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14 décembre 2018 5 14 /12 /décembre /2018 07:50

2018-12-13 - N°896 - CABRIS (06) La Chèvrerie du Bois d'Amon

 

Neuf randonneurs sont présents ce matin sur le parking du Manoir de Boulouris alors que quelques gouttes de pluie continuent de tomber. Mais après une rapide concertation et n'écoutant que notre courage, nous décidons de braver les éléments et de nous rendre à Cabris, point de départ de cette randonnée inédite, proposée par Jean Bo.

Une heure plus tard, nous nous retrouvons sur ce parking de Cabris où une troisième voiture est déjà présente, ce qui porte le nombre de randonneurs à 14.

La température avoisine les 5° C, mais il ne pleut pas. Jean Bo nous présente rapidement cette randonnée:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Randonnée  en boucle, au départ de Cabris, un de ces merveilleux villages perchés dont la Côte d’Azur a le secret, dans un paysage typique du haut pays Grassois, à la découverte d’un élevage caprin, de nombreux vestiges des civilisations passées, la pierre druidique récemment visitée dans le cadre d’une autre randonnée et surtout, le site du puits d’Amon, point fort de cette randonnée.

Ce parcours se déroule essentiellement sur belles pistes sans difficulté particulière, avec de magnifiques panoramas sur le lac de Saint-Cassien.»

 

Caractéristiques de cette randonnée: 15,950 km et 427 m pour le dénivelé, moyen **.

 

 

 

 

 

Avant de donner le top-départ, Jean Bo, nous présente une nouvelle recrue au G1: Louis. Nous lui souhaitons la bienvenue.

 

 

A la sortie du village de Cabris, nous découvrons cette treille vraiment très fournie en grappes de raisin.

 

 

Cabris - qui tire son nom du latin capra, "chèvre" - est un de ces merveilleux villages perchés dont la Côte d'Azur a le secret.

Plusieurs fois ravagé par les guerres, à l'époque de la Reine Jeanne au 15ème siècle puis sous la Révolution, le village garde un charme intact.

Cabris a souvent attiré les écrivains, depuis Antoine de Saint-Exupéry qui y passait ses vacances d'enfant au début du 20ème siècle, jusqu'à Albert Camus qui y fit plusieurs passages dans les années 50, en passant par André Gide qui y séjourna de retour de son voyage d'Égypte en 1940.

 

Aujourd'hui, deux "serre file" pour le prix d'un: Elisabeth et Bernard veillent sur nous.

 

Dans la montée la pus raide de la journée nous apercevons sur notre droite la prison de Grasse. Nous passons rapidement ...

 

 

Jean Bo nous avait prévenu: ...«pistes faciles», aussi le train est soutenu.

 

 

 

Nous arrivons sur le site dit de la Croix de Cabris (où il n'y a plus de croix). Le risque de pluie s'étant pour l'instant éloigné, nous pouvons effectuer une première phase d'effeuillage.

 

 

Quelques hectomètres plus loin: pause banane obligatoire.

 

 

Et toujours en rang par deux, comme à l'école.

 

Soucieux de ne pas passer à côté de la fameuse "pierre druidique", Jean Bo consulte scrupuleusement sa carte.

 

 

Nous découvrons enfin cette curiosité que nous a laissé dame nature.

A la manière de Napoléon : « du haut de cette pierre, plusieurs siècles vous contemplent ...», Jean Bo nous donne toutes les explications sur ce site.

 

 

 

Constituant l’une des curiosités naturelles les plus visitées de Saint-Vallier-de-Thiey, la pierre druidique ravit depuis toujours l’imaginaire collectif. Cette spectaculaire dalle de 2 mètres 50 à 3 mètres 50 de côté, repose sur un pilier de 3 mètres de hauteur. Il s’agit d’un phénomène naturel qui résulte de l’érosion lente d’une roche dure protégeant celle de la roche sous jacente, moins dure ou plus soluble. Les constructeurs de dolmens se seraient probablement servis de la pierre druidique pour construire les 2 dolmens qui se situaient à quelques mètres de celle-ci avant d’être détruits.

