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Le Thoronet - Cabasse - 17 avril 2008

19 Avril 2008 , Rédigé par Gérard Publié dans #Loisirs

Le Thoronet - Cabasse

Aujourd’hui Bruno Guérin nous proposait une randonnée sur les crêtes de la Montagne Sainte-Victoire, chère à Cézanne. Rendez-vous à 7 heures sur le parking de Boulouris. Hélas la météo prévoit du vent, un ciel très nuageux et probablement des averses l’après-midi. Bruno décide donc très sagement de renoncer à la Sainte Victoire. Il nous emmène randonner entre l’Abbaye du Thoronet et le village de Cabasse.
Nous voici donc sur le parking de l’abbaye, un groupe parfaitement équilibré (10 randonneurs, 10 randonneuses) et plein de courage. Car du courage il en faut pour affronter un temps très incertain, sur une distance de 20 km, avec un dénivelé de 680 mètres.
Avant le départ, Bruno nous décrit les merveilles qui jalonneront cette rando : l’abbaye du Thoronet, un ancien prieuré de moniales à Cabasse et la chapelle de Notre-Dame-du-Glaive.

  Cinq minutes plus tard nous en avons fini avec l’abbaye du Thoronet, dont nous n’aurons visité que le parking. Pourtant, avec ses soeurs, Silvacane et Sénanque, l'Abbaye du Thoronet est l'une des trois merveilles cisterciennes de Provence. Ceux qui ne la connaissent pas sont invités à revenir. Elle vaut le déplacement.
Il est 8 heures et quart, nous attaquons notre marche en longeant une ancienne carrière de bauxite. (La bauxite, minerai d’aluminium, reconnaissable à sa couleur rouge, fut découverte en 1821 aux Baux-de-Provence, d’où son nom. La production française cesse au début des années 1990.)Puis nous empruntons un sentier qui monte, qui monte.  Excellent pour nous réchauffer car le temps est couvert et l’air frisquet. Profitant d’une pause, Bruno initie Nicole aux joies de la cartographie et de l’orientation. Chercherait-il à recruter une accompagnatrice ?
Tout à coup le soleil laisse pointer ses rayons au travers des nuages.

Profitons-en pour prendre une photo du groupe !

A présent nous descendons vers Cabasse et la vallée de l'Issole. Un grand pont enjambe les flots tumultueux de cette rivière qui après avoir traversé Cabasse, va se jeter dans le lac de Carcès.
Dès l'entrée dans la ville, Bruno s'adresse à une dame âgée : "
 Le prieuré, s'il vous plait, madame !" "Je ne connais pas" répond la Cabassoise.

Nous découvrons alors, sculptée à l'angle d'une rue, une paire de ciseaux. C'est évident, elle nous indique le chemin. D'autres Cabassois nous voyant hésitants, nous renseignent : " Allez là derrière, il y a un jardin !" Nous pénétrons dans un minuscule jardin qui jouxte ce qui pourrait bien être l'ancien prieuré.

Bruno nous conte alors l'histoire de Cabasse. "Le village de Cabasse est la véritable capitale préhistorique du Var. Occupées dès le néolithique, les grottes percées dans la falaise qui domine la vallée sont riches de traces de vie et d'industries primitives. On y découvre de nombreux menhirs et dolmens". L'église St Pons (XVè siècle) possède l'un des plus beaux retables de Provence. Si beau que nous ne le verrons pas, l'église étant fermée.
Il est temps de repartir. 

Nous grimpons sur le flanc Ouest de la vallée de l'Issole.  Puis nous empruntons le chemin dit "des Résistants et des Parachutages". Il nous conduit au monument érigé en l'honneur des Résistants du Maquis du Défens. 
Nous dominons le village de Cabasse. Puis nous abordons un sentier en sous-bois qui descend vers la vallée de l'Issole.
Jean-Marie, toujours à l’affût des petites fleurs, nous invite à admirer des bouquets d’euphorbes :

Euphorbia acanthothamnos (euphorbe hérisson) et Euphorbia characias, sans préciser laquelle (il en existerait 2000 espèces !).
La descente se fait plus rapide, l'horizon se dégage un peu.         Nous découvrons l'immense falaise qui surplombe la vallée. Puis nous atteignons un vignoble que nous longeons.

Le groupe s'arrête et contemple les ruines d'une vieille demeure. On raconte que ses occupants y connurent une fin tragique. Mais nous n'en saurons pas plus…  Nous poursuivons notre chemin en sous-bois puis atteignons l'Issole que nous franchissons à nouveau. Nous voici à présent sur la route. "Marchez à droite du rail de sécurité !" Tout le monde obéit, mais bientôt le passage se rétrécit au point que nous risquons de dégringoler en bas du talus. Tant pis, marchons sur la chaussée ! Puis il nous faut descendre – et non dégringoler - dans le ruisseau en contrebas. Nous y parvenons non sans quelques frayeurs. Nous grimpons à travers les broussailles jusqu'à atteindre un sentier praticable. Il est  midi passé, nous crapahutons depuis déjà quatre heures et commençons à avoir faim. Heureusement voici la chapelle Notre-Dame-du-Glaive, située sur un vaste terrain plat couvert de chênes verts. Au fond nous découvrons une vue splendide – bien que très embrumée - sur les gorges de l'Issole, les massifs environnants et les friches des mines de bauxite. Il règne en ce lieu une sérénité impressionnante (*).
Chacun s'installe,  

au pied d'un arbre ou sur ce qui ressemble à des sièges de pierre. Après le pique-nique, nous laisserons le temps aux "taroteurs" de faire quelques donnes. On les voit ici bien emmitouflés. Ferait-il frais ? Le soleil, malgré de timides percées, continue à nous bouder. Mais et c'est le principal, il ne pleut pas ! 

 Bruno invite Michel à nous conter l’histoire de l’Oustau dei Fado, la Maison des Fées. "Les sarrasins détruisirent Matavo – ancien nom de Cabasse - et s'établirent au Castel-Sarrin (c'est-à-dire sarrasin). Le mardi de Pâques 760, ils attaquèrent les Cabassois réfugiés dans les grottes de la Maison des Fées. Les combats s'éternisant, ceux-ci prièrent Notre-Dame qui apparut alors, lumineuse et terrible, affolant et faisant fuir les infidèles. En reconnaissance une chapelle fut érigée en ce lieu solitaire et escarpé". Michel, juché sur sa tribune, se révèle un excellent orateur. Son public l'écoute religieusement, comme le montre bien la photo !
En réalité, tout le monde semble pressé de rentrer. Nous prenons donc la route du retour, à un rythme soutenu, toujours dans la crainte d'une averse. Nous passons par des hauts et des bas, de vraies montagnes russes. Avant de rejoindre le chemin qui descend vers l'abbaye du Thoronet. Emportés par notre élan, nous n'aurons qu'une vision fugitive de l'abbaye. Et nous parvenons à nos voitures, fourbus mais heureux ! 

Merci Bruno pour cette belle randonnée. Et peu importe le temps maussade, les randonneurs ont dans le cœur le soleil qu'ils n'ont pas dehors. (**) 

(*) Extrait du site http://www.provenceweb.fr/f/var/cabasse

(**) Inspiré du ch’ti Enrico 

Merci aux photographes : Jean-Marie CHABANNE, Gérard CHARPY.

Prochaine sortie le 24 Avril pour une randonnée dans la Vallée du Jabron avec Jean BOREL.

 Encore quelques photos ?

 

 








Denise et Ginou flânent en queue de peloton.


Mais où est donc passé le serre-file ?
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Sillans-La-Cascade- 10 avril 2008

10 Avril 2008 , Rédigé par Jean-Marie Publié dans #Loisirs

SILLANS-LA-CASCADE.

 

"J'y vais ou j'y vais pas ?" C'est bien sûr la question que nous nous sommes tous posés en regardant les prévisions météorologiques en début de semaine. Pourtant il faudra bien y aller car Jean BOREL nous a conviés à un déjeuner au Restaurant des Pins à Sillans-la- Cascade. Mais irons-nous à pied, ou en voiture ? Pourtant ce sont 34 marcheuses et marcheurs qui se rassemblent sur le parking de Salernes.

Salernes est célèbre pour ses tomettes hexagonales qui recouvrent la plupart des sols dans les maisons provençales. Ce sont des carrelages en terre cuite, émaillée ou non, faite d'un mélange de cette terre rouge et ferrugineuse à d'autres sortes de terre.
15 fabricants très créatifs  produisent constamment leurs carrelages qui sont connus dans le monde entier


 Enfin pas tout à fait car Gérard et ses "trois femmes" nous ont refait le coup du 6 mars (voir "Les crêtes de Cogolin"). Par ailleurs au dernier moment, une douloureuse sciatique avait bloqué la trente cinquième participante.

 Les dames, n'ayant pas la majorité, ce qui est rare, il y eu, c'est de bonne guerre, des sous-entendus sur la participation masculine liée au " restaurant"…

Nous accueillons  Claude ROUZIES, responsable des marches intermédiaires du lundi et Micheline, son épouse, qui, une fois par an, se joignent à nous.

Gérard ayant rejoint le groupe, nous partons pour un parcours de 16 kms et 595 m de dénivelée. Il fait doux mais le ciel est bien couvert. Les photographes ne vont pas être gâtés.

Jean n'a pas sorti son grand chapeau noir, nous devrions donc échapper à la pluie !

Petite mise en forme, sur le plat, le long de la rivière avant d'attaquer une montée très raide mais heureusement assez courte.

