Bois de Bagnols-Vallée du Reyran-G2-624
Louis, pour sa première animation en G2, nous avait conviés sur la parking du barrage de Malpasset. Il fallait pour cela traverser le gué du Reyran ce que toutes les voitures feront sans état d'âme sauf une qui hésita un petit peu. Lorsque nous finîmes la rando, nous avons pu constater que de très nombreux touristes avaient préféré se mouiller les pieds.
24 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris avaient répondu à son appel, un certain nombre ayant choisi d'autres activités ce jour, peut-être un peu effrayés par une certaine montée. Quelques marcheurs du G1 sont venus compléter l'effectif.

Louis nous présente le programme de la journée: 14.9 km et 380 m de dénivelée sur de bons chemins. Une montée un peu raide mais un retour facilité en supprimant la descente très pentue en passant par la grande piste. Plusieurs traversées du Reyran à prévoir.
Effectivement, nous allons traverser le Reyran 6 fois dont deux fois en voiture.
Un des participants pris soudainement d'un fort mal de dos va renoncer. C'est donc à 23 que nous commençons notre randonnée en traversant la rivière pour la seconde fois mais le gué est bien aménagé et il y a peu
d'eau. Tout de suite nous attaquons la première montée le long de l'autoroute. Que c'est bruyant !!!
Chemin très raviné jusque à une petite plateforme d'où avons une très belle vue sur le Reyran et tout au fond, les ruines du barrage. Nous profitons de cet arrêt car un effeuillage s'impose. Il fait très beau et la journée s'annonce superbe, soleil et léger vent d'Est.
« A la fin de la guerre, le Var décide de développer son équipement hydraulique, la pénurie d’eau potable augmentant chaque année, notamment dans le Sud-est du département.
La vallée du Reyran est un centre de production de riches cultures. Ses fruits, ses primeurs ont une renommée internationale.
C’est ainsi que naît l’idée d’un barrage sur le Reyran. Ce sera un barrage de type « voûte mince », parfaitement adapté au profil aigu de la vallée du .Reyran. Il sera épaulé au rocher sur sa rive droite. Sur l’autre rive, il faudra construire une culée artificielle.
Le barrage est mis en eau à l’automne 1954, 5 ans avant la catastrophe. Il ne sera jamais rempli.
Fin novembre 1959, après des pluies torrentielles, le barrage se remplit, sans contrôle possible.
Le 2 décembre, comme une bombe, le barrage éclate. Une vague de 55 mètres se déverse dans la vallée. On dénombrera 423 victimes. »

Nous reprenons la montée jusqu'à un autre point de vue sur le barrage. La photographe a ajouté ce joli arbuste en premier plan. Les parties rouges ne sont pas des fleurs , des bourgeons peut-être mais Plantnet a calé pour l'identification…nous aussi.
Mais nous allons continuer avec des fleurs plus simples tels ces mini iris jaunes. Comment sont-ils venus se rassembler là ?

Pour les lupins sauvages, c'est plus simples, ils sont isolés
et quant à ces futurs aneth, quelle couleur !
Mais nous sommes surpris sur ce sentier plat surmontant la vallée de trouver de multiples flaques de grande taille. Va-t'on passer à gauche… ou à droite ?
Mais nous redescendons maintenant vers cette grande piste qui conduit jusqu'au village des Esterets du Lac où nous étions jeudi dernier.
Mais pour l'atteindre, il faut traverser le Reyran à nouveau.
Pas trop difficile mais ou on voit bien qu'il est important d'avoir de grandes jambes… et une compagne attentionnée.
En 2014, Camille, qui menait la rando nous avait dit qu'au dessus de cet endroit il y avait 70 m d'eau lorsque le barrage s'est effondré.
Bon, jusque là, c'était la partie facile. Maintenant nous abordons la fameuse montée sur le coteau.