Première photo de groupe pour immortaliser l'instant.

 

L'heure, c'est l'heure!!! Tout le monde à table.

 

 

Manifestement, Bernard est plus habile de sa main droite que de sa main gauche!!!

Bon, c'est vrai : le rosé c'est toujours meilleur que l'eau.

 

 

 

 

 

 

Toujours pas de pluie, mais pas de soleil, aussi casses-croutes, café et sucreries sont avalés au pas de charge. Deuxième photo de groupe avant de lever le camp.

 

 

Point fort de cette randonnée, nous découvrons maintenant le site du puits d'Amon: c'est un bâtiment circulaire en pierres appareillées, fermé par une coupole et isolé au centre d’une prairie, celui-ci ne semble pas avoir subi l’usure du temps.

I

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous un ciel bien sombre, le lac de Saint Cassien apparait plus bas dans la vallée.

 

Nous sommes sur le territoire de la commune de Saint Cézaire où un violent incendie a eu lieu en 2017.

Les traces de cet incendie sont toujours visibles.

 

 

L'incendie menace le secteur de Spéracèdes et Cabris. 260 pompiers sont mobilisés. Trois canadairs et quatre hélicoptères bombardiers d'eaux ont été dépêché sur place. Les canadairs se ravitaillent sur le lac de Saint-Cassien. 50 hectares sont partis en fumée.

 

Nombreuses dans la région: les bories, dont voici un exemplaire typique.

Les bories sont des sortes de cabanes en pierres sèches.

Ici, leur vocation est pastorale : c’est l’abri pour le berger et pour le troupeau avec une fonction de sécurité.

 

Nous traversons maintenant la chèvrerie du Bois d'Amon qui est à la fois une fromagerie et une ferme pédagogique.

Une page de publicité gratuite pour encourager ces valeureux fermiers:

Produits proposés :
- produits de la ferme : Fromages de chèvre et de vache Yaourts Glaces fermières (des parfums originaux tels que fleur d'oranger, verveine, menthe.. ainsi que les parfums plus classiques, chocolat, vanille, café, fruits…) Savon au lait d'anesse, brebis, jument,
- autres produits : Saucissons de chevreaux, Terrines, Rillettes

 

 

 

 

 

 

 

 

Le retour vers Cabris se fait à vive allure, non sans découvrir quelques curiosités ...

 

 

...comme ce panneau nous indiquant la demeure de la mère de Saint Exupéry...

ou encore, cette éloge faite à un enfant du pays: le docteur Belletrud.

 

 

 

C'est à Cabris que naquit, le 20 juillet 1856, Pierre-Michel-Emmanuel Belletrud.

Au début du 20°siècle,les Cabriencs consommaient une eau sale, contaminée par des eaux résiduaires ou polluées par les eaux superficielles. Le Dr Balestre, médecin hygiéniste départemental, érige en 1910 un état des lieux des plus alarmants.

Mais le Dr Belletrud avait déjà compris que l'eau serait l'un des plus grands enjeux de son pays. Et c'est dès 1911 que sont prises les premières délibérations concernant l'adduction d'eau potable et d'irrigation. S'ensuivront de nombreux projets qui ne pourront aboutir. Mais sans relâche et malgré les difficultés rencontrées, le Dr Belletrud se lança dans une véritable bataille pour obtenir les financements et les autorisations nécessaires à l'aboutissement du projet. Avec obstination et opiniâtreté, il mena le bon combat durant plus de 20 ans. Et à chaque victoire, l'homme public s'effaçait au profit de la collectivité.

 

Encore un dernier coup d'oeil sur ce magnifique petit village de Cabris, avant de nous attabler à l'auberge de la Chèvre d'Or.

 

 

 

 

Merci à Jean Bo pour cette belle randonnée inédite et qui plus est, sans pluie.

Les photos sont l'oeuvre de : Brigitte Ri, Claude Ca, Gilbert et Jean Bo.

