Le Mont Vinaigre - 03/12/2015
Le Mont Vinaigre – 3 décembre 2015 - circuit petites jambes
Aujourd’hui ce sont 15 randonneurs qui se retrouvent au col du Testanier pour randonner dans l’Estérel, sans guide, Jean-Louis ayant quelques soucis de santé. Roland et Irma, anciens du cercle, se sont joints à nous.
Jean-Louis ayant remis à Daniel la carte de la rando, il est décidé collégialement de la faire comme proposée quelques- uns connaissant le chemin. Nous sommes à 312 mètres d’altitude, le temps est doux 12° mais malheureusement la grisaille va nous accompagner toute la journée.
Daniel pour commencer prend la tête du groupe. Nous longeons la route conduisant à la maison forestière du Malpey par le GR 49,
chemin étroit passant au milieu de magnifiques eucalyptus au tronc argenté,
La vue est magnifique d'une part sur le sommet et à l'entour.
Au croisement nous empruntons le GR51 qui doit nous mener au Mont Vinaigre, point culminant de l’Estérel et de la randonnée .
Après l'arrêt effeuillage, douceur oblige, nous continuons notre progression.
En contre-bas, nous apercevons le lac de l'Avellan.
et au loin les sommets : sont-ils saupoudrés de neige ou est-ce le reflet du soleil?
Il est l'heure de faire la pause banane : arrêt sur la route traversée par le GR,
où une 1ère photo de groupe est faite.
Nous nous remettons en route.
Le paysage est toujours grandiose
A la 2è traversée de route, Claude et Jacqueline abandonnent provisoirement le groupe pour continuer l'ascension par la route, la montée ayant été un peu rude.
Après être passés devant l'antenne,
nous les rejoignons pour monter au belvédère. Certains voudraient éviter la montée mais itinéraire obligatoire pour suivre le GR comme prévu,
tandis que d'autres se dirigent pour commencer vers la tour de guet.
Didier et Jacky se risquent même à faire un peu d'escalade.
Au sommet
nous avons une vue magnifique à 360° sur la baie de Cannes,
et les montagnes du Mercantour perdues au loin dans la grisaille, dont les sommets sont bien saupoudrés de blanc.
Les photos de groupe sont faites depuis la plateforme
Le chemin menant à la maison forestière de la Duchesse, où nous avons prévu d'aller déjeuner est quelque peu problèmatique : étroit, raviné, rochers, pierres qui roulent, pierriers instables...
La maison forestière paraît bien lointaine à certains, aussi Michel prend le temps d'étudier les pierres, et essaie même de les casser en vain .
et Roland qui l'ont aidée et menée à bon port.
Où est passée la bonne piste annoncée, absente pendant près de la moitié de la randonnée?
Après près d'une heure de descente périlleuse nous voilà enfin à la maison forestière de la Duchesse, qui absente n'a pu nous servir l'apéritif. Marinette et Dominique l'ont remplacée en offrant vin à l'orange et saucisson.
L'habitude étant prise, vin rouge et rosé sont offerts par les uns et les autres pour faire descendre sandwichs ou salades, à moins d'avoir oublié son pique-nique. N'est-ce pas Michel ? qui a remercié Claude, prévoyant qui avait 2 sandwichs.
La piste des Cols nous conduit tout d’abord à l’Aire de l’Olivier, où se trouve une stèle en hommage à un l'Inspecteur des Eaux et Forêts AUGUSTE MUTERSE (1851-1922)
Un petit quart d'heure et nous revoilà aux voitures. La balade était magnifique. A refaire mais ne pas oublier de commander le soleil afin que le paysage resplendisse de toutes ses couleurs.
Un jeudi suit un autre et nous revoilà aux 3 chênes pour partager le verre de l’amitié.
Les photos sont de Claude et Rolande rédactrice du blog.
Quelques photos supplémentaires de paysages.
ROQUEBRUNE S/ARGENS - LA FLUTE 26/11/2015
Roquebrune/Argens – Circuit autour de La Flûte
Aujourd’hui Jean Ma. dirige 28 randonneurs pour une balade autour du sommet de la Flûte.
Le temps ce matin est un peu frisquet avec ses 4 degrés.
Le briefing précédant le départ sera donc court : "C’est une petite randonnée de 14 km avec 350 m de dénivelée.
Nous tournerons autour du sommet de la Flûte, sans l’escalader, le chemin étant assez raide et le sommet dans la forêt ne permettant pas de vue panoramique.
Cette randonnée a été faite en 2013, pendant la floraison des mimosas"
Mais aujourd’hui nous sommes quelques mois en avance et nous ne profiterons donc pas de la fabuleuse explosion florale jaune citron !!!
Tant pis, résignés nous sommes …et nous partons d’un bon pas sur un chemin tout d’abord goudronné (le chemin ne s’appelle-t-il pas chemin neuf ?) puis terreux. Jack et Joël ferons office de serre file.
Il est 9h20 et une première pause nous allège d’une bonne couche de vêtement, le soleil étant maintenant de la partie.
Sous le ciel bleu, nous observons une première vue sur le sommet de la Flûte.
Il nous faudra prendre encore un peu de hauteur, sur cette piste confortable, avant de faire la pause banane et les premières photos de groupe.
Nous sommes au plus près des flancs boisés de la Flûte; Le sommet n'est pas si impressionnant qu'annoncé et quelques-unes, quelques-uns l’auraient bien monté....
