Eze - Le Mont Bastide - 12 février 2009
Eze – Le Mont Bastide
Ce matin, au clair de la lune, notre petit groupe se presse sur le quai de la gare de Boulouris. Le train de 7h14, dans
lequel certains ont pris place depuis Saint Raphaël, nous emmène à Eze-sur-Mer. Nous serons 26 dans le train. Jean nous prévient : « Nicole nous quittera en cours de trajet, car elle est dispensée de marche » (dispense en bonn
e et due forme, accordée par qui de droit). « Elle nous rejoindra au resto ». Car Jean nous propose aujourd’hui une
randonnée-restaurant. Nous partons donc le cœur léger et le sac de même. Il est 9 heures quand nous débarquons à la gare d’ Eze-sur-Mer. Jean nous
précise le programme : « Nous allons grimper au-dessus d’Eze jusqu’à
atteindre la route de la Moyenne Corniche. Là, ceux qui le souhaitent (j’en connais déjà une !) pourront rejoindre Eze-Village où
nou
s déjeunerons. Les autres feront un détour par le plateau sommital du Mont Bastide (alt. 566 m)». Dès la gare, nous attaquons les premières
marches, avec en ligne de mire les sommets qu’il nous faut atteindre. Très vite nous comprenons ce que sera cette journée. Jean nous a d’ailleurs prévenu : « Ce sera une rando très courte ! Mais ce ne sera pas un faux plat montant ! C’est une
rando toujours en pente ! Pente montante ce matin et descendante cet après-midi ! ». Mais p
our une journée de marche, ce sera une journée de marches ! Hautes, moyennes, irrégulières, plus ou moins stables, que de marches ! Malgré l’air frisquet, nous
avons vite fait de nous alléger de quelques vêtements. Profitons-en pour admirer la vue sur la mer et la station d’Eze Bord de Mer. Jean nous conte
son histoire : « Déjà sous l'Antiquité, les riches familles patri
ciennes y prenaient les eaux et les
caboteurs romains y trouvaient un abri salutaire. Mais c’est à la fin du 19ème siècle qu’Eze Bord de Mer renaîtra sous la forme d'une station balnéaire. Eze attire et devient le point de chute
favori des promeneurs niçois. Eze sur Mer devient internationale en accueillant une colonie russe désirant échapper aux massacres de la révolution de 1917. Un des plus importants témoignages de
leur installation est sans nul doute Le Cap Estel, romantique demeure d'un Prince russe. Aujourd'hui, avec ses villas aux façades rehaussées de frises peintes, Eze Bord de Mer a su conserver le charme de
la Belle Epoque». (*)
Nous reprenons notre sentier – eh oui, c’en est fini des marches … pour l’instant ! – qui grimpe
parmi les chênes verts. Encore quelques lacets et nous atteignons la route de la Moyenne Corniche. « Vous ferez bien attention à la traversée ! » nous a prévenu Jean. Mais le silence règne. Pas une seule voiture sur la
route ! Nous n’en verrons que deux ou trois, le temps de notre pause casse-croûte. Peut-être la circulation est-elle bloquée, pour cause d’éboulements ou de travaux ?
« Nous voici à peu près à mi-côte » nous dit Jean. « Qui
choisit de rejoindre directement Eze-Village ? » Ils sont quatre à opter pour le circuit court. Le reste du groupe (nous
ne so
mmes plus
que 21) traverse la route désertée. Puis nous reprenons notre grimpette sur un sentier caillouteux, bien ensoleillé. Au milieu des genets et des cistes cotonneux. Nous approchons à présent de la
route de la Haute Corniche. Nou
velle petite pause. Jean nous parle de l’Esplanade du Mont Bastide : « Sur
cet emplacement exceptionnel se trouve un amphithéâtre rappelant le site archéologique du Mont Bastide qui le surplombe. Pour certains il fut occupé dès le néolithique. Transformé en éperon
barré, face à la mer, il était difficilement pre
nable. Vers 200 avant JC, les ligures y élevèrent un castellaras, ensemble de cases en
pierre sèches entourées d'une enceinte continue, servant de refuge pour les pasteurs et leurs troupeaux. Au 1er siècle de notre ère, il est transformé en oppidum, pour surveiller la voie
héracléenne reliant Rome à L'Espagne. Le mont Bastide sera occupé jusqu'à la fin du 3ème siècle après JC par les garnisons romaines qui l'abandonneront au profit de Cimiez dans l'actuelle
Nice. » (*)
Quelques mètres plus loin, nous découvrons les montagnes du Mercantour et ses sommets enneigés. Et Jean nous
montre … devine
z quoi ! Le Mont Mounier, le petit et le grand Mounier, sommet mythique ! Certes un peu moins mythique depuis que nous
l’escaladâmes en juin dernier. Enc
ore quelques mètres à grimper et nous atteignons la cime du Mont
Bastide, « apothéose de
cette randonnée, dont le plateau sommital offre un panorama grandiose sur la
mer et les sommets du Mercantour ». Qu
el paysage magnifique ! D’un côté, vue plongeante sur Eze Bord de Mer, avec plus loin la presqu’île de St Jean Cap Ferrat. De l’autre côté, vue sur l’arrière-pays avec au loin le Mercantour. Bien sûr une photo de groupe s’impose !
Il est 11
h30, nous redescendons en direction d’Eze-Village. Soudain, au détour du sentier,
nous apercevons le village et son église ocre clair. Perché en nid d'aigle au sommet d'une imposante et superbe falaise. La descen
te est raide par endroits et
notre sentier très accidenté. Nous croisons un groupe d
’Anglais, dont Jean nous dira qu’ils rebroussent chemin, car … il n’y a plus de
chemin ! Par
suite d’éboulements le passage est impossible. Mais impossible n’est pas français !! Et Jean cherche une solution … et la
trouve ! Par un passage un peu sportif (mais nous le savions : aujourd’hui c’est une rando « sportive » !), nous rejoignons
le sentier. La descente se poursuit juste au-d
essus de la Moyenne Corniche. Nous atteignons enfin la route. Avant de la traverser, Jean photographie le groupe, aligné en rang
d’oignons. Et nous arrivons au restaurant où nous nous installons. Nous voici 27 à table. Eh oui, 21 + 4 (ceux du raccourci) + 2 (Nicole et sa fille), cela fait bien 27 ! Il n’y a pas à
dire, la marche,… les
marches, ça creuse. C’est avec appétit que nous savourons salade niçoise,
blanquette de veau, fromage et tarte. Après cet excellent repas, rien ne nous presse. « Ceux qui le souhaitent peuvent visiter le village. Vous avez une bonne demi-heure. « Par petits groupes, nous allons faire un tour dans la vieille ville. « Petites ruelles de pierres, passages voûtés, maisons de pierres superbement restaurées, plac
ettes ombragées, fontaines
anciennes rafraîchissantes, vous irez d'émerveillements en émerveillements. Tel un décor de théâtre, le village vous semblera presque faux tellement il
est beau... ! » (**) Si l’on veut voir le
Château, le jardin Exotique, Eze-Village mérite beaucoup plus qu’une demi-heure de visite ! Mais le sentier de Nietzsche nous attend. Peu
avant le déjeuner, Jean nous a parlé des personnages illustres d’Eze : Frédéric Nietzsche séjourna à Eze où il termina « Ainsi parlait Zarathoustra ». Plus proche de nous
peut-être, Francis Blanche repose à Eze. Jean nous en a lu un très joli poème, dont les derniers vers "Laiss
ez-moi dormir, j'étais fait pour
ça…" sont inscrits sur sa tombe. Mais revenons à Frédéric, car il a donné son nom au sentier qui nous ramène à la gare
d'Eze-sur-Mer. Ici à Eze, Nietzsche a écrit : « Ici je croîs au soleil, comme la plante y croît ».
Et il ajoute : "Cette magnifique plénitude de lumière a sur moi (…) une action quasi miraculeuse." Action miraculeuse pour nous aussi, qui nous fait crapahuter chaque jeudi, par monts et par vaux.
Et dévaler cette longue descente, pleine de marches douloureuses pour nos articulations. C
ombien en aurons-nous
grimpées ou descendues aujourd’hui : des centaines,… un millier peut-être ! Sommes nous pressés par le temps ? Par le mauvais temps peut-être, car le ciel se couvre. Mais pas par
les horaires de train. Nous avons largement le temps de prendre un pot avant d’attraper le train de 16h28. Et nous arrivons à Boulouris sous un ciel d’encre. Fatigués mais
heureux !
Merci Jean pour cette très belle randonnée aux paysages splendides.
(*) Extrait du site http://www.eze-riviera.com/
(**) Extrait du site http://www.provenceweb.fr/
Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Jean BOREL, Gérard CHARPY, Bruno GUERIN, Daniel MANGIN, Jean-François ZISSEL.
Encore quelques photos :
Falaises
au-dessus d'Eze
Au-des
sus de
la Moyenne Corniche
Vue
sur le
Mercantour
Au-dessus de la Moyenne Corniche
Eglis
e
d’Eze


Au restaurant
Prochaine sortie : Jeudi 19 février – BELGENTIER (83) - Les Dolomies
Départ des véhicules pour une journée-rando en boucle dans la Forêt Domaniale de Montrieux (83). Le GR suit un moment la courbe de niveau et vient sortir au milieu d'un chaos de rochers dolomitiques aux formes étranges. Ravinée et caillouteuse par endroit en fin de parcours. Nous ferons une visite à la coopérative "La Belgentièroise" pour ses olives de table dites de confiserie.
Repas et boisson à sortir du sac.
Durée : 4 h - Longueur : 11,1 km - Dénivelée : 600 m - Niveau : Moyen MEDIO
Responsable : Bruno GUERIN
Les Hauts du Rayol - 29 janvier 2009
Les Hauts du Rayol
Aujourd’hui la météo nous promet un beau soleil. C'est le temps idéal pour la randonnée de bord de mer que Jean Borel nous propose au
Rayol-Canadel. Pourtant nous ne sommes que 19 randonneurs sur le parking du Rayol. Tant pis pour les absents ! Mai
s parmi ces 19, nous avons le
plaisir de retrouver Bruno qui nous avait abandonné pendant 3 semaines. Pour célébrer son retour, Jean le nomme serre-file. Puis il nous présente le profil de la ra
ndonnée : moins de 500 m de dénivelé et à
peine 15 km. Ce sera une rando "moyenne".
Pour com
mencer
découvrons Le Rayol. Face à la mer, le Rayol Canadel s'étend dans un cirque naturel de verdure, avec au nord le Massif des Maures et au sud, le littoral
rocheux formé de caps, criques et baies abritant 4 plages de sables fins. Le site est magnifiquement boisé (80% de la commune) de forêts de chênes-lièges, de bruyères et de mimosas au sein
desquels se dressent de belles propriétés méditerranéennes. Nous nou
s rapprochons de la mer afin d'emprunter l'Escalier Monumental du
Rayol. Au départ, cet escalier, construit en 1925, menait au Rocher du Drapeau – où nous grimperons tout à l'heure
-sur lequel était planté l'emblème français. Mais aujourd'hui, on ne distingue plus que "l'escalier du Centre" et "les degrés de la Mer" qui descendent sur la plage du Rayol. Nous grimpons donc "l'escalier du Centre",
bâti en schiste du massif des Maures et décoré de vases en terre cuite. Il débouche sur une pergola circulai
re : le Pateck. Puis nous allons voir l'église du Rayol, à l'extérieur de laquelle des gradins permettent d'assister à la messe en plein air. Mais il est temps de marcher. "On va commencer à monter !" nous dit Jean. Et nous montons une route en
corniche au-dessus de la mer. Un paysage
magnifique s'offre à nos yeux (émerveillés bien sûr), avec en premier plan le cap Nègre puis le cap Bénat. Et au fond ne serait-ce pas Porquerolles ? Chemin faisant, la
température monte. "Déshabillez-vous !" nous dit Jean. "Déshabillez-moi" répond Françoise. Mais comme il n'est pas question de
s'arrêter en côte, ce sera pour plus tard. Peu après, Jea
n nous dit : "On se laisse glisser jusqu'à la route !" Nous descendons en direction de la mer puis traversons la route et par un sentier toujours en corniche, nous atteignons le village du Dattier. A présent nous
apercevons devant nous Cavalaire puis la côte jusqu'au Cap Lardier.
