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7 février 2019 4 07 /02 /février /2019 20:27

Les lacs de la Forêt Royale- G2-554-3

 

 

 

Aujourd'hui, une rando inédite proposée par Anne-Marie dont c'est la deuxième expérience G2. Comme elle l'explique aux 23 marcheuses et marcheurs qui l'ont rejointe sur le parking de la Mairie de St Paul en Forêt, c'est une rando facile, 11.9 km et 194 m de dénivelée. Elle nous met en garde sur le début de la rando dans la grande descente qui nous permettra de rejoindre la lac du Rioutard : la pente est raide et le chemin est en mauvais état. Ensuite nous circulerons sur de bonnes pistes.

Notre serre-file sera Bernard.

 

 

 

 

La météo est mitigée, pas de pluie en vue, ciel légèrement voilé. La t° est de 8 °.

 

 

Très vite nous arrivons à l'amorce de la fameuse descente non sans avoir évité quelques plaques de glace.

 

Le début est assez classique, mais très vite la pente s'accentue et il vaut mieux regarder ses pieds, n'est-ce pas Marinette.  

Mais Anne-Marie n'avait pas prévu la boue, nous recommençons à patauger comme dans les trois dernières randos. Le sentier se creuse de plus en plus et il faut choisir, marcher au fond du fossé ou faire de l'équilibre sur les bords glissants.

 

 

 

 

Et pourtant, à ce petit jeu tout le monde arrive à passer sans chute. Mais dans quel état sont les bas de pantalons…

 

 

 

 

Nous traversons une forêt de petits chênes couverts de lichens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le circuit botanique commence à peu près à ce niveau.

 

 

 

Les panneaux ont été réalisés par les enfants des écoles de St.Paul en Forêt comme celui-ci qui évoque un puits à noria dont il ne reste que quelques ruines.

Enfin nous arrivons au lac du Rioutard dont nous allons suivre les berges sur les trois quarts sud.

Tête de bassin de la rivière Endre, le lac du Rioutard est situé au milieu de forêts de pins et chênes lièges, en contrebas à environ -50 mètres d'altitude.
Mis en eau en 1974, ce lac a pour rôle principal d'être une réserve d'eau pour la défense de la forêt contre les incendies, mais il est aussi très apprécié des promeneurs (sentier botanique balisé : environ 1h) et des pêcheurs car il abrite black-bass, carpes, brèmes, carpes, brochets, tanches et écrevisses. Sa superficie est de 4.5 ha

 

La baignade est interdite de même que toutes les embarcations, seule la pêche est autorisée.

cf: https://www.cybevasion.fr/tourisme-lac-du-rioutard-saint-paul-en-foret-l12204.html  

La mousse a remplacé le lichen.

La rive opposée, côté nord est bordée de roseaux et de superbes pins.

 Quels beaux reflets !

Notre sentier passe très près du bord de l'eau parmi les chênes dont les racines apparentes constituent un ensemble de pièges qui nous obligent à rester très vigilants.

Quelques passages escarpés viennent compliquer l'exercice.

Mais ceci ne nous empêche pas d'admirer le lac.

Tiens nous avons fait partir deux canards.

Le groupe est assez étalé vu la difficulté du terrain.

Des lignes blanches qui s'entrecroisent à la surface nous interrogent

jusqu'à ce l'un de nous lève les yeux au ciel pour découvrir des traces d'avions de ligne qui se reflètent dans l'eau très colorée du lac.

Le barrage est en vue, nous le rejoignons rapidement et après avoir traversé le déversoir, le groupe se reconstitue pour la" Pause Banane"

Nous repartons en montée pour rejoindre une petite route que nous allons emprunter sur 1 km environ au milieu de très grandes propriétés. Un petit terrain est à vendre, 7500 m2 !

Nous reprenons une large piste en terre et découverte de la première Héllébore. C'est généralement la première fleur rencontrée à ce stade de l'hiver.