Etant sur la piste Vernet, un tronçon du GR51, dite aussi ici piste du Mimosa, Jean Ma. nous délivre quelques minutes de culture, au pied d'un mimosa dans quelques temps en fleurs :
« En plein hiver, collines et jardins de la région exhalent un parfum envoûtant. Depuis la fin du 19ème siècle, le soleil d’hiver a trouvé son symbole avec le Mimosa, plante exotique originaire d’Australie. Le mimosa est en fait un acacia.
Les arbres ont un développement rapide et peuvent atteindre des hauteurs de 12 à 20 m.
Les fleurs sont des glomérules jaune citron et les fruits sont des gousses pendantes….
Très vite les parfumeurs de Grasse s’emparent de cette plante pour mêler ses fragrances à leurs compositions. Les clients de passage s’arrachent les bouquets aux étals des fleuristes. Mais une fois la fleur coupée, le mimosa a une vie trop courte pour espérer une commercialisation rentable. Sauf à utiliser le forçage, à savoir le traitement des bouquets en grains dans une atmosphère humide (90%) et chaude (25°).
Le nombre de producteurs de mimosa est d’environ 100 pour les départements 06 et 83. Pendant la période de l’âge d’or, c’était le nombre de la seule ville de la Napoule…. »
Avant de repartir, Jean Ma. demande une nouvelle photo du groupe, moins vêtu. Ce qui est fait immédiatement.
Puis nous reprenons la piste agréable qui longe la forêt de Brodescure. Au carrefour, Jean Ma. en bon éclaireur prudent va tester avec son GPS la bonne direction.
Nous poursuivons notre gentille grimpette et nous découvrons en contre-bas un petit lac.
Puis nous atteignons la piste des Clapiers. Nous sommes déjà au point le plus sud de notre promenade et le carrefour bien dégagé nous offre des panoramas magnifiques, sous une très belle lumière : d'un côté, la baie de Saint Raphael et, de l'autre côté, le Mercantour et ses premières neiges tout au fond derrière l’Esterel.
La piste descend alors vers les Nicoles et sa prairie dédiée aux pique-niques des randonneurs du Cercle. C’est ainsi que nos anciens suivent la croissance d’un figuier de Barbarie : très beau sujet en 2010, 2013, le voici dégénéré et colonisé par un arbre envahissant.
Le parterre de soucis est bien fleuri.
Il est 11h30, juste l’heure de l’apéro : Annette et Guy sont de retour de Lorraine et Guy nous a préparé son délicieux punch à la mirabelle . La famille doit avoir une passion œnologique car Jean Ma. nous fait aussi découvrir un Bourgueil très agréable. Peut-on enfin citer le Bordeaux de Josette et le pousse café de Daniel sans altérer le caractère sportif des randonnées du club ?
Après le repas, c’est bien le soleil qui pousse à la sieste.
Jean Ma. sonne les 5 minutes avant la levée du camp. Après une mini grimpette le long de collines boisées, nous découvrons à nouveau la baie de Saint Raphaël ensoleillée, avec une mer bleue et calme…
Puis ce ne sera plus que descente.
Après une dernière vue sur la Flûte, par son versant Est, nous longeons le domaine des Planes et ses vignobles, puis le golf de Roquebrune.
Le passage du gué est à peine remarqué, compte tenu du faible niveau d’eau du ruisseau.
A la Vernède le gîte abrite toujours des ânes, mais cette année il y en a trois.
Dernière vue sur les vignes et les oliviers avant d’arriver aux voitures et de redécouvrir le rocher de Roquebrune.
Nous nous quitterons après un pot sur la place de Roquebrune.
Merci Jean Ma. pour cette sortie amicale et zen, illustrée par les photos de Claude C., Gilbert et Jean Marie.
La semaine prochaine :
Jeudi 03/12 à 8H00 : Salernes-Le Tour du Babadié. L : 16 Km 1. Dh : 295m. Moyen médio. Jean B.
Départ de la rando : Salernes (83) PARKING Jean Moulin.
Coût du trajet A.R. : 32 €
Jusqu'au Blavet en passant par la forêt Raphèle - 26/11/2015
Jusqu'au Blavet en passant par la Forêt Raphèle - 26 Novembre 2015
17 randonneurs se sont donnés rendez-vous pour cette randonnée des petites jambes, conduite par Camille et dont le départ se situe à La Bouverie.
Nous accueillons Bruno qui marche habituellement avec les promeneurs ou les marcheurs intermédiaires du lundi.
Il fait un peu frais mais le soleil resplendit.
Nous nous engageons sur la piste parallèle à La Tranchée d'où nous pouvons entre-apercevoir le pic de La Gardiette et à sa base le centre des ordures de Fréjus-St Raphael, et en zoomant les gorges du Blavet où la pause repas est prévue.
La piste est large et plate, si bien que certains pleins d'ardeur prennent vitesse et distance. Ils sont rappelés à l'ordre car Camille a décidé de bifurquer à gauche pour rejoindre un 1er étang.
Nous y faisons une brève pause banane avant de repartir par un petit chemin jusqu'à la piste du gazoduc,
piste que nous abandonnons en arrivant au domaine de La Lieutenante.
Nous continuons par la piste des Ladanifères, fleurs que nous ne pouvons observer en cette saison, mais d'autres plantes et arbustes se laissent admirer à notre passage.
Quelques flaques et portions boueuses sont évitées,
avant d'atteindre les collines de cendre,
à proximité desquelles se trouve un sentier emprunté au printemps lors de randonnées proposées par Camille au moment de la floraison des cystes.
