Roquebilliere-Le Tournairet-16 juin 2011
Roquebilliere-Le Mont TOURNAIRET
Retour dans les Alpes Maritimes entre Vésubie et Tinée. Profitant des longues journées du mois de juin, Jean nous
avait préparé une rando inédite conduisant au Mont Tournairet au dessus de 2000 m. Mais pour rejoindre le départ, il nous avait prévenu : "Parcourir 20 Km à partir du village
de LA TOUR et stationner aux Granges de La Brasque .
ATTENTION : Route étroite et sinueuse . PRUDENCE !"
C'était bien vrai, pour être sinueuse, elle l'était, quant à son étroitesse…il valait mieux ne pas avoir à croiser d'autres véhicules. Nous eûmes la grande chance d'en croiser 4 ! Oubliée la route d'Ilonse-Pierlas, nous avons trouvé beaucoup mieux !
Alors que les dernières voitures arrivent aux Granges de La Brasque, appel téléphonique de Daniela. Erreur de navigation, avec Claude, Chantal et Camille, ils sont
maintenant revenus à la Tour, il leu
r reste les fameux 20 km à parcourir soit 40 à 45 minutes.
Pas mal comme retard pour commencer la journée.
Jean va profiter du temps disponible pour présenter la rando et ces fameuses Granges. Les site sur lequel nous nous trouvons est un ancien camp militaire.
"Dès 1885, le massif du Tournairet prend une importance stratégique considérable dans le dispositif de défense de la frontière sud-est. A partir de
1889, la position du Tournairet est transformée en camp retranché (1000 hommes : Génie, Artillerie de montagne-Chasseurs alpins).
L’ouverture de routes, de chemins
muletiers, le captage de sources, la construction de casernements, d’écuries, de cuisines… permettent d’occuper le massif en été comme en hiver. Une chapelle est même édifiée pour les besoins des
soldats. Un grand nombre de stèles et de gravures témoignent de cette présence militaire.
Transformés en colonie de vacances, peut-être de l'Armée, les bâtiments principaux sont aujourd'hui abandonnés.
Certaines de ces petites "granges" en bois sont, semble t'il, encore habitées.
Avec le massif de Turini, sur l'autre rive de la Vésubie, le chaînon du Tournairet porte les plus vastes forêts
d'exploitation des Alpes-Maritimes, les fûts en étant jadis transportés par flottage vers la Côte par les vallées de la Vésubie et de la Tinée. Au sommet du mont Tournairet (2 086 m) se
rejoignent les limites des communes de Venanson, Utelle et Clans qui font chacune procéder à des coupes de bois régulières; plusieurs essences sont représentées avec une dominante de l'épicéa
versant Venanson, du mélèze versant Lantosque et du sapin versant Clans."
Quant à la rando, 11 Km 2 avec une dénivelée de 606 m, il ajoute,"nous aurons deux sommets à gravir, la pointe de Siruol à 2018 m et le Tournairet à 2086 m. Pour le premier, la montée sera
facultative, il sera possible de s'arrêter au col du Fort : ½ h d'attente. De même, en fin de rando, les plus fatigués pourront zapper les deux kilomètres de route, les voitures repassant au col
d'Andrion."
En attendant la dernière voiture, quelques randonneurs se restaurent légèrement, le petit déjeuner étant déjà loin. Les photographes en profitent pour faire des
clichés des stèles des différentes armes ayant occupé ce site.
Il fait 17 °, la météo nous annonce du beau temps le matin et des risques d'orage pour l'après-midi, un grand classique de la région. Lorsque Jean avait reconnu
cette rando il y avait encore de la neige par endroit. Il s'était enfoncé jusqu'en haut des cuisses.(Image d'archives)
Enfin, à 9 h 50, la voiture de Claude arrive aux Granges et à 10 h, les 26 marcheuses et marcheurs se dirigent vers l'église. Etrange bâtiment de style roman… en
béton armé.
Aujourd'hui, c'est pratiquement une ruine abandonnée mais elle peut constituer un abri en cas de mauvais temps.
Nous commençons une montée assez raide par endroit, en particulier quand des raccourcis coupent les grands lacets de la piste principale. La forêt est superbe et aujourd'hui nous allons retrouver beaucoup de fleurs connues, dont des gentianes bleues (Gentiana Acaulis), et comme d'habitude d'autres inconnues. Celles qui domineront cependant seront les boutons d'or.
Jean nous arrêtera dans un virage pour la traditionnelle photo.
Que de verdure autour de nous ! La dernière pluie doit être récente.
La montée nous a bien réchauffés et la pente assez prononcée nous a coupé le souffle.
Jean nous avait bien prévenu : "nous sommes en altitude, il faut que nos coeurs s'y adaptent, nous allons commencer doucement".
Il nous encourage, "nous sommes presque arrivés".
Voici le col du Fort, 1949 m. Pendant notre montée de vilains nuages gris sont apparus dans le ciel…
17 courageux(ses) vont accompagner Jean à la pointe de Siruol. Nous gagnons très rapidement les premiers blockhaus par un large chemin bordé de
zo
nes herbeuses. Le foin ne manquera pas ici contrairement à certaines
régions d e France.
Beaucoup de fleurs, en particulier de délicieuse petites pensées des Alpes (Violette éperonnée) et bien sur,
les rhododendrons.
Tout a coup, Daniel quitte le chemin et, en bon spécialiste des champignons, il nous rapporte deux superbes vesses de loup dont une aux formes très
suggestives.
L'autre suffisamment jeune, malgré sa très bonne taille, à la chair compacte et très blanche, est comestible. Des
champignons, il n'en manque pas d'ailleurs près de ce sommet.
En plus des champignons et des fleurs, il y a aussi des mouches à profusion.
La tête de Nicole en est auréolée et ces turbulents diptères
viennent parfois se promener devant les objectifs des appareils photos pour se faire tirer un gros plan.
Nous voici au sommet, de gros nuages noirs nous entourent masquant le paysage.
Pas rassurant pour la suite ! Au passage, une petite photo de gentiane jaune, presque fleurie.
Nous reprenons le chemin du retour pour rejoindre le groupe qui nous attend au col et qui
en a profité pour faire la "pause banane". Nos amies ont découvert tout un champ de trolles d'Europe (Trollius europaeus) qui nous rappellent cette jolie
rando en juin 2010 à Rochegrande.
Pour ceux qui redescendent du sommet, pas de "pause banane" mais Annie nous fait déguster de surprenants gâteaux au piment d'Espelette, délicieux.
Le groupe, réuni, repart sur une pente légère qui s'accentue brutalement. Encore des fleurs et en particulier des géraniums sylvestres
et une plante inconnue à identifier, pas encore assez développée pour avoir des certitudes. Quel boulot pour le blogueur !
Nous sommes maintenant juste en dessous
du Mont Tournairet . Les gros
nuages noirs sont moins importants et nous profitons de quelques rayons de soleil. Encore quelques centaines de mètres et nous atteignons le sommet surmonté
d'une énorme balise en bois. Selon Jean, il pourrait s'agir d'un point géodésique de "premier ordre".
Un groupe de superbes lys orangés, juste sous le sommet.
Il en profite pour nous faire un tour d'horizon à "400 grades". En particulier il va nous montrer le Caire Gros, gravi en juin 2009 et la chapelle Ste Anne,
point culminant d'une randonnée à Clans. Certains randonneurs s'en souviennent bien car, aperçue sur son sommet, elle semblait s'éloigner sans cesse :
décourageant.
Nous avons un peu de chance, si la visibilité est loin d'être parfaite, elle permet d'apprécier le paysage. Il nous montre
aussi la ligne de crête empruntée par un GR, partant de Nice et traversant toutes les Alpes.
Nous redescendons et comme il est midi, il est temps de s'occuper de notre pique-nique. Mais Jean décide de s'éloigner du sommet au cas où l'orage reviendrait.
C'est dans un éboulis que nous nous installons, à 2015 m, mais il ne fait pas très chaud quand le soleil disparaît, ce qu'il a tendance à faire un peu trop souvent à notre goût. Quelques polaires
ressortent.
Lorsque Jean nous annonce le départ dans un quart d'heure, les joueurs de cartes s'installent mais Daniel a beaucoup de mal avec ses trois partenaires féminines
particulièrement turbulentes : est-ce l'altitude ?
Nous repartons en descente et alors que nous étions, jusque là, au dessus de la vallée de Valdeblore, nous nous tournons plus ouest vers la Tinée.
Le chemin descend en lacets peu accentués, sur un sol, certes un peu glissant au début, mais dépourvu de cailloux.
Même Jacqueline va le trouver "agréable". Revoici une pulsatille des Alpes (anémone alpina), dont Jean avait noté la nombreuse présence
lors de sa reconnaissance. C'est une des dernières de la saison.
De belles échappées dans la végétation permettent des visions de forêts et de sommets sauvages mais formidables. Nous poursuivons ainsi sans difficultés jusqu'à la balise 103 à 1653 m. Là, nous changeons complètement de cap, partant plein est pour rejoindre le Col d'Andrion. Encore une petite côte avec 100 m de dénivelée, peu appréciée comme il se doit, et nous arrivons sur un superbe chemin en corniche, coupé de deux énormes pierriers. Le paysage est remarquable et le Brec d'Utelle domine les sommets environnants.
Mais au loin, derrère nous, commencent à résonner les premiers roulements du tonnerre. Il reste environ 3 km, nous ne devrions pas avoir de problèmes.
Voici le col, nous allons y laisser deux randonneuses fatiguées. Le reste de la troupe va gaillardement remonter sur deux km pour rejoindre les Granges. Au passage
nous pouvons admirer la source captée de la Brasque, équipée de goulotte et d'abreuvoir en bois.
Trois "flèches" vont se lancer dans un sprint effréné. Nous ne donnerons pas le résultat de ce concours pour ménager les susceptibilités.
Voilà, c'est fini, le ciel est maintenant bien couvert et il ne reste plus qu'à redescendre les difficiles 20 km qui nous séparent du village de la Tour sur Tinée
où nous allons prendre notre pot de l'amitié. C'est un authentique petit village, presque italien, avec ses trompe l'œil et ses voûtes.
Jean était déjà passé là en février 2008 avec 9 autres randonneurs, à l'issue d'une randonnée très difficile à la Mangiarde.
Il pleut lorsque nous regagnons nos voitures. Bravo Jean, c'était bien calculé.
Merci jean, ce fut une très intéressante rando et nous te pardonnerons la route d'accès, si difficile.
Merci aux photographes Jean-Marie, Gérard, Claude .
La semaine prochaine : Jeudi 23 Juin à 7 H 00 :MALAUSSENE ( 06 ) – Circuit du SERSE
Voici un circuit idéal pour l’été, car il se déroule en grande partie sous le frais couvert forestier des flancs Nord du Mont VIAL .
Nous avons toutefois prévu un départ matinal pour effectuer la première montée dans un adret ensoleillé, âpre et aérien, laissant découvrir une vue unique sur les quatre villages limitrophes de la vallée du Var :
VILLARS-sur-VAR, MASSOINS, MALAUSSENE et TOUËT-sur-VAR .
Cette randonnée révèle un aspect méconnu et confidentiel du Moyen Pays, fait de garrigues odorantes, de falaises, de bois de pins Noirs, de balmes aux noms évocateurs comme la balme des fées et de sommets panoramiques à la maigre végétation .
L : 9 Km 300 . Dénivelée : 653 m . D : 4 H 00 . Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac
Animateurs : Daniel Royer - 04.94.19.17.07
Jacky Leboube – 04.94.53.14.96 Boulouris N° 850
Itinéraire d’accès :
Suivre l’autoroute A 8 direction NICE . Sortir à SAINT-ISIDORE ( N° 52 )
Suivre la RD 6202 direction DIGNE .