Nous longeons un petit ruisseau très actif qui va se jeter dans l'Endre

que nous traverserons sur un gué aménagé pour rejoindre notre coin-pique-nique situé à 200 m de là. Nos amis du G1 sont aussi au bord de l'Endre mais plus en aval.

Installation pour notre restauration, il est 12 h30, malgré le retard pris autour du lac du Rioutard,nous sommes dans les temps.

Quelques petits rayons de soleil et le retour du Stanislas (recette de Guy) nous comblent de joie !

Photo classique, bien sûr vous l'avez reconnu. Mais il ne dort que d'un œil et réagira quand on parlera de chocolat.

Anne-Marie propose pour les volontaires de pousser jusqu'au lac de Meault, 20 minutes AR. Deux randonneuses "gardiennes des sacs" resteront sur place.

Jean-Marie donne quelques informations sur ce lac qu'ils ont découvert avec Yvette en 2003. A l'époque c'était un petit lac très calme, dans la forêt, dont on faisait facilement le tour. Quelques années plus tard, le lac fut vidé complètement et resta longtemps dans cet état. Puis un projet de développement touristique et le besoin d'une réserve d'eau pour l'incendie vit le jour et un chantier très important fut ouvert. Les grandes pistes que nous venons d'emprunter ont été tracées à cette occasion pour le passage des gros engins de chantier. Lorsque en janvier 2016  Jean Ma conduisit une rando dans la Forêt Royale nous pûmes en constater l'importance comme le montre la photo d'archives ci dessous.

Le barrage avait été consolidé, une immense tour de pompage de 30 m de haut érigée au plus profond du lac, le déversoir   complètement repris et grâce aux nouvelles pistes tracées pour la remise en état, l'accès au lac devint très facile avec des points de vue formidables. L'inauguration était prévue pour 2018 mais quelles semaines avant la date prévue la rupture d'une grosse canalisation conduisit à la vidange d'une partie du lac. Ci-dessous l'adresse d'une vidéo sur le lac réaménagé (6 minutes)

https://www.youtube.com/watch?v=MGXcN87SWws

 

A notre grande surprise le lac a repris son niveau normal et de cette extrémité du bras  on peut voir  la tour et sa passerelle. Une fine couche de glace recouvre sa surface

Ceci méritait bien une photo de groupe.

Nous allons retrouver nos "gardeuses de sacs" et avec elles nous referons la photo officielle de cette rando.

Sacs à nouveau sur le dos nous longeons l'Endre sur une belle piste en direction de la route.

Mais Anne-Marie nous détourne  pour  traverser une zone bien boueuse et un gué.

Jacqueline, juste un  petit saut.

Quant à lui avec ses grandes pattes ce sera plus facile.

Ce petit détour nous conduira à un ancien moulin en ruine, avec un joli

pont au-dessus de l'Endre, un ancien bief à sec et les colonnes qui devaient soutenir une sorte d'aqueduc.

En repartant, nous longeons à nouveau la rivière sur un joli sentier.

 

Retour sur la route où le groupe, bien discipliné, respectera une file indienne impeccable.

Au passage quelques moutons noirs répondront à l'appel de Marie. Quelqu'un dira, "Marie, on sait maintenant quelle était ta vie antérieure" !

Nous quittons la route pour commencer à remonter vers le village. Très joli points de vue sur l'Audibergue, le plateau de Caussols et aussi… quelques descentes de garage très impressionnantes.

Encore une montée très raide et nous débouchons sur notre parking. Il est 15 h 20.

Le pot de l'amitié sera pris sur le parking, dans un  petit kiosque accueillant et ensoleillé, pour la modique somme de 2, 20 € par personne.

Merci Anne-Marie, c'était une très belle rando avec beaucoup de nouveautés à découvrir. Nous t'adoptons définitivement en G2.

