L'Audibergue-21 octobre 2010
L'AUDIBERGUE
En passant par chez Huguette
Première rando –restaurant de la nouvelle saison.
A la demande générale… Jean avait choisi le restaurant "Le Christiana" chez la fameuse Huguette, à Andon. Ceci impliquait, bien sur, de grimper jusqu'à l'Audibergue à 1642 m. Il y avait 5 ans qu'Huguette nous attendait et il était donc temps de revenir goûter à ses délicieuses préparations. Cinq ans, cela signifie beaucoup de nouveaux marcheurs ne connaissant pas ce lieu gastronomique unique.
C'est par un petit 0° centigrade que 24 marcheuses et marcheurs, grelottant, se rassemblèrent sur le petit parking du Pont du Loup,
près de l'odorante station d'épuration. En fait nous devions être 25 mais Christiane, dont c'était le retour dans le groupe s'était trompée d'une heure…
Avant de passer aux choses sérieuses, Jean nous présenta Jo, l'épouse d'un de ses anciens collègues, de passage dans la région. L'époux, grippé, était resté au chaud.
Fort de notre précédent passage par l'Audibergue où nous avions rejoint les voitures à la nuit, Jean avait choisi un nouvel
itinéraire avec un retour réduit : en tout, 13,5 km et 620 m de dénivelée.
Il avait prévu une organisation remarquable avec séparation en deux groupes : des petites jambes attaquant directement, mais tranquillement, la montée sous la direction de Daniel
et un autre groupe devant conduire les voitures à Andon et rattraper les petites jambes au sommet de l'Audibergue. Bien pensé, mais les neurones des marcheurs étaient eux aussi
complètement bloqués par le froid. Ceci entraîna un petit moment de confusion bien vite maîtrisé par Jean et Daniel et nous pûmes prendre la photo des 10 qui allaient
attaquer directement la montée alors que le 2ème groupe remontait en voiture pour aller à Andon.
De plus, l'infirmerie étant bien pleine, 8 marcheurs provisoirement hors forme, mais qui n'avaient pas perdu leur coup de fourchette, devaient directement nous rejoindre au restaurant.
Il était 9 h, à Andon, après une photo de groupe quand les 14 autres marcheurs prirent le départ. Très vite Jean nous arrêta : "nous allons avoir une petite difficulté topographique car un "gaulois" du pays a annexé le
chemin en le barrant d'une chaîne. Nous pourrions passer outre mais j'ai choisi de faire un petit détour pour éviter toute confrontation".
En fait nous avons effectivement bien vu une chaîne et un panneau propriété privée, chaîne gaillardement
franchie. Un peu plus loin, un autre propriétaire, plus soucieux du bien commun, avait posé un panneau "Attention chevaux" mais en respectant le sentier par l'installation, de
chaque côté,d'une protection électrique. Il n' y a pas que des c… dans ce joli pays. Jean nous montre le sommet de l'Audibergue où on distingue les poteaux des remontées mécaniques. C'est là que
nous allons.
Il fait toujours très froid, la gelée blanche décore joliment les grandes herbes et le chemin est plat et… à l'ombre; finalement nous attendons impatiemment la montée pour nous réchauffer.
Nous arrivons à la bifurcation où les "Petites jambes" ont rejoint l'itinéraire. Le panneau du Conseil
général a été complété par une interdiction de passer vers Andon : toujours le même "accapareur".
"Je vais vous donner quelques renseignements sur l'Audibergue " nous dit Jean :
Bastion méridional des Préalpes, la montagne de l'Audibergue se présente sous la forme d'un interminable épaulement Est-Ouest qui domine la vallée du Loup au Nord et la région grassoise au Sud. On observera le saisissant contraste qui oppose le flanc méridional, abrupt et désertique, à l'ubac couvert d'une superbe forêt de conifères. En raison de sa situation maritime et de cette différence de couverture végétale peuvent naître des troubles climatiques dont la manifestation la plus classique sera la brume tenace qui hante parfois la crête dénudée de l'Audibergue : s'accrochant perfidement aux falaises calcaires qui surplombent le plateau de la Colle, elle enveloppe alors la montagne d'une chape ionisante. La station de ski de l'Audibergue se mue l'été venu en site omni-sports où cohabitent parcours de VTT, épreuves de trial et bien sûr randonnées à pied ou à cheval. Précisons que durant l'été, le télésiège de la Moulière, ouvert en juillet-août, facilitera l'accès au sommet
Cf.randoxygène-cg 06
Puis nous commençons la montée qui s'avèrera assez raide, sur un chemin difficile : 40 % pierres, 40 % terre et 20 % racine, le tout
bien mouillé. Il fait toujours froid car nous sommes toujours côté ubac, sous les superbes sapins et le soleil n'est pas encore assez haut pour chasser l'ombre.
Des lichens nombreux et variés entraînent Jean-Louis et André dans une discussion de spécialistes ce qui commence à énerver gentiment Michel, notre serre-file. Puis ce seront les amateurs de champignons qu'il doit remettre sur le doit chemin. Et on commence à parler de fouet et autres accessoires pour équiper nos serre-files !
Il est temps de trouver un emplacement ensoleillé pour la" pause banane" mais Jean réfute la proposition qui lui est faite : "Tout ce qui sera monté ne sera plus à faire". Et nous continuons donc à la recherche de notre soleil.
Ouf ! nous y sommes. 10 h 20 et 1250 m. Le petit déjeuner étant déjà loin, nous apprécions cette petite restauration. Mais très vite, certains commencent à repartir et Jean les stoppera, "Huguette ne nous attend qu'à 12 h 30, nous avons tout notre temps", mais ces marcheurs pressés doivent craindre que les "Petites jambes" ne boivent notre apéritif !
Finalement nous repartons, le chemin est toujours aussi mauvais et glissant jusqu'au moment où nous
sortons du bois dans une zone bien caillouteuse où ne poussent que quelques arbustes.
Mais la vue vers le nord est superbe avec le Mercantour, tout au fond et dont les sommets ont commencé à
blanchir. Jean nous montre le Gelas et l'Argentera, ce dernier en Italie. En premier plan le sommet de l'Aiglo où nous étions en Juin, le site de
Castellaras visité il y a 4 ans et la station de Gréolières.
Tournant le dos à toutes ces merveilles, nous continuons plein sud vers notre objectif. La pente est
toujours forte comme en témoigne la photo ci-dessous mais la progression est plus facile car nous sommes sortis de ce sentier glissant.
Nous avons retrouvé le plein soleil, il fait chaud et à partir de maintenant nous n'arrêterons plus
d'adapter notre habillement à l'exposition au vent. La montée a été rapide et même le chef a beaucoup transpiré : c'est lui qui se cache sous ce
mouchoir.
Nous avons maintenant quitté la zone de taillis, c'est le grand désert de pierres qui nous accueille. Nous ne sommes pas loin de la ligne de crête. C'est Jean-Louis qui le premier découvrira le groupe des petites jambes, très étiré et progressant vers le sommet. Nous sommes à 1420 m d'altitude, ils ont 200 m de dénivelée d'avance : belle progression, nous sommes maintenant certains de ne pas les rattraper. Il n' y a plus de "Petites jambes", tout fout le camp ma bonne dame !
Poursuivant notre progression et après avoir contourné une dolline, presque aussi chère au cœur de Jean que le Mt.Mounier…et les arêtes sommitales,
nous atteignons la ligne de crête où il souffle un petit vent frisquet. Certains se rhabillent mais il reste encore une centaine de mètres à monter et de quoi se réchauffer. A l'est, les îles de
Lerins et devant nous l'Esterel et le lac de St Cassien dans la brume. Ce n'est pas encore aujourd'hui que nous verrons la Corse!
Pour nous aussi, la montée finale dans les cailloux se fera par un groupe très étiré qui se
rassemble à la balise du sommet. Rhabillage pour les irréductibles et photo bien méritée. Mais notre groupe a subitement augmenté et regardez bien , des "estrangers" (ils viennent de Marseille)
se sont mêlés à nous. Ah ! la grande famille des randonneurs.
La falaise au sud est abrupte mais au nord, le paysage est superbe et on voit…le Mt.Mounier.
Il ne reste plus qu' à descendre et selon Jean " il y a trois options : nous pouvons descendre tout droit sous le téléski du Signal, c'est le plus rapide, environ 700m dans les cailloux ou bien faire de grands lacets à gauche du téléski, toujours dans les cailloux".
"Et la troisième option ?" demande une petite voix dans le groupe.
"Il n'y en pas", répond Jean.
En fait il y en a bien une, parfaitement matérialisée sur la carte. Elle emprunte la
piste rouge qui descend sous le téléski de l'Aups. C'est elle qui figure sur le tracé; elle est plus facile mais plus longue et arrive à l'autre
extrémité du parking.
Nous nous engageons donc sous l'autre téléski, impressionant, et chacun va adapter son style : Jean
digne et tout droit dans ses bottes, directement sous le téléski, un groupe de fantaisistes courant dans de larges virages et enfin un groupe
raisonnable, prenant son temps avec précaution.
Lorsque les premiers arrivent à 300 m du restaurant, ils tombent sur un petit groupe dans lequel, Daniel,
Jacky et Nicole entourent Ginou qui est tombée. Dans la chute, ses lunettes de soleil ont heurté son visage. Lorsque nous arrivons les premiers soins lui ont été donnés par
Jacky et elle en est au stade des granules d'Arnica qui, hélas n'empêcheront pas les hématomes. Mais
pas d'autres bobos et bien qu'un peu sonnée, elle parcourra les derniers mètres jusqu'au restaurant. Nous avons retrouvé nos huit amis du "convoi sanitaire" (dixit Jean BOREL) : Jacqueline,
Janine, Annie, Nicole, Bruno, Claude, Dominique et Pierre.
Il était midi lorsque nous nous sommes arrivés, le temps de reprendre une photo, de se changer, de se
donner un coup de peigne et une touche de rouge à lèvres (pour les dames seulement, vous avez bien compris) à 12 h 30 nous étions à table, Kir à la main.
Le restaurant d'Huguette est rempli tous les midis et en toute saison pour les gourmets venus déguster la cuisine préparée par la patronne. Tout est frais, préparé le jour même. Pour cela Huguette se lève à 4 h chaque matin. Sur ses fourneaux, des énormes marmites laissent s'échapper des parfums de cuisine du temps où l'on laissait mijoter les petits plats. Et la quantité !!!!
Pour nous, le menu de base d'Huguette est immuable :
Crudités
Charcuterie de campagne
Viande avec assortiment de légumes
Plateau de fromages
Pâtisserie
Vin et café
Quand on parle charcuterie de campagne chez Huguette, outre le traditionnel plat de jambon, saucisson, c'est la grosse terrine de
pâté de campagne et l'énorme pâté de tête. Quant à la viande, il y en deux, bien sur, un délicieux gigot haricot et un tendre bourguignon.
Le plat de légumes est un festival : petits farcis d'oignons et de poivrons, beignets,
ratatouille, frites. Quant au plateau de fromages, un choix complet avec une brousse locale odorante et goûteuse.
Lorsque arrivent les déserts certains regrettent d'avoir trop mangé avant, mais les plus gourmands auront largement leurs deux parts de tartes variées : un régal !
Voilà un compte-rendu de rando bien agréable à écrire. Le blogueur de service risque un peu de baver sur son clavier.
Bien cachée derrière ses lunettes de soleil pendant tout le repas, Ginou nous dévoilera son visage, au dessert, impressionnant, mais le blogeur refusera de publier la photo.
Bon c'est pas tout ça il faut repartir. Il ne reste plus que 2 à 3 km à faire mais il est
quand même 15 h 20, presque trois heures à table. Après avoir salué nos amis qui rentrent en voiture et qui nous ont laissé Nicole
résolue à rejoindre Andon, nous reprenons la route. Daniel propose galamment à Ginou de porter son sac . Mais Chantal s'adressant à Daniel lui déclarera " N'en
fait pas trop pour un simple coquart" !!!!
Jean nous prévient " La descente que nous allons aborder est très caillouteuse, faîtes très attention ".
Effectivement ce n'est pas très facile et quelques retardataires, encore en pleine euphorie gasronomique, se font admonester par le serre-file Jacky. Où on reparle de fouet et
d'aiguillons. Décidément, les serre-files sont aujourd'hui très énervés.