9 Km après le Pont de La MESCLA, après le passage à niveau, tourner à gauche D326 direction MALAUSSENE
Parcourir 1,5 Km, atteindre MALAUSSENE, point de départ de la randonnée . Après avoir atteint le village de MALAUSSENE, stationner les véhicules dans un des nombreux parkings mis à votre disposition .
Rejoindre à pied, La Place du Centenaire, au centre du village .
Le point de regroupement et de départ de la randonnée est situé sur cette place devant la " Balise N° 4 " à coté de la fontaine .
Coût du trajet A R : 210 Km x 0 € 20 = 42 € + 12 € = 54 Euros
Quelque photos en bonus
Randonneuses en plein effort
Randonneurs décontractés en tête de peloton, l'élite
C'est parti !
"La voûte romane" en béton armé de l'église du camp mimitaire
Ah ! les beaux arbres
Ah ! les belles prairies alpines
Avec les courageux vers
la pointe de Siruol
Curieux, vas !
Les sommets enneigés du Mercantour...dans les
nuages
Ouf ! enfin arrivés
Beau coup de zoom sur la chapelle Ste.Anne
Le chef et ses acolytes...après le saucisson
Cool la descente !
Superbe
Plante inconnue : avis aux
spécialistes
Le Mont Lachens : 2 juin 2011
Le Mont Lachens
Aujourd’hui, Camille nous emmène gravir le Mont Lachens, le plus haut sommet du Var (1.714 m).
Nous sommes prévenus : « La distance est longue, la dénivelée est forte et les sentiers sont pentus ». C’est un parcours « réservé aux marcheurs entraînés ».
Pour les petits marcheurs, Jacky conduira un parcours allégé. Ou plutôt : il aurait dû conduire ce parcours. Car, se croyant en congé, il est tout bonnement parti à la pêche !!!
Mais que celui qui n’a jamais pêché lui jette la première pierre !
Nous voici 19 randonneurs devant l’église de La Roque Esclapon, village situé au Nord-Est du département du Var.
Jean nous annonce qu’il remplace Jacky et conduira le deuxième groupe.
Il ajoute : « Non, je ne me sacrifie pas ! ».
On le voit ici, entouré des « Petites Jambes », au départ du parcours allégé : 10 km et 500 m de dénivelé. Et voici le groupe de Camille. .
Camille nous présente ensuite la randonnée du mont Lachens.
« Voici un géant : le mont Lachens. Enorme, il dresse son envergure sur tout l’Est du département, tout en gardant un oeil sur l’Ouest. Abrupt et dénudé au Sud, couvert de pins au Nord, il offre aux visiteurs un magnifique belvédère. D’où l’on peut voir, par temps très clair, le Mont Cinto qui lui fait face depuis la Corse.
Ici, le ciel appartient aux disciples d’Icare, les libéristes, les vélivoles, à tous ces grands oiseaux blancs qui transpercent les airs de leurs ailes de géant. Offrant un lot infini de sensations fortes aux pratiquants des sports de l’extrême et des souvenirs inoubliables à tous les contemplatifs ».
Précisons que cette prose fort poétique est signée : Bruno.
Nous démarrons rapidement par une petite grimpette. Les
« Petites Jambes » nous suivront à distance … et à leur rythme.
André fait remarquer : « Et le profil ? Nous n’avons pas vu le profil ! »
Camille s’arrête et nous montre le profil, très simple. Ce matin nous
montons. Et après le sommet, nous redescendrons.
Nous grimpons un petit chemin caillouteux. Le ciel est voilé, il fait frais. C’est le temps idéal pour cette petite mise en jambe.
Puis nous suivons une petite route. Nous sommes à la recherche d’un chemin qui doit monter sur notre gauche. Nous parvenons à une propriété entièrement clôturée. Il faut se rendre à l’évidence : il n’y a pas de chemin. Nous revenons sur nos pas. Attirés par le bruit d’une tronçonneuse, nous nous approchons d’une charmante dame. Qui nous autorise à traverser son terrain pour rejoindre le chemin du Lachens.
Nous rejoignons un chemin. Mais est-ce le bon ?
Camille et Jean-Marie se concertent. Puis nous reprenons notre
grimpette. « Nous avons perdu 20 minutes » nous dit Camille. « A présent les
« Petites Jambes » doivent être devant nous ».
Il est 10 h 30. Nous nous arrêtons pour la pause casse-croûte. Le ciel est à présent bien dégagé. Il fait bon au soleil.
Nous reprenons notre route.
Monique nous dit : « Vous entendez le coucou ? Vous avez des sous ? ». Avec des sous dans la poche, nous deviendrons riches. Mais nous le sommes déjà : randonner dans un paysage magnifique, quelle richesse !
Nous reprenons notre grimpette sur le versant Sud, abrupt et dénudé, du mont Lachens. Dont nous apercevons la silhouette imposante.
Mais où est le deuxième groupe ? On ne le voit pas. Et que va-t-on leur raconter quand nous les aurons rattrapés ?
(Pendant ce temps, Jean s’étonne de ne pas apercevoir le premier groupe au-dessus de lui. Pas de trace non plus, dans quelques passages boueux. Mystère !!)
Nous parvenons à présent à une vaste plateforme au pied du Lachens.
C’est une aire d’atterrissage … pour les disciples d’Icare.
« On va rester maintenant sur
une grande piste » nous dit Camille. Puis, nous montrant le sommet du Lachens : « Nous allons vers le pylône à droite. Puis nous
continuerons sur la crête sommitale avant de descendre à l’Ouest ».
Nous reprenons la piste. Elle grimpe régulièrement, en douceur.
N’empêche, il commence à faire chaud.
Nous progressons au milieu des pins et des genêts en
fleurs.
Notre groupe s’étire quelque peu.
Devant nous se dresse la falaise abrupte et majestueuse du
Lachens.
Là-bas, voici une magnifique pinède. Et que voyons-nous ? Mais
oui, c’est Jean et l’arrière-garde des « Petites Jambes ». Tout étonnés de voir arriver Chantal qui marche en tête de notre
groupe.
Camille explique à Jean ce qui nous est arrivé. Problème de carte … ou
de sentier disparu.
Nous remontons fièrement (??) le groupe des « Petites Jambes » qui faisait une pause à l’ombre des pins.
Et voici le groupe de tête que nous rattrapons
enfin !
Petite pause, histoire d’échanger nos premières impressions de rando. Yvette profite de l’occasion pour changer de groupe. Nous ne sommes donc plus que 8 à faire la rando du Lachens.
Et l’on assiste à un spectacle rarissime : le premier groupe dépassant les « Petites Jambes » !
Nous reprenons notre grimpette au soleil. Camille nous montre un emplacement à l’ombre. « C’est ici que le deuxième groupe va pique-niquer ».
Nous suivons à présent un sentier assez raide, qui grimpe à travers
bois.
Puis revoici une piste qui monte à flanc de montagne. Mais avant, il nous faut franchir une barrière ! Plutôt que de la contourner, André l’enjambe. Avec quelle facilité ! « Tout ça pour nous montrer qu’il est resté jeune ! »
Camille nous montre le mont Lachens, hérissé de deux antennes.
« C’est bon signe. D’ici on voit les deux antennes » nous dit-il.
Jean-Marie annonce : « Nous sommes à 1460 mètres. Il nous reste encore 2 km et 300 m de dénivelé ».
Camille précise : « Maintenant, ça va grimper. Ce n’est pas un faux-plat montant ! »
André apprécie : « Camille, lui, nous donne des informations vraies. Quand il dit : "Ca monte", c’est VRAI ! Quand il dit : "Nous sommes perdus", c’est VRAI
aussi ! ».
Nous grimpons vers l’Est. Sur notre gauche, la vue est magnifique.
Camille nous montre : « Là-bas, je vois Fréjus et Saint-Raphaël. Là, ce sont les îles de Lérins. Et derrière nous, c’est
l’Audibergue ».
Mais nous ne voyons pas la Corse ! Le temps n’est pas assez clair.
La pente est raide, mais régulière. Nous progressons à un rythme
soutenu. « On fait du 4,5 km/heure » nous dit Jean-Marie. Et du 6 ou 7 mètres de dénivelé à la minute. Qu’est-ce que nous
sommes bons !!
Dans la vallée, un oiseau plane, majestueux. C’est sans doute un aigle.
La piste vire à droite.
« C’est la dernière ligne droite » nous dit Camille. Devant nous, nous apercevons le pylône qui marque le sommet.
Nous avalons les derniers mètres et marquons une pause au pied du pylône.
« Regardez en bas, on les voit.
Ils se sont arrêtés pour pique-niquer » nous montre Camille.
Mais nous, il nous faut attendre encore quelques minutes pour
pique-niquer. Nous n’avons pas terminé l’ascension.
Tandis que Camille et Nicole vont retenir un emplacement de pique-nique, nous nous lançons à l’assaut du sommet.
En prenant la route au début (car, faut-il le dire ? On
peut gravir le mont Lachens en voiture !!). Puis en coupant à travers pente, dans l’herbe parsemée de rochers. Attention où l’on met les pieds ! Il n’y a pas que des
randonneurs qui grimpent ici, mais aussi des troupeaux de chèvres !
Arrivés au sommet, au pied du pylône, nous ne sommes plus que 5 qui
admirons une nouvelle fois le panorama.
Nous redescendons à travers les rochers. Puis après avoir coupé la
route, nous voici dans un magnifique alpage. Tout au fond, on aperçoit Camille et Nicole, qui ont été rejoints par Danièle.
Nous traversons l’alpage et arrivons sur le lieu de
pique-nique.
« Départ à 13 heures ! » nous annonce Camille. Non ! C’est une blague car il est précisément 13 heures.
Nous nous installons sur des rochers, au soleil et à l’abri du vent.
André nous propose un verre de rosé pour nous réconforter. Et nous
déjeunons avec appétit.
« Oh ! Un rapace ! » s’écrie Chantal. « Non, ce n’est pas un rapace, c’est un planeur ! » Un disciple d’Icare !
Camille nous décrit la suite de la rando : « Nous sommes montés par le versant Sud, abrupt et dénudé. Nous allons ensuite grimper sur l’arête sommitale. Puis nous descendrons à l’ombre, en direction de La Bastide puis de La Roque Esclapon ».
Après le café, nous ne nous attardons guère. Nos sacs sont vite bouclés.
Nous traversons à nouveau l’alpage.
De ci, de là, voici quelques fleurs. « Oh ! Ce sont des gentianes bleues ! ».
Puis nous grimpons en direction du deuxième pylône.
« C’est difficile de redémarrer
après le déjeuner ! » En effet elle nous paraît bien raide, cette grimpette. Une brise fraîche nous accueille sur la crête. Il nous faut remettre un
vêtement.
Nous arrivons au pied du pylône (alt. 1685 m). Nous
nous groupons autour de la table d’orientation. Le temps d’admirer une fois encore le panorama qui s’offre à nous. Dommage que le ciel soit brumeux !
A présent nous suivons la crête qui descend parmi les rochers. Descente
pas trop rapide, car il vaut mieux être prudent !
Puis nous voici sur une piste qui descend, en plein soleil.
Pas pour longtemps, car nous empruntons bientôt un sentier à travers
bois. Attention à ne pas déraper sur les rochers et les cailloux qui glissent ! Nicole se souvient d’avoir chuté dans cette descente, il y a tout juste 4 ans. Certains d’entre nous s’en
souviennent aussi et c’est à qui trouvera l’emplacement exact de cette chute. « Peut-être reste-t-il des traces : fragments de peau,
ADN ? »
Nous descendons rapidement, mais sans excès, à travers les pins.