Après avoir traversé le torrent Raphael,
nous nous dirigeons vers le pont du Blavet,
point de destination de la matinée, où après avoir observé les gorges,
nous nous installons pour le pique-nique, la plupart au soleil pour profiter de cette exceptionnelle chaleur automnale.
Macvin du Jura proposé aujourd’hui pour l’apéritif, inconnu d’un grand nombre et apprécié par tous, puis vin rosé, rouge, petits fromages de chèvre et douceurs diverses complètent le pique-nique de chacun.
Pendant que les habitués jouent à la belote, Bruno sieste tout en lisant le journal.
13h45. Il est temps de repartir après avoir fait 2 photos de groupe sur le pont. La blogueuse et photographe se trouve ainsi sur une photo prise par Marie.
Après avoir tout d'abord repris en sens inverse la piste du matin,
nous empruntons la piste Raphèle, plus étroite, parfois boueuse ou ravinée, où se succèdent montées, descentes et chemin plat.
Certains se doivent d'effectuer des figures d'équilibre ou pas de danse pour traverser gué et ruisseau.
Pas de nouvelle montée pour atteindre le 2è étang, cerné de magnifiques herbes.
Marinette n’en ayant pas assez, Camille décide d’allonger la rando.
En cours de chemin se trouve un arbre déraciné dont les cônes argentés pourraient faire de belles décorations de Noël,
et voilà que tout à coup nous découvrons un panneau insolite sur un chemin non carrossable. Ne faudrait-il pas déranger les sangliers ou les chevreuils ?
Sur la piste des Laricios, nous passons devant un 3è étang.
Camille hésite, prolonge-t-on encore ou non ? Finalement nous regagnons nos voitures après avoir marché un peu plus de 12 kms.
C’est aux 3 chênes que nous nous retrouvons pour partager le verre de l’amitié auprès d’un agréable feu de cheminée.
Merci encore Camille pour cette agréable balade.
Les photos (Claude n’étant pas là) et le blog sont de Rolande
Col de Bellebarbe-Suvières- le 19 novembre 2015
Même pas peur- Hommage aux victimes du 13 Novembre
Col de BELLEBARBE-SUVIERES
21 randonneurs du Cercle de Boulouris se sont joints à Jean-Louis pour cette rando de 17 km et 650 m de denivelée.
Le soleil n'est encore très généreux mais tout devrait s'arranger dans la journée.
Si vous voulez voir la présentation de la randonnée par Jean-Louis, cliquer sur ce lien :
Petite photo-surprise, cherchez l'erreur? Non, Il n'y en pas, Jean Bo a pris des bâtons !!! Tout simplement, il expliquera qu'aujourd'hui, il n'a pas de carte ni de boussole à tenir et donc les mains libres pour utiliser ces accessoires dont il préconise l'utilisation.
C'est parti sur cette grande piste qui mène à l'ex lac de l'Ecureuil.
Petit arrêt au cairn dédié à Bruno G, précédent responsable des randonnées, décédé en 2011. Jean Bo rappelle tout le travail qu'il a effectué en ouvrant des circuits que Nous utilisons encore comme celui d'aujourd'hui, avec des descriptifs extrêmement bien renseignés.
Traversée du 1 er gué, particuliérement sec.
Ppourtant il ya un peu d'eau dans la rivière comme l'atteste la cascade.

Nous sommes maintenant au cœur du Mal Infernet mais le soleil n' est pas encore assez haut pour bien colorer les rochers.
C'est au milieu de cette voie que nous ferons la photo de groupe sous ce rocher en forme d'oreilles de lapin, certaines mauvaises langues diront de cornes, bien illustré par des photos de Xavier avec sa propre épouse ...
Nouveau gué avec un peu d'eau et nous arrivons à l'ex lac de l'écureuil maintenant bien vide.
Là, petite hésitation de Jean-Louis pour retrouver le ravin des Trois Termes et Jean-Marie va entrainer le groupe dans une mauvaise direction qui conduira à un retour en arrière pour découvrir que le sentier était juste là, devant nous, il ne fallait pas descendre au bord du ruisseau. Mea culpa!
Le sentier est déjà très raviné mais comme la pente est faible le cheminement est facile ... enfin, en théorie.
Maintenant, on voit notre objectif, les Suvières, en se rapprochant un peu, nous aurons une belle vue sur l'ensemble Suvières-Marsaou.

Ah! le zoom, ça fait des miracles! Après la pause "banane", nous abordons l'accès à la petite retenue collinaires mais le chemin est devenu un vrai pierrier depuis les dernières pluies.
Le petit lac n' est pas trop plein mais le franchissement des rochers est un peu sportif. Jean-Marie suivi des derniers marcheurs contournera tranquillement le lac par la gauche.
Maintenant nous rentrons dans le "dur". Le sentier très étroit monte fortement et c' est en fait le lit d'un torrent, à sec heureusement, mais dans quel état! C'est l'horreur, on passe parfois au fond, parfois sur les bords. Il faut aussi de temps en temps complètement contourner des rochers bloquant la passage; par endroit, ça glisse dans la glaise. Les photographes en ont même oublié de sortir leurs appareils.
Et quel soulagement en arrivant à la maison forestière des Trois Termes!
Quel paysage !!!
Le cheval rencontré par Le groupe de Camille il ya deux semaines n'est pas là mais par contre le kangourou est visible.Pour certains, c'était une légende, on en parlait mais onne le voyait jamais. Mais oui, il est bien là accompagné par un volatile se prenant pour une oie du Capitole.
