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7 mars 2019 4 07 /03 /mars /2019 19:54

Escragnolles –  Cascade de Clars - 907/G2 - jeudi 7 mars 2019

C’est sur l’aire des Galants à Escrargnolles qu’Alain nous a donné rendez-vous pour une randonnée inédite. Nous sommes 25 et les nuages commencent à s’éloigner pour faire place au soleil. Après la présentation du parcours, carte à l’appui, d’une douzaine de kms et   480 m. de dénivelé au pied de l’Audibergue,

« Nous allons évoluer dans le Nouveau Parc Naturel des Préalpes d’Azur créé en 2012. Ce parc couvre environ 90 000 ha, 45 villages de caractère, 2000 espèces végétales. C’est le château d’eau de la côte d’azur. »

Nous voilà partis, les G2 bien encadrés par 3 animateurs et une bonne demi-douzaine de G1.

La randonnée commence sur une petite route bien tranquille. Nous passons le long d’une vaste prairie où paissent de nombreux moutons

avant d’emprunter  un chemin  qui se transformera rapidement en sentier  descendant jusqu’au pont romain du Ray. En cours de route de nombreux crocus pointent leur nez.

C’est là que nous faisons la pause banane. Le petit déjeuner matinal est déjà loin et Alain nous retrace l’historique  du Vol de l’Aigle, retour triomphal de Napoléon avec  passage dans la région (d’où le nom de route Napoléon qui relie entre autre Escragnolles à Digne.)

« Les 1er et 2 avril 1814 le sénat destitue Napoléon et installe un gouvernement provisoire.Le 4 avril 1814 1ère abdication et le 20 avril 1814 départ de Napoléon pour l’Ile d’Elbe. Napoléon embarque à Saint-Raphaël pour Portoferraio. Le 27 avril 1814 l’Ile d’Elbe est constituée en royaume pour Napoléon où il débarque le 4 mai 1814.

Les royalistes sont au pouvoir avec Louis XVIII et Marie-Louise est en exil en Autriche. Napoléon quitte l’Ile d’Elbe le 26 février 1815 à bord de l’Inconstant avec une petite flottille de vaisseaux réquisitionnés sur l’Ile et quelques  centaines de grognards fidèles qui l’entouraient. Le 1er mars ils débarquent dans le golfe de Juan. (le débarquement était prévu à Saint-Raphaël mais se fait à Vallauris Golfe Juan).

Napoléon prévient son général, le général Cambronne en avant garde de ne tirer aucun coup de feu. Surprise et rapidité pour la réussite de l’opération. Dans la nuit ils vont jusqu’à Cannes par les dunes. Le 2 mars 1815 après 64 kms la petite troupe arrive à Séranon et bivouaque dans la neige à plus de 1000 m d’altitude. Bref passage à Escragnolles où Napoléon va remettre une bourse d’or et rendre hommage à la mère d’un de ses généraux, le général Mireur  mort pendant la campagne d’Egypte à 28 ans.

Napoléon ne dort pratiquement pas et reste assis sur un fauteuil par peur d’un guet apens. Le 3 mars 1815 dès l’aube il va vers Castellane. Le 4 mars à Digne et le 7 mars à Grenoble.

Tout au long du périple, de nombreux soldats grossissent sa troupe. Vers Grenoble, les soldats royalistes veulent l’arrêter et le tuer. Napoléon se dresse devant eux et proclame : « Soldats du 5ème ! Reconnaissez votre empereur ! S’il en est un qui veut me tuer, me voilà ! » …et les soldats du 5ème régiment d’infanterie royaliste se rallie à Napoléon.

Le 13 mars il est à Lyon, le  20 à Paris. Louis XVIII a fui Paris. Le 29 mars 1815 Napoléon supprime par décret la traite de noirs ainsi que la vente des noirs dans toutes les colonies françaises. C’est le début de l’abolition de l’esclavage.

Le 18 juin 1815 c’est la défaite de Waterloo et le 22 juin la seconde abdication de Napoléon. Napoléon est mort le 5 mai 1821 à 51 ans en exil sur l’île de Sainte Hélène. 

Avant de partir nous faisons la photo de groupe sur le pont.