Merci à Anne-Marie, Nelli, Nicole et Jean-Marie pour les photos

La semaine prochaine le 14 février

 

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1 février 2019 5 01 /02 /février /2019 21:57

2019-01-31 - 573 - TANNERON LES CRETES - G1

 

Ce jour, Jean Bo nous emmène dans Le Massif du Tanneron, encore appelé le Massif du mimosa. En pleine floraison à cette date, nous profiterons  de ces belles fleurs soleil, en début et en fin de randonnée. Entre temps il nous faudra marcher et, fait assez remarquable, nous commencerons notre randonnée par une longue descente.

Par ce matin un peu frais (0°), nous sommes 28 à prendre le départ devant la statue commémorative de Tanneron, village perché à 400 m environ d’altitude.

Jean Bo a précédemment mené cette randonnée en 2005, 2008, 2012 et 2016. Pour éviter les redites, nous vous invitons donc à lire (ou relire) les blogs correspondant,  pour tout savoir sur le mimosa, de son importation d’Australie à sa culture.

Nous quittons la place de la mairie par le chemin de la Grille.

 

Patrick est notre serre file et vérifiera à plusieurs reprises lors de notre marche que le compte reste bon !

Jean nous fait observer, sur la paroi verticale d’un mur une grosse plaque de Nombril ou Ombilic de Vénus (Umbilicus rupestris).

« c’est une espèce de plantes  succulentes vivaces, parfois aussi appelée carinet, cotylédon, coucoumelle, cymbalion, escudet, gobelet, oreille-d'abbé. Les feuilles vertes, voire les tiges, sont comestibles crues (en dehors de la saison estivale) : très tendres, elles ont un goût de concombre juteux et une texture un peu gélatineuse. Les feuilles plus âgées peuvent être légèrement acidulées …  Elles peuvent être conservées dans du vinaigre à la manière des cornichons ou préparées en salade. »
Quelques randonneuses en feront la cueillette en fin de randonnée pour test culinaire. A suivre donc !

Jean nous arrête pour un premier panorama sur Grasse, surmontée à gauche par le plateau de Caussol  puis encore plus à gauche  Cabri et l’ Audibergue (hors photo). La visibilité n’est pas excellente mais nous devinons au fond les sommets du Mercantour.

Nous empruntons le chemin du Touordam vers la colle d’Embarque et découvrons les premiers mimosas.

 

Jean nous présente le parcours du jour (16 km  avec une dénivelée cumulée d’environ 600 m) et nous annonce une petite variante pour le retour : nous découvrirons  un chemin passant par les cultures de mimosas et éviterons ainsi de repasser dans le vallon des Serres.

 

Le groupe, bien attentif approuve le chef !

Nous repartons, toujours sur la route. Si le G1 ne peut aligner qu’un seul « octo », et non sept comme le G2, le nôtre marche en première ligne et avec quelle aisance !

Au col de la Colle d’Embarque  (335 m) nous bifurquons pour descendre par la piste DCFI du  vallon des Serres, jusqu’au fond du vallon de la Verrerie (150 m).

Nous avons quelques gués à passer puisque nous progressons alternativement entre rive gauche et rive droite de cette petite gorge. Mais cette année il y a peu d’eau et donc aucune difficulté de franchissement.

En levant la tête nous pouvons constater sur le versant opposé les mimosas sauvages.

Nous retrouvons la D38 qui franchit la Verrerie et nous poursuivons dans le vallon de l’Aubarie.

Nous marchons tranquillement en sous-bois : c’est toujours notre pain blanc, puisque les difficultés du jour sont devant nous.

Et oui, il nous faut remonter et le sol rocheux n'est pas le plus agréable.

A mi- grimpette Jean nous arrête pour la pause banane.

Nous reprenons notre montée, la partie la plus raide restant à faire. Le chemin, toujours aussi pierreux, s’est élargi.

Sur la colline opposée nous pouvons observer des plantations d’Eucalyptus.

