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Le Baou de Saint Jeannet - 24 janvier 2008

25 Janvier 2008 , Rédigé par Gérard Publié dans #Loisirs

Le Baou de Saint Jeannet
undefinedAujourd’hui Bruno Guérin nous propose une randonnée au « Baou » de Saint Jeannet. C’est un parcours classé moyen de 11 km et de 650 mètres de dénivelé.
Nous nous retrouvons une vingtaine de randonneurs au parking de Saint Jeannet. Dieu sait pourquoi, Jean a du mal à nous compter ce matin. Après plusieurs comptages, il semblerait que nous soyons 22. 
     2008-01-24-St-Jeannet-001.JPG 
Il suffit de le vérifier sur la photo de groupe.
Bruno nous explique que « le Baou est un mot provençal qui désigne une masse rocheuse, emblématique du paysage de la régionOn est subjugué par cette osmose entre la nature (le baou) et l’œuvre de l’homme (le village). La masse imposante du Baou a attiré des peintres, écrivains et artistes, comme Trachel (Hercule), Mossa (Alexis) », pour ne citer que les moins connus.
Et le Baou de Sain2008-01-24-St-Jeannet-002.JPGt Jeannet, eh bien le voici, juste au-dessus de nous ! La première partie de notre randonnée consiste à gravir d’une seule traite les quelques 400 mètres qui nous séparent du sommet. Une heure et demie d’une bonne grimpette.
Qui donc a dit « Si j’aurais su, j’aurais pas venu » ?
– Courage ! Au sommet tu verras, la vue est magnifique. Et tu auras même un banc pour te reposer ! 
Ce matin, il fait u2008-01-24-St-Jeannet-003.JPGn temps splendide, le soleil brille, la température monte au fur et à mesure que nous grimpons. Nous faisons une pause pour nous ravitailler et nous alléger de quelques vêtements superflus. Enfin nous atteignons un vaste plateau calcaire qui mène au sommet du Baou. 
Au loin on peut 2008-01-24-St-Jeannet-005.JPGapercevoir les sommets enneigés. Mais chacun marche en baissant le nez, car les rochers que nous enjambons sont traîtres, parfois instables, parfois glissants. Mieux vaut s’arrêter pour regarder le paysage !
Nous voici au sommet (altitude 802 m) d’où nous dominons la région. En2008-01-24-St-Jeannet-006.JPG bas, on aperçoit la vallée du Var qui brille sous le soleil.2008-01-24-St-Jeannet-007.JPG    Au loin la mer, et nous dit Bruno « si le temps était plus dégagé, on verrait la Corse ! ». Ce sera pour une autre fois. Chacun2008-01-24-St-Jeannet-008-copie-1.JPG va j2008-01-24-St-Jeannet-009.JPGeter un œil à la table d’orientation.










Après le baou, nous nous dirigeons vers le nord. Notre sentier nous permettra de croiser les bories qui se fondent dans un paysage de garrigues et de chênaies ponctuées de dolines et de lapiés. Paysage dominé par l’élément minéral : le calcaire.
(Les dolines sont de petites dépressions, créées par l'effondrement du sous-sol calcaire. Certaines sont profondes et hérissées de lapiés. D’autres, faiblement creusées, présentent un fond garni de terre. Les lapiés sont des roches burinées de profondes cannelures, de cavités tourmentées, séparées par des crêtes aiguës et souvent coupantes. Attention à ne pas tomber !).
Le fait est qu’à p2008-01-24-St-Jeannet-010.JPGart un ou deux bien conservés comme on le voit sur cette photo (il s'agit bien sûr de bories), on pourrait ne voir ici qu’un immense tas de cailloux.   2008-01-24-St-Jeannet-011.JPG    





Nous nous frayons un chemin à travers ces blocs de calcaire. Notre sentier descend au milieu d’une végétation basse faite de genévriers et de magnifiques genets. D2008-01-24-St-Jeannet-012-copie-1.JPGe loin nous apercevons bientôt les ruines du château du Castellet, où Bruno a prévu que nous pique-niquerons. Nous poursuivons notre chemin en légère descente à l’ombre des chênes (blancs ou verts). A nos pieds quelques crocus pointent leurs corolles. Enfin nous atteignons le château et son donjon. Miracle ! Des rochers accueillants nous invitent à nous asseoir. Confortablement installés, nous savourons notre déjeuner. Après un repas correctement arrosé, chacun se détend au soleil.
Puis nous reprenons not2008-01-24-St-Jeannet-014.JPGre descente vers la Cagne (petit fleuve qui se jette dans la mer à Cagnes-sur-Mer), par un sentier en lacets. Notre sentier court ensuite le long du vallon du Castellet avant de cheminer sous les contreforts du baou. Quelqu2008-01-24-St-Jeannet-015.JPGes gros blocs 
              
détachés de la paroi sont équipés pour l’initiation à l’escalade. Car
Saint Jeannet est un véritable petit paradis pour les amateurs d'escalade. De nombreuses voies d'ascension sont répertoriées sur son Baou dont la grande face surgit d'un seul jet sur 200 mètres de haut.
En v2008-01-24-St-Jeannet-016.JPGoici une qui semble bien sympathique : « la Paranoïaque ». A éviter toutefois si l’on est débutant. Comme l’écrit un grimpeur, « c’est un « 6c » horrible à la vue, mais qui se prête bien au travail. Le pas du surplomb est vraiment horrible tout droit, mais en passant légèrement à gauche, ça va un petit peu mieux » !!
Nous aussi nous empruntons un chemin qui grimpe fort. « C’est la dernière côte, Jean ! » Nous atteignons alors l’entrée du2008-01-24-St-Jeannet-018-copie-1.JPG village. Un petit squar2008-01-24-St-Jeannet-017.JPGe ombragé adossé à la chapelle Notre-Dame-des-Champs nous offre une dernière vue sur le Baou de Saint Jeannet.      
D'origine médiévale, le village de St Jeannet est un site remarquable de beauté et de tranquillité, avec ses maisons en pierre du pays qui se serrent les unes contre les autres formant un rempart en entourant l'église.
Nous traversons le village et ses rues étroites, pour atteindre le café où nous allons nous désaltérer. Et au-dessus du café que voyons-nous ? 
Le Baou ! Mais celui-2008-01-24-St-Jeannet-019.JPGci c’est le Baou de la Gaude (altitude 798 m). Certains courageux voudraient l’escalader. Mais il est tard, ce sera pour une autre fois.    
 
Merci Bruno pour cette belle randonnée. Une rando sans histoires : ni chute, ni malaise, ni renard crevé !
 
Merci aux photographes : Yvette CHABANNE, Gérard CHARPY, Bruno GUERIN.
 
Prochaine sortie le 31 Janvier pour une randonnée sur les crêtes du Tanneron avec Jean BOREL.
 
Encore quelques photos :
 
2008-01-24-St-Jeannet-013.JPGRandonneuses devant le donjon du château du Castellet

Intérieur de la chapelle Notre-Dame des Champs2008-01-24-St-Jeannet-020.JPG  2008-01-24-St-Jeannet-004.JPG 
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Le vallon de la Camiole - 17 janvier 2008