Finie la descente. Nous commençons à monter sur un chemin plus ou moins pierreux,

duquel nous nous éloignons quelque peu pour aller voir le dolmen des Brainées.

Arrivés à une clairière, le chemin devient plus large et à découvert nous atteignons la Montagne des Louquiers à 1140 m. d’altitude (point haut de la randonnée). De là une vue magnifique côté mer bien que brumeuse, (des îles de Lérins au cap du Taillat), et côté montagne sur Mons, Escragnolles, le mont Lachens et l’Audibergue.

Alain nous parle alors du général de brigade de la Révolution française   François Mireur, né en 1770 à Escragnolles, promoteur de la Marseillaise.

« C'est à dix-neuf ans que François Mireur arrive à Montpellier pour y suivre des cours de médecine. à l'âge de vingt-deux ans en 1792. Il devint docteur en médecine à l’âge de 22 ans mais son titre ne lui servit guère. La France est occupée par la Révolution. Depuis la convocation des États généraux, la prise de la Bastille, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, le vote de la Constitution, avait émergé à Montpellier une immense exaltation patriotique. En 1790, participe à l'action du club des amis de la Constitution et de l'égalité à l'image du célèbre club des Jacobins de Paris.

« Mon zèle, ma philanthropie firent de moi le capitaine de la garde nationale de Montpellier, laquelle avec d'autres citoyens s'empara de la vieille citadelle royale dans la nuit du 1er au 2 mai. Ce fut notre Bastille ! ».dra-t-il. Adepte des idées nouvelles, probablement franc-maçon1, Mireur fait de nombreuses propositions : rendre publiques les séances du Conseil Municipal de la Commune, supprimer les différences entre les riches et les pauvres lors des enterrements, dispenser gratuitement l'enseignement aux enfants, lutter contre la présence des chiens enragés dans la commune...

En 1792, il se rend à Marseille pour organiser la fusion des volontaires des deux villes qui s'engagent pour combattre l'Autriche. Le 22 juin, au cours du repas donné en son honneur au lendemain d'un discours devant le club des Amis de la Constitution, il entonne pour la première fois le Chant de Guerre pour l'Armée du Rhin, composé par Rouget de Lisle. Adopté par les volontaires marseillais qui le chanteront au cours de leur marche vers Paris en juillet, le chant deviendra ainsi la Marseillaise.

Il meurt à l'âge de 28 ans, pendant la campagne d'Égypte.  Les circonstances de sa mort ont fait l'objet de différents récits. (Le détail de sa carrière militaire et des circonstances de sa mort peuvent être trouvées sur internet)

La version de Bonaparte dans ses récits de la Campagne d'Egypte est succincte. "Le général de brigade Mireur, se rendant d'un bivouac à un autre malgré les observations qui lui firent les grand'gardes, fut surpris dans une petite vallée à cent pas d'elles par quatre Arabes et percé de coups de lance. C'était un officier distingué. L'armée le regretta."

Napoléon fit une halte à Escragnolles à son retour de l'île d'Elbe et demanda à rencontrer la mère du général Mireur.

Une grande plaque en faïence colorée en l'honneur de "François Mireur Héros de la Marseillaise" est apposée à l'entrée d'Escragnolles.

Son nom est inscrit sur la 28e colonne de l'arc de Triomphe (au sommet du pilier sud, face à l'avenue Kleber) et sur les tables de bronze des galeries historiques de Versailles. » 

C’est là que nous nous installons pour le pique-nique. Pour l’apéritif un punch est annoncé par Martine et Alain, mais surprise au moment de le servir Alain s’aperçoit qu’il s’est trompé de bouteille. Ce n’est que du jus d’orange aussi peu d’amateurs. Mais avec les G2 jamais de problème. Il y a toujours des réserves : Morgon, Merlot et rosé accompagnés de petits chèvres, puis nombreux thermos de café, chocolats et enfin liqueur de myrte (faite par Nadine) et liqueur de cônes de mélèzes apportée par Joël régalent tout le monde.

Pas le temps de faire la sieste malgré un cairn en forme de  trône .

Nous rebroussons chemin jusqu’à la clairière

et bifurquons sur notre gauche pour aller voir un 2ème dolmen, celui de la Colle.