Veuillez noter votre prochaine randonnée G1 du 20/12/2018:

Départ: 8h00

Anne-Marie

894-1 De la Colle Douce au Mont Aigre

Moyen**

15,75 km

Dh :567 m

Circuit tranquille dans l’Estérel, qui nous mènera au Mont Aigre et nous fera revenir par le vallon de la Cabre avec quelques fortes pentes. A noter : un sentier peu praticable au retour.

 

En ce jour de randonnée, nous apprenons avec tristesse la disparition de Michèle.

Tous les randonneurs du Cercle de Boulouris qui ont marché à ses côtés, se souviendront d'une personne très attachante de part sa gaieté et son sourire.

Nous ne l'oublierons pas et nous lui dédions ce blog.

Nous adressons à Joël tout notre soutien et toute notre amitié.

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7 décembre 2018 5 07 /12 /décembre /2018 12:00

Saint-Aygulf – Etangs de Villepey –G2 – jeudi 6 décembre 2018

C’est sur le parking en bord de mer à Saint Aygulf que nous nous retrouvons où Patrice pour qui c’est une première en tant qu’animateur nous a donné rendez-vous. Nous sommes 17 et le soleil est bien là. Il fait 10°.

« La randonnée fera 12 kms (en réalité un peu moins de 11) pour 290 m. de dénivelé et de niveau moyen**.

Nous débuterons la randonnée par le sentier des douaniers  à partir du petit port jusqu'à la plage du petit  Boucharel puis rejoindrons le sommet de St Aygulf  et suivrons la rivière Le Reydissart par un sentier par endroit très raide vers les Étangs de Villepey, où nous emprunterons  le sentier découverte le long de cette réserve biologique ».

Beps et Daniel seront nos serre-file.

En file indienne nous traversons le pont pour rejoindre le sentier des douaniers après être passé devant le port. Patrice attire notre attention sur une villa construite sur un ancien bunker et un peu plus tard nous parlera de Saint-Aygulf.

« Saint Aygulf était un Abbé de Lérins né en 630 à Blois sous le règne de Clotaire III et mort en martyr en 675, son vrai non était d’abord Ayoul puis dérivé en provençal Aïgou et enfin Saint Aygulphe, sa fête locale est le 4 septembre. Il fut d’abord connu pour avoir ramené en France les restes de la dépouille de Saint Benoit à l’Abbaye de Saint Benoit sur Loire (ou l’on peut d’ailleurs y vénérer les reste de Saint Benoit placés dans un reliquaire et un autel dédié à Saint Aygulphus). Il fut assassiné par des moines avides de pouvoir pour prendre le contrôle de l’Abbaye de Lerins et devint un martyr. Saint Aygulf station balnéaire de la côte d’azur doit son nom à ce moine car selon la légende c’est sur ce rivage qu’échoua la barque ramenant les reste de Saint Aygulphe. Une procession venant de Roquebrune sur Argens est organisée tous les 4 septembre en mémoire de ce dernier.

Il a été construit en 1898 une chapelle en l’honneur de Saint  Aygulphe avec une souscription publique, chapelle intégrée par la suite à l’église de Notre Dame de l’Assomption en 1956, (curiosité architecturale de Saint Aygulf la Chapelle se trouve à l’intérieur de l’église actuelle. Mais l’histoire de Saint Aygulf remonte bien plus loin que celle de l’abbé de Lerins, en effets les premiers vestiges Romains remontent au début du 1er siècle avant Jésus Christ et l’ensemble de ces maisons se trouvent dans le quartier de Villepey. Ce nom Villepey qui fut abandonné vers le 18 ème siècle pour être remplacé par Saint Aygulf veux dire ville des pécheurs, Villepiscis en latin, s'il est aujourd’hui un quartier de Saint Aygulf, il a été l’endroit où se sont installés les premiers habitants. De nombreux vestiges furent trouvés à Saint Aygulf, dont les restes d’une galère dans les étangs de Villepeys et bien d’autres sont encore visibles, notamment les citernes Romaines de la ferme Perroud et la 1 ère chapelle de Saint Aygulphe. »