"Nous atte
ignons notre point bas (de la matinée)
!" Nous atteignons également l'ancienne voie ferrée.
"C'était la voie ferrée du Macaron". Mais je vous en parlerai plus
tard" ajoute Jean. Après le "point bas" il faut bien sûr remonter. "Nous allons remonter jusqu'au col de Canadel." Nous grimpons une série de
lacets. La pente devient raide. Jean constate alors que notre serre-file est à la traîne. "On va l'attendre au tournant !". "Et lui faire sa fête !" précise
Annie. Mais Bruno arrive, tout le monde se calme.
Bientôt nous avons en ligne de mire un château d'eau. Nous le contournons. "Nous atteignons notre p
oint haut (de la matinée)
!" Mais seul Bruno, très en forme, escalade le sommet. Au passage prenons le temps d'admirer le paysage : la vue sur mer est
splendide ! Nous quittons notre poin
t haut, puis franchissons le col de
l'Etoile (alt. 227 m). Nouvelle descente puis nouvelle grimpette, par
mi les arbousiers, bruyères et cistes. Un peu plus loin nous atteignons un bois de chênes-lièges, avec en ligne de mire cette fois-ci
le Drapeau. Com
me son nom l'indique, un (tout petit) drapeau en coiffe le sommet. La
grimpette se termine par une escalade un peu sportive dans les rochers.
Les pre
miers arrivés au sommet savourent leur succès. Ils sont bientôt rejoints par tout le
groupe. Et voici le tableau de la victoire : Jean, entouré de sa troupe, posant au garde-à-vous au pied du Drapeau.
Il est midi. Cette asc
ension en a mis plus d'un en appétit. Ne pourrait-on pas pique-niquer ? Mais Jean a son idée : nous irons déjeuner au Col du Canadel (alt. 267 m). Une demi-heure plus tard nous y sommes. C'est vrai, l'endroit est idéal : voici des rochers pour nous installer confortablement,
le sol est bien sec, le soleil brille et nous avons une superbe vue sur mer. Que demande le peuple ? Nous savourons notre pique-nique, bien arrosé comme d'habitude. Et pour terminer : café
et friandises. Il ne
manque plus que la sieste ! A défaut de sieste, Jean nous parle du "Macaron", l'ancien train du littoral. "Comme ça je n'aurai pas besoin d'y revenir, quand on sera sur l'ancienne voie ferrée !"
Sur cette voie ferrée, circulait - de Toulon à Saint-Raphaël - un petit train à voie métrique. Il était surnommé le train des Pignes (comme on appelle aujourd'hui la ligne Nice-Digne), probablement parce que le train traversait de nombreuses pinèdes où la voie était jonchée de pommes de pins. Mais à Toulon, c'était "Le Macaron ". Pourquoi le Macaron ? Peut-être cela viendrait-il du macaron, délicieuse pâtisserie provençale, un petit gâteau rond à base d'amandes et de pignons. Des assiettes de macarons auraient été distribuées aux invités de la cérémonie d'inauguration du train à Toulon. en 1905. Cette ligne du Macaron fut exploitée jusqu'en 1949.
Mais nous ne nous attardons pas car la route nous appelle. Heureusement le plus dur est fait; à présent nous n'aurons presque que de la
descente. Descente facile pour commencer. Puis notre sentier devient plus accidenté. L'eau qui coule de la montagne imbibée par les pluies de ces derniers mois, forme un ruisseau qui envahit par
endroits le sentier. Le sol devient boueux. Mais heureusement cela ne durera pas. A l'approche du Rayol, Jean nous prévient : "Nous allons traverser une résidence privée. Je vous demande de faire silence !" Et qui l'eût cru ? Le silence se fit ! Jean n'en revient pas lui-même. Une fois sortis de la zone à risques, il nous déclare : "Pour une fois, vous avez
su tenir votre langue. Je vous félicite
!" La suite de la rando se passe sans encombres. Nous atteignons l'ancienne voie ferrée. Souvenez-vous : le Macaron ! Une
demi-heure plus tard nous déboulons sur la plage du Rayol, plage qui accueillit le débarq
uement des alliés le 14 Août 1944. Pe
tite pause pour admirer la mer. Quelques
pas sur la plage. Puis nous rejoignons la voie ferrée. Passage sous un tunnel. Et enfin direction nos voitures, en grimpant par l'Escalier Monumental.
Eh oui, certains l'avaient
oublié, ce magnifique escalier, inscrit à l'Inventaire des Monuments Historiques. Des dizaines de marches en fin de randonnée ! A ceux et celles qui se plaignent :
"Ca casse les jambes !", Jean répond : "Je vous l'avais
pourtant dit que nous terminerions par l'Escalier !" Et ce qui fut dit fut fait.
Pour terminer cette belle journée, allons prendre un pot à San-Peïre.
Merci Jean pour cette très belle randonnée au soleil et au bon air de la Corniche des Maures.
(*) Extrait du site http://www.mes-annees-50.com/
Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Gérard CHARPY, Bruno GUERIN, Daniel MANGIN.
Encore quelques photos :
Pique-nique
urs en pleine action
La mer qu'on
voit
danser
A l'assaut d
u
Drapeau
L'église du Ra
yol
Prochaine sortie : Jeudi 05 février - 8 h 00 - ROOQUEBRUNE s/ARGENS (83) - LA FLÛTE
Cette randonnée, sur chemins et pistes, nous conduira sur un parcours fabuleux de floraison du mimosa. Nous y rencontrerons des ruines anciennes et des points de vue sur la côte et sur l'ESTEREL.
Repas et boisson à sortir du sac.
Durée : 4,40 h - Longueur : 18 km - Dénivelée : 464 m - Niveau : Moyen MEDIO
Responsable : Bruno GUERIN
Bras - 22 janvier 2009
Bras : vallées du Haut Argens
Aujourd’hui Bruno est indisponible, Jean-Marie se dévoue donc pour le remplacer « au pied levé ». Il nous
propose un parcours dans les vallées du Haut Argens à partir de BRAS. C’est cette même rando qui fut programmée en décembre dernier, dans des
circonstances similaires, puis annulée pour cause de mauvais temps. Nous avons rendez-vous sur le parking de Bras. Les premiers arrivés aperçoivent
une dame qui semble attendre le bus. Mais renseignements pris, ce n’est pas le bus qu’elle attend, mais un groupe de randonneurs. Eh bien voilà c’est nous ! Mme APARICIO donc, elle-même
grande randonneuse devant l’Eternel, va nous faire visiter la chapelle Notre-Dame de
Bethléem, dite « chapelle des Templiers ».
Toutes les voitures à Bras étant arrivées, nous suivons notre guide dans les rues de la ville, avant de pénétrer dans la chapelle. La chapelle romane Notre-Dame de Bethléem était au centre de l’ancienne commanderie templière de BRAS. Installés au XIIIe siècle, les Templiers vont alors participer à la croissance du bourg. Cette Commanderie était en fait une exploitation agricole qui assurait le ravitaillement des établissements templiers d’Orient via le port de Marseille. La chapelle récemment restaurée se compose d’une nef unique à deux travées, d’une abside en cul de four, et d’un clocher-pignon.
Mais il est temps à présent de randonner. Cela nous fera le plus grand bien. Car certes le ciel est bleu, le soleil brille, mais le
thermomètre indiquait –3° à notre arrivée. Bref on se gèle ! M
ais Jean réclame une photo de
groupe, photo remarquable, car il réussit à faire tenir dans le cadre les 29 randonneurs et randonneuses, y compris lui-même ! Nous sortons de Bras en suivant un chemin goudronné.
« Aujourd’hui, nous dit Jean-Marie, nous marcherons souvent sur le macadam. Cela nous changera des sentiers boueux de la semaine
dernière ! » « Dieu merci, nous n’y étions
pas ! » pensent la plupart d’entre nous. Autre point positif, la randon
née est super facile, malgré ses 18 km : aucune difficulté, profil raplapla, dénivelé négligeable. Certes nous commençons par une côte (tout juste une côtelette), mais ce
sera la seule de la matinée. Cette rando est baptisée ABC (Argens, Bras, Cauron), car partant de Bras,
nous suivrons le Cauron, jusqu’à ce qu’il se jette dans l’Argens.
Nous longeons donc la vallée du Cauron, entre champs et vignes. Avant d’aborder une zone plus ombragée où les chênes
dominent.
Puis nous atteignons la cascade du Tombereau, une chute de 10 mètres
de haut sur l’Argens peu avant sa confluence avec le Cauron. « Site frais et ombr
agé », dit le guide. Sans
doute très apprécié quand il fait plus chaud. Un peu plus loin, un pont sur l’Argens permet aux amateurs d’admirer les poissons. Car l’Argens, tout comme le Cauron et
les nombreux ruisseaux qui traversent la commune de Bras font le bonheur des pêcheurs. Et
nous avons de la chance, car après ces derniers mois pluvieux, « que
d’eau, que d’eau ! » - comme aurait dit Noé. Puis nous reprenons notre route à travers champs. Nous avons quitté le macadam mais heureusement le sol est bien sec.
A présent nous abordons un sous-bois où un
petit raidillon nous conduit à l’Argens. A no
uveau un paysage d’eau s’offre à nous, au milieu
d’une végétation luxuriante.
Puis apparaît une entrée de grotte. Il s’agit d’un tunnel – bas de plafond – dans lequel Jean-Marie nous invite à pénétrer. Afin d’admirer, pour ceux
qui le souhaitent, le pont romain de San Sumian, où l'Argens a creusé un pont naturel dans le calcaire. G
érard, soucieux de ne pas salir son
pantalon tout propre, reste pr
udemment à l’entrée du tunnel. D’où ressortent bientôt des randonneuses émerveillées par tant de beauté (voir galerie de portraits plus loin).
Il est déjà midi et nous n’avons pas encore atteint la moitié du parcours. N’empêche, il ferait bon se restaurer un peu. Quelques minutes plus
tard, nous nous arrêtons dans une clairière pour y pique-niquer. D
ommage, nous ne profiterons pas des rayons du soleil, car le ciel se voile. Après
leur repas, certains se
réchauffent comme ils peuvent, par exemple avec l’excellente verveine de Paulette, venant après la non moins excellente Turlutte
de Daniel Royer. Il est à peine 13
heures quand nous reprenons notre marche. Très vite la piste que nous suivons se transforme. Le terrain, d’abord souple, devient carrément lourd. L
a boue colle à nos semelles, notre
démarche s’alourdit et nous risquons à chaque pas de glisser dans la gadoue. Certains profitent d’une belle flaque d’eau pour nettoyer leurs chaussures. Déjà ? C’est sans compter sur le
prochain passage boueux qui ne tarde pas à venir. Mais qua
nd on aime la propreté, on ne craint pas de laver, relaver … et re-relaver. Un peu plus loin le bruit court :
« Jean-Marie propose de nettoyer nos chaussures à l’arrivée ! » On peut rêver, l’espoir nous fait
marcher ! Par endroits, une immense flaque de boue nous oblige à chercher un contournement. Sur la gauche, un champ à la terre bien grasse. Sur la droite, le sol détrempé à peine recouvert
de feuilles mortes. « Quelle galère ! Si j’aura
is su .. ! »
Camille a vite fait de rebaptiser la rando : « ABC = Argens, Boue, Cauron ». Apercevant une grande
flaque encore gelée, Jean Borel veut nous faire le coup de Jésus marchant sur les eaux. Mais la glace craque et Jean se retrouve les deux pieds dans la gadoue. Ses pi
eds, les voici, ou serait-ce ceux
d’un autre ? « Ca va Jean ? Pas trop mouillés les pieds ? » Mais Jean prétend qu’il reste
bien au sec dans ses chaussures. Après une heure de marche da
ns ces conditions difficiles, nous atteignons un pont sur l’Argens et - ô merveille ! - voici une route
goudronnée. C’en est fini de cette galère !