Pour se diversifier, les mimosistes cultivent l’eucalyptus, également importé d’Australie, non pas pour une destinée pharmaceutique, mais en tant que feuillages d’ornement utilisés par les fleuristes pour la composition des bouquets. « Les Eucalyptus font partie de la famille des Myrtaceae. Différentes variétés sont cultivées : Le cinérea, le parvifolia, le Populus (qui peut se travailler en graines), le guny ou gunii, le nicoli, le baby blue, le puveranta, le Robusta (qui peut être teint en rouge)…. Le principe de récolte des Eucalyptus est très simple, il suffit de raser la plante au sens strict du terme. L’année suivante, nous retrouverons la même qualité de feuilles et surtout la même quantité (en temps normal, sans sécheresse). En effet ce qui est recherché ici ce sont les jeunes feuilles, bleutées et  ovales et non celles allongées et vert luisant qui se développent quand l’arbre vieillit. » 

Annie nous présente un puits, bien profond. Perdu en pleine nature, il est sans doute un vestige d’exploitation agricole ancienne.

Nous retrouvons les mimosas et l’occasion d’une nouvelle pause pour une photo de groupe, avant d’atteindre le hameau des Farinas (470 m).

Nous retrouvons le bitume et passons à côté de belles constructions basses en pierres sèches.

 

 

 

 

 

 

 

 

Une éclaircie nous permet de mieux distinguer le Mercantour enneigé, puis la baie de Cannes et les îles de Lérins.

Nous retrouvons la piste qui va descendre vers une aire de pique-nique (240 m), confortable car équipée de tables, mais pas assez nombreuses pour notre groupe.

En face de nous, la bâtisse de la Verrerie, transformée en gîte.

 « Tanneron était toujours fief de la famille des « Grasse » au XVI ème siècle ….et le massif du Tanneron était à cette époque couvert d'une magnifique pinède. Certains arbres atteignaient 30 m de hauteur et 7 m de circonférence. De ce fait, de nombreuses verreries voient le jour, les forêts alentours contribuant à alimenter leurs fours.Ceux-ci deviennent itinérants suivant les coupes de bois réglementées par la Marine Royale, forte consommatrice de bois de charpente pour ses navires. Tout cela, non sans graves dommages pour ces forêts.Mais, c'est à la fin du XVIIIème siècle, qu'un violent incendie ravage la majeure partie des forêts de Tanneron et que le mimosa, importé d'Australie, commence à recouvrir le massif. »

Respectueux des chemins,  nous ne coupons pas la prairie, mais faisons une petite boucle pour passer de l’autre côté de la bâtisse et découvrir ses deux puits.

Le nouveau chemin de Jean Bo s’élève plein nord en sous-bois.

Puis nous passons le long des exploitations de mimosas et pouvons observer de près ces magnifiques fleurs d’une couleur jaune éclatante et au parfum suave.

« Les fleurs se présentent sous forme de petits pompons jaunes et soyeux disposés en grappes ramifiées. Chaque fleur comprend un  calice constitué de 5 sépales très petits, duveteux. La  corolle est constituée de 5 petits pétales libres de couleur jaune. Ces pièces florales sont rapidement dépassées par de nombreuses étamines qui, s'épanouissant au bout de leur long filet, forment les pompons d'un jaune lumineux »

Puis nous longeons des Eucalyptus, avant de rejoindre le chemin des Carreiros  et  la boutique du mimosiste, la société Vial.

L’exploitant, pèlerin de Compostelle nous accueille, nous présente la culture du mimosa et de l’eucalyptus avant de nous inviter dans sa boutique.

Alain préfère préfère s'entretenir  avec le chien de la maison.

Nous passons aux voitures pour quitter nos chaussures avant de nous désaltérer au café de la place de la mairie, juste avant la pluie.

Nous remercions Jean pour cette randonnée botanique  toujours aussi superbe.

Les photographies sont de Brigitte, Claude C., Nelli, Gilbert et Jean Bo.

