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22 mars 2019 5 22 /03 /mars /2019 13:34

Châteaudouble – 514-3/G2 – jeudi 21 mars 2019

Jack nous a donné rendez-vous à l’entrée de Châteaudouble pour une nouvelle randonnée, concoctée pour les G2. Nous sommes 29. Fraîcheur et soleil sont au rendez-vous. Pendant que 3 chauffeurs s’en vont déposer des voitures en contrebas pour le retour, le groupe a le loisir de contempler le paysage.

A son retour Jack présente la randonnée : « Véritable nid d'aigle, Châteaudouble domine de 130m l'entrée des gorges de la Nartuby, affluent de l’Argens. Passage au Château de la Garde (vins), à la ferme solaire des Plaines de la Garde, à la chapelle Sain Jean. Nous terminerons la randonnée à la Ferme fromagère (vache, brebis, chèvre) de la Pastourelle où nous prendrons le pot de l’amitié. Nous aurons là des voitures en relais pour nous éviter 1,6km de montée et +85m de dénivelé. Parcours sur pistes et sentiers marchants ; la montée au sommet de Colle Pelade comprend une montée de 250m à 18% sur bon terrain. Randonnée annoncée de 10.4 kms, avec un dénivelé positif de 250 m. et négatif de 330 m. » (en réalité un peu plus tant en distance qu’en dénivelé car nous traverserons le village et monterons à divers points de vue.)

Nous voilà partis prudemment le long de la route pour visiter le village qui semble bien désert. Patrice est notre serre-file. La population est d’un peu plus de 400 âmes auxquelles s’ajoutent 72 migrants accueillis dans la commune depuis l’automne.

Nous passons devant l’église Notre Dame de l'Assomption, puis sous des porches, rues en calades et passages voûtés,

pour nous rendre à un premier point de vue duquel nous voyons la route et le lit de la Nartuby

puis empruntons la montée Sainte-Anne, montée qui permettait de sortir des fortifications et d’accéder aux aires à blé, aux chapelles Ste Anne et St Pierre  et au cimetière actuel qui nous conduit au 2ème point de vue au pied de la tour reste du château.

Quelques escaliers supplémentaires et nous voilà au 3è point de vue, où nous apprenons qu’en Provence il y aurait 32 vents .

Ca y est la rando a vraiment démarré. Sur la route tout d’abord, puis en parallèle en plein champ.

Nos apercevons une station d’épuration et à proximité une exploitation de pommes

puis traversons la Nartuby ici à sec

avant d’emprunter la piste de la Pale, en haut de laquelle nous nous arrêtons pour la pause banane.

Nous apercevons au loin Chateaudouble et le tunnel par lequel nous sommes arrivés en voiture

avant de longer en le surplombant le Château de la Garde qui produit huile d’olive, vin et miel entre autres.

Nous y faisons alors la photo de groupe.

A partir de là nous attaquons « la montée » de la rando.

Juste avant le sommet de Colle Pelade nous nous arrêtons pour le pique-nique  en bord de sentier, dans un sous-bois rocheux mi-ombre, mi-soleil. Merci aux divers randonneurs qui par leurs attentions agrémentent de solide ou liquide le pique-nique.

A la fin de celui-ci Rolande retrace l’historique de Chateaudouble .

« Châteaudouble, double château. Le village, au Moyen-Age, était constitué d'un castrum (château + village) à côté duquel s'est développé un village fortifié pouvant accueillir toute la population se trouvant un peu trop à l'étroit dans le castrum primitif devenu exigu.  C'est du côté du cimetière que jadis se dressait le grand château dont il ne reste aujourd'hui qu'une tour envahie par la végétation, quelques pans de mur misérables et une partie des soubassements que l'on voit affleurer parmi les herbes (sans oublier une citerne creusée dans le roc).
Bien avant sa construction, se dressait à ce même endroit un camp fortifié, faisant partie d'un vaste complexe d'oppida. Les romains ne purent en venir à bout car la pace forte était très difficile d'accès et les habitants extrêmement farouches.
Par la suite, les habitations se développèrent autour et l'on vit apparaître un château. Les seigneurs, issus de la famille de Villeneuve, s'allièrent aux templiers qui s'installèrent à Châteaudouble (sigles encore visibles sur certaines entrées de bâtiments).
Pour faire face à une démographie expansive, on commença à construire en dehors du castrum (village et château originels). Ces nouvelles habitations s'entourèrent à leur tour de remparts et accueillirent bientôt la majorité de la population de la commune. Au cours des guerres de religion (XVIè s.), le village offrait un abri de choix pour ceux qui cherchaient un refuge pour échapper aux massacres, tels les moines de Fréjus. Le château de La Garde, sur le plateau voisin, fut rasé par les royalistes en 1595.
Une nouvelle église (l'actuelle) fut construite au début du XVIè s. dans la partie récente du village. La révolution apporta comme partout en France son lot de déprédations, et c'est l'ancienne église qui en fit les frais.
Phrase de
Nostradamus à méditer : "Château double, double château, la rivière sera ton tombeau." Les graves inondations de 2010 ont causé énormément de dégât dans ces gorges, si bien que la route a été emportée à deux endroits. Depuis lors, elle est fermée à la circulation, et les coûts exorbitants de réfection font penser que ce ne sera pas demain qu'on pourra de nouveau l'emprunter.