Très rapidement nous atteignons le plateau et nous quittons l'itinéraire pour une petite incursion dans les bois, vers la Chapelle de La CROIX SOLLIES, où se fera la pause "banane". Nous ne sommes plus à l'abri du vent et il fait un peu frisquet ce qui entraîne un rhabillage rapide. Joli point de vue sur la plaine fermée par la Montagne du SERRE qui a fait l'objet d'une précédente rando, comme nous le rappelle Jean.
 
Quelques buissons de cistes à feuilles de sauge, particulièrement bien fleuris.

 

 La chapelle ne semble pas beaucoup intéresser les marcheurs; il faut dire qu'elle est en ruine sauf sa façade et ses clochetons datant de 1874. La toiture s'est effondrée mais on voit encore les restes de la voûte en briques rouges.

 

Nous repartons sur un chemin large et facile, tellement facile que notre guide se retrouve en fin de peloton. Après une petite grimpette, nous abordons la descente vers la vallée de la Bresque. C'est alors que Jean, se référant aux difficultés d'un précédent passage (chemin boueux et glissant) propose, pour ceux qui le souhaiteraient, d'éviter le bord de la rivière en restant sur le chemin supérieur, avec rendez-vous au pied de la cascade. Huit marcheurs, guidés par Camille vont faire ce choix qui finalement ne s'avèrera pas si facile, CAMILLE ayant eu fort à faire avec la salsepareille.

Le second groupe se retrouve rapidement au bord de la rivière où une équipe de jeunes a installé deux câbles pour la traverser, d'où une très joyeuse ambiance.

Finalement le sol est bien sec et malgré les difficultés du chemin et grâce aux racines apparentes, tout le groupe progresse, parfois en s'accrochant aux lianes. Non, n'imaginez pas la forêt tropicale !


Un régal pour les yeux et les photographes "mitraillent" devant chacune des petites cascades qui jalonnent le cours de la Bresque. Sur l'autre rive, quelques bienheureux ont installé leur logis, mais gare aux rhumatismes car le secteur est quand même humide.


Tout en montant et redescendant sur un sentier qui a été tracé naturellement par le passage des promeneurs, nous atteignons la grande cascade qui tombe de 42 m de haut. Bien sûr, ce n'est pas IGUAZU en Argentine… mais cette chute d'eau est quand même bien jolie avec son petit lac.
Par temps ensoleillé, la couleur de l'eau est d'un bleu laiteux et il n'est pas rare d'y voir un arc-en-ciel. Hélas aujourd'hui, le soleil n'est pas de la partie.


Alors que ce lieu est quand même l'attraction du village, nous allons rencontrer de nombreux panneaux de ce type en interdisant l'accès ?

 


Après un petit topo de Jean sur le village de Sillans, nous reprenons le chemin du village où nous attend notre restaurant.

 

Par sa rivière, ses opulents ombrages, ses cascades et ses vastes prairies, Sillans a beaucoup d'attraits pour séduire ses visiteurs. Le village a gardé son aspect médiéval particulier, resserré sur lui-même il a un peu l'allure d'une grosse ferme dont la place centrale serait la cour intérieure. On peut y admirer :

 
  • L'église St Etienne (XVIIème), son joli porche et ses pierres apparentes.
  • Les remparts avec leurs belles tours et des créneaux du XIème.
  • Le château, en rénovation depuis son acquisition par la commune.
     


Le chemin est bordé d'un superbe vieux mur constitué de pierres de calcaire à la surface tourmentée. Il est d'autant plus remarquable q'il a été réparé avec le même matériau prouvant ainsi que la carrière existe toujours.

Autre particularité, deux énormes platanes, dont vous pouvez imaginer la taille grâce à Yvette. Autrefois, il y en avait

trois, mais le plus éloigné du chemin a été coupé, certainement il y a peu de temps : dangereux, gênant ou malade ?

 

Petit débat sur une petite fleur blanche, identifiée par Jean-Marie comme une "Dame Blanche", en fait appelée "Dame de 11 heures" (Ornithogalum umbellatum) que nous avions déjà rencontrée au Mont Lachens… et que l'on retrouve aussi dans nos jardins à l'état sauvage.



Enfin, pour les affamés, le restaurant des Pins nous accueille pour un déjeuner qui s'avèrera très fin, mais pas assez arrosé selon certains.

 

 

 

 

Vers 15 heures, départ pour le retour à Salernes en empruntant l'ancienne voie de chemin de fer en passant par le haut de la cascade. Le surplomb est assez impressionnant, les fameux 42 m que nous avions au-dessus de nous ce matin sont maintenant en-dessous (évident Jean-Marie !). Est-ce cela qui a retenu nos marcheurs de profiter du paysage car nous les avons sentis un peu sur la réserve ? Dommage.

 

 

Le soleil semble être installé à Salernes et nous le retrouvons rapidement sur le tracé du chemin de fer où nous circulons parfois entre des zones rocheuses qui ont été taillées à la main. Une fin de rando comme ça après un "restaurant", c'est l'idéal. Le petit train de l'époque ne pouvait pas franchir de pentes trop raides et nous en profitons.

Une courte traversée de la zone industrielle nous conduit ensuite au lit de la Bresque que nous avons retrouvée.
Elle coule, tranquille, le long des vieilles maisons du village, étroites et hautes. Quelques poissons folâtrent parmi les rochers.

 

 
 Voilà, nous retrouvons nos voitures et après avoir changé de chaussures nous allons prendre notre pot sur la place du village, très provençale avec de superbes platanes.
Le  café s'appelle le Café des Négociants et s'enorgueillit de l'appellation, "Famille FENIANT de père en fils depuis 1936…" 

 

Merci  Jean pour cette superbe balade qui a permis à beaucoup d'entre nous de découvrir les rives de la Bresque.

 Merci aux photographes Gérard CHARPY, Francis OUDART, André TUPIN et Jean-Marie CHABANNE qui malgré la mauvaise lumière ont réussi de très belles photos. Leur intense production a causé bien du souci au rédacteur pour choisir celles qui ont été publiées.


 
La semaine prochaine, le jeudi 17,  Bruno GUERIN nous conduira à la Sainte-Victoire jusqu'à la fameuse Croix de Provence.

Deux petites photos insolites :
Où Francis est-il allé chercher cette image ?


Pourquoi le fond du pantalon de Dominique interesse-t'il toutes ces dames ?
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St.CEZAIRE- Le vallon des Gourds-3 Avril 2008

4 Avril 2008 , Rédigé par Jean-Marie Publié dans #Loisirs

St.CEZAIRE-Le vallon des GOURDS

Nous voici revenus dans les Alpes-Maritimes que nous avions délaissées depuis quelques temps. La durée du jour et le changement d'horaire nous permettent ces déplacements un peu plus longs.

C'est à St.Cezaire sur Siagne (village du Var, rattaché aux Alpes-Maritime en 1860) que Bruno GUERIN a rassemblé 28 marcheuses et marcheurs pour 13 kms et 520 m de dénivelée. Il fait beau et doux, la météo est très favorable, la journée devrait être "sympathique". Nous retrouvons les "petits nouveaux", Sylvette et Guy, qui viennent de Vierzon. Ils nous avaient déjà accompagnés au Vallon de la Camiole. Nous leur souhaitons la bienvenue.

 

 

Passage sur la terrasse qui surplombe la Siagne : impressionnant !

 

 

Alors que Bruno décrit le circuit en présentant le profil selon une technique très particulière,
Yvette et Catherine s'intéressent vivement à la table d'orientation. Pour ne pas trop effrayer ses marcheurs, Bruno imprime ses profils en "paysage" et non en "portrait", ce qui atténue les pentes. Malin notre Bruno, mais nous t'avons démasqué ! Puis nous cheminons dans le village aux petites rues très jolies jusqu'à l'église où Bruno nous fera son premier exposé "culturel".  

 

 

Bien qu'aucun texte ne puisse le confirmer, il est vraisemblable qu'étant donné la présence romaine pendant plusieurs siècles dans ce village on lui attribua un nom qui, selon l'Abbé Meyronet, était Castra Caesaris. Les moines de l'Abbaye de Lérins, propriétaires dès le 9ème siècle profitant de l'homonymie et dans un souci d'harmonisation, modifièrent César en Césaire rendant ainsi hommage à l'un des leurs devenu évêque d'Arles en 500 et qui fût par la suite béatifié. C'est ainsi qu'apparut Saint Cézaire.

La conjonction du piton rocheux et de la rivière Siagne en fait un lieu privilégié et a toujours attiré les hommes. Un ensemble de mégalithes, constitué d'une dizaine de dolmens dont deux ont été classés monuments historiques, ainsi que cinq camps (oppidums), prouve l'existence d'une population sédentarisée depuis le néolithique.

 Au 9ème siècle, les moines de Lérins acquièrent les terres du village qui prend alors son nom définitif. Organisés en Prieuré, ils poursuivent l'action des romains : la culture, l'éducation, et les soins portés à la population. La chapelle Notre Dame
de Sardaigne, construite sans doute sur les restes d'une ancienne abbaye devient l'église du village.

Au XVIème siècle, l'économie est florissante, la population augmente (plus de 500 habitants), on construit hors les murs du village médiéval. Les moulins sur la Siagne sont très actifs, blé et  huile d'olive.

 Le 19ème siècle apporte un développement des activités : aux moulins à farine et à huile s'ajoute un moulin à papier. Le Docteur Maure, Maire du village, préside à la construction du canal de la Siagne apportant par la même occasion l'eau au village. Celui ci s'étend entre les remparts et le cimetière et possède enfin sa forme actuelle .*

 Ne croyez pas que Bruno fasse la circulation devant le porche de l'Eglise du village… non, simplement avec ses bâtons il nous indique la direction de différents sites !

