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17 janvier 2020 5 17 /01 /janvier /2020 17:25

2020-01-16 - N°935 - Cap-Roux - G1

 

Incertitude sur le trafic ferroviaire, plus restrictions d'accès dans l'Estérel côté Alpes Maritimes, ont amené Louis à créer cette nouvelle randonnée dont nous serons les premiers à la découvrir.

26 randonneurs et randonneuses sont au rendez-vous sur le parking de la Pointe de l'Observatoire.

Madame météo prévoit un ciel couvert, mais sans pluie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Nous contournerons le Cap Roux par l'est dans un premier temps, ensuite nous grimperons à son sommet. Nous redescendrons jusqu'à la Sainte Baume, avant de faire l'ascension vers la grotte de Saint Honorat. Nous monterons ensuite vers le col du Saint Pilon, avant une longue descente qui nous permettra de revenir au point de départ.»

Distance à parcourir : 13 km, dénivelé : 600 m.

 

 

 

Avant le démarrage de cette randonnée, Louis nous propose de découvrir ces blockhaus allemands datant de la dernière guerre.

 

 

 

Point culminant de notre randonnée du jour: le Cap-Roux, 453 m.

 

En prenant de l'altitude nous découvrons la maison d'Edouard MARTEL, ou ce qu'il en reste, installée sur la pointe de Maubois.

 

 

Construite il y a un siècle par Édouard-Alfred Martel, explorateur de l’Estérel, la bâtisse a enchaîné les revers de fortune avant d’être abandonnée.

 

Le soleil fait son apparition. Il nous permet de voir les sommets enneigés du Mercantour.

 

La mer, la route et le chemin de fer ...

 

 

On ne les avait pas encore présenté: Jean notre réputé serre file du jour, secondé par son adjointe Elisabeth.

 

 

Sous nos yeux, le Pic d'Aurelle (altitude 323 m).

 

 

Les premières pentes du Cap Roux sont gravies à vive allure.

 

 

 

Petite pause pour reprendre son souffle.

 

 

Les îles de Lérens au large de Cannes.

 

 

Les îles de Lérins constituent un territoire protégé et préservé

L'île Sainte-Marguerite, la plus grande, s’étend sur 3 km, de l'étang du Batéguier et sa réserve ornithologique à la pointe de la Convention. Elle offre ainsi 22 km de sentiers et plusieurs criques. Cet espace est géré par l’Office National des Forêts (ONF).

L’île Saint-Honorat, longue de 1 500 mètres et large de 400 mètres, est boisée de pins parasols et maritimes. Elle abrite l’abbaye des moines de Lérins.

 

Traditionnelle pause effeuillage.

 

 

A l'ouest, le rocher de Roquebrune  dans un écrin de brume.

 

 

Qui n'a pas sa banane? Apparemment le chef de la randonnée a obtenu une dérogation.

 

Ici aussi.

 

Le Pic de l'Ours (altitude 492 m), récemment escaladé.

 

 

La montée du Cap Roux est interminable. Heureusement le point de vue est superbe. Ceci compense cela...

 

 

 

 

Le Rastel d'Agay et un peu plus à l'arrière, le cap du Dramont.

 

 

A l'opposé, plein est, la baie de Cannes.

 

 

Chacun à son rythme, nous commençons à entrevoir la fin de notre calvaire.

 

 

Nous arrivons enfin en terre promise. Et cerise sur le gâteau (non, sur le Cap Roux), vous pouvez visionner la superbe vidéo de Claude, en cliquant sur le lien ci-dessous.

https://drive.google.com/file/d/1PG5Qel7qI5wp9k05SpLSptZNu9buQCnH/view?usp=sharing

 

 

Après avoir également repéré grâce à la table d'orientation installée au sommet du Cap Roux, quelques sites bien connus de la plupart des randonneurs présents, nous commençons la descente en direction de la Sainte Baume.

La traversée des pierrés, demande toute notre attention. Gare aux chutes.

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, la halte pique-nique arrive et le groupe se disperse de chaque côté de la route amenant au site de la Sainte Baume.

 

 

Il est 13 h 10', Louis siffle la fin de la pause. Il est temps de se lancer à l'assaut de  la deuxième difficulté de cette randonnée : la montée vers la grotte de Saint Honorat.