Le Château de Lagarde est au carrefour d’anciens chemins romains et fut pendant des années une halte réputée pour sa gastronomie, son vin, ses oliviers, ses écuries, édifiées au XVIème siècle. Il fut occupé par les comtes de Provence jusqu’à la fin du XXème siècle. Aujourd’hui propriété de la famille des éditeurs Dupuis, le domaine recèle, sur les 700 hectares qui composent la propriété, pas moins de 1000 oliviers et 4 hectares de vignes dont les dernières datent de l’époque napoléonienne. Philippe Crocé Spinelli, oenologue réputé de la région, est en charge de l’exploitation viticole et oléicole.

Seule une tour du XIIè siècle, une voûte et une cave subsistent de cette fortification, elles dominent toute la région sur un site imprenable contrôlant tout trafic entre Châteaudouble, Montferrat et Figanières. On dit que le Château de Châteaudouble est le « double » de celui de Lagarde et que le trésor du Comte Jean est caché dans la propriété…Les plafonds du rez-de-chaussée et de la cave datent du 16ème et présentent de magnifiques voûtes. L’étage fut aménagé au 18ème et l’ensemble servait de relais tant pour les chevaux que pour les voyageurs qui transitaient par le chemin romain-toujours carrossable de Grasse à Marseille. En contrebas du Château, se trouvait le potager entouré de murs et irrigué grâce aux immenses citernes sises sous le chemin romain devant la façade Est. Dans la cave, il reste encore deux fûts de chênes, construits sur place, avec des tronçons arc-boutés, car le cerclage de tonneaux n’était pas connu au 17ème siècle, c’est aussi une preuve qu’il y avait du vin à Lagarde à cette période….. »

 Jack alors  nous parle, ce qui suscite intérêt et questions de la construction du parc photovoltaïque  du Domaine de Lagarde, à l’origine d’une initiative de production d’énergie verte de grande envergure. 

« Par arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire, en date du 16 juin 2009, la construction d’un parc photovoltaïque de 20 hectares et d’une capacité de production de 12 MWc sur le Domaine de Lagarde a été autorisé. Grâce à cette initiative, ce sont 5.000 foyers qui sont alimentés en énergie verte. Le parc est aujourd’hui construit et produit depuis le 1er janvier 2012.

La commune de Figanières et Solairedirect (depuis ENGIE) ont inauguré le 19 juin 2012 le parc solaire construit aux Plaines de la Garde. Présent sur l’ensemble de la chaîne photovoltaïque, Solairedirect s’impose comme le premier producteur indépendant français d’électricité solaire, avec au début 2012, des parcs et des toitures solaires pour une capacité totale de 120 MW.

 A Draguignan dans le Var, Solairedirect poursuit son développement avec la construction d’une nouvelle centrale solaire d’une puissance de 12 MWc. Le parc est composé de 48 246 modules solaires de 250 Watt crête répartis sur un terrain d’environ 25 ha. La production électrique attendue s’établit à 18 GWh/an ce qui équivaut à la consommation d’énergie annuelle de  12 000 personnes.

Solairedirect capitalise sur son expérience afin d’atteindre les meilleures exigences environnementales : l’utilisation de panneaux solaires sans métaux lourds, une parfaite intégration paysagère, l’absence d’utilisation de béton et chantiers ‘‘verts’’.

Sur le plan écologique, 10 000 tonnes de CO2 seront évitées chaque année.