Petit topo de Jean-Louis sur l'ex lac de l'Ecureil et les Trois Termes.
Nous n'allons pas grimper jusqu'aux Suvières mais les contourner par le Sud-sur un sentier faciles dégageant de temps en temps de belles perspectives.
Il est 12 h 30 quand nous arrivons à La Baisse Violette, point extrême de la rando d'aujourd'hui. C' est la que nous allons nous installer pour le pique-nique, au soleil, c' est super. Il ya même du Beaujolais nouveau! Banane ou framboise?
En fin de repas, deux gros nuages noirs nous incitent à reprendre la route.
Grande descente facile, puis changement brutal de direction pour plonger dans le sous-bois afin de rejoindre le lac de la prison où doit se trouver le groupe des "Petites Jambes".
Mais, plus personne au bord du lac, par contre toujours aussi joli avec ses nénuphars.
Mais qui y-a-t'il là-bas, un sanglier mort? C'est assez loin, vers l'autre rive. Une reconnaissance "hardie" confirmée par le zoom transformera le sanglier en rocher comme La Femme de Loth ...
Du batiment, à l'origine un "camp de jeunesse" du régime de Vichy, utilisé par les Allemands qui surveillaient les Français fabriquant du charbon de bois, avant d'être envoyés au STO, il ne reste qu'une ruine.
Nous franchissons le gué pour rejoindre la Grosse Vache, puis par des petits sentiers, successivement la Petite Vache, le Col du Perthus puis le col du Baladou.
Là, il ne reste plus qu'un kilomètre et demi pour rejoindre nos voitures.
Toute cette partie fut avalée à une forte allure, sans même un arrêt au col Aubert où tout le groupe va défiler devant le fameux cairn de plus en plus important.
Fin de la rando, rendez-vous au café à Agay où nous allons retrouver le groupe des "Petites Jambes".
Merci Jean-Louis, l'Estérel malgré ses mauvais chemins est toujours extraordinaire.
Les photos étaient de Claude, Jean-Marie, Michel de. et Xavier, merci à eux.
La semaine Prochaine Jeudi 26/11 à 8H00:. Roquebrune / Argens (83) La Flûte L: 14Km2. DH: 450m. M. Medio. Jean Ma
Sortant de Roquebrune, à la coopérative vinicole, direction Saint-Aigulf (D7), quelques centaines de mètres, après la station totale, le camping "Le Vadim" et une parcelle de vigne, prendre le chemin sur la droite le long d'une grande haie de cyprès. Se garer au bout du chemin.
Coût AR: 13 €
Lac de la Prison - 19 Novembre 2015 - circuit petites jambes
Lac de la Prison - 19 Novembre 2015
Aujourd'hui ce sont 19 randonneurs et randonneuses qui se sont donnés rendez-vous à la barrière du parking de Belle-Barbe pour se rendre, conduits par Camille, au lac de la Prison.
Le groupe s'élance sur la piste du Mistral,
mais la quitte rapidement pour s'engager sur le chemin conduisant au Col Aubert, à la queue leu-leu, avec Jacky et Daniel, habituels serre-files.
Le soleil joue à cache-cache, mais la température est douce.
Petite halte au lac des nénuphars : effeuillage pour certains et pause banane. "Déjà dirent certains", mais il est vrai nous sommes partis tard.
Avant d'atteindre le Col Aubert
nous passons devant une ancienne carrière,
Nous continuons à progresser.
Cà y est, le col est là.
Nous empruntons alors le GR51 jusqu'au col Baladou,
où Camille nous présente tour à tour tous les sommets face à nous, au Sud Est. Tout le monde après rappel de notre guide est attentif.
Sur la piste nous conduisant à la Baisse de la Petite Vache un magnifique houx s'offre à nous. Camille dit alors "Rolande photo!"
Tous ceux qui ont un appareil alors s'exécutent.
Avant de quitter la large piste, Camille nous fait un nouveau topo sur les sommets côté nord.
En cours de descente, faisant surtout ce qu'il ne faut pas faire, nous nous arrêtons sur un pierrier pour apercevoir en contre-bas le pont des Cantines que nous devrons rejoindre l'après-midi.
Non loin du lac de la Prison, nous passons devant les reste du poste de garde des Allemands, qui surveillaient les Français fabriquant du charbon de bois, avant d'être envoyer au STO.
La végétation automnale s'est parée de magnifiques couleurs.
Il est temps de s'installer pour le pique-nique, bien arrosé de rouge et rosé. Les effluves d'un reblochon arrivant directement de Haute-Savoie aura droit à quelques remarques, mais sera néanmoins vite avalé. Des douceurs diverses seront offertes pour terminer le repas.
Pas de belote aujourd'hui. Quelques repérages sur la carte tandis que certains patientent.
Il est 13h30, et nous voilà repartis.
Après être repassés devant la maison de garde, nous suivons ce qui fut une large et belle piste,
en évitant le chemin le long du Gabre du Gourin, bien dégradé, pour rejoindre le pont des Cantines, où nous faisons la photo de groupe, tous alignés sur le muret.
Suite aux précipations du mois dernier, le chemin menant au Pont du Perthus est bien endommagé, l'eau étant montée du ravin de plus de 2 mètres.
Au vu du chemin nous comprenons pourquoi une voiture du service des eaux a dû faire demi-tour.
Cet après-midi le soleil illumine les rochers. Quelle splendeur!
Petite halte au pont, avant de remonter au Mistral et enfin regagner le parking.
