle va vérifier que cette eau alimente bien le Bassin des Perdrix, bassin qui aliment lui-même la seule fontaine du village des Bastides Blanches. Sûre d’elle, ne pensant qu’à sa vengeance, Manon va construire un petit barrage pour couper la source et priver le village d’eau potable, créant un émoi considérable. »

(photo extraite du film)
Nous remontons de la grotte et revenons sur nos pas. Nous nous arrêtons pour la pause banane. Il est 11h15 et le petit déjeuner est déjà loin.

Nous nous dirigeons alors vers le vallon des Martyrs. La piste est bien détrempée. Equilibre, petite glissade mais pas de chute.



Nous arrivons alors dans une clairière avec une croix de Lorraine : La Nécropole des Martyrs ou Charnier de Signes, où les faits de cet épisode dramatique sont relatés.

« 1944. Les actions des Résistants qui attendent depuis des mois le débarquement des forces alliées se multiplient. Un officier français aurait trahi les 38 martyrs du Charnier de Signes, tous issus du Mouvement uni de la résistance, pour quelques milliers d’anciens francs. Incarcérés aux Baumettes, ils furent interrogés et torturés.
Le 18 juillet 1944, un jeune garçon, Joseph Call, dont les parents travaillent dans la forêt, aperçoit un car déposer 29 prisonniers encadrés par les Allemands. Un bûcheron de Cuges, Maurice Percivalle, passant aussi par là, entend au loin La Marseillaise. Il voit les hommes creuser leurs propres tombes. Le 12 août, neuf autres résistants furent fusillés sur le même site. Mais pourquoi ont-ils été emmenés dans ce vallon ?
Raymond Aubrac, alors commissaire de la République de la région – premier signataire de la pétition pour la réhabilitation de la Nécropole de Signes – a fait exhumer les corps. « Certains portaient des marques de strangulation, signes de tortures antérieures; des corps ont été recouverts de chaux vive. D’autres ont été enterrés vivants.» Les familles ont dû reconnaître les corps mutilés au Pharo où ils furent transportés avant d’être inhumés à Saint-Pierre au cours d’un hommage républicain ; cinq d’entre eux n’ont jamais été identifiés. »

Nous quittons ce site où des roses ont été déposées ce mardi (8 mai) et reprenons le chemin qui se rétrécit. Nous sommes dans un étroit vallon bordé par un ruisseau à sec. Nous arrivons, après avoir enjambé une chaîne avec une flèche bleu à un grand bassin. « C’est la reconstitution du Bassin des Perdrix, qui décantant l’eau de la source, alimentait le village et qui a servi de décor pour le film Manon des Sources. »


Le ruisseau sera la grosse difficulté de la journée. La végétation et la falaise le bordant empêchant tout autre passage nous sommes obligés de remonter son lit, fort heureusement à sec. Cailloux et roches chaotiques ralentissent la progression en particulier des G2.


Petite accalmie. Nous quittons son lit pour continuer sur un chemin mais où nous sommes gênés cette fois par la végétation. Eh non les réjouissances ne sont pas terminées nous revoilà dans le lit du ruisseau.

Regroupement : « C’est par ici que furent tournées les scènes où Ugolin entrain de chasser, voit Manon se baigner nue dans une baignoire naturelle. Puis celle-ci va danser, toujours nue, au son de son harmonica, mettant Ugolin dans tous ses états. ». Malgré la vue perçante de certains point de Manon à l’horizon.



(photo extraite du film)
Nous passons près de petites marmites remplies d’eau. Alain propose soit de faire la pause pique-nique ici soit de continuer jusqu’à la Bastide de Château Renard.
A l’unanimité : « On continue ». Les marcheurs préfèrent poursuivre la montée jusqu’au sommet plutôt que d’être arrêtés en pleine progression.

Au sommet nous contournons un champ fraîchement planté

et arrivons à la Bastide. « C’est la bastide des Romarins, la maison du Bossu qui a servi de décor pour les 2 films. »

De nombreuses personnes sont installées, aussi nous nous éloignons un peu après avoir admiré chevaux et attelages avec qui ils étaient venus.

Chacun s’installe. Il est 13h40. Pique-nique sobre aujourd’hui. Seuls des petits saucissons, navettes, amandes et fruits secs tourneront parmi les randonneurs.



Alain, imperturbable, au début, durant et à la fin du repas relate l’histoire complète des deux films (récit trop long pour l’intégrer au blog, mais peut-être avez-vous maintenant envie de revoir les deux films de Claude Berri « Manon des Sources » et Jean de Florette » ou de relire les deux volumes du roman de Maurice Pagnol « L’eau des collines »).
Le départ des personnes en calèche nous sortira de l'ambiance des films

Il est 14h 40 et temps de repartir. Nous n’avons parcouru que la moitié du chemin. Il reste 8 kms sur de bonnes pistes quasiment plates. Quelqu’un annoncera :« On en a pour 2h30 et Alain lui 3h »
Qui dit mieux ? Passages boueux et piste abîmée par endroits par des engins forestiers.

Les G1 prennent les devants et accélèrent. Le groupe s’étire. De nombreux regroupements sont nécessaires.