Solairedirect, a confié à Schneider Electric l’EPC (Engineering, Procurement & Construction) le lot électrique clé en main et le contrat d’exploitation et de maintenance pour une durée de 20 ans.

Le parc accueille par ailleurs un troupeau d’ovins pour l’entretien biologique des espaces en herbes entre les rangées de panneaux solaires, et un troupeau de caprins pour le désherbage de la périphérie du parc. Située dans une zone de péninsule électrique éloignée des sites de production, cette installation contribuera à produire de l’électricité localement en assurant une couverture énergétique équivalente à 10% de la consommation de son secteur d’implantation.

La société Solairedirect présente la particularité de proposer une solution technologique économiquement viable uniquement par la vente de l’énergie produite. Son coût est proche de celui des énergies fossiles, rendant ainsi possible l’effort d’adopter le solaire dans le processus de transition énergétique, tout en restant financièrement à la portée de tous, en principe. Pourtant le tarif d’achat de l’électricité solaire est réglementé par arrêté ministériel : « Le solaire a du mal à se développer dans le cas du tarif actuel d’achat trop bas », confie l’un des responsables de la société. L’avenir du solaire dépend donc du bon vouloir des décideurs politiques et de leurs choix.

Le parc de Figanières est l’une des sept réalisations de parcs de Solairedirect dans le département, après les projets de Vinon-sur-Verdon, Varages (2) et La Verdière, qui totalisent une puissance totale de 31 MW. Deux autres projets, représentant une puissance de plus de 12 MW, sont en cours de construction à Brignoles et Saint-Antonin-du-Var, avec une mise en service prévue pour l’été et l’automne 2013. (La Marseillaise) »

Il est alors temps de repartir : « départ dans 5 minutes ».

Quelques dizaines de mètres et nous voilà au sommet de Colle Pelade. En début de descente nous nous éloignons quelque peu du sentier pour aller voir l’étendue des panneaux photovoltaïques

puis nous nous retrouvons comme ce matin au-dessus du château de la Garde. Alain glisse sur des gravillons et chute face à terre. Des égratignures mais pas de gros bobos. Désinfection et arnica et tout le monde repart. Jack retrouvera le bon croisement grâce à un mini cairn construit par Claude lors de la reconnaissance.

Le sentier est plus ou moins pentu et caillouteux. Jack dira alors à la tête du groupe : « vous pouvez descendre et vous attendez à la chapelle Saint-Jean. »

La chapelle est fermée et peu accessible depuis l’écroulement de la passerelle au-dessus de la Nartuby lors des inondations de 2009. C'est à travers les barreaux que l'on peut voir le tableau représentant St Jean.

La chapelle est implantée en contrebas du village en bordure de l’ancienne route départementale qui suivait les gorges, au débouché d’un chemin muletier qui la reliait au village. Un apier (rucher) de pierres sèches, restauré en 2004 jouxte cette chapelle qui est dédiée au saint patron du village. Baptêmes et processions s’y déroulaient régulièrement avant que la route des gorges ne soit fermée.

Un petit chemin nous amène à la route à l’emplacement de la passerelle emportée.

Nous poursuivons sur la route en longeant la rivière jusqu’à la Pastourelle où nous partageons le verre de l’amitié.

Merci à Jack d’avoir prévu de quoi de nous rafraîchir. Certains en profitent pour faire diverses emplettes : fromages, huile d’olive, miel, jus de pommes…

Les chauffeurs ayant laissé leur véhicule à l’entrée de Châteaudouble s’en vont avec ceux ayant déposé le leur pour faire le relais. Merci encore à Jack pour avoir eu pitié des G2 et leur avoir évité 1.6 km de plus et 85 m. de dénivelé.

3ème merci à Jack pour cette agréable randonnée.

Les photos sont de Jean-Marie, Nadine, Nicole et Rolande.

La semaine prochaine : jeudi 28 mars 2019 – G2

Départ : 8H30 – Animateur :  JEAN BO

896-2-Cabris-la Chevrerie du Bois d'Amon- MOYEN * - 12,6 km - Dh : 293 m

Au départ de Cabris, randonnée en boucle avec découverte de sites préhistoriques, d’un élevage caprin et de magnifiques panoramas sur le Lac de Saint-Cassien

Parking : Cabris . Allée Albert Camus Coût du trajet A/R : 28 €

 

 

 

 

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16 mars 2019 6 16 /03 /mars /2019 17:11

2019-03-14 - 656 - LE VAL - CIRCUIT DE PARACOL - G1

 

Nous sommes 23 à nous retrouver sur le parking du Val, au cœur de la Provence verte.  Le soleil brille, le ciel est bleu mais quel vent !  Jack nous présente le programme du jour.  