 C'est maintenant l'heure de s'engager sur notre circuit, par une descente assez raide mais adoucie par des lacets.

Derrière nous, tout en haut, les maisons du village sont accrochées à la falaise. Nous atteignons un ancien lavoir et nos compagnes, bien heureuses d'avoir des machines à laver, imaginent ce que devait être la vie des lavandières qui remontaient leur linge par le chemin que nous venons d'emprunter. Gérard nous fera sa photo de groupe habituelle…en vue plongeante.

Mais nous sommes déjà à la balise 8 et il faut remonter à 400m. Montée raide, mais courte, en sous-bois ( peuplement de pins et surtout de chênes-verts) qui nous conduit à un premier plateau où nous retrouverons un paysage typique de Provence, restanques et oliviers : plaisir des yeux.

Pause banane où nous retrouvons notre "maillot jaune" de la rando de Signes. Sûr, on ne la perdra pas ! D'ailleurs certaines vont suggérer d'en faire l'uniforme des marcheurs du Cercle de Boulouris.

La marche sur le plateau est agréable, il fait doux, pas de vent, paysage bucolique : pourvu que ça dure. Premières cistes roses, dites à feuilles de sauge.  Hélas, les bonnes choses ont une fin et nous attaquons une descente très raide qui va nous conduire à la côte 150, altitude mini de la journée.

Nous traversons le canal qui approvisionne en eau les villes de Grasse et de Cannes, ce qui permet à notre ami Albert de parler de "l'eau grasse". Il est en forme ce matin !  Au lieu-dit  "les Gourds",     rassemblement du groupe qui s'était un peu dispersé dans la pente. Maintenant, il fait chaud et nous nous engageons dans un sentier étroit qui longe une propriété. C'est le morceau de choix de la journée qui en un kilomètre va nous faire remonter à 380m. La montée est ralentie par le franchissement de quelques petits murets et lorsque nous atteignons le canal, le plus dur est fait.




Non, Yvette, il ne faut pas plonger !

Le reste de la montée sera sérieux mais sans plus et après un passage en plein soleil –petite pensée pour le reste de la France sous la pluie- Bruno nous arrête pour le pique-nique. Alors que dans les récentes randos, nous recherchions le soleil pour nous installer, aujourd'hui, c'est l'ombre qui nous attire.

Nos nouveaux amis de Vierzon nous régalent de crottin de Chavignol et d'un petit vin blanc de Sancerre, délicieux. Ils sont définitivement adoptés dans le groupe ! Ne croyez pas que Jacqueline et Bruno n'aient pas trouvé de place, ils ont simplement choisi le confort, relatif, de boîtiers électriques.






Oui, les deux rigolos, vous êtes bien sur la photo, le photographe ne s'était pas intéressé qu'aux filles, malgré vos allégations.

 

Derrière nous s'étend une superbe oliveraie, en restanques. Des petits curieux vont y découvrir des asperges sauvages, au stade idéal de développement pour accompagner une bonne omelette. Et chacun de donner sa recette. Martine, qui ne connaissait pas, a fait une bonne récolte et en est assez fière. Espérons qu'Alain appréciera.

Comme d'habitude, nos joueurs de carte se sont installés sur un rocher. Où est leur magnifique tapis de jeu, ourlé à la main, de la semaine passée à Comps ?

Bruno donne le signal du départ et il y a encore un peu de montée pour atteindre le plateau de l'Aspé. Superbes ces oliviers!

Il reste environ 5 kms pour retrouver St.Cézaire. D'un seul coup, toutes les restanques sont couvertes de dimorphotécas sauvages. La fin de la rando sera facile et c'est dans les faubourgs du village que nous découvrirons le puits de la Vierge.

Bruno nous expliquera qu'il existe, de l'autre côté du village, un ensemble de neufs puits du même type qui dateraient de 1500 environ, bien que dits "puits romains". Il fait chaud et une petite pause à l'ombre est la bienvenue, n'est-ce pas Mesdames.
Encore un petit effort pour atteindre le cimetière et sa chapelle, typiquement provençale et datant du 12 ème siècle,
où a été installé, face à l'entrée, un sarcophage d'époque gallo-romaine, portant des inscriptions qui ont été révélées, il y a peu de temps, par un groupe d'archéologie locale. Il aurait été destiné à un jeune homme de 17 ans.

Voilà c'est fini, nous nous retrouvons sur la place du village pour notre pot traditionnel.


 

 


Merci Bruno pour cette belle journée passée dans cette région que tu apprécies fort. Le plateau entre St Cézaire et St Vallier est ton terrain de jeu préféré n'est-ce pas ?

Merci aux photographes Gérard CHARPY et Jean-Marie CHABANNE.

La semaine prochaine , Jean BOREL nous conduira à Sillans-la-Cascade...avec restaurant !

*http://www.saintcezairesursiagne.com/


Quelques images bucoliques :
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Le Circuit des trois chapelles-Comps sur Artuby

28 Mars 2008 , Rédigé par Jean-Marie Publié dans #Loisirs

    LE CIRCUIT DES TROIS CHAPELLES
     COMPS SUR ARTUBY - 27 mars 2008        

2008-3-27-COMPS--12--copie-1.JPG Pour cette dernière rando du mois de Mars, Jean BOREL nous présente une petite nouvelle, YVETTE, une de plus, il va falloir mettre des numéros.  Bienvenue à YVETTE.

Par contre, nous n'aurons pas Bruno avec nous car sa cinquième lombaire lui a joué un mauvais tour. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement : n'oublie pas, BRUNO, tu nous emmènes à St.Cézaire la semaine prochaine !

S'il fait un peu frais à COMPS/ARTUBY à 9 h du matin, il y a beaucoup de ciel bleu et quelques cumulus sympathiques. Jean nous présente la carte et le profil, 14 kms et 500 m de dénivelée. Les 21 marcheuses et marcheurs admirent  la nouvelle présentation avec des couleurs différentes pour les montées, les descentes et le plat (pour ce dernier, dans la région, les imprimantes ne consommeront pas beaucoup d'encre verte !) .

Aujourd'hui, Jean va innover en nous proposant de découvrir le village et ses particularités, les chapelles St.Jean et St.André situées sur une butte .  Le village se développe aujourd'hui en contrebas de cette butte, les quartiers médiévaux qui s'étendaient juste au dessous de l'église ont disparu, comme son château et ses remparts. 

2008-3-27-COMPS--13--copie-1.JPGLa chapelle St Jean, très bien restaurée est complètement vide.   Elle est  attribuée aux Templiers qui possédèrent les lieux. Juste au-dessous se trouvent les gorges de l'Artuby. Au sud s'étendent de vastes pentes peuplées de buis, elles sont actuellement incluses dans le champ de tir de Canjuers. Mais nous reparlerons de ce dernier.

 

 Le groupe se dirige ensuite vers la chapelle St André en passant par une plate-forme d'observation qui permet à Gérard de réussir une très belle photo de groupe sur un fond de montagnes enneigées. 2008-3-27-COMPS--6--copie-2.JPGNous surplombons la chapelle St André dont le clocher-tour est doté, sur ses arêtes, de tuiles vernissées dites «tuiles à loups». De petits bulbes creux percés occupent leur dos, le souffle du vent du nord qui les traverse, émet un sifflement dont la tradition rapporte qu'il éloignait les loups. L'abside est pour sa part coiffée des lauzes qui devaient autrefois couvrir l'ensemble de l'édifice. Cette chapelle semble encore "en activité". 

2008-3-27-COMPS--14--copie-1.JPG


L'autel est surmonté d'un décor floral en trompe l'œil.2008-3-27-COMPS--15--copie-1.JPG

V
oilà, notre première partie culturelle est terminée pour l'instant et nous attaquons maintenant la partie sportive par une montée douce et régulière. Ce sera alors le temps de  la séance "effeuillage" traditionnelle et de la pause "banane" qui ne l'est pas moins. A ce sujet et devant le développement de la consommation de ce fruit exotique qui a permis de baptiser cette habitude, certains réclament des achats groupés pour les de marcheurs du Cercle de Boulouris...vive le pouvoir d'achat !

Le chemin que nous parcourons est large, sans cailloux qui roulent sous les pieds. Jean  préfère pour sa part des sentiers plus étroits et raconte que lors de sa reconnaissance, il y avait encore des traces de neige et que ce "boulevard" était très boueux. Aujourd'hui, il est bien sec et sa largeur permet de bien faire marcher les langues  ( une majorité de dames aujourd'hui)et il s'en raconte au cours de ces randonnées, mais le rédacteur n'est pas là pour "cafter", encore que ...

Jean nous fait découvrir le Mont LACHENS -on n'est toujours pas au clair sur la prononciation (?) -et quelques jolis reliefs au dessus de Castellane qui lui donnent l'envie d'aller reconnaître un nouveau circuit par là-bas, un de ces jours. C'est pourtant vrai que ces petites montagnes sont belles.

Sur les dernières centaines de mètres avant d'atteindre le point culminant de la journée, la pente devient plus sévère et au regroupement au lieu dit "Le FAYET" il y a quelques retardataires qui ont tiré la langue. 2008-3-27-COMPS--16-.JPGJean en profite pour faire un petit topo sur le camp de Canjuers dont nous longeons la limite nord avec ses sympathiques panneaux rappelant que nous risquons de rentrer dans une zone, militaire, dangereuse suite aux tirs d'artillerie et aux engins non explosés... et interdite de ce fait.