Jean-Marie nous conte alors l’histoire de San Sumian. Plus exactement l’histoire de sa statue.
Statue priapique, dont l’érection remonte à … beaucoup plus que ça ! Sur cette statue, les deux mains du
saint se rejoignent à la hauteur du nombril. Juste au-dessous se creuse une cupule polie par des siècles de dévotion. Car à cet endroit précis (*), les jeunes filles et les femmes stériles venaient poser leurs lèvres, dans l’espoir d’obtenir un mari ou un enfant. Cette statue se trouvait
d
ans l’église
de Bras. Mais l’Eglise a interdit ce culte et mis la statue priapique au musée. Dommage, nous n’irons pas célébrer ce saint sympathique.
Nous repartons en évitant la route directe vers Bras. Car Jean-Marie nous dit :
« Nous ne sommes pas pressés : le café (qui reste notre objectif p
rincipal) n’ouvre qu’à 16 heures ». Nous grimpons donc (il s’agit de la grimpette de l’après-midi) sur une colline, où se dresse la Chapelle Saint-Étienne, lieu de pèlerinage. Puis en
redescendant vers Bras, nous découvrons les Gours Bénits, lacs et gouffres d'origine volcanique. Ce sont de petits étangs profon
ds et limpides ;
lors du tremblement de terre qui détruisit Lisbonne en 1755, leurs eaux seraient devenues rouges. Enfin nous parvenons à Bras. A l’entrée du village, Jean-Marie voudrait nous
faire admirer le vieux lavoir. Mais le groupe passe devant, sans le moindre regard. Direction le café ! Où nous prendrons une boisson
réconfortante bien méritée. Car marcher dans la neige, ça use, mais marcher dans la boue, ça use encore bien plus !
Merci Jean-Marie pour cette très belle randonnée conduite au pied levé, mais de main de maître.
(*) « que rigoureusement ma mère m’a défendu d’ nommer ici »
Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Jean BOREL, Jean-Marie CHABANNE, Gérard CHARPY.
Encore quelques photos :
Groupe
de randonneuses
Le gro
upe des « petites jambes »
Que d’eau, que d'eau !
Au sortir du tunnel
Sortie de tu
nn
el (suite)
Prochaine sortie : Jeudi 29 janvier - 8 h 00 - Le RAYOL (83) Les hauts du Rayol
Golfe de St TROPEZ / Pays des MAURES… Tous les bonheurs sont dans la nature.
L'église du PATEK et son escalier monumental, les cols de l'ÉTOILE et du CANADEL, les plages de PRAMOUSQUIER et du RAYOL seront les points d'orgue de ce magnifique parcours empruntant dans son final le sentier de l'ancienne voie de chemin de fer de TOULON à St RAPHAËL.
Durée : 4,30 h - Longueur : 14,5 km
- Dénivelée : 424 m - Niveau :
Moyen MEDIO
Responsable : Jean BOREL
AMPUS
AMPUS ou le Chemin de l'eau.
Après la pluie et la boue de la semaine passée, qu'allaient nous réserver les conditions climatiques dont nous
dépendons tant pour notre activité ? Il fait beau, le temps est clair mais la météo nous annonçait des pluies verglaçantes et Jean BOREL ne manqua pas de recommander la prudence aux chauffeurs lorsque ils aborderont la montée vers Ampus.
C'est effectivement autour de ce petit village de la Dracénie qu'il nous a invité à randonner sur 19 km et 380 m
de dénivelée,
un
parcours facile sur le plateau, à la limite du camp de Canjuers. Et c'est 25 marcheurs et marcheuses qui se retrouvent sur le parking de ce charmant petit village. Il fait très beau, un peu
frais et la montée s'est déroulée sans incident sur une bonne route.
C'est Thierry Vanweddingen, de l'Office de
Tourisme, qui nous accueille pour
nous faire découvrir le "Chemin de l'eau", une des particularités de ce village. L'eau y parvient à partir d'une source que nous aurons l'occasion de voir
en fin de randonnée à 7 km d'Ampus : la source de FONTIGNON. Elle alimentait les moulins à farine, les lavoirs, les fontaines et même les habitants. De 1906 à 1960, elle faisait tourner une
petite turbine qui produisait de l'électricité pour le village. Au début, il y avait une ampoule par maison, et la petite histoire dit que la sœur du maire n'avait jamais allumé la sienne
tant elle en avait peur.
Un réservoir permettait de pallier les variations du débit et une conduite forcée alimentait la turbine qui
s'avéra insuffisante et
du être complétée par un groupe thermique jusqu'à ce que Compagnie d'Electricité raccorde le village.
Depuis 15 ans la source avait cessé de couler à cause de la sécheresse. Mais l'année 2008, et ses nombreuses
pluies, ont redonné son débit à la source ce qui permet de revoir l'eau couler dans le village. Et effectivement elle coule, d'abord au lavoir intermédiaire après avoir alimenté le moulin à
farine dont une meule subsiste, puis au lavoir supérieur, très bien restauré où l'eau arrive par un canal cimenté. Par un jeu de "martelière", pièces d'acier
permettant de diriger l'eau vers
différents points d'utilisation, elle alimente le "Tournaou", meule collective qui servait à l'affûtage des différents outils des habitants (couteaux, serpes, faux et autres faucilles) et le
réservoir par l'intermédiaire d'un aqueduc sous lequel le groupe va, sagement (!!!) écouter Thierry.
Il est (déjà) 10 h 15 quand Jean remercie Thierry et l'invite à nous retrouver pour le pot habituel à la fin de
notre randonnée. Il nous entraîne ensuite vers le Chemin de Croix, aménagé par le curé italien de la paroisse, Adonis VOLPATO, curé maçon et restaurateur de nombreux édifices de la région dont
l'église St Michel à Ampus. Taillant à la dynamite directement dans le rocher, avec quelques conséquences pour certains habitants (voitures, vitres et même
quelques blessures dus aux
projections), il mit à disposition ce parcours qui fut décoré de céramiques très modernes réalisées par GEOFF, un artiste britannique habitant le
village.
Du haut du chemin de croix, très belle vue sur le village et les environs. C'est de là que part notre rando que Jean nous présente.
Après avoir traversé la Naturby,
encore toute jeune, nous attaquons
notre parcours par une grimpette très raide mais, heureusement assez courte. Cependant, elle est plein sud, le soleil commence à chauffer et il faut procéder au premier "effeuillage" et à la
première pause de la matinée. Notre prochain rendez-vous est à 11 h30, nous sommes dans les temps. Aujourd'hui, il y a tant de choses à voir que Jean nous a préparé un horaire
précis.
Quittant la piste principale nous nous dirigeons par un petit sentier vers le Dolmen de Marencq. Les traces de
neige sont déjà importantes sur ce petit sentier à l'ombre. Jean va nous expliquer que ce dolmen atteste de la présence d'une communauté vivant sur le plateau de Canjuers il y a 4500 ans et
dont on trouve d'autres traces similaires à Draguignan, Figanières et Flayosc.
Il servait de sépulture commune.
Reprenant notre chemin, nous nous dirigeons vers la limite du camp de Canjuers et, si aujourd'hui il n'y a pas le son du
canon, nous entendons parfaitement le tac-tac-tac d'un fusil mitrailleur identifié par nos ex-militaires comme un A-52. Personne ne contredit...
Les aboiements d'un "patou" nous signale un troupeau de moutons accompagné d'un joli âne qui avait revêtu sa tenue d'hiver.
Sur notre gauche s'étend une grande surface plate, surprenante dans ces collines. Nous atteignons le hameau de
la Treille où nous obliquons vers la chapelle ND de Speluque où nous devons retrouver Sœur Marie du St.Esprit.
Elle va nous faire visiter
cette Chapelle qui date de 1090, alors qu'une partie, aujourd'hui sacristie, est datée de 990 après JC.
Construite à la suite d'une bataille
contre les Sarrasins, elle accueilli un prieur et 4 moines.
Sœur Marie nous expliquera tout le processus qui a permis de sauver cette chapelle, vendue comme "Bien National"en 1793 et restaurée
en 1848 par la famille JERPHANION qui la rendit au culte. C'est encore Madame de JERHANION qui, souhaitant la rendre à sa destination première, y installa une Moniale Dominicaine de
Paray-le-Monial. La chapelle, classée monument historique,
et la ferme proche constituent la Fraternité Saint Charbel. Actuellement la messe y est dite deux fois par semaine, le mardi et le
jeudi. Son autel, un des trois plus anciens du Var, est constitué d'une table soutenue par 5 piliers.
Nous, gens d’Ampus, ne disions pas “Spéluque” (c’est pour les érudits..),
nous disions simplement Notre-Dame du Plan. Chaque Ampusian portait cette chapelle dans son cœur et n’aurait manqué pour rien au monde La Fête du Plan le 8 septembre. Messe à la
chapelle. Procession à l’issue de la messe, avec chants en provençal et promenade de la statue de la Vierge dans ses beaux atours et ses bijoux, Vierge obligatoirement portée par quatre jeunes
filles, vierges évidemment ! A la dernière procession en
septembre, non seulement on n’a plus trouvé quatre jeunes filles, mais pas même quatre femmes, il a fallu le secours d’un homme pour faire le
quatuor!! Après la procession, c’était l’achat du fameux et traditionnel nougat Vassal. Ensuite le pique-nique au moulin-vieux, lequel pique-nique s’est déplacé à l’Aire de la Jale avant
de se fixer aux Vergelins, il y a quatre ou cinq ans. Puis jeux de boules, jeux de cartes, baletti, etc..
http://villageampus83.blog.lemonde.fr/2006/04/page/2/
Après avoir remercié Sœur Marie, et jeté un coup
d'œil aux tombes qui sont adossées à la chapelle, dont une de la famille JERPHANION, nous reprenons notre chemin, en lisière du Camp de Canjuers, longeant des plantations de chênes truffiers,
bien protégées par de hauts grillages, n'importe comment personne n'a assez de flair dans le groupe pour repérer la précieuse "Tuber Melanosporum"… Puis vers 12 h 50 Jean nous invite pour le pique nique, au bord d'un petit bois, au soleil et face à une jeune plantation de chênes truffiers.
Pas de joueurs de cartes, nous repartons vers 13 h
45. Nous sommes à une altitude de 675 m et les traces de neige sont de plus en plus présentes en particulier sur les chemins à l'ombre.
Lorsque nous atteignons la route, aux Vergelins, Jean s'engage résolument sur un chemin qui se dit privé. La propriétaire des lieux rouspète un peu mais finalement nous laisse passer… en tout état de cause, il n'y a pas de barrière pour nous en empêcher, toujours ces problèmes d'annexion des chemins ruraux par les particuliers.
Puis nous bifurquons dans les restes d'une coupe de
bois où la progression est assez difficile entre les restes de neige, les racines et les branches abandonnées au sol : prudence. Ce petit détour nous a conduit à la source de Fontignon qui alimente le village d'Ampuis à 7 km. Captée en 1497 (non il n'y a pas de décalage de siècles !) mais tarie depuis 15 ans, elle
coule maintenant en alimentant le canal désormais bétonné. Deux de nos compagnes veulent rendre gloire à ce renouveau en se roulant dans la
neige !!! Enfin, c'est la supposition du rédacteur, d'autres hypothèses plus scabreuses sont
évoquées…
Nous repartons sur cette vaste plaine, occupée par un
important élevage de
chevaux, après avoir découvert la source de la Naturby , traversée ce matin, sur le pont d'Ampus.
