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30 mars 2019 6 30 /03 /mars /2019 13:33

2019-03-28 - N°778 - Col du Bougnon - G1

 

Pour cette dernière randonnée du mois de mars, nous sommes 18 randonneurs et randonneuses qui ont répondu présent à l'appel d'Anne-Marie, notre guide de ce jour.

Elle sera secondée tout au long du parcours par deux serre-files : Elisabeth et Maurice.

 

 

Anne-Marie nous fait les présentations d'usage :

«Le tracé de la randonnée traditionnelle au col du Bougnon est un peu modifié. Nous partirons du bord de mer pour monter au col du Bougnon en passant par Roqueyrol et l’Agriotier, ce qui nous permettra de profiter de magnifiques points de vue vers la baie de Saint-Raphaël et le golfe de Saint-Tropez.

Les pentes sont raides tout au long du parcours.

En cette saison, les mimosas ne seront plus fleuris, mais vous pourrez admirer les premières fleurs du printemps, et parmi elles, bien sûr, les cistes !»

Nous allons parcourir 13,2 km et grimper 705 m.

A regarder de plus près le profil ci-dessous, cette randonnée s'apparente plus à une étape alpestre du Tour de France cycliste avec passage de plusieurs cols qu'à une simple promenade de santé!!!

 

 

 

 

Ceci explique peut-être la faible participation à cette rando G1 aujourd'hui.

Heureusement que nous avons le renfort de deux jeunes marcheuses venues d'Angleterre : Ellie et Pauline (fille de Dominique), qui sont là pour goûter aux charmes de la Côte d'Azur.

 

 

Les conditions "météo" sont idéales et peu après 8h 30', nous nous mettons en route en direction des ruines de Roqueyrol.

 

 

Les premières pentes n'entament pas le moral des randonneurs.

 

 

 

Les premières fleurs du printemps apparaissent de chaque côté du sentier que nous empruntons : cistes à feuille de sauge, cistes de montpellier, lavande papillon.

 

 

 

 

Les bruyères arborescentes sont bien présentes également.

 

 

Cette bruyère est parfois appelée aussi bruyère blanche, en raison de la couleur de ses fleurs, qui poussent en grappes serrées au début du printemps (mars-avril). Ses rameaux sont velus, cotonneux, contrairement à la bruyère à balais (Erica scoparia) avec laquelle elle est parfois confondue. Arbuste plus qu'arbrisseau, la plante atteint couramment deux mètres de haut et jusqu'à quatre mètres en sous-bois. Son rhizome présente l'aspect d'un gros bulbe de couleur rouge pesant plus d'un kilogramme, qui peut fournir un excellent bois de chauffage, mais qui est surtout utilisé pour fabriquer des ébauchons de pipes.

 

Quel magnifique décor cette parcelle d'oliviers tapissée de fleurs jaunes appelées "biscutelle".

 

 

La Biscutelle commune est une plante vivace dressée, petite à moyenne (20 à 50 cm de haut), à tiges simples ou ramifiées, couvertes à la base (tige et feuilles) d'une pilosité hérissée. On la rencontre en Europe méridionale, dans les lieux rocheux secs, les friches, les bois clairs.

 

L'allure est soutenue, la température grimpe comme le sentier, ...tout va bien.

 

 

Première étape de notre périple de ce jour: nous marquons une pause devant les ruines de la ferme Roqueyrol.

 

 

 

Ce lieu occupé depuis l’époque romaine, fut abandonné puis réinvesti fin XIXè pour être à nouveau abandonné en 1923 à cause d’un incendie. En plus des activités pastorales traditionnelles on y cultivait du mimosa destiné à l’exportation.

 

Ci-dessous un amandier bien garni.

 

 

 

Après une courte halte : direction le dolmen de l'agriotier, deuxième point remarquable de notre randonnée.

 

 

Ci-dessous, début de fabrication d'un produit naturel très apprécié de tous: le miel.

 

Nous verrons un peu plus loin que ce n'est pas la seule activité de "madame abeille".

