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7 octobre 2022 5 07 /10 /octobre /2022 11:29

Salernes – Les gorges de Plérimont 595-2 – jeudi 6 octobre 2022

Thierry a donné rendez-vous aux G2 entre Villecroze et Aups pour une randonnée de niveau moyen * qui sera en définitive de 10.2 kms et 252 m. de dénivelé (chiffres donnés en fin de balade par notre animateur).

« L’itinéraire très surprenant et fabuleux sur sentiers en sous-bois nous permettra de découvrir la source, la chapelle et les grottes de Saint Barthélémy en parcourant le vallon de PLERIMOND qui se resserre entre de hauts escarpements. Certains découvriront avec stupeur et étonnement un passage escarpé dans des ressauts rocheux conduisant à une concavité, « Le Trou du Loup « où, au fond, un petit orifice permet de se glisser dans un boyau en spirale. La seule difficulté est une descente d’environ 500 m très pentue, descente qu’il faudra remonter cet après-midi. »

Tous les randonneurs, même ceux bloqués par les embouteillages ont bien trouvé le lieu de départ dont le parking a été légèrement modifié. Nous sommes 27. La température est déjà bien douce.

C’est en longeant prudemment la route bien fréquentée que nous nous élançons avant de la traverser sous contrôle de Thierry et de Michel F. notre serre-file du jour.

Ce sont sur des chemins plats et agréables que nous cheminons, puis après que Thierry ait rappelé les consignes de sécurité nous longeons de nouveau la route avant de poursuivre sur des chemins en sous-bois.

Nouveau comptage du groupe.

La température monte rapidement. Un arrêt effeuillage s'impose.

Nous devons traverser un secteur ravagé par un incendie avant de nous arrêter pour la pause banane.

Et voilà que nous arrivons à la descente annoncée, abordée avec prudence en file indienne. La pente est rude et caillouteuse jonchée par endroits d’aiguilles de pins ce qui la rend glissante. Chacun avance à sa vitesse et veille où il pose ses pieds d'où pas de photos.

Une fois arrivés en bas nous nous dirigeons vers le site de St Barthelemy. Surprise nous découvrons un étang avec de l’eau. La Brague n’est pas à sec.

" Cet étroit vallon a été creusé il y a fort longtemps par les eaux d'un petit torrent qui s'est depuis bien assagi. Il coule à présent tranquillement et accueille dans son lit de belles écrevisses. Une légende est associée à cet étang. A une époque fort lointaine, les nymphes des bois avaient pour habitude de se baigner dans les eaux de la source du Vallon de Saint Barthélemy. Pour en interdire l'accès aux mortels, les dieux remodelèrent les rochers alentours en forme de hautes falaises. Un jour, des chevaliers parvinrent sur les bords de l'étang, effrayant sans le vouloir les nymphes qui disparurent. Les chevaliers en conçurent alors un profond désarroi. Pris de pitié pour ces malheureux humains, les dieux les changèrent en peupliers. C'est depuis ce jour que ces arbres grandissent sur les berges de l'étang.Le vallon de St Bathélemy est aujourd'hui un Espace Naturel Sensible et protégé. La légende veut que ce soit le sang de St Barthélemy, écorché vif, qui tache les cailloux de la Brague. Ces taches caractéristiques sont en fait dues à une minuscule algue rouge, Hildenbrandia rivularis, l'une des rares algues rouges d'eau douce.». (Pour info la blogueuse ayant déjà rédigé le blog lors de deux éditions précédentes a fait un copier-coller des éléments précédemment transmis par Jean Bo. texte noté en bordeaux)

Nous traversons une passerelle et montons à la chapelle St Barthélémy, datant du XVIème siècle, transformée au XIXème, qui nous invite à regarder par le trou de la serrure ses peintures murales. A l'intérieur les fresques sont de l'artiste Alain Dalmasso. Celle-ci n'est ouverte que le 24 août, jour de pèlerinage pour la pluie. Tous les vœux n’ont pas encore été exaucés cette année.