D'une altitude moyenne de 800m, le plateau de Canjuers est divisé en deux grandes parties: le Grand Plan de Canjuers long de 15km vers l'est  large de 10km et le Petit Plan de Canjuers long de 5km vers le nord et large de 2km. Le plateau est encerclé par des chaînes de montagne comme le Grand Margès (1577m) au nord- souvenez-vous les 13 marcheur(se)s  de la saison dernière-  le Mocrouis (1061m) à l'ouest, la serrière de Lagne (1118 m), le collet de l'Aigle (1118m) et la montagne de Barjaude (1173) au sud.

2008-3-27-COMPS-1--copie-1.jpgSur le plateau, la végétation est rare car son sol est très aride, elle est surtout composée de garrigue (petits buissons, herbes et plantes aromatiques). Les forêts sont présentes sur les montagnes alentours. Les arbres sont majoritairement des chênes pubescents (33% de la végétation), des pins sylvestres (25%) et des pins d'Alep (20%). C'est aussi un lieu de spéléologie: c'est l'un des plus grands bassins d'eau souterraine d'Europe, grâce aux nombreux avens.

Appelé "Campus Julii" lors du passage de Jules César pour la conquête de la Gaule, le plan conserve notamment plusieurs bornes milliaires romaines. Le plan est aussi un important lieu de fouilles archéologiques. Il y conserve de nombreux fossiles datant du Jurassique et du Crétacé (et des traces de dinosaures)

Durant le printemps et l'été 1944 le plateau de Canjuers a servi de base au "maquis Vallier", le maquis Armée secrète du Var. Un maquis FTP, le "Camp Robert" était basé à Aups tout près de là.

Le Camp de Canjuers et son polygone de tir sont des terrains militaires dont l'entrée est contrôlée et strictement interdite. Deux routes le traversent, avec interdiction de s'arrêter. Créé en 1970, avec ses 35 000 ha de terrain, dont 14 hectares de camp bâti, le camp de Canjuers est le plus grand champ de tir d'Europe occidentale. Déjà partiellement utilisé entre les deux guerres, il sert actuellement à l'instruction aux unités françaises et étrangères avec 2 500 personnes permanentes et 100 000 hôtes par an. On y tire 75 000 obus, 1 000 missiles et 1 600 000 projectiles de tous calibres en 330 journées de tir par an. En outre des batiments spécialisés, cinq aires de bivouac et des fermes aménagées confèrent une capacité de logement de 5 600 places pour 100 000 hôtes de passage par an. Il est particulièrement dédié à l'entraînement au tir (missiles, artillerie, hélicoptères, chars, etc.) Il est d'ailleurs, le seul champ de tir en France permettant les tirs d'exercices de lance-roquettes multiples (LRM)
Treize villages ont cédé des terrains pour le camp et le village de BREVES, sur la route de Bargème, a été complètemebnt abandonné.

 Heureusement, il semble qu'aujourd'hui il y ait peu de tirs, car nous aurions été  aux premières loges !

Cet exposé nous a permis de reprendre notre souffle et maintenant nous allons descendre jusqu'au point pique-nique repéré par Jean lors de sa reconnaissance.

2008-3-27-COMPS--17--copie-1.JPGA l'est le ciel se couvre de plus en plus de gros nuages noirs. Au-dessus de nous, le soleil joue un peu avec les petits cumulus mais dans l'ensemble, il domine.

Face à  nous, la chaîne de montagnes enneigées est magnifique.2008-3-27-COMPS--8--copie-1.JPG

Nous découvrons notre coin pique-nique, avec tables et bancs, mi-ombre mi-soleil, à l'abri du vent, super ! Quelques réfractaires préfèrent le contact avec le sol, au diable le confort.

Même nos joueurs de cartes sont installés comme au salon, avec tapis de jeu, "ourlé à la main par la Maman de Jacqueline". On aura tout vu. Un jour, il faudra consacrer un album photos à leurs diverses installations.2008-3-27-COMPS--19--copie-1.JPG

Le ciel est de plus en plus noir vers l'est et c'est dans cette direction que nous nous dirigeons...

Dernière petite grimpette jusqu'à l'antenne-relais puis nous redescendons par un sentier comme Jean les aime, et il rappelle la consigne de bien surveiller si celui 2008-3-27-COMPS--20--copie-1.JPGqui suit est toujours en vue. Nous débouchons sur une zone de plat avec quelques prairies et un joli petit chemin bordé de haies et où nous découvrons les premières hellébores de Corse. Arrivés à la route, nous faisons un détour pour la  3ème chapelle de notre circuit , la chapelle romane Saint Didier, patron du village de Comps. Le cimetière du village se trouvait là autrefois, la nature du sol ne permettant pas le creusement de sépultures autour de l'église paroissiale Saint-André. Un pèlerinage annuel s'y déroulait encore au XVIIIe siècle.  Elle est placée sur une colline, comme ses deux sœurs, et le panorama est magnifique depuis son parvis . Elle aussi est bien restaurée mais semble hors d'activité.

2008-3-27-COMPS--11--copie-1.JPGNous rejoignons nos voitures et allons prendre not pot habituel juste en face, au Grand Hôtel. C'est là que Jean va rendre les clés des trois chapelles que nous avons visitées, c'était très sympa de les avoir récupérées le matin car hélas, nous tombons trop souvent sur des édifices invisitables.

Finalement nous n'avons pas rencontré la pluie, elle n'était pas bien loin, nous avons "navigué" tout le jour à la limite du changement de temps.

Merci Jean pour cette balade dans le Haut-Var, dommage les feuillus étaient encore tout nus. Il faudrait plutôt venir ici à l'automne...mais il y a tant d'autres parcours à faire à ce moment là.

 Merci aux photographes Nicole BRINSON , Gérard CHARPY, Jean-Marie CHABANNE

Jeudi prochain, le 3 Avril, Bruno GUERIN nous guidera sur les chemins de St.CEZAIRE2008-3-27-COMPS--23--copie-1.JPG

 Bien sombre le ciel vers l'est !!! 

 

 

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La Roche Taillée - 20 mars 2008

22 Mars 2008 , Rédigé par Gérard Publié dans #Loisirs

La Roche Taillée

Aujourd’hui Bruno Guérin nous propose "un petit coin de paradis entre ciel et terre". Nous y découvrirons le passage de la Siagnole de Mons entre deux parois taillées dans le roc. Puis nous visiterons le village de Mons, point culminant de cette randonnée, à 814 m d'altitude. Ainsi que son restaurant où nous attend une daube de sanglier, plat choisi à l'unanimité par Jacky. Mais pour mériter la daube, il nous faut quand même marcher près de 14 km pour un dénivelé de 550 mètres. Seuls trois privilégiés – dont nous tairons le nom – sont dispensés de la marche d'approche.

Nous voici donc 23 randonneurs au départ. Nous descendons en direction de la Siagnole de Mons. Cette rivière est un affluent de la Siagne, fleuve côtier qui se jette dans la baie de Mandelieu-La-Napoule. Nous atteignons rapidement la fameuse Roche Taillée. Un passage étroit (environ 2 m de large) a été entièrement creusé il y a 2000 ans dans la roche, sur une dizaine de mètres de hauteur. Et avec quels outils ? Avec des burins, des barres à mine et autres polkas, escoudes, bouchardes dont Bruno se fait un plaisir de nous décrire l'usage. Bref, un vrai travail de Romains !

Bruno raconte : "Les Romains entreprirent la construction d'aqueducs pour alimenter les nombreux thermes, fontaines et réseaux d'égouts de leurs cités. Ils captèrent ici, au pied du village de Mons, à 520 m d'altitude, les sources de la Siagnole. Et grâce à d’importants ouvrages d’art, ils conduisirent les eaux à Forum Julii (l’actuelle Fréjus). Ce sont des techniciens, géomètres et ouvriers appartenant à l'armée de César qui creusèrent cette impressionnante tranchée à travers une falaise surplombant la vallée de la Siagnole".

Nous nous engageons dans la tranchée et allons admirer la vue sur les gorges de la Siagnole. Puis nous reprenons notre route, marchant sur les dalles qui couvrent l'aqueduc. 
Arrivés près des sources, nous nous frayons un passage dans les rochers pour atteindre la station de captage des eaux. Puis nous quittons la Siagnole par un sentier qui grimpe, qui grimpe,... qui grimpera ainsi jusqu'à Mons.
Mais il est temps de faire une pause et de prendre la traditionnelle photo de groupe.


Quelques minutes plus tard nous voici au pied du village. Une dernière grimpette et nous découvrons notre restaurant, avec au loin les sommets enneigés.

Il n'est pas midi, nous avons donc le temps de nous promener un peu et d'écouter Bruno :  "Mons, étrange vigie de pierre baignant dans une luminosité blanche, entre ciel et terre. Figé sur son éperon rocheux, le village émerge d'un océan de verdure moutonnant à perte de vue. Dévasté par la peste en 1348, le village fut abandonné jusqu'en 1468. Arnaud de Villeneuve fit alors venir 40 familles génoises qui le rebâtirent et en exploitèrent à nouveau le sol. Ces immigrés ont construit des kilomètres de restanques et introduit la culture de l'olivier. En raison de leur travail acharné, les Monsois furent surnommés les chinois du Var".

A présent il est l'heure de déjeuner. Avant d'attaquer notre entrée (une tarte feuilletée poire et roquefort), plusieurs randonneuses (Catherine, Danièle, Eliane et Nicole Borel) nous offrent gentiment l'apéritif, pour fêter avec nous la venue du printemps : un printemps de plus !
Merci Mesdames ! L'apéritif accompagné d'olives et de savoureuses quiches et parts de cakes. Après tant d'amuse-gueules, certain(e)s envisagent de renoncer à la daube !  Puis entre la daube et le fromage, Bruno prend la parole : "Les femmes de Mons font la loi ! Enfin, une fois par an seulement ! Et ceci en l'honneur de Sainte Agathe, impétueuse sicilienne au tempérament volcanique, qui osa tenir tête à un consul romain. Depuis, chaque année, les femmes de Mons organisent une fête dont les hommes sont exclus. Ce jour-là elles ont le droit de faire ce qui leur plait". Certains hommes en seraient jaloux !    