18 Janvier 2008 , Rédigé par Gérard Publié dans #Loisirs

Le Vallon de la Camiole
undefinedAujourd’hui Jean Borel nous propose une randonnée à Callian dans le Vallon de la Camiole. C’est un parcours facile de 13 km avec un petit dénivelé de 270 mètres. Excellent pour nous remettre en jambes, pour notre première randonnée de 2008. Car le mauvais temps de ce début d’année nous a contraint à un repos forcé durant deux semaines !
Heureusement aujourd’hui le ciel est dégagé, il fera beau. Nous voici 26 randonneurs2008-01-17-Vallon-de-la-Camiole-001.JPG au départ de Callian. Nous nous regroupons devant le lavoir du village. Jean demandeundefined à ces dames de poser en souvenir des « femmes au lavoir » que furent nos grands-mères. Et elles se prêtent au jeu !
Mais certains piaffent d’impatience, frustrés par nos deux semaines d’inactivité. Aussitôt Jean calme leurs ardeurs : « Marchez lentement, sinon nous aurons terminé à 11 heures ». Eh oui, tout le monde peut se tromper !
Nous quittons le village de Callian par une descente très pentue qui nous mène dans la vallée. Puis quelques minutes plus tard, c’est une belle grimpette qui nous attend. Arrivés au sommet nous faisons une petite pause casse-croûte. Mais est-ce l’effet de cette montée ? Tout à coup Nicole se sent mal et est obligée de s’allonger. Serait-ce contagieux ? A son tour, Monique semble vaciller sur ses jambes. Que faire ? 
Après quelques minutes de rep2008-01-17-Vallon-de-la-Camiole-006.JPGos, Jean décide que toutes deux – soutenues par Bruno et Daniel, que l’on voit ici portant le sac à dos de Nicole – attendront tout près d’ici pendant que le reste du groupe fera un petit tour. On avisera ensuite.
Notre petit to2008-01-17-Vallon-de-la-Camiole-007.JPGur nous conduit aux ruines de Velnasque, autrefois place forte qui protégeait le village de Callian. Nous terminons notre boucle et rejoignons Monique et Nicole. Manifestement Nicole n’est pas en mesure de terminer la randonnée. Jean propose de la raccompagner à Callian. Mais après mûre réflexion, il apparaît plus raisonnable que Jean reste à la tête du groupe, car lui seul connaît le parcours. Nicole retournera donc à Callian, accompagnée de Jacqueline et Daniel. Daniel prendra la voiture de Jean et emmènera ces dames sur le lieu du pique-nique que l’on peut atteindre très facilement en voiture. Daniel est muni d’une carte, de la clé de la voiture et d’indications claires, nettes et précises. Au besoin on se téléphone !
Notre groupe continue son chemin, en all2008-01-17-Vallon-de-la-Camiole-008-copie-1.JPGongeant le pas, car la matinée est déjà bien avancée. Nous marchons sur une piste qui ne présente aucune difficulté, sauf par endroits un sol bien gadoueux ! Quand enfin nous atteignons notre lieu de pique-nique, il est déjà 13 heures. Entre temps Jean a reçu de bonnes nouvelles du deuxième groupe. Ils ont atteint Callian et sont prêts à nous rejoindre en voiture.
Jean nous a vrundefinedaiment choisi un lieu de pique-nique merveilleux. A l’entrée, vue sur les sommets enneigés. Devant nous s’ouvre une vaste clairière, qu’éclaire un grand soleil d’hiver. Que la nature est belle, dans l’air parfumé par le thym et au son du bêlement des moutons. 
Nous voici tousundefined
alignés face au soleil pour savourer notre pique-nique. 
Un peu à l’écart, Marie préf2008-01-17-Vallon-de-la-Camiole-011.JPGère prendre ses aises. 
Seule ombre au tableau, le deuxième groupe n’est pas là. Mais où sont-ils ? Que font-ils donc ?






Après le repas, nous profitons du soleil. 
Pour les uns c’est2008-01-17-Vallon-de-la-Camiole-012.JPG l’he2008-01-17-Vallon-de-la-Camiole-013.JPGure de la sieste, pour d’autres c’est le moment de cueillir quelques bouquets de thym. 
Et nous quittons à regret cet emplacement délicieux.
Nous empruntons un chemin ombragé et quelque peu frisquet. Soudain quelqu’un crie : « Nous avons perdu Bruno ! » Et qui plus est, il s’est perdu avec deux ou trois randonneuses ! A dire vrai cela semble louche. Le groupe s’arrête, certains rebroussent chemin, à la recherche des brebis égarées. Quand au bout de longues minutes, nous percevons au loin le sifflet de Bruno. Il finira par nous rejoindre, lui et ses randonneuses. Leurs explications ne sont pas très claires. Ils se seraient soi-disant égarés à un embranchement. Le mystère reste entier. Jean ne manque pas de nous rappeler que le randonneur doit toujours avoir à l’œil celui qu’il suit comme celui qui le suit. Elémentaire !             
Nous rejoignons à présent une2008-01-17-Vallon-de-la-Camiole-014.JPG petite route qui longe de belles propriétés, avant de plonger vers Callian. 

Le village nous apparaît, dominé par le château féodal. Edifié sur un piton r2008-01-17-Vallon-de-la-Camiole-016.JPGocheux avec des tours d'angle des XIIe et XIIIe siècles, il a été restauré dans son état primitif par l'actuel propriétaire. Il est privé mais on peut visiter la salle des Gardes lors des Journées du Patrimoine.
A ne pas confondre avec le « Château Goerg », situé près de l’église. Il tient son nom d’Edouard Goerg, peintre et graveur du XXe siècle qui habita Callian, comme d’autres « célébrités des arts et des lettres ». Ce château appartient à présent à la commune de Callian. Il abritera bientôt un centre culturel.
Enfin nous arrivons à l’entrée du village. 
Et qui voyons-nous, venant à notre rencontre ? Jacqueline, Nicole et Daniel. Leurs explications sont un brin confuses. Daniel explique qu’il n’a pas trouvé la route qui menait à notre lieu de pique-nique. Jacqueline prétend avoir mangé à midi une excellente daube. Qui devons-nous croire ?? 
Pour fêter nos retrouvailles, prenons donc une photo2008-01-17-Vallon-de-la-Camiole-017.JPG   
du groupe devant le lavoir. Encore un lavoir !!
Puis pour finir en beauté cette belle journée, nous allons prendre un pot … et tirer les rois ! 2008-01-17-Vallon-de-la-Camiole-018.JPGTrois excellentes galettes nous attendent en effet, gracieusement offertes par Le Cercle de Boulouris et non moins gracieusement servies par Jacqueline. Et ceci à l’initiative de Jean !
  

Merci Jean pour cette belle randonnée, qui démarre en beauté 2008.
 
Merci aux photographes : Yvette CHABANNE, Gérard CHARPY.
 
Prochaine sortie le 24 Janvier pour une randonnée au « Baou » de Saint Jeannet avec Bruno GUERIN.
 
Encore quelques photos :
 
undefined
Que regardent-ils ? Auraient-ils vu un dirigeable ?

2008-01-17-Vallon-de-la-Camiole-004.JPG
 
 2008-01-17-Vallon-de-la-Camiole-005.JPG
 
 
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Balcon de la Méditerranée - 27 décembre 2007

28 Décembre 2007 , Rédigé par Gérard Publié dans #Loisirs

Balcon de la Méditerranée
undefinedAujourd’hui Bruno Guérin nous propose une randonnée dans l’Estérel, « sur le balcon de la Méditerranée ». Pas de trêve des confiseurs pour les 10 randonneurs présents au départ. Et pourtant cette dernière randonnée de l’année n’est pas des plus faciles avec ses 18,5 km et son dénivelé de 740 mètres. Heureusement ce matin notre rendez-vous n’est pas très matinal, 8 h 30 seulement !
Et ô surprise, après deux jours de pluie, le temps est magnifique, il fait un peu frais, mais rien à voir avec le froid glacial de la semaine dernière. Le ciel est complètement dégagé. Nous imaginons déjà les vues superbes sur la Méditerranée.
Nous voici donc à 9 heures au col du Testanier. Nous montons au milieu des eucalyptus, avec en point de mire le Mont Vinaigre. Mais nous n’irons pas si haut. Nous laissons le Mont Vinaigre2007-12-27-Est--rel-001.JPG sur notre droite et découvrons une jolie vue sur le lac de l’Avellan. 
Nous commençons à descendre. Car Bruno nous a prévenu, la montée ce sera pour cet après-midi. Tout à 2007-12-27-Est--rel-002.JPGcoup une pancarte attire nos regards. « Chasse au grand gibier. Soyez vigilants ! ». Quelq2007-12-27-Est--rel-003.JPGues mètres plus loin, un chasseur nous rassure : notre chemin se dirige à l’écart de la battue.