A travers bois nous descendons vers la source du Loup, complètement à sec et après une petite remontée, nous atteignons la route et très rapidement le village d'Andon.
Merci Jean, tous les nouveaux randonneurs qui ont découvert l'Audibergue ont été ravis…et repus, ainsi que les anciens qui ont pu évoquer des souvenirs.
Merci aux photographes : Jean, Jean-Marie, Gérard, Claude , Jean-Louis .
La semaine prochaine, le jeudi 28 octobre prochain, à 7 h, rando au départ de
Chaudan.
(vallée du Var).
Important:
1) Munissez vous lors des randos de votre licence FFRP.
2) Pour les deux parcours de Chaudan, nous
traverserons un "pierrier", il est
donc OBLIGATOIRE de porter des chaussures de montagne, montantes, pour des
raisons évidentes de SECURITE.
1er parcours : Le Collet d’Huesti (responsable
Roland)
16km100 - déniv : + 980 m - Moyen / Alto
2 ème parcours : La Chapelle ruinée de St Barbe (responsable Jean)
11km 600 - déniv : + 750 m - Moyen / Médio
Repas tiré du sac et pris en commun à la Chapelle ruinée de St Barbe.
Le sentier s’élève très rapidement, en traversant une oliveraie, pour surplomber
la typique vallée du Var. Nous dominons les villages de Plan du Var, St Martin
du Var, Bonson, Gilette, Tourette Levens, Carros.
Nous pouvons admirer les Trois vallées : du Var, de la Tinée et de la Vésubie.
Puis progressivement nous découvrons le massif du Mercantour et la Madone
d’Utelle.
Pour le casse croûte le rendez vous est à Villette, petit hameau très
pittoresque, près des vestiges de la Chapelle St Barbe.
Rando seulement par beau temps. (Sol glissant si
humide)
Parcours voiture:
Prendre l’autoroute en direction de Nice, puis continuer en direction de
l’Italie.
Sortir à St Isidore. Prendre la vallée du Var RD 6202 jusqu'à Plan du Var. Puis
continuer sur RD 6202 jusqu'à Le Chaudan. Stationner sur le parking à doite.
90 km x 2 = 180 km A/R soit 180x0.2= 36€ + 12€ autoroute soit 48€ par voiture
Le "pot" sera pris au bar "des deux Vallées", au Plan du Var.
Quelques photos en bonus
Brrr ! c'est complètement givré !
Randonneurs disciplinés
Retournez-vous vite pour admirer le paysage
Les "petites jambes" gravissent les derniers mètres
Le versant sud
Descente : le style "grands lacets"
Descente : le style "petites jambes"
Objectif atteint : enfin le Christana
Quel plaisir de retrouver Bruno parmi nous !
Régalez-vous !
Repus et souriants
Pas trop dur la vie de retraité ! Photo à ne pas montrer aux lycéens qui manifestent.
Un blogueur sous surveillance
Ouf ! enfin arrivée
CADIERES DE BRANDIS
14 octobre 2010
CADIERES DE BRANDIS
Aujourd’hui Roland ,de retour a prévu de nous emmener aux Cadières de Brandis. Jean avait ajouté un parcours plus court, pas
forcément pour des jambes plus courtes….
Le départ fut perturbé à cause du blogueur du jour, qui s’est planté dans la lecture de l’itinéraire et est allé au delà de Castellane pour s’apercevoir qu’il n’était pas sur la bonne route. Après un appel téléphonique à Roland la voiture et ses cinq occupants sont arrivés avec un retard non négligeable.
Cette mésaventure a vous le verrez désorganisé la journée.D’abord la photo de groupe traditionnelle n’a pu être prise au départ.
Roland donne les explications : le premier groupe doit faire une boucle, en marchant plus rapidement , alors que le second opérera un aller et retour vers les Cadières pour revenir au point de pique nique commun. Ce n’est donc pas un parcours petites ou grandes jambes, mais pour jambes plus ou moins rapides…
Voici le texte, ô combien romantique que Roland avait proposé pour présenter la rando et qui n’a pu paraître dans le dernier blog : « Qui n’a jamais rêvé de visiter un château légendaire perdu au milieu de lulle part ? Qui n’a jamais entendu les vents lui apporter des légendes venues du fond des âges ? Toutes ces envies, tous des rêves, seules les Cadières de Brandis sont capables d’apporter tant de frissons visuels. Dominant le Verdon à plus de 1545 mètres elles marquent le paysage et la rando offre des vues remarquables sur cette curiosité géologique et sur les sommets avoisinants, et en option, pour les plus attentifs une cure de rajeunissement de 40 millions d’années…mais restez à l’écoute »
Le premier groupe a dû partir, pour le "grand frisson visuel sans attendre les
retardataires.
Le second groupe mené par Jean et Jacky, aujourd'hui serre file esseulé, attend.
Une fois arrivés, trois retardataires partent rattraper le premier groupe, de finalement 13 randonneurs et les deux autres se sont joint au second groupe de 12, piloté par Jean.
Le parcours commence, pour les deux groupes par une montée raide au dessus de la vallée du Verdon.
Arrivés au col de Bernaiche replat où aura lieu le pique nique, Roland nous dit « vous avez fait le plus difficile », ce qui, comme à l’habitude, en laisse certains septiques et propose la pause casse-croûte.
Il en profite pour nous donner des explications botaniques sur des plantes qu’il a ramassé en chemin : de la lavande , du genêt à balai , du pin sylvestre, une feuille de chêne pubescent et une feuille de sorbier des oiseleurs
Pour les Celtes et les Germains, le sorbier est un arbre sacré qui protège le bétail contre la foudre. Les Écossais lui
attribuaient le pouvoir de chasser les mauvais esprits près des maisons. Dans la tradition campagnarde, le sorbier, comme le sureau, porte bonheur aux amoureux.
Les oiseleurs attrapaient, au filet, les grives attirées par les baies rouges. L'aubier rougeâtre est apprécié pour la sculpture.
Son bois dur était utilisé pour fabriquer des rabots. Ses baies sont comestibles en "sorbet" et liqueur. La confiture est un antidiarréhique.
Puis Roland ,nous confirme ses talents de magicien découverts en février au relais de Saint Martin à Peille et se transforme en géologue : il précise que les cadières sont des formations calcaires issues du tassement et de la concrétion de sédiments marins. Elles peuvent contenir des fossiles de plantes ou de restes d’animaux qui ont été insérés à la roche.
Notre magicien devient spécialiste de la toponymie pour nous parler de l’origine du nom « Cadières ». « Qui peut provenir de chaise en provençal , ou de cathèdre , siège de l’évêque qui a donné cathédrale, ou encore de cade, baie du genévrier cade, mais ce dernier
ne pousse pas au dessus de 800 mètres.
Une dernière proposition non homologuée : ceux qui les atteignent sont, comme les randonneurs du Cercle de Boulouris, des « cadors ».
Nous repartons en direction des cadières qui se dressent devant nous
Puis nous traversons un chaos de roches : paysage magnifique avec les couleurs d’automne :rouge, orangé, vert tendre des feuillus, vert sombre des pins , blanc des roches sous la lumière douce d’un soleil encore rasant….
Quelques passages un peu plus acrobatiques où Roland aide chacun à passer.
Un passage amusant sous un bloc...et le dernier mineur remonte du trou après..... quelques minutes au fond...
puis une descente le long de la falaise en passant par d'autres chaos effondrés dans un chemin en encorbellement avec un parapet naturel qui rassure ceux qui pourraient avoir le vertige.
Une descente sur les roches calcaires parfois glissantes, prévient Roland et ensuite une longue descente a travers bois pour retrouver le sentier qui vient du col des Lèques.
Roland devient écologue ( à ne pas confondre avec écologiste ) à propos d’un lichen que nous observons , « l’usnée barbue » qu’il ne faut surtout pas cueillir car il peuvent avoir trente ans et vit en parfaite symbiose avec l’arbre, et non en parasite comme on le pensait auparavant.
Belles vues sur le Val d’allos, le mont pelat…, le mandarom, le lac de Castillon…,Castellane et le vallon des siréniens.
Roland le paléontologue nous offre une cure de rajeunissement de 40 millions d’années, « La vallée des sirènes fossiles est située de l’autre côté du col des Lèques. Ce gisement paléontologique, unique au monde, renferme des ossements de siréniens(famille des phoques).Vous pouvez le visiter »
En sous bois Dominique et André cueillent ce qu’ils pensent être des cèpes, mais pas le célèbre de Bordeaux, mais le cèpe des pins, d’après
deux cueilleurs rencontrés en chemin..
Après une remontée par un sentier raide, très facile après la cure de rajeunissement, nous rejoignons le premier groupe. Nous pensions qu’il avait dèjà terminé son repas, mais ils n’étaient là que depuis quelques minutes.
Après le repas , la photo de groupe montre les visages repus au lieu de ceux frais et dispos du matin.
C’est l’occasion de présenter à tous un nouveau visage :André.
Le photographe est prêt à toutes les positions pour les meilleurs clichés, même quand les randonneurs sont perplexes…
Une cavalière venant de Villars fait une pause devant nous. Roland en charmant accompagnateur va à sa rencontre
Un petit groupe est vite intéressé par le cheval… ou par la cavalière ???
Mikaël prend le droit de caresser… le cheval et de lui offrir à boire avec l’aide de Roland.
A leur grand désespoir la cavalière reprend son chemin.
La redescente est facile. Elle vous permet de découvrir le visage d'André qui suit maurice inaugurant une nouvelle manière d'utiliser le
bâton.
Puis nous traversons le village de Villars Brandis et admirons les maisons ...
....et les balançoires de fortune
Le pot est pris à l’hotel des bains, auberge depuis 1737 et le nouveau jour, est prévenu que la coutume le met à contribution pour payer le pot collectif. Il fait preuve d’humour et s’est montré digne d’intégrer le groupe…
Mais cela se passe encore à l’envers:: les bières presque toujours servies les premières le sont en dernier avec du retard.
C’est bien le jour des retardaires… …
Roland exerce un nouveau talent de magicien: faire le compte et tomber juste du premier coup
Merci Roland pour cette magnifique ballade parfaitement menée dès ton retour et pour tes talents multiples et magiques de botaniste, géologue, écologue, paléontologue, et pourquoi pas randologue … qui a su faire face au désagrément causé par le blogueur retardataire...
Du rab de photos:
les randologues à l'oeuvre
Que cherchent ils dans le ciel, ou sur terre
couleurs d'automne...
Images de randonneuses...
Pour la fin une magnifique vue sur les Cadières
L'Eglise et la boulangerie de Comps
Merci aux photoraphes: Jean, Jean-Marie, Gérard, Claude, André,Mickaël
Prochaine randonnée:
Jeudi 21 Octobre à 7 H 00 : RANDO – RESTAURANT à L’Audibergue – ANDON ( 06 )
Au départ d’ANDON, petit village des « Alpes d’Azur « , le sentier suivra la vallée du Loup et, après un court passage en forêt, nous déboucherons sur les alpages en progressant sur la crête herbeuse ascendante jusqu’au sommet de L’Audibergue à 1642 m d’altitude .
Nous serons alors qu’à une distance orthodromique ( à vol d’oiseau ) de 27 Kms du Golfe de La Napoule , et la vue, si le temps le permet, sera imprenable sur toute la Côte d’Azur .
Une rapide descente sous les téléskis nous conduira au restaurant Le Christiana « chez HUGUETTE « .
MENU proposé pour 28 Euros tout compris : Kir
Crudités
Charcuterie de campagne
Viande avec assortiment de légumes
Plateau de fromages
Pâtisserie
Vin et café
Dernier délai d’inscription : 14 Octobre .
Après ces sympathiques agapes, tout effort sera prohibé et le retour ne devra présenter aucune difficulté .
Ce sera le cas : 2 Kms et 140 m de dénivelée négative . Excellent pour la digestion ! ! !
L. : 11 Km 500 – Dh : 530 m – D : 4 H 00 . Niveau : Moyen Médio .
Responsable : Jean : 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N ° 740 bis
Marie -Pointe de Clamia : 7 octobre 2010
Marie - Pointe de Clamia
Aujourd’hui, Jean nous emmène en moyenne Tinée. Il nous donne rendez-vous à Marie, village perché sur un éperon dominant la vallée de la Tinée.