Après l'île flottante et le café, il fait bon prendre l'air. Mais un vent glacé souffle sur la terrasse du restaurant, il n'est pas question de s'y attarder !
Après avoir flâné dans les ruelles étroites bordées de maisons en pierres sèches, Bruno nous emmène visiter le musée et atelier où un enfant du pays, Robert Audibert, expose des modèles réduits de bateaux en bois d'allumettes ainsi qu'une très belle maquette du village. 






Nous tombons en admiration devant son extraordinaire collection. A la question "
Combien d'heures de travail cela représente-t-il ?" la réponse vient vite : "Quand on aime, on ne compte pas !"

Il est temps de quitter Mons et de laisser repartir Claude, Denise et Jacqueline. Qui sont venus jusqu'à Mons en voiture (pour des raisons restées obscures) et nous ont rejoints pour le déjeuner. Les voici qui repartent à présent, à peine fatigués.

Quant à nous, il nous reste encore deux heures de marche – mais ce ne sera que de la descente - avant de regagner nos voitures. Nous empruntons un beau chemin, Lou bèu camin, c'est ainsi qu'il se nomme.
Le retour se fait sans difficulté notable, à un rythme soutenu. En deux heures nous ne ferons guère qu'une demi-douzaine de pauses, ce qui est peu après une daube de sanglier. Et pour finir en beauté cette randonnée, nous allons prendre un pot à Fayence, là même où en novembre dernier
nous avions apprécié la vaste salle, la belle vue et l'aimable serveuse.

 

Merci Bruno pour cette très belle randonnée.

 

Merci aux photographes : Gérard CHARPY, André TUPIN.

 

Prochaine sortie le 27 Mars pour une randonnée à Comps sur Artuby avec Jean BOREL.

 

Encore quelques photos  

Vallée de la Siagnole

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SIGNES- 13 mars 2008

14 Mars 2008 , Rédigé par Jean-Marie Publié dans #Loisirs

SIGNES


undefinedAujourd'hui, c'est la grande ruée vers l'Ouest. Non nous n'allons pas chercher de l'or, mais Jean BOREL  a proposé à 26 marcheuses et marcheurs d'aller vers de nouveaux paysages à Signes, petit village au sud de la Ste Beaume. Mesdames, pour cette fois vous n'êtes pas majoritaire et la parité est presque respectée. Nous avons même retrouvé notre champion de golf
(il faut dire que sur son parcours, aujourd'hui, on undefinedcarotte les greens et  il n'y a que 9 trous disponibles…) ,  Michel notre ami suisse qui se souvenait, ô combien, de notre virée au Grand Margès et notre 3ème rédacteur. Nous avons aussi un superbe maillot jaune très flashy, merci Décathlon !

Pour se rendre dans ces régions éloignées, Jean nous avait préparé des copies d'itinéraires superbes, impossible de se tromper. De plus, maintenant champion de l'informatique, il nous a présenté le parcours avec des couleurs différentes pour les montées et les descentes : ça aide bien, c'est comme si on était déjà arrivé !

Il fait beau et doux, la journée s'annonce bien avec environ 18 kms à parcourir et une undefineddénivelée de 600 m.


Pour une fois nous commençons par un tour du village et un arrêt au café du coin, mais non, Jean est bien réveillé, il veut  simplement prendre rendez-vous pour le pot de ce soir
.
Quelques informations sur Signes. C'est un très vieux village dont les premières traces remontent à 900/1000 et dont le cœur  est ponctué de places chargées d’histoire, de calades (petites ruelles en pente), de fontaines et de lavoirs. Avec ses 11.000 hectares de forêts, c'est le paradis des chasseurs et des randonneurs.

Vous verrez sur la place du Marché Alphonse Rousset la Fontaine aux Sorcières (classée), sur la place du même nom la Fontaine Saint Jean (1767), sur la place Garnier la Fontaine de la Salière (17ème siècle), dans la rue Ferrayette le lavoir, toujours utilisé,  la Tour de l’Horloge, la rue des Fours, la rue Rompicul …*undefined Nous sortons du village, direction sud-est, et dans ce pays de chasseurs, Jean nous fait remarquer un élevage de sangliers … Plus loin, au passage, une ancienne petite chapelle, isolée au bord du chemin. Exceptionnellement, notre parcours commence en douceur, à plat, dans une zone de plaine. En sortant du village, un petit garçon s'est exclamé : "Regarde, ils vont skier "!!! (référence à nos bâtons).  Nous longeons maintenant le ruisseau du Latay, parfois complètement encaissé entre des murets de pierre; complètement à sec, il ne nous montre que ses galets blancs…mais nous en reparlerons undefinedà la fin de la randonnée.

Nous arrivons au canal de Provence et alors que Jean rassemble sa petite troupe pour une photo et un   topo, Annie s'accroche le dessus du crâne sur le coin d'un panneau "Danger"…c'est un undefinedcomble ! Comme toutes les coupures du cuir chevelu, c'est assez spectaculaire, mais Annie ne semble pas trop souffrir. La trousse de secours de Bruno va sortir du sac et l'hémorragie sera vite colmatée. "Zut ! Nous dit Annie, je devais aller chez le coiffeur demain."

Finalement le port d'un couvre-chef évite ce genre deundefined problème, que l'obstacle soit une pancarte ou de simples branches comme pour Ginou l'année dernière. Tant pis pour le look, Mesdames.

Jean va enfin pouvoir nous renseigner sur le Canal de Provence.

En Provence, « l’eau est d’or », dit le proverbe. Projet visionnaire, la construction du Canal de Provence a permis un accès à l’eau égal et raisonné sur l’ensemble de notre région... undefined

Créée en 1957, la Société du Canal de Provence a fêté son cinquantenaire. La date renvoie tout autant au passé d’une lutte séculaire contre la sécheresse qu’à l’avenir de la ressource hydraulique à l’échelle du territoire régional. Le manque d’eau, particulièrement sensible dans les zones côtières, a très tôt conduit à ne plus dépendre des seules ressources locales, limitées et fragiles, et à se tourner vers des transferts d’eau. Dès le XVIe siècle, les canaux, issus de la Durance, ont ainsi acheminé l’eau vers les territoires en déficit, façonnant les paysages provençaux. Dans les années 1950, les eaux du Verdon, auparavant utilisées pour compenser les irrégularités de débit de la Durance et de son canal, ont pu être mobilisées pour desservir le reste du territoire. 
Le Canal de Provence venait de naître et quatre décennies, des années 60 aux années 90,
ont vu la construction de près de 300 km de canaux ou galeries, 5000 km de conduites enterrées, plusieurs centaines d'ouvrages hydrauliques spécifiques (stations de pompage, usines de traitement, réserves…) et 45 000 postes de distribution. Ils desservent en eau une centaine de communes, 500 industriels, 6000 agriculteurs et 25 000 particuliers résidant en zone rurale.
 
Aujourd’hui, l’objectif qui a présidé à la naissance de la Société du Canal de Provence – garantir la fourniture d’eau en qualité et quantité adaptées aux besoins des ruraux, urbains et industriels à l’ensemble du territoire régional – est atteint. Pour autant, face à l’accroissement constant de la population de Provence-Alpes-Côte d'Azur, à la multiplication des épisodes de sécheresse, aux besoins induits par le développement économique (et par le tourisme notamment), la poursuite de cette action reste indispensable ce qui a conduit au projet Verdon-St Cassien .
Nous allons ainsi cheminer sur la berge du canal pendant environ 800 m en remarquant un élément caractéristique de cet ouvrage, une dérivation se dirigeant sud-est et rentrant  sous la montagne que nous allons parcourir. 
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                    Jolie photo prise du pont avant d'attaquer la montée.

 Au fur et à mesure que nous progressons  sur le chemin, un mistral violent et glacé vient nous rafraîchir sévèrement. undefinedPourtant Jean va nous trouver un petit coin à l'abri pour la "pause banane". Puis nous repartons, toujours avec ce maudit vent. Et une fois de plus, Camille va jouer les bons samaritains en portant le sac d'Yvette qui ressent, dans la côte, les conséquences de sa récente bronchite. L'ultime montée se fera sur un large chemin recouvert de déchets de coupes de bois, grossièrement broyés, peu adaptés à la marche.
C'est un peu après la cote 734 que Jean va nous arrêter pour installer notre pique-nique, au au soleil et à l'abri du vent, et où chacun va trouver un rocher pour s'installer dans des odeurs  de thym.

undefined Je ne ferai pas la liste des bouteilles qui sortirent des sacs afin que nos lecteurs ne se   se méprennent undefinedpas sur nos activités sportivesundefined… mais disons simplement qu'il y avait la  
quantité   , la variété et la qualité. Nos joueurs de cartes ont ressorti leur outil de travail et les dormeurs ont repris la pose. undefined





Ne croyez pas que votre rédacteur dorme, il compose son blog (menteur, va !).






Jean va donner le signal du départ et après avoir encore parcouru une petite montée, nous arrivons à une sorte de mare qui doit servir d'abreuvoir pour les moutons. Un superbe chêne fait undefinedde l'ombre à un puits profond.


