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Photo! Photo ! Photo! C'était l'avertissement lancé par Gérard aux randonneurs qui baissaient la tête dans les montées. C'était un peu sa signature mais nous ne l'entendions plus depuis plusieurs années car il ne pouvait plus prendre de photos.
Rassurez-vous, notre ami Gérard est toujours bien vivant mais il a décidé de ne plus nous accompagner dans nos folles aventures du jeudi. Ce n'est pas que l'envie lui manque, il a toujours bon pied, et quel pied de montagnard, mais pas bon œil.
Depuis 2005 le couple Gérard-Nicole marchait avec nous. Ils nous avaient rejoint lors d'une rando au fameux Plateau de Causolle.
Au cours de ces dernières années, c'est vaillamment qu'il a suivi le groupe,malgré son handicap, souvent guidé par Nicole et parfois par d'autres participants dans les passages difficiles mais rattrapant la tête du peloton dans les montées pas trop chaotiques.
Oui Gérard, tu nous as fait parfois peur mais très souvent tu as forcé notre admiration pour la précision de ton pas et surtout pour ton courage. Et comme les autres animateurs j'ai parfois tremblé quand tu étais dans mon groupe.
Mais nous gardons de meilleurs souvenirs de toi lorsque tu menais gaillardement le groupe du lundi.
Aussi lors de la première montée au Mt Mounier, quelle colère tu as poussée dans la descente, trop rapide à ton gout pour pouvoir prendre des photos.
Encore une autre épopée au Mt Pelat avec un sprint final pour arriver à 3050 m avec Daniel M et Annie T .
Dans les bons souvenirs, tous les blogs que tu as rédigés. Je n'ai pas pu en faire le compte mais un jour tu nous as dit que tu en avais au moins 250 à ton tableau de chasse. Et combien de photos ?
Avec Jean Be. et Jean-Marie tu as constitué la première équipe des blogueurs avec ton style bien particulier. Puis nous nous sommes retrouvés tous les deux, seuls rédacteurs en attendant le renforcement de l'équipe et je ne saurai trop te remercier d'avoir persévéré et permis à Randosboulouris de continuer son développement. Nous en avons un peu bavé au début car Over-blog n'avait pas la convivialité qu'il a aujourd'hui, en particulier dans la manipulation des photos.
Tu as sublimé la fonction de rédacteur le jour où tu as publié le blog d'une rando qui n'avait pas été faite : le texte était complètement bidonné mais adapté au parcours et les photos extraites d'autres blogs. On s'y est laissé prendre.
Autre corde à ton arc, la chanson. Vedette du karaoké, tes chansons nous ont ravis lors de certaines marches ou de soirées rando. Pour moi, ton plus grand show fit l'objet de la vidéo ci-dessous à l'occasion de la mort de Johnny. https://drive.google.com/open?id=1_t82wn4G7T13OLNUT9AEWQaXJFi7GgFt
C'était le 7 Décembre 2017 au cours du pique-nique de la rando "Forêt de Palayson-L'Endre". Tous les randonneurs présents t'ont accompagné au refrain.
Que rajouter maintenant?
Ceci surement : Gérard, les randonneurs et les randonneuses du Cercle de Boulouris t'aiment et ne t'oublient pas.
2020-10-01 - SAINT VALLIER DE THIEY-OPPIDUM DE LA MALLE – G1
Pour la troisième fois de sa carrière, Jean mène les randonneurs du Cercle de Boulouris à la découverte du castellaras de la Malle, site classé Monument historique en avril 1909.
Cette année nous sommes 29 randonneurs et nous écoutons attentivement Jean, qui présente la randonnée (15 km, 555m de dénivelée) dans le grand pré de Saint Vallier, devenu officiellement Saint Vallier de Thiey en mai 1957.
Bienvenue à Jocelyne qui effectue sa première randonnée journée.
Nous nous divisons en trois groupes, menés par Jean, Thierry et Alain. Jack assumera la fonction de serre-files général.
Nous quittons rapidement le bitume de l’Avenue Charles de Gaulle pour emprunter le chemin d’Entrevaux, qui grimpe au-dessus du Treillon.
Le chemin devient pierreux.
Sur la gauche, nous pouvons voir les vestiges de la carrière de marbre de la Combe et plus particulièrement un petit bâtiment ruiné avec, à proximité, un réservoir couché et rouillé. Le front de taille est en grande partie caché par les arbres.
L’exploitation du marbre de la Combe débute en 1877 et se prolonge jusqu’en 1932. Elle produit un marbre très recherché, en termes de texture et de couleur. Une autre carrière a également été exploitée, non loin de là, au col Ferrier : elle extrayait un calcaire à grains très fins, utilisé pour l’impression de dessins (pierre lithographique).
Si le sujet vous passionne, vous pouvez lire un article intéressant avec le lien :
Après avoir traversé la route D5, nous continuons par une sente pierreuse qui monte en forêt vers le col Ferrier.
Nous attendons l'arrivée du troisième groupe pour faire la pause banane, au col du Ferrier (1051 m).