Il ne nous reste plus qu'à redescendre vers le village en suivant le canal. Pas de difficulté particulière sauf la neige dans les chemins sur ce versant Nord-Est, à l'ombre. Mais il y a un petit aqueduc à franchir et Jean va devoir aider certains d'entre nous à passer l'obstacle en marchant sur la margelle étroite de canal.
Finalement, c'est peu avant d'arriver au
village que nous ferons notre photo de groupe…dans la neige. Après avoir passé la chapelle de la Glione devant laquelle vont parader nos "serre-files", nous retrouvons le lavoir "d'en haut", la
rue Rompecul et notre parking.
Il faudra remonter pour aller prendre notre pot en "tirant les rois", avec un peu de retard, mais la semaine passée, il n'y
aurait eu vraiment pas assez de participants. Thierry Vanweddingen nous y retrouvera et aura droit à sa part de galette. Vive nos rois et reines
!
Merci Jean pour cette superbe ballade, très riche en découverte et particulièrement bien organisée.
Merci aux photographes, Gérard CHARPY, Claude LALANDE et Jean-Marie CHABANNE(notre petit nouveau n'a pas pratiqué car il ne voulait pas se laisser distraire dans sa conduite de la rando).
Prochaine sortie : Jeudi 22 Janvier à 8 h –
La randonnée prévue dans l'Esterel a été annulée à cause de l'indisponibilité temporaire de Bruno GUERIN. C'est Jean-Marie CHABANNE qui nous accompagnera sur un
parcours dans la vallée du Haut-Argens à partir de BRAS.
Déjà annulée pour cause d'intempérie, cette randonnée en boucle nous
permettra à plusieurs reprises de découvrir quelques sites remarquables sur l'Argens : la Cascade du Tombereau et le Pont Romain de St SUMMIAN ainsi que les Gours Bénis et la chapelle St
Etienne, ces deux dernières curiosités hors de la vallée. Selon le temps disponible, nous pourrons
visiter la chapelle des Templiers - Repas et boisson à sortir du sac.
Longueur : 18 km - Durée : 5 h – Difficulté : aucune
Bons chemins et bitume sur de petites routes peu fréquentées.
Dénivellation : B 251 m – H 347 m- Moyen / Moderato
Merci de bien noter que l'heure de départ n'a pas été modifiéeQuelques photos en Bonus :

Le curé batisseur-Adonis VOLPATO
Belle céramique du Chemin de Croix

Sur les chemins enneigés.

Progression dans la forêt coupée

Qu'est-ce qui fait rigoler ces trois gaillards à la fontaine de Fontignon ?

L'autel de la chapelle ND de Speluque.

Les gourmandes!

La photo de groupe.

Peyragu et la Borne 116
En ce jeudi 8 janvier, il fallait être un peu fou pour se retrouver sur le parking de Boulouris dans la perspective de partir
randonner. Après les fortes averses de la nuit, la pluie venait juste de s'arrêter quand notre guide, Bruno GUERIN rejoignit le 9 marcheuses et marcheurs. Petit effectif mais la météo est
pourrie. De plus, l'infirmerie est encore bien remplie : grippe, gastros, articulations, etc… Mais au moins, nous avions retrouvé, avec bonheur, un
Maurice en pleine forme. Bien que Bruno nous ait prévenus qu'il allait encore pleuvoir , le groupe était décidé à partir. C'était la 1ère rando de l'année et il n'était pas question
de la rater. Nous sentions notre guide guère décidé à affronter une balade sous la pluie, mais du fait des différentes possibilités de modifications du parcours ainsi que de sa proximité, il
prit le parti des optimistes.
13,6 km et 400 m de dénivelée, voilà de
quoi se remettre en jambes après les "vacances " de Noël et du jour de l'an, généreusement accordées par Jean BOREL à CALLIAN le 18 décembre 2008. Récupérant en route notre onzième membre nous
prîmes l'autoroute et , surprise, après le péage, seule la voie de gauche était ouverte, les deux autres voies étant réservées aux camions, bloqués pour permettre de dégager la neige…plus loin.
Impressionnant ! Nous avons un peu compati pour ces pauvres chauffeurs qui battaient la semelle.
Heureusement nous n'allions pas loin et juste après
la sortie du Muy, sur la D25 nous
devions trouver un parking avant de nous engager sur notre chemin. Mais le dit parking était transformé en bourbier par des engins de travaux publics qui élargissaient la route. Pas question de
rester là, il fallu s'engager sur le sentier, parmi les énormes flaques d'eau, pour trouver un autre emplacement où stationner. Heureusement, nous n'avions que trois voitures qu'il ne fut pas
trop difficile de garer au bord du chemin.
Voilà, nous sommes à pied d'œuvre, il est 9 h., il
fait 4 °, pas de vent mais un ciel complètement bouché de gros nuages gris et noirs. Les photographes ne
vont pas être gâtés. Pourtant, grâce au Père Noël, nous avions un nouveau photographe qui va se montrer très actif. Pauvres rédacteurs qui vont avoir encore un peu plus de mal à
sélectionner les photos, mais j'anticipe !
Le chemin regorge d'eau qui coule dans tous les sens alors que, paradoxe, nous sommes au milieu d'un champ de
cactus, dans un paysage qui ressemblerait plus au Mexique.
Nous avons à peine parcouru 1 km lorsque la pluie se met à tomber, de plus en plus fort. C'est Bruno le premier
qui va s'arrêter pour passer son poncho de pluie, rapidement imité par d'autres. Et toute cette bande de jolis "pingouins" se dirige courageusement vers la rivière. Un arbre énorme s'est couché
en travers du chemin, ses racines mises à nu par la crue de la rivière.
Impressionnant
l'ARGENS ! L'eau est brun rouge et coule furieusement. Il a du monter de plus de cinq mètres de son niveau actuel au vu des nombreux déchets qu'il
a accroché dans les branchages et les barrières.
Est-cela qui rend ces cinq marcheurs si tristes ?
Et pourtant il est bien encaissé à cet endroit. L'autre rive, un peu plus basse, a du permettre par endroit à la rivière de s'échapper dans les champs.
La pluie s'est arrêtée assez vite, mais tout le monde a gardé son équipement protecteur.
Par endroit, en plus des flaques, le chemin devient un véritable bourbier.
Jean BELLACHES donne t'il des conseils à Yvette pour traverser ce mauvais passage ?
Espérons que c'est effectivement cela car dans ce coin il vaut mieux regarder où l'on met les pieds. Avec un photographe
devant et un derrière, pas question de rater une glissade acrobatique. Pourtant tout se passe bien.
Petite pose pour effeuillage, les capes regagnent les sacs. Miracle, il y a même un rayon de soleil.
Puis, d'un seul coup, le chemin, très large, a complètement disparu dans la rivière laissant seulement une bande
d'à peine un mètre côté forêt.
Bruno nous recommande de serrer à droite au maximum, conseil judicieux, mais inutile, personne n'ayant envie de provoquer un autre éboulement et de se retrouver dans la boue, deux mètres plus
bas. Dix mètres plus loin, même situation mais le trou est moins important. Il y avait là une sablière et le lit de la rivière est beaucoup plus important, pas loin de 100 m. A voir de
tels éboulements, on comprend la couleur de l'eau.
Nous arrivons à la bifurcation qui va nous conduire au Peyragu, à 217 m, mais nous sommes pour le moment au
niveau 20 m.
Bruno
décide de faire la pause de la matinée, ex pause banane, encore qu'on en voit encore quelques unes sortir des sacs. Yvette va nous régaler de délicieux bonbons au chocolat.
Nous attaquons ensuite la montée
qui nous paraît bien raide après notre parcours au bord de l'eau, même pas un "faux plat montant" si cher à Jean BOREL. Il recommence à pleuvoir et nous nous retrouvons bien vite dans les
nuages, dire s'ils sont bas ! Entre les restes de la forêt brûlée qui nous entoure, le brouillard, la pluie et la pente, il faut avoir le cœur bien accroché et une sacrée envie de marcher !
Lorsque nous
parvenons au petit col de la cote 191 la pluie redouble de violence et il faut ressortir les capes.
Zut alors, dans quel sens ça s'enfile ce machin-là ?
Nous entamons alors, sous la pluie, la grande descente du "Débouscadou" (Ah! Ces noms provençaux !) Elle va nous
conduire le long de l'autoroute A8 où la circulation semble normale maintenant.
Tant mieux pour les chauffeurs-routiers.
L'eau ruisselle de partout ! Où est notre sécheresse passée ?
Nous sommes maintenant le long de la clôture de l'autoroute, à la borne
116 de celle-ci. Lorsque vous passerez sur l'autoroute désormais et que vous verrez cette borne, vous penserez aux onze marcheurs qui viennent à nouveau de faire une séance
"d'effeuillage", la pluie s'étant arrêtée. Sur ce chemin plat, en bas de la colline de Roque Rousse, l'eau s'est accumulée et nous rencontrons la "super flaque" de la journée que
certains contournerons par les champs voisins.
Et c'est encore Peps qui résumera la journée : "Aujourd'hui, ça baigne…"
Comme la pluie a cessé, Bruno décide de monter au sommet du PEYRAGU, en espérant que le paysage sera enfin
dégagé. Hélas le temps est toujours bouché et à 12 h 15 nous nous installons sur des rochers, au sec (enfin presque) pour pique niquer. Et tout à coup le soleil apparaît et illumine notre
bivouac.
Nous sommes environ à 30 m en-dessous du sommet.
Le paysage se dégage avec, en face de nous le hameau
des Canebières (ça ne s'invente pas) et ses maisons dispersées sur le coteau . Entre eux et nous, une étendue d'arsins , reliquats de l'incendie de
2003.
La
végétation à bien repoussé dans cette zone de chênes-lièges. Et chacun d'imaginer ce que devaient penser les habitants de ce hameau voyant se développer les flammes, 100m en-dessous
d'eux.
Bien installés au soleil, chacun profite de cette accalmie. Les rochers fument en dessous de nous, réchauffés comme nous par le soleil.
Un peu avant la fin de notre repas, le soleil disparaît de nouveau et la température chute brutalement. Les bonnets et polaires ressortent des sacs. Allons-nous repartir sous la pluie ?
Heureusement pour nous remonter le moral, Paulette et Daniella vont nous offrir des baguettes au chocolat et de merveilleux bonbons italiens au chocolat, fourrés au cognac. Finalement, sans traîner ( pas de joueurs de cartes aujourd'hui), à 12 h 50 nous reprenons la route, ou plutôt le chemin qui va nous permettre de retrouver nos voitures.
Après une toute petite montée nous attaquons la
descente.
Le ciel
s'est à nouveau dégagé ce qui permet une très belle perspective sur le Rocher de Roquebrune, le col du Coucou et dans le fond, bien enneigées les hauteurs de Mons.
La plaine tout en bas est bien
inondée. La descente devient très raide et emportés par notre élan nous ratons le petit chemin à gaucha. Pas évident de le remarquer, il n'a pas été emprunté depuis longtemps. 250 m de trop et
nous nous engageons parmi les broussailles sur un joli tapis de mousse bien verte. Après avoir franchi un petit ruisseau sous la surveillance de Jean BOREL et de son appareil photo, on ne sait
jamais…, nous aboutissons dans une charmante pépinière de jeunes eucalyptus a feuilles rondes.
Nous voici revenus dans la plaine, il ne reste
plus que 2 km de plat pour terminer la rando en slalomant entre les flaques.
