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25 octobre 2021 1 25 /10 /octobre /2021 14:49

2021 - 10 - 21 - 949 - St-Paul-en-Forêt par château Remillier - G1

 

Nous sommes 14 à nous retrouver sur le parking du cimetière de St-Paul-en-Forêt sous un ciel nuageux mais confiants qu'il n'en sera pas ainsi toute la journée. 

Patrick nous présente le programme du jour et nous partons pleins d'entrain, prêts pour les 15,8 kms et 359m de dénivelé annoncés. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir parcouru environ 100m sur la D4, nous voici sur une belle piste

 

 

qui nous mène au lac du Rioutard que certains connaissent déjà.

 

 

Les randonneurs relèvent le défi de la seule difficulté de la journée en gravissant une courte montée très pentue.

Nous poursuivons sur de beaux chemins à un rythme G2+. 

 

 

De petits groupes se sont formés et les bavardages vont bon train malgré une légère bruine.

 

 

 

Il nous faut attaquer la partie la moins agréable et cheminer sur le bitume car de nouvelles constructions nous ont privés de la visite du deuxième lac – pensée pour mon ami JM.

Nous voici enfin de nouveau sur une piste en pleine forêt où nous faisons notre petite pause vers 11h auprès d’un élevage de chevaux qui ont fort apprécié les peaux des bananes.  Certains d'entre nous ignoraient que ces animaux en raffolent !

 

 

 

Nous repartons après avoir enlevé les capes de pluie et nous être effeuillés car le soleil commence à poindre son nez.

Après une belle descente, nous arrivons vers 12h30 sur les rives d’un troisième lac – disons plutôt une étendue d’eau - fort jolie et agréable - au bord de laquelle nous pique-niquons en t-shirt vu la température.

Après cette pause bien méritée, nous poursuivons notre randonnée avec de magnifiques points de vue sur la forêt et des vues imprenables sur le plateau de Caussols où marche notre ami Thierry avec les G2.  Nous avons même remarqué les 2 télésièges de Gréoliéres-les-Neiges.

 

 

Après les chevaux, les moutons, le berger et ses chiens entre les Châteaux Grime et Remillier.

 

 

Bernard ferait un beau berger!

 

Ce tronc d'arbre semble avoir été fait sur mesure mais n'allez surtout pas croire que nous étions fatigués! 

 

 

Jolie vigne à Remillier mais pas de dégustation aujourd'hui ! 

 

 

L'automne est bien là malgré les manches courtes - voyez ces belles couleurs !

 

 

Encore un petit effort pour la dernière montée et retour à nos véhicules

 

 

C’est au café sur la Place de St-Paul-en-Forêt, où nous sommes comme à chaque fois extrêmement bien accueillis, que nous prenons le pot de l’amitié.  J’ajoute que la Leffe y est délicieuse!

 

Les visages radieux des randonneurs montrent qu'ils ont apprécié cette randonnée inédite.

 

Merci à Brigitte R pour les photos, à Patrice B pour son aide et à Dominique G pour le montage de ce blog rédigé ensemble faute de blogueuse dans le groupe ce jour-là. 

 

Jeudi 28 octobre:

 

 

 

 

 

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22 octobre 2021 5 22 /10 /octobre /2021 19:30

 

 

2021-10-21 - 561-2 - Caussols-Cipieres Plateau de Calern G2

 

Le rendez-vous de ce jeudi 21 octobre nous amène sur le plateau de Calern (homologue du plateau de Caussols qui se trouve en face).

Malgré une température de 9° et une météo incertaine, seulement 13 randonneurs ne se sont pas découragés.

Ils écoutent attentivement Thierry nous présenter cette boucle de 12,1 kms avec un dénivelé de 430 m.

Cette randonnée a déjà été menée par Thierry 15 jours plutôt avec les G1 et un départ sous le soleil, mais nous n'avons pas dit notre dernier mot!

 L’altitude maxi de cette journée sera de 1.268 m avec une altitude mini de 865 m.

 

C’est sous une petite pluie fine que nous démarrons cette randonnée sur le plateau de Calern, plateau calcaire au paysage karstique. (cf. blog du 07/10/2021)

Les nuages sont bas mais nous pouvons découvrir l’observatoire de Calern inauguré en 1974, celui-ci fait partie de l’Observatoire de la côte d’Azur.

Nous marcherons environ 4 kms sur une grande étendue steppique traversée par le GR4 que nous suivrons longtemps, parsemée de «Dolines» (cf. blog du 0710/2021) et de «Bories».

 

A 11h premier effeuillage pour certains, il est temps de laisser tomber la cape.

Nous continuerons d’avancer dans ce paysage lunaire

Avant de pénétrer dans une partie boisée contrastant avec l’aridité du plateau.

Juste avant la pause banane nous apercevons une bergerie perdue dans cette immensité,

les couleurs automnales s’affichent à l’horizon

C’est par un large chemin que nous descendons vers le vallon des Pesses.