 

Nous allons découvrir le chemin de procession entre Notre-Dame de Paracol et l’église Du Val que nous visiterons en fin de randonnée.  Situé en partie sur le GR653A, chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle à Rome, notre circuit inclura également le sommet dénudé Le Cuit avec son panorama à 360° de l’Estérel à la Sainte-Victoire.  Nous savons que la montée pour y accéder est très raide (20% sur 500m) mais rien ne nous arrête et nous voici prêts pour les 14,5 kms à parcourir avec une dénivelée de 600m! Il est 0915h.

 

Ci-dessous photo des participants avec Patrick comme serre-file.

 

Avant même de nous engager sur le chemin de la Coualo de l’Oulo, nous voyons la chapelle St-Jacques et notre premier oratoire quasiment face à face.

 

 

Le panneau nous informe qu’elle s’appelle ainsi du nom du quartier où elle est bâtie mais elle est en fait dédiée à saint Jean-Baptiste.  Lors de la procession annuelle qui remonte la statue de Notre-Dame à son sanctuaire, les fidèles s’y arrêtent pour la cérémonie des Adieux.  Cette tradition, vieille de trois siècles et demi, se perpétue encore de nos jours. 

 

Un deuxième oratoire nous attend bientôt.  

Regardez bien et devinez son nom avant de lire la suite!!

Eh oui, le Nez !

Puis très vite un troisième, St-Blaise, construit en 1839. 

Pause effeuillage car on monte depuis le départ !

Nous continuons d'avancer sur un chemin de pierres bordé d’arbustes 

 

et admirons le paysage alentour.

Devant nous le 4è oratoire suivi bientôt d’un 5è ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ouf, un petit terrain plat nous conduit à l’Ermitage Saint-Blaise.  Voici ce que nous apprenons du panneau que nous lit Jack : Quand les habitants quittèrent la colline de Paracol pour s’installer dans la vallée, on fit construire en 1540 un ermitage jouxtant la chapelle pour y loger un frère dont la mission était de prendre soin du sanctuaire, de sonner la cloche aux heures de début et de fin des travaux des champs et en cas de mauvais temps.  Le premier ermite fut nommé en 1598 et le dernier en 1751.  L’ermitage fut restauré en 2010. 

 

Jack nous suggère d’aller derrière pour voir les vitraux de la chapelle créés en 1980 mais ils sont opaques et ne laissent rien deviner de l’intérieur.  

Un autre panneau nous précise que les habitants du Val, réfugiés sur la colline de Paracol au temps des invasions barbares (VIe et VII e siècles), bâtirent probablement un premier édifice.  La chapelle, reconstruite vers l’an 1000, était en forme de croix latine.  En 1547, le bras droit du transept devint un ermitage.  A l’origine, la chapelle était dédiée à Saint-Jean l’Evangéliste puis on vint y vénérer le martyr Saint-Blaise, médecin et évêque de Sébaste (Arménie).  On le priait pour les maux de gorge et la protection des troupeaux.  Ce culte fut introduit par les Croisés.

Nous poursuivons notre grimpette jusqu’à Notre-Dame de Paracol qui date du XIe siècle.  

 

Elle représente un exemple d’architecture romane et abrite encore la statue de ND de Paracol achetée aux Pères Augustins de Brignoles en 1751. Chaque année en septembre, par le chemin des pèlerins, les villageois ramènent l’effigie de la sainte habillée et couverte de bijoux à la paroisse où elle reste le temps des festivités. Surplombant la chapelle, une statue de la vierge à l’enfant veille sur Le Val depuis 1893.

 

Jack s’adresse solennellement à nous de la croix géante à proximité de la chapelle pour nous montrer de loin Le Cuit, la pièce de résistance du jour ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il nous indique également le Petit et le Gros Bessillon ainsi que la Sainte-Baume et nous rappelle qu’on ne voit pas la Sainte-Victoire de l’Estérel, c’est en fait le Gros Bessillon que l’on voit !  Nous admirons ce magnifique panorama à 360°

 

La Loube

 

Le Pic Cuit

et faisons la pause banane dans cet endroit magique.  