C'est à Agay, que nous nous retrouvons pour le verre de l'amitié, notre QG habituel du Dramont étant fermé.
Nous sommes rejoints un peu plus tard par les randonneurs du 1er groupe.
Merci Camille pour cette agréable balade.
Les photos sont de Claude (certains auront noté qu'il est resté à l'heure d'été) et de Rolande.
BONSON - GILLETTE - 12 Novembre 2015
BONSON - GILETTE - 12 Novembre 2015
Aujourd’hui deux circuits, mais une seule « blogueuse » qui va faire de son mieux.
Le groupe « grandes jambes » conduit par Jean Bo composé de 10 randonneurs et randonneuses partis du Pont Charles Albert, rejoint à BONSON,
Joël est parti chercher la clef de l’église, monument historique à visiter, mais pas de clef.
Jean nous explique que "l’église Saint Benoît date du 16è siècle, qu’elle est classée au titre des monuments historiques et qu’à l’intérieur il y a 3 retables : celui de St Benoît attribué à Jacques DURANDI, celui de St Jean Baptiste d’Antoine BREA et celui de St Antoine".
Faute de ne pouvoir contempler les retables, tableaux et statues, Jean nous montre les photos prises pour le blog lors de la même rando en 2006.
La photo de groupe est faite devant l’église avant que les grands marcheurs ne partent, suivis par les autres, après une brève pause banane.
Les escaliers font place à des montées.
Nous arrivons alors à la Chapelle St Hospice,
point culminant de la randonnée alors que les grands marcheurs s’en éloignent, en direction de GILETTE et de son château. Nous en faisons le tour pour admirer le paysage grandiose.
A l'intérieur de la chapelle, la statue du saint sculptée par GIACOLI se cache dans une niche, et est non visible depuis la grille d'entrée fermée.
De loin nous apercevons alors l’autre groupe auprès de chevaux.
Après être descendus jusqu’au col de Rostan (alt.625m), petite erreur de parcours, demi-tour et nous voilà sur le bon sentier, tout d’abord en balcon, puis plus ou moins pentu.
Arrivés à la route Joël dira : « il ne reste plus que 720m jusqu’au restaurant. »
De loin nous pouvons apercevoir les ruines du château
Nous sommes accueillis par des aboiements et par un St Bernard attendant des caresses et qui nous gratifie de « léchouilles ».
La traversée du village se fait par des ruelles encore avec des escaliers. Au passage nous visitons l’église du 17ème siècle " Notre Dame de l’Assomption et St Pierre" et pouvons admirer une façade de maison ornée de guirlandes, qui gagnerait à être restaurée.
Certains se rafraîchissent avant de descendre au restaurant (eh oui encore des marches), par des escaliers de chaque côté de ce magnifique porche enjambant la route.
Nous attendons les grands marcheurs montés au château
en compagnie de Nicole, Jean et Dominique venus nous rejoindre pour le déjeuner.
Au menu daube de sanglier et raviolis maison ou papillote de saumon et riz aux champignons et mousse au chocolat, mais en attendant le service, certains, comme Camille font de la lecture au dos de leurs assiettes, tandis que d'autres patientent en devisant.
Quant à Jacky, il observe la photo de groupe de 2006. Qui était donc là?
Durant le repas 2 sangliers nous observent, l’un semblant sourire et l’autre plus menaçant.
Au dessert pas de mousse au chocolat mais des fruits pour Jean.
A l’issue du repas les grands marcheurs abandonnent les « petits » et amorcent la longue descente (3.5 km) qui les conduira jusqu’au pont où sont stationnées leurs voitures. Quant à Annie elle nous fausse compagnie et redescend en voiture.
Seuls 6 des 12 petits marcheurs ont alors le courage de monter au château (il est vrai, les autres le connaissent déjà).
Encore des marches et toujours des marches à monter comptées par Rolande (168) qu’il va falloir redescendre. Dur, dur après le repas, mais récompense au sommet : la vue qui s’offre à nous sur l'Estéron et les montagnes.
En cours de montée nous voyons la statue de l’Amitié avec 3 magnifiques aigles.
Après avoir rejoint le reste du groupe, nous devons refaire le chemin emprunté ce matin : escaliers encore, montées et descentes.
Quelques haltes sont nécessaires.
Mais le retour se fait beaucoup mieux que ce que pensaient Camille et certains. Nous surplombons la route et nous ne sommes plus loin du but.
Joël dit alors quelque chose comme cela :
« une rando bien menée est à moitié facilitée ».
Merci Jean et Joël pour cette belle balade.
Les photos sont de Michel et Rolande. Celles de Jean à cause d' un souci technique non pu être insérées.
Quelques photos en supplément sur la flore observée.
Autour des Grues-Petites Jambes- 5 novembre 2015
Autour des Grues-"Petites jambes"
Col Notre Dame, il est 9 h 45, toutes les voitures du groupe des "Petites Jambes" sont arrivées. 22 marcheuses et marcheurs se sont rassemblés autour de Camille qui nous présente le programme de la journée.
Beau temps, le brouillard de ce matin a pratiquement disparu, il ne reste que quelques bancs dans les vallons.
Garde-barrière ou bien serre-file comptant ses troupes ? Nous choisirons la 2ème hypothèse.
Nous sommes maintenant dans les Alpes-Maritimes sur la grande piste qui va nous conduire au col du Trayas. 1er arrêt pour un briefing d'orientation.
Le contre jour donne à la mer une couleur bizarre.
Puis il sera temps de manger la banane du matin.