Nous arrivons à la Bastide Crispin devant laquelle nous faisons une photo de groupe.
Alain dira aux pressés « Vous pouvez filer. C’est tout droit. Attendez à la citerne verte »
Nouvelle difficulté. La belle piste deviendra vite très empierrée. Certains commencent à fatiguer et peiner mais l'arrivée n’est plus loin. On arrive aux voitures. Le record des 2h30 ou 3 h annoncées a été battu : 2h05 arrêts compris. On est loin du rythme habituel des G2.

Etirements pour certains avant de traverser Signes et regagner le bar de l’Oustaou pour partager le verre de l’amitié bien mérité après cette très longue balade, sur une petite place à côté d’un magnifique platane planté en 1750.



Merci Alain pour cette belle et intéressante balade bien documentée.
Les photos sont de Brigitte, Alain , Jean-Marie et Rolande
Prochaine randonnée G2 – jeudi 17 mai 2018
Notre Dame d’Afrique et les 3 cols – Animatrice Rolande
10,5 kms – 400 m de dénivelé – moyen*
Départ 8h30 – Parking rue J.B Pastor à Théoule- Coût du trajet AR : 12 €
2018-05-03 - N°838 - Le Siou Blanc - G1
2018-05-03 - N°838 - Le Siou Blanc - G1
Sous la houlette de Joël, nous sommes 14 randonneurs présents ce matin sur le parking de la Bergerie dans le massif de Siou Blanc à une quinzaine de kilomètres de la petite ville de Solliès-Toucas.
Joël nous fait la présentation de cette randonnée :
"La dernière édition de cette randonnée date de avril 2011, menée par Jean Bo, elle a été passablement perturbée par de fortes pluies et elle a été écourtée par la force des choses. Aujourd'hui, il y a un risque de pluie prévue vers 17 h, ce qui devrait nous permettre d'aller au terme de cette randonnée. Ici nous sommes sur un relief karstique. De nombreux avens sont présents sur ce site. Nous en découvrirons quelques uns.
Cette randonnée fait 19 km et 580 m de dénivelé."
Le massif de Siou-Blanc ou massif des Morières est bordé au nord par le massif de la Sainte-Baume, à l'est par la vallée du Gapeau et le massif des Maures et au sud par les Monts toulonnais. Son point culminant est la Colle de Fède qui culmine à 826 m d'altitude.
Il est 9h 15' quand nous quittons notre parking situé à 640 m d'altitude.
Rapidement il faut retirer une première couche de vêtement car la température grimpe au même rythme que notre sentier.
Maurice, notre serre file du jour, veille au grain.

Nous arrivons maintenant dans une zone recouverte de dalles de calcaire appelées "lapiaz" avec de nombreuses fissures appelées "diaclases".

Le lapiaz, qu'est ce que c'est?
Formation géologique résultant du ruissèlement dans les roches de type calcaire en forme de ciselures d'une profondeur pouvant atteindre plusieurs mètres. L'été il est possible de trouver de la neige au fond des lapiaz les plus profonds.
Et les diaclases?
Épisode géologique pendant lequel une roche va se fendre en deux sans déplacement de l'une ou l'autre partie perpendiculairement au sens de stratification (généralement verticalement). Elle apparaît lorsque la roche est soumise à des pressions ou des mouvement tectoniques. La diaclase n'est pas à confondre avec une faille.
Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-3636-diaclase.html
Épisode géologique pendant lequel une roche va se fendre en deux sans déplacement de l'une ou l'autre partie perpendiculairement au sens de stratification (généralement verticalement). Elle apparaît lorsque la roche est soumise à des pressions ou des mouvement tectoniques. La diaclase n'est pas à confondre avec une faille.
Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-3636-diaclase.html
Épisode géologique pendant lequel une roche va se fendre en deux sans déplacement de l'une ou l'autre partie perpendiculairement au sens de stratification (généralement verticalement). Elle apparaît lorsque la roche est soumise à des pressions ou des mouvement tectoniques. La diaclase n'est pas à confondre avec une faille.
Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-3636-diaclase.html
Épisode géologique pendant lequel une roche va se fendre en deux sans déplacement de l'une ou l'autre partie perpendiculairement au sens de stratification (généralement verticalement). Elle apparaît lorsque la roche est soumise à des pressions ou des mouvement tectoniques. La diaclase n'est pas à confondre avec une faille.
Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-3636-diaclase.html
Épisode géologique pendant lequel une roche va se fendre en deux sans déplacement de l'une ou l'autre partie perpendiculairement au sens de stratification (généralement verticalement). Elle apparaît lorsque la roche est soumise à des pressions ou des mouvement tectoniques. La diaclase n'est pas à confondre avec une faille.
Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-3636-diaclase.html
Fracture dans une roche sans que les parties disjointes ne s’éloignent ou ne se décalent l’une de l’autre ! Ne pas confondre donc avec une faille.
Les diaclases peuvent apparaître dans les roches du fait de pressions auxquelles les roches sont soumises : pression des roches situées au-dessus, contraintes liés à des mouvements tectoniques légers… Elles apparaissent lorsque les contraintes dépassent les capacités de déformation de la roche.
Plein sud, le Mont Faron qui culmine à 584 m au dessus de la rade de Toulon.
Facétie de la nature, cet éléphant de pierre remarquablement imité.
Attirés par la perspective de découvrir un très joli panorama, nous suivons Joël dans un labyrinthe végétal épais : chêne vert,genévrier, cade qui en égratigneront plus d'un.
Quelques instants plus tard, Joël se ravise et décide de faire demi-tour. Nous en profitons pour faire la pause banane.
Ci-dessous, un des nombreux avens existants sur ce massif de Siou Blanc : l'abîme des Morts, environ 40 m de profondeur. Les photographes auront du mal à réaliser des clichés montrant la réelle profondeur de ces cavités car la plupart sont protégés par des barrières ou grillages de protection empêchant tout risque d'accident.