De charmantes promeneuses attirent l’attention de notre animateur et de ses acolytes, toujours prêts à rendre service.
« Le nom de Ferrier provient de l’activité métallurgique qui a été mise à jour dans ce secteur par la découverte de scories (résidus plus ou moins grossiers de la fusion et du traitement des métaux). Le nom peut désigner soit celui qui travaille le fer, soit la mine de fer.
Il aurait existé un village ligure du Ferrier (1 à 2 siècles avant JC) exploitant le minerai de fer et qui aurait continué de prospérer pendant la période romaine, jusqu’aux 3ème et 4ème siècle. »
Rassasiés, les randonneurs posent pour la traditionnelle photo de groupe.
C’est ensuite notre dernière montée vers La Malle. A notre gauche nous observons la longue ligne de crête dénudée de la Colle du Maçon.
En vue arrière nous avons un beau panorama, commenté par Jean.
Nous passons à côté d’une très belle borie, bien restaurée, avec son ouverture en arc clavé.
Jean explique qu’une borie est une cabane en pierre sèche qui servait de grange, d'écurie ou d'habitation saisonnière à un agriculteur. Il en existe plusieurs dizaines sur le territoire sur le territoire de Saint-Vallier de Thiey, plus ou moins bien conservées.
Un peu plus loin, avant d’arriver au castellaras de la Malle, nous passerons à côté d’un autre cabanon, dont le toit a disparu.
Nous arrivons à notre objectif du jour, l’oppidum (ou castellaras ou camps) de la Malle.
C’est la plus grande et prestigieuse enceinte celto-ligure de la région (plus de 400 enceintes sont référencées dans les Alpes Maritimes, 18 sur la commune de Saint Vallier). « Situé à 1 200 m d’altitude, sans eau, cet oppidum servait sans doute de lieu de refuge et de tour de guet. Cette enceinte est délimitée par une impressionnante muraille de pierre sèche, construite en arc de cercle, de 140 m de long, 5 m de haut et 4 m de large, accolée à un à-pic … A l’extérieur de ce rempart, certainsblocs qui le constituent font plus de 1 m3…. Des fouilles ont révélé un matériel céramique permettant de dater son occupation de l’âge de fer (1000 ans avant JC) à l’époque médiévale, des meules en rhyolithe et de la monnaie. »
Un petit arrêt lors de notre progression sur le mur d'enceinte pour observer le paysage.
Nous faisons une pause au sommet de la Colle (1234 m), marqué par un cairn. Les vues à 360° sont fabuleuses, mais malheureusement voilées par la brume côté mer.
Nous suivons la crête, sur le lapiez (aussi appelé lapiaz, lapié ou lapiès) pour une dernière vue arrière.
Puis nous entamons notre descente sur un sentier bien caillouteux.
Jean nous trouve une belle clairière dans la vallée de la Feissolade, au pied de la chèvre d'Or, pour notre pique-nique .
La suite et fin de la randonnée, via le col du Pilon et la Croix de Cabris n’a rien d’exaltant, même si la forêt est jolie.
Là aussi les colchiques sont sortis : c’est bien la fin de l’été !
Des tables séparées en terrasse nous accueillent pour le pot de l’amitié.
Merci Jean pour nous avoir fait découvrir ou redécouvrir ces magnifiques paysages et pour tes commentaires.
Merci également aux photographes du jour, Claude, Dominique, Gilbert et Jean.
Aux alentours de 9 h40, les quatre voitures trouvent de la place sur le parking bien rempli du Super U de Nans-les-Pins.
15 randonneu(ses)rs du Cercle de Boulouris se rassemblent pour attaquer cette rando inédite initiée par Joël.
Les dames sont en majorité et l'une d'elle a vraiment envie de se mettre en valeur mais nous ne rentrerons pas dans son jeu en l'anonymant(oui, ça existe ! je préfère cela à "couper la tête").
Nous accueillons d'autre part Dominique, nouvelle venue au Cercle.
Nouvel exercice pour les animateur, l'enregistrement des participants : consigne Covid, on ne sait jamais. Puis Joël passe à une activité plus habituelle, la présentation de la rando : au départ passage au gouffre de la Grande Foux, puis montée assez raide comme annoncée dans la programme et retour en descente vers le village. 10.4 km et 297 m de dénivelée.
Notre serre-file sera Patrick C.
A 10 h 05 le départ est donné avec la Sainte Baume en perspective.
Elle est bien bouchée par les nuages ce matin. Ce sera notre "fond d'écran toute la journée car notre parcours aura lieu sur son contrefort nord.
Nous nous dirigeons maintenant vers le gouffre, un petit aller-retour rapide.
Que ces arbres sont hauts ! Ils cherchent la lumière.
Pas d'eau aujourd'hui, dommage.
Et où on voit un candidat-président (non, ce n'est pas Trump !) crapahuter dans les rochers.
Nous repartons maintenant vers la seule difficulté du jour, la montée à l'Escaillon.