 2007-12-27-Est--rel-004.JPG 

Le temps d’une première pause et nous2007-12-27-Est--rel-007.JPG poursuivons notre chemin parmi les chênes-lièges. Mais à présent, le sentier grimpe fort. Serait-ce déjà la côte annoncée pour cet après-midi ? Nous parvenons à une clairière avec un chêne en son centre. Bruno nous montre le profil de la randonnée. Il n’y a pas de côte apparente sur ce profil ! Qui alors a suggéré de mettre le profil sens dessus dessous et de le lire de droite à gauche ? C’est vrai, vu comme ça, la côte est bien indiquée. Sacré Jean-Marie !
Cette clairière serait un emplacement idéal pour le pique-nique, mais il n’est que 11 heures ! Nous rebroussons donc chemin, car – faut-il le dire - nous ne sommes montés que pour le plaisir. Une descente rapide nous ramène à une piste puis à la route de Marre Trache qui longe l’autoroute.
Bruno, qui a l’œil géolo2007-12-27-Est--rel-009.JPGgique, nous fait admirer un bel ensemble de grès gris à jaunes. Et le grès gris, ça porte bonheur ! 
Mais voici à nouveau un lieu de pique-nique sympathique. Assis sur les rochers au soleil, face à la mer (ou serait-ce un mirage ?), nous sommes tous d’accord : « Quel beau pays que celui-ci ! ». Après ce temps de calme et de volupté, Bernard nous raconte une histoire « tirée par les chevaux » (sic). Et hop nous repartons !
Nous nous dirigeons à présent vers le Sud sur la piste qui mène au Vallon de l’Apié d’Amic (quel joli nom !). N2007-12-27-Est--rel-011.JPGous passons devant les ruines de l’aqueduc romain. 
Puis après avoir franchi le gué, nous repartons vers l’Est.

Avant d’atteindre enfin le balcon de la Méditerranée ! Comme le dit le topo-guide du GR51, « De l
a frontière italienne aux calanques de Cassis, la mer est étale, immense, somptueuse. Pour maintenir un dialogue permanent avec elle, le GR 51 se fait sentier en balcon. Du haut des villages perchés, au-delà des rochers sculptés, derrière les collines parfumées, la mer, promise et éclatante, est toujours là, droit devant ». De quoi rêver !
En attendant, nous mo2007-12-27-Est--rel-012.JPGntons (c’est la côte finale !) une piste très boueuse. Certain(e)s auront des chaussures à nettoyer ce soir.

A défaut de2007-12-27-Est--rel-014.JPG mer, revoici le lac de l’Avellan. Et à nouveau le Mont Vinaigre en point de mire ! C’est l’occasion d'une2007-12-27-Est--rel-013.JPG  dernière photo de groupe. Certains renâclent : « Encore une photo ? »
Une belle journée s’achève… Pas encore, car Jacqueline nous invite gentiment à prendre un verre (ou une tasse) chez elle. Nous y retrouvons Claudie – exemptée de marche aujourd’hui. Non contente de venir rechercher son mari, elle nous invite à partager une splendide couronne des rois. 2007-12-27-Est--rel-015.JPG
Merci Claudie, merci Jacqueline !
  
Et merci Bruno pour cette belle randonnée, qui clôt en beauté l’année 2007, … et
Meilleurs voeux à tous !
 
 
Merci aux photographes : Gérard CHARPY, Bruno GUERIN.
 
Prochaine sortie le 3 Janvier pour une randonnée à Saint-Raphaël, sur le chemin du Castellas avec Jean BOREL.
 
Encore quelques photos :  

Vue sur lesundefined 
 monts 2007-12-27-Est--rel-005.JPG en2007-12-27-Est--rel-006.JPGneigés
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Le Lac de Carcès - 20 décembre 2007

21 Décembre 2007 , Rédigé par Gérard Publié dans #Loisirs

Le Lac de Carcès
undefinedAujourd’hui Jean Borel nous propose une randonnée à Carcès. Pour cette dernière randonnée avant Noël, Jean nous a préparé un parcours facile de 12,5 km, avec seulement 250 mètres de dénivelé.
Nous voici 21 randonneurs sur le parking de Carcès. Ce matin il fait frisquet. Malheur à celui qui néglige de prendre ses gants ou sa polaire, car le soleil tardera à nous réchauffer.
Nous empruntons un sentier qui monte au-dessus de Carcès. La ville se situe au confluent de l’Argens et du Carami.
Jean profite d’une halte pour nous 2007-12-20-Lac-de-Carc--s-001.JPGparler de l’histoire de Carcès, pendant les guerres de religion, qui opposèrent en Provence aussi, catholiques et protestants.
En 1576, Henri III, voulant ramener la paix en France accorde aux protestants le libre exercice de leur religion. Il se heurte alors à l'opposition des ultra catholiques mécontents. En Provence, ce parti est dirigé par le comte de Carcès, Jean de Pontevès. On les appelle les Carcistes ou "Marabouts" nom qui signifiait cruels et sauvages.
En face d'eux le parti des "Razats" (ceux qui étaient sans cesse pillés), comprend les protestants mais aussi les catholiques modérés.
Après dix années de guerre civile meurtrière, une lassitude profonde conduit un groupe de communes (Draguignan, Fréjus, Brignoles, Lorgues, Grasse, Saint-Paul) à s'allier au parti des "Razats". Les Razats finissent par avoir le dessus. En quelques jours 600 Carcistes périssent devant Cuers, 400 sont sabrés à Cabasse et autant devant Lorgues. Le village de Carcès ne dut son salut qu'à l'arrivée de Catherine de Médicis qui obtint une réconciliation générale.
Puis Jean enchaîne sur la légende de la Cabro d’Or. Naguère en Provence, il n’y avait pas de paysans sans chèvre. Et qui dit chèvres, dit bergères. Les paysans pouvaient attraper l’une ou l’autre… mais pas « la Cabro d’Or ». Or cette chèvre-fée connaissait l’emplacement d’un trésor… ! On en parle encore dans les chaumières ! 
Un peu plus loin, nous passons près de splendides niches à ruches. « Placées dans ces niches, les ruches peuvent reprendre une activité dès les premières chaleurs du printemps grâce à la régulation thermique offerte par le mur ».

undefined2007-12-20-Lac-de-Carc--s-003.JPG
Mais nous n’en sommes pas encore aux premières chaleurs du printemps. Le sol est gelé, les arbres sont givrés, marchons pour nous réchauffer !
Le sentier grimpe à présent, nous remontons le lit du Carami.
undefined« Carcès, avec ses rivières, son lac, ses sources, est le paradis des pêcheurs», nous dit l’Office du Tourisme. Nous avons vu la rivière,   
voici undefinedà présent la cascade du Carami.






Puis nous découvrons le lac et son barrage.   

Que le niveau du lac est bas en cette fin d’automne ! 
Nous nous arrêtons sur la berge ensoleillée, le temps d'une photo.undefined  ,   
Jean en profite pour nous conter l’histoire d’un enfant du pays, Joseph-Louis Lambot. « Cet homme est l'inventeurdu ciment armé, qui donnera naissance au béton armé. Il réalisera deux barques en ciment. La 2007-12-20-Lac-de-Carc--s-009.JPGpremière est mise à l’eau en 1840, et – ô miracle ! – elle flotte. La deuxième est présentée à l'Exposition Universelle de Paris avec un grand succès. Hélas pour J-L. Lambot, la marine française renoncera à exploiter son  invention ».
Nous longeons à présent le lac et apercevons deux hérons qui s’envolent à notre approche. Ainsi que des cormorans, canards et mouettes.

   2007-12-20-Lac-de-Carc--s-013.JPG


La pente devient plus forte maintenant. Mais le peloton de tête mène un train soutenu. Jean qui arbore un altimètre tout neuf, nous indique que nous faisons du 6 m/min, ce qui n’est pas extraordinaire. Aussitôt le groupe accélère et frise les 8 m/min !! 

Mais il nous faut déjà ral2007-12-20-Lac-de-Carc--s-015.JPGentir, car nous abordons un terrain plus difficile : une ligne de crête rocheuse, qui va nous mener au sommet. 