C'est au Muy, chez JO, que nous allons prendre notre pot habituel : moins de bières et plus de chocolat chauds, bizarre,bizarre... D'un seul coup Bruno prend conscience qu'il a oublié de nous commenter notre progression. Ses notes sont restées en poche ! Pour terminer cette journée chocolat, c'est Bruno qui nous offre de savoureux quartiers de mandarine enrobés de chocolat. Un délice !
Merci Bruno, pour les chocolats… et de nous avoir bien guidés dans ce mauvais temps et sur ces sentiers humides.
Merci aux photographes, Jean BELLACHES, Jean BOREL (Bienvenue au club), Yvette et Jean-Marie CHABANNE.
La semaine prochaine, Jean BOREL nous propose :
Jeudi 15 Janvier- 8 h 00-AMPUS (83) Fontignon
"Il était une fois Ampus…"
Cette randonnée, sans difficulté particulière, nous propose des découvertes originales de l'histoire et du patrimoine de ce village caractéristique de la DRACENIE. Dolmen de Marencq, chemin de l'eau et son "TOURNAOU", chemin de croix et chapelle Notre Dame de SPELUQUE.
Repas et boisson à sortir du sac.
Durée : 4,30 h- Longueur : 18,148 km- Dénivelée : 376 m, Niveau: Moyen MEDIO
Quelques photos, en bonus.
Prêts à affronter les éléments.

Les tenues ont déja changé.
L'argens.
Passage délicat bien négocié.
Joliement déguisées nos courageuses compagnes!
En Haut du col.
Plus de soleil, il fait frais, il faut se couvrir.
Le rocher de Roquebrune
Callian-Montauroux-18 décembre 2008
CALLIAN- Les Villages perchés
Allions-nous pouvoir la faire cette dernière rando de l'année ? Après le long épisode pluvieux on pouvait en douter. Mais finalement
la météo nous a annoncé du soleil pour ce jeudi 18 décembre et nous étions tous très heureux de nous retrouver sur le parking, tout en haut de Callian, où Jean BOREL avait fixé le départ pour
cette rando de 16,5 km et 535 m de dénivelée.
Et chacun de
s'inquiéter du slip de Jean Borel ! (sauf ceux qui n'avaient pas lu la Newsletter du 12 décembre :"Mais pendant ce temps là, "notre" Jean BOREL affrontait le mauvais temps dans les Alpes
Maritimes pour une reconnaissance de parcours ... Trempé jusqu'au slip")
Température proche de zéro, soleil voilé et un magnifique paysage sur la vallée où des lambeaux de brume s'étirent entre
les collines. 23 marcheurs et marcheuses sont au départ. Même Marie-Claude est là pour renforcer l'effectif féminin, en minorité cependant, et nous nous réjouissons de sa présence.
Premier petit topo de Jean qui nous décrit le parcours avec une seule difficulté, la liaison entre les villages de CALLIAN et de MONTAUROUX, distants de 3 km environ, presque à la même altitude, mais séparés
par un vallon qui nous oblige à redescendre à 230m pour remonter à 370 m.
Et nous voilà partis dans les petites ruelles du vieux CALLIAN en direction du château dans la cour duquel Jean va nous donner quelques explications." Le Château féodal des XII ème et XV ème siècles appartenait à la famille de Villeneuve, son dernier seigneur Joseph Ignace de LYLE en est chassé en 1793.Détruit partiellement à partir de cette date, il fut reconstruit à partir de 1966. Actuellement propriété privée (ne se visite pas)".
Le refuge rural, au fond de la cour, est décoré d'une belle sculpture en pierre qui représente… nous ne savons quoi ? Puis nous nous
retrouvons devant la chapelle des pénitents, hélas fermée.
"Chapelle des Pénitents : Style roman des XIIème et XIIIème siècles, sans doute chapelle castrale à ses
débuts, église paroissiale de la fin du XIVème à la fin du XVIème siècle, puis attribuée aux pénitents blancs de Callian suite à la destruction de
leur "casette" au moment de la construction de l'actuelle église paroissiale. Actuellement salle d'exposition et de manifestations culturelles".
C'est de là que Jean va évoquer les personnalités qui ont vécu à CALLIAN :
Une grande dame de lettres de la III° république : Juliette Adam
Un écrivain : Anthony Burgess
Un homme politique, le Tigre : Georges Clemenceau
Un créateur, le couturier : Christian Dior
Un peintre-graveur : Edouard Goerg
Nadia Léger, femme du peintre Fernand Léger
Des peintres : Macker, Bauquier
Et sans oublier, plus contemporaine, Sœur EMMANUELLE, retirée à la Maison de Repos des religieuses de Notre-Dame de Sion, décédée le 20 octobre 2008 et enterrée ici même.
Tout ceci méritait bien une première photo du groupe.
Nous quittons le village par une descente très forte (zut, il faudra la remonter au retour ! ) en passant devant
le lavoir, encore utilisé vu ce qui sèche au-dessus, et nous atteignons la chapelle St.DONAT, en restauration complète. Depuis 1997, l'Association Callian au fil du
Temps a attaqué le débroussaillement des ruines de la chapelle et, avec l'aide de quelques mécènes, elle a pu faire appel à l'Association L'Arbousier de
SAINT-RAPHAËL qui a lancé un chantier d'insertion sur le site. C'est une très ancienne chapelle (on y a retrouvé une stèle romaine en 1958) d'une très
grande taille contrairement aux petites chapelles de campagne auxquelles nous sommes habitués.
Avant d'attaquer la remontée vers MONTAUROUX, Jean décrète une pause "effeuillage" car il commence à faire chaud au soleil. Les brumes dans la vallée commencent à s'estomper.
La dernière montée pour accéder au village est très raide et c'est par les petites ruelles anciennes que nous débouchons sur la place principale avec en fond, la mairie, son joli
campanile et son énorme sapin de Noël.
Oui, Oui, c'est bien dans une semaine !
Pour une fois la pause se fera au cœur du village, juste devant la boulangerie, ce qui tentera quelques gourmands.
Nous repartons plein est dans les faubourgs du village, ainsi que Jean l'avait défini dans sa présentation,
parcours "semi-urbain". Jolies maisons, soit anciennes, soit modernes sur un fond de montagnes enneigées: les hauteurs de Mons et en second plan l'Audibergue et la Montagne de Thiey. Même le
Père Noël était là. 
Lorsque nous quittons la route, pour commencer la partie"sylvestre" de la randonnée, d'un seul coup il fait plus frais, d'autant plus que le soleil nous fait un peu défaut, la météo se serait-elle trompée, ce n'est pas dans ses habitudes pourtant…
Nous avons pris une direction sud et Jean nous a prévenu que le chemin prévu initialement a disparu dans les bois ce qui entraînera un petit détour et un peu plus de dénivelée. Puis nous repartons Nord-Est, en descente jusqu'à une zone bien dégagée et en plein soleil.
Nos excuses à Dame Météo en qui nous avions douté…
Comme il est midi, Jean décide que le lieu est propice au pique-nique et chacun s'installe au soleil, face au
Tanneron.
C'est
une journée avec alcool : vin d'oranges de Denise, rosé de Daniella, Côte du Ventoux de Jean. Cependant à 23, nous pourrons souffler dans le ballon sans risque…
Jacqueline profite de l'occasion pour remettre à jour l'annuaire des marcheurs et Jean-Marie a rappelé la nécessité de s'inscrire pour recevoir la "Newsletter"
Pas de sieste ni de joueur de cartes mais une heure tranquille avant de
repartir, bien restaurés mais pas trop lourds quand-même car il faudra remonter sur le plateau.
Après avoir traversé un lotissement à
TOURNON, nous retrouvons la forêt et nos sentiers habituels, un peu envahis de flaques d'eau et d'arbres couchés en travers par la dernière tempête.
Mais la progression est aisée car nous sommes réellement sur un plateau avec en perspective les montagnes
enneigées et sans même de "faux-plats montants" si chers à Jean.. Puis nous retrouvons notre itinéraire de départ à l'entrée de MONTAUROUX avec une petite
variante par la fontaine de
Fonbourette dont le trop-plein sort d'une construction massive. Cathy va nous faire une démonstration de pompage, mais c'est dur, d'autant
plus
que la
manivelle est enchaînée. Quelques beaux champs d'oliviers avec des arbres anciens assurent un joli décor devant les montagnes couvertes de neige. La route qui descend vers le village est bordée
de maisons anciennes très bourgeoises.
Notre "Géant vert", ex nain de jardin, profite d'une fontaine publique pour laver ses chaussures. Bravo ! C'est bien de prendre soin
de son matériel…
Après une nouvelle traversée du village, nous attaquons la grande descente et découvrons avec ravissement un point
de vue sur toute la campagne environnante et, en particulier, la perspective sur CALLIAN que nous n'avions pas remarquée ce matin, car nous lui tournions le dos, trop occupés par la
grimpette.
Et ce sera la dernière montée vers CALLIAN, effectivement très raide en fin de parcours au niveau du lavoir.
Par hasard, nous
croisons le Président du groupe de marche local. Nous apprenons que leur jour de sortie est le vendredi et leur prochaine rando sera dans l'Esterel,
les collines au-dessus du village étant trop enneigées. C'est ça l'échange !
Visite de l'église de Notre-Dame de l'Assomption avec son joli clocher aux tuiles vernissées, un peu bourguignon sur les bords, où
nous nous intéresserons surtout à la crèche en construction. Elle représente les principaux édifices du village, mais nous ne savons pas si les santons préparés sur une table représentent
des habitants bien particuliers.
Puis ce sera notre pot habituel dans ce café où le groupe avait tiré les rois en début d'année. Les plus gourmands
dégusterons des chocolats chauds, épais et aromatisés. Jean nous déclarera en "vacances" pour trois semaines et Beps aura le mot de la fin en déclarant que "finalement, à CALLIAN on ne
s'est pas caillé". Bravo, il fallait le faire !
Après cela il n'y a plus qu'à remercier Jean de nous avoir guidés sur ce parcours " en milieu urbain, semi-urbain et rural" pour la dernière rando de 2008.
Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Gérard CHARPY, Jean-Marie CHABANNE, Claude LALANDE.
L'année prochaine…, le jeudi 8 janvier 2009, Bruno GUERIN nous conduira sur les rives de l'Argens et au Peyragu.
1-Jeudi 08 janvier à 8 h 00- PEYRAGU (83).
Départ des véhicules pour une journée-rando en boucle sur
un parcours très agréable autour des collines.
Deux itinéraires seront proposés. Nous passerons des bords de l'ARGENS à la colline de PEYRAGU par un sentier assez raide mais praticable. Pour le 1er itinéraire – Durée 4,30 h-Longueur : 13,600 km- Dénivelée : 406m. -
Niveau: Moyen-MEDIO. Pour le 2ème itinéraire, plus facile, pratiquement sans dénivellation et
toujours sur de bons chemins, consiste à suivre l'ARGENS puis à revenir en lisière de forêt. Durée : 3,30 h-Longueur : 11,090 km- Dénivelée : 204m.-Niveau:
Moyen-MODERATO.
Repas et boisson à sortir du sac.
Responsable : Bruno GUERIN
A tous, marcheurs et amis non-marcheurs, les guides-accompagnateurs ainsi que les rédacteurs du blog vous souhaitent un bon Noël 2008 et une bonne année 2009 en espérant vous retrouver en pleine forme pour vivre ou suivre de nouvelles aventures.
Quelques images en "bonus":
Les blasons des familles propriétaires du chateau de Callian 
Quittons Callian par ses ruelles en pente
Ah ! La montagne
Parmi les arbres couchés sur le chemin
Belle
demeure à Montauroux
Callian, le retour.