Une photo de groupe est faite devant celle-ci.

Après une nouvelle traversée nous suivons un sentier le long d'un ruisseau à sec (source tarie), sentier qui nous permet de longer les grottes dont l’accès à certaines est interdit car il y a danger.

"Dans celles-ci on y a retrouvé en 1973 et 1974 des ossements humains portant des stries de silex. Il semble ne faire aucun doute qu’il s’agit là d’un témoignage d’anthropophagie.  Certains os ont été brisés pour en extraire la moelle très appréciée. Doit-on attribuer ce cannibalisme à une pratique religieuse (culte des morts) ou à une période de grande famine ? »

Thierry propose alors à ceux qui le souhaitent d’aller au Trou du Loup tandis que les autres rejoindront tranquillement le lieu de pique-nique en traversant un petit gué.

Le Trou du Loup est un passage creusé dans la roche par l'eau, une sorte de conduit coudé de 3 mètres de long, pas facile à atteindre pour les petites jambes. Après avoir posé sacs à dos et bâtons quelques randonneurs sont passés par ce court mais étroit boyau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La sortie du boyau par Anne Marie

 

Le groupe ayant traversé à son tour le petit gué 

Et voici le passage du gué

s’installe avec les autres pour le pique-nique. Tables et bancs aménagés sur le site sont très appréciés.

 

 

Après une pause suffisamment longue ayant permis à certains de faire la sieste nous faisons demi-tour et nous revoilà à la difficulté du jour forte pente devenant rude montée sous un soleil brûlant.

La dernière montée

Après avoir de nouveau traversé la parcelle calcinée nous bifurquons à gauche et suivons un autre sentier, passant devant ce qui devait être d’anciens enclos de bétail faisant penser à des tholos.

Des arrêts sont nécessaires pour se désaltérer.

Une nouvelle montée et des faux plats nous ramènent à la 1ère partie du parcours emprunté ce matin et au parking. Pour passer une difficulté l'aide de Thierry puis de Gérard est nécessaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est sur la place de Villecroze au Cercle de l’Avenir que nous allons partager le verre de l’amitié.

Merci Thierry pour cette agréable randonnée.

Les photos sont de Claude, Nelli, Marie-Jeanne, Véronique et Rolande et les films de Véronique

La semaine prochaine - Jeudi 13 octobre

G1 -Calanques de Cassis n° 694 par Patrick

G2 - Bargème-le long de l'Artuby n° 585 par Joël

 

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5 octobre 2022 3 05 /10 /octobre /2022 18:54

2022-09-22 : 898-5 Autour de la Bouverie par les gorges du Blavet - G1

Pas de blogueurs sur cette rando. Sur un texte de Joël et Thierry, des photos de Brigitte, Marie Jeanne et Thierry, Véronique a réalisé le montage de ce blog.

 

Neuf randonneurs se sont retrouvés au parking de la Bouverie sur la piste de la Lieutenante.

Visiblement Jean Bo a réuni beaucoup de monde pour sa dernière randonnée comme animateur. Nous ne lui en tiendrons pas rigueur. 

C’est Thierry, l’animateur du jour, qui nous présente une variante des nombreuses randonnées autour de la Bouverie.

D’environ 17 kilomètres et 260 mètres de dénivelé, elle nous mènera d’abord dans les gorges du Blavet et la grotte du Muéron, puis nous rejoindrons le restaurant du Blavet par la forêt de Raphèle ce qui nous évitera de marcher sur le bitume dans la Bouverie. Le retour se fera également par la forêt de Raphèle.

Le temps est couvert mais il fait bon et nous attaquons la piste d’un bon pied.

Il n’y a pas de serre fille vu notre nombre, mais Joël va fermer la marche en raison d’un lacet récalcitrant.

Les gorges se profilent au loin.

C’est une formation géologique qui date d’environ 250 millions d’années.