 

Nous retrouvons maintenant des pistes moins pentues qui permettent à chacun de reprendre son souffle.

 

 

Nous pouvons admirer sur notre droite les étangs de Villepey et la ville de Fréjus en arrière plan.

 

 

Comme à chaque rando dans ce secteur, nous nous recueillons devant le dolmen de l'Agriotier.

 

 

Cette sépulture du Chalcolithique (environ 3300 avant JC) fait partie du groupe de dolmens à couloir et à petite chambre de Provence orientale. Il était bâti sur le même plan que celui de la Gaillarde, mais le sol de la cella (la chambre) était dallé de pierres plates et il faisait partie d’un tumulus de 8 10 mètres de diamètre. Il est original car il n’a vraisemblablement pas abrité de sépulture collective.
Il a fait l’objet d’une fouille en 1983 et a livré deux grandes lames de silex blond, des armatures de flèches, un brassard d’archer en schiste, deux segments de cercle en silex, des fragments de poterie et de rares éléments de collier.

 

Nous quittons ce lieu chargé d'histoire, pour prendre la direction du col du Bougnon avec toujours cette succession de montées et descentes.

 

 

 

 

Vient enfin le moment de la pause banane.

 

 

 

Nous longeons ce rucher que nous devinons en pleine activité à la vue d'une  nuée d'abeilles virevoltant autour de chacune des ruches.

 

Notre passage n'a pas été semble t'il, apprécié, ou bien l'une de ces abeilles était une opposante au Brexit, en tout cas miss Ellie a eu le privilège de faire connaissance avec celle-ci et cela s'est traduit par une piqure bien sentie. 

L'infirmière Anne-Marie est intervenue rapidement et tout est rentré dans l'ordre heureusement.

 

 

Notre randonnée reprend son cours. Nos yeux sont attirés, par cette prairie verdoyante plantée d'oliviers: la Normandie en plein Midi!!!

 

 

 

Un petit effort avant de découvrir notre aire de pique-nique.

 

 

 

Bancs, poteaux ou madriers de bois : à chacun de trouver son installation pour un déjeuner avec vue imprenable sur le golf de Saint Tropez.

 

Brigitte et sa fiole de liqueur de myrte, nous fait saliver d'avance.

 

 

Le clan des randonneuses au complet. Mais où sont passés les randonneurs?

 

 

Pas très loin. Nous les retrouvons pour la photo de groupe.

 

 

En ayant terminé avec les montagnes russes, nous apprécions les derniers kilomètres de cette randonnée...

 

 

...Et admirons cette belle vue sur Saint Raphaël.

 

 

 

 

 

 

Monique parait bien seule, et abandonnée dans cette immensité.

 

 

Nous terminons cette superbe journée dans notre halte habituelle de Saint Aygulf.

Nos deux invitées ont manifestement bien apprécié cette journée.

 

 

 

 

 

 

Merci à Anne-Marie de nous avoir accompagnés tout au long de cette belle randonnée.

Merci aux photographes du jour: Claude, Dominique et Gilbert.

A vos agendas pour noter votre prochaine randonnée G1 du 04 Avril 2019:

Départ : 06h45
ALAIN 802-3-Gorbio-Cime de Baudon par Ste Agnes MOYEN xxx 12,8 km Dh : 1150 m
L'arrivée au petit replat sommital de ce belvédère côtier à 1264m d'altitude offre un panorama féerique à 400 grades sur la
Méditerranée et le Massif du Mercantour.
Parking : Parking supérieur 87 chemin de Peille 06500 GORBIO

Cout du trajet A/R : 60 €

 

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29 mars 2019 5 29 /03 /mars /2019 14:41

CABRIS-La Chèvrerie du Bois d'Amon-G2

 

Un petit 14° à Cabris ce matin pour accueillir les 33 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris. Beau temps prévu pour toute la journée.

 C'est Jean Bo qui nous conduira vers le puits du Bois d'Amon et la Chèvrerie éponyme.