Sur les rives du Jabron - 4 décembre 2008
Pour couper la musique, cliquer sur le bouton
Sur les rives du Jabron
Aujourd’hui Jean Borel nous emmène randonner à Comps sur Artuby. Ce sera nous dit-il « un agréable sentier sans difficulté particulière parcourant les forêts de pins et de chênes. Il
nous conduira sur les rives du Jabron, petit ruisseau anodin mais qui peut poser problème pour le traverser ».
(Souvenons nous de notre rando d’avril
dernier, où certaines
randonneuses craignant de se mouiller les pieds, traversèrent le Jabron sur le dos de Jean !) « Mais aujourd’hui il n’y aura pas de pas de difficultés, nous
promet Jean, car nous prendrons le pont. » Evidemment, il suffisait d’y
penser !
Aujourd’hui, en cette fin d’automne, la météo annonce un temps froid mais bien ensoleillé – du moins le matin. En effet nous
arrivons à Comps sur Artuby par un beau soleil. Et le thermomètre indique –6° ! Et puis ô surprise ! Le parking est couvert de neige ! B
ien sûr nous aurions pu nous en douter, après les pluies diluviennes de ces derniers jours. Nous voici donc 22 randonneurs au départ de cette rando
de 12,6 km et 505 m de dénivelé. Randonnée «moyenne», mais rando de neige. Petite
différence ! Heureusement nous avons tous des vêtements chauds : anoraks, gants, bonnets. Une fois bien emmitouflés, nous posons pour la photo de groupe. Nous avons nos bâtons, mais
où sont donc nos skis ?
Nous démarrons notre marche par un « faux plat montant » tout en douceur. Afin de profiter du soleil, Jean nous fait d’abord longer
le canal. Qu
’il ferait bon glisser, les skis aux
pieds, sur cette belle étendue de neige ! Nous marchons rapidement pour nous réchauffer, mais avec précaution pour éviter quelques flaques verglacées. Une
demi-heure plus tard, il est 10 heures, Jean nous propose - déjà ! -
une petite pause. Il nous présente le profil de la rando : descente, montée, re-descente et re-montée pour finir. Puis après un casse-croûte avalé rapidement, nous rep
renons notre chemin sous les bois … et dans la neige. Le soleil brille mais
ne chauffe guère. Heureusement marcher dans la neige nous aide à lutter contre le froid. Ici nous traversons un enclos. « Le dernier ferme la porte ! » crie Jean. Le dernier c’est Dominique, désigné serre-file du jour.
« Do
minique, tu fermes la porte ! ». « N’oublie
pas de la fermer, Dominique ! » répète Marinette. Après la porte d’entrée, voici la porte de sortie. « Dominique, tu la fermes ! » Et il la ferme. Bientôt n
ous atteignons un joli lac, étincelant au soleil. Manifestement il est bien gelé. Après une petite pause - mais aujourd’hui toutes les pauses seront courtes –
nous attaquons une grimpette. Elle nous mène à un promontoire qui domine la vallée.
Mais le ciel se voile et les photographes s’abstiennent devant le paysage. « Circulez, il n’y a rien à voir ! » Ou pas grand-chose. Jean nous prévient alors : « Nous allons descendre une pente orientée Nord. Faites attention ! Il a neigé. Ca glisse ! » Ceci pour ceux qui ne l’avaient pas remarqué. Nous descendons
dans les bois enneigés, en évitant les faux pas. Par endroits le sol crisse sous nos pieds, les flaques verglacées se craquèlent. Enfin nous arrivons en bas sains et saufs.
Nouvelle petite pause, les pieds dans la neige, juste pour la photo. Puis après une nouvelle grimpette nous atteignons le GR 49. Nous approchons de Jabron, petit hameau dépendant de Comps sur
Artuby. Sur la droite, voici dans la prairie enneigée un grand troupeau de moutons. Jean-Marie prétend en avoir compté 550 ! Faut-il le croire ? A présent nous traversons le Jabron, en
prenant le pont, tout simplement. Devant nous un m
ur
de rochers, couverts de glace et de stalactites. Signe qu’à midi passé, le temps
ne s’est guère réchauffé. Devant nous la route mène à ce qui sera notre lieu de pique-nique, un peu au-dessus de Jabron. Derrière nous … mais personne ne
regarde. Sinon nous aurions vu le troupeau de moutons franchir le pont et co
urir sur nos traces. Le voici d’ailleurs qui approche dans un virage à gauche. Puis enchaîne à toutes
jambes sur un virage à droite. Le troupeau arrive au galop. Où sont donc
passés le berger et ses chiens ? A moins que ce ne soit lui qui arrive, accom
pagné de son chien qui court à ses côtés ?? Le chien aboie, le troupeau passe… Notre groupe s’installe sur la petite route qui descend à Jabron. Un muret
accueillant va nous permettre de pique-niquer, assis bien au sec. Hélas le ciel s’est couvert, le soleil a disparu et les pierres du muret sont bien froides. Vingt minutes plus tard, le
piqu
e-nique est avalé et nous commençons à sentir le
froid nous envahir. Car comme le fait remarquer Catherine : « Le froid monte par les fesses ». Le
blogueur propose ses services pour réchauffer les dites fesses. Sans succès.
Seule solution : nous dégourdir les jambes. Jean annonce : « Nous partons dans 5
minutes ! ». « Quoi ? 5 minutes ? Pourquoi pas tout de suite ? ». Les
cinq minutes écoulées, nous reprenons notre chemin. Nous traversons Jabron (le village) puis franchissons à nouveau le Jabron (la rivière) sur un deuxième pont. Bie
ntôt nous abordons une nouvelle grimpette. Nous marchons à flanc de
coteau, au-dessus d’un ruisseau. Toujours dans la neige et à présent sous un ciel gris.
Arrivés au sommet nous apercevons au loin la chapelle Saint-André qui domine Comps sur Artuby. Jean nous
rappelle le « circuit des trois chapelles » (Saint Jean, Saint Didier et Saint André) que nous fîmes ici en mars dernier. (Décidément
aujourd’hui notre rando tient du pèlerinage !). Pour ceux qui l’auraient oublié : La chapelle Saint-André fut édifiée par les Templiers dont le village fut longtemps
un des fiefs. « Son clocher-tour est doté, sur ses arêtes, de tuiles vernissées dites
«tuiles à loups». De petits bulbes creux percés occupent leur dos, le souffle du vent du nord qui les traverse, émet un sifflement dont la tradition rapporte qu'il éloignait les
loups ». Enfin
« les montagnes environnantes, peuplées de chênes ou de hêtres pour la plupart, ont
longtemps vu s'y affairer les charbonniers. Cette production de charbon de bois se perpétue chaque année encore avec le concours du Conseil Général du Var et de l'Office National des
Forêts ».
Nous atteignons Comps sur Artuby, regagnons nos voitures. Avant de nous quitter nous irons prendre un pot à Montferrat. Heureux de cette belle journée, mais un peu fourbus quand même. Car marcher dans la neige, ça use, ça use...
Merci Jean pour cette très belle randonnée aux couleurs hivernales.
Merci aux photographes : Jean-Marie CHABANNE, Gérard CHARPY.
Encore quelques photos :
La neige sans les skis
Promen
ons nous dans le
s bois …
… Pendant que le loup n'y est pas
A ta san
té Jean !
Le Jabron
Prochaine sortie : Jeudi 11 Décembre à 7 h 30 –
La randonnée prévue dans les Maures "Le Peyrol" a été annulée à cause de l'indisponibilité temporaire de Bruno GUERIN. Jean BOREL n'étant pas disponible non plus, c'est Jean-Marie CHABANNE qui nous accompagnera sur un parcours dans les vallées du Haut Argens à partir de BRAS. Cette randonnée en boucle nous permettra à plusieurs reprises de découvrir quelques sites remarquables sur l'Argens : la Cascade du Tombereau et le Pont Romain de St SUMMIAN ainsi que les Gours Bénis et la chapelle St Sébastien en dehors de la rivière- Repas et boisson à sortir du sac
Longueur : 18 km - Durée : 5 h – Difficulté : aucune
Bons chemins et bitume sur de petites routes peu fréquentées.
Dénivellation : B 251 m – H 347 m- Moyen / Moderato
Merci de bien noter que l'heure de départ n'a pas été modifiée
Chateaudouble-27/11/2008
Ah ! Quelle joie de retrouver notre BRUNO ! Aujourd'hui, il nous propose une des randos les plus classiques de notre région autour de
Chateaudouble. Avec lui, les plus anciens du groupe l'on déjà faite, en partie ou dans un autre sens. Mais aujourd'hui, il y a une très forte majorité de "nouveaux" qui vont la découvrir : 16,800
km et 300 m de dénivelée ( à l'arrivée les chiffres seront un peu différents).
Nous sommes 28, pas mal ! 11 marcheuses seulement, Mesdames, d'habitude vous faites mieux. Cet
effectif est quand même exceptionnel à cette saison car s'il faisait 1 ° au départ de St.Raphaël, le thermomètre n'a cessé de baisser au fur et à
mesure de notre montée vers l'arrière-pays et sur le parking de Chateaudouble il fait –3°. Par contre
nous avons un beau soleil et la météo est excellente. Pour une fois nous avons de la chance car ce vendredi ce n'est plus la même histoire et il ne ferait pas bon randonner.
L'infirmerie est encore bien garnie et nous en profitons pour envoyer un amical souvenir à Maurice qui se remet doucement de son opération : reviens vite parmi nous ! Nous avons aussi retrouvé Camille qui nous avait un peu abandonné ces temps-ci.
Véritable nid d'aigle, perché de façon vertigineuse sur le bord d'une falaise, Châteaudouble domine de 130m les gorges verdoyantes qui portent son nom. C'est la présence de
2 châteaux, l'un au dessus du village, l'autre sur la rive de la Nartuby qui explique le nom de Châteaudouble.
Châteaudouble (Castèudouble en provençal de norme mistralienne et Castèudoble en provençal classique)- là ça se complique- recèle des traces d’occupation préhistorique (grottes classées des chèvres, des chauves souris et du Mouret) et présente d’anciens gisements de fer. Par contre, il n’existe pas de vestiges de l’occupation romaine, générale dans la région. Les habitants, plus nombreux qu’aujourd’hui, y avaient opposé une résistance farouche qui découragea l’envahisseur en regard du faible avantage prévisible.
Michel de Notre Dame, le célèbre Nostradamus, médecin et astrologue né en 1503 à Saint-Rémy de Provence, a cité Châteaudouble dans ses prophéties : « Châteaudouble, double château, la rivière sera ton tombeau. » Rien de magique dans cette pensée mais simplement l’esprit d’observation de l’astrologue déduisant, qu’un jour, l’érosion creusée par la rivière provoquera l’effondrement du site.
Ce n'est pas la rivière qui posa problème il y a cinq ou six ans, mais un glissement de terrain qui isola le village pendant plusieurs mois. Il fallut complètement purger la falaise et la consolider.
Il est 8 h 45 lorsque BRUNO donne le signal du départ en direction de la Nartuby qui cascade au fond des gorges calcaires. C'est assez rare mais aujourd'hui nous commençons par une
descente ce qui ne permet pas de se réchauffer mais tout le monde est bien couvert, coiffures y compris…mais nous en reparlerons.
Quant à Bruno, admirez ses gants-moufles, si bien
adaptés pour manipuler des documents ! Au début la descente ne présente pas de difficultés mais entraîne quand même un première chute, sans gravité.
Lorsque nous quittons le chemin
principal le relief du terrain et sa pente compliquent notre progression et nous enregistrons deux chutes, sans gravité non plus. Le bruit de la rivière est de plus en plus présent, heureusement
il y a un petit pont pour la franchir. La balustrate est gelée ! Aujourd'hui personne n'aurait eu envie de passer à gué.
Une fois sur l'autre rive, le chemin suit la rivière,
la plupart du temps bien cachée dans la végétation et lorsqu'elle se découvre enfin à l'occasion d'une petite cascade, les photographes en profitent.