Tout somm2007-12-20-Lac-de-Carc--s-018.JPGet gravi est une victoire qui mérite bien une photo souvenir !



        




Après le sommet nous descendons de quelques mètres pour atteindre ce que Françoise nomme « un délicieux plateau » propice au pique-nique. 
Certains s’insta2007-12-20-Lac-de-Carc--s-019.JPGllent sur l’herbe, d’autres préfèrent dominer le monde.

Après un début de sieste, nous poursuivons notre descente en direction de Carcès. Avec à nouveau de belles vues sur le lac.
              undefined                                    





                                                                 
          
Quand tout à coup nous voici face à une scène macabre qui perturbe nombre d’entre nous, provoquant nausées, colère ou gémissements. Le photographe n’a pas le cœur de vous montrer ce spectacle : une mare de sang sur le chemin et, accroché à un arbre, le cadavre encore fumant d’un renard. Sans doute abattu par un chasseur sanguinaire !
Heureusement voici Carcès. Pour nous remettre de nos émotions, allons donc prendre un pot bien mérité !
Une magnifique journée s'achève...2007-12-20-Lac-de-Carc--s-023.JPG
A propos de renard (peau de renard !), Jean me prie de rappeler à tous et particulièrement à certaine randonneuse, l’article 3 du Code du Randonneur, que nul n’est censé ignorer : il est interdit de s’écarter du groupe – fut-ce pour des raisons humanitaires – sans en avoir au préalable informé le responsable ou le serre-file.
  
Merci Jean pour cette très belle randonnée,… et
undefinedJoyeux Noël à tous !
 
 
Merci aux photographes : Gérard CHARPY, Maurice QUADRI.
 
Prochaine sortie le 27 Décembre pour une randonnée dans l’Estérel avec Bruno GUERIN.
 
Encore quelques photos :Quelq2007-12-20-Lac-de-Carc--s-025.JPGues vues de Carcès
  
2007-12-20-Lac-de-Carc--s-026.JPG2007-12-20-Lac-de-Carc--s-011.JPG2007-12-20-Lac-de-Carc--s-010.jpg











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Les Gorges de Pennafort - 13 décembre 2007

14 Décembre 2007 , Rédigé par Gérard Publié dans #Loisirs

Les Gorges de Pennafort
00001.JPGAujourd’hui Bruno nous propose une randonnée « dans un site exceptionnel de beauté », les Gorges de Pennafort. Randonnée de 15,8 km, classée Moyen / Medio avec 500 mètres de dénivelé.
Avant de commencer notre marche, Bruno nous invite à stationner quelques minutes près de l’Hostellerie de Pennafort. Mais aujourd’hui, pas de restaurant, nos repas seront « tirés du sac » !
2007-12-13-Gorges-de-Pennafort-002.JPG

Nous voici 27 randonneurs au départ. Il y avait longtemps que nous n’avions été si nombreux. Nous sommes tous bien emmitouflés, car il gèle ce matin. Par un sentier nous gagnons un petit belvédère d’où l’on a une vue magnifique sur les gorges de Pennafort. Ces 2007-12-13-Gorges-de-Pennafort-001.JPGgorges sont creusées par un affluent de l’Endre et nous pouvons admirer les splendides falaises de rhyolithe aux multiples reflets rouges.

Puis nous reprenons nos voitures pour aller stationner près de Notre-Dame de Pennafort
Cette chapelle fait2007-12-13-Gorges-de-Pennafort-003.JPG face à l’entrée des 




gorges. Elle est coiffée d'un dôme édifié en 1855 sur les restes d'une ancienne chapelle du XIème siècle. Les habitants de Callas y organisent chaque année un pèlerinage en l’honneur de la Vierge.
Nous empruntons à présent une petite route qui suit le tracé de l’ancien chemin médiéval qui reliait Grasse à Brignoles. Cet itinéraire était très fréquenté par des colporteurs, pèlerins et moines. Sans compter des randonneurs pas toujours fréquentables.
Nous arrivons à la Chapelle de la Trinité
Celle-ci fut construite 2007-12-13-Gorges-de-Pennafort-004.JPGau XIème siècle sur les ruines d’un ancien lieu de culte romain. Les plus attentifs d’entre nous auront remarqué d’antiques – et authentiques - pierres romaines.

Nous revenons sur nos pas en longeant la route, puis après avoir traversé un petit ruisseau, nous abordons la montée. Le sentier est ensoleillé, il commence à faire chaud et nous pouvons nous alléger de quelques vêtements.
Nous traversons à présent une zone de restanques, avant de découvrir une bo2007-12-13-Gorges-de-Pennafort-006.JPGrie (cabane en pierre sèche). 
Puis une descente abrupte avec ses hautes marches nous mène tout près d’une maison, isolée au milieu des pins. Quand tout à coup nous voici face à une barrière infranchissable. Nous sommes pris au piège ! Quel culot d’installer un grillage sur un sentier de randonnée !
Après quelques 2007-12-13-Gorges-de-Pennafort-007.JPGminutes d’hésitation, nous parvenons tous à nous glisser sous le grillage - avec l’aide de Dominique et Daniel. Nous serions-nous égarés dans une propriété privée ??
Mais l’heure du pique-nique approche. Il est temps de trouver un emplacement agréable. Le voici : une petite clairière baignée de soleil au milieu des pins, avec des murs de pierre pour s’y adosser. Que demander de plus ?
Nous prenons 2007-12-13-Gorges-de-Pennafort-008.JPGnotre temps, nous réchauffant aux rayons de ce beau soleil de fin d’automne. Nous savourons notre excellent pique-nique, suivi d’un excellent café, accompagné de chocolats, gingembre et autres excellents produits.

Après quoi, certains2007-12-13-Gorges-de-Pennafort-010.JPG  entament une sieste. 






D’autres attaquent le tarot.2007-12-13-Gorges-de-Pennafort-009.JPG   




Certaines, désirant profiter pleinement du soleil, n’hésitent pas à retirer encore quelques vêtements superflus.



Mais se rhabillent dès2007-12-13-Gorges-de-Pennafort-011.JPG qu’apparaît le photographe ! 

Mais il nous faut  rep2007-12-13-Gorges-de-Pennafort-012.JPGartir. 


Nous allons admirer à nouveau les gorges de Pennafort, vues sous un angle différent, mais toujours d’en haut. Car Bruno a eu l’excellente idée de nous maintenir sur les hauteurs. Nous ne bénéficierons donc pas de la « fraîcheur bienfaisante des gorges et de ses piscines naturelles d’eau turquoise où il fait si bon se baigner » !

Notre chemin grimpe jusqu’à un magnifique plateau rocheux qui surplombe les g2007-12-13-Gorges-de-Pennafort-014.JPGorges. Au2007-12-13-Gorges-de-Pennafort-016.JPG bord de la falaise, nous découvrons une vue 











splendide sur le site de Pennafort : la chapelle Notre-Dame et l’Hostellerie de Pennafort.
Un peu plus loin, Bruno nous fait rem2007-12-13-Gorges-de-Pennafort-019.JPGarquer le « Pas de Samson », large roche plate où l’on verrait la trace d'un grand pied. Selon la légende, « Samson, poursuivi par ses créanciers, se serait élancé d'un bond de l'autre côté de la gorge; ses poursuivants n’auraient trouvé que l'empreinte de son pied ». Mais d’après une autre source, cette empreinte se trouvait non loin de là, au départ d’une piste qui précisément porte le nom de « Petade Samson ». Cette empreinte serait aujourd’hui recouverte par la route.
Mais oublions Samson, quittons notre plateau pour redescendre par un sentier toujours ensoleillé, parmi les chênes, chênes-lièges et bruyères. Une magnifique journée s’achève.
 
Merci Bruno pour cette très belle randonnée.
 
 
Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Yvette CHABANNE, Gérard CHARPY.
 
Prochaine sortie le 20 Décembre pour une randonnée à Carcès avec Jean BOREL.
 
Encore quelques photos :
 
  2007-12-13-Gorges-de-Pennafort-013.JPG     
                                                       Un pas de plus2007-12-13-Gorges-de-Pennafort-015.JPG et c’est la c2007-12-13-Gorges-de-Pennafort-018.JPGhute !
 