Après avoir visité ce charmant village, nous escaladerons la Pointe de Clamia (alt. 887
m). Appellation pompeuse et trompeuse selon Jean, qui ne voit là q’un « petit sommet anodin ». N’empêche ! C’est avec joie que nous ajouterons cette toute
petite pointe à notre palmarès – déjà très riche – de cimes, pics et autres sommets.
Nous voici arrivés à Marie. La cloche sonne. Il est 9 heures. Le village est encore dans l’ombre. Seule la montagne est éclairée par les rayons du soleil.
Nous sommes 15 randonneurs au départ. Mais il en manque. Jean a reçu un coup de fil de Daniel.
« Il est en retard. Il s’est trompé de route ». Que faire ? Il fait frisquet. Nous allons nous refroidir à les attendre. Jean
décide : « Nous allons visiter le village ».
Nous commençons par l’église. Nous retrouvons M. Blanc, adjoint au maire de Marie qui nous en ouvre les portes.
L’église de Marie date du début du XVIIIème siècle. Le porche a été construit en 1729. Le bénitier en pierre noire, sculpté, remonte à 1777. Nous admirons une belle statue polychrome de la Vierge, sculptée à Gênes dans du bois d'olivier. Elle pèserait 400 kg.
A la sortie de l’église, M. Blanc nous propose de visiter la chapelle Saint Roch. «
Avec plaisir » lui dit Jean. « Nous allons faire un petit tour dans le village et nous vous
rejoignons ici ».
Nous nous promenons quelques instants dans les ruelles étroites. Marie se situe à la limite des influences méditerranéennes et alpines comme en témoignent ses toits mêlés de lauzes et de tuiles.
Sur une petite place, un buis taillé en spirale fait l’admiration de Daniel. Daniel, le serre-file, pas le retardataire !
Nous voici sur une terrasse qui offre une vue superbe sur la vallée.
Jean nous parle de Marie : « Marie, village médiéval de la vallée de la Tinée, est construit sur un piton
rocheux à 620 mètres d'altitude. La tradition rapporte que les habitants de Clans, dont les propriétés se trouvaient sur le territoire actuel de Marie, construisirent un oratoire dédié à la Sainte Vierge. Quelques
habitations commencèrent à surgir autour de l’oratoire de Marie, d’où le nom symbolique de ce village attachant. Les habitants de Marie sont les Mariols. Avec 84
habitants, la commune de Marie est la 13° commune la moins peuplée des Alpes-Maritimes ».
Jean nous montre de vieilles pierres : « Ici, vous avez les vestiges d’un ancien château ». Pendant ce temps, Cathy, Danièle, Françoise sont prises en flagrant délit… de gourmandise. « Regardez-les. Elles grappillent des figues ».
Puis nous retournons vers l’église. « On va voir si nos amis
sont arrivés ».
Les voici en effet devant le porche de l’église. Nous voici à présent au complet : 20 randonneurs.
Sous la conduite de M. Blanc, nous descendons un petit chemin qui mène à la chapelle Saint
Roch. Cette chapelle semble isolée à l'écart du village. En fait elle est sur l'ancienne voie de communication en provenance de Nice. Elle était
située à l'endroit où le regard du voyageur découvrait le village de Marie. Elle est dédiée à Saint-Roch protecteur de la
peste.
Mais nous n’avons pas la bonne clé. Nous ne verrons donc pas l’intérieur. Jean nous montre un sentier. « Voilà le sentier qui rejoint Clans. Le circuit des 3 chapelles, vous vous souvenez ? » Pas de réponse. « On avait mangé à Sainte Anne ». Quelle mémoire, mais quelle mémoire !
Nous retournons au village.
Jean nous présente la randonnée. « Notre objectif c’est
la Pointe de Clamia ». Puis il nous montre le profil et nous dit : « J’ai raccourci le parcours en évitant une montée et une descente.
Ce qui ramène la distance à 7,5 km et la dénivelée à 500 m ».
Nous attaquons un sentier qui grimpe gentiment à flanc de montagne.
Nous marchons à l’ombre pour l’instant, mais il fait bon.
« Vous avez en point de mire le village de Roure » nous montre Jean. Roure, où nous étions il y a quinze jours.
« Et au fond, c’est le mont Autcelier (2204 m) ».
Nous marquons une pause. On voit ici, à droite de Jean, la pointe de Clamia que nous allons gravir.
« J’ai trois messages pour
vous » nous dit Jean. « Premier message : jeudi prochain, dans la randonnée conduite par Roland, on mettra un deuxième
parcours, plus court ».
Les autres messages émanent sans doute de Jacqueline (que nous n’oublions pas).
« Pour marcher, il faut payer sa cotisation ! Et pour manger (au resto), il faut payer son repas ! » Voilà qui est
dit.
Nous poursuivons notre grimpette sur ce sentier fort sympathique. Nous voici à présent au soleil.
C’est l’heure de la pause casse-croûte.
« En face, vous avez la route qui monte à Ilonse » nous montre Jean. Ilonse où nous fûmes … plusieurs fois.
« Là-bas, ce sommet pelé, c’est le Lauvet
d’Ilonse ». Où nous fûmes en mai 2007.
« Et là, cette montagne c’est la Pointe des 4 cantons ». Où nous ne fûmes pas encore.
Nous reprenons notre sentier. A présent nous descendons à travers bois. Le sol se fait humide. « Nous allons bientôt passer de l’ubac à l’adret » nous prévient Jean.
Nous atteignons un ruisseau. Que nous franchissons sur des rondins de bois bien glissants. Et nous grimpons à présent sur le versant ensoleillé, l’adret.
Le groupe se laisse prendre en photo, en rang d’oignons, en plein soleil.
« On se croirait au rocher de Vincennes » remarque Daniel.
« On commence à voir apparaître le clocher de l’église d’Ilonse » remarque Jean.
Un peu plus loin Jean marque une pause. « Et là-bas, que voyez vous ? ». Et tous en chœur de s’écrier : « Le Mounier ! » (Que nous fîmes en juin 2008). Le mont Mounier, majestueux, dont le « mamelon dénudé » fait fantasmer certains. Il leur en faut peu !
Jean nous présente les sommets qui nous entourent : « Je commence plein Sud : le mont Vial, que nous
fîmes en juin dernier. On avait souffert ! Par contre on avait bu un bon coup ! ». Souvenirs, souvenirs …
« Là, c’est la Pointe des 4 cantons. Là-bas, la dent cachée, c’est Le Brec d’Ilonse (1738 m) ».
Puis Jean nous montre le village d’Ilonse (où nous allâmes
plusieurs fois nous restaurer), Le Lauvet d’Ilonse et le Mont Mounier (2817 m), déjà cités.
« Ici, ce village, c’est Rimplas ». Et Jean nous désigne encore le mont Autcelier (2204 m), puis les monts Giraud (2606 m) et Pépouri (2674 m), qui dominent les lacs de Millefonts (que nous fîmes en septembre 2009).
« Voilà les trois quarts d’un tour d’horizon : 300 grades ou 270 °. Seul un quart est bouché, du côté du Caire Gros, dont on devine les contreforts ». Le Caire Gros que nous fîmes en juin 2009.
Comme le dit Jean, « on voit beaucoup d’endroits où l’on a crapahuté » !
Nous voici à présent au pied de la crête qui mène à la Pointe de Clamia. « Il suffit de 20 minutes pour faire
l’aller-retour qui mène au sommet. Là-bas nous aurons une belle vue sur la vallée de la Tinée ».
Nous laissons nos sacs aux bons soins de Denise et Marinette. Puis nous grimpons sur la crête.
« Restez groupés ! » nous conseille Jean. Car le sentier est à peine visible. Nous crapahutons entre rochers et arbustes. Et nous
atteignons la pointe de Clamia (alt. 887 m).
Nous dominons la Tinée. « Il y a 465 mètres entre ici et le fond de la vallée » nous dit Jean. La vue est magnifique.
Pendant que les uns admirent le paysage, d’autres comme Françoise font provision de sarriette.
Puis nous quittons le sommet pour rejoindre Denise et Marinette. C’est l’heure du
pique-nique.
Jean nous prévient : « Après le pique-nique, on aura une descente un peu raide. On voit le chemin d’ici ». Pour l’instant, bien installés au soleil, nous savourons ce moment de repos. Et nous reprenons des forces avec un petit verre de rosé. Après le déjeuner, voici le café, le chocolat, les gâteaux, le gingembre. Qu’il ferait bon faire une sieste au soleil !
Mais Jean n’est pas de cet avis.
« Dans cinq minutes, on s’en va. Nous allons commencer par une petite descente pour nous mettre en jambes. Puis ce sera une descente raide. Et nous terminons par une montée au village ».
Nous attaquons la descente sur un sentier bien ensoleillé. Descente douce et régulière pour commencer. C’est « la mise en bouche – ou en jambes » dont parlait Jean. Et voici maintenant la descente raide, à travers bois. « Utilisez bien vos bâtons, évitez les racines qui glissent, évitez les pierres qui roulent ! »
Décidément, aujourd’hui Jean est aux petits soins avec ses randonneurs.
A présent, nous apercevons à travers les arbres, la Tinée qui brille au soleil.
Nous laissons sur notre droite le sentier qui descend sur La Bolinette. (Ce hameau de Marie est né avec la construction de la route impériale. Celle-ci arrive au quartier de la Bolinette vers 1864).
Nous descendons à un rythme régulier, pas trop rapide. S’il le faut, Jean ralentit la tête du groupe. De l’arrière, on peut même apercevoir Françoise ! C’est dire si nous marchons bien groupés !
Après cette descente finalement très agréable, nous atteignons la route. Nous apercevons le village de Marie, tout là-haut.
« Il reste le plus difficile » nous dit Jean. « Un quart d’heure de grimpette jusqu’à Marie ».
Profitant d’un banc propice, Annie et Claude s’asseyent. Ils ont décidé de faire du stop. Cathy se
joint à eux.
Après avoir longé la route, le reste du groupe attaque la grimpette à travers bois. Un peu raide, certes, mais nous avons vu pire. Encore quelques minutes d’effort et nous atteignons le village.
Nous reprenons nos voitures. Dans la descente, certains s’arrêtent pour prendre à bord nos auto-stoppeurs.
Pour terminer cette belle journée, nous nous retrouvons autour d’un pot bien mérité. Une belle journée s’achève…
Merci Jean pour cette très agréable randonnée.
Merci aux photographes : Jean, Gérard, Claude.
Encore quelques photos :
Grimpette
Portraits de randonneurs
Et Marie
Prochaine randonnée : Jeudi 14 Octobre à 7 H 00 : Les Cadières de BRANDIS - VILLARS BRANDIS (04)
Dominant le Verdon à plus de 1545 mètres, les Cadières de Brandis marquent le paysage.
Cette randonnée nous offrira des vues remarquables sur cette curiosité géologique et sur les sommets avoisinants. Très beau panorama sur les gorges du Verdon.
Au pied de cette falaise passait la voie Romaine qui reliait Moustiers à Castellane et faisait de Brandis un village « éternel «. Nous aurons l’occasion de débattre sur la toponymie de ces lieux . . .
L. : 12 Km 300 – Dh : 800 m – D : 5 H 00 . Niveau : Moyen Médio . Repas et boisson tirés du sac .
Responsable : Roland : 06.12.88.19.76
Figanières - la cabre d'or
LA CABRE d’OR FIGANIERES - 30 septembre 2010
C’est une première : nous avons la chance d’être emmenés par deux « demi-chefs »,Daniel et Jacky, qui troquent pour la première fois leur costume de serre- file contre celui d’accompagnateurs.
Leur tâche est difficile car les souvenirs de la rando menée en février dernier par Jean sont encore dans les esprits. Et ils auront à cœur de nous démontrer que deux demi- chefs cela peut faire et même plus qu’un !
Daniel nous présente la rando : « 15 kilométres 733, 700 mètres de denivelée, endroits délicats : la traversée de la route, et celle du domaine de la Garde, théoriquement interdite, à contourner subrepticement et silencieusement. Et à l’arrivée le pot au bistro près de la fontaine qui a été inondé cet hiver ».