Le chemin est tellement agréable que nous dépassons la bifurcation vers la route et c'est presque arrivé à Rebouillon que Bruno arrête le groupe pour la pause matinale. Nous avons retrouvé le soleil, caché par la falaise depuis le début de notre progression et certains se débarrassent déjà d'une couche de vêtements.
Ces pauses sont toujours
sympathiques et s'il y a échange de nourritures (et aujourd'hui surtout de café car il a fait un peu frais en bordure de rivière), ces trois-là échangent des
recettes d'homéopathie. Ces
pauses, allons-nous continuer de les appeler "pause banane", Jacqueline nous ayant dissuadé d'utiliser ce fruit à cette occasion : gare à la réaction de nos amis antillais
!
Nous repartons pour retrouver le chemin prévu mais
finalement il faudra faire environ 250 m de "goudron" pour reprendre le chemin du Gros Roucas qui va nous conduire sur le plateau.
Nous progressons sur un bon chemin
en montée et en plein soleil.
Des oliviers en restanques sont couverts de fruits encore bien verts alors qu'à St.Raphaël, ils ont déjà viré au noir. La douce
température nous conduit à une nouvelle séance "d'effeuillage" et à cette occasion, Marcel va oublier un bâton, ce dont il ne prendra conscience que
quelques centaines de mètres plus loin. A quoi avais-tu la tête ce matin, cher camarade ? C'est comme d'habitude notre ami Camille qui va rechercher le bâton en question et en attendant, on fera
une photo du groupe où Camille sera représenté par son sac…
Nous récupérons Camille, sans le bâton, Marcel il faudra en redemander un au Père Noël !
Arrivant à l'extrémité est du parcours, nous remontons carrément au nord sur un mauvais chemin, montant et empierré qui nous conduit à la Plaine de La Garde, altitude 572 m. Il est 12 h 30, heure convenable pour le pique-nique.
Mais ce plateau
est très humide et il n'est pas
facile de trouver un coin sec, au soleil et à l'abri du vent, avec si possible de quoi se mettre les fesses au sec. Le groupe se partage en deux et on verra même certains déplacer "leur pliant"
de pique-nique pesant dans les quinze kilos. Et c'est par un excellent Ambassadeur maison offert par Paulette que nous commencerons nos festivités. Bravo, c'était délicieux…et merci.
Les joueurs de cartes sont vraiment accros et aujourd'hui, c'est debout qu'ils pratiquent.
En repartant, Jean va "piquer" le bonnet vert de
Dominique : affolement temporaire et c'est là que l'on entendra Yvette parler d'un certain "nain de jardin", un peu grand certes, mais il y a de ça. Vous n'aviez pas remarqué, depuis ce matin on
ne voit que lui sur les photos.
Il n'a pas du faire chaud sur le plateau, cette nuit, car dans les flaques d'eau, la glace fait bien un centimètre d'épaisseur. Bruno quitte la grande piste et s'engage sur un petit sentier qui selon le GPS s'écarte de l'itinéraire mais se dirige directement sur le Château de la Garde. Bruno, craignant que cette voie ne devienne privée, préfère retourner et c'est Camille qui nous remettra sur le bon chemin en suivant les traces d'un véhicule à quatre roues. Dommage nous aurions abordé le château du côté sud, le meilleur.
Le vent a du souffler aussi très fort car le chemin est obstrué par deux gros pins arrachés ou cassés, coup de vent très local car il n'y a pas d'autres arbres abîmés alentour. Nous sommes juste en dessous du château qui se trouve environ à 300m mais que nous ne verrons pas. Votre rédacteur râle, c'est la deuxième fois qu'il cherche en vain ce sacré château…il faudra revenir encore une fois.
Joli coup d'œil sur le village de
Chateaudouble. Il ne reste plus qu'à redescendre jusqu'au pont sur la Nartuby avant de remonter les 130 mètres pour rejoindre le haut du village. Côté adret, à l'ombre, il faisait très frais mais
en montant vers le village nous nous réchauffons sur la plus grosse pente du parcours. Arrivés au sommet sur les ruines de l'ancien château, la vue sur la tour et le village est bien agréable et
méritait ce dernier effort…et une photo de groupe.
C'est du vieux cimetière, au bas de la tour que la vue est la plus
impressionnante, aussi bien sur les toits, l'église et surtout la hauteur de la falaise.
En redescendant nous allons découvrir un étrange double bénitier (c'est du moins le rôle que nous lui assignons),
taillé dans une pierre décorée d'une croix.
Mais déjà, la plupart des participants ont rejoint leur voiture et se préparent au retour. Le bar du village
n'ouvrant qu'à 17 h 30, c'est à Figanières que nous allons prendre notre pot habituel. Nous aurons en fait parcouru 18 km avec une dénivelée de 560 m.
Merci Bruno pour cette grande classique, ni trop facile ni trop ardue, où ton groupe, à l'unanimité, n'a pas rencontré de difficultés.
Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Gérard CHARPY, Claude LALANDE et Jean-Marie CHABANNE.
La semaine prochaine, Jean BOREL nous fera découvrir un nouvel aspect de COMPS/ARTUBY:
Jeudi 04 Décembre 2008 à 8 h 00 – COMPS SUR ARTUBY (83) – Le Jabron –
Un agréable sentier sans difficulté particulière parcourant les forêts de Pins et de chênes, nous conduira jusque sur les rives du Jabron, petit ruisseau anodin mais qui peut poser problème pour le traverser à certaine période (voir rando du 24/04/2008). Mais pas de difficultés pour cette rando, il y aura un pont ! Repas et boisson à sortir du sac pour un pique-nique sur les rives du Jabron – Longueur : 12 Km 600 - Durée : 4 h 00 – Dénivelée : 505 m – Niveau : Moyen – Medio –
Quelques photos en "bonus":
Il fait vraiment très beau !
Les Gorges
Après "Nicole et Nicole" de la semaine passée, voici "Yvette et Yvette"
La pause-Bon appétit
La pause- S'il te plait Monique, ne fait pas la grimace quand je te photographie !
Superbe vue du haut des ruines du chateau !
La tour
Duranus - 20 novembre 2008
Duranus
Aujourd’hui Jean Borel nous a fixé un rendez-vous très matinal (6 h
45 !) sur le parking de Boulouris. Il fait nuit encore, l’air est frisquet, mais nous sommes très motivés. D’abord c’est jour de resto !
Ensuite la météo nous promet un temps ensoleillé. Ce qui ne nous était pas arrivé depuis longtemps. Nous allons randonner à partir du petit village de Duranus, au-dessus des Gorges de la Vésubie.
Puis nous déjeunerons à Plan-du-Var, à l'auberge des 2 Vallées.
Nous voici donc 23 randonneurs au départ, p
rès de la petite église de Duranus. « Ce sera une randonnée courte ! » nous dit Jean.
Effectivement elle ne fait que 9,5 km de longueur. Mais le dénivelé est annoncé à 687 mètres. Quelle précision !
Comme indiqué dans le profil, nous commençons par une descente. Elle nous conduit dans le vallon de Duranus. Il est à peine 9
heures. Comme prévu, le ciel est clair, nous aurons un temps superbe. Mais pour l’instant nous restons emmitouflés car il fait froid. Après
avoir franchi sans difficulté un gué, nous
commençons à grimper. A découvert d’abord puis sous les arbres. Le sentier est jonché de feuilles mortes un peu humides, car nous sommes sur un versant nord qui ne voit jamais le soleil.
Attention à ne pas glisser ! Puis la pente s’accent
ue. Qui a dit : « La côte est rude et le derrière est lourd » ? Mais
non, mais non, nous grimpons avec légèreté. Et puis c’est bien agréable de grimper, ça nous réchauffe un peu. Mais certain
es marches sont hautes,
n’est-ce pas Marcel ! Après un passage difficile, Jean n’hésite pas à encourager ses troupes : « Bravo, Nicole ! Bravo, Denise ! »
« Et moi, tu ne me dis rien ? » proteste Marinette. Il est 10 heures passées, peut-être pourrions-nous faire une petite pause ? « Attendons d’être au soleil ! » « Tu parles,
le soleil est encore loin. C’est à croire qu’il tourne dans le même sens que nous ». Ce qui est faux. Il faut
d
onc se résigner à une
pause casse-croûte à l’ombre. Mais devant un magnifique paysage ensoleillé. Jean nous montre le village fantôme de Roccasparvièra (signifiant Rocher de l’Epervier), où nous
randonnâmes il y a peu. Il nous conte les belles histoires qu’il affectionne tant. Ainsi celle de la Reine Jeanne, qui après sa fuite de Naples, se réfugia au château de Roccasparvièra et vit ses
enfants assassinés un soir de Noël (Elle vit, couchés sur un plat, leurs corps nus avec un large couteau planté
dans la poitrine). Ou encore celle de ce crâne d’enfant, découvert le 31 décembre à Duranus, au sommet de la barre de l’Ours. L’enfant aurait peut-être été assassiné par son
père. Merci Jean pour ces belles histoires !
Nou
s continuons notre route vers le sommet. De temps en temps une petite descente périlleuse vient pimenter cette longue
montée. Puis arrivés sur une crête, nous apercevons les v
estiges d’une mine abandonnée qui exploitait un gisement de réalgar
(voir plus loin). A
présent nous découvrons une vue splendide sur les cimes enneigées du Mercantour. Plu
s proche de nous : la madone d’Utelle. Jean
nous montre un sommet au loin. Bon sang, mais c’est bien sûr le Mounier ! Avec sur la gauche le petit Mounier ! Ô souvenir glorieux de nos exploits de juin dernier !
Quelle
belle journée ce fut ! Ce jour-là il n’y avait pas une ombre pour nous protéger du soleil. Aujourd’hui c’est différent, nous lui courons après. Et puis enfin le voici, le voilà ! Le soleil ! Nous te
rminons notre grimpette. Le sourire revient sur les visages. Qu’il fait bon sous les rayons du
soleil ! Il est midi, la vue est magnifique. Ce serait le lieu idéal pour pique-niquer. Nous nous arrêtons au pied d’un pylône pour prendre une photo de groupe, la première de la journée. Puis
Jean nous conte l’histoire de Duranus.
Duranus relevait en 1679 de la communauté médiévale de Roccasparvièra. En 1793 une troupe révolutionnaire fut précipitée dans la Vésubie du haut d’une falaise, appelée depuis «
Saut des Français ». On retiendra notamment que la commune de Duranus est apparentée à celle de la Queue-en-Brie (94) et Bourg-la-Reine (92) - d’après des recherches
effectuées par Jean pendant ses loisirs.