La semaine prochaine : Jeudi 7 février 2019

 

G1

Départ : 8h

Jean Ma

588-1 Forêt de Palayson

Moyen**

18,7km

Dh = 290 m

 

Randonnée en boucle dans le canton de Palayson de la forêt de la Colle du Rouet, sur de bons chemins et pistes. Beaucoup de plat, excepté quelques passages raides localisés

 

Parking : petite route vers la maison forestière de Palayson

Coût du trajet A/R : 11 €

 

                 

 

 

 

 

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1 février 2019 5 01 /02 /février /2019 11:38

Les Veyssieres-Malavalettes-G2-900

 

Aujourd'hui nous sommes dans le "local", à la porte de chez nous, dans cet Esterel dont nous apprécions tant les chemins caillouteux... Jack nous avait invités pour un rendez-vous à l'extrémité de ce quartier nouveau de St Raphaël, les Veyssières.

22 participants pour cette nouvelle aventure que Jack nous présente brièvement : 12.2  km et 355m de dénivelée. Beps sera notre serre-file.

 

La météo nous garantit une journée sans pluie jusqu'à 16 h.

Pile à 9 h nous attaquons tranquillement la piste direction nord. Jack se fera huer pour un petit détour de 25 m à la première bifurcation.

Revue d'effectifs en image.

Nous sommes dans cette zone de maquis bien caractéristique. En face de nous le Mont Vinaigre.

Un premier petit rayon de soleil éclaire le vallon de la Cabre et la piste Castelli.

Après avoir passé le pont de la Cabre,  1ère photo de groupe.

Jack nous annonce que nous allons commencer à monter en direction du carrefour de la Colle Noire. Le sentier est bien défoncé par endroit.

C'est en fin de montée que nous ferons "la pause banane". Nous y serons rejoints par un petit groupe de vététistes qui feront aussi une pause avec nous.. Que de belles machines !

Nous changeons complètement de direction, plein ouest en direction  du Col de l'Essuyadou.

Une suite de petites montées et de petites descentes nous conduit à la Maison forestière de Malavalettes, ou tout du moins ce qu'il en reste. Mais c'est un lieu plein d'histoire comme toutes les maisons forestières.

Les maisons forestières furent un atout majeur dans la renaissance des forêts françaises, plus de 2000 furent construites sur l’ensemble du territoire, en bordure et au centre des massifs, habitées généralement par deux familles, celles du garde forestier responsable d’un secteur et celle d’un cantonnier, tous deux agents des « eaux et forêts » (service d’Etat redéfini en 1966 sous le vocable de l’ONF).   Le garde devait veiller à la progression des plantations, surveiller bucheronnage et braconnage, superviser les travaux d’aménagement dont son équipier et voisin le cantonnier était chargé.  

 Dans l’Estérel, sous l’impulsion de l’inspecteur Auguste Muterse et de ses successeurs, 23 retenues d’eau furent aménagées, 400 km de pistes, chemins et sentes furent tracés et entretenus et le massif se couvrit de la végétation que nous lui connaissons aujourd’hui.  

 D’après le témoignage de la petite fille d’Auguste Muterse qui partagea ses jeux sur le chemin de l’école avec les enfants des agents forestiers occupant les maisons, Il semble que celles-ci étaient encore toutes utilisées dans les années 1930.   

De nos jours seules celles érigées en bordure de massif sont encore occupées par les agents ONF et leur famille : Palayson, la louve, Gratadis, le Dramont et le Trayas. Celle des Trois Termes est louée à un particulier. Celles du Malpey et des Cantonniers accueillent l’été des agents ONF en vacances. Pour le Malpey il existe un projet concret de réhabilitation dans le cadre de la Chartre de l'Esterel. La cantine du Porfait et une partie du Malpey sont louées à des sociétés de chasse. La Duchesse est fermée après avoir été louée de nombreuses années à un particulier. Les Charretiers et Malavalette laissées à l’abandon tombent en ruine. Et Roussiveau, la plus vieille, toujours là, toujours occupée mais par qui ?    