Puis à la demande du grand organisateur Jean, il rappelle les consignes de sécurité, « D’ailleurs vous les avez signées… » et il nomme Jean-Marie , serre-file « c’est une mission très difficile et ingrate…, nous en savons quelque chose ».
« Avez vous des questions intelligentes ? »Personne n’ose s’exprimer et il nous rassure : « A l’impossible nul n’est tenu »
Le groupe de 25 randonneurs quitte le parking après la photo traditionnelle et traverse le village , puis monte dans un sentier étroit raviné par les pluies.
Nous arrivons à la route départementale. Jacky prend le relais, conformément à la répartition savante des responsabilités qu’ils ont mûrement réfléchi, disent ils. Il met son gilet jaune fluo et ordonne, comme à.. : « en file indienne… »
Après un bout de chemin sur le bas côté de la route, nous récupérons le sentier et le soleil oblige à un arrêt « déshabillage », trop rapide pour Gérard : « On a même pas le temps de boire ».
Après le passage d’un pont assez rudimentaire Daniel félicite les femmes « vous êtes d’une grande légèreté.. »puis s’adresse aux hommes : « Messieurs il est temps de prendre votre banane… » et montre ainsi qu’il sait adapter son langage en fonction des interlocuteurs.
Nous repartons et nos « deux demi-chefs », partent chacun de leur côté. La divergence au sommet ne dure que quelques dizaines de mètres.
Nous rejoignons la piste forestière où nous pouvons nous regrouper pour entendre de la voix de Daniel :«C'est la pause
culturelle » Figa Néra était le nom du village au Xème siècle,
mot latin rappelant la " Fuite Noire " des sarrasins qui selon la légende furent repoussés vers 950 par les habitants. Pour commémorer cette victoire, les moines cisterciens firent ériger la
chapelle votive Notre Dame des Oliviers.
L’histoire de Figanières est très ancienne, attestée par des dolmens privés (La Cabre d'Or, Saint Val) et les vestiges gallo-romains (oppidum St Blaise, trouvailles monétaires de l'époque d'Auguste)
De la piste nous découvrons une « petite vue sur mer » puis nous remontons en suivant un sentier raide qui coupe la piste et Jacky propose « un arrêt pour boire, si Daniel est OK », signe de l’entente revenue au sommet.
Au même moment un hélicoptère s’approche et après un demi- tour vole au-dessus de nous à basse altitude. Jacky, fin connaisseur, sourit « il s’amuse… »
Le groupe s’étire dans la montée et Jacky s’arrête : « Vu notre longue expérience de serre-file, nous proposons d’attendre Jean-Marie et surtout de laisser aux derniers le temps de souffler avant de repartir » .
Nous arrivons au sommet de la Cabre d’Or, et nous y recherchons le fameux point G (…odésique). Une photo atteste la découverte et Jean-Marie appelle Jean pour lui dire notre émotion à
cet instant.
Ils savourent le bonheur de mettre le doigt sur le point G, et pour éviter les ennuis nous avons coupé les visages.
Le pique nique est prévu plus loin en haut d’une falaise sur la crête , avec vue plein sud sur la vallée , les massifs des maures… « Vous avez tout le temps précise Jacky… »
Les habituels serveurs de rosé et de confiseries nous régalent,
puis c’est pour certains la sieste, pour d’autres la causette.
Avec les feuilles de vigne comme sur les tableaux de maître
C’est l’heure du départ et Jacky en profite pour nous faire partager ses talents en anglais : « I am ready and not ramolly, I’m sorry »
Nous repartons au travers de clairières où nous découvrons les vestiges d’un dolmen.
Nous rejoignons la route à traverser de nouveau . Ils sortent leur gilet fluo et une photo l’atteste pour le rapport à faire le soir à Jean.
Arrivés devant le domaine viticole Lagarde, Jacky nous propose deux alternatives, car c’est théoriquement interdit de le traverser. : « Soit nous le contournons avec 3 kilomètres de plus, soit nous traversons, mais silence radio ».Le groupe opte comme prévu à l'unanimité pour la seconde option.
Cette traversée nous offre une belle vue sur la propriété du vignoble le plus haut du Var.
Nous redescendons vers Figanières et passons au dessus du pont de la Tuilière. Lors de la rando de février, Jean nous avait dispensé de descendre le voir. Gérard se souvient que Marie avait proposé, sans succès, aux photographes d’y descendre. Cette fois Jean-Marie, Claude et André descendent: la persévérance est efficace…
Le retour paraît long ,à certains et certaines, sur le chemin caillouteux, puis la piste :« Encore combien de temps? ». « Bientôt... »
répondent à l’unisson les « deux demi-chefs »déjà rompus au langage diplomatique de l'accompagnateur chevronné.
L’espoir renaît: nous sommes en vue de Figanières
Une fois déchaussés nous nous retrouvons au Bar du Centre, encore en travaux suite aux inondations. Les tables, le percolateur et le distributeur de pression sont sur le trottoir, l’intérieur encore en plein chantier.
Merci à nos deux accompagnateurs qui méritent nos compliments pour cette première parfaitement menée en duo : ils sont dignes des duos célèbres :Laurel et Hardy, Dupont et Dupont, Astérix et Obélix, Chevalier et Lespalés, …Roux et Combaluzier… A vous de choisir…
Encore quelques photos:
les plus belles fleurs pour la fin!
Alice et Jean-louis
Prochaine randonnée:
Jeudi 07 Octobre à 7 H 00 : La pointe de Clamia – MARIE ( 06 )
Perché sur un éperon dominant la Tinée, MARIE se situe à la limite des influences méditerranéennes et alpines comme en témoignent ses toits mêlés de lauzes et de tuiles .
Le village est très bien restauré et mérite une visite .
Gravir les ruelles étroites, les calades et les escaliers sera l’exercice idéal d’échauffement avant de se concentrer sur l’objectif principal de notre journée : La Pointe de Clamia . Appellation pompeuse pour ce petit sommet anodin qui culmine à 887 mètres et qui aura beaucoup de mal à pousser nos mollets dans leurs derniers retranchements .
La vue est certes magnifique sur 300 grades ( 3 /4 de cercle ) , le vide impressionnant sur la Tinée qui gronde 470 mètres plus bas, mais le sommet est modeste et son ascension est grandement facilitée par un sentier très bien tracé .
Nous rejoindrons MARIE en surplombant le hameau de La Bollinette et en gravissant un raccourci pentu coupant les lacets de la route d’accès au village .
L. : 8 Km 500 – Dh :545 m – D : 4 H 00 . Niveau : Moyen Médio . Repas et boisson tirés du sac .
Responsable : Jean Borel : 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N° 739
Les Balcons de la Vionène : 23 septembre 2010
Les Balcons de la Vionène
Aujourd’hui, Jean nous propose un parcours en moyenne
Tinée entre les villages de Roure et de Roubion sur
les « Balcons de La Vionène ».
Nous voici arrivés à Roure. Jean nous invite à nous regrouper. « Mettez vous ici. Je vais prendre la photo de groupe ».
Mais attention ! Une voiture arrive sur le parking. Ce sont Claude, Cathy et Michel qui
manquaient à l’appel. Qu’à cela ne tienne, pendant qu’ils se préparent, Jean nous présente la rando : « Nous sommes ici à Roure, à 1150 m. Le but de
cette balade est d’aller à Roubion, à 1340 m. On va faire deux groupes. Le groupe 1 suivra les courbes de niveau, sur le GR52A, au-dessus d’un bief d’irrigation. Au bout de 5 km on rejoindra la
Vionène.
C’est là que vont commencer les difficultés. Car un glissement de terrain a emporté la passerelle qui
enjambait la rivière. En juin, après les orages, il était impossible de traverser. Mais en août, c’était bon. Nous devrions donc pouvoir franchir la Vionène. Après nous aurons une montée très
raide dans les bois ». Et si Jean dit très raide, c’est qu’elle doit être très très raide,
cette grimpette !
« Nous irons jusqu’à Roubion que nous visiterons. Puis on reviendra par le même chemin. Et nous retrouverons le groupe 2 vers midi, pour pique-niquer. Nous rentrerons tous ensemble en suivant le canal ». Au total ce sera une rando de 14,3 km pour un dénivelé de 550 m. Le groupe 2 se contentera de 10,7 km et 360 m de dénivelé.
« A présent nous allons constituer les groupes. Joël
conduira le groupe 2 ». Chacun choisit son groupe. Nous voici 14 dans le groupe de Jean et 10 dans celui de Joël.
Nous (le groupe 1) démarrons par un agréable sentier en balcon. Et pour cette première randonnée
automnale, nous avons de la chance : le soleil brille, il fait très bon. « Vous voyez que le GR est un petit sentier facile »
nous dit Jean.
Puis quelques minutes plus tard : « On va arriver au hameau de la Cerise ». Voici en effet quelques petites maisons au-dessus de nous, entourées d’un potager. Une pancarte indique : « Légumes du jardin ». Nous reviendrons un autre jour faire nos courses.
« Là-bas à gauche, le village perché, c’est
Roubion » nous montre Jean. Nous poursuivons cet agréable sentier qui longe la vallée. « En bas, ce sont les gorges de la Vionène. Au
Sud, c’est le Lauvet d’Ilonse ». Où nous fîmes d’une rando en mai 2007.
« Ce sommet, avec une arrivée de télésiège, c’est le Pommier, la station de ski de Roubion. Et au fond, c’est le col de la Couillole. Et derrière ce sont les gorges du Cians ».
Puis nous nous arrêtons pour la pause casse-croûte.
« Est-ce que vous pouvez vous restaurer et en même temps ouvrir vos oreilles ? » demande Jean. Chacun étant déjà occupé à croquer sa banane ou son sandwich, Jean n’obtient pas de réponse. (C’est bien connu, ventre affamé n’a pas d’oreilles).
Jean continue quand même et nous parle de Roure.
« Accroché à flanc de montagne à plus de 1130 mètres, Roure est un vieux village montagnard dominant la Vionène et la Tinée. Il
rassemble des maisons et granges des XVII° et XVIII° siècles à auvents, aux toits de lauzes ou de bardeaux très pentus. Et à soubassements en pierres de schiste violacé jointes au mortier de
chaux. Ce village d’une quarantaine d’habitants en comptait 646 en 1838. Le canal actuel, construit à partir de 1856, sans doute sur un réseau plus
ancien, est long de 7 km à flanc de montagne. Il a permis l’irrigation des cultures et l’utilisation de l’eau pour les besoins
domestiques. De 1927 à 1961, il y avait de Saint Sauveur à Roure, un câble de 1850 mètres de long qui permettait de monter des provisions et de descendre les produits à vendre
tels que le lait, le fromage, la farine ». On pourrait dire encore bien des choses
sur Roure, son église, ses chapelles, son moulin à huile. Mais il nous faut repartir.
A présent se profile devant nous le témoin de nos exploits passés : le grand, le majestueux
mont Mounier. Une photo s’impose.
Nous attaquons maintenant une petite descente dans les bois. Descente quelque peu accidentée. On est prié de faire attention où l’on met les pieds !
Puis nous rejoignons le canal d’irrigation dont Jean nous a parlé.
« Il est sympathique ce petit chemin » nous
dit Jean. « D’ordinaire il y a 40 cm d’eau dans le canal ». Aujourd’hui il est à sec. On peut choisir de marcher sur le muret qui
borde le canal ou dans le canal lui-même. Le sol est bien un peu boueux par endroits, mais on risque moins d’y glisser. Alors que sur le muret, il suffirait d’un faux pas sur la gauche pour dégringoler dans le vide.
Ici nous suivons le canal à travers un tunnel. Puis nous reprenons l’étroit sentier qui borde le canal. Plus nous progressons, plus nous entendons le grondement des eaux de la Vionène.
« On va arriver dans le glissement de terrain de pélites rouges » nous prévient Jean. (Les pélites sont des roches sédimentaires détritiques d’une taille très fine : moins de 1/16 mm de diamètre. Pélite vient du Grec Pelos. Les latinistes préfèrent le joli nom de lutites).
Nous voici à présent devant un immense pierrier, remarquable par sa couleur. Ces grains d’argile si fins se sont agglomérés pour former de gros blocs bien costauds.
Nous nous frayons un passage à travers le pierrier. Puis nous atteignons les rives de la Vionène.