Danièle, qui adore les descentes, court devant.
« Jean-Marie ! Viens
courir avec moi ! » lui lance-t-elle. Mais Jean-Marie s’abstient prudemment. Ce serait si facile de lancer une
rumeur !
Sur notre droite, se dresse le rocher de
Sainte-Madeleine. (Ce
piton escarpé est coiffé par les ruines presque inaccessibles de ce qui fut jadis un castrum, érigé au XI° siècle.
Le logis seigneurial et la chapelle se trouvaient au sommet. Le village entourait le rocher. On voit encore des pans de murs s'étirant à son pied, sur une pente raide qui tombe vers La Bastide.
Le village fut assiégé au XIV° siècle par les troupes de Raymond de Turenne et rasé lors des guerres de religion. Les habitants sont alors descendus dans la plaine pour créer les communes de
La Bastide et La Roque-Esclapon).
Puis voici tout en bas le village de La Bastide. Et plus loin, c’est la Roque Esclapon.
Nous passons La Bastide et atteignons nos voitures.
Enfin allégés de nos gros godillots, nous nous dirigeons vers le Café-restaurant du Coq en Pâte. Où nous retrouvons nos compagnons de randonnée, très heureux de nous voir arriver. Ils ont eu tout
le temps de se rafraîchir en nous attendant.
A présent, c’est notre tour de prendre un pot bien mérité. Nous
avons fait près de 18 km et 920 mètres de dénivelé.
Une bien belle journée s’achève….
Merci Camille, pour cette très belle randonnée. Et merci Jean, de la part des « Petites Jambes ».
Merci aux photographes : Jean-Marie, Gérard, Claude.
Encore quelques photos :
Les « Petites Jambes »
Jacqueline devance Jean dans la côte. Bravo !
Photo de groupe
Grimpette
Grandes Jambes
Paysages
Prochaine rando : Jeudi 16 Juin à 7 H 00 : ROQUEBILLIERE (06) – Le Tournairet et le Siruol
ATTENTION : L’itinéraire a été modifié
Avec le massif de TURINI, sur l’autre rive de la Vésubie, le chaînon du TOURNAIRET porte les plus vastes forêts d’exploitation des Alpes-Maritimes, les fûts en étant jadis transportés par flottage vers la Côte par les vallées de la Vésubie et de la Tinée. Plusieurs essences sont représentées avec l’épicéa, le sapin et le mélèze.
Cette randonnée en boucle nous permettra, à 2.000 mètres d’altitude, de détailler les villages de BELVEDERE, LA BOLLENE VESUBIE et CLANS, puis l’épine dorsale vers le CAÏRE GROS et Le VALDEBLORE, et enfin, en toile de fond, le majestueux MERCANTOUR et ses cimes frontalières .
L : 11 Km 241. Dénivelée : 606 m. D : 4 H 30. Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac
Animateur : Jean Borel – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N° 749
Itinéraire d’accès pour les GRANGES de La BRASQUE : (Randonnée du Jeudi 16 Juin à 7 H 00 : Le Mont Tournairet et Le Siruol)
Suivre l’autoroute A 8 direction NICE. Sortir à SAINT-ISIDORE (N° 52).
Suivre la R D 6202 direction DIGNE jusqu’au PONT de LA MESCLA.
Tourner à droite D 2205 direction Vallée de la TINEE – ISOLA –AURON.
A 5 Km tourner à droite et suivre D 32 puis D 332 direction Les GRANGES de La BRASQUE via LA TOUR sur TINEE
Parcourir 20 Km à partir du village de LA TOUR et stationner aux Granges de La Brasque.
ATTENTION : Route étroite et sinueuse. PRUDENCE !
Coût du trajet A R :251 Km x 0.20 = 50 € 20 + 11 €80 = 62 Euros Jean Borel : 06.68.98.13.62
Lac de Carces-2 mai 2011
Le Lac de CARCES 2011
"En raison de mauvaises prévisions météo sur les Alpes Maritimes et compte tenu de
l'éloignement de la randonnée qui était prévue demain, j'ai décidé d'annuler la sortie à Guillaumes ( 06 ) .
Elle sera remplacée par une randonnée dans un secteur moins risqué, et surtout, plus rapproché .
Je pense que nous pourrions aller au Lac de Carcès : L : 11 Km 500 - Dh : 290 m - niveau : Moyen modérato .
Je demande donc à tous les randonneurs de venir demain matin sur le Parking de départ à Boulouris toujours à 7 H 00 ."
C'était le message que nous a adressé Jean mercredi soir.
Pour une fois tous les randonneurs se sont retrouvés sur le parking de Boulouris où Jean nous exhiba deux météos sur Carcès annonçant une journée ensoleillée. Pour la petite histoire, sur les dix météos de ce jour, seulement deux donnaient de telles précisions. Quant aux huit autres …
A l'arrivée sur le parking de Carcès, nous avons vainement cherché le soleil : temps bouché, plafond bas, mais il ne pleut pas.
Encore un jour à ne pas mettre un photographe dehors.
Jean nous présente la rando et le village de Carcès.
Photos de la rando de 2005
Carcès est un village de 2.453 habitants(en 1999) et d'une superficie de 3.576 hectares, à une altitude de 115 mètres.
Grâce aux 4 rivières qui le rafraîchissent (l'Argens, l'Issole, le Caramy et la Bresque), Carcès est un haut lieu de la pêche en eau douce toutes catégories.
L'origine du nom pourrait provenir des Romains qui auraient établi en ce lieu une prison. Sur l'éperon qui domine le confluent de l'Argens et du Carami ainsi
que les quatre voies d'accès au village, les premiers seigneurs de Carcès, les CHATEAURENARD, dressèrent en l'an 1000 le premier fort. Dans deux chartes de 1085 et 1099, Bertrand et Bérenger,
évêques de Fréjus, restituèrent à l'abbaye de St Victor de Marseille, l'église de Ste-Marie-de-Pignans de Ste-Marie-de-Barjols et toutes les églises situées dans la vallée de Carcès (dont
Notre-Dame de Carami de Carcès).
Grâce au lac de la Fontaine d'Ajonc (appelé communément " lac de Carcès "), qui stocke 8 millions de m3 d'eau, pour une superficie de plus de 100 ha avec 8 km de rive, TOULON est alimenté pour 9 millions de m3, la Marine et les communes de la ceinture toulonnaise (La Seyne, Hyères, Carqueiranne, la Crau, la Londe les Maures, le Lavandou, Bormes les Mimosas, Solliès-Pont, Solliès-Ville, La Farlède, Pierrefeu, Collobrières. La Valette du Var, La Garde, Le Pradet) pour 18 millions de m3. Il a été construit de 1934 à 1939. Mais, il a toujours été stipulé dans les différentes versions de la concession, que la baignade et la navigation sur le Lac étaient interdites, pour des raisons de sécurité : en effet, la possibilité de pompage d'eau durant la période sèche, peut faire baisser le niveau d'eau brutalement de 5 à 6 mètres. A l'inverse, l'existence de vannes toits sur le barrage, permet de faire monter le niveau de 2,50 mètres en plus du niveau normal.
L'agriculture est axée sur la culture de la vigne. On trouve à Carcès un vin exquis. Il y existe depuis 1910 une cave coopérative : la Carçoise 04.94.04.50.04, mais aussi de nombreux domaines.
Il ajoute: "le village est caractérisé par certaines façades revêtues de tuileaux vernissés et de nombreuses fresques et trompe-
l'œil. L'exemple en est donné par la façade de la maison de retraite. Nous pourrons visiter le village cet après-midi".
A titre d'informations, Albert nous transmet un message de Maurice, en panne de TNT et d'Internet, ne peut recevoir les messages que nous lui envoyons. Il nous salue bien. Il ajoute qu'il l'embrassera de notre part.
8 h 30 nous quittons le parking et rejoignons très rapidement un petit canal qui conduit l'eau jusqu' au cœur du village. Jean nous fait remarquer toutes les prises d'eau pour l'irrigation des jardins, soit par pompage soit par gravité.
8 h 39 : premier arrêt pour prendre les vêtements adaptés, il commence à pleuvoir.
Le cheminement le long de ce canal est très facile, en surplomb du village, avec une pente presque nulle. Mais nous le quittons pour reprendre une voie bitumée en
direction des deux chapelles : tout d'abord, la chapelle St Jaume, très discrète mais bien restaurée et où nous apprenons que nous sommes sur un des chemins de
Compostelle, dans la Voie Aurélienne, venant de Rome.
Bigre, Rome-Compostelle, ce n'est pas pour des petits marcheurs comme nous.
Un peu plus loin la Chapelle Notre-Dame rappellera aux plus anciens un pique-nique avec Bruno (un petit salut au passage), en 2005, sur les marches.
Edifiée par les moines de l'abbaye St.Victor de Marseille au XIème siècle, elle fut rachetée en 1791 par 10 familles de Carces pour éviter sa
profanation.
C'est là que nous allons faire la photo de groupe, sous la pluie qui recommence.
Reprenant la route bitumée nous nous dirigeons vers le Garamy . Nous sommes obligés de revenir sur nos pas pour voir les ruchers construits dans des niches en
pierre permettant la restitution de la chaleur. La végétation a tellement poussé que nous étions passés sans les voir.
La photo de 2005 l'atteste.
Nous retrouvons le petit canal d'irrigation. La pluie est devenue plus intense et justifie un nouvel arrêt pour enfiler les capes. Le sentier en bordure de canal est devenu étroit et glissant. Voici le Garamy sur notre gauche.
La cascade n'est plus très loin, nous l'entendons parfaitement. La pluie redouble de violence et il n'est pas question de descendre au bord de l'eau pour s'approcher de la
chute car le sol est très glissant. C'est donc d'en haut, au-travers de la végétation, bien développée là aussi, que nous apercevrons l'eau bouillonnante.
Jean nous propose de mettre fin à la rando et de rejoindre nos voitures. A une écrasante majorité, sa suggestion sera acceptée et nous faisons demi-tour.
Pendant le chemin du retour, Jean et Joël sauveront deux crapauds qui, tombés dans le canal, ne pouvaient pas remonter. Quel safari, dira Joël !
Il y a ainsi quelques randos maudites, celle-ci déjà programmée en février 2011 avait été annulée pour cause d'intempéries. Mais comme dira Jean,
" ceci nous a permis de prendre l'air".
Et c'est là que nous nous apercevons n'avoir pas fait la "pause banane" !!!
Cette rando, avortée, a permis aussi au photographe, impitoyable, quelques beaux portraits de randonneurs trempés.
C'est finalement 13 randonneurs qui prirent le pot de l'amitié…à 11 heures ! Croyez-moi, il y eu autant, sinon plus, de boissons chaudes qu'en hiver . Et bien entendu, nous n'avons pas visité le village.
Distance parcourue : 6 kilomètres…la honte !
Merci Jean, tu as fait de ton mieux, mais contre les forces de la nature, tu ne peux te mesurer. En tout cas, oublie les deux adresses de ta météo "ensoleillée".
Merci aux photographes qui eux aussi ont fait de leur mieux : Jean, Jean-Marie, Gérard .
La semaine prochaine : Jeudi 09 Juin à 7 H 30 : LA ROQUE ESCLAPON ( 83 ) – Le Mont LACHENS
Voici un géant, le Mont LACHENS, ( 1.714 m ) le plus haut sommet du Var . Enorme, il dresse son envergure sur tout l’Est du département, tout en gardant un œil sur l’Ouest . Abrupt et dénudé au Sud, couvert de pins au Nord, il offre aux visiteurs un magnifique belvédère .
Par beau temps dégagé, l’arrivée au sommet est un véritable enchantement :
On découvre alors tout le littoral de Toulon jusqu’à Nice, les Alpes, et parfois, le Mont Cinto en Corse .