Un peu de révision de SVT, avant les épreuves du BAC:
Respectant à la lettre le code de la route, c'est vêtu d'un magnifique gilet jaune que Joël nous emmène sur cette portion de route heureusement fort peu fréquentée.
Nous abordons la sente des Marquands : nous traversons une forêt dense peuplé de chênes verts. Le manque de lumière explique la présence de mousse sur les rochers et sur les troncs des arbres.

Au sud et au deuxième plan, la ville de La Ciotat.
Au Nord, le Mourre d'Agnis (919 m), la montagne de la Loube et les crêtes de Mazaugues.
Arrivés au point culminant de notre randonnée, nous apercevons au fond de ce vallon les fameuses Aiguilles de Valbelle que nous découvrirons dans l'après-midi.
Pour l'instant, c'est l'heure du casse-croûte : "Bon appétit à tous".
Nous aurons le plaisir de déguster un très bon Gamay de Touraine rouge offert par notre animateur.
Et après le café servi par Claude et Monique, n'oublions pas la photo de groupe, juste avant de reprendre notre chemin.
Dés le départ, la digestion est contrariée par un passage un peu délicat mais heureusement pas très long.
Après une petite demie-heure de marche, sculptées au fil du temps par l'érosion, nous découvrons les magnifiques aiguilles de Valbelle.


Toujours à la recherche de sensations, notre camarade Alain joue les explorateurs en herbe.


Nous passons devant ce monument qui rend hommage aux résistants qui ont combattu dans ce secteur du département du Var.
Le 6 juin 1944. Les troupes alliées débarquent en Normandie. La France Libre ordonne la reprise des combats pour la libération de notre patrie. Le comité clandestin de la libération nationale du Var a choisi cette ferme pour le ralliement des forces résistantes de la région de l'ouest varois. Plus de 400 hommes rejoignent le maquis de Siou blanc - Valbelle. Cette action n'a pas été vaine, puisque les Allemands se sentant pourchassés dans notre région maintiennent le maximum d'effectifs facilitant ainsi l'avance des troupes alliées vers Paris. Hélas, dans cette action dix jeunes maquisards furent arrêtés et fusillés.
Quelques gouttes de pluie viennent nous accompagner dans les derniers instants de notre randonnée, alors qu'une profusion d'asphodèles s'offrent à nos yeux.
Comme de coutume, mais après avoir pas mal tournicoté dans le village de Sollies-Toucas pour trouver enfin un café, nous terminons cette journée par le pot de l'amitié.
Merci Joël de nous avoir fait découvrir cette région du Var, qui était pour tous les présents une première.
Les photos sont de : Brigitte Ri, Claude Ca et Gilbert.
Votre prochaine randonnée G1 du jeudi 10 mai 2018 :
Départ :08h
Jean Ma
743 - Flayosc la Sigue Moyen ** 15 km Dh : 400 m
Parking : Place du 8 mai 45 (jeu de boules) à Flayosc
Coût du trajet A/R : 24 €
St Cassien-des-Bois- Val de Tignet-G2-2018-05-03
St Cassien des Bois-Val de Tignet-G2
Comme en 2015, les randonneurs du G2 se retrouvent sur le parking de la petite chapelle de St Cassien-des-Bois. Aujourd'hui c'est Jean Ma qui va conduire le groupe de 19 marcheuses et marcheurs du cercle de Boulouris.
Il fait beau et doux. La météo nous annonce un risque de pluie dans l'après-midi.
Jean Ma nous explique que cette randonnée conçue par Mikaël comportait deux boucles de 6 km. Lors de la reconnaissance, il a constaté qu'elle s'avérait un peu difficile pour le G2 et a pris la décision de la réduire. (Merci Jean)
Nous ferons une boucle normale le matin, côté Var, puis l'après-midi un aller-retour le long de la Siagne, côté Alpes Maritimes, car c'est la Siagne qui fait "frontière", ce qui donnera environ 11 km et 300m de dénivelée.
Il ajoute que ce matin nous aurons à traverser une propriété privée avec l'autorisation du propriétaire obtenue lors de la reconnaissance par le truchement d'un voisin.
Nous partons direction nord dans une forêt épaisse en direction de la Siagne.
Jean nous avouera qu'il est amoureux de cette rivière dont il découvre cette partie du cours, plus familier avec la zone en aval, en-dessous de St Cézaire.
Et nous commençons à l'apercevoir au travers de la végétation, avec ses reflets bleutés. Son niveau n'est pas très important.
Nous poursuivons sur un chemin facile en direction des ruines du viaduc que nous commençons à apercevoir.