Mais nous sommes à Cabris et le plus de ce village est la terrasse de l'ancien château d'où "la vue s'étend de Toulon à l'Italie "(Oh!Oh! Soyons un peu plus modeste, pour voir Toulon il faut avoir de bons yeux, idem pour l'Italie).

Néanmoins le paysage est assez extraordinaire et chacun de s'étonner de l'urbanisation dans la plaine à nos pieds. Oui, Peymenade est une très grosse commune de 8000 habitants.

Et tout à l'ouest, superbe, le lac de St.Cassien.

C'est de cette plateforme que Jean nous présentera sa rando, somme toute facile avec ses 12.5 km (un peu plus avec la visite du village) et environ 300 m de dénivelée. Pas de difficultés techniques, de bons chemins, sauf une descente un peu caillouteuse.

Notre serre-file sera Jean Ma à qui l'autre Jean remet les outils de sa fonction, à savoir la carte et le profil.

Traversée du village avec ses ruelles encombrées de plantes et de fleurs.

Puis nous attaquons à proprement parlé notre rando sur une route bordée de belles propriétés dont la villa Messugière avec sa belle oliveraie.

Son histoire mérite quelques lignes.

Andrée Mayrisch Viénot, héritière de la fondatrice rencontra André Gide en 1911 et à partir de ce moment d'autres écrivains et artistes vinrent y travailler : Paul Valéry, Paul Claudel, André Malraux, Gaston Gallimard, Roger Martin du Gard, Henri Michaux, poète et peintre français d’origine belge, Bernard Frank, auteur du roman L’illusion comique en 1955, Jean Schlumberger, Henri de Montherlant, Jean-Paul Sartre, Albert Camus...
Après la guerre, Andrée Mayrisch Viénot, en hommage à sa mère, fit de "la Messuguière", une maison de repos pour travailleurs intellectuels, qui continua à accueillir de nombreux écrivains, savants et enseignants.

Cf-1http://www.ajpn.org/sauvetage-La-Messuguiere-378.html2/05/2010

 

 

 

 

 

Nous quittons le bitume pour une large piste en terre  où fleurissent les coronilles et les héllébores.

Nous sommes arrivés au Col de Cabris et la photo illustre bien ce que nous y faisons.

Mais aussi un peu de culture sur Cabris, village perché et ses 1500 habitants, ne nous fera pas de mal.

Concernant ce village,son château féodal aurait été construit en 997.Les seigneurs s'installèrent à Cabris vers la fin du Xe sièle , début du XIe siècle. Ils avaient choisi une situation remarquable pour construire leur château. Elle leur permettait de surveiller toute la plaine et les collines d'en face pour parer à l'approche de leurs ennemis.

Le village fut déserté vers 1350 suite à une épidémie de peste. Il resta vide pendant près de 150 ans et ne fut repeuplé qu'en 1496, sur ordre du seigneur, avec des familles ligures.

Le seul inconvénient était l'absence d'eau. Au hameau de Spéracèdes, par contre, il y avait trois sources - assez d'eau pour faire tourner trois moulins à huile d'olives. Les seigneurs firent certainement monter de l'eau de Spéracèdes à Cabris et on sait qu'ils percevaient une taxe sur les moulins. Soumis aux exigences de la seigneurie, les habitants de Spéracèdes s'opposèrent aux "Cabriencs.

Le problème de l'eau ne fut réglé qu'au 20ème siècle par le docteur Michel BELLETRUD .Après une longue carrière de médecin à travers les hôpitaux de plusieurs villes de France, il devient maire de son village en 1911 puis conseiller général en 1921. Il est en outre le créateur en 1926 du premier "syndicat d'initiative et d’intérêt local" de Cabris. Il fut le promoteur et l'instigateur du projet de canal qui porte son

nom. Les travaux (40 kilomètres) débutèrent en mars 1929 et s'achevèrent en 1931. L'eau est dérivée en amont de la Siagne, au niveau des sources de la Pare. Une conduite forcée de 40 cm de diamètre permet de conduire l'eau. Nous avons eu l'occasion de rencontrer cette canalisation dans d'autres randos du secteur. Elle est maintenant complètement enterrée,

cf-Wikipedia

Un coup d’œil sur Mons et ses collines.