 
      
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De Peille à Peillon - 6 décembre 2007

7 Décembre 2007 , Rédigé par Gérard Publié dans #Loisirs

DE PEILLE à PEILLON

2007-10-11-ILONSE--9-a-.JPGAujourd’hui Jean Borel nous propose une randonnée « sur les pas des anciens ». Sorte de pèlerinage entre les villages médiévaux de Peille et Peillon, avec pour point d’orgue la visite de la Chapelle des Pénitents Blancs. Sans oublier l’Eglise de la Transfiguration.
Peille, certains d’entre nous se souviennent de ce village, pour l’avoir visité en avril dernier, quand nous partîmes à l’assaut de la Cime de Baudon (1 266 m). Mais aujourd’hui nous naviguerons à basse altitude : De Peille (630 m) à Peillon (376 m), nous ferons environ 12 km pour 500 mètres de dénivelé.
Peille, certains s’en souviennent encore pour « ses vieilles rues aux passages voûtés, qui lui ont gardé son caractère moyenâgeux, et ses pierres patinées et usées par l’injure du temps ». Mais nous avons surtout en mémoire l’excellent accueil qui nous fut réservé à la Mairie, avec boissons, petits gâteaux et chocolats !    
Nous voici donc 15 r2007-12-06-De-Peille----Peillon-001.JPGandonne2007-12-06-De-Peille----Peillon-002.JPGurs au départ de Peille. 













  Partis à neuf heures, il ne faut pas traîner car nos rendez-vous sont minutés. Nous commençons donc exceptionnellement par une descente. Descente en forme d’escalier aux hautes marches qui nous mène jusqu’à un ruisseau, le Faquin, que nous franchissons. La pente se fait plus douce, mais nous passons par des  hauts et des bas ! Nous marchons sous un agréable sous-bois, sur un tapis de feuilles. Les plaisanteries (faciles) fusent, du genre « je peille, tu peilles, nous Peillon » ou « c’est jour de Peille » ! Sur la droite nous bénéficions d’une vue imprenable sur une vaste carrière. 
Mais voici bientôt d2007-12-06-De-Peille----Peillon-003.JPGe splendides restanques d'oliviers, signe que nous approchons de Peillon. 

Le village nous appara2007-12-06-De-Peille----Peillon-014.JPGît, perché sur un nid d'aigle au sommet d'une falaise à pic. (*)








Il est 11 heures, nous sommes exacts à notre premier rendez-vous. Notre guide nous attend, tout va pour le mieux. Enfin pas vraiment, car celui-ci n’a pas les clés de la chapelle ! Jean lui rappelle qu’il a pris rendez-vous il y a plusieurs semaines, qu’il lui a encore téléphoné la veille… Notre guide appelle aussitôt l’homme qui détient les clés de l’office du tourisme qui renferme les clés de la chapelle. 
Certains profitent de cett2007-12-06-De-Peille----Peillon-009.JPGe pause imprévue pour admirer les vestiges de remparts, les maisons reliées par des arcades enjambant les rues, les passages voûtés. 


Certaines attendent s2007-12-06-De-Peille----Peillon-004.JPGagement que s’ouvrent les portes de la chapelle.

La chapelle ? Eh bien pour patienter, allons la voir !

Vue de l’extérieur, elle ne paie pas de mine. Jean nous explique qu’elle fut construite en 1495 et remaniée au 16ème siècle. Mais voici la clé ! Nous pénétrons enfin dans la Chapelle des Pénitents Blancs !
 2007-12-06-De-Peille----Peillon-005.JPG   

Pas de doute, dès le premier regard, à la vue des magnifiques fresques, c’est une splendeur ! Nous nous asseyons pour écouter religieusement – cela va de soi ! – notre guide. Il nous parle d’abord de ces Pénitents Blancs, vêtus d’un costume de toile blanche et d’une cagoule, qui se dévouent pour secourir les malades et les nécessiteux. Puis il nous décrit longuement les peintures murales du 15e siècle attribuées à Jean Canavesio : la Passion, la Crucifixion, la Mise au Tombeau. Sans oublier le retable de bois sculpté 17e et sur l’autel une Pietà en bois polychrome.
Une fois terminée cette visite très intéressante, nous voici face à un choix cornélien : renoncer à la visite de l’Eglise de la Transfiguration ou renoncer au pique-nique ! A l’unanimité, nous choisissons de pique-niquer devant l’Eglise de la Transfiguration, beau compromis entre nourriture de l’âme et celle du corps.
Nous nous installons Pla2007-12-06-De-Peille----Peillon-010.JPGça de la Gleia, sur le parvis de l’église. Nous savourons notre pique-nique dans le calme, confortablement assis sur des bancs, au soleil. Viennent à nous, attirés par nos (beaux) restes, quelques spécimens de la faune locale.

2007-12-06-De-Peille----Peillon-013.JPG

Mais après déjeuner il n’est pas question de faire la sieste. Nous avons rendez-vous à la Mairie de Peille.
Dès le départ de Peillon, Jean nous donne à choisir entre deux itinéraires : le long et le court. Nous optons pour le court, même si la pente y est plus raide. Nous prenons le chemin qui suit le vallon encaissé de Galambert. 
Sur notre gauche se trouve2007-12-06-De-Peille----Peillon-016.JPGnt les falaises du Baus Roux où nous apercevons deux escaladeurs en pleine action. 2007-12-06-De-Peille----Peillon-015-copie-1.JPG     Nous franchissons le ruisseau sur un pont de pierre. Jean réclame : « Un volontaire pour nous prendre en photo !». Pas facile à prendre cette photo. André s’y colle, il descend dans le lit du ruisseau, passe sous le pont pour être dos au soleil.
Nous poursuivons notre grimpette, laissant sur la droite le Mont Agel (1107 m), reconnaissable à son émetteur TV. 
Nous arrivons enfin à Peille et nous dirigeons sans tarder vers l’Hôtel de Ville. Nous sommes accueillis par l’adjoint au maire qui nous fait pénétrer à l’intérieur, où nous attendent une fois encore rafraîchissements et petits gâteaux. C2007-12-06-De-Peille----Peillon-018.JPGeux qui ne la connaissent pas vont visiter la remarquable salle des mariages.
Pour finir nous montons jusqu’à l’église au superbe clocher pyramidal lombard en pierres de taille. Après la marche, voici le temps du recueillement.
 
Merci Jean pour cette belle randonnée agrémentée de la visite d’une chapelle magnifique.
 
 
Merci aux photographes : Nicole BRINSDON, Gérard CHARPY, André TUPIN.
(*) La vue de Peillon - vous l'aurez noté bien sûr - n'est pas prise à l'arrivée, mais au retour vers Peille ! 
 
Prochaine sortie le 13 Décembre pour une randonnée aux Gorges de Pennafort avec Bruno GUERIN.
 
Encore quelques photos :
Fresques de la Chapelle d2007-12-06-De-Peille----Peillon-007.JPGes 2007-12-06-De-Peille----Peillon-006.JPGPénitents Blancs 













2007-12-06-De-Peille----Peillon-008.JPG


Pique2007-12-06-De-Peille----Peillon-011.JPG-nique à Pei2007-12-06-De-Peille----Peillon-012.JPGllon
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La Cime des Collettes - 29 novembre 2007

30 Novembre 2007 , Rédigé par Gérard Publié dans #Loisirs

00001.JPGAujourd’hui Bruno nous propose une rando-resto. Petite randonnée de 7 km 200 qui nous conduira à l’auberge de Toudon pour déguster pissaladière, assiette Toudonnaise (jambon cru, terrine, pois chiches, saucisses, poivrons, aubergines, artichauts), lapin farci aux champignons, sans oublier les fromages et le millefeuille aux pommes. Le tout arrosé, bien sûr.
Tous les gourmands se sont inscrits.2007-11-29-Cime-des-Collettes-002.JPG
Nous voici donc 21 randonneurs au départ de Toudon.
Le village de Toudon est bâti à 980 m d’altitude sur un éperon rocheux calcaire. Cette commune montagneuse s'étend du mont Vial (1 551m) jusqu’à la rivière de l'Estéron (200m).
Il est 9 heures. Avant de rejoindre l’auberge, Bruno a prévu de nous emmener à la Cime des Collettes (1 513 m), pour admirer un magnifique panorama sur la région. Il nous faut quand même grimper plus de 600 m pour profiter du paysage !
De la place de la mairie, nous empruntons un chemin cimenté qui s'élève depuis l'ancien lavoir, puis nous progressons sous un couvert de pins. 
Après un court raidillon nous atteignons le vaste plateau de Sebairons.  On y distingue encore2007-11-29-Cime-des-Collettes-017.JPG les restes du village abandonné, ses restanques. Nous dominons la vallée de l’Estéron et apercevons au loin la Méditerranée sous un soleil voilé.