Un peu d'histoire,
Ce Viaduc à l'origine était long de 231 m et situé 72 m au dessus de la Siagne, il a nécessité 900 tonnes de ferrailles et 8 mois de travaux d'Octobre 1889 à Juillet 1890. Il fut la fierté de la ligne Nice-Meyrargues jusqu'au 24 Août 1944, où il fut détruit par un commando allemand juste après la libération de Grasse afin de retarder la progression des alliés.

La célèbre entreprise "Eiffel " soumissionna pour sa construction, mais n'emporta pas le marché attribué par l'intermédiaire du Baron De Reinarch à la société des Ponts et chaussées associée à la compagnie du Sud .
Cet ouvrage s'inspirait cependant de celui dessiné par Eiffel.
Nous sommes en dessous du pilier restant. Dans notre rando du Lac St Cassien-Nord nous allons au-dessus, c'est alors très impressionnant.
Aujourd'hui nous poursuivons jusque aux ruines du Pont Vieux dont nous ne savons rien si ce n'est qu'a partir des deux piles restantes des ruines nous pouvons en déduire que c'était un pont et qu'il était vieux !!!
Mais c'est là que nous ferons "la pause banane" avec les premières euphorbes "hérissons" et les sénés d'un si joli bleu.

Il nous faut repartir sud-est et nous attaquons une mauvaise montée mal empierrée, heureusement assez courte et nous retrouvons un petit sentier perdu dans les buissons. Si rien n'est fait sur la végétation, dans deux ans nous ne pourrons plus passer.
Nous débouchons sur l'ancienne voie ferrée Nice-
Meyrargue déjà citée et profitant d'un regroupement Jean-Marie va tenter d'identifier cette jolie petite fleur d'un bleu intense.
En 2015, il avait échoué et s'était fait chambrer par le blogueur. Aujourd'hui, après réflexion et consultation de la littérature spécialisée il se risquera à "une variété de Myosotis".
Maintenant nous avons une colline à franchir : montée assez longue et semble-t'il suffisamment forte pour avoir besoin d'une petite pause au sommet, n'est-ce pas Martine.
La descente n'est pas facile car les feuilles mortes cachent les cailloux qui roulent. Pourtant tout se passe bien et nous arrivons à la route que nous allons emprunter sur une centaine de mètres, bien disciplinés, en file indienne, à gauche. Le bas-côté est couvert d'ornithogales.
Quittant la route nous montons maintenant une large piste qui nous conduira à l'ancienne ferme-auberge au lieu dit Vernatelle. Pour Jean-Ma, c'est un passage important car nous allons rencontrer le propriétaire qui a obtenu de son voisin l'autorisation de traverser son terrain, fermé par des clôtures électriques.
C'est lors de sa reconnaissance que Jean Ma avait entamé cette démarche diplomatique qui s'est avérée payante. Bravo à notre animateur.
Très confiants nous abordons cette descente.
En ouvrant et refermant les diverses clôtures nous traversons cette propriété sans rencontrer ni hommes ni bêtes.
A 12 h 30 nous arrivons à la Chapelle de St Cassien-des-Bois et descendons au bord de la Siagne pour pique-niquer.
Le site est remarquable. La rivière se rétrécit et chute de quelques mètres.

Depuis ce matin, le ciel s'est un peu voilé et la température est très agréable lorsque nous nous installons sur les rochers.
Aujourd'hui le G2 sera sobre, une bouteille de vin pour 19…
L'accès au bief du moulin est quasi impossible à moins de mettre les pieds dans l'eau et là, le photographe renoncera.
A 13 h 15 Jean donnera le signal du départ pour un aller-retour sur l'autre rive de la Siagne, environ 4 km.
Photo de groupe sur la passerelle et départ sur un sentier en sous-bois avec des arbres bien droits.
Quelques puits bien maçonnés intriguent le groupe.
Le sentier est un peu accidenté ce qui permet de beaux points de vue sur la rivière.
Nous passons au pied de l'autre pilier du viaduc et
poursuivons jusqu'à l'arrivée du sentier qui descend du Tignet et emprunté en 2015.
Retour par le même chemin et lorsque nous retrouvons nos voitures, le ciel s'est bien assombri mais finalement nous n'avons pas eu de pluie.
C'est Chez Pierre, au bord du lac que nous prenons le pot de l'amitié.
Merci Jean, ce fut une très belle randonnée.
Photos de Jean-Ma et Jean-Marie
La semaine prochaine, Jeudi 10 mai 2018
Départ: 8h00- Alain-885 -Sur les traces de Manon des Sources- Moyen ** 16 kms Dh : 250m
Sur les traces de Marcel Pagnol, lieux de tournage du film « Manon des Sources » de Claude Berri.
Parking : sur la D2 entre Signes et Cuges-Les-Pins au rond point de la carrière Lafarge Coût du trajet A/R: 67 €
2018 -04-26 - n°728 -G2 - Flayosc - Les Vallons Sud
FLAYOSC – Les Vallons Sud - G2/n°728 – jeudi 26 avril 2018