 

 

 

 

 

Quelques photos sont faites à l'intérieur de la grotte.

 

 

On suppose que saint Honorat est né à Trèves vers 370. Sa famille appartenait à l‘aristocratie gallo-romaine. Il se convertit très jeune, avec son frère Venantius, au christianisme. Tous deux se mirent à pratiquer l'ascèse dans leur patrie, à Trèves. Dans leur riche demeure, dont ils héritèrent très jeunes après la mort de leur père, ils accueillaient les voyageurs et offraient l'hospitalité aux pauvres. Ils cherchaient en tous points à mettre en pratique les préceptes de l'Evangile. Ils y réussirent si bien que leur renommée se répandit et déborda la ville et la contrée, au point que, effrayés par leur propre gloire, ils décidèrent de fuir en vendant tous leurs biens afin d'en distribuer aux pauvres les bénéfices. Honorat et Venantius, accompagné de leur ami Caprais, quittèrent donc Trèves et embarquèrent à Marseille pour la Grèce. Hélas, Venantius y meurt. Honorat et Caprais décident alors de rentrer en Occident. Après un bref séjour en Italie, ils reprennent la route pour rentrer en Gaule. Cheminant sur la voie Aurélienne, Saint Honorat et Caprais s’arrêtèrent dans cette grotte pour y passer la nuit. Abandonnant avec regret ce lieu privilégié de parfaite solitude, ils atteignirent Agay puis Fréjus où ils rencontrèrent Léonce, le nouvel Evêque qui dirigeait la petite communauté chrétienne. Saint Honorat et Caprais demeurèrent probablement plusieurs années à Fréjus car Léonce avait besoin de missionnaires pour évangéliser la région. Honorat devint célèbre et les foules accouraient de loin pour entendre sa parole. Mais cette célébrité lui devint pesante et pour finir intolérable. L'appel de la solitude retentissait en lui de façon de plus en plus impérieuse. Il quitta Fréjus avec Caprais pour s’établir dans la petite grotte qu’ils avaient découverte quelques années plus tôt. Honorat descendait parfois de la montagne pour exercer son apostolat auprès des pêcheurs du petit port d'Agay. Mais bientôt la grotte reçut la visite des quémandeurs. Il fallut à nouveau repartir ! Mais où ? Son choix se porta sur l’une des îles de Lérins car elle ressemblait à un désert. Honorat demanda à un pêcheur d'Agay de les conduire sur l'île. Il y fonda, sur les conseils de Léonce, un monastère qui acquit très rapidement une grande renommée. Ordonné prêtre par Léonce, il fut, à sa grande surprise, élu évêque d’Arles. Il quitta à regret son île et mourut à Arles en 430.

 

Après la montée, c'est bien connu, la descente.

 

 

 

 

Nous profitons du passage au col du Saint Pilon (altitude 281 m) pour faire la photo de groupe.

 

Après avoir laissé les sentiers caillouteux, nous terminons notre randonnée par une partie de route nous ramenant en bord de mer et à nos véhicules.

 

 

Et en prime, un magnifique bouquet de mimosa.

 

Sur le chemin du retour, nous achevons cette belle journée par le pot de l'amitié dans cette brasserie du Dramont.

 

 

 

 

 

 

Merci à Louis pour cette belle randonnée inédite, créée en dernière minute.

Merci aux photographes présents: Brigitte Ri, Claude, Dominique et Gilbert.

La semaine prochaine:

Jeudi prochain, 23 janvier, au programme,

 

 

 

 

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15 janvier 2020 3 15 /01 /janvier /2020 14:56

Pas du Confessionnal  et Baume Renaude- 766-6 - 16 janvier 2020 - G2

 

Nous sommes 17 au départ de cette randonnée. Son intitulé et son tracé ont été légèrement modifiés par rapport à l'annonce initiale pour tenir compte des variantes introduites par Patrice, notre accompagnateur du jour.

Il nous présente le programme : nous partirons par la piste des Pignons, puis la piste des Corbières, de belles pistes qui montent tranquillement jusqu'à l'emplacement d'une stèle, aujourd'hui disparue. Nous prendrons alors un chemin dans le vallon de la Baume Renaude vers le Pas du Confessionnal.