En cours de descente vers le gué nous pouvons admirer de nombreuses anémones hépatiques,

puis traversons une magnifique forêt de pins parmi lesquels se trouve un énorme chêne.

Difficile parfois de regarder la canopée et ses pieds en même temps. Pas besoin de bottes, tubas, ni même sacs poubelles  pour traverser le gué, grand pas pour certains et passage en se tenant aux branches pour les autres.

Petite cascade sur le ruisseau et Alain de faire croire que c'est la cascade attendue.

Une nouvelle grimpette pour se rendre au « clou » de la journée, la cascade de Clars qui sort dont on ne sait où sous la route Napoléon. Le paysage alentour est magnifique.

6 randonneurs fatigués capituleront avant le sommet et ne pourront profiter du spectacle de la cascade que grâce aux photos et à la vidéo faite par Xavier. Voir lien ci-dessous.

 

 

 

https://youtu.be/5VyZR4MgIPw

 

Après leur retour plus qu’une quinzaine de minutes pour regagner les voitures et nous arrivons aux Galants.

C’est à St Vallier  que nous allons partager le verre de l’amitié.

Merci Alain pour cette agréable randonnée inédite dans une région inhabituelle.

Les photos sont d’Alain, Eliane, Gilbert, Joël, Nadine, Nicole et Rolande.

La semaine prochaine : jeudi 14 mars 2019

Départ : 9H   - 510-Le tour de la Flute -  MOYEN ** -  14 km - Dh : 400 m

Randonnée sur un fabuleux parcours de floraison de mimosa . Découverte de ruines et points de vues sur la cote

 Parking : Roquebrune sur Argens-chemin de la Vernède -  Coût du trajet A/R : 12 €

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7 mars 2019 4 07 /03 /mars /2019 17:42

2019-03-07- 518 - TOUR DU PIC DE L'OURS -G1

14 randonneurs dont 5 femmes se retrouvent sur le parking juste à droite avant d'arriver à la gare du Trayas.

 

Louis inscrit depuis cette année au Cercle de Boulouris, a bien voulu rejoindre le club des animateurs et aujourd'hui il mène sa première randonnée autour du Pic de l'Ours.

Il nous présente sa randonnée : 15 kms avec une dénivelée de 820m, niveau sportif. Montée régulière jusqu'au col Notre Dame, passage par la dent de l'Ours. Descente vers le lac de l'Ecureuil (à sec), passage par la gorge du Mal Infernet. Montée vers la baisse Orientale et descente jusqu'au point de départ en passant par le col des Lentisques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Patrick C habitué de la rando du Lundi nous rejoint le Jeudi et sera notre serre file, voire le secouriste de la blogueuse…

 

 

 

 

 

 

 

Il est 9H 10, nous nous dirigeons vers le col Notre Dame, une petite montée régulière qui ne gêne aucun de nos randonneurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En face de nous, le Pic d'Aurelle

Sur notre gauche, la mer 

Il est 10h et nous sommes déjà au Col Notre Dame!!!

Bien sûr que ce lieu de rendez vous est bien connu des randonneurs, d'ailleurs nous y étions le jeudi précédent. Nous admirerons les sites sous un autre angle.

Un petit rappel pour les nouveaux et pour ceux qui auraient oublié !!!

Pic de l'Ours
Pic de la Dent de l'Ours

 

Mont Vinaigre
Les Suvières et le Marsaou

 

Un arrêt pour nous rappeler que nous les avons faites la semaine dernière

Les petites grues et les grosses grues

Il est 10h25, devant nous la dent de l'Ours

Louis nous indique que nous allons passer dans le ravin de la Dent de l'Ours pour nous diriger ensuite vers le lac de l'Ecureuil, enfin ce qu' il en reste..

Nous prenons un chemin agréable en forêt

et c'est l'heure de la pause banane

Poursuivons la descente en suivant la tête de ligne bien menée par Louis évidemment

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et à l'arrivée au Lac de l'Ecureuil, une photo de groupe

et mettons à l'honneur les 5 "nanas" 

Nous passons dans le vallon du Mal Infernet en contournant le Pic du Mal Infernet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est 12h30 Louis, après avoir eu l'accord de chacun d'entre nous, décide que nous ferons la montée avant le déjeuner jusqu'à la Baisse Orientale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Courage, nous y sommes presque. Il est vrai que nos estomacs commencent à réclamer mais c'est tellement plus agréable de faire toutes les montées avant de déjeuner….