Nous repartons en empruntant un sentier plat mais tortueux à travers bois. On peut se poser des questions sur l'état de celui qui l'a tracé !

Il nous conduit à un large piste et nous débouchons sur une grande prairie au milieu de laquelle se dresse une construction qui s'avère être un puits.

Il est toujours en activité comme l'attestent toutes les cuves alentour destinées au bétail.

C'est là que nous allons pique-niquer mais comme un autre groupe est déjà installé nous nous enfonçons un peu plus à l'intérieur d'un espace partagé en parcelles séparés par des alignées de pierres.

Il faut s'imaginer que ces terrains ont été cultivés jusqu'au 19ème siècle et que ces pierres ont été arrachées au sol pour le rendre utilisable, certainement pour des céréales.

Après notre pique-nique dans la tradition du G2, Jean Ma fera répéter sa chorale ce qui n'empêchera pas certains de faire la sieste.

Photo de groupe près du puits.

Au moment de repartir Jean Bo nous expliquera que nous allons maintenant traverser une zone qui a brûlé en Aout 2017 et aborderons la descente un peu difficile annoncée  .

Face à nous le village de St.Cezaire et sa nouvelle zone d'activité.

Mais que va photographier notre guide au milieu de ces brûlis?

En bas de cette descente, nous arrivons à la Chèvrerie du Bois d'Amon

où nous faisons une petite pause avant d'en commencer la visite.

Premier contact avec les animaux et ce sont les petits ânes qui feront craquer ces dames.

C'est ensuite Edith, exploitante avec son compagnon Pascal, qui nous conduit après une présentation dont une partie figure dans la vidéo suivante.

 

Edith et ses chèvres

 

 

D'origine belge, Edith et Pascal sont venus s'installer dans cette région pour élever des chèvres de race alpine. Le troupeau de 55 boucs et biquettes pâturent tous les jours à la bonne saison et sont complémentés en luzerne, en foin et par un aliment à base de céréales bio.

L'exploitation produit du lait de chèvre, des fromages, yaourts, crèmes glacées et savons de chèvre, d'ânesse et de jument, tout en Bio.

Puis nous irons visiter nos copines les chèvres et nous vivrons quelques belles scènes d'amour et une partie de "barbichette".

Deux beaux mâles !!!

Ensuite, vente de produits, gros succès et bon chiffre d'affaire.

                                                             

                                                                

Nouvelle rencontre.

 

Mais il faut repartir car il reste encore 5.5 km. Nous commençons par une montée douce mais longue et le groupe va s'étirer sur quelques centaines de mètres. Mais, en arrivant sur le plat, un regroupement s'effectuera.

Pour de grandes euphorbes, elles se posent là : 1,5 m de haut.

Nous repassons au col de Cabris et reprenons le chemin suivi à l'aller.

Beau point de vue sur le village, un peu masqué par la végétation.

C'est au café du village où nous occupons deux grandes tables que nous prenons le pot de l'amitié.

 

Merci Jean, c'était une très belle rando menée de main de maître.

 

Merci aux photographes, Nicole,Rolande et Jean-Marie.

 

La semaine prochaine, le 4 avril 2019, le Peyragu avec Joël. Les infos concernant cette rando vous seront communiquées par l'animateur dans son annonce.  

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22 mars 2019 5 22 /03 /mars /2019 18:07

2019-03-21 – 751 - PLAN DE LA TOUR – COLLE DURE - G1

 

Le 11 octobre dernier Jean Ma avait programmé cette randonnée, mais elle avait été annulée suite à de fortes pluies.

Aujourd’hui c’est sous le soleil et le ciel bleu que les 19 randonneurs  vont découvrir ce beau parcours dans les Maures, remis à jour par Jean Ma suite à la privatisation de diverses parcelles.

Sur le parking du Boulodrome du Plan de la Tour, Jean Ma nous présente le tracé et la courbe des dénivelées.
Patrick  est notre souriant serre-file.