Nous prenons le temps d’une pause casse-croûte. Camille s’assied, il souffre terriblement du mollet. 

Jean essaie d’apaiser 2007-11-29-Cime-des-Collettes-005.JPGsa douleur à l'aide de sa bombe miracle. Hélas rien n’y fait. Camille, sans doute victime d’un claquage, est contraint de renoncer. Nous le laissons à regret regagner le village, où il nous attendra patiemment.

Peu après, nous franchissons un ressaut escarpé. Le sentier se faufile au pied de hautes falaises de calcaire et de gypse. Ce 2007-11-29-Cime-des-Collettes-006.JPGn’est pas le moment de flâner car le terrain semble instable. 

Le photographe a quand même droit à un sourire.
     2007-11-29-Cime-des-Collettes-007.JPG

 Nous parven2007-11-29-Cime-des-Collettes-018.JPGons ensuite à la baisse des Collettes (1 269 m), d’où part le sentier qui mène à la Cime du même nom. 
Sentier agréable qui déroule ses lacets dans une belle forêt de pins. Mais à l’ombre il y fait un peu frais !   
Au déto2007-11-29-Cime-des-Collettes-009.JPGur d'un virage, à travers les 






pins nous découvrons les sommets du Mercantour, dont le splendide Mont Mounier tout blanc de neige. 

  Encore une2007-11-29-Cime-des-Collettes-001-copie-1.JPG petite grimpette et

nous voici sur un premier sommet. Sept d’entre nous décident de s’y arrêter, tandis que le reste du groupe gravit la Cime des Collettes. Par endroits, le sol est gelé. Attention à ne pas glisser sur les cailloux verglacés !   2007-11-29-Cime-des-Collettes-019.JPG
Nous arrivons au sommet, parsemé de bosquets de buis. Le temps d’une photo et nous redescendons récupérer notre petit groupe de 7.
Nous poursuivons la descente par l'adret de la Clappe. Quel plaisir de nous réchauffer sur ce versant ensoleillé ! 2007-11-29-Cime-des-Collettes-011.JPG

Pas de difficultés sur ce sentier – hormis le franchissement d’un tronc d’arbre ! Nous voici à présent dans un paysage aride, où se succèdent landes à genêts, blocs de calcaire.
Avant d’atteindre le village, Bruno nous raconte l’histoire de Toudon, fief des Grimaldi de Beuil, de 1315 à 1621.
Andaron Grimaldi épouse en 1315 la belle Astruge, fille du baron de Beuil.
Tour à tour fidèles ou traîtres aux ducs de Savoie, les seigneurs de Beuil sont à la tête du plus grand fief du comté de Nice. Le plus célèbre d’entre eux, Honoré II est fait comte en 1581. Quant à son fils Annibal, il finira mal ! Complotant à la fois avec la France et l’Espagne, il est condamné à mort par le duc de Savoie et exécuté en 1621. Ses châteaux sont rasés et ses fiefs dispersés entre des fidèles du duc. Ainsi se termine l’histoire des Grimaldi de Beuil.
 
Enfin voici Toudon, l’auberge, la pissaladière, le kir et la suite.
N’ont-ils2007-11-29-Cime-des-Collettes-013.JPG pas l’air 2007-11-29-Cime-des-Collettes-014.JPGheureux tous ces randonneurs ?  
 













 2007-11-29-Cime-des-Collettes-015.JPG 

Merci Bruno pour cette belle randonnée aux paysages variés et magnifiques.
 
 
Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Nicole BRINSDON, Gérard CHARPY, André TUPIN.
 
Prochaine sortie le 6 Décembre pour une randonnée entre Peille et Peillon avec Jean BOREL.
 
Encore quelques photos :

             Le Mouni2007-11-29-Cime-des-Collettes-008.JPGer ... enc2007-11-29-Cime-des-Collettes-012-copie-1.JPGore  lui !                                          Le village de Toudon














Le village de Mala2007-11-29-Cime-des-Collettes-020.JPGussène et la 2007-11-29-Cime-des-Collettes-021.JPGvallée du Var

 









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Les Gorges du Blavet - 15 novembre 2007

15 Novembre 2007 , Rédigé par Jean-Marie Publié dans #Loisirs

Les Gorges du Blavet
 
00001.JPGAujourd’hui Bruno nous propose une randonnée aux Gorges du Blavet. Rando moyenne de 14 km, pour un dénivelé de 590 m.
Au départ du parking situé au-dessus de la Bouverie, nous ne sommes que treize. 
2007-11-15-Gorges-du-Blavet-002.JPG              

Treize randonneurs courageux et/ou optimistes, en tout cas plus optimistes que la météo qui prévoit de légères pluies à partir de 11 heures. Certains ont déjà senti quelques gouttes. Mais comme dit le dicton : Pluie du matin n’arrête pas le randonneur.
Nous commençons à marcher vers 9 heures. 
Bientôt au-dessu2007-11-15-Gorges-du-Blavet-001.JPGs de nous, nous pouvons apercevoir l’Eglise des Païens, où se trouvent les ruines d’un ancien village médiéval. (Selon la tradition biblique, l’Eglise des Païens désignait en fait l’Eglise des non Juifs, c’est-à-dire la chrétienté des premiers temps). 
Nous avançons sur un sentier très ombragé (surtout en l’absence de soleil !), parmi les chênes, bruyères arborescentes, châtaigniers, pins et arbousiers.
Le ciel encore lumineux à notre départ, s’assombrit tout à coup. Il n’est pas 10 heures et le temps est déjà complètement bouché. 
Cette fois-ci tout le monde a senti les2007-11-15-Gorges-du-Blavet-003.JPG gouttes de pluie ou plus exactement de neige fondue. Nous faisons une halte pour enfiler capes et vêtements de pluie. Les flocons redoublent.



Bruno prend alors le pouls de ses troupes. Une A.
G. s’improvise. Cert2007-11-15-Gorges-du-Blavet-005.JPGains seraient pour le blocage.... de la randonnée. Mais d’autres aimeraient peut-être voir quand même les Gorges du Blavet ? Finalement Bruno emporte la décision en affirmant : Ca va se terminer en eau ! En eau de boudin ?  Tous se rangent à son avis : puisque le temps est contre nous, retournons à nos voitures et rentrons chez nous manger nos pique-niques au chaud.
Nous rebroussons donc chemin, sous la neige qui reprend de plus belle. Nous descendons rapidement, pressés de nous mettre à l’abri. 
Si Je2007-11-15-Gorges-du-Blavet-007.JPGan Borel 2007-11-15-Gorges-du-Blavet-006.JPGétait là, il évoquerait sans doute la retraite de Russie, autre grand chapitre de l’Epopée Napoléonienne qu’il affectionne tant. Mais notre retraite à nous s’effectue en bon ordre. Nous n’aurons pas de pertes à déplorer.


Dernière photo de groupe avant d’atteindre les voitures. Il est 11 heures.
 
 2007-11-15-Gorges-du-Blavet-008.JPG
Merci Bruno pour cette trop courte randonnée, qui aura eu le mérite de nous faire prendre l’air... Ainsi que le vent, le froid, la pluie et la neige ! 
 
Merci au photographe : Gérard CHARPY
Et toutes nos excuses pour la faible qualité des photos, les intempéries en sont la cause.
 