Puis c'est la descente, technique, comme l'avait signalé notre guide, mais surtout pour les vététistes qui l'empruntent. Pour les marcheurs c'est plus facile sauf undefinedpour notre maillot jaune qui, cela est maintenant bien établi,  déteste les descentes. Bravo, elle l'a bien descendu !Quelque part, sur notre gauche, nous entendons les sonnailles d'un troupeau. Où est-il, en plein bois?
Et d'un seul coup, nous retrouvons la plaine, les vignes et au loin, l'église de Signes, flanquée de la caserne des pompiers.undefined C'est  alors que nous retrouvons le ruisseau de Latay  dans lequel se déverse la station d'épuration qui manifestement ne fonctionne pas. M. le Maire de Signes, si vous n'avez pas été élu au premier tour, vos chances pour le deuxième vont se noyer dans le cloaque malodorant de votre ruisseau.

undefinedPour prendre notre pot traditionnel, le tenancier nous a installés dehors, en plein courant d'air, et il a fallu ressortir les équipements chauds, sauf pour quelques petits malins qui  ont squatté la devanture de la boulangerie de M.Louis, au soleil et déventée. Enfin l'amitié et les pâtisseries nous ont permis de franchir cette dernière épreuve.
Merci Jean de nous avoir entraîné vers l'ouest du département alors que ta spécialité est plutôt l'est, mais la prochaine fois, essaie de trouver l'interrupteur de ce maudit ventilateur.

 

Merci aux photographes : Bruno GUERIN, Gérard CHARPY, Yvette et Jean-Marie CHABANNE.

* http://www.signes.com/signes_tourisme.htm.
La semaine prochaine, Bruno GUERIN nous conduira à MONS, avec un restaurant.
Quelques photos en "rab".

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Les Crêtes de Cogolin-6 mars 2008

6 Mars 2008 , Rédigé par Jean-Marie Publié dans #Loisirs

Les crêtes de COGOLINundefined

Fait pas chaud, Dominique !

Aujourd'hui, tout commence " En attendant…Gérard" et ses trois femmes, Nicole, la légitime, puis  Paulette et Ginou, …les passagères. I/2 heure de retard provoqué d'abord par un oubli de Paulette - rien que ses chaussures de marche ! récidiviste avec ça, elle nous avait fait le même coup il y a quelques années à Roquebrune-  aujourd'hui, heureusement pas trop loin,à Santa Lucia. Puis  un petit tour dans Cogolin, non prévu, ajoutera quelques minutes supplémentaires.

Enfin nous voici regroupés, 11 marcheuses et 9 marcheurs, décidément  undefinedMesdames vous êtes très courageuses ! BRUNO nous a concocté un petit tour dans les Maures, 16 kms et 500 m de dénivelée. Comme d'habitude, à la présentation du profil, quelques grognements se font entendre car, ça monte semble t' il très fort…puis ça redescend mais l'impression est toujours trompeuse quand on ne regarde pas l'échelle du graphique. Il fait frais, 3 à 4 ° et le soleil est voilé.

Après avoir traversé un parc à chevaux, équipé d'affreuses bicoques et de vieilles caravanes (heureusement les chevaux sont superbes), nous attaquons la montée qui s'avèrera finalement pas très dure. Vers la cote 127, Jean et Camille partent à la recherche de la balise géodésique mais, dans ces buissons, c'est "chercher une aiguille dans une botte de foin". undefined

Petite pause "banane" vers 10 heures et premiers commentaires de Bruno sur   COGOLIN.   Les activités artisanales de cette cité s'appuient sur les ressources de la forêt et de la terre : le liège des chênes, les cannes de Provence et la bruyère. Cette dernière fournit la matière première pour les pipes. Voici près de deux cents ans que la qualité des pipes d'une entreprise familiale, perpétue sa réputation. Elles sont taillées, ciselées, calibrées, "étanchées", tournées puis fraisées dans les souches de bruyère du massif des Maures.
 C'est l'une des plus anciennes fabriques de pipes au monde*
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Nous reprenons notre cheminement alors que le soleil se fait plus généreux et il faudra un autre arrêt "déshabillage" pour s'adapter au changement de température.

 

 

Nous passons au sommet à la cote 321, sans même nous en apercevoir si ce n'est un petit coup de vent rafraîchissant. La descente est facile mais la température sur le versant nord est nettement plus fraîche, d'autant plus que le parcours en forêt se fait à l'ombre. Quelques échappées avec de beaux mimosas, plus tardifs qu'à St Raphaël, égaient ce paysage. undefined

Enfin, un fond de vallon à l'herbe vert tendre, et de plus au soleil, va nous permettre d'installer notre pique-nique. Deux ensembles de  rochers conduisent le groupe à se partager au bord du ruisseau.undefined
L'apéritif de Camille et  le Brouilly d'Annie vont accompagner notre repas. Merci à tous les deux…et à Jean qui a porté la bouteille (!).

Le soleil nous joue quelques tours et lorsqu'il se cache, nous frissonnons un peu dans ce vallon humide. Enfin, il se décide à s'installer, les joueurs de cartes aussi et toujours aussi inconfortablement. Il faut vraiment être accros ! Cela faisait longtemps qu'on ne les avait pas vus…au travail. undefined undefined

Paulette va profiter de l'herbe verte pour une petite sieste. Albert fera de même, bien installé sur son poncho.undefined 

Enfin Bruno donne le signal du départ et nous poursuivons notre descente dans un joli bois de mimosas où Daniela fera sa cueillette . Après un arrêt (toujours l'habillage -déshabillage) près d'un petit mémorial dédié aux maquisards FTP des groupes VALMY et AUGSTE COURBET nous débouchons sur une zone en plein aménagement agricole où des bulldozers défrichent un terrain, undefinedcertainement pour planter de la vigne car nous sommes maintenant entourés de nombreux jeunes vignobles bien travaillés, le VAL d'ASTIER. Selon Bruno, nous sommes sur un plateau hercynien, altitude 10 m…(Non, je n'ai pas oublié de zéros et l'altimètre n'est pas déréglé).



Dans cette zone un peu bouleversée par les travaux, les chemins ont peu ou prou disparu et nous allons marcher au GPS jusque dans la cour d'une exploitation agricole où nous undefinedretrouverons le chemin prévu…barré par deux énormes bennes pleines de pneus usagés et par de vielles caravanes hors service. Il y en a qui ne se gênent  vraiment pas.

 



Quelques petites fleurs nous indiquent que le printemps n'est pas loin : voilettes, narcisses, dimorphotécas sauvages.

 



C'est alors que nous atteignons une ancienne undefinedvilla abandonnée mais encore en bon état. Sa façade ouest porte un blason et une date, 1745 (?). Pourtant elle ne paraît pas ancienne ; son intérieur et l'aménagement des pièces, très vastes dans l'ensemble, sont modernes. Que de mystères mais ceci en fait rêver plus d'un(e)s ?

undefinedPuis nous retrouvons notre plateau et cheminons le long de ce petit fleuve côtier qu'est la rivière de la Môle, provenant du barrage du même nom que nous avions longé en montant à la Chartreuse de la Verne.

Bruno nous fait un nouveau topo, au sujet  cette fois de la manufacture de tapis de Cogolin.


De cette manufacture sont en effet sorties des pièces uniques qui ornaient hier le
paquebot Normandie, aujourd'hui le Grand Trianon de Versailles, la Maison Blanche, l'Elysée, des ministères et des palais, des ambassades étrangères, des yachts et des jets privés ,des villas et des salons de grands hôtels.*

 Le paradoxe, aujourd'hui, est que des émirs du Moyen Orient viennent acheter des tapis à Cogolin et que les touristes  français vont dans les pays arabes acheter des tapis…

 

undefinedEncore quelques beaux arbres fruitiers en fleurs et nous retrouvons nos voitures. Bruno nous donne rendez-vous dans le hall d'exposition de la manufacture de tapis où nous pouvons admirer des échantillons de tapis de facture moderne, très beaux et…très chers. Puis nous allons prendre notre pot habituel en dégustant des cakes maison, fait avec amour par de courageuses marcheuses ! Merci à elles.undefined

 

Merci BRUNO pour cette balade tranquille dans la forêt de la presqu'île de St Tropez.

 

Merci aux photographes Gérard CHARPY et Jean-Marie CHABANNE

La semaine prochaine, nous accompagnerons Jean BOREL à Signes.


 *http://www.cogolin-provence.com/

Un petit clin d'oeil pour terminer
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La Mangiarde - 28 février 2008