Aperçu sur la statue de la Vierge Noire de Théoule, le petit port de Miramar, les sommets du Mercantour, les iles de Ste.Marguerite et de St.Honorat.
Le col du Trayas dépassé, nous rejoignons le Col de la Cadière par une grande piste facile.
Là nous nous engageons sur la piste des Œufs de bouc et déjà se dessine le mont Pelet au pied duquel nous devons pique-niquer.
Petit arrêt avant la dernière montée.
Arrivés sur le plat, photo de groupe devant le merveilleux paysage de la baie de Cannes.
Nous sommes passés par là de nombreuses fois mais c'est toujours le ravissement des yeux.
Arrivés au bas du Mont Pelet, cachés derrière le trois citernes, nous nous installons sur les rochers pour prendre notre déjeuner, arrosé comme de coutume de rouge et de rosé.
Les joueurs de carte s'installent pendant que ces deux-là sont allés faire la sieste sur les aiguilles de pin.
A 13 h 45, Camille donne le signal du départ pour les Œufs de bouc, sujets de nombreuses spéculations.
Les voici les fameux œufs, ensemble de rochers plus ou moins arrondis : grosse déception et un seul des photographes présents daignera sortir son APN.
Par contre ils vont se régaler au col des Trois Termes autour d'un très gentil (et très gourmand) cheval qui sera bien gâté, en particulier par Claude qui lui offrira une barre énergétique.
Il ne reste plus que "l'autoroute" comme Camille qualifiera la route menant des Trois Termes au col Notre Dame
A mi parcours, au col de la Cadière, petit arrêt, pour calmer les ardeurs de certains randonneurs qui ont dépassé Camille : quels affreux !
Voici nos voitures et rendez-vous est pris au bar-tabac du Dramont pour le verre de l'amitié. Mais il s'avérera fermé comme ses deux voisins. Dommage.
Merci Camille pour cette belle rando.
Merci pour les photos de Claude L, Jean Be, Jean-Marie.
Le Bar sur Loup - Plateau de Cavillore - 05/11/2015
LE BAR SUR LOUP – PLATEAU DE CAVILLORE
Christian conduit cette randonnée qui va, sur un peu plus de 14 km et 872 m de dénivelée totale nous mener, dans un premier temps de Le Bar sur Loup à Gourdon puis, dans un second temps de Gourdon au plateau de Cavillore.
Nous sommes 19 randonneurs au départ, sous un soleil matinal et un ciel bleu. Les photos de groupe sont prises l'après midi et n'illustrent pas le temps clément.
Passé la chapelle Saint Claude, le chemin commence par monter assez fortement en sous-bois.
Nous quittons rapidement la petite peau revêtue le matin pour nous protéger de la fraicheur.
Nous progressons ensuite sur un chemin plus large, à flanc de montagne et nous découvrons de beaux panoramas sur les falaises calcaires ou les gorges.
En souterrain, la conduite d’amenée d’eau à Le Bar sur Loup.
Franchir la petite passerelle du vallon de Gourdon amuse certains.
Il faut dire aussi que nous continuons notre route sur un faux plat fort agréable, jusqu’à rencontrer le chemin du Paradis. Mais cela ne dure pas et c’est sur un sentier caillouteux que nous poursuivons la montée.
Pause banane le long de l'aqueduc du Foulon : en fait l’ouvrage en pierre a été remplacé par une conduite en acier, apparente et menant l'eau à Grasse, ainsi que nous le prècise Christian.
Notre pain blanc étant mangé, nous attaquons toute une série de lacets pour nous élever vers le village perché de Gourdon.
Heureusement les panoramas sont grandioses et de nombreux parapentistes nous offrent une parade aérienne distrayante.
Nous atteignons Gourdon …
Pallabre en attendant la chute des feuilles du Kaki ???
Vue sur l’objectif de la deuxième partie de la randonnée : la montée n’est pas encore terminée !!!
Certains préfèrent se tourner vers notre nouvelle destination, pendant que les plus nostalgiques se délectent encore de Gourdon qui s’éloigne bien vite.
Dernière pause au soleil puis la météo se gâte rapidement, bouchant l’horizon.
Encore quelques lacets et nous voilà arrivés sur le plateau de Cavillore, parfois embrumé dans les nuages.
Mais cela ne nous empêche pas de déjeuner tranquillement, à côté d’un aven.
Nous redescendons par un chemin très rocailleux en lacets après avoir été visité (les mauvaises langues ont dit par erreur) la zone de départ des parapentes.
Visite de la chapelle Saint Vincent :
A l’intérieur nous pouvons encore observer des restes de fresques non encore altérées.
Après une visite rapide de Gourdon et une tentative de « pot de l’amitié » avortée par des taverniers inhospitaliers, nous reprenons le chemin de retour à nos voitures, identique à celui emprunté le matin pour la montée.
Merci à Christain pour cette randonnée illustrée par les photos de André et Claude C.
La semaine prochaine :
Jeudi 12/11 à 7H00 : RANDO-RESTO Gilette (06).
1er groupe : L:12 Km 4. Dh:543m. M médio. J Borel
2è groupe : L:8Km. Dh :440m. M médio. J. Lefeuvre
Départ de la rando : PARKING du Pont Charles Albert-Rive droite du Var. Coût du trajet AR : 56€
Cantine du Porfait-29/10/2015
Cantine du Porfait- "Petites jambes"
Au fait il paraît qu'il ne faut plus parler du groupe des "Petites Jambes", ce serait péjoratif !!! Allons, allons, soyons plutôt fiers de nos petites jambes qui nous permettent encore de randonner.