A gauche le Petit Bessillon (2 sommets), à droite le Gros Bessillon

 

Une fois ragaillardis, nous reprenons les bâtons 

 

et finissons par voir le Pic Le Cuit sur notre gauche.

Le vent souffle dans nos oreilles mais nous sommes déterminés à poursuivre notre aventure.

Bientôt les senteurs du romarin taquinent nos narines et nous mettent l’eau à la bouche mais il faut rester concentrés!  

 

 

Une fois au sommet, nous sommes récompensés par le magnifique panorama qui s’étale sous nos yeux, à savoir à l’est le Rocher de Roquebrune, le Massif du Cap Roux, le Mont Vinaigre et le Pic de l’Ours.  A l’ouest, la Sainte-Victoire et la Sainte-Baume.  Nous sommes à 505 m d’altitude.  

La Loube

 

Jack attire notre attention sur une montagne recouverte de neige au nord.  Il s’agit du Devoluy qui culmine à 2800 m dans les Alpes.  Il nous indique également le Petit et le Gros Bessillon.  

Je vous recommande vivement de cliquer sur le lien ci-dessous pour visionner la superbe vidéo pleine d’humour réalisée par André lors de la montée au Pic Le Cuit.  Vous en comprendrez la fin dans les dernières lignes du blog.

 

La montée au Pic Le Cuit

 

 Claude et Jack ont eu la chance de pique-niquer au sommet lors de la reconnaissance mais vu les rafales de vent aujourd’hui, il en est hors de question. Nous redescendons donc par le même chemin poussés par le vent. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est 1245h quand nous trouvons un endroit à l'abri des rafales et à l’ombre des pins pour le pique-nique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après le café, la liqueur de myrte et les douceurs, Jack donne le signal du départ et nous annonce que nous sommes à mi-chemin.  Photo de groupe avant de reprendre la route!

 

 

Pas de difficultés dorénavant, alternance de pistes exposées aux éléments avec de beaux points de vue et de chemins bordés de pins. Quelques grimpettes  se mêleront à des sentiers ou pistes plates.

Nous arrivons à la Chapelle de Saint-Cyriaque. 

 

 

Le panneau nous apprend que l’édification de cette chapelle rurale pourrait remonter au XVe siècle.  Saint-Cyriaque, diacre martyrisé en 303 à Rome, est le saint patron de Le Val.  Jusqu’au milieu du XXe siècle, une messe était célébrée dans la chapelle le 8 août, jour de la fête du saint.  La fête votive du village se déroule encore de nos jours le weekend le plus proche de cette date.

 

Nous la quittons et nous voici sur une piste parsemée de nombreuses roches calcaires de différentes tailles.  

 

Nous nous retrouvons sur un chemin qui domine l’Ehpad au premier plan à gauche sur la photo ci-dessous et l’école avec son grand parking un peu plus au loin.  

Nous voici de retour à la chapelle Saint-Jacques, point de départ de notre randonnée.  

Nous longeons un champ d'oliviers

 

et arrivons au parking où nous changeons de souliers, déposons sacs et bâtons dans les coffres et nous dirigeons vers le village pour y visiter l’église.  Pour cela il faut d’abord passer sous l'imposante Tour de l’Horloge. 

 

 

Nous poussons ensuite la porte de la superbe Notre-Dame de l’Assomption qui date du XIe siècle et présente une belle voûte romane en arc brisé. L'église a été agrandie au 17e, et la nef centrale ouvre sur des chapelles latérales aux chapiteaux décorés de modillons.

 

L'ensemble architectural église et tour de l'Horloge vu du passage de la Dîme

 

Nous en sortons pour aller flâner quelques instants dans le charmant passage voûté de la Dîme qui servait dès le XIIe siècle à engranger les produits de la Dîme (impôt en nature prélevé par l'église: céréales, fruits, bétail). De belles arcades plein-cintre couvrent cette impasse aux façades ornées de baies géminées.

 

Le Couvert de la Dîme

Il est temps de prendre le pot de l’amitié au café de la place Gambetta mais malheureusement, nous sommes mal accueillis par le propriétaire  donc demi-tour !  Nous rentrons le gosier sec mais la tête pleine de merveilleux souvenirs !

 

Un grand merci à Jack pour cette magnifique randonnée et à Patrick notre serre-file.  Les photos sont de Brigitte, Dominique, Gilbert et Alain.  Merci aussi à André pour la vidéo !