29 Février 2008 , Rédigé par Gérard Publié dans #Loisirs

La Mangiarde
undefinedAujourd’hui Jean Borel nous propose une randonnée intitulée "le circuit de la Mangiarde", au départ de La Tour-sur-Tinée. Cette randonnée de 13 km et 950 mètres de dénivelé est classée "sportive". Elle est réservée aux marcheurs entraînés. Voilà de quoi dissuader tous les amoureux de la nature, des petites fleurs et des beaux paysages ! Aussi ne sommes-nous que 10 randonneurs au départ : 7 hommes et 3 femmes, tous amoureux de l’effort physique, du rythme soutenu et de la performance sportive. undefined
Nous voici devant le lavoir du village.
Jean nous présente La Tour-sur-Tinée : « Ce village est classé Monument Historique pour ses splendides chapelles ou église. Bâti sur une crête dominant de haut la vallée de La Tinée, entouré de pics et collines boisées, La Tour-sur-Tinée, village béni des Dieux, a la chance de posséder un air léger et une nature superbe, entre sapins, cyprès et tilleuls ! » Et de posséder encore – merveille des merveilles - … un café, où nous pourrons prendre un pot après la rando ! Sur ces bonnes paroles, Jacky nousundefined photographie devant l’abreuvoir et le moulin à huile. C’est un des plus vieux moulins à huile de la région. Antérieur à la révolution, il est resté quasiment dans son état d’origine.
Il n’est que 8h30 et nous voici déjà prêts à grimper. Mais ô surprise, nous commençons par une descente. Partant du village (altitude 645 m), nous descendons jusqu’au pont du Brusc (493 m), par l'ancien chemin de la Tinée. Cet itinéraire était pratiqué par les colporteurs qui chaque jour, leur fardeau sur les épaules, se rendaient de maison en maison pour y vendre diverses fournitures : fil, aiguilles, peignes, crayons ...
Arrivés au pont, cerundefinedtains s’aventurent dans le lit du torrent. Soundefinedus nos yeux admiratifs, Danièle et Jean semblent esquisser un pas de deux.
Et nous voilà repartis. A présent ça grimpe fort ! Jean nous a prévenus : cela va durer près de trois heures ! undefinedNotre sentier monte sur le flanc ouest d’un vaste cirque. Puis il longera le versant sud du Mont Mangiarde (nous éviterons son sommet), avant de continuer sur le flanc oriental du cirque. Nous atteindrons alors le point culminant de notre rando : 1352 mètres.
Après une bonne heure de grimpette, Jean  nous rassure : « Nous en avons terminé avec la pente la plus raide ! Du point A (alt. H1 = 666 m) au point B (alt. H2 = 853 m), nous avons en effet grimpé de ∆H = H2 – H1 = 187 mètres. Ce qui correspond sur le plan à une distance de D = 320 m (*). Dans cette portion A-B, nous avons donc atteint une pente égale à : ∆H / D = 58 %. « J’ai bien dit ‘%’ et non degrés ! Une pente de 100 % équivaut à une pente de 45 degrés. (En %, une pente verticale, donc à 90 °, égale  , je dis bien l’infini !.
(*)En réalité, si l’on tient compte du carré de l’hypoténuse, nous avons parcouru plus de 370 mètres, ce qui relativise un peu l’effort accompli.    
Catherine est heureuse. Elle a compris, grâce aux explications de Jean, le pourquoi de sa petite fatigue !
Nouundefineds poursuivons sur une pente moins raide. Chemin faisant, Bruno nous fait découvrir de jolis pieds de "globularia alypum", autrement dit ‘séné de Provence’. Comme quoi on peut être sportif et fleur bleue !
Jean nous a dit : « Comme nombre de villages du moyen pays, La Tour-sur-Tinée bénéficie d'un climat particulier, la brise marine s'y mariant avec la fraîcheur et les senteurs odoriférantes des forêts d'altitude. » Tiensundefined donc ! Voici à nouveau les entrées maritimes qui font des leurs. Nous sommes sous les nuages, la brume s’épaissit, l’air est de plus en plus frais. Heureusement la montée est là pour nous réchauffer. Nous arrivons à la baisse de l’Arène (1178 m). undefined
« 
Le plus dur est fait ! » nous dit Jean. Le sourire revient sur les visages.
Mais à présundefinedent le sentier devient chaotique, avec de hautes marches à escalader ou descendre. Et attention au pied qui glisse, le sol est humide ! Qui a dit : « Avec nos visages défaits, nos brushings en déconfiture, on ne craint plus rien au milieu de tous ces hommes ! » Ca reste à voir ! Avec l’altitude, la température descend. Nous voici entourés de névés. Camille en pundefinedrofite pour se rouler dans la neige, aux pieds de Catherine et Danièle. Un peu plus loin, Jean réclame une photo de groupe, dans la neige !

Mais undefinedil est midi et demi et nous commençons à avoir faim. A préundefinedsent 







nous abordons la descente, très accidentée et rapide. Puis nous atteignons une barre rocheuse qui nous offrira un lieu de pique-nique idéal. Si leundefined temps était dégagé, nous aurions une vue magnifique sur la vallée. Si le soleil perçait nous pourrions nous réchauffer. Si, si, si… Heureusement sous une superbe falaise, nous sommes à l’abri du vent, peut-être pas à l’abri des chutes de pierre.
Les plus sportundefinedifs ont monté quelques bouteilles, histoire de nous réconforter. Danièle, voulant récupérer son verre, se retrouve coincée dans un trou entre deux rochers. Et tend son verre pour un apéritif bien mérité. Nous profitons pleinement de notre pique-nique. Mais une heure de pause ça suffit, le temps se refroidit, nous reprenons la descente.
D’eundefinedn haut nous apercevons La Tour-sur-Tinée à travers la brume. Pundefineduis voici la route en lacets qui mène au village. Nous coupons les lacets par une série de raccourcis. Alors que dans la montée, Bruno et Camille prenaient soin de Catherine, à présent c’est Jean qui est aux petits soins pour Jacky. « Si ça ne va pas, si tu sens que tu as mal, reste sur la route, nous t’attendrons en bas ! » Maundefinedis tout va bien et nous atteignons vite le village. Nous rendons visite au café dont le patron se montre très accueillant. Il nous ouvrira les portes de l’église, « magnifique exemple d'architecture romane de type cistercien : aucune décoration, pureté des lignes, harmonie des volumes ». Ainsi s’achèvera notre randonnée, après quelques minutes de recueillement salutaire. 
 
Merci Jean pour cette très belle randonnée.
 
Merci au photographe : Gérard CHARPY.
 
Prochaine sortie le 6 Mars pour une randonnée sur les Crêtes de Cogolin avec Bruno GUERIN.
 
Encore quelques photos  undefined
Paysages embrundefinedumés et rochers
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Gorges du Blavet - 21 février 2008

22 Février 2008 , Rédigé par Gérard Publié dans #Loisirs

Les Gorges du Blavet
undefinedAujourd’hui Bruno Guérin nous propose une randonnée au bois du Défens et aux Gorges du Blavet. "Site grandiose et sauvage" où nous visiterons les grottes de Mureron. Ce parcours de 14 km (au moins !) pour un dénivelé de 590 mètres est classé "moyen". Ne serait-ce pas cette même randonnée que nous tentâmes en novembre dernier ? Et à laquelle nous renonçâmes après deux heures de marche, pris sous les bourrasques de neige ? Ce jour-là nous étions treize courageux. Aujourd’hui qu’il fait beau, nous voici 19 au départ : 14 femmes pour 5 hommes. Décidément les hommes ne tiennent pas le coup. Qui a dit "Trois femmes pour un homme, ça devrait le faire !" ?
Ce matin, Bruno nous fait démarrer de bonne heure (à 8h20 nous marchons déjà !) pour profiter de la fraîcheur matinale. Pour faire frais, il fait frais ! La première demi-heure sera même glaciale. "La météo a prévu 16 degrés" nous dit Ginou, arrivée en tenue printanière. Heureusement quelques âmes secourables lui prêtent un vêtement.
Dès le départ nous avons unundefinede vue splendide sur les falaises de Colle Rousse, illuminées par le soleil levant. Notre sentier longe un instant le Blavet dont nous verrons les gorges cet après-midi. Puis il grimpe à l’ombre parmi les bruyères arborescentes, les châtaigniers et les arbousiers, dont certains sont encore en fleurs. Nous contournons l’Eglise des Païens. (L’Eglise des Païens désignerait l’Eglise des non Juifs, c’est-à-dire la chrétienté des premiers temps). Pas la peine d’y chercher une église, il n’y en a pas !
Nous atteignoundefinedns maintenant le lieu où nous fîmes demi-tour en novembre dernier. Françoise réclame une photo commémorative. 
Voici donc la photo de groupe, où l'on peut voir que Paulette a la fringale ! 
Notre piste longe à présent le bois du Défens et ses pins. Puis nous empruntons un sentier qui se dirige vers le Sud et domine le ravin des Cigarières. Quel joli nom ! Ce sentier caillouteux et très raide nous mène à une barre rocheuse. Bruno nous a choisi pundefinedour la pause casse-croûte un emplacement magnifique au milieu des rochers et des cistes ladanifères. 
Il nous raconte : "
Les feuilles de ces cistes produisentundefined une gomme très odorante qui était utilisée il n'y a pas si longtemps dans la fabrication des plus grands parfums. Cette gomme visqueuse se récoltait à l'aide de lanières de cuir que l'on passait sur les plantes et que l'on grattait ensuite." Nous profitons de ces quelques minutes de repos pour nous chauffer au soleil. Après la fraîcheur du matin, quel délice !undefined
Les plus courageux vont escalader quelques rochers pour admirer la vue splendide sur Bagnols-en-Forêt.
Nous repartons plein Ouest, car - ceux qui suivent l’ont bien compris – nous nous sommes éloignés du Blavet et de ses gorges. Cap à l’Ouest donc ! Arrivés au carrefour de Bayonne, nous bifurquons à gauche : direction Sud ! Pour qui n’aurait pas vu la carte, Bruno nous a concocté un parcours en forme de deux boucles successives. La boucle du Bois du Défens étant bouclée, nous rejoignons la boucle qui nous fera faire le tour des gorges. En deundefinedscendant nous marchons parmi les pins aux troncs tordus sous l'effet du vent. En voici un particulièrement torturé qui semble enlacer (ou étrangler) Paulette. 
Mais l’appétit venant en marchant, il est temps de faire une halte pour pique-niquer.
Assis au milieu des rochers,undefined en plein soleil, avec au loin une vue imprenable sur mer, quel bonheur ! Après déjundefinedeuner, Bruno nous montre des rochers (sans aucun doute de rhyolite) fendus en deux, non par la main d’un homme fort, comme voudrait nous le faire croire Camille, mais par le gel tout simplement.
Nous repartons à présent par une piste en descente et atteignons le pont qui enjambe le Blavet. undefined
En amont nous admirons la vue magnifique sur les gorges. 
En aval, la riundefinedvière a creusé dans la roche une cuvette qui se termine en cascade. 