« On pique-niquera ici, en dehors de la
coulée » nous précise Jean. A présent il nous faut franchir la rivière. Le passage est un peu délicat mais nous avons
connu bien pire.
Jean nous avertit : « A partir d’ici, nous sommes en dehors de tout sentier ». Puis il nous rassure : « Ce sera court, raide mais pas dangereux ! ».
Il nous faut grimper à travers bois, dans un terrain pentu et moussu. La mousse glisse sous nos pieds et pour nous accrocher, nous n’avons que de rares petites branches. Enfin nous atteignons un sentier. Dire qu’il nous faudra redescendre ici !
« Nous avons encore 100 mètres à monter. Puis nous serons
sur le chemin qui mène à Roubion » nous annonce Jean.
Nous attaquons cette nouvelle grimpette à travers bois. La pente est raide. Il commence à faire
chaud … et soif. Enfin nous atteignons le chemin qui mène à Roubion.
Nous marchons à présent sur terrain plat et au soleil. Tout en coup Jean s’arrête. « Oh ! On les voit en bas ! ». Il s’agit bien sûr du groupe 2. Tant mieux ! Ils ne se sont pas perdus.
Nous arrivons à Roubion.
Certains choisissent de visiter l’église du 18ème. D’autres baguenaudent au soleil.
D’autres encore vont boire une petite bière à l’auberge.
Puis nous nous regroupons devant l’auberge. Attirés par le menu qui nous met en appétit. « Dommage qu’on ne casse pas la croûte ici ! ». Mais Jean tient à respecter le rendez-vous convenu avec le groupe 2. Ils nous attendent - peut-être - pour déjeuner.
Retour donc en sens inverse. D’abord le chemin au soleil. Qu’il nous paraît long ce chemin du
retour ! Puis nous redescendons à travers bois. Et pour finir, voici la descente très très raide dans la mousse. Descente qui se révèle bien plus facile que la montée.
Encore un dernier passage délicat pour franchir la Vionène. Et revoici la coulée de pélites … ainsi
que le groupe 2.
Nous apprenons que le groupe 2 a perdu Jacqueline. Elle s’est fait très mal en début de randonnée et
Joël a dû la raccompagner jusqu’aux voitures. Sinon, rien à signaler. Si quand même. Denise nous dit : « Nous avons trouvé des coulemelles. Que nous n’avons pas cueillies ! A part ça, nous
vous avons attendu trois quarts d’heure ! ». Ce qui est peu !
Nous nous installons sur les blocs de pélites et savourons avec plaisir notre pique-nique.
Puis soudain Jean demande : « Seriez vous d’accord pour
qu’on lève le camp d’ici 5 minutes ? ». Jacky discute un peu et obtient dix minutes de répit.
Nous quittons cette splendide coulée de pélites. En grimpant, Yvette se blesse au tibia.
Ce qui permet à Jean de déployer ses talents d’infirmier. Ca devient une habitude, comme il nous le fait remarquer : « Trois randos, trois blessés ! »
Nous grimpons à flanc de coteau, au-dessus de la Vionène. Et bientôt nous retrouvons le canal d’irrigation. Cette fois-ci nous allons le suivre sur plusieurs kilomètres. Comme à l’aller, nous avons le choix entre marcher sur le muret ou au fond du canal. Le sentier au-dessus du canal semble peu fréquenté car il est vite envahi par de hautes herbes.
Prière de bien regarder ses pieds, car les herbes peuvent masquer un trou ou pire : le vide ! Eviter aussi de poser le pied sur ces herbes, car elles sont très glissantes ! Enfin en cas de glissade, mieux vaut glisser à gauche, dans le canal, c’est moins haut !
Des glissades, il y en eut, mais toutes du bon côté heureusement ! Quant aux photos, il n’y en
eut qu’une. La voici.
Le groupe s’étire. Une arrière-garde s’est formée. Daniel et Jacky, nos fidèles et dévoués
serre-files, ferment la marche. A l’arrière, on se croit perdus. Gérard râle et peste contre ce « diable de sentier ». En verrons-nous jamais le bout ? Daniel siffle. Enfin nous
rejoignons la tête du groupe … et surtout un vrai chemin ! Direction Roure, le parking et … en voiture !
Nous terminons agréablement cette belle journée en allant prendre un pot bien mérité à Roussillon.
Merci Jean pour cette belle randonnée … pas si facile que ça !
Merci aux photographes : Jean, Jean-Marie, Gérard, Claude , Jean-Louis .
Encore quelques photos :
Groupe 1
Groupe
2
Grimpette
Le long du canal
Sur la route de Roubion
Pélites rouges
Nos dévoués serre-files
Prochaine randonnée : Jeudi 30 Septembre à 8 H 00 :
La Cabre d’Or – FIGANIERES (83)
Randonnée pittoresque au départ de Figanières (Figa Néra au X ème siècle) qui nous entraînera par des sentiers secrets et confidentiels non répertoriés sur les cartes I. G. N. au point culminant de la commune : Le Bois de la Cabre d’Or et son dolmen à 718 mètres d’altitude.
Si la longue montée ne nous a pas coupé le souffle, il le sera sans aucun doute, par le panorama extraordinaire qui nous sera offert.
Le retour se fera par des chemins contournant le magnifique domaine viticole du château de La Garde.
L. : 15 Km 700 – Dh : 690 m – D : 5 H 30 . Niveau : Moyen Médio. Repas et boisson tirés du sac.
Responsables : Daniel Royer – 04.94.19.17.07 – 06.62.81.24.20
Jacky Leboube - 04.94.53.14.96 – 06.26.11.61.93
Lac de Trecolpas
Il
vaut mieux ajouter une date à cette rando car depuis 2007 nous avons eu plusieurs fois l'occasion de retrouver ce superbe petit lac, de près ou de loin.
Car c'est sur une grande "classique" du Mercantour que Jean nous a proposé de randonner aujourd'hui. Ce sont donc dix marcheuses et dix marcheurs qui se retrouvèrent sur le parking supérieur du Boréon, au-dessus de Saint Martin Vésubie.
La route pour arriver jusque là n'a pas été facile vu le nombre de travaux en cours dans la
vallée de la Vésubie et les dernières voitures arrivèrent vers 9 h 30. A l'arrivée des premiers vers 9 h, la température était de 10 ° environ et le soleil n'ayant pas encore dépassé la cime des
arbres…ça caillait! Certaines dames regrettaient déjà d'être venues en short. Mais à 9 h 30, le soleil est enfin venu leur redonner le sourire.
Jean nous présente la randonnée : "aujourd'hui c'est une randonnée facile (on en reparlera plus tard …ndlr) de 9 km avec une dénivelée de 550m. Nous monterons directement jusqu'au refuge de la Cougourde à 2090m. Tout est en montée, facile, sauf la fin plus difficile pendant environ ¼ d' heure. Ensuite nous gagnerons le lac de Trecolpas où nous prendrons notre repas tiré du sac. Enfin, nous redescendrons par une autre piste rejoignant la première partie de la montée."
Après la photo de groupe, Jean donne le signal du départ : il est 9 h 45.
Au travers d'une dense forêt d'épicéas et de pins , le groupe attaque
tranquillement la montée. Très rapidement Jean nous montrera un chemin qui part vers la droite : "Voici le départ pour le sommet de Pisset où Roland avait accompagné un groupe de 12 audacieux randonneurs en Octobre 2009, rando
sportive sans comparaison avec ce que nous allons faire aujourd'hui."
Nous continuons notre montée dans les bois. Il fait plutôt frais. Jean nous a promis la pause banane dès que nous aurons retrouvé le soleil.
Par une trouée dans les arbres, Jean nous
montre la Cougourde qui culmine à 2901 m. C'est là que nous allons, tout du moins au pied, rassurez-vous, nous précise t'il.
Le chemin est par endroit parfaitement empierré, caladé est le terme technique. Des pierres levées le coupe de temps en temps pour canaliser l'eau. Du beau travail, il est vrai que les pierres plates ne manquent pas par ici !
En dehors des zones caladées, le chemin est assez "rugueux" et certains s'inquiètent déjà de la descente lors du retour. D'ailleurs, l'état des chemins sera le fil rouge de la journée. Nous en parlerons sans cesse, avançant de difficultés en difficultés.
Enfin
la pause vers 1900 m , dans un joli coin, au bord
du ruisseau que nous avons longé depuis quelques temps et franchi de nombreuses fois sur
des passerelles de bois en fort bon état.
Bien installé sur une souche, Jean-Louis à l'aide de ses jumelles (7.90 € chez Lidl)
observe des aigles qui évoluent tout en haut de la montagne sur notre gauche.
Nous avons maintenant atteint une assez grande altitude pour retrouver les mélèzes et quelques pins cimbro (aroles).
Puis nous reprenons nos sacs
pour progresser jusqu'à la bifurcation directe qui monte soit vers le refuge, soit vers le lac de Trécolpas. Au passage, Alice va déguster une myrtille attardée et une mini-framboise : attention
à l'urine de renard !
Avant de grimper vers le refuge, Jean nous propose de nous donner quelques
détails sur la faune locale car nous pourrons rencontrer des bouquetins au refuge. A partir d'un texte de Bruno auquel nous adressons une amicale pensée, il nous explique que
le bouquetin , ongulé puissant atteignant 100 kg, paré de magnifiques cornes annelées est un rescapé de la chasse. A la
fin du 19ème siècle, il n'en restait que quelques uns dans le massif du Gand Paradis. En 1920, le Roi d'Italie décida d'en réintroduire 24
sujets dans le massif de l'Argentera. Aujourd'hui, on en compte dix neuf mille dans les Alpes et environ 400 dans le Mercantour où il fut réintroduit en 1987.
Le bouquetin vit en hardes, jeunes et étagnes (femelles) d'un côté et mâles adultes de l'autre.
Autre habitant de ce massif, le
"casse-noix moucheté"(Nucifraga caryocatactes). A l'automne ce bruyant oiseau
organise des réseaux de garde-manger dans lesquels il enterre son régal, les graines de pin Cimbro. Comme c'est un étourdi, il oublie parfois où il a caché ses graines et on voit souvent les pins Cimbro pousser en groupe de quatre
ou cinq.
Comme nous n'avons pas de photo du casse -noix, vous aurez une deuxième photo du bouquetin -Non je blaque, c'est une erreur technique
Nous attaquons la montée vers le refuge, doublés par un rapide marcheur portant un lourd chargement : le ravitaillement du refuge. Sa lourde charge ne l'empêche pas de grimper à une vitesse
qui est loin d'être la notre.
Aujourd'hui pas de petites fleurs mais par contre beaucoup de carlines (carlina acaulis) superbes.
La pente est moins raide que nous le pensions. Jean nous avait bien
conditionnés au départ et c'est sans problème que nous atteignons le refuge à 11 h 50, altitude 2090m. C'est un bâtiment important, n'imaginez pas une petite cabane comme nous en avons rencontrée
parfois. Le site est superbe. C'est un large cirque ouvert seulement vers le sud par le vallon qui nous a conduit jusqu'ici. Bien sur , c'est le rocher de la
Cougourde (Cougourde = gourde en patois, issue d'une courge)
qui est le plus remarquable mais le plus imposant est la cime de l'Agnelière au sud-est.
Notre objectif, le lac de Trecolpas se trouve au pied de ce massif. Nous n'en sommes qu'a environ 1,5 km, pratiquement à la même altitude.
Il fait toujours très beau et, profitant de la pause nécessaire après notre montée assez rapide, Jean va compléter notre savoir (doux euphémisme) sur les lacs du Mercantour. Le massif étant essentiellement cristallin, très peu de roches sédimentaires permettant la dissolution du calcaire comme dans d'autres massifs, les lacs, ici, ont tous, à deux exceptions près, pour origine une érosion glaciaire. On les rencontre, en effet, dans des cuvettes que les glaciers ont creusé voici 20.000 ans lorsqu'ils rencontraient un obstacle plus dur sur leur chemins, les verrous. En se retirant, ils ont libéré ces creux qui se sont immédiatement remplis d'eau. Ce phénomène se poursuit toujours : lac Pagari il y a 50 ans, lac Blanc il y a 30 ans et lac Muraion en 1985, signe d'un réchauffement climatique. Photos à l'appui : impressionnant.