C'est un chemin très beau mais beaucoup plus raide, découvert par Patrice et Dan que nous aborderons en prenant notre temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La piste menant au parking prévu était fermée, sans doute en raison des détériorations subies par les berges de l' Endre à la suite des fortes précipitations de ces dernières semaines.

 

 

Nous prenons le départ vers 9h30. Il fait frais et humide mais le ciel est bleu et la piste des Pignons est confortable.

 

 

 

Nous avançons d'un bon pas. Le chemin est en légère montée. La vue est dégagée et offre de belles perspectives.

 

 

 

Nous atteignons la piste des Corbières. En la suivant nous aurons sur notre droite le vallon de la Péguière.

 

 

 

La couche nuageuse qui recouvre les vallées nous donne à admirer de magnifiques paysages.

 

 

 

 

 

 

Une belle perspective sur la forêt de La Colle du Rouet. Un regard attentif permet d"apercevoir de place en place de grosses bornes blanches. Elles délimitent le périmètre de la forêt domaniale.

 

 

Il est l'heure de la rituelle pause banane que nous prenons à la hauteur d'un gué à l'amorce de la piste de la Règue Nord.

 

 

 

 

La traditionnelle photo de groupe.

 

 

Le passage du gué.

 

 

A nouveau de très belles vues sur les vallées embrumées.

 

 

Nous abordons le chemin, balisé de bleu, annoncé par Patrice. Il renouvelle ses mises en garde. La montée sera rude. Il faudra être vigilant.

 

 

 

 

Patrice avait raison. Quelques illustrations de la difficulté de certains passages...un grand bravo en particulier à Gérard qui, guidé avec attention par Nicole, a franchi tous les obstacles avec le sourire et son humour habituel.

 

 

 

Nous aurons bien mérité la pause déjeuner qui se profile sur le plateau, au pied du Pas du Confessionnal.

 

 

 

 

Nous nous installons sur les rochers avec une vue splendide à 360 degrés.Le ciel est magnifique avec la couverture nuageuse qui se forme. Il est 13h10.

 

 

 

C'est bien une bouteille d'eau ! Quid de la réputation du G2 ?

 

 

 

En fait, il n' y aura pas que de l'eau qui circulera. La convivialité légendaire du G2 est bien au rendez-vous.

 

 

Nous repartons après ce bel intermède, sur l' affirmation par Patrice que le plus dur a été fait.

 

 

 

 

Encore quelques passages délicats au cours de la descente.

 

 

 

Nous rejoignons les berges de l' Endre, sérieusement ravinées par les intempéries. Nous devrons renoncer à l"arrêt prévu par Patrice au bord d'une plage qui a tout simplement disparu.

 

 

 

Après avoir repris nos véhicules vers 15h nous nous arrêtons à la Bouverie pour le pot de l'amitié.

 

 

 

Merci à Patrice pour cette magnifique randonnée, et à Jean-Claude notre serre-file.Les photos sont de Jean-Marie, Claudette et Jacques.

La semaine prochaine :

 

 

 

 

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5 janvier 2020 7 05 /01 /janvier /2020 17:08

2020-01-09- 663 - MONTFERRAT-FAVAS - G1

 

Pour sa première randonnée en tant qu’animateur, Patrick nous a donné rendez-vous à MONTFERRAT, dernier village de l’arrière-pays avant le camp militaire de Canjuers, sur la D955, route des Gorges du Verdon.

Nous sommes 28 marcheurs ce matin. Il fait frisquet mais le soleil est de la partie.

Patrick présente le parcours du jour, qui va nous faire découvrir deux points d’intérêt, la chapelle ND de Beauvoir et une double borie.

Les éléments techniques ci-dessous ont été élaborés après la randonnée (14,6 km, Dh 481m), à partir des éléments publiés par Patrick sur Visorando.

Il est 9h10 quand nous nous mettons en route, Patrick S. retrouvant son rôle de serre-file.

Après un bref passage dans le village, nous attaquons le chemin de Saint Pierre.

La montée est courte mais raide.

Le chemin, bordé de quatre oratoires, va nous mener à la chapelle N-D de Beauvoir, qui domine le village, à 660 m d’altitude.

Je vous invite à relire le blog de Rolande du 19/09/2019, qui vous donnera toutes les informations sur la chapelle ND de Beauvoir et sa visite, que nous ne ferons pas ce jour.