Merci à André qui, courageusement, est descendu   undefined
dans le lit du torrent (ça devient une habitude !) pour prendre en photo le groupe - du moins ceux qui se trouvent dans son champ.
Bruno nous explique :undefined
"
Ici nous sommes encore dans l'Estérel. Ses contreforts Ouest sont toujours ocre mais le massif s'est ici fracturé. La faille s'est produite dans une épaisse coulée de lave. Un volcanisme fissural a ainsi donné naissance aux gorges du Blavet". Une fois le pont franchi, nous repartons vers le Nord, jusqu’à atteindre le début des gorges. Devant nous se dresse uundefinedne falaise percée de cavités. 
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Nous grimpons en sous-bois un sentier très accidenté et de plus en plus raide. 
Nous longeons sur notre gauche la paroi rocheuse et atteignons bientôt la belle grotte de Mureron. undefinedGeneviève semble vouloir l'escalader mais sans succès. 
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Quelques-uns poursuivent le sentier qui monte au ras de la falaise. On aperçoit sur les parois abruptes des cordes et équipements d’escalade. D'ici partent en effet des tas de voies d'escalade aux noms évocateurs : "
au pet de ma blonde 6b, ocrement beau 7b+, grave party 8b .."
Enfin nous redescendons dans le lit du Blavet pour franchir un premier gué. Le photundefinedographe, toujours à l’affût d’un faux-pas et d’un bain malencontreux, repart bredouille, hélas ! Voici un deuxième gué encore plus facile. 
Le sentier nous offre de très belles vues sur les rochers environnants.
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Les bords des falaises sont coiffés de grands pins qui contemplent le fond tout en s'élançant vers le soleil (*). Enfin nous regagnons la route et bientôt nos voitures. La boucle est bouclée.
Ainsi s’achève une belle journée.
 
Merci Bruno pour cette belle randonnée.
 
(*)     Extrait du site http://www.merveilles-du-var.net/
Merci aux photographes : Nicole BRINSDON, Gérard CHARPY, André TUPIN.
 
Prochaine sortie le 28 Février pour une randonnée sportive à la Mangiarde (La Tour-sur-Tinée) avec Jean BOREL.
 
Encore quelques photos ?
 
Non, c'est terminé pour aujourd'hui.
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La Turbie - 14 février 2008

15 Février 2008 , Rédigé par Gérard Publié dans #Loisirs

La Turbie
undefinedAujourd’hui Jean Borel nous propose une rando-resto à La Turbie, sur les hauteurs de Monaco. Qui dit "restaurant" dit randonnée plutôt cool; ainsi celle-ci ne fait que 8 km pour un dénivelé de 460 mètres. Partant de Monaco, il nous faudra rejoindre La Turbie et son célèbre trophée d’Auguste, par une série d’escaliers suivis de sentiers escarpés.
Nous voici donc à l'aube (il est 7 heures) sur le parking de Boulouris, … où nous laissons nos voitures ! Car aujourd'hui, – c'est une première –nous prenons le train. A l'exception de trois dissidents qui pour convenances personnelles, rejoindront Monaco en voiture.
Nous gagnons undefineddonc à pied la gare de Boulouris sur Mer et attendons le train de 7h14. Une fois montés à bord, nous retrouvons – précisément dans le wagon où nous sommes montés – les quelques randonneurs partis de Saint Raphaël. Une heure trois quarts plus tard, nous débarquons en gare de Monaco, où nous attendent Denise, Claude et Daniel. Quelle synchronisation remarquable !
Nous sommes donc à présent 33 randonneurs qui commençons à grimper dans les rues de Monaco. Très vite nous voici dans Beaulieu. Nous eundefinedmpruntons le chemin de Grima puis – comme prévu - une succession de marches d'escalier. 
Puisundefined nous nous regroupons, 











avant de traverser une dernière rue et de quitter la ville. Nous apercevoundefinedns devant nous le sommet de La Turbie – notre objectif – au-delà d'une splendide plantation d'orangers. Jean nous montre le profil de la randonnée. C'est simple : ce matin nous montons, sans nous presser, car le restaurant ne peut nous accueillir qu'à 13 heures. Et cet après-midi nous redescendrons !
A présent nouundefineds empruntons un chemin en pente douce en forme de balcon suspendu au-dessus de la mer. Le temps est superbe, la vue sur mer est magnifique. Un vrai bonheur pour les randonneurs. 
Nous marquundefinedons une pause.



Jean nous conte l'histoire de Monaco et de la dynastie des Grimaldi, puissante famille originaire de Gênes. C'est en 1308 qu'un Grimaldi acheta la seigneurie de Monaco. Passons rapidement sur les petites histoires familiales (Au 16è siècle, Jean est ainsi tué par son frère Lucien. Lucien est à son tour assassiné par son neveu. Charmante famille !) En 1852 le prince de Monaco autorise l'ouverture d'une maison de jeux. Première étape du développement de la Principauté qui attirera toute l'aristocratie d'Europe, puis le tourisme et les sociétés étrangères en quête de privilèges fiscaux. Monaco n'a cessé de se construire, jusqu'à devoir empiéter sur la mer. C'est donc ce
C'eundefinedst donundefinedc ce "temple du modernisme azuréen" que 










nous contemplons. 
A présent nous reprenons notre grimpette vers La Turbie, par un sentier rocailleux, dans un paysage plutôt aride. Puis nouundefineds parcourons une belle pinède. Voici près d'un arbre un joli pied de jacinthe (phoundefinedto dédiée à Yvette qui n'a pu venir). 
Enfin nous atteignons le sommet. 
Le groupe se rassemble devant le Trophée.
 
"Du haut de ce monumeundefinednt, vingt siècles vous contemplent" nous dit Jean. Il nous conte l'histoire de La Turbie. La destinée exceptionnelle de ce village tient à sa position stratégique, seule voie de passage à travers les reliefs escarpés de la côte.
Au premier siècle avant J-C, les Romains y édifièrent le magnifique Trophée des Alpes, à la gloire de l'Empereur Auguste. Ses victoires sur les peuplades ligures et alpines ont permis de pacifier la région et d'assurer la sécurité des communications vers les provinces occidentales, la Narbonnaise et les Espagnes.
Ce Trophée, symbole de undefinedpuissance, se dressait à l’extrémité méridionale du massif alpin. Il marquait la frontière entre l’Italie et la Gaule.
Le village de La Turbie deviendra plus tard place forte des Etats de Savoie puis sera rattaché à la France en 1860. Le Trophée - quasiment détruit en 1705 sur ordre de Louis XIV – fut restauré au début du 20ème siècle, grâce à un mécène américain.
Ce rappel historique nous a tous mis en appétit. Mais il n'est que midi. Certains en profitent donc pour visiter le Trophée. Tandis que les autres flânent danundefineds les ruelles aux demeures moyenâgeuses. De loin nous apercevons le Trophée et ses visiteurs. 
undefined
Nous  voici devant la fontaine "Carolo Felice Rege", dédiée à Charles Félix, roi de Sardaigne.
Enfin voici l'heure du déjeuner. Domiundefinednique – qui a très gentiment accepté de reporter son anniversaire au 14 Février – nous offre l'apéritif. Quel âge a-t-il donc ? Pour le deviner, il suffit de compter les bougies sur sa part de dessert.
Comme un bonheundefinedur n'arrive jamais seul, à la fin du repas Maurice se lève, exhibant une louche flambant neuve. Debout sur une table, aurait-il préparé un numéro en duo avec le patron du restaurant ?? Mais celui-ci s'écarte, laissant Maurice nous interpréter l'Ami Jean-Pierre.
Après quatre undefinedcouplets et refraundefinedins repris en chœur sous la conduite de Denise, Maurice semble épuisé. Le patron récupère son couvercle tout bosselé, mais n'ose rien dire devant son personnel qui applaudit ! Nous prenons congé.
A présent il nous faut descendre sans tarder, si nous voulons attraper le train de 16h20. Heureusement la descente nous semble beaucoup plus rapide que la montée !! Mais bientôt il apparaît que certains ne suivent pas. Jean remonte prendre des nouvelles des traînards. Il paraît qu'André a égaré son appareil photo (flambant neuf lui aussi) et se prépare à retourner au restaurant. Certains se lamentent déjà : le train de 16h20 n'attendra pas !  Mais voici Andundefinedré et Monique, accompagnés de Bruno et Camille. André a retrouvé son appareil. Il était dans son sac ! 
"Cela mérite une fessée !" dit l'une. "Ca vaut bien une tournée générale !" lance un autre. Comme quoi, les goûts et les couleurs…
Nous reprenons notre descente, vraiment très rapide puisque nous atteignons la gare avec une demi-heure d'avance. Le retour en train  paraîtra un peu long, mais reposant pour les chauffeurs.  
Merci Jean pour cette belle randonnée sur les hauteurs de Monaco. Merci à Dominique pour l'apéro et à Maurice pour le spectacle.
 
Merci aux photographes : Nicole BRINSDON, Gérard CHARPY, Bruno GUERIN, André TUPIN.
 
Prochaine sortie le 21 Février pour une randonnée aux Gorges du Blavet avec Bruno GUERIN.
 
Encore quelques photos :
 
Le Troundefinedphée d'Auguste, seul monument comméundefinedmoratif 













de ce type qui subsiste eundefinedncore dundefinedu monde romain, avec celui de Trajan à Adam-Klissi en Roumanie.





Village de charme appundefinedrécié des touristeundefineds, La Turbie a su préserver son authenticité. Son "vieux bourg" est un havre de paix au charme pittoresque : ruelles pavées généreusement fleuries, placettes ombragées.
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