Il fait la suite de Randosboulouris qui contient toutes nos activités depuis Juin 2006, toujours consultable à l'adresse http://randosboulouris.over-blog.com/
Cinq rédacteurs et rédactrices en assurent la publication: Claudette, Jacques, Dominique G, Rolande, Véronique.
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La blogueuse répond à la bonne initiative de Jean-Marie et voici donc le deuxième blog de la semaine.
En fait je veux apporter un complément au beau blog de Dominique de la semaine dernière. J'ai en effet récupéré les photos de Marc, qui a le courage de randonner avec un imposant matériel.
Ayant commencé à suivre les cours du CAB de Monique, je me suis motivée pour réviser mes premiers acquis. J'ai donc ouvert les photos de Marc et commencé à faire quelques réglages avec Camera Raw : température, teinte, contraste, vibrance,... etc ; tout y est passé.
Et alors vous ne devinerez jamais ce qui est apparu : des éléments qui mériteraient une publication scientifique. Sans doute que "le petit machin microscopique", si effrayant en ce moment, pénètre par le net dans nos ordinateurs et révèle le passé dans nos photos.
Je vous laisse le soin de découvrir les preuves de cette révélation.
Après ce petit clin d'oeil, prenez bien soin de vous.
Cher(e)s lectrices et lecteurs, abonné(e)s ou non à notre Newsletter, adhérent(e)s ou non au Cercle de Boulouris.
Normalement, le vendredi soir ou le samedi matin, le 1er blog, généralement celui du G2 pointe son nez sur vos écrans. Aujourd'hui rien à vous mettre sous les yeux. Néanmoins vous aurez quand même un contact avec nous… mais beaucoup moins passionnant.
Un vilain virus est passé par là. Il nous a confinés, nous qui aimons tant le grand air et les espaces libres.
Il va falloir vivre avec pendant un certain temps.
Pour s'occuper, c'est peut-être le moment de remonter dans le temps et retrouver nos premiers blogs. Pour les marcheurs anciens, vous vous y retrouverez plus jeunes de 14 ans. Que nous étions beaux ! Pour les nouveaux vous découvrirez d'autres aventures et les paysages de vos futures randos.
Remarquez aussi l'évolution du blog depuis mai 2006.
ensuite à gauche du texte il y a un petit cartouche "Recherche", rentrez une année, par exemple, et vous pourrez retrouver toutes nos randonnées de l'année recherchée, en jouant sur
1,2,3,4,5… au centre.
Comme vous avez été sages en "confinant" bien, vous aurez droit à une image, cette belle photo de la baie d'Agay comme nous ne pouvons plus la voir, provisoirement.
Merci à la blogueuse qui a pris cette merveilleuse photo.
Nous reviendrons vous voir dans quelque temps. En attendant, protégez-vous bien, gardez le moral et RESTEZ A LA MAISON.
Maintenant nous pouvons nous embrasser et nous serrer la main. Ah, le virtuel !
2020-03-12 - 937 - LES GROTTES DE LA BAUME RENAUDE - G1
Nous sommes nombreux en ce jeudi matin printanier pour la randonnée inédite d’Anne-Marie : 18 randonneurs et 12 randonneuses:)
Notre animatrice nous présente le programme du jour que nous écoutons attentivement:
"Nous allons parcourir deux kilomètres sur la Piste des Corbières, monter un sentier en direction du Pic Rébéquier puis prendre celui de la Baume Renaude qui longe 7 grottes. Elles s’échelonnent sur 300m mais il faudra emprunter des chemins tortueux pour avoir le privilège de les admirer. Elles datent du Paléolithique supérieur (20 000 ans) et ont fait l’objet de fouilles relativement récentes. Après la pause-banane nous irons au Rocher de la Fille d’Isnard et rejoindrons le Pas du Confessionnal. Donc 4h de marche avant la pause-déjeuner et « que du bonheur » ensuite puisque nous marcherons le long des crêtes du Pic Rébéquier d’où nous aurons une vue magnifique. Nous redescendrons vers le Trou du Gournié découvert par certains d’entre nous lundi et le dernier kilomètre se fera le long d’un sentier qui apparaît comme une ligne droite sur le tracé mais ne l’est pas en fait !".
Voilà, vous savez tout, il ne vous reste qu’à découvrir ou revoir au travers des photos les superbes grottes rencontrées et les magnifiques paysages traversés.
Il est 9h quand nous quittons le parking de la Forêt domaniale de la Colle du Rouet. Nous remarquons d’emblée de beaux iris d’un violet vif, des massifs de bruyère et des cistes en bouton. Les roches rouges se dressent à l’horizon mais sont encore enveloppées par la brume matinale. Des pins parasols s’élancent vers le ciel et nous sur la belle piste!
Nous bifurquons sur un chemin que nous n’aurions pas vu sans notre animatrice car caché par une végétation dense et nous retrouvons vite au pied de la première grotte, la BR8.
Après de beaux efforts,
nous arrivons à la seconde, la BR6, où nous allons bénéficier des connaissances de Claude qui nous explique la formation de ces merveilles géologiques.
Ci-dessous un document gracieusement remis par Claude pour satisfaire notre curiosité:
Le massif de la Colle du Rouet est un massif de rhyolite amarante, issu d’une avancée vers l’ouest des coulées des volcans de l’Estérel (tels Mont Vinaigre ou Maure Vieille), il y a plus environ 250 millions d’années. Ces laves se sont étalées sur plus de 30 km et peuvent atteindre jusqu’à 200 m de hauteur. Ultérieurement, durant la phase alpine (entre - 50 et -7 millions d’années), d’importants mouvements tectoniques de compression fracturent la rhyolite et sont à l’origine de failles Nord-Sud, telle la Baume Renaude et de réseaux orthogonaux de diaclases.