Nous notons au passage le nouveau fléchage qui est le bienvenu.

A l’entrée des gorges nous nous arrêtons pour profiter d’un beau panorama que personne n’a photographié en raison du ciel trop nuageux, du coup, nous photographions les randonneurs.

La prise en sous-bois reste très agréable.

Rapidement nous approchons de notre but, la grotte du Muéron qui était habitée à l’Age du Bronze il y a 13.000 ans.

Pour y accéder, la montée est caillouteuse et raide. Nous en profitons pour refaire une photo de groupe.

Comme nous en avons le temps, nous en profitons pour aller jusqu’ au gué du Blavet qui malheureusement est bien sec.

Nous revenons sur nos pas vers la Bouverie pour rejoindre la piste du gazoduc aves ses montées et descentes successives.

Nous nous arrêterons au lac des Deux Mains.

Nous y retrouvons Jean Bo et le groupe des G2 pour une photo commune et y faisons la pause banane traditionnelle.

La randonnée se poursuit par une belle piste en direction du parking des G2.

Nous profitons d’un beau soleil bienvenu.

A l’approche du restaurant nous partons à la recherche d’un chemin qui a existé à une époque mais qui visiblement n’existe plus. Il nous permettrait de faire l’économie d’un petit kilomètre sur le bitume.

Finalement nous arrivons au restaurant un peu avant les G2.

Les non marcheurs nous y attendent déjà et c’est avec plaisir que nous nous y retrouvons tous.

Après la cérémonie organisée par Joël et Jean Ma en l’honneur de Jean Bo, rétrospective de sa longue carrière d’animateur, histoire de son nom, remise de cadeaux, le tout avec beaucoup d’émotion et d’humour….

Nous passons aux choses sérieuses, le gigot d’agneau à la broche traditionnel.

C’est vers 15 heures 30 que nous reprenons la marche. Il reste encore neuf kilomètres à parcourir.

Nous nous remettons à chercher ce passage qui n’a été retrouvé ni lors de la reconnaissance ni lors du chemin aller. Une trouée par le lit du blavet nous permettra de gagner un peu de chemin, mais les ronces se feront un malin plaisir à nous griffer.

Les G2 en profiteront pour accélérer le pas et passer devant nous, en vain.

Pour le retour nous emprunterons la piste de la Tranchée puis une piste à sanglier avant de rejoindre celle du gazoduc.

Pour finir les G1 auront parcouru 19,6 kilomètres et 259 mètres de dénivelé dans la bonne humeur.

Cette longue marche post restaurant aura permis de bien digérer les agapes.

 

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1 octobre 2022 6 01 /10 /octobre /2022 11:08

2022-09-29 - 554-3 - La Forêt Royale-G2

 

Nous sommes 23 randonneurs au départ de cette randonnée organisée par Patrick.

Le ciel est assez dégagé, la température est de 16 degrés avec un ressenti plus frais en raison du vent encore présent, même s'il est plus faible que les jours précédents, et de l'altitude (328m sur le parking de Saint Paul en Forêt).

Patrick nous présente la randonnée : "c'est une version modifiée, et inédite, de l'ancienne randonnée de la Forêt Royale. Vous découvrirez les deux lacs de cette belle forêt peuplée de chênes et de charmes, et les bords de l'Endre. C'est une boucle de 13,5 km et de 235 m de dénivelé, sans difficultés particulières pour un G2".

 

 

Il est 9h30 lorsque nous quittons le parking en direction du sud en empruntant une petite portion de route,

 

 

 

avant de nous engager dans la forêt par un petit sentier en descente sur la gauche, étroit et légèrement raviné.