Au départ de La ROQUE ESCLAPON, 2 itinéraires vous seront proposés :
Parcours N° 1 : La distance est longue, la dénivelée est forte et les sentiers sont pentus .
Ce parcours est réservé aux marcheurs entrainés .
L : 16 Km 500 . Dénivelée : 920 m . D : 5 H 30 . Moyen Alto – Camille Cloutour - 06.81.79.89.39
Parcours N° 2 : L’itinéraire est allégé et n’atteindra pas la crête sommitale .
Le retour emprunte le G R 49 .
L : 10 Km 036 . Dénivelée : 482 m : D : 4 H 00 . Moyen Médio – Jacky Leboube – 04.94.53.14.96
Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Camille Cloutour – 06.81.79.89.39
Itinéraire d’accès :
Suivre l’autoroute A 8 direction AIX . Sortir Au MUY ( N° 36 )
Suivre RN 555 direction DRAGUIGNAN sur 3,5 Km .Tourner à droite direction GORGES DU VERDON
Suivre D 54, D 955 puis D 21 via FIGANIERES – MONTFERRAT – COMPS sur ARTUBY .
1 Km avant LA BASTIDE, tourner à droite D 625 et gagner LA ROQUE ESCLAPON .
Quelques photos en BONUS
Vue du village depuis le canal d'irrigationLes fameuses façades en tuiles vernisées
La chapelle Notre Dame
En plus des façades, ici on peint aussi les arbres ?
Petit pont sur le canal
Interessantes les infos sur la chapelle
Randonneuses et randonneurs à essorer
Puget-Rostang - Auvare : 26 mai 2011
Puget-Rostang - Auvare
Aujourd’hui, nous allons randonner dans le Haut Var, à partir de Puget-Rostang.
Joël devait nous emmener faire l’ascension de la Montagne de Mairola, à 1596 m d’altitude. Hélas, il est retenu auprès de Michèle, souffrante. Nous avons tous une pensée pour elle.
Joël étant absent, Jean a décidé de reporter sa randonnée à plus tard.
En revanche, nous ferons tous le parcours, moins sportif et plus court,
qui devait être réservé aux « Petites Jambes ».
Ce sont donc Daniel et Jacky qui nous conduisent aujourd’hui, de Puget-Rostang à Auvare, aller-retour.
Nous sommes 16 randonneurs au départ. Pour débuter cette belle journée
ensoleillée, il nous faut une photo de groupe. La voici, avec en arrière-plan l’église de Puget-Rostang.
Puis Daniel nous présente la rando. « C’est une randonnée facile. Elle ne fait que 8 km … et des poussières, avec un dénivelé de 489 m ».
Avant d’attaquer la marche, nous allons visiter l’église de la Sainte Trinité.
Notre guide nous y attend. Nous l’écoutons … religieusement, cela va de
soi.
« De l’église romane qui date de la fin du XIIIe siècle, subsisterait la nef dont les murs ont été remaniés.
A l’extérieur, on remarque des traces de
peinture, signe que la façade était autrefois polychrome. Adossée à l’église, une porte fortifiée.
A l’intérieur on remarque un tableau de
Sainte Anne, patronne de Puget-Rostang. Ainsi qu’une statue de Saint Julien et son drapeau tricolore ».
Nous sortons de l’église, en nous excusant auprès de notre guide,
car nous n’aurons pas le temps de visiter l'Ecomusée du pays de la Roudoule (La Roudoule est une petite rivière
qui rejoint le Var à Puget-Théniers), où l’on peut découvrir l'histoire du pays, ses traditions, ses métiers et son artisanat.
Il est temps d’attaquer la rando. Nous partons à la recherche de la balise de départ.
Nous errons quelques minutes à la sortie du village. Comme le dit très bien Jean, « le plus difficile, c’est de trouver le chemin de départ ».
Cathy passe un coup de fil à Michel, qui a reconnu avec Joël, la rando de la montagne de Mairola, car elle emprunte le même chemin de départ. Michel précise : « C’est un petit sentier balisé, au pied du village ». Facile, … à condition de tomber sur la balise !
Enfin la voici, la fameuse balise !
Nous suivons Daniel, Jacky et Jean, dans un sentier qui grimpe
gentiment.
Il fait beau, le soleil brille. Sûr que nous n’aurons pas froid aujourd’hui !
Quelques minutes plus tard, nous voici sur une large piste. Cette piste nous conduirait bien au sommet, mais quoi de plus triste qu’une piste. Nous préférons les sentiers ! Surtout quand ils sont un peu raides !
Quelques instants plus tard nous découvrons le sentier. Il était bien caché.
Nous poursuivons notre grimpette à flanc de coteau, parmi les genêts en
fleurs. En bas, nous dominons le village de Puget-Rostang.
Nous montons en silence, preuve que la grimpette devient raide. On
n’entend plus que les oiseaux.
Nous marquons une pause. Nicole, accablée par la chaleur, ne se sent
pas très bien. Elle décide de rebrousser chemin. Jean l’accompagne. « Nous rejoindrons Auvare en voiture et nous pique-niquerons
ensemble » nous dit-il.
Jean et Nicole redescendent, tandis que nous reprenons notre grimpette.
« On ne monte que ce
matin » nous dit Daniel pour nous encourager. Mais il est 11 heures, il est temps de faire la pause banane. Ce matin, nous avons pris la route à 7 heures et le petit-déjeuner
est déjà loin.
Nous recherchons une place à l’ombre, le temps de casser la croûte et
de nous désaltérer.
Nous reprenons notre grimpette. Quelques arbres apparaissent, des chênes notamment. Parfois une petite brise nous rafraîchit agréablement.
« On va arriver à la balise 222,… bientôt » nous dit Jacky. Afin de remonter le moral des troupes.
Notre petit groupe (nous ne sommes plus que 14) s’étire un peu.
On voit ici Danièle qui prend la pose près d’un arbre … et en profite pour se reposer quelques secondes.
L’arrière-garde prend le frais sous un bosquet … et reprend son souffle.
En tête, Daniel marque une nouvelle pause. Nous nous regroupons dans un sous-bois ombragé.
« Nous sommes à la moitié de la
montée » nous dit Daniel.
Après quelques minutes de repos, nous poursuivons notre grimpette. Le
sentier est à présent bien ombragé. C’est le bonheur !
« On voit le ciel. C’est bon ! » s’écrie Denise.
Et un peu plus loin : « On
voit les rochers en face ! ». Nous découvrons une grande prairie. Ca y est, nous avons atteint le sommet de la côte !
Et voici la fameuse balise 222 !
Nous descendons jusqu’à un carrefour. A droite, direction le col de
Mairola. A gauche, direction Auvare.
Personne ne semble plus intéressé par la Montagne de Mairola. Oublions-la !
« Finalement, notre petite rando, elle n’est pas si facile que ça ! »
Nous descendons à présent vers Auvare. Nous ne tardons pas à apercevoir
le village.
Une cloche sonne. « Vous avez vu la précision ? » nous dit Daniel. « Il est midi ».
Nous descendons au pied du village. Où nous retrouvons Jean et Nicole, remise de sa fatigue matinale. Nous franchissons le pont qui enjambe un petit ruisseau. Et là, nous sommes accueillis par Joël, berger de son état. Pour le remercier de son amabilité, Daniel lui propose de prendre un verre de rosé avec nous.
Sans entrer dans le village, nous remontons le cours du ruisseau. Et
nous nous installons dans l’herbe, à l’ombre.
Joël prend place à nos côtés et nous trinquons autour d’un verre de rosé. Puis nous attaquons notre déjeuner. Bien mérité, ce déjeuner, après notre petite « balade facile » de ce matin !
Nous profitons de ce temps de repos et d’un peu de fraîcheur. Bercés par le doux chant du ruisseau.
Après le repas, certains entament une sieste réparatrice.
Danièle se rafraîchit les pieds dans le ruisseau.
D’autres s’adonnent à leur passion (leur vice ?) : les cartes.
Jean nous annonce : « Départ dans ¾ heure ! ». Et il ajoute : « Il ne vous reste qu’une heure de descente. C’était une petite
rando ».
Une petite rando ? Surtout pour ceux qui la font en voiture.
Dans le ciel, des nuages sombres apparaissent. Une petite brise se lève. Il commence à faire frais.
Nous bouclons nos sacs à dos avant de nous diriger vers le village
d’Auvare.
Nous nous bousculons devant la fontaine pour faire le plein d’eau
fraîche. Joël nous a garanti qu’elle était potable. « Ca fait près de 50 ans que j’en bois. Vous voyez le
résultat ? »
Après avoir fait provision d’eau, nous nous groupons autour de Daniel.
« C’est le moment de la minute culturelle ».
Et il nous présente le village d’Auvare : « Auvare est un village qui se mérite. (Nous en savons quelque chose.) Accessible par une route pittoresque et acrobatique, Auvare est adossé – tel un nid d’aigle - à une barre rocheuse de calcaire jurassique datant de 140 millions d’années. Il se situe sur les contreforts de l’imposant massif de Barrot aux roches rouges permiennes vieilles de 280 millions d’années et dont le sommet, "le Dôme du Barrot", se dresse entre les gorges de Daluis et celles du Cians. Le village d'Auvare compte 45 habitants, les Auvarois, surnommés les "Bramaire", ceux qui parlent haut ».
Puis Daniel nous conte la longue, très longue histoire du village. Trop
longue pour ce court article…
Nous quittons le village et attaquons la descente vers Puget-Rostang. D'en bas nous apercevons Nicole et Jean qui baguenaudent dans le village. Des cris fusent : « Bande de faignants ! »
Nous descendons en plein soleil, car les nuages ont disparu … pour
l’instant. Le sentier est bien caillouteux.
Ici nous traversons un immense pierrier.
A l’arrière, Claude, notre serre-file, photographie de petites fleurs
bleues ainsi qu’une superbe ombellifère.
Nous marchons à présent à l’ombre d’un bois de chênes. Et voici tout en
bas le village de Puget-Rostang.
Soudain, on entend un grand bruit de chute !
Daniel (pas notre guide, heureusement !) vient d’exécuter un magnifique roulé-boulé. Le voici dans le fossé, sur fond de genêts en fleurs.
Daniel se relève et refuse qu’on soigne ses égratignures. Denise explique : « C’est de gagner aux cartes qui lui a tourné la tête ! »
Nous poursuivons notre descente. Attention aux cailloux ! Une
chute suffit.
Puis nous atteignons la piste que nous avions dédaignée ce matin.
Daniel nous arrête : « C’est ici que nous devons choisir. Voulez-vous redescendre par la piste ou par le sentier ? »
A l’unanimité, le groupe opte pour la piste, triste, monotone mais plus sûre et sans doute plus rapide.
Encore quelques minutes et nous voici aux voitures. Nous allons
retrouver Nicole et Jean pour prendre un pot bien mérité.
Une belle mais dure journée s’achève …
Merci Daniel et Jacky, pour cette (petite) randonnée fort sympathique.
Merci aux photographes : Jean, Gérard, Claude.
Encore quelques photos :
Randonneurs vus d’en haut
Pique-niqueurs
Grimpette
Eglise de Puget-Rostang
Prochaine randonnée : voir programme ci-dessous
Port-Cros- 19 mai 2011
Ah ! les îles !
Comme tous les ans à cette saison, Jean nous prépare une rando au bord de la mer et, la cerise sur le gâteau, de temps en temps sur une des îles de
notre belle région. Aujourd'hui ce sera donc Port-Cros, la plus petite des 3 principales îles habitées de l'archipel d'Hyères. A 9 h 15, les 33 marcheurs du Cercle de
B
oulouris se rassemblent à la Gare Maritime
du Lavandou.