La semaine prochaine, jeudi 21 mars :

Départ : 7H30

Jean-Ma - Plan de la Tour MOYEN xxx 17,3 km Dh : 610 m

Circuit varié : pistes dans le vignoble, crête de la colle dure (un peu sportive) altitude 500m offrant une vue superbe sur le massif des Maures, retour vers Plan de la Tour par le GR51

 

 

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15 mars 2019 5 15 /03 /mars /2019 13:37

Circuit autour de La Flûte- 510/ G2– jeudi 14 mars 2019 

Nous sommes 30 à nous retrouver ce matin sur le parking au bout du chemin de la Vernède à Roquebrune sur Argens pour cette rando proposée par Patrice (randonnée qui sera faite dans le sens inverse par rapport aux éditions de  2013 et 2015). Soleil et vent sont au rendez-vous.

"C’est une petite randonnée de 13 km avec 280 m de dénivelé sur des pistes confortables et sur route pour revenir au parking (en définitive nous aurons parcouru 13.2 kms mais avec 440 m. de dénivelé). Ne vous faites pas  de souci nous tournerons autour du sommet de la Flûte, sans l’escalader, le chemin étant trop raide."

Dès la sortie du parking nous commençons à monter. Jean Ma et Daniel R. seront nos serre-file.

La saison des mimosas est bientôt terminée mais nous pouvons encore en voir quelques-uns de bien fleuris. De magnifiques bruyères arborescentes bordent également le chemin.

Arrivés sur une butte nous pouvons voir la baie de Fréjus-Saint Raphaël et les sommets enneigés du Mercantour et en contrebas le domaine des Planes.

Nous nous arrêtons alors pour la pause banane.

Un peu plus loin Jean-Marie s’approche pour photographier l’énorme ficus mentionné lors des précédents blogs. Faisant attention aux épines chacun prend place devant celui-ci pour la photo de groupe.

Nous continuons à monter profitant toujours d’une vue dégagée alentour. On commence à voir les 1ers cistes.

Nous sommes sur la piste des Clapiers. Après être passé devant une ruine partiellement restaurée et avoir vu en contrebas un petit lac sans nom nous arrivons à l’orée d’une clairière.

Il n’est pas encore midi mais nous y trouvons un emplacement à l’abri du vent, lieu idéal pour le pique-nique. L’heure de l’apéro a sonné. A qui du vin d’orange offert par Jean-Marie, du punch au rhum de Guadeloupe par Alain, au rhum de la Réunion par Rolande, du Stanislas avec la mirabelle de Lorraine par Guy, petits chèvres, toasts au pâté, puis plusieurs vins rouges Bordeaux et autre, cake, café et digestif de Patrice. Allons-nous pouvoir repartir? Heureusement il ne devrait y avoir que de la descente.

Avant que chacun ne se décide pas à faire la sieste pour digérer, Patrice nous parle de Roquebrune. Comme vous pouvez le voir tout le monde est bien attentif.

« Durant l'Antiquité - Le territoire de Roquebrune-sur-Argens était traversé par une voie romaine. Une borne militaire  a été identifiée, en 1863, sous le maître-autel de l'église paroissiale. Elle portait comme inscription IMP. CAESAR AVGVSTVS. IMP. X TRIBVNICIA PODESTATE XI IIIII. Elle a été entreposée dans une petite salle attenante à la chapelle des fonts baptismaux. C'est entre le VIIIe siècle et le XIe siècle que le premier village fut fondé au sommet du Pétignon, sous le nom latin de Rocca Bruna en référence à ce rocher brun qui surplombe l'actuelle agglomération. En 973 Guillaume 1er, comte de Provence, chassa les Sarrasins qui avaient envahi la région depuis plus d'un siècle. Ce fut à cette époque que la borne romaine devint le piétement à l'autel et fut creusée pour servir de réceptacle à des reliques.

Au Moyen Âge - Le prieuré détenu par les moines de l'abbaye St Victor de Marseille est probablement fondé au IXè siècle. Les trois premières implantations d'habitations de la commune se concentrèrent alors à Villepey, au Palayson et près de l'actuel village de Roquebrune. C'est ce dernier lieu qui prit peu à peu de l'ampleur sur les deux autres, avec 165 foyers en 1316, contre 17 au Palayson et 11 à Villepey. Ce changement est confirmé par la toponymie : les chartes faisaient toujours référence au castrum au XIè siècle pour situer la villa organisée autour du prieuré des moines de Saint Victor. Le concile de Vienne, convoqué par le pape Clément V, se réunit entre octobre 1311 et mai 1312 pour discuter de l'avenir de l'ordre du Temple. Peu après ce concile, qui excommunia les templiers, à l'entrée du village, dans un mur extérieur de la chapelle Saint-Pierre a été inhumé, la tête en bas, un membre de l'ordre dissous. ...