La blogueuse prend quand même le temps de prendre en photo le Rocher de Roquebrune dans la brume et le Cap Roux, elle a eu raison. Vos comprendrez plus tard…

 

Il est environ 13h20, nous déjeunons sur les rochers à la Baisse Orientale (270m). 

Nous avons fait 10k300... vous comprendrez que l'après midi sera relaxe, très peu de kms avec une descente sur un chemin quelque peu pierreux.

Alors que les randonneurs ont pris leur café et la petite poire de Maurice, la blogueuse se fait remarquer, elle tombe … rien de grave seulement une énorme bosse sur le derrière de la tête. Un grand merci à Patrick C pour son action rapide (Arnica en gel à recommander…)

Le départ a été un peu retardé et le retour un peu plus long...

Direction La Baisse des Sangliers pour arriver au col des Lentisques.

Ensuite petit sentier à descendre en direction du Trayas

Dernière petite photo de groupe, cette fois avec la mer en arrière plan

Nous nous retrouvons dans un café au Dramont pour le pot de l'Amitié

 

Un grand merci à Louis pour cette agréable randonnée menée avec attention, bienvenue à toi dans le monde des animateurs du Cercle de Boulouris.

Nous avons fait 14k300 kms pour une dénivelée de 626m

 

Semaine prochaine : Jeudi 14.03.2019

Départ : 8H00 JACK 656-Le Val-Circuit de Paracol MOYEN xx 14,8 km Dh : 590 m

En partie sur le GR 653A, chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle à Rome, notre circuit visitera Notre Dame de Paracol et le sommet dénudé Le Cuit avec son panorama à 360° de l'Estérel à la Ste Victoire. Pente de montée finale à LeCuit >20% sur 600m.

Parking : 83143 Le Val Cout du trajet A/R : 48 €
 

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1 mars 2019 5 01 /03 /mars /2019 14:31

Les Arcs-Sommet des Terriers-G2-565-2

 

Personne ne s'est perdu pour rejoindre le parking de départ pour la rando de ce jour et pourtant ce n'est pas toujours facile de trouver le Chemin du Bac. C'est Jean Ma (ne pas confondre avec Jean-Marie) qui nous a préparé cette rando  déjà faite plusieurs fois par au moins cinq animateurs différents.

A leur sujet, il faut tous les remercier de consacrer une journée au G2 alors qu'ils préféreraient certainement marcher avec le G1 sur de plus grands parcours.

Nous sommes 27 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris prêts à passer cette journée dans le massif des Maures pour une rando facile de 12 km et 330 m de dénivelée ainsi que Jean Ma nous le précisera. Il annonce que les plus courageux pourront, avec Jack, faire un petit supplément pour découvrir un dolmen.

La météo nous annonce un beau temps chaud et ensoleillé.

Jack sera notre serre-file.

La première curiosité nous la découvrons en traversons le pont qui surplombe le confluent de l'Argens et de l'Aille.

A cause d'une petite île, le courant de l'Argens bloque celui de l'Aille ce qui donne à cette dernière  la configuration d'une rivière paisible et large sur 3 ou 4 kilomètres en amont.

Nous n'avions jamais remarqué ce petit panneau qui nous a conduit à faire une recherche sur l'origine de ce pont.

 

« Tournavelle » est le nom du lieu dit. Il pourrait correspondre au fleuve, l’Argens, qui tourne sur lui-même et passe deux fois sous le même pont.

Les premiers écrits présents aux archives départementales concernant un pont sur la rivière d’Aille datent des années 1820. Ce pont était alors projeté au passage dit « de Berard », dans le territoire de Vidauban. En 1819, une lettre du préfet précise que la « rivière d’Aille, qui très souvent et surtout en hiver n’est pas guéable et ne peut l’être sans danger ainsi que l’attestent plusieurs événements à la suite desquels des citoyens ont perdu la vie, exige la construction d’un pont ».