Nous passons  tout d’abord par la calanque des Romains, puis en contrebas du parc Areca (Aménagé en 2000-2001 cet espace paysager de 3,5 hectares est un mélange de beauté et d'exotisme. Il associe un ensemble d’arbres anciens d’essence exotiques à une végétation méditerranéenne spécifique aux zones littorales. Vous découvrirez d’étonnantes espèces de palmiers originaires des quatre coins du monde ainsi qu’une superbe bambouseraie. Et c’est en traversant une chênaie suivie d’une pinède que vous arriverez sur le balcon du belvédère. Une fois sur place, une magnifique vue sur la grande bleue s’offrira à vous. Un sentier botanique et une table d’orientation agrémentent le parcours ombragé de cet espace hors du commun).

Le sentier bien aménagé au départ devient rocailleux et parfois escarpé et glissant. Des troncs d’arbres, branches, ronces et cactus gênent notre progression. Les calanques se succèdent : calanque du Pont de bois, calanque des Louvans, des Corailleurs, du Four à chaux où nous nous arrêtons pour la pose banane.

A  l'est comme à l'Ouest la vue est magnifique.

Jean-Marie et Yvette, qui a fait une chute avec plus de peur que de mal, vont alors emprunter la route tandis que le reste du groupe continue sur le sentier des douaniers. Nous traversons la plage du Pébrier et passons à la pointe de la Lauvette avant de rejoindre la plage du Petit Boucharel. Nous y retrouvons Yvette et Jean-Marie. C’est là que nous quittons le sentier du littoral.

Après avoir traversé la route nous attaquons la principale grimpette de la journée sur route bitumée en empruntant l’avenue du grand Boucharel qui coupe l’ancien tracé du train des Pignes , puis la corniche varoise, l’avenue des corailleurs et celle de l’agriotier, passant au milieu de belles propriétés aux magnifiques jardins pour atteindre le point culminant de la journée.

A la croisée avec le chemin par lequel nous devons aller Patrice nous propose un petit détour pour aller à un point de vue (point culminant de la rando). Pas de chance. Une maison va être construite, des terrassements sont en cours et des barrières sont mises. Sur un espace dégagé nous en profitons pour faire la photo de groupe. Même le ou la photographe sera présent/e par son ombre.

Il est un peu tôt pour le déjeuner, aussi nous continuons et Patrice de nous dire : "maintenant il ne nous reste que de la descente». On devine à quelle école il a été formé car plus de montées que de descentes se succèdent.

Les arbousiers sont chargés de quantités de fruits rouges, aussi multiples arrêts de certains.

Nous découvrons sur notre gauche les Petites Maures.

C’est au soleil en bordure d’un grillage que nous nous arrêtons pour le pique-nique. Patrice arrose sa 1ère rando en tant qu’animateur. Il offre le champagne avec des biscuits salés. Grand merci à lui. Il a même apporté des flûtes pour tout le monde.

Puis ce fut distribution de punch et petits saucissons. Tout serait mieux si nous n’étions pas cernés par une multitude de moustiques affamés. Obligation de se cacher pour certains sous les capuches et de brasser l’air. Parmi nous s’est glissée une personne voilée qui boit du vin rouge. Où va-t-on ?

Cà y est cette fois nous descendons principalement sur la rive droite du Reydissart. La vigilance est de mise car racines et pierres glissantes se trouvent en travers du chemin.

La traversée du cours d’eau se fait sans problème. Les rochers des rives sont magnifiques.

Une petite montée et nous voilà sur le site des étangs de Villepey.