Nous poserons nos sacs dans une doline pour la pause repas .

L'endroit est idéal c'est bien confortable ce tapis vert !

A côté un ensemble de deux superbes bories jumelées en très bon état.

 

"Les bories étaient construites en pierres sèches et plates , empilées sans mortier, sans enduit, sans coffrage et sans cintre . De 4 m de hauteur max et de 2 à 5 m de hauteur elles étaient réalisées par des ouvriers locaux habiles et dotés d’un certain génie."

 

Nous continuons notre chemin avant d’arriver au point le plus bas de notre journée .

A 868 m d'altitude nous immortaliserons notre randonnée devant ces tags.

Au loin, nous apercevrons le village de Cipières qui surplombe la vallée du Loup face au massif du Cheiron, au sommet du village le château domine.

Nous voici prêt à gravir les 3 kms de montée raide mais régulière jusqu’à l’observatoire entre des restanques, des pierriers appelés «clapiers» (pierres extraites des champs).

 

 

Plus loin nous ferons une petite halte,

au réservoir d’eau aménagé dans une grotte

L’eau y est fraiche et a portée de main !  

et au puit tout à côté,

remarquable dans ces lieux secs et arides.

Toujours plein de courage le groupe continue à monter, sur la droite on peut apercevoir une superbe bâtisse seule dans ce paysage.

Un peu plus loin nous arrivons à l’Aven des Baudillouns à 1.246 m, gouffre très impressionnant et profond de 80 m au milieu des strates calcaires.

Courage fuyons ...

Nous continuerons vers le sommet de Calern avec un ciel dégagé. Sur notre droite nous pourrons voir l’observatoire avec sa lunette comme une borie géante des temps modernes.

Non nous n’avons pas eu le temps de les ramasser hélas !

Mais d’autres s’en sont chargés et voilà le résultat d’une belle cueillette.

Chanterelles du plateau de Calern
Et de délicieux Sanguins

Nous avons bien mérité notre pot à l’auberge de Caussols.

Et bravo à Nicole notre véritable G2 de la journée qui a su garder le sourire .

Merci à notre animateur du jour Thierry qui nous a fait découvrir un endroit magnifique.  

Et n’oublions pas nos photographes qui ont mémorisés cette journée avec leurs nombreuses photos, Nadine, Michèle, Véronique, Alain et Michel.

La semaine prochaine :

G1 : 

G2

 

 

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16 octobre 2021 6 16 /10 /octobre /2021 18:40

2021- 10- 14 – PONTEVES-PETIT BESSILLON – 880-1 – G1

 

Cette nouvelle édition inclut une vidéo bonus   

 

Nous ne comptons plus les randonnées au cours desquelles nous avons remarqué, au loin, les silhouettes caractéristiques des Gros et Petit Bessillon.  Aujourd’hui Jack nous a donné rendez-vous à Pontevès pour les observer de plus près et pour gravir le Petit Bessillon.


Nous sommes 14 randonneurs réunis sur le parking près de l’école du village.

Jack nous explique la raison du changement du point de départ : l’arrêté préfectoral, qui interdit le passage dans le vallon des Carmes, n’a pas été levé. Nous ne tomberons donc pas sous le charme de ce magnifique site que nous avions parcouru en 2018.

Vous pouvez redécouvrir les cascades du Fauvery, leurs bassins couleur lagon et l’ancien couvent troglodyte sur le blog de l’époque: (https://randosboulouris2.over-blog.net/2018/10/2018-10-04-880-1-barjols-le-petit-besillon-g1.html).
 

Le nouveau parcours de marche étant présenté (11 km, 580 m de dénivelée), Jack nous indique que nous rejoindrons Barjols en voiture pour une visite rapide du village, avant notre traditionnel verre de l’amitié.


Nous sortons rapidement de Pontevès et empruntons le chemin de Benaille, d’abord bétonné puis se transformant en une agréable sente empierrée. 


Devant nous se dressse le Petit Bessillon, avec ses deux sommets qui culminent à 639 m (sommet Ouest) et 668m (sommet Est).

 


Un premier effeuillage s’impose avant d’attaquer l’ascension du sommet Ouest en le contournant par le sud. 


La pente, un peu raide, ne présente toutefois aucune autre difficulté.


En vue arrière, la photographe peut zoomer sur la Sainte Victoire et le parc éolien de Pourrières qui dénature bien le paysage.


Avec un peu plus d’élévation le panorama s’ouvre sur le Mont Aurélien, avec tout au fond le massif de l’Etoile.

De gauche à droite : le Mont Aurélien, le Massif de l'Etoile et la Sainte Victoire


Un dernier effort dans la rocaille et nous atteignons, une vingtaine de mètre en dessous du sommet Ouest, le début de l’écaille rocheuse qui forme la crête escarpée entre les deux cimes du Petit Bessillon.


Une main courante a été posée, sécurisant le passage étroit en crête.