Dans une délibération du conseil municipal en date du 2 juillet 1876, on exprime le souhait de supprimer le bac communal et de le remplacer par la construction d’un pont cette fois au confluent de l’Aille et de l’Argens. Il est voté un budget de 500 F pour commencer une étude sur ce projet.

Dans la délibération du 13 février 1887 il est dit : « Les dernières crues de l’Argens ayant emporté le bac communal qui desservait la forêt, il faudrait le remplacer. Mais il serait préférable de conserver la somme nécessaire à son remplacement et de la consacrer à la construction du pont sur l’Argens. Le 26 juin on vote un crédit de 16 000 F. Dans la séance extraordinaire du 27 juillet on rajoute la somme de 4 000 F. Il est dit que le pont d’Aille coûtera 40 000 F et celui de l’Argens 20 000 F.

Enfin le projet de la réalisation du pont sur l’Aille est définitivement adopté le 25 mars 1888. « Ce pont facilitera la réalisation d’une route de grande communication destinée à desservir le golfe de Saint-Tropez qui est déshérité et permettra à de nombreuses communes telles que celles du Plan de la Tour, Ste Maxime, Grimaud, Cogolin, Saint-Tropez et autres de trouver un débouché pour leurs produits agricoles ».

Le 24 février 1889, sont présentés les plans d’un pont à tablier métallique. Le 8 avril la commune fait un emprunt de 30 000 F.

Le 9 janvier 1890, le chemin du bac est classé en chemin vicinal ordinaire n° 3 en lui assignant une largeur de 4,5 m, non compris fossés et talus.

En 1905, le pont reçoit sa première couche de bitume.

Malgré les frais engagés pour la construction du pont de fer, dont le coût total s’est monté à la somme de 54 000 F, la réalisation de la route pour le golfe de Saint-Tropez ne verra jamais le jour. En 1893 l’Etat décide de faire construire dans la commune de Vidauban un autre pont de fer sur l’Aille et réalise la D72.

Ce pont est parfois appelé « Pont Eiffel » du nom de la technique employée par l’ingénieur et industriel Gustave Eiffel, lors de la construction de la tour éponyme. Il s’agit d’assembler les poutres métalliques en trois temps avec la broche qui permet de laisser du jeu entre les poutres, le boulon qui sert à maintenir les poutres attachées ensemble, sans laisser de jeu et qui est ensuite remplacé par le rivet définitif. Les rivets sont chauffés à blanc puis introduits dans les trous préalablement préparés ; afin de les immobiliser, leur tête est écrasée pendant que le métal est malléable.

Cf. Extraits de https://www.mapado.com/les-arcs/le-pont-de-fer-de-la-tournavelle

 

Nous commençons tout de suite une montée calme sur une bonne et large piste. Le débroussaillage de chaque côté a été particulièrement poussé.

Devant nous apparaît un très gros chantier sur la piste. Un des ouvriers nous explique que dans le virage, la piste a été complètement entraînée en contrebas lors d'un très fort épisode de pluie.

Les travaux sont maintenant presque terminés mais avant cette remise en état la piste était complètement inutilisable et nous n'aurions pas pu passer.

Quelques blocs de béton sont rassemblés sur le bord de la piste. Remarque de Beps "On est déjà arrivé au dolmen !".

 

Le cheminement sur cette piste est très agréable et Jean Bo ne la qualifierait même pas de "faux plat montant".

Encore une zone de réfection, décidément cette piste est l'objet de tous les soins de l'ONF, tant mieux, on voudrait que cela soit ainsi dans l'Esterel.

Le secteur est assez accidenté et de jolis petits vallons régalent les photographes.

Quel ciel bleu au-dessus des marcheurs !

Nous sommes pratiquement sur du plat. C'est là que Jean Ma. va nous arrêter pour "la pause banane".

Après avoir repris des forces, il nous arrêtera de nouveau pour un moment culturel, la découverte du Four à poix et son fonctionnement.

La vidéo étant de mauvaise qualité, le blogueur a simplement copié le texte du blog précédent…mais l'exposé de notre guide était formidable.