« Les étangs de Villepey forment une des rares zones humides littorales de la région et constituent un site particulièrement intéressant pour sa flore, sa faune, ses paysages. Cet espace naturel protégé de 260 ha a été formé dans le delta de l’Argens, par les divagations du fleuve au fil des siècles et par les activités humaines d’extraction de sable. Aujourd’hui propriété du Conservatoire du Littoral, ce site est un lieu de préservation et de découverte de la richesse et de la fragilité de notre environnement. C’est le conservatoire du littoral qui, entre 1982 et 1997 fait l’acquisition des étangs de Villepey pour la qualité environnementale de la zone. Par la suite, ils sont requalifiés en Z.N.I.E.F.F. (Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) et entrent dans la zone NATURA 2000 des Embouchures de l’Argens. En 2008 les étangs sont inscrits dans la convention internationale de RAMSAR ce qui donne à la protection de la zone une dimension mondiale. Ce qui caractérise le mieux les étangs de Villepey ce sont ses oiseaux, avec plus de 270 espèces recensées sur le territoire ! Le cadre est idéal pour la biodiversité, avec ses différentes aires de repos, de nourrissage et de reproduction pour les animaux sédentaires et migrateurs. Les étangs de Villepey permettent également d’observer une faune plus discrète : reptiles, amphibiens, poissons, petits mammifères... Véritable bâtisseuse des étangs, la flore joue un rôle prédominant dans l’équilibre biologique de la zone. Les racines de la végétation fixent le sable de la dune alors que les plantes font barrière au vent. Ce cadre exceptionnel favorise la présence de plantes rares et protégées sur le territoire, comme les asperges maritimes et l e Lis de mer. » (extrait Estérel Côte d’Azur)

Après avoir longé le camping où Henri étudie à son habitude les champignons

et traversé la départementale nous entrons au Pas des vaches sur la partie site protégé de la réserve biologique des étangs.

Après un cours arrêt à l’observatoire nous regagnons nos voitures.

Il est 15h30 et nous nous rendons au bar-hôtel-restaurant de Saint-Aygulf pour partager le verre de l’amitié.

Merci Patrice pour cette agréable balade et ta gentille attention. Tu devais être stressé mais pour une première c’est réussi !

Les photos sont d’Eliane, Nicole, Jean-Marie et Rolande.

La semaine prochaine – jeudi 13 décembre 2018

G2

 

Départ: 9h

Alain

895 – Malpey- Plan Pinet

Moyen**

14kms

Dh : 400 m

 

 

Belle randonnée dans l’Esterel avec de jolis points de vue

 

Parking : Col du Testanier

Coût du trajet A/R : 10€

 

 

                   

 

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7 décembre 2018 5 07 /12 /décembre /2018 09:40

2018-12-06 - 576 - CLAVIERS-COL ST ARNOUX - G1

La plupart des randonneurs ne connaissaient pas Claviers, ce joli petit village près de Bargemon.  Jean (Ma), notre animateur,  nous donne rendez vous près de la poste pour une randonnée que nous ferons sous le soleil.

Jean (Ma) nous présente sa randonnée (16km2) DH 550m.

Après une montée assez raide sur 2 kms, seule difficulté de la journée, nous poursuivrons avec petites montées et descentes tranquilles. 

Nous traverserons la forêt du Puy avant de monter vers le bois de la Pigne qui nous conduira à la chapelle St Arnoux (lieu de notre pique-nique)

 

 

 

Nous accueillons un nouveau randonneur du Jeudi, Alain, qui a déjà marché avec nous le lundi

Notre serre file sera Jack.

Il est 9h15, les 17 randonneurs démarrent d'un pas décidé en direction de la chapelle Ste Anne

Un premier effeuillage s'impose avant de prendre un petit raccourci très sympathique à travers la végétation.

Gilbert aurais-tu un petit coup de fatigue ???

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour nous retrouver vers 10 h à la chapelle Ste Anne

La Chapelle Sainte Anne

Située à 624 m d’altitude sur le sommet ouest du plateau du Puy, la chapelle date du début du XVIIe siècle.
Sa façade possède un encadrement de porte dans le style roman ainsi qu’un sobre oculus, l’impressionnant fronton est couronné par deux fines rangées de tuiles plus connues sous le nom de “génoises”.