 

 

 

Nous sommes sur le sentier botanique, que nous suivrons sur une bonne partie du parcours. Des panneaux en bois nous renseignent de loin en loin sur la flore locale, mais pas seulement : celui-ci signale un "puits à noria". L'occasion d'un premier arrêt après environ une demi-heure de marche. Patrick fait la lecture pour le groupe : "c'est un nom d'origine arabe désignant un système hydraulique qui élève l'eau en la puisant dans un puits, une nappe ou une rivière. Cette machine, inventée par les grecs entre le IIIème et le IIème siècle av JC est constituée d'un chapelet de godets fixés à une roue dont l'engrenage est entraîné par un cheval ou un mulet. Elle permet l'irrigation des champs par des rigoles et l'alimentation en eau potable via des aqueducs".

 

 

Nous atteignons bientôt le Lac de Rioutard, que nous abordons par le nord-ouest avant d'en faire pratiquement le tour en suivant un sentier étroit qui en longe, souvent en surplomb, les berges.

 

 

 

 

 

Certains passages sont délicats en raison de l'inclinaison du sentier et de la présence de nombreuses racines. 

 

 

Une petite pause de temps à autres pour apprécier l'environnement.

 

 

 

Nous sommes bien dans une forêt de chênes,

 

 

qui ménage néanmoins de magnifiques points de vue sur le lac,

 

 

à apprécier en veillant à ne jamais relâcher son attention.

 

 

Nous approchons de la pointe nord du lac, dont nous avons presque fait le tour.

 

 

 

 

Pause banane traditionnelle. Où l'on voit qu'un Patrick peut en cacher un autre. Le second est notre serre-file du jour.

 

 

Nous quittons le lac et remontons vers le nord par une piste large.

 

 

 

 

Avant de bifurquer sur la gauche pour nous diriger vers le Lac de Méaulx nous pourrons apprécier une belle vue sur les sommets environnants.

 

 

Nous quittons le Vallon de Souliès par une portion de route qui longe de belles villas,

 

 

et se prolonge par une large piste.

 

 

Elle nous mène au Lac de Méaulx, que nous atteindrons après avoir longé les rives de l'Endre, une rivière de 28,5 km de long qui prend sa source à Tourrettes et traverse Saint-Paul en Forêt, avant de se jeter dans l'Argens à la hauteur du Muy.

 

 

 

Nous sommes à l'extrémité est du Lac, à proximité du Barrage du Riou de Méaulx.

 

 

C'est ici, en surplomb du lac, baignant dans le parfum des menthes et le bruissement du vent dans le feuillage des chênes, que nous ferons notre pause pique-nique.

 

 

 

Un moment très agréable, apprécié de tous et agrémenté pour certains d'une courte sieste. Mais il faudra reprendre notre chemin, non sans avoir fait au préalable l'incontournable photo de groupe devant les beaux chênes qui peuplent la Forêt Royale.

 

 

 

La piste est large et en descente.

 

 

Elle nous ramène vers la forêt dont la traversée nous permet d'admirer la flore,

 

 

et notamment les colchiques qui, comme chacun sait, marquent la fin de l'été, et les champignons, chers au coeur de Michel qui identifie ici le lactaire laiteux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un vieux pont, sans doute sur le Gros Vallon,

 

 

et un aperçu typique de la magnifique Forêt Royale,

 

 

avant de longer sur quelques centaines de mètres la route de Draguignan et le cours de l'Endre.

 

 

Un Cercle de Boulouris en modèle réduit : amitié et bonne humeur.

 

 

Retour dans la forêt.

 

 

 et encore un court tronçon de route,

 

 

avant d'atteindre le village, par une petite succession de montées qui nous ramènent au parking,

 

 

et à la terrasse où nous nous réunissons autour d'un pot en l'honneur de Patrick que nous remercions pour cette très agréable randonnée, sans oublier le serre-file homonyme.

 

 

(Les photos sont de Jean Borel, redevenu "simple randonneur" mais toujours photographe actif, et de Claudette et Jacques).

 

La semaine prochaine :

G1 : Joël 693-Gilette-autour du Mont Lion

 

G2 : Thierry 595-2-Gorges de Plérimond - Salernes

 

 

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