Brigitte, comme la tradition l’impose tirera la corde pour sonner la cloche.

De ce promontoire nous avons une vue sur la Nartuby.

« Cette rivière a deux sources, dans les calcaires du plan de Canjuers, à environ 1 000 m d’altitude. Elle traverse Montferrat et alimente un canal d'industrie et d'irrigation, appelé Pis, à Draguignan. Puis la Narturby s’engouffre dans des défilés où elle se précipite en cascades d'abord à Trans, au cœur du vieux village où elle forme des gorges spectaculaires bordées de moulins abandonnés, puis, au Saut du Capelan (30 m de hauteur), tout près de La Motte. Elle se jette dans l'Argens, au Muy, à une altitude de 20 mètres au-dessus de la mer et avec un débit oscillant, suivant la saison, entre 600 et 1060 litres par seconde. Dans tout son trajet, elle a successivement coulé sur des terrains permiens, triasiques et oolithiques. Son lit, de 15 m de largeur en moyenne, souvent aux trois quarts à sec, la fait ressembler à la plupart des autres rivières méditerranéennes. »

La visibilité est bonne et nous apercevons tout au fond le Coudon, un des principaux sommets des Monts toulonnais qui culmine à 702 mètres d'altitude.

De l’autre côté, c’est le camp de Canjuers 

Nous repartons par une belle piste en direction du Plan et de ses pâtures. Des panneaux nous informent d’une chasse en cours.

Nous faisons la pause banane à 10 heures.

Nous sommes à proximité d’une pension pour chevaux réformés de l’armée et Patrick, notre animateur nous indique « que le cheval le plus âgé, environ 30 ans, a tiré l'affût de canon sur les Champs Elysées lors des défilés ».

Plus au loin une autre pension avec d’anciens chevaux de course ou de saut d’obstacle.

Les traces du froid de la nuit sont bien présentes.

Mais pourquoi Marc veut il faire de la « luge nature » ?

Nous passons à côté du Beaudron

puis arrivons dans une vaste zone de prairie ensoleillée avec des ruines.

Nous faisons une photo de groupe.

Nous entrons ensuite dans la forêt de Favas puis entamons la seconde montée de la matinée (et en fait de la journée) qui va nous mener, à 820 m d’altitude, à la double borie.

« A partir du XIXème, le terme « borie », dans la langue touristique relative à la Provence, désigne une cabane en pierre sèche qui servait de grange, d'écurie ou d'habitation saisonnière à un agriculteur dans une parcelle foraine (sur une autre commune) ou trop éloignée de sa ferme.
Ces cabanes en pierre sèche sont construites …selon la technique de l'encorbellement : des pierres plates, soit brutes, soit parfois retaillées, sont posées à plat l'une sur l'autre et légèrement inclinées vers l'extérieur de la construction, chaque pierre s'avançant un peu vers l'intérieur par rapport à la précédente. Cette technique, qui fait l'économie d'un cintre en bois, était à la portée des paysans auto-constructeurs, s'ils disposaient des dizaines de tonnes de pierres nécessaires à ce type d'ouvrage… »
.

La particularité de cet édifice est un alignement de deux cabanes en pierre sèche en forme de nef, disposées l'une à la suite de l'autre, avec entrées opposées.

La vue de l’intérieur de la borie, à partir de l’entrée, montre l’épaisseur des murs.

Nous prenons notre déjeuner sur ce très beau site, au soleil.

Des chocolats et des truffes accompagnent notre café.

La suite de notre randonnée se déroule sur de belles pistes, larges, favorisant les discussions.

Nous passons le long de ruines d’une ancienne ferme.

Un très vieux chêne est imposant.

Les vaches ruminent tranquillement.

Nous rejoignons la D955 pour terminer notre boucle et regagner Montferrat.

Nous passons devant « l’atelier » des chasseurs   : la chasse a été bonne et le boucher est en plein travail.

Nous regagnons nos voitures à 14h30 et nous dirigeons vers Figanières pour prendre le pot de l’amitié.

Une petite visite au lavoir terminera notre journée.

Merci Patrick pour cette agréable randonnée et bravo pour cette première.

Merci aux photographes Claude, Dominique et Gilbert.

 

La semaine prochaine,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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