Une Photo de groupe devant la Chapelle et une vue sur le village de Claviers

 

Nous traversons la forêt du Puy et ferons un aller/retour jusqu'aux ruines d'un oppidum celto ligure qui ont été mises au jour. Des ossements datant de l'âge du fer ont été trouvés, lors de fouilles, dans les grottes du bois de Puy, en 1863 et 1920.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est 10H45, après avoir fait 4 kms nous nous arrêtons pour la pose banane

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et nous dirigeons vers le Clos Fournier. Nous apercevons en contre bas un  grand bâtiment. Jean (Ma) qui s'était renseigné, nous pose la question suivante : qu'est ce que ce bâtiment? Tout y passe pour arriver à la réponse suivante : un élevage abandonné de environ 30 000 lapins.

Une petite montée avec tous les randonneurs regroupés, nous distinguons notre serre file en rouge.

Dommage il est trop tôt, nous ne profiterons pas du refuge des chasseurs où il est également indiqué que les promeneurs peuvent s'y arrêter

Les enfants s'amusent mais remettent tout en place

 

 

 

Nous arrivons au départ de la boucle que nous prendrons à droite et qui nous conduira dans le bois communal de la Pigne.

Un aller/retour pour le panorama. Certains ont reconnu l'endroit, en effet nous y avions déjeuné lors d'une randonnée.

BARGEMON

Et une descente sur un chemin pierreux en direction de la Chapelle de St Arnoux. Nous nous installerons autour de cette chapelle pour y déjeuner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après le déjeuner, c'est le café et le pousse café : la liqueur de myrte faite par Claude est fort appréciée et miracle, la blogueuse retrouve sa voix….

Il est 13h30, Jean (Ma) nous invite à reprendre la route alors que nous étions bien au soleil.

Nous refermons la boucle et finirons par le bois de l'Ubac sur 3 kms avant de regagner nos voitures

Un arrêt pour revoir Bargemon avec son point culminant au nord de la commune qui est le Pierrion (1087m)

Il est 15h30, nous retrouvons Claviers avec ses oliviers, ses restanques, ses fontaines, son église et sa place Ste Sylvestre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'histoire de Claviers :

Altitude : 400  mètres                   Origine du mot Claviers : CLAVERO  au XIe siècle Superficie : 1589 hectares            (un clavier est la personne qui porte les clefs) Population : 657 habitants             Le nom CLAVIERS est définitif au XIVe siècle.   Blason  attribué en 1707 :   «  D’azur à deux clefs d’or suspendues à un annelet d’argent… »
 
Le  village est construit en amphithéâtre sur le versant d’une colline de 626 mètres, la colline du Puy, dominant le Riou, autrefois nommé ENSIAY. Le terrain accidenté, en grande partie retenu par des murs de soutènement appelés  « restanques » est planté  de chênes verts, de  pins et d’oliviers, dont la cueillette était une ressource principale ; Claviers a compté jusqu’à sept moulins à huile. Le blé, cultivé jusqu’à la chapelle Ste Anne, était la principale production en 1805, selon le Préfet Fauchet. Claviers possédait deux moulins à farine.  Mais la forêt a gagné suite à l’abandon de cette culture. La vigne qui donnait un vin riche en alcool s’est raréfiée à cause des ravages du phylloxéra à la fin du XIXe siècle. Claviers  possède encore deux vignobles, celui de Méaux et le domaine Martel de Moreri.  Il y a quelques années, des privés faisaient encore leur vin et on pouvait voir le pressoir de Monsieur Charles sur la place du  village. Jusqu’à une période assez récente, il y avait également de nombreux élevages de vers à soie. On récoltait aussi pendant les mois de mai et juin les fleurs de genêt et de tilleul que l’on portait à Grasse pour la fabrication des parfums.

Nous ne pouvons pas nous quitter sans prendre le pot de l'amitié, 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons passé une superbe journée dans la bonne humeur, un grand merci à notre animateur Jean (Ma).

Merci également aux photographes : Claude, Gilbert et Brigitte R.

 

Prochaine sortie G1

Jeudi 13 décembre  2018

 

G1

Départ : 8H30

Jean Bo

896-Cabris La Chêvrerie du Bois d’Amon

Moyen **

 15,9 km

Dh : 427

 

 

Parking : Cabris-allée Albert Camus

Coût du trajet A/R :28  €

 

 

 

 

 

 

 

 

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