Aujourd’hui ce sont 16 randonneurs qui se sont retrouvés à Flayosc pour la 4è édition de cette randonnée proposée pour la 2è fois par Jean-Marie uniquement à des G2. La grisaille est au rendez-vous ce matin, ce qui ne fera pas l’affaire des photographes.
"Randonnée prévue de 14 kms et un peu plus de 300 m de dénivelé (14.2 et 400 m. à l’arrivée). Randonnée facile sur de bons chemins et routes. Nous emprunterons deux fois l'ancienne voie ferrée de Meyrargues à Carroz et ses 3 tunnels et nous aurons peut-être la chance d'admirer la cascade sur le Rinalté. Une belle grimpette pour terminer la rando. Sans oublier la terrible Floriyère"
Nous commençons la randonnée par une rapide traversée du village où se trouvent plusieurs fontaines. Comme à chaque fois nous nous arrêtons devant la plaque de la « rue des fainéants » et faisons poser Claudine et Josiane qui font la randonnée pour la 1ère fois. Les fainéants auraient été les éleveurs des vers du mûrier à soie.

Nous pouvons admirer au passage le campanile de l’église Saint Laurent datant du 11è siècle. Puis nous passons devant une fontaine, place de la Reinesse dont le nom de « reinesse », viendrait de « rainette », petite grenouille qui était l’objet d’un culte païen ou peut-être encore de la reine Jeanne qui aurait dit-on fondé le canal d’irrigation en 1365.

et arrivons sur une aire de battage bien verte et fleurie aujourd'hui.

« Flayosc est connue pour ses vignes, ses olives et sa coordonnerie. Une fabrication de chaussures existe depuis 1921. Le nom parlera à tous car il y a un magasin à Saint Raphaël - Vallagnosc. »
Nous traversons tout d’abord le bois des amoureux. La commune a superbement aménagé le site et des cognassiers ont été plantés,



puis empruntons une route passant devant la station d’épuration. Bouchons-nous le nez.
Nous cheminons alors sur une partie de l'ancienne voie ferrée Meyrargues-Carroz avant d’arriver à la chapelle Saint-Jean, qui se trouve auprès d'un 1er cours d'eau "Le Figueret", au débit beaucoup plus important qu’en 2016. Nous nous y arrêtons pour faire la pause banane.

Pourquoi y-a-t-il tant de statuettes de la Vierge en particulier de Lourdes et quelle est la signification de la forme de la croix?
Après avoir traversé le cours d’eau nous longeons des vignes, puis passons devant le domaine de "La Bernarde".

En cours de route de nombreuses fleurs de toutes les couleurs nous accompagnerons tout au long de la journée.





Le soleil a fait son apparition et avec lui la chaleur. Des haltes sont nécessaires pour se désaltérer à l'ombre des arbres.
Petit passage boueux mais pas de glissade.
C'est, arrivés au pont médiéval qui traverse " la Floriyère" que nous nous arrêtons pour le pique-nique. Chacun trouve sa place à l’ombre ou au soleil avec les pieds dans l’eau, n’est-ce pas Claudine ? Stanislas et Macvin du Jura en apéritif sont à la carte aujourd’hui ainsi qu’un succulent cake au citron préparé par la femme de Jean-Marc au dessert.
Il y a de l’eau mais le débit est peu important et dire qu’en 2010 ce cours d’eau avait emporté le pont de Taradeau.
Il est temps de repartir car nous n'avons parcouru que la moitié du chemin. Nous faisons une photo du groupe sur le pont.


Nous passons devant le muret limitant des chênes truffiers, puis devant de magnifiques oliviers.


Nous sommes sur une petite route mais bien fréquentée. Il faut un peu de discipline et marcher à la queue-leu-leu. Les « attention voiture » fusent.

Jean-Marie attire notre attention sur un pigeonnier,
puis nous arrivons devant une cascade à sec. Difficile de s'imaginer de la voir couler. Nous nous arrêtons pour nous désaltérer et faire une 2è photo de groupe. Nous sommes face au 3è cours d'eau, "le Rinalté".
Jean-Marie sort alors une feuille de papier. Qu’a-t-il à raconter? « Interrogation orale : contrôle suite aux conseils donnés à chacun par Joël en début d’année : qui a dans son sac une 2è paire de chaussettes, une serviette, un couteau multilames, une lampe électrique, un sifflet, une couverture de survie, sa carte vitale… ? Vous devinez les réponses à chaque objet énoncé.
Nous passons par le hameau de Sauve Clare avant lequel nous nous mouillons un peu les pieds.
Hameau où se trouve la chapelle Saint Augustin datant du 18è siècle, «édifiée par la famille VAILLE et restaurée en 2001. Petit arrêt pour se désaltérer.