Derrière les randonneurs, le sommet ouest du Petit Bessillon

 


Pour atteindre le sommet Est, nous devons progresser dans une brèche et escalader deux courtes portions, exposées, mais équipées de chaines et mains courantes.

La prudence est nécessaire, tout faux pas pouvant être fatal. C’est pourquoi André s’est assis en haut de la faille, en toute sécurité, pour nous filmer.

 

Après ce passage délicat la crête s'élargit.


Le sommet Est, le plus haut, est occupé par une ruine, appelée le Fortin du Petit Bessillon.

« Se trouvent ici, … les vestiges d’un bâtiment rectangulaire d’environ 12m sur 5m muni d’archères. Ses dimensions l’apparentent plus à un fortin qu’à une tour, en général plus élevée et moins étendue. La similitude avec le rempart du village (de Pontevès) permet de proposer de le dater de la fin du XIIe siècle. Il s’agit probablement d’un bâtiment défensif servant à surveiller le territoire au sud du Bessillon. La porte au nord est discernable avec son système de fermeture intérieure par barre »


Nous commençons notre descente vers la première table d’orientation, décrivant le panorama sud :
De l’ouest au sud-ouest nous distinguons plus particulièrement la montagne Sainte Victoire (1011m à 32km), la chaine de l’Etoile (781 m à 50km) et le mont
Aurélien (880 m à 24km), déjà photographiés supra, puis la Sainte Baume avec le Pic de Bertagne (1041m à 39km).


Et au sud, le Cuit (539m à 10 km) et derrière, la Montagne de la Loube (830 m à 20 km)


Enfin, au SE le massif des Maures.

Photo de groupe à la table d'orientation


Nous descendons en sous-bois, le gros Bessillon apparaissant entre les branches.

Nous atteignons la deuxième table d’orientation, qui décrit le panorama côté nord : du nord-est vers le nord, le Mont Lachens (1714m à 56km), le camp de Canjuers, puis le plateau de Valensole et ses antennes radio.

 

 

zoom sur le plateau de Valensole

Vers le nord-ouest Tavernes et la plaine du même nom, et vers le nord les villages de Barjols et Pontevès.

 

Pontevès et son château


La descente est maintenant pentue et pierreuse, jusqu’au chemin de Correns.


Après le déjeuner et ses conciliabules, ...

nous contournons la face sud du Petit Bessillon par le vallon des Mennes. Nous avons une belle vue sur les deux sommets et sa crête rocheuse de jonction.


Il nous faut remonter jusqu’au col par l’Adrech du Viérard, pour terminer la première boucle du Bessillon.

Nos efforts sont récompensés par une belle vue sur les deux Bessillon.


Le retour à Pontevès se fait par le sentier des Frégourières et son sentier botanique qui se termine à un petit oratoire.

« Ce chemin ombragé est jalonné de pins noirs d’Autriche, plantés après l’incendie du massif en 1964. » 

Un chêne appelé Picornier est remarquable.

Nous rencontrons également  un beau parterre de Crocus jaunes (Sternbergia lutea) appelés  aussi « vendangeuses » car elles fleurissent en automne.

  
Avant de regagner nos voitures nous allons jusqu’au château de Pontevès.

« Au Moyen-Age, Pontevès était le chef-lieu d’une puissante seigneurie dont dépendait la ville voisine de Barjols. Cité comme Castellum dès 1021, le château-fort est situé sur un éperon rocheux qui surplombe la plaine arrosée par le Fauvery. A la fin du XIIème siècle, le village qui l’entoure s’est protégé par une enceinte qui est venue doubler celle de la forteresse. Mais dès le XVème siècle, les Marquis de Pontevès s’installent dans leur hôtel de Barjols et vendent le château de Pontevès en 1650. Son nouveau propriétaire, Pierre Maurel, un financier aixois surnommé le Crésus de la Provence, entreprend dès 1651 son réaménagement complet afin de la rendre habitable pour y loger. L’édifice se compose alors de trois corps de logis flanqués de quatre tours. Du village, on y entrait par une porte qui existe toujours. Au total, une cinquantaine de pièces composaient le vaste bâtiment dont quatorze chambres, quatre caves, une chapelle et une galerie. Au cours du XVIIIe siècle, le château tomba petit à petit à l’abandon. Le site et les ruines de l’édifice sont depuis 1862 propriétés de la famille Sabran-Pontevès. »


Nous faisons la dernière photo de groupe devant les Bessillons.


Comme promis nous visitons Barjols et ses fontaines.

La fontaine "du champignon", bel exemple de tuf


Les rafraichissements de fin de rando  sont bien  appréciés, même sans preuve à l’appui…

Les randonneurs ont beaucoup apprécié cette journée et remercient Jack pour cette très belle randonnée.

Merci à Claude pour ses photos.

En bonus: 

La rétrospective de la journée par André

 

Félicitations et merci à André.


La semaine prochaine :

 

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