Jean rassemble sa petite troupe : " Bien
venue à tous, le bateau part à 9 h 30, nous allons donc embarquer, mais je voulais d'abord accueillir une
nouvelle marcheuse du groupe intermédiaire, Marie-Paule . De plus, nous nous réjouissons du retour de Michel, notre semi-helvète, et de
Chantal qui a repris la marche depuis quelques lundis."
Nous voici donc partis pour cette traversée de 45 minutes sur une mer d'huile. Il fait beau et doux et chacun s'apprête à passer une bonne journée. Port Cros est
juste en face et nous pouvons déjà distinguer la petite île de Bagaud, privée et inhabitée.
Nous apercevons maintenant le rocher du Fort de Brégançon au pied duquel nous sommes passés en 2010.
Nous débarquons maintenant et Jean nous regroupe à l'extrémité sud pour le briefing habituel. "Nous allons laisser ici trois
marcheuses qui, suite à quelques petits problèmes de santé, ne peuvent nous accompagner.
Pour les 30 marcheurs qui vont effectuer ce presque tour de l'île,
nous allons parcourir 13 km avec 447 m de dénivelée.
Un seul serre-file aujourd'hui, Jacky, qui opèrera sans son complice habituel. Nous aurons deux périodes de détente,
libres, où vous pourrez pratiquer toute activité hors de la responsabilité du Cercle de Boulouris.
Nous avions déjà fait cette randonnée en 2006 avec 38 marcheurs, le 18 mai; à un jour près, il y a cinq ans pile . Il y a parmi nous 12 "rescapés" de cette aventure."
Et à 10 h 20, après la photo de groupe prise par un autochtone (merci
beaucoup Monsieur, pour une fois nous sommes tous sur la photo), nous attaquons le Vallon de la Solitude, seule difficulté de cette journée puisque nous
allons monter de 0 à 180 m. C'est d'abord pratiquement à plat que nous cheminons au milieu des odeurs de chèvrefeuille avec des aperçus très provençaux sur les propriétés riveraines.
Nous rentrons sous un couvert de chênes verts, extrêmement touffus, générateurs d'une ombre bien fraîche mais gênant la connexion avec les satellites du GPS.
A 10 h 50, Jean décide de faire la pause banane, bienvenue, car le petit-déjeuner fort matinal est déjà loin.
Maintenant nous attaquons la fameuse montée, à vive allure, puisque nous allons atteindre la vitesse ascensionnelle de 13 m à la minute. On voit bien que Nicole
n'est pas là pour freiner son époux !
Le chemin n'est pas franchement mauvais, pas de pierres qui roulent mais des rochers affleurants, généralement orientés en biais et il vaut mieux bien regarder ses
pieds. Marie en fera l' expérience en fin de journée. Les distances entre les marcheurs s'allongent et la file s'étire. Nous sommes toujours sous un couvert forestier dense, il y fait maintenant
un peu lourd et c'est assez essoufflés que nous gagnons le belvédère, à 180 m, avec un joli point de vue sur l'îlot de la Gabinière, si riche en mérous paraît-il.
La côte sud que nous dominons maintenant est très abrupte et impressionnante. Deux grands panneaux décrivent toutes les espèces d'oiseaux marins que l'on
est susceptibles de voir sur la mer que nous surplombons.
Petit topo de Jean sur Port-Cros : " Jusqu'au XVIème siècle, l'île fut conquise par des navigateurs étrangers convoitant les richesses du continent provençal. Les cinq forts construits jusqu'au XIXème siècle témoignent de ce passé mouvementé. En 1921, devenue propriété des familles Desmarais et Henry, elle est maintenant hors de toute spéculation foncière depuis la création du parc National.
Longue de 4 km et large de 2,5, elle est dominée par le mt.Vinaigre à 194 m. Le Parc National créé en 1963 couvre 690 ha en zone terrestre et 1800 en zone marine;"
Nous abandonnons le belvédère et les marcheurs de tête vont surprendre une grosse couleuvre, toute noire et de forte taille. Elle ne nous attendra pas, disparaissant furtivement dans les sous-bois.
Jean-Marie s'exclame : "d'après le GPS, nous sommes dans la mer, à environ 300 m du rivage.
Nagez maintenant !". Nous sommes bien sur le parcours mais l'image de l'île sur l'écran est décalée vers le nord. Mystère.
Laissant le fortin de la vigie à notre droite nous commençons une grande descente sur une piste bitumée. De nombreuses petites fleurs roses bordent le chemin. Communes, semble t'il, et pourtant non identifiées. Avis à nos lecteurs, amateurs de botanique. Depuis le départ nous avons déjà pu observer le glaïeul sauvage et les immortelles d'Italie mais du façon générale, la flore sur cette île semble moins diversifiée.
Vers l'ouest, nous pouvons apercevoir à nouveau l'île Bagaud.
Poursuivant notre descente, nous découvrons une source qui coupe notre chemin. L'examen de la carte nous montre l'existence d'un certain nombre de sources et de
puits sur l'île ce qui pourrait expliquer la verdeur de la végétation.
Revoici la mer et la grande plage de Port Man. Nous y accédons par un chemin bordé de cinéraires de mer (Sénécio cinéraria) et de Lavatères (Lavatera
Arborea).
Elle se trouve au fond d'une anse bien protégée du mistral mais
exposée au vent d'est. Aujourd'hui il n' y a pas de vent. Il fait un temps formidable.
Ici on jette l'ancre dans un parc naturel national sous-marin où il convient de mouiller en dehors des bouées qui délimitent, en bord de rivage, les champs de posidonies. Il est interdit d'y mouiller même un grappin.
Pour nous qui sommes à pied, c'est plus simple et nous nous installons tranquillement pour notre pique-nique.
Avant d'attaquer les agapes, quelques courageux vont tâter la mer. C'est Philippe qui sera le premier dans l'eau, suivi de Michel puis de Jean.
C'est Michel, l'autre, qui va ensuite ouvrir le feu avec un délicieux vin d'orange, le rosé suivra.
Camille attendra la fin du repas pour, à son tour, nager quelques brasses alors qu' Yvette et Jean-Marie profitent d'un lit de posidonies séchées pour attaquer une petite sieste. Mais très vite Jean organise un départ pour visiter le fort. 17 marcheurs vont l'accompagner alors que les joueurs de cartes se mettent en place.
Surprise en arrivant au fort, une barrière empêche d'en faire le tour.
Le Parc National de Port-Cros a loué le fort, classé monument historique, par un bail emphytéotique de 40 ans, en concession à Yann ARTHUS-
BERTRAND et en échange de sa restauration et de son entretien.
Le bâtiment dont les parties les plus anciennes dateraient de 1633-1640 a été modifié et étendu au cours des siècles. La restauration consiste à assurer la
meilleure conservation de l'existant et à intégrer au mieux les modifications apportées pour le nouvel usage du fort.
Pour les visiteurs c'est une déception et la colère. Les commentaires acides vont bon train contre les donneurs de leçon, en l'occurence les écologistes, qui s'approprient le bien public pour leur usage privé. Qu'on se le dise !
Retour à la plage après un coup d'œil sur la pointe sud de l'île du Levant.
Nous sommes à mi-chemin et nous allons suivre la côte par des petits chemins avec des vues superbes sur le rivage et l'île voisine. Le fort de Port Man est bien
visible et nous allons enfin pouvoir en profiter. Notre position élevée permet d'admirer les fonds marins.
Sur l'île voisine qui appartient aux 2/3 à la Marine Nationale, nous pouvons apercevoir un gros bateau dans une crique. La couleur de sa coque nous laisse penser
qu'il n'est pas en activité.
Nous grimpons maintenant jusqu'au point haut de cette partie de la côte où nous pouvons observer le curieux rocher de la Pointe de la Galère.
Un placide goéland se laisse photographier sur un fond de mer bleue. Il fait maintenant très chaud quand nous sortons du couvert.
Ce sera maintenant une suite de montées et de descentes selon les vallons à traverser. La mer est là, à notre droite plus ou moins loin. On voit même passer le bateau de 15 h 40 qui retourne au Lavandou.
Nous arrivons maintenant en vue de la plage de La Palud. C'est la plus grande plage de l'île et c'est là qu'a été installé le sentier sous-marin permettant
d'observer flore et faune sous-marine jusqu'au Rocher du Rascas.
C'est le deuxième moment de détente : Joël et André en profitent pour faire un plongeon dans la mer.
Il reste 1,8 km à parcourir, l'écurie est proche. Jean recompte ses troupes. Pile poil 30, nous n'avons perdu personne.
C'est donc d'un cœur vaillant que nous reprenons nos sacs pour aborder ce dernier sentier assez "rugueux" et plein de racines. Mais par contre, la vue est splendide
sur le rocher du Rascas (non ce n'est pas le mâle de la rascasse…).
En longeant le Fort du Moulin, nous rejoignons le port et nos compagnes qui ont passé un agréable moment.
Tout ce petit monde se retrouve au café pour le pot de l'amitié, bienvenu car il a fait très chaud.
17 h 40, le bateau est à l'heure, les 45 minutes de traversée permettront de récupérer un peu. Nous en avons même vu dormir…
Merci Jean, ce fut une réussite et nous avons eu le beau temps avec nous.
Merci aux photographes : Jean , Jean-Marie, Gérard , Claude .
La semaine prochaine : Jeudi 26 Mai à 7 H 00 :PUGET-ROSTANG ( 06 ) – La Montagne de MAIROLA
Randonnée « inédite « qui vous fera découvrir, dans le Haut-VAR, de vastes espaces modelés par l’homme au fil des siècles : les adrets céréaliers de PUGET-ROSTANG, les forêts domaniales de reboisement, les champs dépierrés du plateau de DINA, et la possibilité, pour ceux qui se sentent en jambes, de faire l’ascension aller-retour de la Montagne de MAIROLA à 1596 m d’altitude .
Attention : la montée est sévère et l’arrivée au sommet dévoile un « à-pic « impressionnant ! . . .
Circuit N°1 : (ascension du Mt MAIROLA ) - L : 10 Km 932 . Dh : 900 m . Niveau : Sportif
Circuit N°2 : Puget-Rostang – Auvare AR . L : 8 Km 141 . Dh : 489 m . D : 4 H 00 . Niveau : Moyen médio
Animateurs : Jacky Leboube – Daniel Royer
Bien que démarrant et arrivant au même point, ces 2 circuits sont complètement indépendants .
( Pour les couples ne faisant pas le même circuit, attention donc à la préparation des sacs à dos ! )
Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Joël Lefeuvre – 04.89.99.01.07 – 06.23.07.11.99 Boulouris N° 748
Itinéraire d’accès :
Suivre l’autoroute A8 direction NICE . Sortir à SAINT-ISIDORE ( N° 52 )
Remonter la vallée du VAR par la R D 6202 direction PUGET-THENIERS
Tourner à droite direction AUVARE PUGET-ROSTANG par la D 16 puis la D 116 . Parcourir 5 Km 500
A l’entrée de PUGET-ROSTANG, tourner à droite et rejoindre à 200 m le PARKING de la Salle Polyvalente
Coût du trajet A R : 250 Km x 0 € 20 = 50 € + 12 € = 62 Euros
Quelques photos en bonus:
Bien sages dans le bateau
C'est notre circuit
Arrivée à Port Cros
Le Fort du Moulin
Briefing devant un paysage remarquable
Randonneuses dans les bois...attention au loup!
N'est-ce pas Michel, ça monte presque autant qu'en Suisse !
Sur l'ordinateur ou sur la terre, il trace toujours des circuits de rando !
Observations : mais où sont les mérous
Toujours en tête !
Mon Dieu ! Qu'elle est cette bête étrange ?