Montée dans les bois avec un passage très pentu comme le montre le schéma ci-joint
Repère 1-11%
Repère 2-19%
Repère 3-33%
Mais pour Michelle, ça ne semble pas être un problème. A quoi servent les bâtons ?
Petit arrêt dans la montée qui permet un regroupement.
Joël se préoccupe de la pause-banane, il serait temps. Finalement tout le groupe est d'accord pour la supprimer, une première. Il fallait bien que ça arrive un jour. Les G1 vont en rire...
Chacun cherche le morceau de ciel dégagé qui annonce le sommet. Y sommes-nous ?
Pas tout a fait mais le plus dur est déjà dans les mollets. Et déjà une jolie vue sur le village de Nans. Un peu plus à gauche, une importante ruine non identifiée pour l'instant.
Encore un petit effort et nous atteignons le plateau à 672 m.
Rencontre avec les chasseurs ou plutôt celui-ci, en pleine action. Il nous dit qu'il n'est pas assez beau pour être photographié. Pas d'accord et nous le rentrons dans le blog comme il se doit.
Les chiens rencontrés maintenant et faisant partie de la battue sont tous équipés d'une antenne de 20 cm, ce sont des chiens électroniques, une nouvelle race–ndrl. très pratique pour la progression en taillis je suppose-.
Celui-ci ne se prête pas bien à la photo, apeuré par les randonneurs, que fait-il devant un sanglier ? Mais regardez mieux, vous verrez son antenne. Simplement pour que vous ne preniez pas le blogueur pour un menteur…
Une photo de colchique était indispensable à cette saison. Mais qu'elle est petite ! Certainement la sécheresse.
Il est midi, second chasseur qui replie son matériel, c'est la fin de la battue, direction l'apéro, le barbecue bien arrosé et les histoires de chasseurs valant bien celles des pêcheurs.
Quant à nous, c'est aussi l'heure du pique-nique, certainement moins arrosé.
Joël n'ayant pas retrouvé l'endroit repéré lors de la reconnaissance, nous nous installons à l'ombre d'un bosquet.
Aujourd'hui, c'est gala : deux desserts pour les gourmands avec la banane zappée de ce matin.
Pas de café, c'est aussi une première. Je vous le disais, les traditions…
A la place, topo de Joël sur les glacières puisque nous sommes sur le Chemin de la Glace. Avant l'époque de l'industrialisation de la production de glace, en Provence, profitant des nuits d'hiver très froides dans la région de la Sainte-Baume, les habitants récoltaient la glace naturelle sur les rivières ou sur des zones imperméables remplies d'eau le soir, proches de la glacière. Elle était stockée ensuite dans des sortes de tours semi-enterrées généralement adossées à une colline pour l'isolement. La glace, bien tassée pouvait se conserver 2 ans.
Ensuite cette glace était mise en bloc et acheminée, de nuit, vers Marseille et Toulon pour les cafés, les restaurants et certains hôpitaux. Je vous conseille d'aller voir à l'adresse suivante. Les glacières de la Sainte Baume y sont bien présentées
http://randojp.free.fr/0-Diaporamas/Glacieres/Glacieres.html
Abrégeant un peu la sieste des spécialistes Joël décide de repartir.
La Sainte Baume est de plus en plus couverte et il y a eu 3 gouttes de pluie pendant le pique-nique.
Nous repartons, toujours en descente et Joël retrouve l'emplacement qu'il avait repéré pour l'arrêt de midi. C'est vrai que la vue est jolie bien que le temps maussade nuise au paysage.
C'est là que nous ferons la photo de groupe avant de reprendre la piste, assez large mais caillouteuse. Joli couple.
Tout à coup la pluie.
Vite nous enfilons capes ou autres vêtements de pluie…que nous replierons très vite, ce n'était qu'un grain. Nous arrivons enfin dans la plaine où la première vigne rencontrée nous offre quelques grappes oubliées. Moins sucré que celui de la Londe des Maures il y a deux semaines.
Maintenant nous avons juste devant nous la ruine du château aperçue du sommet, c'est celle du vieux château de Nans. Le bourg fortifié existait déjà en 781 mais le château féodal ne date que du 12e siècle.. Le «fortilicium» (le bourg et le château) a été habité jusqu'au 15e siècle puis les nansais sont ensuite descendu vivre dans la plaine.
https://www.la-provence-verte.net/ot_nanslespins/patrimoine-nans-les-pins-castrum-du-vieux-nans_1683.html#
Un beau point de vue sur le massif de la sainte Baume.
Un caprice de Michel.
Il voulait absolument une photo devant la sainte Baume, il l'a eu, on est comme ça au Cercle de Boulouris.
La pluie recommence mais nous ne sommes qu'à 500 m du parking. On accélère un peu et nous finissons presque secs. Une partie du groupe ira prendre le verre de l'amitié sur une terrasse protégée.
Merci Joël pour cette journée de chaude convivialité. Dommage que le beau temps n'ait pas été de la partie ce qui nous a un peu empêché de profiter des paysages.
Merci aux photographes Nelli, Nicole et Jean-Marie La semaine prochaine