« Les fours à poix, appelés PEGUIERES ou PEGOULIERES en Provence, avaient pour fonction d’extraire la résine contenue dans le bois des pins. Ils étaient construits en pierres sèches. La poix, pego en Provençal, terme francisé en pègue, est un mélange mou et collant, obtenu à partir de résine et de goudron de pin.

Des découvertes archéologiques ont démontré que la résine de pin était utilisée par les hommes de la préhistoire dans l’assemblage de certains outils ou armes. Pendant la période antique, on retrouve l’usage de la poix dans l’embaumement des morts en Egypte et dans la pharmacopée à toutes les époques. Les Phéniciens utilisaient la poix dans le calfatage des bateaux et le tressage des cordages. Les Romains en enduisaient l’intérieur des amphores pour la conservation et le transport du vin. La poix fut utilisée en très grande quantité dans la construction navale pour l’étanchéité des coques en bois des navires.
La technique consiste à remplir le four de bois de pin débité en bûchettes d’environ 40 centimètres, ou de souches de pin coupées en morceaux. Il fallait 1,5 m3 de bûchettes bien rangées pour remplir le four. 
L’orifice du bas était fermé avec une pierre ajustée avec de l’argile. Le feu était allumé sur la partie supérieure du four. Dès que la combustion était amorcée, l’orifice du haut était recouvert d’herbe et de terre argileuse pour garantir l’étanchéité. La distillation pouvait commencer, elle durait environ 48 h. Au bout d’une heure de chauffe, la résine commençait à couler vers le petit bassin de réception. »

Je vous conseille, si le sujet vous intéresse, d'ouvrir le lien ci-dessous. Très complet.

 

http://fabrearcheo-var.fr/wp-content/uploads/2017/01/P%C3%A9gui%C3%A8res-des-Porres-bis-1.pdf

 

Maintenant nous abordons la montée qui va nous conduire vers le site mégalithique.

Montée tranquille et lorsque nous nous retrouverons sur le plat, une vue

inhabituelle du Rocher de Roquebrune, a moitié caché par les proches collines va attirer l'attention de Nelly, mais peut-être a-t-elle été la seule à le remarquer.

 

Nous arrivons à une bifurcation où, comme prévu, Jack va emmener les 2/3 du groupe vers le dolmen âgé de 5000ans. Le pauvre vieux fait bien son âge !

Il a fallu à Jack et ses acolytes ajouter 70 m de dénivelée: quand on aime, on ne compte pas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le reste de la troupe, après une photo de groupe, aura lui aussi à monter, mais bien moins, pour atteindre le site des menhirs.

La première fois que cette rando a été faite, nous sommes passés devant sans les voir car la végétation masquait tout. Il faut dire qu'ils ne sont pas très hauts. Depuis le site a été défriché.

Le groupe de Jack arrive peu après et tout le monde s'installe pour le pique-nique qui, pour une fois sera sobre, une bouteille de vin pour 27…les traditions se perdent dans le G2.

Mais il y a toujours un coin dortoir, voici celui des hommes.

Il est temps de faire l'indispensable photo de groupe.

Même si le site est historique, la compagnie agréable et le soleil brillant, il faut repartir, tout en descente comme nous l'indique Jean et pour un fois ce fut exact à 100%.

Pourtant certains chemins ont été bien abîmés par des travaux d'élargissement-abattages d'arbres- et la pluie en a rajouté. Il faut donc rester vigilant.Grosse différence avec la montée de ce matin sur le versant Est.

Nous traversons une zone qui a brûlé en 2003, bien caractéristique avec les "arsins" des bruyères arborescentes, tout blanc , et les troncs de chêne-liège, tout noir .

De quoi discutent ces deux-là, sûrement foot et handball !

Nous retrouvons le confluent et notre parking.

Le pot de l'amitié sera pris à la brasserie du Super U des Arcs, encore un changement de décor.

Merci Jean pour cette belle rando avec des conditions climatiques excellentes, là, tu as fait fort.

 

Merci aux photographes, Nelly, Jean Be et Jean-Marie.

 

La semaine prochaine le jeudi 7 mars, Alain remplacera Jean-Claude, indisponible, pour une rando à Escragnolles-La cascade de Clare. Voir son programme détaillé dans son annonce diffusée sous quelques jours.

 

 

  

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