Prochaine sortie le 22 novembre dans la Vallée du Jabron au Bourguet, avec Jean Borel. Attention : Rando sportive !
 
2007-11-15-Gorges-du-Blavet-004.JPG  

Encore une photo : Les reconnaissez-vous ?
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Les crêtes du Bauroux - 8 novembre 2007

9 Novembre 2007 , Rédigé par Gérard Publié dans #Loisirs

Les Crêtes du Bauroux                        
 
 
2007-10-11-ILONSE--9-a-.JPGAujourd’hui Jean Borel nous emmène à Séranon, petit village situé sur la Route Napoléon, d’où nous gravirons les crêtes du Bauroux (1644 m).
Sur le parking à l’entrée de Séranon, nous nous retrouvons 24 marcheurs, pour cette randonnée de 11,5 km, classée  moyenne, avec un dénivelé de 550 m.

2007-11-08-Cr--tes-du-Bauroux-004.JPG  Dès notre arrivée, nous n’avons d’yeux que pour ces crêtes magnifiques qui nous dominent. 
Le village de Séranon est connu pour ses ruines 2007-11-08-Cr--tes-du-Bauroux-005.JPGet vestiges moyenâgeux. En voici un d’époque plus récente.
Jean se rend à la mairie de Séranon, pour empruntrer la clé de la chapelle que nous visiterons tout à l’heure. Nous contournons la mairie et grimpons un sentier qui nous  conduit aux ruines du Vieux-Séranon. 


2007-11-08-Cr--tes-du-Bauroux-006.JPGRuines que l’on distingue derrière ce petit groupe de randonneurs.

Jean profite de notre halte pour nous parler de l’Epopée de la Route Napoléon. Car le 3 mars 1815, Séranon reçut la visite de Napoléon, de retour de l’île d’Elbe. Nous apprenons ainsi que l’Empereur et sa troupe rencontrèrent à la tombée du jour, une file de muletiers de Caille, portant du blé au marché de Grasse. L’Empereur les obligea à empiler sur leurs mulets les sacs de ses soldats harassés et à rebrousser chemin jusqu’à Séranon. Napoléon fut hébergé au château de Broundet, ou il passa la nuit tout habillé sur un fauteuil Louis XIII.     
Suite de l’Epopée dans une prochaine rando.
 

Nous arrivons
à pr2007-11-08-Cr--tes-du-Bauroux-009-copie-1.JPGésent à la chapelle Ste Brigitte. Jean nous apprend que cette chapelle fut construite au XVIIème siècle en l’honneur de la patronne des pèlerins et des Suèdois. Des Suèdois ? E
h oui, car Brigitte était issue de la noblesse suèdoise. Cette chapelle, longtemps abandonnée a été partiellement restaurée à partir de 1987. De nouveaux travaux de restauration sont en cours.

C’en est fini de la séquence culturelle. Nous sommes venus pour
marcher, eh bien marchons ! 
A 2007-11-08-Cr--tes-du-Bauroux-002.JPGquelques minutes de la chapelle, voici de nouvelles ruines : ce sont celles de l’église du Vieux-Séranon. 

Peu après, notre chemin repart vers l’Est pour atteindre la fameuse arête sommitale qui doit nous mener au sommet du Bauroux. A présent nous abordons une montée toute en douceur – ou très pentue selon les goûts - et très ombragée. A gauche nous avons une large vue sur la vallée de Valderoure. A droite nous pourrions admirer celle de Séranon, si nous
chaussions des échasses, car notre chemin se trouve en contrebas de la crête. 2007-11-08-Cr--tes-du-Bauroux-011.JPG
Heureusement à l’approche du sommet, nous découvrons le village de Caille au fond de la vallée. 2007-11-08-Cr--tes-du-Bauroux-012.JPG
Encore quelques minutes et nous parvenons au sommet du Bauroux, signalé d’une grande croix.
Nous nous installons sur le versant Nord, 2007-11-08-Cr--tes-du-Bauroux-013.JPG
à l’abri d’une petite brise fraîche, pour pique-niquer. 
Jean Borel en profite pour nous faire admirer 2007-11-08-Cr--tes-du-Bauroux-014.JPGson derrière … de pantalon, qui attire beaucoup de regards. Certains - un peu myopes sans doute - le croient sponsorisé par une mutuelle d’assurances. Mais les germanophones auront reconnu la marque Mammouth d’une société suisse qui commercialise des pantalons élégants et confortables.

Après notre pique-nique, nous quittons le sommet du Bauroux pour une descente que Jean nous annonce comme rapide. Nous débutons en effet par un passage escarpé, donc très intéressant pour le photographe. Celui-ci – au péril de ses articulations - n’hésite pas à emprunter un raccourci abrupt pour obtenir ces images.
 

2007-11-08-Cr--tes-du-Bauroux-015.JPG2007-11-08-Cr--tes-du-Bauroux-016.JPG
                                                              Pourquoi cette folle gaieté, dans un sentier escarpé ?

Après ce début difficile, la suite de la descente ne sera qu’une formalité. Descente facile pour les uns, rapide pour les autres, c’est l’éternel débat ! 
Bien qu’ayant craint de perdre une randonneuse perdue dans ses rêves, nous parvenons tous dans la vallée et traversons Caille avant d’atteindre Séranon et nos voitures.
Jean nous propose ensuite de prendre un pot dans la petite ville de Mons, mais une fois encore nous trouvons portes closes. Nous nous rabattons donc sur Fayence où nous avons déjà pris un pot il y a 4 ans. Vous en souvenez-vous ? 
La salle est vaste, la vue y est belle et la serveuse aimable. Rendez-vous est pris pour
dans 4 ans.
 
 
Merci Jean pour cette belle randonnée.
 
 
Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Nicole BRINSDON, Gérard CHARPY, André TUPIN.
 
Prochaine sortie le 15 Septembre aux Gorges du Blavet avec Bruno GUERIN.

Quelques photos :
 
2007-11-08-Cr--tes-du-Bauroux-007.JPG
2007-11-08-Cr--tes-du-Bauroux-001.JPG2007-11-08-Cr--tes-du-Bauroux-010.JPG

Détails de la chapelle Ste Brigitte : armoiries et bénitier extérieur

2007-11-08-Cr--tes-du-Bauroux-003.JPG


L'église du Vieux-Séranon

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Le Ravin des Fabrigouliers- 1er novembre 2007

3 Novembre 2007 , Rédigé par Jean-Marie

Le Ravin des FABRIGOULIERS.

 

00001.JPGEn ce jour de Toussaint 2007, nous avons ranimé le parking de Boulouris,  un peu endormi à 7 h30. Cette heure très matinale vous évoque peut-être un départ pour un département voisin avec une longue route en perspective… Erreur, nous allons à quelques kilomètres de là, en plein Esterel, au parking de Belle Barbe que nous atteignons à 7 h 45. Pas un chat… ni un sanglier, pour accueillir les 12 marcheuses et marcheurs à qui Bruno GUERIN se propose de faire découvrir les fabricouliers ! 15,5 kms et 350 m de dénivelée, une promenade! Parité parfaitement respectée, avec une petite nouvelle, Maryse à qui nous souhaitons la bienvenue. 2007-11-01-Fabricouliers--23-.JPG

Il fait très beau, un peu frais à l'ombre (certains parleront de 5 °) lorsqu'à 7 h 57 ( un record !), notre petit groupe démarre joyeusement.

Premier arrêt photo et effeuillage (traduction : on retire une couche de vêtements) près d'un joli petit lac collinaire avec des reflets superbes. 2007-11-01-Fabricouliers-01b-.JPG

Puis,  arrivée  au col Aubert où le cairn, très célèbre dans l'Esterel, n'a pas grossi depuis notre dernier passage.2007-11-01-Fabricouliers--9-.JPG Maintenant ça monte sérieusement pour rejoindre le col du Baladou où nous retrouvons la grande piste du même nom (pour parler "branché", on dirait éponyme).