Le village passa tout le Moyen Age dans l'isolement à l'abri de ses murailles, évitant aussi bien les envahisseurs que le épidémies, telles la peste noire. La construction de l'église paroissiale fut achevée en 1535. C'est de cette époque que date la légende du «prieur transformé en saule ». Celui-ci, le père Antoine, desservant la chapelle de Notre-Dame-de-Pitié, située au sud du village, profitait régulièrement des générosités de la bouchère qui le fournissait en viandes. Une nuit, sur le chemin du retour, il fut happé par les esprits des morts réfugiés dans les arbres et transformé en saule. Sur ce chemin existe toujours un oratoire creusé dans un arbre pour rappeler cette métamorphose.

Temps Modernes - Au XVe siècle, les constructions, faute de place, commencèrent à s'étendre hors des fortifications médiévales passant de 127 familles en 1471 (environ 500 personnes) à 310 en 1540 (environ 1 300 personnes). Cela donna lieu aux premières transformations du village, avec la création des arcades de la place haute... La paix revenue après les guerres de religion, les transformations recommencèrent à partir de 1608.  Le tracé tortueux des rues médiévales fut modifié avec la création de la rue Neuve, de la rue Droite (actuelle Grande-Rue), la rue des Lauses (Dalles), la rue du Four et la rue des Pins. Le développement de la commune fut tel à cette époque, que l'on compta 2 000 personnes dans le village en 1676. L'économie de la commune était alors centrée sur la polyculture. 
De la Révolution française à la Seconde Guerre mondiale - Son ouverture sur le monde se concrétisa en 1829, lors de la construction du Pont d'Argens reliant Roquebrune à la route d'Italie. Puis, en 1863, avec la prolongation de la voie de chemin de fer, et l'ouverture de la gare, un nouvel essor est apporté à l'agriculture locale, qui se transforme, grâce à ces nouveaux débouchés, jusqu'à la création de la Coopérative vinicole, en 1913.   Située en bord de mer, la commune attire les vacanciers depuis 1960. Son développement démographique est lié à sa situation géographique très favorable, près de la mer, et aux grands axes de transport relativement proches . C'est à cette période que fut conçu le lotissement littoral des Issambres. La commune s'est engagée sur la voie de l'intercommunalité en 2000 »   (Extrait wikipédia)

Finies les agapes. Il est temps de repartir. Nous pouvons voir encore de magnifiques mimosas non seulement en bordure de chemin mais aussi en travers de celui-ci. Le vent aura eu le dessus de celui-ci. Petit exercice périlleux l’enjamber, le contourner… Chacun fera de son mieux sans se blesser.

De nouveau une vue dégagée sur l’ensemble de l’Estérel en particulier s’offre à nous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En bordure de chemin nous pouvons admirer un eucalyptus fleuri, des coronilles et des euphorbes.

 

Quelques centaines de mètres sur la piste et nous continuons sur la route de la Vernède.

Dernière vue sur les vignes et les oliviers avant d’arriver aux voitures.

3 ânes nous attendent et se précipitent vers Josette qui leur donne des morceaux de pomme (se rappellent-ils d’elle).

C’est sur la place de Roquebrune  que nous allons partager le verre de l’amitié abandonnés par quelques-uns qui pensaient que le bar était fermé.

Merci Patrice pour cette agréable balade quelque peu très ventée par moments.

Les photos sont de Jean-Marie et Rolande.

La semaine prochaine : jeudi 21 mars 2019

514-2-Chateaudouble-Chateau de la Garde  - Animateur Jack

Moyen ** -  9,5 km  - Dénivelé : 410 m

Véritable nid d'aigle, Châteaudouble domine de 130m l'entrée des gorges de la Nartuby, affluent de l’Argens, à la confluence de la Nartuby et de la rivière d'Ampus. Passage au Château de la Garde, à la chapelle Saint Jean.

Parking : Chateaudouble -  Coût du trajet A/R : 30 €

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