« Maintenant pour terminer la randonnée il nous reste principalement trois choses importantes la voie ferrée et ses tunnels, la montée raide et l’arrêt au bar. »
C'est alors que nous retrouvons le chemin de l'ancienne voie ferrée, où nous sommes accueillis par le braiment d’un âne. Josette n’est pas là pour lui donner à manger.

Oh surprise, la voie a été bitumée tout du long sauf sous les 3 tunnels et est ouverte à la circulation. Les lampes de poche sont à peine nécessaires

Nous abandonnons la voie ferrée et attaquons la montée raide par le chemin des escruvelettes (petits écrevisses) bien caillouteux.

Encore un effort et nous apercevons le village.
Une petite descente et nous revoilà au centre du village où nous nous arrêtons au café du midi pour partager le verre de l'amitié.

Ayant vu au passage un panneau indiquant le canal d’irrigation nous décidâmes de faire marche arrière et de le longer un moment avant de retraverser le village pour regagner nos voitures. La balade a été rallongée d’un kilomètre mais cela aura été une découverte pour la majorité d’entre nous.

Merci Jean-Marie pour cette très agréable balade.
Les photos sont de Jean-Marie et Rolande
La semaine prochaine : Jeudi 3 Mai 2018
"St Cassien - Val Tignet" Animateur : Jean Masson
12,2kms - 350m de dénivelé - moyen *
Parking: Chapelle Saint Cassien des bois - Coût du trajet : 24 € AR
2018-04-26 - N°789- Gréolières les Miroirs - G1
2018-04-26 - N° 789 - Gréolières les Miroirs - G1
Après avoir suivi l'itinéraire de notre animateur du jour, Jean Ma, nous nous retrouvons à 11 randonneurs sur le parking de la Faïsse à Gréolières dans les Alpes Maritimes, vers 9h30.
Le ciel est couvert, mais la température est agréable voire idéale pour cette randonnée classée moyen **
Jean Ma nous présente sa randonnée :
"L 12 Kms DH 625 m
Nous partirons du village de Gréolières à 850 m env. pour monter au-dessus des ruines du village de Hautes Gréolières. Montée raide sur 1km5 qui nous mènera à 1160 m avec de très beaux points de vue. Ensuite descente vers le petit hameau de Saint Pons et la vallée du Loup à 550m. Remontée au village sur 3kms".
Après la présentation du parcours, nous nous mettons en route avec un regard sur les ruines dans la brume, que nous atteindrons très vite, et le clocher de Gréolières
Nous démarrons sur le GR et constatons très vite que la montée est raide
Nous avançons vers les ruines du château et l'église St Etienne, en laissant derrière nous ce joli village dans la brume .
Dix minutes plus tard, nous sommes aux ruines, Jean Ma nous donne quelques explications :
. sur le château de Hautes Gréolières :
Placé sur un éperon rocheux, il domine le village
9e siècle: le village de Hautes Gréolières se forme sur une butte afin de protéger les habitants des attaques sarrasines.
1232 : le château est mentionné
1737 : Hautes Gréolières cesse d'être une paroisse, le château de Hautes Gréolières n'a pas été restauré à la suite des destructions subies à la fin du 16e siècle
. sur l'église Saint Etienne
Ancienne église paroissiale et romane de Hautes Gréolières, couverte de lauzes.
Beau double clocher- mur perpendiculaire
L'Eglise possédait un retable dédié à Saint Etienne qui est installé maintenant dans l'Eglise Saint Pierre de Gréolières
Classée monument historique en 1983
Nous poursuivons notre ascension, le soleil est sous les nuages et ne devrait pas tarder à faire son apparition.
A l'intersection suivante, nous quitterons le GR4 qui mène à Gréolières les Neiges pour continuer en direction des Miroirs. Avant de terminer le dernier tronçon de notre montée, nous ferons notre pose banane, il est 10h20.
Nous avons toujours le village de Gréolières en arrière plan
Alors que la tête de ligne atteint le plateau,
Anne Marie pose et aide la photographe au repérage de ces belles orchidées....
Nous sommes au point culminant de notre randonnée (1135M) derrière nous la Montagne du Cheiron; Malheureusement au moment où je prends la photo un nuage l'envahit!!! peut-être un manque de réactivité!!!
Vous la voyez un peu, mais "en vrai" c'est encore mieux!!!! On se sent seul au monde ....
Question souvent posée à Jean Ma :
Où sont les miroirs?
Nous y arrivons et Joël nous donne la véritable explication en nous les faisant découvrir :
"Les Miroirs méritent leur nom l'hiver venu lorsque les dolines qui occupent ce plateau, se transforme en patinoire naturelle"

Après ce cours sur les dolines, nous prenons la direction du hameau de Saint Pons. Mais avant d'emprunter la descente, profitons du ciel bleu et du soleil qui arrivent pour faire une ou deux photos de groupe !!!! avec cette fois la montagne en arrière plan....