A partir de mi-octobre et jusqu'à fin juin, selon l'altitude et l'exposition ces lacs sont gelés et disparaissent souvent sous une couche de neige.(cf notre rando d'Allos en juillet 2010)
En tout cas, pas de bouquetins ici. Peut-être aurons plus de chance vers le lac de Trécolpas.
Pour gagner le lac, nous suivrons pratiquement une courbe de niveau jusqu'au "verrou" ce qui devrait être facile. Mais nous avons à franchir un long
pierrier très inconfortables à nos genoux et à nos chevilles . Une de nos amies, fatiguée peut-être par l'altitude a du mal à progresser dans des pierres branlantes. Heureusement nos deux
serre-files, Daniel et Jacky vont l'aider à passer cet obstacle.
Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines car le "Clapier" suit de peu. C'est la même
chose mais en plus chaotique. Il se termine par une série de cairn très travaillés. Nous en profitons pour faire une petite pause permettant à notre amie de
reprendre son souffle.
Dûment autorisé par notre meneur, Jacky est déjà parti pour commencer à pêcher. Ne rêvons pas trop sur notre repas de tout à l'heure, d'ailleurs il est limité par la reglémentation quant au nombre de prises… il n'y en aura pas pour tout le monde.
Le "verrou" est à trois cent mètres.
C'est la dernière difficulté que chacun passera joyeusement, le lac est là, un peu en contrebas.
Enfin une fleur, juste en haut du "verrou" un joli lupin (lupinus augustifolius)
complètement égaré en ces lieux et à cette saison. Jean-Marie ne ratera pas la photo.
Superbe ce petit lac et son environnement. Là encore il se trouve au fond d'un grand cirque
dominé par la cime de l'Agnelière et par la cime de Fenestre. Le "Pas des Ladres" entre les deux cimes est parfaitement reconnaissable. C'est de là en Juin 2007 que nous avions pu admirer ce lac, petit bijou enchâssé dans des montagnes
arides.
Il est 13 h 15, et alors que chacun s'installe
pour pique-niquer au soleil, Jean-Louis s'est rapidement déshabillé et va goutter la fraîcheur de l'eau. Son bain sera bref, la température étant selon lui de 14/15°. Jean confirmera après une mesure précise, 14° tout au bord, donc certainement moins un peu plus au large.
Quelques vaches paissent tranquillement derrière nous mais elles-aussi ont soif. Nous sommes installés juste dans leur passage habituel vers le lac et si certains se déplacent pour leur faciliter l'accès, d'autres vont rester en place, stoïquement.
Il fait très bon au soleil, nous sommes bien installés et pas trop pressés de rentrer car
jusqu'à 16 h 30, la circulation sur la route de la Vésubie est sérieusement perturbée par les travaux.
Ce petit lac est une pure merveille,
aussi bien par sa couleur que par son cadre, nous ne regrettons ni les éboulis, ni les mauvais chemins qui nous ont conduit jusqu' à lui.
Notre pêcheur est bredouille, il aurait mieux fait de faire la sieste comme Ginou, Beps ou
Jean-Marie ou bien aller " taper le carton" avec ses partenaires habituels.
Jean donne le signal du départ et à 14 h 45 nous reprenons la route. Le soleil s'est caché et la température a bien fraîchi : très bonne prévisions de la météo.
Dans la descente du "verrou", Beps qui marchait sur le bord supérieur glisse sur une pierre.
Selon ses suivants immédiats, il a tenté à plusieurs reprise de retrouver son équilibre, mais finalement il termina en contrebas, entraîné par son sac. Une petite écorchure au genou et une plus
sérieuse au coude, qu'il refusera de soigner sur le champ. Jean en prendra une photo en gros plan que votre rédacteur se refusera de publier…
Nous poursuivons la descente vers l'embranchement du refuge. Descente difficile, aux pierres de ce matin, se sont ajoutées des racines traîtresses, alors prudence. Nous retrouvons notre chemin de ce matin et … si, aujourd'hui nous n'avons pas eu droit au point G, Jean nous fait découvrir une nouvelle marque, un point de nivellement général qui n'indique que l'altitude.
Le nivellement général de la France (NGF) constitue un réseau de repères altimétriques disséminés sur le territoire français métropolitain continental, ainsi qu'en Corse, dont l'IGN a aujourd'hui la charge. Ce réseau est actuellement le réseau de nivellement officiel en France métropolitaine.
On distingue cependant deux réseaux :
NGF - IGN69 pour la France métropolitaine, le « niveau zéro » étant déterminé par le marégraphe de Marseille ;
NGF - IGN78 pour la Corse, le « niveau zéro » étant déterminé par le marégraphe d'Ajaccio.
L'accès aux fiches signalétiques de chaque point peut se faire depuis début 2007 via le site géoportail (surcouche "repères de nivellement").
Il ne reste plus qu'a descendre jusqu'au parking, maudissant toujours ce mauvais chemin
agrémenté par le ruisseau qui cascade joyeusement alternativement à gauche et à droite. Dans un passage qu'il qualifiera de "Défilé de Roncevaux" Jean s'est
embusqué pour nous photographier un à un.
Finalement cette rando n'était pas aussi facile que cela. Ce n'était ni la dénivelée ni la longueur ayant posé problème, mais plutôt la qualité des chemins.
Rendez-vous est pris à Plan du Var, au café-restaurant des Deux Vallées, cher à notre guide qui doit y préparer notre venue pour une rando-restaurant dans ce coin. C'est là que nous prendrons notre pot de l'amitié.
Merci Jean, cette grande classique méritait bien quelques efforts et bravo pour ta documentation.
Merci aux photographes, Jean, Jean-Marie, Jean-Louis.
La semaine prochaine, Jeudi 23 Septembre à 7 H 00 : Les Balcons de La Vionène – ROURE ( 06 )
Magnifique circuit en moyenne Tinée entre les villages de Roure et de Roubion parcourant, en suivant les courbes de niveau, la profonde vallée de La Vionène .
Nous suivrons à l’aller un sentier facile qui offre une très intéressante vue panoramique sur les villages perchés, le Lauvet d’Illonse, le Col de La Couillole et le célèbre Mont Mounier .
Après un passage un peu plus technique mais très court dans un couloir
d’avalanche et un impressionnant glissement de terrain dans les pélites rouges, le pique-nique sera sorti du sac sur les berges de la Vionène .
Deux groupes seront constitués. Les plus téméraires pourront traverser le torrent ( il n’y a plus de passerelle depuis l’avalanche ) selon le niveau de l'eau et rejoindre rapidement le village de Roubion par le G R 52 A ( compter 1 H 15 aller-retour ).
Le retour se fera en empruntant un astucieux petit sentier qui longe un « béal » jusqu’au village de Roure.
C’est une randonnée moyenne ne présentant aucune difficulté particulière .
L. : 10 Km 800 – Dh : 360 m – D :4 H 00 . Niveau : Moyen Médio . Option village de Roubion : + 3 Km 600
Responsable : Jean et Joël
Quelques photos en bonus
Le chef en tête de sa petite troupe
Les aigles sont la-haut mais Jean-Louis veille
Autour du refuge
Le Clapier
Elles arrivent en haut du verrou : ravies !
Le groupe s'installe pour le pique-nique
La vache !
Qu'il est beau ce lac !
Le vallon de retour
Honneur à nos serre-files : merci messieurs
Sur le pont : la même photo a été faite en 2007
Dans le "Défilé de Roncevaux"
EN FORET DE TURINI
En forêt de Turini
C’est la rentrée des classes pour les randonneurs !
Jean après avoir consulté la météo a pris sa décision : nous irons comme programmé à Turini: la météo ne prévoit des orages que dans la soirée.
24 marcheurs, 11 femmes et 13 hommes prennent le départ à 9 h 30 au col de Turini après deux heures de route terminées par la traversée des gorges de la Vésubie.
Une fois tout le monde chaussé, Jean nous annonce le programme après la photo traditionnelle :11km 600 et 500 mètres de dénivelée globale. A partir du col de Turini ( 1604 m), nous suivrons l’arête sommitale entre les vallées de la Vésubie et de la Beveira, monterons à la cime de la Calmette (1786 m), descendrons à la baisse de Peiracava puis reviendrons en partie par le même chemin et par un sentier balcon sur la vallée de la Beveira.
Jean nous indique que le col de Turini est un col de montagne célèbre à trois égards: une magnifique forêt d’épicéas, propice aux champignons, le passage de rallyes automobile dont Monte Carlo, et la station de ski surtout nordique.
Il rappelle qu’il a employé pour la première fois l’expression, maintenant habituelle, « arête sommitale » lors d’une rando animée par Bruno il y a quatre ans dans le même secteur.
Dès le départ nous rencontrons des employés du Conseil général des Alpes maritime qui bûcheronnent sur le sentier. Effectivement nous constaterons que tout le sentier a été dégagé. Nous n’osons pas penser que c’est à notre intention à la demande de notre organisateur…Nous leur demandons s’il y a des champigons : ils répondent que la saison est terminée, mais plus loin nous rencontrerons de nombreux cueilleurs de sanguins et de quelques cèpes : à notre vue, ils ont craint voir débarquer une horde de cueilleurs sauvages.
Il fait frisquette et le serre-file Jacky demande « accélérez que l’on s’échauffe ». Nous montons dans une belle forêt d’épicéas et nous pouvons admirer les deux vallées et au passage le village d’Utelle.
Après le bruit des tronçonneuses nous entendons le son des cloches d’un troupeau de vaches mené par son gardien et ses trois chiens dont un border collie.
Nous arrivons en haut des remontées mécaniques, lieu prévu pour la pause, et nous goûtons au plaisir rare d’être bercé par le son des cloches des vaches. Jean en profite pour poursuivre notre initiation à la rando en montagne en faisant passer une brochure sur les « patous »( du vieux français pastre = berger) , bergers des Pyrénées qui encadrent les troupeaux de moutons pour les protéger des chiens errants et des loups: si possible contourner le troupeau et surtout ne pas lever le bâton ni les fixer du regard. A la fin du repas Jacky nous racontera s’être fait chiper son casse croûte par un patou malin lors d’une partie de pêche.
.
Dès 10h 30 nous atteignons la cime de la Calmette, puis la Baisse (col) de Patronel ,du nom d’un village maintenant abandonné que nous apercevrons au retour
A 11 heures nous arrivons au lieu du pique nique, duquel un aller retour est prévu jusqu’à la grotte de Malpertus puis à la Baisse de Peira Cava. Trois randonneuses attendrons le reste du groupe et garderons les sacs, mais ne préparerons pas l’apéro malgré de nombreuses demandes…
Nous découvrons l’entrée de la grotte où quelques-uns s’aventurent avec Jean à la lueur des lampes électriques. Jacky nous montrera ses talents d’escaladeur en descendant au plus bas, aidé par André qui l’éclaire et le dissuade de descendre plus bas
Pendant ce temps on s'inquiète en haut...
Le ciel commence à s’assombrir et Jean décide de ne pas pousser jusqu’à la baisse de Peira Cava et de rejoindre de suite le pique nique
Le repas est alterné entre soleil, nuages, et une ou deux gouttes de pluie. Les bonnes habitudes n’ont pas été perdues : rosé, confiseries et gingembre de Dominique. Mais vu les nuages qui s’accumulent, nous repartons sans sieste ni jeu de cartes.
Le retour s’effectue par un très agréable sentier balcon d’où nous découvrons des paysages qui rappellent l’Autriche ou la forêt Noire.
Quelques passages où il faut s’aider des mains ou des fesses. Marie Thérèse en profite pour tester les talents de soigneur de Jean sur quelques
blessures sans gravité
Mickaël et Daniel poursuivent leur cueillette de sanguins. En fin de parcours nous approchons le nuage et l’horizon est totalement bouché.
La pluie commence juste au moment où nous arrivons au col . Notre organisateur avait donc raison : la météo nous a été une fois de plus favorable…
Le pot a lieu dans une des auberges du col, l’auberge des trois vallées. Les murs sont tapissés de souvenirs sur les nombreux rallyes automobiles qui transitent par le col .
En sortant nous trouvons des randonneurs trempés et nous nous persuadons une fois de plus que nous avons un organisateur bien inspiré…
Merci à Jean pour cette première de la saison, très agréable, avec un parcours très propice à la mise en jambes.