Mais il e
st temps de rejoindre notre restaurant. Nous quittons alors Catherine, Françoise, Jean-Marie et Yvette qui,
dédaignant l’excellente daube de sanglier qui nous attend, ont choisi de pique-niquer ici même. Jean nous informe que dorénavant le resto sera facultatif. Il pourra donc y avoir des
« marcheurs-pique-niqueurs », des « marcheurs-restaurants ». Seront tolérés – par dérogation – des « non-marcheurs-restaurants ». Le groupe de 2ème
catégorie attaque la descente. C
e sera une descente non-stop – avec quelques « faux plats montants » - jusqu’à Duranus. Nous ne tardons pas à atteindre la Mine de l’Eguisse qui exploitait donc
un gisement de réalgar, sulfure naturel d'arsenic, à la couleur rouge orangée. En haut du
ravin de l'Eguise, on aperçoit l'usine et sa cheminée. Au début du XXe siècle l’extraction journalière atteignait 3 tonnes, pour un
effectif de 18 ouvriers. Une usine de grillage (chauffage de minerai à l’air libre) fut installée à partir de 1913, dont on devine encore les installations massives au bord du précipice. Quelques
rails tordus, un squelette de chariot, une entrée de galer
ie, d’anciennes cabanes ruinées servant de dortoir ou de réfectoire surgissent çà et là, peu à peu repris par une végétation régnant
en seul maître depuis la fermeture de la mine en 1931. Après la mine, nous longeons une
immense paroi rocheuse au pied de laquelle jaillit une minuscule cascade. Attention aux pierres humides et glissantes ! Jusqu’en bas ce sera le même refrain : « Regardez où vous
mettez les pieds ! » Sur sol humide aux feuilles glissantes ou sur sol sec aux cailloux traîtreusement cachés sous un tapis de feuilles mortes, il est très facile de
trébucher ! Et nous avons devant nous près de deux heures de descente ! Nous cheminons parmi les cistes et les genets, à l’ombre des pins et des chênes. Mais nous parviendrons sains et
saufs à Duranus. Jean nous avouera à l’arrivée : « Il faut plutôt compter une dénivelée de 815 mètres ». A la sortie de Duranus nous
faisons une halte près du « Saut des Français ». Impressionnant ! Un petit quart d’heure de voiture et nous arrivons au restaurant où 5 conviv
es
« non-marcheurs-restaurants » nous attendent patiemment – mais pas sobrement avouent-ils. Et parmi eux Bruno, à qui Jean souhaite la bienvenue. Après la daube, nous avons la visite de
nos 4 « marcheurs pique-niqueurs ». Les trois groupes s’étant ainsi retrouvés, une belle journée s
’achève …
Merci Jean pour cette très belle randonnée.
Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Jean-Marie CHABANNE, Gérard CHARPY, Jean-François ZISSEL.
Prochaine sortie : Jeudi 27 Novembre à 7 h 30 – Départ des véhicules pour une randonnée en pays dracénois. Des gorges profondes creusées par le torrent de la Nartuby (83), offrent des points de vues spectaculaire et de hautes falaises boisées - Nous relierons également deux sites fortifiés, qui au XIII° et XIV° siècle, appartenaient au même seigneurs : Arnaud de Villeneuve - Belles vues sur ces sites – Repas et boisson à sortir du sac – Longueur : 16 km 850 - Durée : 5 h - Dénivelée : 300 m - Moyen /Medio - Boulouris – N° 638
Encore quelques photos :
Cimes enneigées
Cou
leu
rs d’automne
Vue
sur Duranus
C
ool la descente après le pique-nique !
Nico
le et Nicole
Salernes- Le tour du Babadié- le 13 novembre 2008
Honte aux deux rédacteurs, effrayés par trois coups de tonnerre et quelques
gouttes de pluie et qui ont préféré rester sous la couette !!! Il leur a donc fallu prêter leur plume à Jean BOREL pour relater les exploits de son petit groupe. Merci à lui.
Jean-Marie
Aujourd'hui, BRUNO se proposait de nous faire découvrir la crête de la COLLE DURE dans le massif des Maures. Il a dû, malheureusement s'abstenir une nouvelle fois afin de terminer, dans les meilleures conditions, sa période de convalescence. Jeudi prochain, il sera de retour parmi nous, mais au restaurant seulement à PLAN du VAR et le jeudi suivant, 27 novembre, il devrait retrouver sa carte, sa boussole et son GPS et nous proposer une randonnée en pays dracénois dans les Gorges de la Naturby : BRUNO, nous attendons ton retour avec impatience.
C'est donc Jean BOREL qui a accepté de le remplacer "au pied levé" pour nous faire découvrir un parcours dans la campagne salernoise à travers bois, vignes et oliviers autour du sommet local "Le Babadié" qui culmine à l'altitude de 471 m.
Malheureusement, les mauvaise conditions atmosphériques de ces derniers jours semblent s'acharner sur les randonneurs du Cercle de Boulouris. La météo annoncée pour ce 13 novembre est toujours aussi catastrophique et, à 6 h 30 ce matin, nous sommes réveillés par le bruit du tonnerre et de la pluie qui s'abat sur la ville. Les coups de téléphone se succèdent, les défections s'accumulent, l'ambiance est morose, notre rando du jeudi serait-elle une nouvelle fois annulée ?
C'était sans compter sur l'énergie et l'opiniâtre obstination des 6 courageux présents à 8 h sur le parking de Boulouris. Jean arborait son grand chapeau noir, c'est en général un mauvais signe comme aurait dit Jean-Marie.
La décision est prise sous les parapluies, à l'unanimité : nous partirons à Salernes !
Quelle volonté ! Quelle ténacité !ou alors simplement quelle inconscience !
Mais nous sommes aussitôt confortés et encouragés dans notre choix en apprenant qu'un véhicule avec 4 personnes
étaient parties directement sur les lieux de notre randonnée. Nous devrions être 10 à marcher.
A l'entrée de l'autoroute, à Puget, surprise : la pluie s'est arrêtée, la route est sèche et le ciel semble s'éclaircir à l'ouest, serait-ce un heureux présage. A 9 heure, les 3 véhicules sont garés sur notre parking habituel, place Jean Moulin à Salernes et nous sommes bien 10 à piaffer d'impatience.
Citons les noms de ces 10 courageux : Françoise, Marinette, Nicole et une petite
nouvelle, Colette que nous accueillons pour la
première fois et à qui nous souhaitons la bienvenue, Dominique, Alain qui sera serre-file, Claude, notre photographe, Henri, Albert -"Peps" et Jean.
Suivant la procédure habituelle, Jean nous présente le tracé et le profil du circuit : 16,1 km et 295 m de dénivelée.
Il nous propose un petit descriptif sur la commune de Salernes : 3343 habitants pour une
superficie de 3930 ha, située dans la vallée de la Bresque, cette petite ville est une citée artistique, industrieuse et agricole.
C'est un village au patrimoine historique important à flanc de collines, à l'abri des vents dans la douceur du
climat méditerranéen, où il est agréable de flâner dans les ruelles étroites aux maisons pittoresques, en admirant au passage l'église du XI ème caractérisée par sa porte et ses deux clochers,
les nombreuses fontaines.
On
peut visiter les ruines du vieux château féodal d'où l'on peut découvrir le village "vu du ciel" avec ses toits de tuiles rondes.
Salernes est célèbre pour ses tomettes hexagonales qui recouvrent la plupart des sols dans les maisons provençales. Ce sont des carrelages de terre cuite, émaillée ou non, faites d'un mélange de cette terre rouge et ferrugineuse et d'autres argiles. Quinze fabricants très créatifs proposent constamment leurs produits vendus dans le monde entier.
Salernes est en outre le jardin du Haut-Var avec ses figues au goût fin et délicat, ses oliviers et ses vignes.
Toujours pas la moindre goutte d'eau et un ciel qui s'éclaircit de plus en plus.
Nous voilà partis sur l'ancienne voie du chemin de fer qui reliait Grasse à Aix-en-Provence. C'est un profil très
agréable, un véritable faux-plat, très légèrement montant.
Nous admirons, en passant, un ancien pont romain en parfait état qui enjambe le vallon de Pelcourt et nous en profitons pour un
premier arrêt technique.
Nous abordons ensuite la seule difficulté du parcours, une montée de 200 m de dénivelée sur un petit chemin caillouteux pour échauffer nos muscles mis au repos forcés depuis plusieurs jours. L'ascension se négociera sans problème à un rythme très modéré.
Le sommet est atteint et nous cheminons sur une agréable piste forestière qui laisse apparaître des vues magnifiques sur la vallée de la Bresque et les villages de VILLECROZE et TOURTOUR.
Notre photographe en profite pour fixer l'événement.
Nous allons faire une rencontre insolite dans ce lieu reculé et désert : une cavalière sur un magnifique pur-sang s'apprête à nous croiser. Croyant bien faire, nous lui laissons la voie libre en se dissimulant sur le bas côté du chemin. Erreur, elle nous en dissuade vivement en nous disant que le cheval doit nous voir et qu'il ne faut pas se cacher pour ne pas le surprendre et l'effrayer. Nous suivons son conseil et reprenons notre progression normalement. Le croisement se fera sans encombre : nous avons appris quelque chose.
Cette rencontre n'était pas aussi insolite que nous le pensions car nous découvrons plus loin un magnifique centre équestre avec pistes, manèges, obstacles, bâtiments et écuries.
Nous obliquons plein sud avec
un azimut de 180-190° qui nous conduit dans un paysage complètement différent.
Nous quittons la forêt pour entre dans un univers de cultures, vignobles et oliveraies. De très beaux mas encadrés de majestueux cyprès évoquent des paysages de Cézanne. Le hameau de
CAGNOSC est atteint. 
De très belles vignes incitent la petite troupe à grappiller raisins blancs et raisins noirs. Un vrai régal, toléré et même conseillé à condition que les vendangeurs soient passés.
Maintenant le ciel est bleu, le soleil brille
et nous atteignons le village de MENTONE. Il est 12 h 20. Albert et Jean repèrent un endroit idéal, plein sud avec des arbres coupés pour accueillir le séant de nos amis randonneurs. C'est
décidé, cet endroit plait à toutes et tous et le groupe s'installe pour le pique-nique.
Il fait chaud maintenant et certains se laissent même aller à une sieste bienfaitrice.
13 h 25, il faut repartir. Au passage nous saluons un joli petit cheval noir, dans son enclos, qui semblait nous porter un grand intérêt. Nous lui proposons des croûtons de pain et du sucre qu'il semble bien apprécier. Nous le quittons à regret.
Après avoir longé la magnifique propriété de VAUBELETTE, dans le vallon de la Pierre Ambert, nous rejoignons l'ancienne voie
ferrée qui nous ramènera facilement par un faux-plat, cette fois légèrement descendant vers notre point de départ en découvrant le site des Gorges de la Bresque.
Notre randonnée s'est bien déroulée, et après avoir quittons gros godillots, nous nous dirigeons vers le centre du village. La pause rafraîchissement sera appréciée de tous au "café des Négociants" pour la modique somme de deux euros par personne. Un excellent cake, fabrication Marinette, coupé et servi par Dominique fera l'unanimité et régalera nos papilles. Un grand merci à la patissière.
Finalement tout le monde se séparera heureux et satisfait de cette agréable journée. Le mauvais présage du Grand Chapeau Noir ne s'était pas réalisé et chacun se félicitera d'avoir fait le bon choix, ce matin à 8 h.
Les absents ont toujours tort !
Souhaitons encore un prompt rétablissement à Bruno, un grand bravo aux marcheurs, surtout aux "nouveaux" et à bientôt sur les sentiers.
Merci JEAN d'avoir organisé et mené cette rando non prévue au programme … et d'avoir rédigé cet article.
Merci au photographe Claude LALANDE
La semaine prochaine, Jean, encore lui, nous conduira à Duranus-
Jeudi 20 Novembre 2008 à 6 h 45 - : DURANUS (06) – Mine de l’Eguisse – Au départ du petit village de Duranus, célèbre par le saut des Français, nous cheminerons dans ce site escarpé des Gorges de la Vésubie qui nous conduira sur une mine abandonnée exploitant un gisement de réalgar, sulfure naturel d'arsenic, à la couleur rouge orangée.
Magnifiques vues sur les vallées de la Tinée et de la Vésubie, l'Argentera, plus haut sommet des Alpes du sud ainsi que le village fantôme de Roccaspaviera. Durée : 4 h 00 Longueur : 9 Kms 500 - Dénivelée : 687 m – Niveau : Moyen / Medio –
Repas au restaurant à l'auberge des 2 Vallées avec : apéritif, salade niçoise, daube ou rosbeef, fromage, dessert, café et vin compris pour 20 € par personnes (Inscription et chèque avant le 13 novembre) – Réservé exclusivement aux randonneurs –
Quelques images "en prime" :
Consignes au "serre-file"
Aurait-il plu ?
Y aurait-il du soleil ?