C'est parti pour la descente un peu caillouteuse, mais avant buvons, enlevons une couche....
encore un petit arrêt pour la photo, dans ce mélange de couleurs...
au loin Gréolières dans sa vallée.
Nous arrivons sous le ciel bleu, dans le petit village de Saint Pons

Avec sa chapelle
Pons de Cimiez est un Saint chrétien né à Rome au IIIe siècle, fêté le 15 mai
Nous devrons faire 2km500 sur le bord de la route avant de prendre la direction de notre lieu de pique nique, dans la vallée du Loup
Discipline oblige, marche en file indienne
Tout en admirant sur notre gauche, le Bau de Saint Jean (943m)
Nous laissons le bitume pour retrouver un chemin boisé qui nous mènera vers la rivière,
Il est 13h15, le bruit de l'eau se fait entendre et chacun d'entre nous sort son pique nique

Il est 14 h, nous devons repartir mais pour cela il faut franchir un gué avec une bonne hauteur d'eau. Certains le franchiront en se déchaussant, d'autres en utilisant des sacs poubelle...

Plus que 3 kms de grimpette pour atteindre le petit village de Gréolières, nous annonce notre animateur.
Ce dernier nous "imposera" un arrêt pour qu'il puisse se dévêtir, quelle puissance!!!
Et à la prochaine intersection, une question se pose : à droite ou à gauche?
Heureusement nous avons 4 animateurs confirmés avec nous (sur 11 que nous sommes!!!).
Chacun d'entre eux consulte sa carte et le verdict sonne : à droite!!!
Nous avons failli rater la Croix de chemin lieu dit Notre Dame de Vie;
Désolée j'ai coupé la croix et pourtant je dois répondre à vos questions particulièrement sur les 4 motifs ornementaux de la croix (que nous ne voyons pas, désolée) :
. Fleur de lys
. Sacré cœur
. Instrument de la passion
. Couronne d'épines
Il est 15h30, nous retrouvons Gréolières avec ses ruelles, son lavoir et sa fontaine