Aujourd'hui Camille a rassemblé 24 randonneurs sur un parking à l'est de la Louve.
Encore un gros effectif, la semaine dernière nous étions 26. La montagne de Marola n'a pas attiré les foules.
Alternance de soleil et de nuages après les fortes pluies de la veille. La météo nous annonce du beau temps pour cet après-midi.
Petit topo de Camille et en route avec nos serre-file habituels.
Comme souvent pendant les vacances scolaires Manon nous accompagne, c'est une fidèle bien intégrée dans le groupe. La benjamine et le doyen.
Après le col des Sacs nous sommes doublés par des cyclistes que nous applaudirons chaleureusement. Ce sera un peu le fil rouge de la journée, il en sort de partout.
Très beaux rochers sur la gauche de la piste alors que sur notre droite se dresse le Bonnet du Capelan.
La cadence est assez cool sur une montée facile, Jean Bo dirait un faux plat montant. Ceci nous laisse le temps d'admirer le paysage.
En fait nous aurons en tout une dénivelée de 250 m.
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I Il y a une battue dans le secteur et il semble bien qu'un chien se soit égaré. Les chasseurs semblent très décontractés et nous n'avons pas eu droit aux remarques désagréables comme dans une rando récente vers Collobrières.
Pause banane au bord du chemin, bel alignement !
Puis nous reprenons notre progression, toujours en légère montée jusqu'au Carrefour de la Roche Noire où nous faisons une petite halte devant un superbe arbousier couvert de fleurs mais plus un seul fruit, trop faciles à cueillir.
Belles couleurs automnales avec les sumacs rouges.
Nous poursuivons sur la piste du Porfait en contournant le grand Porfait qui culmine à 381 m, excusez du peu, nous ne sommes que des petites jambes.
Il est 11 h 50 quand nous arrivons au lieu dit "Cantine du Porfait ", vaste esplanade avec deux bâtiments bien conservés.
C'est là que nous allons pique-niquer, bien installés sur les murets d'un quadrilatère bétonné qui devait être une aire de tri pour la mine qui existait dans le secteur. Mine de quoi ?
Camille a prévu deux heures d'arrêt afin que les beloteurs
puissent se livrer à leur loisir favori pendant que les autres tournent en rond ou se détendent comme ces quatre là sous ce magnifique chêne.
Bizarre, aujourd'hui, pas de dormeur ?
Le vestige du tronc d'un cèdre brûlé en 2003 attire notre attention. Il avait 82 ans. Ce n'était pas un arbre autochtone, il avait peut-être été planté par les mineurs.
C'est d'ici que part la route des Cols. Une borne indique Le Trayas à 24,8 km et Saint Raphaël à 11,8 km.
Pour passer le temps un petit groupe part visiter la Maison Forestière du Malpey, un peu plus haut, sur la route du Mt.Vinaigre.
Il semble tout près le plus haut point de l'Esterel !
Avec un petit coup de zoom c'est encore mieux. Quant à la Maison Forestière, les travaux de réhabilitation n'ont toujours pas commencé.
Les beloteurs ont terminé leur partie, photo de groupe et nous repartons par le même chemin.
La descente est facile même si par endroit la piste a été un peu détériorée par la pluie.
Camille nous donne quelques explications sur des points caractéristiques : Le Rastel, le sémaphore du Dramont, la carrière du Caou, la ferme de la Cabre et ses oliviers, le domaine de Schumacher frère et ses vignes.
Un brin de mimosa en fleur, rien d'étonnant car c'est un mimosa des 4 saisons greffé. Que fait-il ici ?
Voila, c'est fini nous arrivons aux voitures et nous allons prendre le pot de l'amitié aux Trois Chênes.
Les photos étaient de Claude L, Gérard et Jean-Marie.
Merci Camille, ce fut une balade agréable
Encore deux beaux paysages... pour le plaisir.
Puget-Rostang - Mairola - 29/10/2015
PUGET-ROSTANG - MONTAGNE DE MAIROLA
Seuls 3 randonneuses et un randonneur ont suivi Joël pour une magnifique randonnée dans les Alpes Maritimes, au départ de Puget-Rostand (673m) et pour l'escalade de la montagne de Mairola (1596m).
Après deux journées très pluvieuses, le soleil va nous accompagner toute la journée.
Joël présente rapidement la randonnée, avec une montée le matin d’environ 900m et une redescente l’après- midi.
Nous sommes prévenus que l’ascension de la cime est un peu sportive du fait de la pente raide.
Départ dès 9 heures du parking de la salle polyvalente municipale de Puget-Rostand, à proximité du torrent de la Mairola : la température est fraiche (7°). Nous traversons le village vers sa partie la plus haute,dite « La Colle », d’où part le sentier en direction du col de Mairola.
Lors de la parenthèse culturelle du déjeuner, Joël nous lira un texte par lui préparé et cité ici à plusieurs reprises. Il présente ce village de « 114 habitants, les Rostagnois , dont 11 élus, qui se situe sur un piton rocheux. Ses maisons médiévales hautes et accolées les unes aux autres, s’enroulent le long de ruelles étroites, autour de l’ancien donjon. Ce n’est qu’au retour que nous observerons la structure générale du village en fer à cheval. Il est dominé par la montagne de Mairola, appelée aussi le Cimaillon . »
Un quart d’heure plus tard nous atteignons la balise 180, le point de départ du sentier (673m).