Pique-niqueurs
A l'ombre, prêts pour la sieste
Ne vas pas trop loin Philippe, gare aux mérous !
Couleurs marines
La carte postale
Le bain de Joël
Pause à la Palud
C'est fini !
PLAN DE LA TOUR les VERNADES: 12 MAI 2011
Nous nous enfonçons dans la profonde
forêt. La montée est tranquille, d’ailleurs ça bavarde beaucoup. Une petite butte un peu difficile à avaler .
Deux mains secourables se tendent.
Bertrand et Camille sont toujours disponibles pour aider les malheureux !
Jean, toujours au courant de tout, nous signale qu’il y a un élevage d’autruches pas bien loin. Et Jean-Marie nous avertit qu’une rencontre avec ce genre d’oiseau peut
s’avérer dangereuse. L’autruche court vite, a mauvais caractère et un bec acéré !
Jacky, serviable, l’aide à gravir le
talus, sans lui demander, d’ailleurs, si c’est ce qu’elle voulait faire.
Evidemment ça fait penser à d’autres plaisirs. Mais les estomacs d’abord. On se disperse sur des gradins naturels, à
l’ombre, sauf pour quelques irréductibles de la bronzette. Un petit verre de rosé pour ouvrir, si nécessaire, l’appétit et les mandibules entrent en fonction. Et (pour une fois) on
a du temps pour manger.
certainement un cauchemar pour les
pompiers.

Oh! le gourmand
Les pin-ups prennent la pose ...
Les amoureux font de beaux rêves !
Bel exemple de persévérance !
A votre santé !
Pierlas-5 mai 2011
C'est reparti pour les Alpes Maritimes. Aujourd'hui, Jean nous avait convié à Pierlas. Au fond d'une
vallée affluente de la vallée du Cians, le village de Pierlas fait figure de bout du monde. Dans un site austère et sauvage, il est l'exemple parfait des petits villages isolés
des Alpes d'Azur.
Mais il faut y parvenir. Mercredi, panique générale, Jean, toujours soucieux de notre culture avait appelé le maire de Pierlas pour faire ouvrir l'église.
Heureuse initiative, car il apprit que la route la plus courte, 7 km, sinon la plus facile, était coupée. L'accès au "bout du monde " doit se faire par Ilonse
, 20 km.
Pour les anciens du groupe, la montée vers Ilonse est restée dans toutes les mémoires, pour les conducteurs mais en particulier pour les passagers et passagères
sensibles aux virages.
Dépassant Ilonse, village que nous connaissons très bien, nous gagnons le col de Sinne puis nous abordons la descente vertigineuse sur Pierlas. Que le village parait petit, tout en bas
Voici donc 5 voitures et 23 marcheuses et marcheurs, bien contents d'être arrivés, prêts à faire cette boucle de 12.5 km et 635 m de dénivelée. Il est 9 h 30 quand le groupe se dirige vers le village pour rejoindre Marius BRES, son maire.
Le temps est beau, la météo nous annonce un risque de pluie en soirée. Il fait 13°. Jean nous avait rappelé:" Nous connaissons bien toute la région pour y avoir randonné
3 fois : Avril 2006, le même parcours qu'aujourd'hui, mais avec un départ du col de Sinne, en Mai 2007, le Lauvet d'Ilonse, en Octobre 2007, les hameaux d'Ilonse, avec Isabelle et son âne Hugo. Deux fois nous avions déjeuné à l'auberge "La GRUPPIO" tenue par Franck VILLANI,cousin de Fernandel, officiant actuellement à La Roque d'Anthéron."
Un peu de pub justifiée par le très bon souvenir qu'en ont gardé tous les randonneurs (ndlr).
Comme en 2006, il a prévu quelques pelles, et quels outils (!)pour les passages en roubines si chères à Jacqueline, mais n'anticipons pas.
On accède au cœur du village par un tunnel débouchant sur une petite place ornée d'une fontaine sous voûte dont la colonne porte une svastika. Le pont-levis était encore en place au siècle dernier.
Traversant ce minuscule village (30 habitants en hiver et un Conseil municipal de 9 membres- le tiers de la population…)nous
retrouvons M. BRES devant l'église. Dédiée à Saint Sylvestre et d'origine médiévale, c'était, en 1338, une ancienne possession des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem. Elle a subi les
épreuves du temps et les remaniements dus aux changements d'époque et de style. Construite sur un rocher, elle est surmontée d'un clocher mur à
trois baies qui porte deux cloches. A l'intérieur, une statue de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, patronne de Pierlas, qui est portée en procession à la chapelle du Carmel chaque 16 juillet.
Aujourd'hui c'est St.Sylvestre qui est sous le dais processionnel.
L'église abrite aussi devant son autel la tombe d'un comte de
Pierlas, Cyprien de Brés, un ancêtre du maire actuel.
Après avoir remercié chaleureusement M.BRES, il est maintenant temps de partir.
Le groupe va d'abord cheminer sur une petite piste qui nous permet d'admirer quelques potagers en restanques. Un petit canal d'irrigation la longe alors qu'en
contrebas coule le Coulié, ruisseau qui prend sa source au Col de SINNE. Nous sommes au soleil et il commence à faire chaud, une séance
"d'effeuillage" s'impose. La météo avait prévu un temps frais : température ressentie 10° !
Arrivé au petit pont qui enjambe le ruisseau et avant d'aborder la montée, Jean nous propose de faire "la pause banane". Nous sommes maintenant à l'ombre et les polaires ressortent des sacs. La météo avait raison.
Nous attaquons la montée conduisant, après une dénivelée de 250 m, au Col de SINNE. Jean nous avait expliqué : " nous aurions pu partir de Col de SINNE comme en 2006 évitant
ainsi de descendre en voiture à Pierlas. Nous aurions alors du faire la plus forte montée en fin de rando. Vous n'aimez généralement pas trop cela."
Le début de la montée se fait en lacets serrés ce qui atténue la pente. Pas de cailloux qui roulent, chemin étroit mais sans problèmes. Des plaques blanches apparaissent dans le sous-bois, de plus en plus importantes. Ce sont les restes de grêle d'hier.
Effectivement, Marius BRES nous avait bien expliqué tout à l'heure que depuis une semaine, il y avait des orages tous les après-midis. Celui d'hier fut particulièrement fort avec une grosse chute
de grêle. Croisons les doigts pour ne pas renouveler nos aventures de la semaine passée.
Il ne fait vraiment pas chaud sous les arbres et nous sommes heureux de retrouver le soleil en arrivant au col où nous faisons la photo de groupe. Peu de fleurs
aujourd'hui, mis à part quelques coucous. Quant à l'autre coucou, le Cuculus canorus, celui qui chante, il nous régale de son chant. Comme nous avons
tous de la monnaie dans nos poches nous serons riches toute l'année!
Le beau ciel bleu de ce matin commence à être encombré de nuages.
Nous poursuivons jusqu'au col de St Pons où l'ancienne petite chapelle a été transformée en abri pour les chasseurs ou les randonneurs. Chacun apprécie cette petite
pause.
Très belle vue sur le Lauvet et le Brec d'Ilonse.
Nous commençons notre descente, attachez vos ceintures…(erreur de programme), ce serait plutôt : resserrez
vos chaussures et rallongez vos bâtons. Très beau point de vue sur le Collet Pointu, petite colline conforme à son nom.
Première rencontre avec les fameuses roubines, « terres noires », formations géologiques fortement érodées suite aux
glaciations dans les Alpes.
Jean serait-il perdu, il a sorti la grande carte ? Non, non, il cherche seulement à identifier un sommet en
face de nous, c'est bien la montagne de Mairola où Joël doit nous conduire prochainement. La face sud que nous observons n'est pas accessible et nous passerons par l'ouest.
Il faut maintenant trouver un coin pour pique-niquer. Jean très pointilleux dans son choix, cherche un coin abrité du vent et…ensoleillé. Enfin nous le trouvons,
une petite prairie dans un virage du chemin. Mais les nuages cachent le soleil de temps en temps, faisant ressortir les vêtements chauds. Effeuillage alterné.
Toujours en descente nous dépassons Arsilane et le Clot de Marre. Tout en bas dans la vallée apparaît le minuscule village de Lioche, le plus petit des Alpes
Maritimes. Les zones noires en roubines sont de plus en plus fréquentes.
Nous quittons la grande piste pour un petit sentier montant. Il épouse la géographie du site et nous donne une belle vue
sur le versant opposé, de l'autre côté de la vallée. A l'occasion d'une petite pause pour regrouper les marcheurs, nous pouvons observer un aigle qui, très haut dans le ciel, se laisse
porter par les courants. Jean appelle Daniel, un des deux serre-files : "Fais bien attention à tes agneaux égarés"!
Nous dépassons la ligne de crête et Jean demande à Jacky, porteur de la fameuse pelle de le rejoindre en tête du peloton.
Au passage, ce dernier perd un peu l'équilibre et risque de tomber en contrebas, mais il se rattrape ce qui entraîne de la part de Jean-Marie la remarque suivante : "l'essentiel est qu'il n'ait pas perdu la pelle".
Nous voilà dans la zone des roubines et comme en 2006, une coulée de terre coupe le chemin. Et là nous découvrîmes notre guide armé d'une petite pelle,
bleue de surcroît, attaquer la coulée… Certains vont même lui demander s'il n'a pas pris la pelle et le râteau de plage de son
petit-fils…
Jacky attaque l'autre côté de la coulée avec une superbe pelle pliable et son efficacité lui permet de nous tracer un superbe chemin que tout le monde va emprunter sans problème.
Jean ayant demandé aux randonneurs de rallonger leur bâton aval, André déclarera : " Ok mais il ne sera jamais assez long",
sous entendu pour atteindre le fond du vallon.
Il ne reste plus qu'à se laisser descendre jusqu'à la route.
Une fleur étrange nous arrêtera un moment. Il s'agit d'une "tulipe inversée" de la famille des fritillaires. Plante assez rare que nous avions déjà rencontrée sur le plateau St.Barnabé le 1er mai 2008. Au passage nous pouvons apercevoir les travaux en cours sur la route, travaux nous ayant obligé à changer d'accès à Pierlas.
Petit arrêt sur le pont. Il reste un kilomètre pour retrouver les voitures. Bien sûr, ça monte un peu mais c'est presque fini.
Il ne reste plus qu'à changer de chaussures et affronter tous les virages pour retrouver la départementale 2205. C'est un peu plus bas, à Pont de Clans, que nous prendrons le pot de l'amitié. Françoise nous fera déguster la tarte aux blettes, spécialité niçoise, achetée localement.
Merci Jean pour cette belle rando. Même si nous râlons quand il faut faire de la route, et quelle route, nous apprécions toujours beaucoup ces paysages.
Merci aux photographes Jean, Jean-Marie, Claude .
La semaine prochaine, Jeudi 12 Mai à 8 H 00 :PLAN de La TOUR ( 83 ) – Les Vernades – Le Vignon
Randonnée en boucle aux environs du village des VERNADES dans le massif des MAURES .
Les pistes sont belles et ne présentent aucune difficulté particulière .
Le point culminant sera atteint au Mont VIGNON à 440 mètres d’altitude .
L’altitude est modeste, certes, mais le panorama est splendide .
L : 15 Km 257 . Dénivelée : 476 m . D : 4 H 30 . Moyen médio . Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Mikaël Choimet – 04.94.51.63.35 Boulouris N° 593
Itinéraire d’accès :
Emprunter la RN 98 en direction de : St-Raphaël – St-Aygulf – Ste-Maxime… A SAINT PONS LES MURES après le giratoire passer au dessus du ruisseau le Puere et prendre de suite à droite la D 244 via Le Plan de la Tour - Au croisement avec la D 44 poursuivre à droite sur celle-ci toujours en direction du Plan de la Tour sur environ 3 km. en passant devant « le village de vacances Reverdi » et stationner peu après sur la gauche à hauteur de l’embranchement de la route allant aux Moulières.