Au début tout va bien, 10/12 % puis le sentier se fait plus étroit et la pente s’accroît et nous abordons la zone à 24%. Pas évident d'obtenir un sourire des participants, mais pas encore de grimaces, ce sera pour plus tard.
Après une zone moins pentue la pente passe à 16% mais là c'est la nature du terrain qui se dégrade. Du rocher dégradé, bien exposé au soleil. Heureusement le vent nous pousse (pas tant que ça… mais il vaut mieux l'avoir dans le dos qu'en pleine face).
Enfin c'est le sommet, après un bon kilomètre de montée continue, et le photographe va pouvoir saisir quelques arrivées,
Pas croyable, j'y suis !

Hourra, je ne suis pas le dernier !

J'en ai marre !

Alors que Louis nous invite à profiter du point de vue vers Fréjus et Saint Raphaël dans la brume, les arrivées se font plus rares et Louis repart vers l'arrière où quelques uns ont du s'arrêter pour souffler. Mais finalement le reste du groupe se pointe pour aussi profiter du paysage et des magnifiques buissons fleuris qui nous entourent, mais ce n'est pas la préoccupation principale semble-t'il.
Tout le monde reprend son souffle et comme il est 12 h30, Louis envoie Daniel M et Patrice en éclaireur pour nous trouver un coin pique-nique. Point de vue assez surprenant du lac de St Cassien. Nous ne l'attendions pas là !
Mission accomplie, le coin pique-nique est trouvé un peu à l'écart du chemin. Il n'y aura pas d'ombre mais aujourd'hui le soleil est bien agréable.
La montée a du être rude car il y a beaucoup de candidats à la sieste, un peu disséminés dans les buissons.




Louis donne le signal de départ avec comme objectif les ruines du Magail. Déception, le chemin est fermé par un enclos à chevaux. Quelques beaux spécimens équins et un joli poulain vont s'éloigner à notre arrivée.

Nous reprenons notre descente et faisons une rencontre insolite, des jeunes soldats en formation, plus précisément en démontage, remontage d'armes. Notre ancien militaire va leur rendre visite, nostalgie !
Très beau point de vue sur le Pic de la Gardiette que nous avons gravi tant de fois. De ce côté, il est impressionnant et assume bien son rôle d'oppidum de surveillance.
Que de fleurs le long de ce chemin, des cistes blancs et roses, des genets jaunes, des lavandes des Maures violettes, un régal pour les yeux.
La cadence dans la descente est soutenue et le groupe s'étire le long de cette piste facile.
Regroupement sur la piste des Esterets du Lac et photo de groupe à l'arrière du barrage.
4ème traversée du Reyran qui a reçu le complément de son affluent le ruisseau de la Breme, il est donc beaucoup plus important.

Petit passage difficile le long de la voûte et c'est Jérôme qui aidera les dames.

Nous sommes maintenant de l'autre côté avec cette superbe vue de la ruine;

Encore une traversée de rivière. Il faut presque prendre des tickets tant il y a de touristes.
Voilà c'est fini, nous allons prendre le pot de l'amitié aux Trois Chênes, c'est une nouveauté qui nous rajeunit car cela fait plusieurs années que nous ne pouvions pas nous y désaltérer.
Merci Louis, ce fut une belle rando qui restera dans las annales du G2. Mais pitié pour la prochaine fois, oublie les 24%.
Les photos étaient de Nicole et Jean-Marie.
La semaine prochaine, le jeudi 25 avril, Randoresto à l'Audibergue
G2 | Départ : 7h30 | JEAN MA | 740-3-Andon-Audibergue G2 | MOYEN xx | 8 km | Dh : 471 m | |||||
Depuis le parking du Parc de la Moulière,randonnée en boucle dans le massif de l'Audibergue où nous découvrirons un panorama exceptionnel sur le littoral et la chaine des Alpes. | |||||||||||
Parking : Parking au départ des pistes du parc de la Moulière | Coût du trajet A/R : 45 € |