Rapidement le chemin devient pierreux et serpente au travers de la végétation automnale avec ses belles couleurs rousses et les sumacs rouges. Il coupe à plusieurs reprises la piste qui monte du village.
Nous vérifions la promesse matinale de Joël : ça monte dès le départ ; en effet nous voilà déjà à 886 m d’altitude, une vingtaine de minutes après avoir passé la balise de départ et en vue arrière Puget-Rostand devient petit.
Nous traversons des marnes noires et leurs ravines caractéristiques.
Et nous longeons de vielles restanques, preuves de l’activité culturale aujourd’hui disparue. Les ruines des Fournés en sont aussi le témoignage.
Saint Augustin veille sur nous et devraient élever nos pensées.
Nous arrivons sur un faux plat et au loin le col de Mairola apparait.
Le sentier reprend sa montée, la température aussi et nous nous effeuillons. Nous sommes maintenant à environ 1000m d’altitude.
La piste atteint ensuite un plateau et nous allons longer des ruines de hameaux isolés, le Villars puis la Combe.
Une cabane a été rénovée.
Saint Sébastien protège- t-il notre santé ?
Nous rattrapons quelques randonneurs niçois, que nous retrouverons plus tard au sommet et qui gentiment photographient le groupe au complet.
Nous atteignons le col de Mairola (1286m) où nous prenons une petite collation tout en observant les magnifiques paysages :
Au loin le Mercantour paré de ses premières neiges.
Au fond du ravin, Rigaud.
Derrière le groupe, les pentes rouge de Cians.
Si la montée a été progressive jusque-là, elle sera maintenant plus sévère pour nous permettre d’atteindre, en ligne droite, le col de Barbenière.
Voilà donc la cime de Mairola, un petit dôme un peu débonnaire à première vue, comme aurait pu le dire quelqu’un absent ce jour.
La montée est courte et ne présente pas de difficulté particulière, exception faite de sa pente, d’un peu plus de 20% .
Un peu de distraction avec les vigies de styles et d’époques différents.
Nous sommes fiers et heureux de poser près du totem, à 1596m et de découvrir les paysages splendides à 360°.
Le temps est clément et nous déjeunons au soleil. Le petit vin de Loire de Joël est délicieux, plus gouleyant que le vin d’Oc corsé de nos collègues niçois.Mais l'échange oenologique est sympatique.
Bien revigorés, nous entamons la descente. Le criquet profite aussi encore du soleil.
Et nous retrouvons la balise 184. Si vous êtes perdus, remontez de quelques photos !!!
Nous allons revenir à Puget-Rostand par l’autre rive du torrent et donc emprunter le GR 510, direction sud-ouest.
La descente traverse le plateau de Dina, puis de beaux sous-bois de chênes et pins.
Nous cheminons ensuite sur la ligne de crête avec d’un côté le village de Puget-Rostand.
Cette vue illustre bien la structure "en fer à cheval du village. Les maisons, érigées le long des courbes de niveau, sont étroites et hautes de 3 ou 4 étages, toutes tournées vers le sud. Le dernier étage, appelé le souléaïre, était entièrement ouvert côté sud pour la ventilation des récoltes."
Plus haut perché nous découvrons le village d’Auvare.
De l’autre côté de la crête nous avons une vue plongeante sur la route.
Les falaises prennent sous l’érosion des aspects impressionnants et les couleurs automnales continuent de nous ravir.
La fin du parcours se fait par le sentier de découverte protégé par Sainte Catherine. Il est dit sentier « en terre gavotte. En provençal, gavot signifie qui appartient à la montagne : les habitants sont des gavots, leur dialecte est gavot et leur danse, la gavotte… »
Ce sentier veut illustrer l'ensemble des travaux fait dans la région pour limiter les graves inondations subies par Puget-Théniers en aval."Les forestiers ont construit de nombreux barrages les uns au dessus des autres, pour arrêter les ravages de l'érosion et piéger les terres. Les terrasses ainsi formées permettent d'une part d'installer une nouvelle végétation qui va pouvoir croitre et d'autre part d'assurer des ruptures de pente brisant la vitesse de ruissellement de l'eau".
Les esprits botaniques remarquent les différentes espèces d’arbres constituant la fôret domaniale, principalement les pins noirs d’Autriche, mais aussi les cèdres de l’Atlas, sans oublier les pins d’Alep. Cette forêt doit être entretenue pour ne pas dégénérer et continuer sa fonction de lutte contre l’érosion.
Les esprits bâtisseurs retiennent les différents types de barrages érigés pour retenir les terres.
Mais les éboulements de la falaise calcaro-marneuse, sans doute liés au violent épisode pluvieux du mois dernier illustrent l’efficacité toute relative de tels édifices.
Nous terminons cette descente du versant ubac avec des chaussures et bas de pantalons boueux et la traversée du gué du torrent nous permet de nous décrotter quelque peu.
Nous nous désaltérons à l’auberge du village avant de rejoindre notre voiture. Et Saint Augustin nous a bien influencés à en croire les discussions lors du voyage vers Boulouris qui s’est presque transformé en cercle littéraire des amateurs de randonnées….
Merci Joël pour nous avoir fait découvrir cette très belle randonnée et ces magnifiques paysages.
Merci à Claude C. pour les photos.
La semaine prochaine :
Jeudi 05/11 à 8H00 : Bar/Loup (06) Plateau de Cavillore. L:12 Km. Dh:820m. M.alto. Christian
Départ de la rando : PARKING du cimetière à BAR-sur-LOUP. Coût du trajet A.R. : 38 €