Coût du trajet A R : 84 Kms x 0 € 20 = 16,80 Euros
Quelques photos en bonus.
Briefing de départ Daniel, on t'a déja dit de ne pas copier sur le chef !
Bien besoin d'une réparation.Les bons chemins
En plein effort
A l'ex-chapelle St.Pons, le chef vous accueille à la porte
Il a même préparé le feu
Les contreforts du Brec d'Ilonse
Pierlas, là-bas, tout au fond de la vallée
La fameuse route en travaux
Il ne la quitte pas d'un pouce !
Même pas peur...
Siou-Blanc- l'Entour- 28 avril 2011
Aujourd'hui, Jean avait de nouveau mis au programme sa rando du
Grand Mont à la frontière italienne. C'était la rando sportive du bimestre. Déjà annulée pour cause de mauvais temps elle subit le même sort…et pour les mêmes raisons. Il y a des randos
maudites !
Préférant des cieux plus cléments, il avait invité les marcheurs du Cercle de Boulouris, plus à l'ouest, sur le plateau de SIOU BLANC, au nord de Toulon. Ce secteur du Var situé au nord de Toulon a été mis en valeur par le Conseil Général.
Voici ce qu' avait déclaré Horace Lanfranchi, Président du Conseil général du Var:
"La randonnée est un élément majeur de découverte du Var, c’est pourquoi le Département du Var vous propose de découvrir à pied, à VTT ou encore à cheval les richesses naturelles et culturelles de ce plateau à travers 9 itinéraires de randonnée.
Ces sentiers, créés à l’initiative du Conseil général du Var, sont entretenus régulièrement afin d’être accessibles à tous, promeneurs comme sportifs.
Ils appartiennent au réseau Var Espace Nature c’est-à-dire un ensemble d’Espaces Naturels Sensibles, propriétés du Département, reliés entre eux par des sentiers".
La taxe départementale des Espaces Naturels Sensibles (TDENS) perçue sur les permis de
construire permet au Conseil Général du Var de conduire une politique active de protection de
l’environnement, notamment par l’acquisition de terrains naturels présentant des richesses
patrimoniales avérées. Ces Espaces Naturels Sensibles (ENS) peuvent être des milieux naturels rares ou menacés, des champs naturels d’expansion de crues, des habitats naturels, des itinéraires de promenade et de randonnée, des sites boisés ou rupestres, des zones humides…Ils sont gérés et ouverts au public selon les règles prévues par le Code de l’urbanisme (art.L142-1 et suivants).
C'est donc dans ce contexte que Jean nous propose de marcher sur 19,5 km avec 790m
de dénivelée. Rando classée "Alto" et "difficile" par le Conseil Général. Après quelques difficultés, pour 2 véhicules, à rejoindre le rendez-vous près de
l'ancienne bergerie, 16 marcheurs et marcheuses se réunissent à 9 h autour de Jean pour entendre la" bonne parole", à savoir la description de la randonnée avec sa faune et sa flore.
Et il nous apprendra que la" Petite Tortue", comme l'Aurore de Provence est un papillon !
Il fait beau et doux ainsi que le montre les tenues légères des marcheurs.
En route, en direction de l'Aven des Trois Marins. Le serre-fil sera Claude.
Les Avens sont des cavités naturelles issues de la dissolution et de l’effondrement de la roche dans des secteurs calcaires.
Les spéléologues en ont recensés plus de 800 sur le plateau de Siou-Blanc. L’ensemble de ces cavités souterraines constitue un véritable réseau et explique le fait qu’il n’existe aucun écoulement d’eau superficiel pérenne.
Tant mieux, il n'y aura pas de gué à traverser !
Au passage, Jean nous fait découvrir une Aigue, sorte de petit bassin, nid naturel de grenouilles et autres crapauds.
Le balisage semble jusque là remarquable : circuit repéré en couleur, poteaux avec nom, longitude-latitude (nous préférons l'UTM, pas grave, il suffit de le savoir)
et directions. La suite nous confirmera la qualité de ce balisage : bravo le Conseil Général.
Les sentiers sont rocailleux, nous sommes sur un plateau karstique, bien caractéristique avec ses lapiés et ses grandes dalles de calcaire.
A la cote 629, au lieu-dit le Turben, Jean décide la "pause banane" et nous fait admirer vers le nord la barre de la Sainte Baume. Mais la brume ne nous permet pas
d'avoir le point de vue évoqué dans le topo-guide. Beaucoup de petites fleurs depuis le début : muscaris, scabieuse de Crète, et la première tulipe sauvage.
Sans changer d'altitude, nous nous dirigeons vers l'Eléphant de Pierre, curiosité naturelle. Au carrefour, deux directions, Panorama et Sentier de l'Eléphant. C'est ce sentier que nous empruntons laissant derrière nous le fameux éléphant que nous ne verrons que sur une photo présentée par Jean . Dommage, c'est le seul éléphant de Provence !!! Philippe suppose que c'est Annibal qui aurait oublié cet animal…
Une énorme flaque évoque pour Jean-Marie l'urine du fameux éléphant… En plein délire les randonneurs !
Le délire continue avec les cerfs porteurs de puces…
Nous rejoignons la route que nous allons emprunter de temps en temps, coupant les virages par des sentiers tracés. Nous allons y rencontrer le fameux papillon
Aurore de Provence (Anthocharis euphenoides), un insecte lépidoptère de la famille des Pieridae, de la sous-famille des Pierinae et du genre Anthocharis. Bravo Wikipédia.
Très sympathique le lépidoptère, entouré par les marcheurs, il se laisse photographier.
C'est la pleine saison des euphorbes et ici de l'espèce dite "grande. Un lieu-dit en porte d'ailleurs le nom.
Nous passons l'Abîme des Morts (Brrr ! )et abandonnons la route pour une direction plein nord. Nous commençons maintenant la montée vers le
sommet à 825 m sous une couverture de chênes verts. De temps en temps des espaces ont été dégagés en bordure du chemin. Des traces noires montrent qu'ici les charbonniers avaient installé leurs
chantiers.
Une racine malveillante vient juste de pousser sous les pieds de Daniela qui se retrouve à genoux. Quelle piété ! Mais le sol a cet endroit était terreux et c'est sans problème qu'elle se relève.
Nous arrivons auprès des ruines d'une bergerie, le Jas des Vieux Marquants. L'espace est un peu plus dégagé et le ciel commence à nous apparaître, bien couvert. Serions-nous trahis par la météo ?
Nous poursuivons notre montée à vive allure. Jean voudrait t'il gagner du temps sur les nuages qui s'amoncellent ? En tout cas, avant
d'atteindre le sommet il nous trouve une salle à manger superbe.
C'est un large espace plat avec des rochers calcaires formant de vastes sièges où
chacun trouvera une place confortable. C'est donc là qu'à midi pile nous allons pique-niquer.
Quatre bouteilles circulent : trois de rosé et une de rouge. Pour 16, ce n'est pas
mal mais il faut bien se réconforter vu la couleur sombre des nuages ne présageant rien de bon.
Le point de vue est assez gris mais on imagine facilement combien ce lieu doit être agréable sous le soleil. Quelques plantes de rocaille poussent dans les anfractuosités et deux amélanchiers apportent une note de fraîcheur avec leur petites fleurs blanches.
Jean va découvrir une fleur que nous ne pourrons identifier. Quel botaniste, éminent ou non, pourra nous renseigner ?
A 12 h 50, au premier roulement de tonnerre, Jean donne le signal du départ. Il nous reste environ un quart d'heure pour atteindre le sommet. Lorsque nous
l'atteignons, les premières gouttes commencent à tomber et les grondements du tonnerre se rapprochent. Nous avons tous une pensée pour Mado, complètement allergique à ces situations : elle est
restée à St.Raphaël, bien joué. Changement de tenue, il faut se protéger.
Nous commençons à marcher sur l'arête sommitale. La pluie est maintenant bien drue et le paysage que nous devinons doit être remarquable. Nous sommes au bord d'une
grande falaise et sur un replat, juste en-dessous de nous deux boucs se mettent à l'abri sous les arbres. Vraiment dommage, ce paysage est complètement bouché. Tant pis, mais ça mérite quand même
une photo de groupe malgré la pluie.
Nous entreprenons maintenant la descente. Jean nous met en grade : "Attention, les pierres sont très glissantes, assurez bien vos pas". La descente n'est pas facile, effectivement ça glisse, la pente est raide et l'orage sur nous.
Un peu plus bas, Jean sort du chemin et à une dizaine de metres, il met tout son petit groupe à l'abri dans une grotte naturelle, bien sèche. Bravo pour cette
découverte ne figurant pas sur la carte, d'autant plus que c'est la première fois qu'il passe sur ce chemin. Il faudra dire au Conseil Général de compléter son Topo-Guide, ça peut servir, la
preuve !
Nous soufflons un peu au sec. La pluie a bien diminué et lorsque nous repartons, le tonnerre gronde toujours mais il ne pleut plus. Ce sont donc des randonneurs
heureux qui poursuivent leur descente. Michel prétendra que c'est le blogueur qui avait commandé la pluie, histoire d'avoir quelque chose à raconter !
Encore quelques tulipes sauvages en bord du chemin.
Nous arrivons au lieu-dit La Garancière, importante patte d'oie où nous allons avoir à prendre une décision. "A partir d'ici, nous dit Jean,nous avons deux options, repartir nord pour terminer la randonnée en passant par les Aiguilles de Valbelle ou bien, vu le temps, retourner directement aux voitures. Dans le premier cas il reste environ 8 km à parcourir dans l'autre cas environ 1,5 km". Chacun se regarde, dubitatif, personne n'osant "se dégonfler" quand un éclair suivi d'un violent coup de tonnerre accompagné de nouvelles gouttes emporte la décision : nous rentrons.
Sur ce chemin du retour nous passons près de gros amas de dalles calcaires empilées. Jean, qui n'en manque pas une, nous déclare : "
vous n'avez pas vu l'éléphant de pierre mais je vous avais réservé tout le troupeau".
C'est sur une large piste que nous gagnons la bergerie. Près du chemin un aven qui semble très profond a été protégé par un grillage.
L'orage gronde toujours et comme nous, d'autres randonneurs reviennent vers leur voiture.
Nous reprenons tous ensemble la route forestière jusqu'à Sollies-Toucas où le bar de la Promenade nous offre une service rapide, un record d'efficacité.
Merci Jean, tu nous a fait découvrir un bien beau site. Il faudra revenir car nous sommes restés sur notre faim et tu pourras y réorganiser un nouveau parcours conciliable avec les "Petites Jambes".
Merci aux photographes Jean, Jean-Marie, Claude .
Encore bravo au Conseil Général. Vous pouvez consulter le Topo-Guide à l'adresse suivante : http://www.visitvar.fr/ressources/brochures/1/27341.pdf
La semaine prochaine, Jeudi 05 Mai à 7 H 00 : PIERLAS ( 06 ) – Le Tour du Mont Lieuche
Un peu à l’écart des gorges du CIANS, les maisons de PIERLAS ( 1.100 m ) s’avancent sur un promontoire rocheux et s’enroulent hardiment autour d’un piton où s’appuie Notre Dame des Carmes, l’église médiévale .
Dans un environnement de « bout du monde », cet ancien fief des Grimaldi de Beuil s’est bâti au 12 siècle
sur un emplacement escarpé, évoquant l’insécurité des temps anciens : incursions des Sarrasins, bande de pillards ou encore guerriers locaux lancés dans une querelle féodale . Ces fléaux forçaient les habitants à construire des villages-forteresses qui donnent aujourd’hui un cachet pittoresque à cette région .