Les grottes de la Baume Renaude semblent liées à l’effondrement de blocs de rhyolite le long de ces plans de diaclases sous l’effet du gel et au creusement par l’érosion du cours d’eau de la Baume Renaude au Quaternaire. A cette époque, la mer régresse fortement et l’évolution géomorphologique est liée aux phases de sédimentation et d’érosion des cours d’eau, fortement influencées par les épisodes de glaciation et par des cycles d’érosion/sédimentation en liaison avec les variations du niveau marin. C’est ainsi que les recherches effectuées ont montré la présence de cailloutis, limons et sable du Würm, (importante époque de glaciation , il y a 70 000 ans), durant laquelle le niveau de la mer est à son point le plus bas.
Vous trouverez plus de documentation sur la grotte 1 en suivant le lien suivant :
A peine repartis, nous approchons de la troisième, la BR5, impressionnante par sa profondeur. L'accès est sportif une fois de plus!
Anne-Marie nous explique que " ces grottes ont été découvertes en 1956 par un club de spéléologie du Var. Un programme de fouilles fut lancé en 1980 suite à quoi tous les objets trouvés ont été répertoriés dans la section de préhistoire, à l’étage du paléolithique, au musée de Saint-Raphaël. Ces grottes ont connu un habitat dans une formation agressive avec toutefois des ressources (cueillette, chasse) et charbon de bois. Les gens ne vivaient pas à un seul endroit. Ils se déplaçaient et les grottes leur permettaient de s’abriter".
A l'arrière-plan, la plaine du Muy s'étend à perte de vue.
Nous reprenons nos bâtons
pour nous rendre à la suivante, la BR3.
Elle est très profonde et de l’eau ruisselle le long des parois.
Nous en descendons par un chemin qui demande toute notre attention et nous dirigeons vers la BR2 située dans un angle. Elle est au pied d’une masse rocheuse impressionnante de par sa hauteur et recèle de nombreuses cavités.
Nous enchaînons sur les BR1A et BR1, côte à côte
et c’est là que nous faisons la pause-banane à 10h45
Nous repartons en évitant de nous prendre les pieds dans les lianes et de glisser sur la mousse qui adhère aux roches.
Nous progressons sur un chemin bordé de pins maritimes et tapissé au fond des magnifiques roches rouges.
Nous empruntons maintenant un chemin raide pour faire le tour complet du Rocher de la Fille d’Isnard. Inutile d’écrire que nous avons bien chaud et qu’il a fallu retirer une couche ou deux depuis notre départ!
Une superbe plateforme rocheuse à côté du chemin nous donne l’occasion de prendre la première photo de groupe.
Après quoi nous nous dirigeons vers le Pas du Confessionnal, de nouveau le long d’un chemin bordé de pins maritimes.
Pause à la Fontaine du Chasseur et dilemme : Anne-Marie veut savoir si tout le monde est prêt à continuer ou s'il faut s'arrêter là pour déjeuner.
Certains sont un peu fatigués, d’autres ont faim mais la promesse d’un pique-nique sur des rochers avec un panorama à couper le souffle nous séduit et nous décidons de ne rien changer à son programme.
Nous continuons donc notre ascension et quittons la piste de la Fille d’Isnard pour entamer une pente raide sur 300m
au sommet de laquelle nous nous installons pour déjeuner. Vous comprendrez en regardant les photos ci-dessous que nous ne regrettons nullement notre décision.
Avant le départ, Anne-Marie nous raconte la légende de la Fille d’Isnard.
"Isnard était un propriétaire terrien qui entendit parler d’une très jolie jeune fille vivant dans une grotte. Sa femme Renaude comprit vite ses absences et se contenta d’exiger qu’il se confesse après chaque rencontre amoureuse, ce qui explique les appellations Pas du Confessionnal, Baume Renaude et Fille d’Isnard imprimées sur les cartes et les panneaux".
Il est 14h15 quand nous reprenons nos bâtons, direction Le Pic Rébéquier où nous faisons une nouvelle photo de groupe tant nous sommes interpelés par la beauté du site.
Nous allons dorénavant avancer sur la crête le long d’un sentier pas toujours bien visible et notre animatrice nous demande de rester bien groupés. Nous évoluons de nouveau parmi un paysage magnifique et descendons bientôt un sentier périlleux.
Arrivés sur une belle piste nous levons la tête pour mieux apprécier ce que nous venons de faire.
Nous voici de nouveau sur un grand plateau rocheux
et nous nous retrouvons au Trou du Gournié que certains d'entre nous connaissent déjà.
Nous poursuivons notre chemin le long de l’Endre dans la Forêt domaniale de la Colle du Rouet. Anne-Marie nous prie de bien faire attention au dernier kilomètre qui apparaît comme une ligne droite sur le tracé mais présente quelques difficultés.
C’est à l’Actu Bar de la Bouverie que nous prenons le pot de l’amitié dans la bonne humeur après nos 15 km et 492 m de dénivelé.
Un grand merci à Anne-Marie pour cette superbe randonnée, à Daniel B notre serre-file attentionné et aux photographes Claude, Marie-Christine, Gilbert, Marc et Dominique.