 

Nous quittons le bourg en longeant le cimetière puis par la route du Plan,  assez fréquentée à cette heure.

Nous marchons à travers les vignes. Cette culture est une activité importante sur la commune qui peut produire les vins d'appellation Var, Maures et  Côtes de Provence.

« Le Maures est une IGP (Indication Géographique Protégée) de Provence, produit uniquement dans le département du var.  Les vins rouges et rosés sont surtout élaborés avec du Merlot, du Cabernet et du Grenache ; les blancs avec du roll et de l’ugni blanc. Il n’est pas rare de voir du chardonnay et du sauvignon, mais aussi du pinot noir.
Le vin Maures rouge, est simple, sa couleur est grenat, le nez est marqué par les fruits rouges cuits, comme la cerise, en bouche la rondeur et le fruit mûr dominent. C’est un vin idéal pour les piqueniques et grillades simples. Il se boit à 16°C.
Le Maures rosé a un goût  très agréable ; sa robe est rose saumon, très brillante, d’un bel éclat. Le nez est très provençal avec des tonalités épicées, des notes d’agrumes et de petits bonbons acidulés. En bouche il est fin, rond et délicat avec un fruité gourmand. On l’aimera sur des salades, servi à 8°C.
Le vin Maures blanc est tout à fait original, sa robe est jaune pâle, le nez est sur les fruits exotiques comme la noix de coco, et se fondent avec des arômes de miel et de vanille. En bouche c’est un vin bien sec avec une très belle intensité aromatique. Il sera parfait à l’apéritif en kir par exemple. »

Nous prenons à gauche  et faisons une  photo de groupe. La blogueuse a, par maladresse, mis un randonneur hors cadre. De qui s'agit-il ?

Nous allons monter doucement par le chemin du Jas Rout, qui dessert  de belles propriétés.

Nous passons à côté d’un ancien moulin transformé en habitation.

Nous retrouvons le bitume sur une toute petite portion de la D44, à proximité de Vallaury  avant de prendre un chemin plein ouest qui surplombe le ruisseau d’Emponse : notre montée par la Piste des Mines vers  la piste de la Colle Dure commence.

Les Bruyères  arborescentes en fleurs parsèment les flans des vallons de taches claires.

J’ai oublié de vous présenter un nouveau randonneur , dit « Le chien », qui nous a rejoint et terminera la randonnée avec nous. Jean Ma le confiera à notre arrivée à un couple de Plantourians  qui ont proposé de le ramener à son maître.

Il est bientôt 10h30, le temps de la pause banane.

Nous reprenons la piste et observons une entrée de galerie de mine condamnée.

« La mine de plomb argentifère de Vallaury  s’étend sur une superficie d’environ 750 hectares à une altitude d’environ 200 mètres… Le massif des Maures est composé d’un socle ancien (hercynien) d’origine sédimentaire de roches plus ou moins métamorphisées, dans lequel des filons de minerai sont formés  lors les mouvements tectoniques, tel que celui nommé accident de Grimaud. Dans les Maures orientales, les gisements de plomb et zinc dominent. Le gisement de Vallaury parmi les plus anciens connu contient essentiellement de la blende et de la galène argentifère associées à de la barytine, de la fluorine et de la calcite. La concession de Vallaury est composée de 8 filons orientés est ouest.  L’exploitation plus ou moins industrielle s’étend de  1909 à 1929.
La teneur approximative des gisements  est de 10 à 30% de plomb, 1 à 10% de zinc et environ 100 à 200g d’argent par tonne.
Des traces d’exploitation romaine et médiévales ont été retrouvées sur le  filon le plus important (filon Victor), qui aurait été exploité sur 5 niveaux, avec 3 puits construits.