En fait la maison forestière de Roussiveau était construite depuis bien longtemps lorsque les autres apparurent, c’est pourquoi elle ne leur ressemble pas. En effet, depuis plusieurs années déjà existait là une bâtisse appartenant avec  les prairies environnantes au Seigneur d’Agay. Une ferme bergerie  y était installée, d’ailleurs depuis les romains ces terres engraissent moutons et chèvres pour le plus grand plaisir des populations alentour. En 1850, lors du partage domanial et communal un troc avec le Seigneur d’Agay permis à l’Etat de récupérer la bâtisse et ses terres qui faisaient une enclave privée dans la forêt domaniale, en échange le Seigneur d’Agay obtint les deux versants du Rastel éponyme. La ferme réaménagée devint la première maison forestière du massif de l’Estérel. Aujourd’hui elle est louée à une bergère, les moutons sont donc de retour dans l’Estérel, ils entretiennent naturellement prairies et sous bois selon les directives des agents ONF qui veillent encore et toujours à la destinée de la flore et de la faune de notre massif.

Cf : http://www.nature-passions.com/marcher-papoter-le-resume-a115075318.

Tout cela méritait bien une deuxième photo de groupe.

Par un joli sentier bordé d'eucalyptus, nous rejoignons le Col de l'Essuyadou. 

Au passage nous découvrirons le Bonnet du Capelan si caractéristique ainsi que, tout au loin, la mer, la baie de Fréjus-St Raphaël.

C'est dans cette zone que nous découvrirons les premières globulaires avec ces fleurs d'un bleu intense.

C'est la pleine saison, nous allons en voir de plus en plus.

 De là, une très forte montée jusqu'au carrefour de la Roche Noire. Là encore la piste est sévèrement creusée et nous progressons en file indienne au début. 
Notre doyenne en pleine effort.

 

Et nous arrivons à notre lieu de pique-nique, il est 11 h 45, nous avons bien marché et Jack est en avance sur son timing. Yvette et Jean-Marie se sont installés sur une grosse branche supportée par deux grosses racines. Cinq minutes après leur installation la branche casse et ils se retrouvent par terre. La branche était complètement pourrie…Hélas, pas de photo !

A l'issue du repas, moment historique, photographie des "octos" qui sont au nombre de 7. Ce nombre augmente sans cesse, pourtant ils ne se reproduisent pas ! En fait, il en manque un. Vous le retrouverez dans le G1 à Tanneron.

Avant de reprendre la route Jack fait un petit briefing sur la grande descente que nous allons emprunter. Un ou deux passages sont difficiles et demanderont peut-être une assistance pour certains. Il y veillera personnellement.

Nous rentrons maintenant dans une zone touchée par l'incendie de juillet 2003 qui avait contourné le Bonnet du Capelan. 

Les chênes-lièges ont conservé la couleur noire de la combustion de leur liège qui les a protégés. Les arbousiers sont repartis du pied quant aux bruyères elles ont oublié qu'elles ont été complètement brûlées et elles se sont régénérées.

Très beaux points de vue sur l'intérieur du massif et vers la mer.
 

L'arrière-garde du groupe apparaît dans le virage.

Tout le monde est bien arrivé en bas et nous nous retrouvons sur la grande piste Castelli après avoir traversé la Barban presque à sec. 

Jack modifiera un petit peu son parcours en contournant un des étangs. Ceci nous permettra d'admirer ces superbes eucalyptus.

Encore une montée, la dernière, assez raide et avec quelques gouttes de pluie. Puis nous retrouvons la civilisation et nos voitures. Il est 14 h 45.
Jack a organisé le pot sur place avec cidre, jus d'orange et crêpes dentelles.

​​​​​​​Il était temps de rentrer, la pluie commence avec une heure d'avance.

Merci Jack pour ce pot  et cette belle rando.
 

Merci aux photographes Nicole B et Jean-Marie.

La semaine prochaine jeudi 7 février 2019

 

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