Merci aux photographes, Jean, Jean-Marie et Gérard
La semaine prochaine:
Jeudi 16 Septembre à 7 H 00 : Le Lac de Trécolpas ( 06 )
Au départ du Parking supérieur du Boréon, une ascension régulière dans le mélézin clairsemé se poursuivant par un ressaut plus raide nous conduira au Refuge de Cougourde ( 2100 m ) dominé par les spectaculaires parois de gneiss de La Cougourde ( 2921 m ) .
Un agréable sentier en balcon nous permettra de rejoindre le Lac de Trécolpas ( 2150 m ) qui combine la facilité d’accès
avec le joli paysage qui se développe depuis ses rives, notamment la Cime de l’Agnelière que nous avons eu l’honneur de tutoyer lors d’une mémorable randonnée à La Cime de Pisset le
15.10.09 .
Mais, dissipons vite les craintes et apaisons les inquiétudes : la température devrait être plus clémente et la randonnée beaucoup plus facile .
Il s’agit d’un parcours de difficulté moyenne ne présentant aucune difficulté et accessible à tous .
L. : 10 Km 500 – Dh : 550 m – D : 4 H 00 . Niveau : Moyen Médio . Repas et boisson tirés du sac .
Responsable :Jean – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
Quelques photos en bonus:
En chemin:
A la grotte de malpertus
Qui admirent ils ?
le casse croûte
Les champignons
A l'auberge des trois vallées:
La nostalgie des rallyes...
.
La reprise
REPRISE
La semaineprochaine, nous reprenons nos sacs, nos godillots et nos bâtons pour commencer une nouvelle saison de randonnées. Une nouveauté cette année, vous aurez un troisième blogueur avec le couple Alice et Jean-Louis L (Eh oui, nous avons les moyens !). C'est avec Jean-Louis que nous avons préparé cette présentation du programme des deux prochains mois, concocté par Jean.
PROGRAMME détaillé des RANDONNEES : Septembre – Octobre 2010
Jeudi 09 Septembre à 7 H 00 : La Forêt de TURINI (
06 )
Les chaleurs des derniers jours de l’été rendent souvent pénibles les randonnées aux fortes dénivelées dans des secteurs aux adrets trop exposés .
Pour notre première sortie de la nouvelle saison, c’est dans l’immense forêt de Turini à 1600 m d’altitude que nous irons chercher la fraicheur et la quiétude en parcourant dans une randonnée sans aucune difficulté particulière les sous-bois de sapins , d’épicéas , de hêtres et de châtaigniers .
La cime de La Calmette à 1786 m sera un objectif très raisonnable .
Puis, nous rechercherons la grotte de Malperthus ( prévoir des lampes ) et les plus courageux pourront effectuer l’aller-retour à la cime de Peira Cava ( + 70 m de dénivelée positive et négative ) .
Nous rejoindrons le Col de Turini par un agréable sentier en balcon dominant la vallée de la Bévéra qui coule 800 m en contrebas .
L. : 11 Km 600 – Dh : 505 m – D : 4 H 00 . Niveau : Moyen Médio . Repas et boisson tirés du sac .
Responsable : Jean – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
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Jeudi 16 Septembre à 7 H 00 : Le Lac de Trécolpas ( 06 )
Au départ du Parking supérieur du Boréon, une ascension régulière dans le mélézin clairsemé se poursuivant par un ressaut plus raide nous conduira au Refuge de Cougourde ( 2100 m ) dominé par les spectaculaires parois de gneiss de La Cougourde ( 2921 m ) .
Un agréable sentier en balcon nous permettra de rejoindre le Lac de Trécolpas ( 2150 m ) qui combine la facilité d’accès
avec le joli paysage qui se développe depuis ses rives, notamment la Cime de l’Agnelière que nous avons eu l’honneur de tutoyer lors d’une mémorable randonnée à La Cime de Pisset le
15.10.09 .
Mais, dissipons vite les craintes et apaisons les inquiétudes : la température devrait être plus clémente et la randonnée beaucoup plus facile .
Il s’agit d’un parcours de difficulté moyenne ne présentant aucune difficulté et accessible à tous .
L. : 10 Km 500 – Dh : 550 m – D : 4 H 00 . Niveau : Moyen Médio . Repas et boisson tirés du sac .
Responsable :Jean – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
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Jeudi 23 Septembre à 7 H 00 : Les Balcons de La Vionène – ROURE ( 06 )
Magnifique circuit en moyenne Tinée entre les villages de Roure et de Roubion parcourant, en suivant les
courbes de niveau, la profonde vallée de La Vionène .
Nous suivrons à l’aller un sentier facile qui offre une très intéressante vue panoramique sur les villages perchés, le Lauvet d’Illonse, le Col de La Couillole et le célèbre Mont Mounier .
Après un passage un peu plus technique mais très court dans un couloir d’avalanche et un impressionnant glissement de terrain dans les pélites rouges, le pique-nique sera sorti du sac sur les berges de la Vionène .
Les plus téméraires pourront traverser le torrent ( il n’y a plus de passerelle depuis l’avalanche ) et rejoindre rapidement le village de Roubion par le G R 52 A ( compter 1 H 15 aller-retour ).
Le retour se fera en empruntant un astucieux petit sentier qui longe un « béal » jusqu’au village de Roure.
C’est une randonnée moyenne ne présentant aucune difficulté particulière .
L. : 10 Km 800 – Dh : 360 m – D :4 H 00 . Niveau : Moyen Médio . Option village de Roubion : + 3 Km 600
Responsable : Jean – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N° 737
Jeudi 30 Septembre à 8 H 00 : La Cabre d’Or – FIGANIERES ( 83 )
Randonnée pittoresque au départ de Figanières ( Figa Néra au X ème siècle ) qui nous entrainera par des sentiers secrets et confidentiels non répertoriés sur les cartes I. G. N. au point culminant de la commune : Le Bois de la Cabre d’Or et son dolmen à 718 mètres d’altitude .
Si la longue montée ne nous a pas coupé le souffle, il le sera sans aucun doute, par le panorama extraordinaire qui nous sera offert .
Le retour se fera par des chemins contournant le magnifique domaine viticole du château de La Garde .
L. : 15 Km 700 – Dh : 690 m – D : 5 H 30 . Niveau : Moyen Médio . Repas et boisson tirés du sac .
Responsables : Daniel – 04.94.19.17.07 – 06.62.81..24.20
Jacky - 04.94.53.14.96 – 06.26.11.61.93
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Jeudi 07 Octobre à 7 H 00 : La pointe de Clamia – MARIE ( 06 )
Perché sur un éperon dominant la Tinée, MARIE se situe à la limite des influences méditerranéennes et alpines comme en témoignent ses toits mêlés de lauzes et de tuiles .
Le village est très bien restauré et mérite une visite .
Gravir les ruelles étroites, les calades et les escaliers sera l’exercice idéal d’échauffement avant de se concentrer sur l’objectif principal de notre journée : La Pointe de Clamia . Appellation pompeuse pour ce petit sommet anodin qui culmine à 887 mètres et qui aura beaucoup de mal à pousser nos mollets dans leurs derniers retranchements .
La vue est certes magnifique sur 300 grades ( 3 /4 de cercle ) , le vide impressionnant sur la Tinée qui gronde 470 mètres plus bas, mais le sommet est modeste et son ascension est grandement facilitée par un sentier très bien tracé .
Nous rejoindrons MARIE en surplombant le hameau de La Bollinette et en gravissant un raccourci pentu coupant les lacets de la route d’accès au village .
L. : 8 Km 500 – Dh :545 m – D : 4 H 00 . Niveau : Moyen Médio . Repas et boisson tirés du sac .
Responsable : Jean - 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
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Jeudi 14 Octobre à 7 H 00 : Les Cadières de BRANDIS - VILLARS BRANDIS ( 04 )
Dominant le Verdon à plus de 1545 mètres, les Cadières de Brandis marquent le paysage .
Cette randonnée nous offrira des vues remarquables sur cette curiosité géologique et sur les sommets avoisinants . Très beau panorama sur les gorges du Verdon .
Au pied de cette falaise passait la voie Romaine qui reliait Moustiers à Castellane et faisait de Brandis un village « éternel « . Nous aurons l’occasion de débattre sur la toponymie de ces lieux . . .
L. : 12 Km 300 – Dh : 800 m – D : 5 H 00 . Niveau : Moyen Médio . Repas et boisson tirés du sac .
Responsable : Roland : 06.12.88.19.76
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Jeudi 21 Octobre à 7 H 00 : RANDO – RESTAURANT à L’Audibergue – ANDON ( 06 )
Au départ d’ANDON, petit village des « Alpes d’Azur « , le sentier suivra la vallée du
Loup et, après un court passage en forêt, nous déboucherons sur les alpages en progressant sur la crête herbeuse ascendante jusqu’au sommet de L’Audibergue à 1642 m d’altitude .
Nous serons alors qu’à une distance orthodromique ( à vol d’oiseau ) de 27 Kms du Golfe de La Napoule , et la vue, si le temps le permet, sera imprenable sur toute la Côte d’Azur .
Une rapide descente sous les téléskis nous conduira au restaurant Le Christiana « chez HUGUETTE « .
MENU proposé pour 28 Euros tout compris : Kir
Crudités
Charcuterie de campagne
Viande avec assortiment de légumes
Plateau de fromages
Pâtisserie
Vin et café
Dernier délai d’inscription : 14 Octobre .
Après ces sympathiques agapes, tout effort sera prohibé et le retour ne devra présenter aucune difficulté .
Ce sera le cas : 2 Kms et 140 m de dénivelée négative . Excellent pour la digestion ! ! !
L. : 11 Km 500 – Dh : 530 m – D : 4 H 00 . Niveau : Moyen Médio .
Responsable : Jean : 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
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JEUDI 28 Octobre à 7 H 00 : CHAUDAN ( 06 )
Deux parcours vous sont proposés :
Parcours N° 1 : Le Collet d’Huesti : L. : 16 Km 100 – Dh : 980 m – D : 5 H 30 . Niveau : Moyen Alto .
Responsable : Roland -06.12.88.19.76
Parcours N° 2 :La Chapelle Sainte-Barbe : L. : 11 Km 600 – Dh :750 m – D : 4 H 30 . Niv. : Moyen Médio
Responsable : Jean- 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
Repas et boisson tirés du sac et pris en commun ( les deux groupes ) à la Chapelle Sainte – Barbe .
Le sentier s’élève rapidement en traversant une oliveraie pour surplomber la typique vallée du Var .
Nous dominons les villages de Plan du Var, Saint Martin du Var, Bonson, Gilette, Tourette Levens, Carros .
Nous pouvons admirer les trois vallées du Var de la Tinée et de la Vésubie .
Puis progressivement, nous découvrons le massif du Mercantour et la Madone d’Utelle .
Pour le casse-croute le rendez-vous est à Villette, petit hameau très pittoresque, près des vestiges de la Chapelle Sainte-Barbe .
Randonnée seulement par beau temps . ( Sol glissant si humide )
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES :
CLASSIFICATION ET NIVEAUX DES RANDONNEES
Nous indiquons à titre purement indicatif quelques échelles de difficulté, toutes très relatives et forcément arbitraires car elles font intervenir une multitude de critères dont l’appréciation est rarement objective .
Chacun voit en fonction de sa forme physique et des paramètres exposés dans nos descriptifs ( bon sentier sentier escarpé, hors sentier, éboulis, pente douce, pente raide, longueur, dénivelée, durée . . . ) s’il peut effectuer le parcours . Enfin , il faut savoir que le vent, la chaleur, le froid, la pluie, le brouillard suffisent à rendre difficile une randonnée facile .
Il est donc important de savoir évaluer son niveau, de bien connaitre ses capacités et de ne pas présumer de ses forces .
ANNULATION DES RANDONNEES
Le programme présenté reste très théorique . Les randonnées peuvent être modifiées ou annulées en fonction de critères très spécifiques comme les conditions météorologiques .
En règle générale, et sauf cas de force majeure, aucune randonnée ne sera annulée la veille au soir .
Le maintien ou l’annulation ne sera décidé que le jour du départ, sur le Parking, après concertation entre responsables et randonneurs, en fonction de la Météo et du nombre de présents .