C’est précisément autour de ce village de PIERLAS que s’articule cet agréable circuit que nous vous proposons .
Il séduira par la variété de ses paysages : forêts de pins, magnifiques pelouses du Col de La Sinne, chapelle Saint-Pons, landes à genets, garrigues dénudées et petits hameaux abandonnés .
L : 13 Km 500 . Dénivelée : 530 m . D : 5 H 00 . Moyen médio . Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Jean Borel – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
Itinéraire d’accès :
Emprunter l’autoroute A8 direction NICE .Sortir à Saint-Isidore ( N° 52 ).
Suivre RD 6202 direction DIGNE sur 45 Kms .
2 Kms après TOUET sur VAR, tourner à droite D 28 direction VALBERG .
Parcourir 8 Kms et tourner à droite D 428 direction PIERLAS .
ATTENTION : route étroite, sinueuse et dangereuse sur 7 Kms . PRUDENCE !
Atteindre PIERLAS et stationner à l’entrée du village .
Coût du trajet A R : 250 Km x 0 € 20 = 50 € + 12 € = 62 Euros
Quelques photos en bonus
Breifing ensoleillé du matin
Pause Banane
Un nouveau couple de serre-files ?!
Pique-niqueurs
Quand le chef boit...qui trinque ?
Quand Daniel vient nous servir à boire... (Air connu)
Range tes affaires, Claude, il va pleuvoir
Sous la pluie
Là, c'est au moins le mamouth !
L'avant-garde de l'armée en déroute, vaincue par l'orage
L'arrière-garde de la même armée
Biot - La vallée de la Brague : 21 avril 2011
Biot : La Vallée de la Brague
Aujourd’hui, Mikaël nous emmène dans la vallée de la Brague.
Il nous propose « un parcours magnifique, entre les villages de Biot et de Valbonne, en remontant la vallée de La Brague.
Parcours enchanteur au milieu d’une abondante et luxuriante végétation ».
Une fois sortis de l’autoroute, c’est déjà l’aventure ! Car pour rejoindre Biot, il nous faut enchaîner une succession de virages et de ronds-points. Puis, arrivés à Biot, il nous faut visiter une enfilade de parkings qui s’étagent du haut en bas du village.
Les derniers arrivés se retrouvent tout en bas. Et débutent donc la journée par une bonne grimpette jusqu’à la mairie, lieu de
notre rendez-vous.
Nous voici 26 randonneurs qui prenons la pose pour la photo de groupe.
Puis Mikaël nous présente la randonnée.
« Nous allons remonter le cours de la Brague. J’ai choisi de raccourcir le parcours. Au lieu de 20 km, il n’en fera
plus que 16 ». Nous resterons ainsi toujours au contact de la Brague. Qui soit dit en passant n’est pas une rivière. Non, la Brague
est un fleuve ! Un fleuve de 20 km qui se jette dans la mer, au niveau de La Siesta.
Si Daniel Royer était des nôtres aujourd’hui, il ne manquerait pas d’ajouter : « Savez-vous quel est l’affluent de la Brague ? La Braguette ! » Ce qui n’est pas très loin de la vérité, car l’affluent s’appelle le Bruguet. Peut-être le verrons-nous ?
Nous quittons le village par une suite de marches qui descendent dans la vallée. Puis nous progressons sur des passerelles qui
dominent la Brague.
Aujourd’hui, le soleil brille, on pourrait craindre la chaleur. Mais une agréable fraîcheur monte de la
rivière.
Nous marchons à l’ombre, bercés par le doux chant de la Brague. Elle coule, entourée d’une végétation très dense.
« Les aulnes glutineux, les érables, les tilleuls et les lauriers sauce abondent sur ses berges, dominés par de hauts frênes et peupliers. Tandis que
les noisetiers et les figuiers font une manière de révérence pour clore la voûte arborée ». Ce n’est pas la forêt tropicale, mais presque.
Nous suivons à présent un sentier à flanc de coteau qui longe un ancien bief asséché.
Le groupe de tête s’arrête. « Le chemin est fermé quelques minutes » nous dit Mikaël. « Ils sont entrain de purger la falaise ».
(NdB : En langage minier, purger signifie provoquer l’éboulement de blocs en position instable)
Nous en profitons pour faire la pause casse-croûte.
Pause de courte durée car les ouvriers décident, eux aussi, de faire une pause : le passage est donc libre.
Profitons-en !
Nous arrivons au Pont des Tamarins. Et là, surprise ! Un grillage
nous interdit l’accès au sentier qui longe la Brague. DANGER ! CHUTE DE
PIERRE ! Que
faire ?
Un panneau précise que le Service des Parcs Naturels effectue des travaux de sécurisation des falaises. Après analyse de la situation, Mikaël décide de passer sur la rive gauche.
Nous nous éloignons de la rivière, par un chemin qui grimpe en plein soleil. Car en quittant la Brague, nous avons perdu cette
belle végétation luxuriante qui nous apportait ombre et fraîcheur.
Nous atteignons un lotissement pavillonnaire « les Soullières ». « Avec ce petit détour, nous allons
annuler le raccourci de 4 km de Mikaël ! » dit l’un d’entre nous. A voir…
A présent, il nous faut retrouver la Brague. Le plus tôt possible. Mais pas trop tôt non plus, pour ne pas retomber dans la zone interdite. Après
avoir traversé le lotissement, nous empruntons un sentier qui redescend vers la rivière.
Nous voici de nouveau au bord de la Brague. Il nous faut rejoindre la rive droite. Un gué semble praticable. Mikaël, Jean et
Camille nous donnent la main pour franchir la rivière. Ouf ! Nous voici tous de l’autre côté.
Nous grimpons un sentier ombragé qui domine la rivière. Voici sur notre gauche le parc départemental de la Brague (Sofia
Antipolis). Puis nous regagnons le bord de l’eau.
Mikaël nous fait remarquer les bancs de tuf qui se sont créés au fil des siècles, en travers de la Brague. Ce sont « des barrages de calcaire poreux qui retiennent l’eau en de larges vasques, avant de la laisser doucement
cascader ».
Les bancs de tuf sont recouverts de mousse qui donne au paysage une ambiance verte. « Ravissement pour les yeux, ces cascades oxygènent l’eau », ce qui explique que la Brague soit toujours propre et poissonneuse.
Nous atteignons à présent le pont de la Veirière. Valbonne n’est plus
qu’à une bonne heure d’ici.
Mais il est près de midi et il est temps de pique-niquer. Mikaël nous propose l’emplacement idéal. Chacun y trouve son
bonheur : en bord de rivière, à l’ombre ; ou en plein milieu de la Brague, sur des rochers, au soleil.
Pique-nique agréable, dans un cadre enchanteur, avec en fond sonore, le chant des cascades.
Après avoir savouré notre déjeuner, certaines attaquent une sieste au soleil.
Lorsque Mikaël nous invite à repartir en direction de Valbonne, Ginou et Nicole préfèrent rester allongées au soleil.
Annie, Jacqueline et Nicole, préfèrent quant à elles, commencer à descendre tout doucement. Nous les retrouverons plus tard, puisque nous allons revenir sur nos pas.
Le groupe redémarre sur le sentier qui grimpe le long de la Brague. Attention ! Voici de gros tuyaux qui longent eux aussi la rivière. Trop tard, Camille s’est cogné la
tête !
Sur le bord du sentier, nous découvrons une curieuse sculpture représentant une licorne, œuvre d’un artiste local ?
Nous traversons une fois de plus la Brague et grimpons à présent un sentier au soleil.
Mais nous n’irons pas à Valbonne. Il est trop tard et Mikaël nous invite à faire demi-tour.
Nous redescendons la Brague sur sa rive droite et atteignons notre lieu de pique-nique. Nous prenons au passage Ginou et Nicole qui ont terminé leur sieste. Nous récupérerons plus loin nos autres
amies randonneuses.
Nous voici de nouveau sur la rive gauche de la Brague. Le sentier est couvert de déchets végétaux. Attention à ne pas se prendre
les pieds dans les racines !
Mikaël s’approche du blogueur et lui donne quelques explications. « Nous allons prendre le même gué qu’à l’aller. Et dans le même sens ! ». Le même gué, dans le même sens ? En toute logique, serions nous repartis pour un tour ??
Mais non ! Il suffit de regarder la carte pour comprendre… Enfin presque ! (NdB : Le parcours décrit dans cet article, ne prétend pas reproduire fidèlement la réalité, bien trop complexe pour le blogueur).
C’est à ce moment que Mikaël et Jean se concertent. Allons-nous faire le même détour qu’à l’aller pour éviter le passage interdit ?
Heureusement, de ce côté-ci, il n’y a pas de panneau INTERDIT.
Le chemin est seulement déconseillé ! Nous le prenons donc, sans craintes. Et nous verrons, en croisant d’autres promeneurs, que nous sommes nombreux à braver les « interdits ».
Nous progressons à bonne allure, malgré les rochers et les racines traîtresses. Nous reconnaissons le décor. C’est le même que
ce matin, vu sous un autre angle et sous un autre éclairage.
Et revoici les passerelles qui longent la Brague. Et nous finissons en beauté, par une grimpette. Un peu longue la grimpette, d’autant qu’il fait chaud !
Nous voici arrivés à Biot.
Pour terminer cette très belle journée, nous allons prendre un pot bien mérité.
En définitive, avec le raccourci de Mikaël, nous aurons fait 20 ou 21 km !!
Merci Mikaël, pour cette très belle randonnée, dans la fraîcheur de la Brague.
Merci aux photographes : Jean, Gérard, Claude.
Encore quelques photos :
Randonneurs
Pique-niqueurs
La Brague
Encore la Brague
Toujours la Brague
Pont sur la Brague
Prochaine randonnée : voir programme ci-dessous
Un clin d'oeil d'AUPS- 18 avril 2011
Un clin d'oeil d'AUPS
COMPLEMENT- Rando Aups-Les Gorges de Périmond
Souvenez-vous de cette rando du 10 février 2011 : le fameux "trou du Loup".
Nous avions découvert deux grands cercles de pierre :
"Deux petits enclos de pierre, parfaitement circulaires attirent notre attention. Personne n'est capable de donner une explication et il faudra en rester aux explications les plus farfelues émises par certains, tellement farfelues qu'elles ne méritent pas d'être
rapportées."
Parmi les explications farfelues mais véridique celle-ci, ce que nous a appris M.DUBROCA, randonneur Aupsois, à l'occasion d'un appel téléphonique à Jean BOREL, est vraiment singulier : ces deux cercles de pierres étaient la base de tipis où le chef indien CHEVAL DEBOUT abritait sa famille il y a quelques années. De quelle origine était-il, nul ne le sait ? En tout cas il a quitté Aups pour l'Espagne. Cet endroit s'appelle le "Camp CHEVAL DEBOUT".
Mais M. DUBROCA nous a aussi précisé que la lavandière-" le avoir où une autochtone faisait sa lessive (Jean prétend qu'il avait retenu sa présence…)"- était JOSEPHINE, sa propre belle-mère. Elle est une des 3 lavandières d'Aups qui utilisent encore ce lavoir.
Voilà un témoignage qui montre un fois de plus que le blog est lu attentivement, même par des personnes extérieures au Cercle de Boulouris.
Attention, chers ami(e)s blogueurs, nos porte-plumes (électroniques) ne doivent pas déraper…
Merci à M.DUBROCA pour son intervention. Jean l'a invité à se joindre à nous lorsque nous serons dans sa région.
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http://www.varmatin.com/article/ampus/ampus-cheval-debout-des-projets-plein-le-carquois