Cette  piste, bien connue des marcheurs et des vététistes, est un régal : large donc conviviale,  pente douce et pas trop de cailloux qui roulent. Il fait toujours très beau et même chaud, bien qu'il soit encore tôt. Les bruyères roses sont en fleurs mais on voit qu'elles ont souffert de la sécheresse. La piste du Baladou est doublée du GR, plus accidenté, mais Bruno a été sympa pour notre fête , car aujourd'hui c'est la  fête de tous les saints,   en nous maintenant sur la piste principale. Nous montons donc à une bonne allure avec un petit arrêt à la Baïsse (col en provençal) de la Petite Vache puis à sa grande sœur de la Grosse Vache. Poétiques à souhait les appellations, non …

La Grosse Vache est un belle falaise avec un petit plateau à 314 m. 2007-11-01-Fabricouliers--2-.JPGElle est très caractéristique de ce secteur. C'est de la Baïsse de Mathieu que la vue sur ce massif est la plus impressionnante. A cet endroit, le GR contourne par l'ouest alors que poursuivons sur le grand chemin par l'Est . Il est 10 h lorsque nous atteignons le Col des Suvières, important carrefour avec deux chemins, l'un vers l'ouest pour le Mont Vinaigre et l'autre vers l'est en direction du  col des trois Termes. Petite pause casse-croûte, au soleil, en encourageant les nombreux vététistes qui commencent à arriver. Nous nous faisons traiter de "lézards"par l'un d'eux. Il faut dire que nous sommes bien installés, au soleil, comme… des lézards heureux.

Nous avons bien marché et sommes presque à mi-parcours. A ce train là, nous serons à midi au lac 2007-11-01-Fabricouliers--12-.JPGde l'Ecureuil. 
Le chemin est bordé de superbes eucalyptus. Certains ont souffert de la sécheresse mais l'ensemble donne une sensation de fraîcheur.

Les sacs sont refermés, en route pour la deuxième partie de la rando. 2007-11-01-Fabricouliers--13-.JPGUn peu plus haut que nous la Maison Foretière des Trois Termes nous montre ses superbes  restanques , bien orientées au sud et que nous n'avons pas l'habitude voir par le sentier du haut.

 Comme souvent la moitié du groupe a dépassé Bruno et lorsque nous quittons la piste principale, petit jeu habituel du meneur qui bifurque sans prévenir. La dernière des" échappés" n'entend plus de bruit derrière elle, se retourne pour voir Bruno et l'autre moitié du groupe rigolant dans le sentier divergent. Bien sûr elle va alerter tout le monde et Bruno reprend la tête et nous traversons un ensemble de ruches où les abeilles ne semblent pas encore réveillées : c'est jour férié. Bruno va  nous conduire au fameux ravin des" fabrigouliers" où là, il va  faire une petit topo sur cet arbre dont l'autre nom est le micocoulier..
Origine : Europe du Sud (espèce méditerranéenne)   le Micocoulier de Provence, Celtis australis supporte le froid jusqu'à -23°, sauf quand il est jeune.  Écorce cannelée, ressemblant à celle du hêtre, grise avec quelques pustules et protubérances. Feuillage caduc.
Feuilles simples, alternes, elliptiques, légèrement asymétriques à la base (ce qui
aide à les reconnaître), dentées et rugueuses sur le dessus. Elle s'apparentent à celles de l'orme, mais elles sont plus allongées et moins larges.
Fleurs petites, dépourvues de pétales, en mai. Petit fruit brun ressemblant à une
olive (1 cm) à maturité en septembre. C'est une drupe qui persiste sur l'arbre après la chute des feuilles.
Utilisations : son bois souple et néanmoins résistant sert à confectionner des cannes, des manches d'outils, des cravaches et des avirons. Ses graines contiennent une huile comestible. Son écorce est utilisée pour produire une teinture jaune.

Bon, c'est très bien mais où sont-ils donc ces arbres superbes. Bruno nous explique que cette forêt a brûlé plusieurs fois et qu'il n'en reste que quelques individus. Certains, plus bas, affirmeront en avoir vu…Alors si vous voulez vraiment voir ces magnifiques arbres, allez au Cannet-des-Maures, sur la place du vieux village (tout en haut).
Maintenant nous abordons la descente par un passage délicat au bord d'un torrent à sec.2007-11-01-Fabricouliers--15-.JPG Un grand éboulement a réduit le sentier. Annick se demande comment elle remontera si elle glisse dans le ravin : optimiste ! Quant à Gérard, c'est uniquement pour la photo qu'il paraît en difficulté. Depuis que nous descendons, la végétation est plus variée avec quelques beaux sumacs qui jettent des tâches rouges un peu partout. C'est à celui qui trouvera la plus joli buisson ! Gagné pou Gérard.
2007-11-01-Fabricouliers--26-.JPGArrivés à la bifurcation avec le chemin du ravin des Trois Termes, nous constatons que le petit lac collinaire est complètement à sec. Bruno nous explique que suite à de fortes pluies en 1996 (quelle heureuse époque …) la digue fut emportée coté est. L'ONF n'a pas jugé utile de la réparer. 2007-11-01-Fabricouliers--3-.JPGLa piste que nous empruntons maintenant conduit tout droit au lac de l'Ecureuil est balisée avec ce signe qu'on connaît bien. Les chênes pubescents commencent à jaunir et tout le fond du vallon prend de belles couleurs d'automne sous le ciel parfaitement bleu de cette Toussaint exceptionnelle.
Voici le lac de l'écureuil, il est 11 h 55. Pas mal. Le groupe s'installe pour déjeuner sur un rocher à l'extrémité nord du lac. Notre installation fait un peu Rocher des Singes mais c'est super, avec du soleil et de l'ombre. Mais ce lac, devant nous, est-il encore un lac ? Sa surface a été réduite plus que de moitié avec une eau verdâtre et des berges à sec..2007-11-01-Fabricouliers--5-.JPG
 Les plus anciens de la région ne l'ont jamais vu ainsi. Chacun s'installe pour la sieste,2007-11-01-Fabricouliers-01ab--copie-1.JPG certains  sous ou dans les arbres

et nous allons ainsi passer une bonne heure, tranquilles.2007-11-01-Fabricouliers--6-.JPG
 










Bruno 

Bruno donne le signal du départ et2007-11-Est--rel-016.JPG nous rejoignons l'autre extrémité du lac jusqu'au déversoir, bien sûr à sec. Ceci nous permet de descendre jusqu'au chemin en empruntant le petit muret de retenue. Gérard, passé le premier, guettait le moindre faux-pas mais il en fut pour ses frais, tout la monde franchit l'obstacle sans difficulté.  Dans les "photos en vrac" , vous pourrez voir ce qu'était le déversoir lorsque le lac 2007-11-01-Fabricouliers--28-.JPGétait plein (Avril 1999-album d'Yvette).
Puis c'est le cheminement sur le Mal Infernet, haut lieu de promenade dominicale des Raphaélois.  C'est toujours aussi beau avec des bruns (fougères) et des rouges (sumas) éclairés par ce beau soleil d'automne. Traversant le ruisseau sur la passerelle, nous  nous retrouvons au col Aubert et il ne nous reste plus qu'a contourner le pic du Baladou pour rejoindre nos voitures.2007-11-01-Fabricouliers--29--copie-1.JPG 


2007-11-01-Fabricgouliers-01e-.JPG







Merci Bruno pour cette balade, très agréable, dans cet Esterel que nous aimons tant.
Merci aux photographes, Jean BELLACHES, Gérard CHARPY, Yvette et Jean-Marie CHABANNE.
La semaine prochaine, Jean BOREL nous fera grimper sur la falaise du BAUROUX, au-dessus de Séranon (voir le profil joint)
Quelques photos du lac de l'Ecureuil :
Et oui !2007-11-01-Fabricouliers--8--copie-1.JPG

.2007-11-01-Fabricouliers--18-.JPG2007-11-01-Fabricouliers--21-.JPG
Incroyable !!!2007-11-01-Fabricouliers--20-.JPG

                                2007-11-01-Fabricouliers-01a-.JPG



                                     Cascade en Avril 1999

 

 

 
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