En 1995, la commune de Plan de la Tour fait état d’effondrement en surface correspondant à des dépilages et des puits ouverts. Des travaux  de mise en sécurité (450 000 FF soit 68 600 euros) ont portés sur des remblaiements de vides (puits et tranchées) pour environ 4000 m3, le bouchage de puits ou de galerie par mise en œuvre de béton ou de grilles, la démolition d’infrastructures, et la réalisation de drainage et pétardage sur 100 mètres de longueur. »

La vue est magnifique  et nous commençons  à voir la mer.

Nous sommes maintenant sur la piste de la Colle Dure (382m) qui monte légèrement. Nous la quittons rapidement, au  niveau de la citerne (440m) pour attaquer le chemin qui monte à  la ligne de crêtes et qui est régulièrement balisé par des cairns. Son départ en sous-bois est agréable.

Puis nous marchons sur des escarpements rocheux et observons le panorama sur port Grimaud.

Nous arrivons à une première crête (514m) .

Le site étant très agréable, collégialement nous décidons de nous y installer pour un pique-nique encore matinal.

Nous déjeunons face à la mer et dos aux vallons des Maures. Un vrai régal!

Après la pause repas, nous poursuivons notre chemin qui suit la ligne des faîtes, parfois rocheux, parfois au travers des genêts épineux.

Nous arrivons à une deuxième pointe (518m) ornée d’une croix.

Nous descendons dans des rochers  avant de remonter  à un pylône HT.

Le sentier  redevient plus marchant avant de rejoindre la piste de la Colle Dure  qui va nous mener au Col de Vignon (352 m).

C’est là que le Préconil prend sa source. Après quelques lacets  nous passons deux  gués  à sec.

Comment imaginer ici que ce petit fleuve de 13,7 km de longueur est, avec ses 5 petits affluents  un  risque  majeur d’inondation pour Sainte Maxime. Avec des crues de 150 à 365 m3/s, les volumes d’eau à l’embouchure sont estimés entre  3,2 et 8 millions de m3 !

Et en octobre dernier le Préconil est sorti de son lit et a été à l’origine d’une nouvelle inondation.

Nous continuons notre descente.

Un joli pont enjambe un affluent du Préconil et Joël prend des risques pour aller le photographier : la taille des buses laisse imaginer le débit d'eau qui peut transiter.

Nous passons à côté d’une station DASE (Département Analyse Surveillance Environnement.

Selon le  site  http://www-dase.cea.fr/ :

« La Direction des applications militaires (DAM) du CEA participe à la lutte contre la prolifération nucléaire et le terrorisme, notamment en mettant son expertise au service de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) et de l'Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICE). Cette contribution à des programmes stratégiques repose sur les compétences du Département analyse, surveillance, environnement (DASE) en matière de suivi des événements sismiques, de détection des radionucléides, de mesure des phénomènes atmosphériques et de conception de capteurs et réseaux associés… Fort de l’expérience de ses équipes dans ce domaine, le CEA est également chargé de détecter tout événement sismique, de le localiser rapidement, d’en calculer la magnitude et d’émettre une alerte à destination des pouvoirs publics. C’est au Département analyse, surveillance, environnement (DASE) de la DAM, expert reconnu de la détection opérationnelle, que revient ce rôle.  Ses activités ne se limitent pas à la détection, mais comprennent également des études de détermination du risque sismique pour des zones géographiques données…. »

Nous  terminons la randonnée en ville.

Et nous nous installons en terrasse pour prendre notre pot d'au revoir.

Nous remercions Jean Ma pour cette randonnée intéressante, qui nous a permis d’observer de très beaux paysages.

Les illustrations photographiques sont des 4 blogueurs réunis ce jour : Brigitte, Claude C, Dominique et Gilbert.

Que Patrick, qui s'est trouvé hors champs de la photo de groupe pardonne la blogueuse.

 

La semaine prochaine, jeudi 28 mars :

G1

Départ : 8H00 

ANNE-MARIE

778-Col du Bougnon-Bois de La Gaillarde

MOYEN xxx

13,2 km

Dh : 705 m

Un parcours classique sur les hauteurs des Issambres et dans le bois de la Gaillarde

Parking : Cimetière de La Gaillarde

Cout du trajet A/R : 14 €

 

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