Statistiques 2009-2010
Lorsque nous nous sommes séparés à Colmars des Alpes, le 2 juillet 2010, après 5 jours sensationnels passés dans le Val d'Allos, il restait encore à Jean une mission importante avant ...de préparer la nouvelle saison : établir les statistiques de la saison 2009/2010.
Nous vous présentons ci-dessous les chiffres qui illustrent nos exploits.
2009 - 2010
RECAPITULATIF DES RANDONNEES
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Nombre de randonnées effectuées……………………………………….. : 58 parcours
Nombre de randonnées annulées ( pour cause de mauvais temps ) …… : 3 parcours
Distance totale parcourue…………………………………………………. : 757 Kms
Dénivelées totales ………………………………………………………… .. : 30.029 m
Temps de marche total …………………………………………………… . : 258 Heures
Randonnées avec 2 parcours ………………………………………………. : 9
Randonnées avec restaurant ……………………………………………….. : 4
Nombre de participants …………………………………………………….. : 1120
MOYENNES
Longueur des randonnées …………………………………………………… : 13 Kms 052
Dénivelées ……………………………………………………………………. : 518 Mètres
Temps de marche …………………………………………………………….. : 4 H 45
Participants par randonnées………………………………………………… : 19,5
ACCOMPAGNATEURS
Bruno : 15 randonnées
Daniel : 1 randonnée
Jacky : 1 randonnée
Jacqueline : 1 randonnée
Jean : 28 randonnées
Joël : 1 randonnée
Roland : 9 randonnées
Jean BOREL
Mais, au-delà des chiffres, il y a aussi à garder en mémoire,
-des paysages superbes,
-des photographies non moins exceptionnelles,
-des rencontres animalières surprenantes,
-des moments joyeux et de francs éclats de rire,
-des petits cris de frayeurs,
-de durs moments et même parfois, un peu de souffrance,
-du soleil, de la pluie, du froid, du chaud, du vent ...
-une grande solidarité,
-la fierté d'arriver au sommet,
-des litres de bière, de thé ou de chocolat en fin de rando,
-des heures de blog.
Nous avons coutume de remercier nos guides, c'est normal. Mais n'oublions pas les marcheuses et les marcheurs, sans eux, il n'y aurait pas de randos. Merci à eux pour leur bonne humeur, leur courage pour partir certains matins d'hiver, leur entrain.
A bientôt, au mois de Septembre, pour la nouvelle saison, avec une pensée pour notre ami Bruno, provisoirement écarté de nos activités et que nous souhaitons revoir rapidement parmi nous.
Roche Cline : 2 juillet 2010
Roche Cline et La Baumelle
Aujourd’hui, cinquième et dernier jour de notre séjour à La Foux d’Allos, Jean nous propose de terminer en beauté. Nous allons gravir le Sommet de
Roche Cline (2415 m).
Pendant ce temps, les « Petites Jambes » feront le Circuit de La Baumelle. C’est un « circuit agréable et facile au dessus de la vallée du Verdon, à la découverte des villages de La Baumelle, de La Baume, des Gays et des torrents de Valboyère et de Valdemars ». Le groupe sera conduit par Bruno et Jacky.
Mais revenons au premier groupe. Nous voici 13 courageux au départ.
Jean a choisi de raccourcir le parcours : nous ferons les 300
premiers mètres de dénivelé en voiture.
« C’est une randonnée courte mais dure » nous dit Jean. Avec un dénivelé de 600 m pour une distance de 6 km seulement.
La veille, les conversations vont bon train. « Un dénivelé de 600 m sur une distance de 6 km, cela fait … ». Michel intervient : « Non ! Sur 3 km seulement ! Cela fait donc une pente moyenne de 20 % ! ».
Impressionnant ! Gérard, pour qui les degrés parlent davantage, calcule (de tête ??) : cela fait une pente de … 11,31 °. Cela fait une pente plus raisonnable !
Le point de départ se situe en haut du Bois de l’Herbe Blanche, au-dessus du village de Villard-Bas. Pour l’atteindre, il nous faut grimper en voiture par un chemin caillouteux et bosselé. Traversé fréquemment par des écoulements d’eau assez raides. Après avoir été bien secoués pendant une demi-heure sur ce chemin cahoteux, nous parvenons enfin à un petit alpage.
C’est ici que nous laissons les voitures. Ouf !
Nous voici à plus de 1800 mètres d’altitude. Nous débutons la rando en traversant une forêt de mélèzes. Pour l’instant nous marchons à plat. Et à l’ombre. Ca ne va pas durer !
On aperçoit le sommet de Roche Cline qui se dresse à travers les
arbres.
Puis nous atteignons une prairie. « C’est un champ d’épilobes. Il faut le voir quand il est en fleurs » nous dit Jean. Pour les fleurs, nous repasserons plus tard.
A présent le sentier grimpe pour de bon. Nous traversons à nouveau un
bois. Nous marchons en silence, signe que la pente se fait plus raide. Nous marquons une première pause pour nous désaltérer. Le temps d’opérer un regroupement.
Puis nous reprenons notre grimpette. Nous débouchons sur une pente herbeuse. Plus un seul arbre à présent pour nous faire un peu d’ombre. En revanche nous avons droit à une très belle vue sur la
vallée. Devant nous se profile le sommet de Roche Cline, à la forme conique. Allons-nous vraiment grimper au sommet ?
Nous poursuivons notre route. Voici à présent un raidillon qui grimpe
dans les rochers. Puis nous marquons une pause. Nos maillots collent à la peau. Nous sommes trempés. Déjà !
« On voit bien le village du
Seignus » nous indique Jean. C’est le point d’arrivée de la rando « Les balcons d’Allos » que certains ont faite hier.
« On voit la maison forestière où on a pique-niqué » ajoute Gérard.
« Et là en bas à droite c’est le hameau de Villard ».
Nous reprenons notre grimpette. Jean nous encourage. « On a fait le tiers de la montée ».
Au détour d’un lacet, il nous montre un sommet.
« A droite vous voyez le mont Pelat ». « Ne nous parle plus du Pelat ! On est
fâchés » lui répond André.
Puis nous nous arrêtons pour la pause casse-croûte.
« Dans la vallée, vers le Sud,
c’est Colmars ». Où nous irons déjeuner tout à l’heure. Tout le monde s’est désaltéré et a mangé un petit morceau. Sauf Alice qui nous a lâchement abandonnés. Elle préfère ne
pas s’arrêter. On ne la reverra qu’au sommet.
Nous reprenons notre sentier qui grimpe à flanc de montagne. Devant
nous se dresse la fière silhouette de Roche Cline.
Nous marquons une nouvelle pause. « Nous sommes à + 280 mètres ». Autrement dit, nous avons fait la moitié de la montée. Nous nous dirigeons vers un éperon rocheux sur notre droite. Afin
d’admirer la vue sur la vallée du Verdon.
Puis nous poursuivons et atteignons une crête qui s’élève vers le
sommet. Nous la suivons par un sentier caillouteux et raide.
Derrière nous, toujours une vue magnifique sur la vallée. Et devant nous, en ligne de mire, le sommet de Roche Cline. On ne voit plus que lui.
« Oh ! Regardez au sommet ! On voit deux chamois ! » s’écrie Jean-Louis. En effet, de part et d’autre de la croix qui coiffe le sommet, on aperçoit distinctement leurs silhouettes. « Il y en a même un troisième, c’est un petit ! »
Nouvelle pause. « On a fait les
deux tiers. Il ne reste plus que 200 mètres ».
Nous observons le sommet et son profil
imposant. « On attaque par la face Nord ? » demande Daniel. Jean nous rassure : « Nous allons le contourner. Nous monterons par derrière ». La pente sera plus raisonnable.
« Le sommet que l’on aperçoit à gauche, c’est le sommet oriental (2492 m). Nous ne le gravirons pas ». Il demande des compétences et
un équipement que nous ne possédons pas.
Nous reprenons notre grimpette en direction du sommet. Le groupe s’étire. Chacun monte à son rythme. A l’arrière, Jean-Louis, en position de voiture-balai, encourage les derniers.
A présent la pente devient raide, très raide. Sûr qu’elle avoisine les
50 % (26 °). Tout à coup le sommet disparaît à nos yeux. Car nous sommes à son pied. Nous le contournons tout en grimpant. Puis nous marquons une dernière pause avant d’attaquer la dernière ligne
droite.
Au loin une marmotte siffle. A l’arrière, les derniers souffrent un peu. Mais la victoire est proche. Ce n’est pas le moment de faiblir ! Le sommet, il est juste là, à quelques minutes. Alice l’a déjà atteint.
Une fois tous regroupés, nous partons à l’assaut de Roche Cline.
Dernière petite grimpette sur la crête. Et nous atteignons le sommet. « Je ne croyais pas être déjà arrivée » nous dit
Chantal.
Nous voici au pied de la grande croix plantée au sommet de
Roche Cline (alt. 2415 m). « On est sensiblement à la même altitude que Rochegrand » nous fait remarquer Jean.
Nous admirons le magnifique panorama que Jean nous avait promis. « Un panorama à vous couper le souffle ! ».
Puis vient la séance photos : photos individuelles, photos de couples, photos de groupe.
Mais il est temps d’attaquer la descente. Descente sans surprise
puisque nous suivons le même sentier qu’à l’aller.
Sentier escarpé au départ. Puis descente raide mais régulière et plutôt
agréable. Nous nous retournons pour jeter un dernier regard sur le sommet de Roche Cline.
La descente se poursuit à flanc de montagne.
Nous traversons le seul passage un peu délicat, encombré de rochers.
Puis le sentier chemine à travers la forêt.
Et revoici le champ d’épilobes. Comme le fait remarquer Michel : « C’est le champ du départ ». (Attention : jeu de mots !)
Puis nous atteignons la barrière qui ferme l’entrée de la piste. Le groupe procède à quelques étirements avant de regagner les voitures.
« Il est 12 h 15. Nous avons mis en tout 3 heures. Dont à peine 2 heures de montée » nous dit Jean. Bravo ! Ce fut une belle rando, « courte et dure », idéale pour nous mettre en appétit.
Nous reprenons nos voitures. Puis nous attaquons le plus dur : une demi-heure de tape-cul sur le chemin caillouteux du retour !
Ensuite nous filons vers Colmars où nous retrouvons les « Petites Jambes » et les non marcheurs, déjà attablés au restaurant.
Les « Petites
Jambes », parlons-en. Comment ont-ils vécu ce circuit de la Baumelle ?
« Ce fut un parcours facile et très agréable ». Dont on retiendra les points principaux :
A commencer par la présence de Daniel, notre valeureux cycliste. Qui, en ce dernier jour, a délaissé la petite reine pour se consacrer à la sienne : Marie.
Ensuite, le groupe a traversé des alpages herbeux et très humides. En tête, Bruno ouvre la marche et se fraye un passage à travers les hautes herbes. Il déclare : « Je suis trempé jusqu’aux genoux … et même beaucoup plus haut ». On n’en saura pas plus ...
Puis le groupe traverse un torrent sur des troncs d’arbres fort
glissants. Où l’on voit Bruno, Jacky et Daniel, juchés sur un rocher pour assurer la sécurité des « Petites
Jambes ».
Enfin une rumeur court : on nous assure avoir vu, dans une prairie, Nicole faisant des galipettes. Claude est arrivé trop tard, malheureusement. Nous n’avons donc pas de photo de la scène.
Toujours est-il que la bande de Roche Cline et celle de La Baumelle se
retrouvent autour d’une bonne table. Pour célébrer la fin de notre séjour au Val d’Allos.
Notre repas se déroule dans une ambiance amicale et fort sympathique. Au nom de tous, Jacqueline remercie Jean et Bruno pour ce séjour enchanteur.
Et nous nous quittons en nous souhaitant
Bonnes vacances à tous !
Merci Jean, merci Bruno pour ces très belles randonnées.
Et merci encore pour ce séjour au Val d’Allos, dont nous garderons tous un excellent souvenir.
Merci aux photographes : Jean, Gérard, Jean-Louis, André.
Ainsi que Claude pour le 2ème groupe.
Encore quelques photos :
Grimpette
Au sommet
Descente
Et encore Roche Cline
Et les « Petites Jambes »