Sans oublier de prendre le pot de l'amitié et de noter :
13 kms pour une DH de 700m
Un grand merci à Jean Ma pour cette superbe randonnée, c'est vraiment un lieu idyllique. Paysage complètement différent de notre région mais tout aussi beau.
Merci également à Alain pour ses photos qui ont complété les miennes
Prochaine sortie : Jeudi 3 mai 2018
Départ : 7h30 Joël 838-Le Siou Blanc Moyen ***
19 kms DH 580 m
Parking : parking de la Bergerie de Siou Blanc à Solliès Toucas Coût du trajet A/R : 70 €
VIA CORDATA AU DRAMONT - 21/04/2018
VIA CORDATA AU DRAMONT - 21/04/2018
En ce samedi matin très ensoleillé, cinq intrépides relèvent le défi de Joël et se retrouvent sur le parking du charmant port du Poussaï, prêts à escalader le rocher.
Comme vous le savez, cette sortie devait avoir lieu le jeudi 5 avril mais la pluie diluvienne ce jour-là obligea Joël à la reporter. Nous aurions été 10 si elle s’était déroulée le jour prévu.
Tout d’abord qu’est-ce qu’une via ferrata ou via cordata?
Apparus en Autriche au milieu du XIXè siècle, les premiers aménagements de type via ferrata ont été véritablement réalisés durant la Première Guerre Mondiale, par les soldats italiens dans les Dolomites (d’où le nom qui signifie littéralement ‘'”voie ferrée ou voie ferraillée”) pour permettre aux soldats non initiés à l’escalade de progresser en toute sécurité en s’auto-assurant sur des falaises, et de franchir des cols discrètement. Les via ferrata sont donc équipées de câbles, barreaux et passerelles en acier. Lorsqu’elles sont équipées d’un dispositif de sécurité en corde, on les appelle “via cordata”.
Notre moniteur Pascal sort le matériel de sa voiture puis il nous présente le parcours et nous explique les mesures de sécurité à respecter.
Après avoir répondu aux quelques questions que nous posons, nous enfilons les baudriers puis nous coiffons de jolis casques blancs ou oranges sauf Joël qui a le sien aussi bleu que le ciel et la mer en cette belle journée.
Pascal et Joël vérifient les réglages de nos armatures
après quoi notre petite colonne s’avance le long d’un chemin en sous-bois et se détend en inspirant le parfum du jasmin.
Nous admirons la majestueuse Ile d’Or qui se dresse sur notre droite et dont la roche rouge contraste violemment avec le bleu turquoise de la mer très calme ce matin. Vous savez tous sans doute qu’après un long repas très arrosé, Auguste Lutaud, médecin de campagne de son état, rafla aux cartes cette île qui fait face au Dramont. Le bon docteur y fit ériger une tour d’inspiration sarrasine et, un peu mégalo, s’autoproclama Roi de l’île sous le titre d’Auguste 1er en 1913. Les années qui suivirent furent rythmées par de fastueuses réceptions et par l’émission – tout à fait illégale – d’une monnaie et de timbres du « royaume ». Les lecteurs de Tintin lui trouveront un sérieux air de parenté avec l’Ile Noire.
Après quelques minutes, la rando pédestre la plus courte qui fut jamais offerte prend fin ! Nous sommes face au rocher qu’il faut maintenant gravir! Pascal sera toujours devant pour installer et sécuriser la ligne de vie aux pitons plantés dans la roche, pour nous dire où poser pieds et mains d’un ton rassurant et pour nous rappeler les règles de base à intervalles réguliers. Dominique derrière lui, puis Marie-Paule, Anne-Marie, François et Joël, qui assumera en plus à merveille les rôles de « serre-file » et de photographe aujourd’hui ! Il préfère que la blogueuse se concentre sur ses mouvements sans distraction donc ne soyez pas surpris de le voir peu souvent sur les photos !
Nous nous sentons bien encadrés et plus à l’aise dans nos baskets, c’est le cas de le dire car nous avons laissé les chaussures de randonnée chez nous !
Nous osons même jeter des regards vers les criques en bas quand nous sommes sur des saillies plus larges et voyons des plongeurs faire la planche ou encore un groupe en canoé un peu plus tard. A chaque courte pause, c’est une carte postale vivante qui s’offre à nos yeux et nous nous félicitons d’avoir relevé le défi !
Depuis le départ nous traversons le rocher puis nous grimpons en suivant bien les conseils de Pascal.
Nous admirons à l’occasion des cactus nichés entre les roches et quelques autres plantes grasses. Une plate-forme à l’ombre car entre deux roches nous accueille mais pas de pause-banane aujourd’hui !
Nous repartons après un petit repos bien mérité !
Une surprise nous attend : le pont de singe.
Il va nous falloir avancer le long d’un câble métallique au-dessus du vide tout en en tenant un autre doublé de la ligne de vie afin de relier un pic à l’autre. Une fois de plus, Pascal nous explique la technique, brève démonstration à l’appui.
Chacun de nous passe et nous nous retrouvons de pied ferme de l’autre côté, fiers de nous !
Nous admirons la plage du débarquement qui s’étale sur notre gauche et reprenons notre escalade. Pour les lecteurs du blog qui ne le sauraient pas, sachez que les galets de la plage du Dramont sont des rejets de la mine d’estérellite juste au-dessus, que les Allemands exploitaient durant la seconde guerre mondiale pour les fortifications. Du coup, ils ne minèrent pas la plage où les Américains choisirent opportunément de débarquer en août 1944.
Bientôt une nouvelle épreuve nous attend, la descente en rappel ! En fait, nous avons deux options : soit un sentier et une descente de 7 à 8m avec la corde, soit une descente toujours en rappel sur une paroi de 30m, sans sentier. La majorité pour la seconde option l’emporte – comme dit Joël, "autant en avoir pour notre argent !"
Nous voici plus ou moins prêts à entamer l’ultime étape de notre aventure !
Pascal nous explique comment faire et nous assure qu’il n’y a aucun danger puisqu’il a une corde supplémentaire reliée à celle que nous tiendrons et qu’en cas de problème, c’est lui qui assurera notre retour sur la terre ferme. Il nous suffira de descendre environ 8 mètres en position assise dans le baudrier, les pieds écartés et posés contre la roche et de glisser de 5 à 10 centimètres à la fois. Puis nos pieds seront dans le vide et il nous faudra faire glisser la corde lentement par l’anneau pour ne pas descendre trop vite !
Joël passe le premier, fort de son expérience et le sourire aux lèvres! Marie-Paule très brave le suit,
puis Dominique, qui a laissé la deuxième place à Marie-Paule, se dit qu'il faut y aller!
suivie de la très courageuse Anne-Marie
et pour terminer François, enthousiaste et sûr de lui depuis le départ!
Une fois en bas, nous échangeons nos impressions et nous félicitons.
Nous jetons un dernier regard à ce que nous venons d'accomplir
et croisons le collègue de Pascal prêt à emmener un groupe de 6 jeunes femmes. Finalement, nous nous joindrions volontiers à elles, histoire de revivre l’aventure pour le plaisir cette fois mais la faim nous tiraille donc nous repartons par le sous-bois pour nous retrouver au Port du Poussaï, beaucoup plus animé qu’à notre arrivée.
Nous nous installons à l’ombre au charmant restaurant Clemieux et trinquons à nos exploits.
Le petit verre de rosé nous ragaillardit et nous remercions Joël et Pascal pour leurs conseils. Ce dernier partira rapidement car un autre groupe va arriver et nous restons deux petites heures attablés. Le service est efficace, notre serveuse aimable et dynamique, les plats sélectionnés délicieux
et la vue magnifique sur l’énigmatique tour de l’Ile d’Or.
Merci à Jean-Claude, qui nous a rejoints pour le repas, d'avoir pris la photo de groupe
à côté de la plaque érigée à la mémoire du Dr Auguste Lutaud
Il est l’heure de quitter cet endroit magique, la tête pleine de merveilleux souvenirs que nous sommes impatients de partager avec d’autres randonneurs du Cercle.
Un grand merci à Joël pour avoir proposé et organisé cette belle aventure ! Merci à lui aussi pour les photos qu’il a prises. Quelques-unes sont de Dominique et l’avant-dernière de Jean-Claude.
Nous ne pouvons que vous recommander de vous inscrire la prochaine fois que cette randonnée pas comme les autres est au programme, sans doute en septembre, si votre condition physique vous le permet toutefois.